Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Coëtlogon : choisissez votre canasson!

Anastriana
La duchesse marche d'un pas vif vers le château. En tenue cavalière légère, ses nattes retroussées dans une résille, elle retire cette dernière, pour laisser les longs cheveux se dérouler, les nattes de chaque côté, redescendent jusqu'à ses hanches. Elle se nettoie rapidement le visage avec une bassine d'eau, retirant la poussière du manège, après avoir retiré ses gants de monte.
Les bottes claquent sur le plancher, annonçant son approche.

Le petit salon, comme tout le château de Coëtlogon, est une pièce dédiée au cheval. Le décor, s'il est rustique, n'en est pas moins élégant. Les tapisseries déploient des scènes équestres, l'animal est également décliné sur des vases, la porcelaine, quelques tableaux, et quelques statues ou orfèvreries. Les deux montants en pierres de la cheminée, sont eux mêmes deux chevaux cabrés.
Les meubles quant à eux, rappellent les couleurs des armes des lieux. Les fauteuils et les canapés, suivent la mode du moment, et voient leur gainage être en velours, rouge bien sûr, bordé de fourrure d'hermine.
Une bibliothèque, abritant quelques codex d'équitation, et divers ouvrages, promet de par son contenu, que la pièce suivante, la grande bibliothèque en l'occurrence, doit receler bien des choses en la matière.

Sur la table, dont les ferronneries se terminent au sol par des fers à cheval savamment soudés les uns aux autres, la jeune Fantine a apporté de quoi se sustenter. Un peu de salé, avec une terrine de sanglier au chouchenn, accompagné d'un pain aux céréales, et un peu de sucré, avec un kouign amann, luisant et chaud, réchauffé rapidement au four de la boulangerie du domaine.

Ana arrive donc, bottes de cuir, pantalon léger, chemise crème au large colle de lourde dentelle, aux manches retroussées aussi de dentelle. Peu féminine, mais pas moins élégante pour autant. Un large sourire fait rayonner tout son visage.


"Lallie! Quel plaisir de te voir ici! On m'a annoncé ton arrivée, j'ai fait aussi vite que possible, tu n'attends pas depuis trop longtemps j'espère!"

Ana l'embrasse chaleureusement, lui claquant deux bises sonores, puis s'assoit sur un fauteuil. D'un geste du bras vers les victuailles, elle lui dit.

"Je t'en prie, sers-toi. Alors, qu'est ce qui t'amène?"
_________________
Madennig
Ca ne gène pas le demoiselle que l'on puisse ne pas la connaitre ou ne pas déduire qui elle pourrait être. Après tout, elle n'a pas de titre permettant de la distinguer. De plus, son seul but en tant que fille de duchesse est de toujours faire la fierté de sa mère et elle s'y emploi au mieux. Sur que ce n'est pas a elle d’accueillir les visiteur de sa mère mais cette dernière étant prise et Elim aussi, elle préfère s'en occuper que d'envoyer un serviteur qui est moins personnel. Elle salut le messire d'un signe de tête et prend les devants pour guider la Dame.

Si vous voulez bien me suivre dame ap Maëlweg.


Mady guide donc la visiteuse vers le château veillant a ne pas marcher trop vite, elle sait que certaine tenue ne sont pas des plus souple pour suivre une grande cadence et puis, rien ne presse après tout. Elle sait que sa mère doit déjà être en réunion avec quelqu'un qu'elle n'a pas vu donc en entrant au château elle demande a un serviteur d'annoncer la dame a la duchesse. C'est que ça serait mal vue qu'elle débarque ainsi en pleine discutions. Mady conduit donc la dame dans un élégant vestibule afin de ne pas la faire patienter dans le couloir. Comme partout dans le château : des chevaux partout sous toute forme diverse et varié.

J'ai demander a ce que l'on vous annonce donc si vous voulez bien patienter !

En même temps pas trop le choix quand on y réfléchit.

Le voyage a dû être long voulez-vous quelque chose a manger ou a boire ?

La demoiselle laisse la visiteuse s'installer a son aise, espérant que le serviteur donnerait réponse assez rapidement.

_________________
Anastriana
Et tandis qu'Ana laisse Lallie lui répondre, un valet entre avec une discrétion toute professionnelle, pour lui murmurer à l'oreille...

"La dame de Concoret vous attend ensuite, Votre Grâce."

Et de s'éclipser aussitôt. Ana étire encore plus son sourire vers Lallie, un peu nerveuse. Pourquoi ici? Pourquoi chez elle? Pourquoi maintenant? Il faut toujours que ça lui tombe dessus! Les deux femmes qui actuellement en Bretagne devraient tout faire sauf se croiser, arrivent au même moment, ici, dans le calme et la sérénité de Coëtlogon!

Mais Ana compte bien faire en sorte que ses deux clientes... Enfin... Ses visiteuses, serait plus correct, mais Ana compte déjà les écus qui vont débouler dans sa bourse une fois la journée finie... C'est que ça s'entretient un domaine pareil pardi! Donc Ana compte bien faire en sorte qu'elles ne se croisent pas!

Elle interpelle le valet qui repartait, pour lui murmurer à son tour...


"Dites lui de patienter, que je dois terminer avec Sa Grâce de Poudouvre... Offrez lui à boire et à manger, et même, si vous pouviez je ne sais pas... Lui faire visiter les lieux... Montrez lui les écuries des étalons, et le champs des poulinières, tous ses petits poulains si mignons, ça lui plaira. Enfin éloignez la quoi... Elle comprendra!"

Et se redresse pour regarder Lallie, une goutte de sueur glissant de sa tempe vers sa joue.

"Pardonne moi Lallie! Les affaires courantes à régler. Tu disais?"
_________________
Lallie_ap_maelweg
Non elle ne trouvait pas le temps long, elle observait dans un silence quasi religieux la pièce où on l'avait introduite, à détailler sculpture et décor avec la fascination de ceux pour qui l'art possède une véritable attraction. Le plaisir de l'oeil pouvait parfaitement atteindre l'âme, n'en déplaisent à celles et ceux persuadés que l'apparence ne vaut rien.

Ana avait finalement pénétré la pièce, apprêtée comme une cavalière, elle aurait été affublée d'autres vêtements que ça n'aurait pas été aussi commercial et aussi naturel. La rouquine qui n'avait pas sourit depuis des semaines voulu répondre à son enthousiasme, mais ses zygomatiques étaient un peu rouillés et elle cru d'ailleurs se froisser un muscle du visage à trop vouloir l'étirer. Le résultat fut donc plus ou moins une grimace.
Consciente de cela et ne souhaitant pas incommoder son hôte, elle répondit aussitôt d'un ton qui se voulait enjoué pour dissiper tout malentendu :


- Et bien ce plaisir est partagé Ana, je n'ai pas vu le temps passé, trop occupée à découvrir ta demeure. C'est assez impressionnant d'ailleurs, tu es une vraie disciple d'Epona.

Léger clin d'oeil entre druidesses, Ana saurait apprécier le compliment à sa juste valeur. Mais déjà un valet venait rompre l'apparente quiétude des lieux. Il vint murmurer quelques mots à l'oreille de sa maîtresse, notre héroïne ne pu en capter l'essence, mais ça semblait important. Ne voulant pas paraitre inconvenante elle fit donc mine de regarder ailleurs. Le valet prit congé.

- Ne t'en fais pas, je te comprends on ne peut mieux.

Se faisant elle se servit une part de gâteau, puis poursuivit.

- Tu te doutes certainement de la raison de ma venue, ce n'est certes pas une visite de courtoisie. Je ne me serais pas permise de te déranger en plein travail comme ça sans t'informer bien à l'avance de mon arrivée.
C'est donc l'expert que je suis venue consulter car j'ai un projet.


Son visage devint grave, mais elle tenta tout de même de le masquer.

- Certains évènements survenus dernièrement ont troublés plus que de raison ma famille et l'apparente union qu'il existait entre chaque membre. C'est sans doute de ma faute, je ne sais pas, je ne sais plus à vrai dire. Du coup ma démarche vas sans doute te paraitre totalement puérile et inadaptée à la situation...

Elle repose la part de gâteau qu'elle s'apprêtait à enfournée dans sa bouche, sur ses genoux.
- Je voudrais offrir aux membres de ma famille des chevaux. Bien sûr ceux en âge de monter. Mon époux, ma fille ainée Tualenn, Maël et Morwenna et moi-même bien entendu. J'avais un fidèle compagnon par le passé, Raoïr. Mais celui-ci se fait trop vieux maintenant, je préfère le laisser en paix paître dans mes champs plutôt que de l'esquinter pour des courses effrennées. Il fut un ami de tous les instants je tiens à ce que la fin de sa vie soit paisible et douce.

Je veux que mes enfants apprennent le respect du à l'animal et qu'ils tissent avec ces chevaux un lien étroit, comme j'ai pu tisser avec Raoïr. Qu'ils parlent enfin ce langage si spécial qui se passe de mot, qu'ils trouvent en cet animal un ami, un refuge. Qu'il fasse corps avec cette terre au travers de la bête, que nous partagions ce plaisir simple ensemble. C'est une ridicule tentative de rapprochement, un peu naïve sans doute. Il faudra plus qu'un cheval pour réparer ce qui a été brisé... Mais je voudrais qu'on puisse au moins partager cela, ensemble, pourquoi pas une chasse ou une simple ballade.

ça leur forgera l'esprit, ils se sentiront utiles, ils apprendront à prendre soin des uns des autres et de leurs compagnons... Tu vois ce que je veux dire assurément.


Elle marqua une pause, cette fois c'est le pourpre qui vient lui teinter les joues de façon ostentatoire. Elle se sentie embarassée.

- Je voulais savoir ce que tu aurais à me proposer dans tes écuries, et si tu serais en mesure d'apprendre aux plus jeunes à monter.
_________________
Elim
[Airina et Elim]

Je souris à la jeune femme, Ratspoutine, ce nom ne m'est pas inconnu, et pour cause...

Seriez-vous de la famille de Niark? Il m'a fait l'école lorsque j'étais enfant, c'était... Il y a bien des années. Le propriétaire du domaine, c'est la duchesse ma mère, mais j'en suis l'intendant, et je peux vous informer sur les chevaux de l'élevage tout autant qu'elle. Néanmoins si vous souhaitez la rencontrer en personne, je vous ferai patienter, elle reçoit actuellement des visiteurs.

Je prends les rênes de son animal, une jument qui semble placide, mais dont l'allure est commune. Toutefois, j'ai appris à ne pas toujours juger les chevaux simplement sur la joliesse de leur morphologie. Un bon caractère vaut parfois mieux. Tout dépend de l'usage qu'on en fait.
Les rênes dans une main, je tends l'autre à la vannetaise, pour l'aider à descendre.


Alors dites-moi, quelles informations souhaitez-vous avoir? Vous cherchez une nouvelle monture? De l'équipement? Les deux!
_________________
Airina
Bien connu qu'il était le père Niark que le monde est petit finalement il lui avait fait l'école à cette jeune personne. Il n'était pas moins que le fils de la propriétaire et d'une duchesse, rien que çà. Mais que lui aurait-il bien pu apprendre ?

Elle lui souriait tout en l'écoutant toujours perchée sur la jument.


Je suis bien de la prestigieuse famille Niark et plus précisément sa fille.

Rien qu'un peu de fioriture à cette famille non mais c'est qu'elle était une Ratspoutine désormais !! Puis elle aimait trop dire que c'était la fille du rat.

NOOONNN !!! Je n'veux point patienter !!!!! ........Ohhh ..oups.... veuillez excuser mon emportement. Vous me donnerez vous-mêmes les renseignements nécessaires. Ce n'est pas utile de déranger votre mère pour si peu.

Elle n'avait pas le temps d'attendre si son padre arrivait il la prendrait illico faisant demi tour direction le terrier. Non non non !!!! Il était intendant il ferait l'affaire.
C'est d'une main ferme et délicate qu'il l'aida à descendre telle une princesse.
Elle s'était cru en arrivant dans un royaume, elle était maintenant une princesse il était ...il était...le prince ? Airinaaaa !!! Alleeez !! Revient sur terre et dépêche au lieu de rêvasser !


Merci sire Elim de ...donc oui c'est tout à fait celà, je recherche une belle monture qui sache bien galoper pas comme ..

Lui montre la jument en relevant le menton.

.....et de l'equipement car je ne possède rien et si je pique la selle de Bidule, c'est le destrier de mon père, je vais me faire rappeler à l'ordre. Donc voilà je vous laisse choisir à ma place ..
_________________


~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~
Inao_juan
[ D'une lettre sur une table ]

Crenon dious, c'est quoi ce petit mot que le rat venait de trouver sur la table de chez lui ? Oui oui, des petites pattes d'oies à la va vite griffonné sur une vélin de fortune. Il reconnait l'écriture de sa fille... Encore une mauvaise nouvelle se dit il !
Les pattes du rat récupère le vélin et le parcours des yeux, une bouche qui s'ouvre, les veines du front qui apparaissent, et d'un coup de maître le vélin est vite transformé en boulette puis en combustible pour cheminé !
Non mais pour qui le prenait elle ? Avec quoi allait elle payer ? Et depuis quand elle se servait ??
Non mais... C'est pas possible d'avoir une fille aussi impertinente.
Elle connaissait son père, et elle savait comment il allait réagir, prendre un cheval et filer la bas pour l'empêcher d'acheter son Tagada !!
Mais ça lui ferait trop plaisir... mais il ne pouvait la laisser faire... la connaissant elle demanderait qu'on face une note à son nom, un cheval, c'est pas donné un cheval.
Et il a pas les moy.... Et il lui a pas donné l'autorisation !!
En boule de nerfs qu'est le rat, il frappe dans la table, s'écrasant le gros orteil au passage, ce qui, n’arrangea rien à son humeur.
Bon que faire que faire... La bougresse avait de l'avance, il fallait faire vite si le rat ne voulait pas se retrouver avec une dette de quelques centaine d'écus au prêt de la Walsh Montfort.

Mais si il y allait pour ça, Airina serait trop contente de son petit coup.
*Ting* *Ting* *Ting* Mais la Miss Maewenn ne lui avait elle pas parlé de son envie de cheval ?
Bon oui, il lui fessait pas mal la tête en ce moment, histoire de jalousie et de bal, histoire de coureuse et de coureur, quand un coureur s'entiche d'une coureuse, les choses sont jamais simple.
Mais il ne pouvait pas aller voir la Maewenn et lui dire qu'il souhaite l'accompagner, ça serait trop petit, ça serait se mettre à ses pieds, et ça, c'était plus que proscris.
*Gling* *Gling* *Gling*, mais il n'avait cas dire à Maewenn qu'il l'accompagnait pour Airina, et à Airina qu'il était la bas pour Maewenn...
Quel génie...
Bon, la Maewenn avait prévu de partir d'ici peux de temps, au rat de vite la rejoindre !!
Sortant, et fermant bien la porte à clé derrière lui, il s'empressa de préparer Bidule son vieux destrier.
Zoupla une selle, zoupla le harnais et les voilas, tel deux vieux compère, trottinant dans les rues de la ville pour retrouver la Maewenn.
Direction l'auberge de la Miss... Au loin il la repère, elle est la, sur le point de partir.
Petite respiration du rat, surtout ne pas montrer son énervement à son égare, surtout ne pas lui montrer du plaisir qu'il aura à voyager à ses côtés, non non ne rien montrer, impassible !!
Arrivant à sa hauteur !


- Demat Maewenn... Je voulais savoir si... Je pouvais vous accompagner !! Airina est parti acheter un cheval sans mon autorisation, donc je m'suis dis que je pouvais venir avec vous chez la Walsh Montfort !!

Un petit regard vers elle, appréciant les formes de la jeune femme, avant de vite détourner le regard pour regarder son Bidule l'air très intéressé...
Fallait pas qu'elle aille s'imaginer des choses !!
En attendant, dans son esprit, le chrono était en marche... Pourvus que Airina face pas de bêtises...

_________________
Maewenn
Un cheval, elle avait décidé qu'elle voulait un cheval. C'était la faute d'Airina ca encore. Quelle idée de lui en avoir parlé. Elle grognait la môme. Paumée au fin fond de son auberge, allongée sur son lit, elle réfléchissait. Elle savait ou en trouver un. Mais, comment sa venue serait elle perçue ? La duchesse du Rohannais se souvenait surement de cette gamine écervelée qui avait fait bien des erreurs. Pourtant, elle se décida. Il lui fallait une monture. Ça fait classe un monture. Et pis ça va vachement plus vite qu'un carrosse. Elle pourrait s'échapper, cheveux aux vents, l'air lui caressant doucement le visage. Bon, y'avait aussi le mal aux fesses, aux pieds, aux mains ... Enfin partout quoi. Elle nota dans un coin de sa tête aussi "prendre des cours de ch'vals". Nan parce que bon, ça aussi ça peut être utile. La dernière fois qu'elle est montée à cheval, ça remonte à loin quand même.

En descendant les escaliers de l'auberge, elle cherche le nom d'un futur potentiel professeur de montée de cheval. Ça existe ça ? Nan parce qu'elle y connait rien la Guérande. A peine arrivée que le pas de la porte que la voila interceptée par un rat. L'a l'air un peu en panique lui. Et puis, tiens il lui fait plus la gueule ? Elle l'écoute, en silence. Ah bah v'la, l'excuse bidon. Tout ça pour être prés d'elle. Elle est pas dupe la môme hein. Ils se regardent, se jaugent, tentent chacun de voir qui pliera le premier. Sont butés ces 2 la. Puis les 2 se détournent et la môme de répondre.


Alors allons y rapidement. Mais évitez de nous faire une scène en public.

Nan parce qu'elle commence à le connaitre hein. Grognon, ronchon, boudeur. Sale caractère tiens. Bon ok, c'est l'hopital qui s'fout de la charité. Mais quand même quoi.
_________________
Inao_juan
Lui faire une scène en public ? Et puis quoi encore !! Non mais c'est qu'il sait se tenir le Rat, c'est pas encore un gros rat d'égout sans savoir vivre, Rat des villes et parfois Rat des champs, il a une éducation à toute épreuve, faut bien ça quand vous avez vécu avec une Duchesse un petit bout de temps...
Mais bon, de son caractère il ne faut retenir qu'une chose, mise à part, bougon, grognon, il est surtout très impulsif et c'est vrai que mine de rien, si une chose lui déplais, possible qu'il face une scène en public.
Mais pour la défense du Rat, quand il se met dans des états pareilles c'est de la faute des autres, jamais de la sienne ! Il faut y aller pour l’énerver, lui et son caractère angélique.

Au moins tout n'est pas perdu, elle accepte qu'il l'escorte, son excuse a au moins le mérite d'avoir fonctionné, et donc, il ne lui restait plus qu'a retrouver Airina.
Fort heureusement entre un Bidule, et la vieille jument de la maison, la cadence n'est pas la même, et avec un peu de chance, il la rattrapera sur la route bien avant le domaine de la Walsh.
Petit grognement en guise de réponse à la provocation de la Maewenn !!


- Je sais me tenir merci !!

Quittant Bidule des yeux, son attention se reporte sur elle. Magnifique dans sa tenu de voyage, dévoila chaque jours des formes plus alléchante pour un Rat de goût, et toujours pas d'égout !
Retenir la bave et la langue pendante, de toute façon il imagine le nombre d'hommes qui ont du poser leurs sale paluches sur elle avant lui... Bon moyen pour que le dégoût prenne le pas sur l'admiration.
Bon comme elle avait dit "allons y rapidement" donc pas de temps à perdre et ça allait très bien au Rat comme cela.
De plus encore une chose qui lui allait fortement, c'est que la Miss Mae voyageait en carrosse, ça limiterait la conversation qu'il aurait à faire.
Parfait parfait, tout était parfait !!
Juste pour le genre...


- Mais... Si vous voulez vous dépêcher, cela ne serait pas plus rapide si vous preniez un cheval au lieu de votre carrosse ?

Il ne l'avait jamais vue monter, un cheval ! Et la curiosité lui piquant un brin l'esprit alors qu'elle montait dans le carrosse de princesse qui lui servait de véhicule.
Mais bon... Pas trop de temps à perdre, et la question n'étant qu'une question de forme, une fois la Maewenn en place, le Rat parti en avant, donnant le signale du dépars.
Fouet qui claque et carrosse en marche, *boum* *brouing* *CHLAC* * GRRRRRR*, c'est que c'est bruyant un carrosse, surtout sur des routes en si bon état, crevasses, dallage en piteux état...
Et puis ça n'avance pas bien vite, et au bout de quelques dizaines de minutes, le Rat en a déjà marre, se maudissant d'avoir proposé à la Maewenn de l'accompagner.
C'est que tout seul à cheval il serait aller bien plus vite, et il aurait eu une chance de rattraper la Airina mais là... Manquerait plus que l'on casse une roue pour que ce soit le pompon !

Fort heureusement, pas d'accident de la sorte, et le temps était plus que encourageant.
Le domaine des Walsh Montfort se dessinait au loin, grossissant à l'approche de la petite troupe.
Pourvu que Airina n'ait rien acheté, pourvu qu'elle n'ai pas fait de bêtises.
Il fallait aller plus vite...
Ralentissant pour se mettre à la hauteur du carrosse et toquant à la porte !!


- Maewenn, désirez vous que j'aille devant prévenir de votre arrivée ?

Plusieurs points positive à une telle démarche.
D'un il serait plus vite arrivé à destination.
De deux il se fait bien voir aux yeux de Maewenn.
De trois il pourra repérer les jeunes donzelles du domaine sans être vue avec une autre femmes.
Et de quatre, il arrivera plus vite !!

_________________
Anastriana
[Ana et Lallie, dans le salon du château, pendant que Pelotine attend avec Madennig, qu'Elim reçoit Airina au bout du chemin de l'entrée du domaine, et que Niark et Maewenn sont en approche]

Il se trouve que l'histoire touche Ana. Pour plusieurs raisons. D'abord parce que le principe de vouloir préserver le foyer familial, c'est ce qu'elle essaye de faire, avec plus ou moins de réussite. Plus ou moins, parce qu'elle a finalement tout raté. D'ailleurs en fait si elle fait bilan, elle est plutôt à moins, qu'à plus.
Beaucoup de maladresses, de manque de dialogue, de frustrations, a fait voler en éclat sa famille. Aujourd'hui le constat, elle le regarde avec une amertume grandissante. Le fait d'être séparée du père de ses enfants, eux-mêmes tiraillés entre leurs parents, crée des situations difficiles à vivre. Ana n'aurait jamais cru que les choses se termineraient ainsi.

Et si à l'époque, elle avait eu le courage de Lallie, de chercher une solution pour souder de nouveau chacun des membres de sa famille, les choses seraient sans doute différentes aujourd'hui. Ana a toujours cru que la situation finirait par s'arranger, naturellement, qu'après le temps de la colère, viendrait le temps du recul. Elle l'avait pris de son côté, mais Bioul quant à lui, l'avait également pris, mais pour suivre une route différente. Chose qu'elle accepte avec beaucoup de difficulté. L'idée que le père de ses enfants refasse sa vie avec une autre, lui malmenait les tripes comme jamais. Ressassant des regrets à n'en plus finir, elle allait devoir accepter tout cela, pour vivre sa vie plus sereinement. Mais pour l'heure, seule l'amertume demeurait.

Elle sourit à Lallie avec chaleur, et lui répond.


"Je comprends parfaitement ta démarche. Ce n'est pas puérile, c'est ton instinct de mère qui parle. Les chevaux vois-tu, ont quant à eux un instinct grégaire. Ils vivent en groupe, et parmi ce groupe, se crée une hiérarchie très précise, que chaque individu apprend à respecter. Mais parfois, il y a quelques guerres de pouvoir, les places évoluent, les choses changent, mais même les combats internes ont des règles, et les perdants acceptent la défaite, pour le bien du groupe. Les notions de respect, et de pardon, sont pour eux parfaitement naturelles.

Je vais te proposer un groupe qui a grandi ensemble. Ils ont établi leur propre hiérarchie, leurs règles. Deux d'entre eux, forment un couple. Le mâle est le dominant du groupe, celui qui les protège tous. Parfois un ou deux jeunes essaient de remettre en cause son autorité, mais il a une expérience propre à les remettre en place à chaque fois. La jument, est le guide du groupe. Elle connait les chemins qui mènent aux points d'eau, aux meilleurs herbages. Entre les jeunes, chacun a une place. Un tel, n'aime pas être derrière un tel autre et lui mord la croupe si l'occasion se présente. Deux autres, n'aiment pas se déplacer sans être côte à côte. Des règles qui favorisent l'entente entre eux, qui permettent une harmonie au sein de la horde.
Tu prends le groupe, et ta famille devra apprendre à observer d'abord leur comportement entre eux. Pour ensuite pouvoir les monter tous ensemble, en gardant cette harmonie. Par exemple, si ton fils aîné monte un cheval qui ne supporte pas d'être derrière celui de ta fille aîné, il apprendra à trouver la place propre à sa monture. Une fois tout ceci compris et admis par les membres de ta famille, vous ferez tous des parties de chasse endiablées, dans lesquelles vous prendrez beaucoup de plaisir."


Elle lui sourit en coin.

"Tu comprendras l'allégorie bien entendu. Et je suis certaine que ta famille aussi."

Et elle ajoute, après avoir bu une gorgée de vin.

"Quant à apprendre à monter aux plus jeunes, c'est tout à fait possible, bien entendu. J'ai des montures d'école sûres."
_________________
Maewenn
Elle sourit amusée de sa réaction. Il est si simple à mettre en rogne. Touchez à la virilité d’un rat et paf. Ca grogne. Et encore, la, elle a fait soft. C’est qu’elle peut être vachement plus teigneuse la môme. Ses yeux se posent sur elle. Nan mais oh, il va arrêter de la reluquer comme ca. C’est pas un gâteau la Guérande hein. Ca se mate pas de cette manière. Faut de la classe, de la grandeur. Et surtout de la discrétion Dédiou. Parfois le rat des villes est bien des champs (pas comme Didier hein … bon ok je sors). Elle attend sagement qu’il lui propose sa main pour l’aider à pénétrer dans le carrosse comtal. ‘tain, il monte à cheval. Mais quel rustre. Gros rat tiens. Et en prime, il lui propose d’y aller à cheval. Et voila … il voulait la ridiculiser. Saleté de rat tiens. Le nez se fronce et la comtesse grogne.

Nan !!!

Bon, ca c’est fait.

T’facon, c’est moi la cheffe j’vous signale. Alors vous discutez pas. Montez donc sur votre épave chevalesque et en route.

Pauvre cheval, il avait rien demandé lui. Etre insulté de la sorte … vraiment pas cool la môme. Mais c’est bien évidemment la faute du rat. Et oui, il faut savoir quelque chose. Dans la vie, tout est toujours de la faute du rat. Il est tellement exaspérant qu’il arrive à user la patience extrême de la Brunette. Faut le faire quand même. Et hop, trêve de bavardage, t’facon il l’aide pas à monter. Alors elle se débrouille et se retrouve assise bien confortablement dans son carrosse, alors qu’il a mal au popotin sur sa vieille carne. Et toc, bien fait. Elle fait des plans machiavéliques dans sa petite tête de gamine capricieuse. Nan mais oh, il devrait pas être a ses pieds lui ? Bah si. Alors elle rêve, échaffaude des plans. Et paf.

Le nez dans le moelleux coussin d’en face. Pas cousin hein. Coussin. Avec 2 s. Surtout qu’elle sait même pas si elle a des cousins en fait. Les doigts malaxent doucement ledit nez qui vient de se prendre un coup alors que le rat surgit à coté d’elle. Ah bah tiens, elle doit avoir l’air maline. Surement le nez rouge. Il va encore croire qu’elle a picolé. Alors elle grogne. Encore … Mais bon, elle l’écoute quand même. Sinon, il va encore tirer la tronche. Bah oui, parce que ces petites bêtes, ca a besoin d’être écoutées. Sinon après, ca fait des crises, des dépressions tout ca. Alors elle prend un air parfaitement intéressé. Alors qu’il faut bien le reconnaitre, elle n’en a en réalité rien à carrer de se faire annoncer ou non. La réponse est sans appel.


Nan !!!

Bon, on va finir par croire que son vocabulaire est fortement limité. Elle ne sait dire que ca ou quoi ? Elle se radoucit légèrement. Non parce que faut pas croire qu’elle est dupe la môme. Elle connait les hommes et leurs manigances super méga tip top fourbes. Alors elle préfère le garder près d’elle le rat. Au cas ou. Si y’a une attaque, elle pourra toujours le prendre comme bouclier. Ou manger son cheval si ils se retrouvent séquestrés chez des vilains méchants pas beaux. Ça c'est un bon plan.
_________________
Lallie_ap_maelweg
[Avec Ana toujours dans le petit salon]

Elle ne la moqua pas, ni ne railla son initiative. Nulle trace sur son visage d'un quelconque jugement de valeur. Elle craignait également d'y lire pitié et compassion. Les bruits circulaient vite en Bretagne, encore plus quand les nouvelles étaient apprises aux pires colporteurs qui soient. Pelotine avait bien fait son office, elle a su à qui en parler pour s'éviter de répandre elle-même ses cruels exploits. Maudit soit-elle. A présent que tous savaient, la Duchesse craignait les regards et les jugements sur sa vie privée. Aussi douloureuse que pouvait-être cette trahison, l'humiliation d'avoir rendu cette affaire publique, était presque aussi difficile à diggérer.

De la vie d'Ana, Lallie ignorait beaucoup de choses. Elle avait entendu quelques bruits, quelques histoires. Véridiques et peut-être moins véridiques. Mais sur le fond elle devait bien avouer qu'elle connaissait bien mal la Duchesse de Rohannais pour l'avoir pourtant cottoyée depuis des années.

La métaphore utilisée pour comparer une famille d'équidés à celle d'êtres humains, était fort à propos et subtile. Les difficultés relationnelles n'étaient donc pas propre à son espèce, s'en était presque rassurant. Son hôte lui proposa une famille de chevaux avec leur propres règles, leurs propres affinités. Cette idée séduisit immédiatement la Duchesse.


- Pouvons nous aller les voir ? Fit-elle dans un sourire presque impatient.
_________________
Madennig
[Madennig vs Pelotine fight ]

Il ne fallut pas longtemps pour que le serviteur envoyé a la duchesse revienne leur donné réponse, c'est des rapide au Rohannais.

Sa grâce est actuellement en entretiens et vous demande de patienté ! Peut-être que dimezelle pourrait vous faire visité ?


Mady regarde le serviteur en coin, depuis quand il se permettait de l'envoyer ailleurs. Elle croise son regard, la demande avait l'air d'une supplique...Oula il se tramait quelque chose là dessous, ça sentait la poudre. Fallait-il éloigné la dame ? Mady espérait ne pas mal interprété les propos mais il semblait que c'était cela. De coup, elle s'adresse a la dame ap Maëlweg.


Dans ce cas, que diriez vous d’aller voir les étalons pour patienter ? Ils sont vraiment magnifique !

Le pire c'est que c'est bien vrai tout ça, ils sont vraiment très beau et même impressionnant. C'est que la demoiselle a comprit qu'il fallait écarter un peu la dame pour que deux invités ne se croise pas bien qu'elle ignore complètement de quoi il s'agit mais si, l'une venait a sortir du bureau pour tomber sur l'autre...autant proposer un tour en espérant que ça passe.
_________________
Inao_juan
Une épave ? Une épave ? Lui, son Bidule, son majestueux, son grand, son beau, son fidèle, se destrier de tout les instants, se reproducteur sans faille, se tombeur des juments, se canasson de son Rat, son doux, son expert !
Ils ont jouté, ils se sont baladé, exilé, volé, arnaqué, combattu, saigné ensemble.
Il est la quand les femmes le quitte, il est la chez les moines, il est la à chaque instant de la vie du Rat.
Et elle !! Oui elle !! Petite princesse à ses heures, elle ose dire de se cheval qu'il n'est qu'une vulgaire épave ?
Honteux pour le Rat, croisant les doigts pour que Bidule ne comprenne pas ce qui vient de se dire...
Pauvre bête...
En tout cas il la maudit, car son Bidule vaut bien mieux que mille comme elle. Et que... Bin, même si il l'aime bien la Miss Mae, il adore son Bidule, et donc, ces choses ne se disent pas.

Du coup c'est très voir plus que bougon que le Rat a fait le voyage.

Et le voila à lui demander si il peut aller de l'avant, et comme par pur hasard, elle ne veut pas...
Comment dire d'une femme qu'elle ne souhaite que contrarier les autres, sans se soucier de se qui l'arrange elle avant tout ?
Parce que un Rat contredit, c'est mignon, ça grogne, ça râle, mais ça vous tiens la jambe, ça ne la lâche pas, ça mordrait presque dedans.
Et donc la, à un "NAN" lâché de la sorte, comme une petite princesse parle à ses domestiques, à sa cours imaginaire, à ses poupées, un "NAN" de défis, un "NAN" de caprice... Le Rat... Point énervé, plutôt amusé, ne va pas laisser passer cette chance, appréciant la moue boudeuse de la jeune femme, appréciant ce côté pestouille et emmerdeuse de la Maewenn.
Chez un rat l’énervement s'évade très vite, pour laisser place au jeu.

Son cheval trotte doucement à côté du carrosse, une tape sur le toit du véhicule pour faire signe au cocher de ralentir la cadence...
Croyez le ou non, mais il a remarqué le nez rouge de la Maewenn qui essaye tant bien que mal de le camoufler.
Et il en déduit qu'elle doit cacher une bouteille quelques pars, hors le Rat a toujours soif.
Au signale le cocher ralenti l'allure, juste le temps pour le Rat d'ouvrir la porte et de se glisser à l'intérieur en marche, laissant Bidule suivre docilement.
Et la *BLAM* *BLIM* *BLOUM* et à la carriole de passer sur des crevasses et des trous, et au Rat de voler dans la carriole, sautant dans les airs et finissant entre les banquettes, cul au sol, jambes en l'air, l'une sur Maewenn, l'autre sur la banquette voisine et douleur dans le bas du dos !

Le museau se redresse et regarde la jeunette !!


- Vous auriez pas d'quoi boire mamzelle ?

Un petit sourire en coin non dissimulé, alors que le véhicule arrive sous les remparts du château.
_________________
Anastriana
"Evidemment!"

La duchesse se lève aussitôt.

"T'es pas venue pour tricoter en buvant ma vinasse!"

De la main elle lui ouvre le chemin vers la porte.

"Ce sont des montures solides des pyrénées. Ils ont l'habitude là-bas, de les faire vivre en semi-liberté. Alors par respect du folklore, ils vivent de la même façon chez moi. J'aime beaucoup cette souche, j'aimerai la croiser avec d'autres, ça va apporter beaucoup de constitution."

Ana laisse passer Lallie, puis trottine un peu devant elle, regardant à droite et à gauche sur le chemin, pour éviter toute rencontre malencontreuse. Il n'y aura pas de scandale dans sa maison! L'avantage, c'est que les écuries des étalons, où devrait se trouver Pelotine, est à l'opposée de l'endroit où Ana va mener Lallie.

Sur le chemin, menant vers un sous-bois bordé d'une pâture tout en longueur, elle discute aimablement avec la duchesse de Poudouvre, discutant des dernières nouvelles bretonnes, des derniers éclats du parlement, lui faisant part de sa vision des choses sur quelques sujets. Mais Ana évite soigneusement de demander des nouvelles de Grand Sage ou de ses enfants, ça ne lui parait clairement pas être le moment, étant donné le discours de Lallie dans son salon.

Elle s'approche d'une barrière, et siffle entre ses dents.


"Ils devraient arriver."

Elle sort une pomme de sa poche, et la tend à Lallie.

"Et s'ils arrivent, c'est parce qu'ils s'attendent à trouver quelque chose!"

Effectivement, on entend rapidement un grondement sourd, montant du sol. Des oiseaux s'envolent du sous-bois, leur repos perturbé par le passage de la horde. Une tête noire apparait, puis une alezane, et toute une troupe de chevaux sort soudainement de l'abri des arbres, pour s'arrêter net devant la barrière.

"Les voila! Ils ne sont pas hauts, mais ils sont trapus, très solides, le pied sûr, tu peux aller sur tous les terrains avec eux. Ils sont surtout endurants, une longue journée de chasse n'achèvera pas leur énergie. Le noir là, c'est le patriarche, le chef. Il a un très bon caractère sous la selle, dès l'instant qu'il est avec les siens, son caractère d'entier est facile à maitriser pour son cavalier. L'alezane, c'est sa compagne principale, la cheffe en second. Elle c'est une pisteuse, elle a un flair incroyable. L'an dernier aux gelées, ils avaient disparu. Cette maligne connaissait un défaut dans les clôtures en bois, elle avait fait passer la horde, pour l'emmener dans le petit village en contre-bas, les lavandières brisent toujours la glace près du lavoir, la finaude les a emmenés là pour s'abreuver.
Après il y a une tripotée de choix, la horde est grande, et si tu en prends plusieurs, le groupe restant créera une nouvelle hiérarchie. Tu vois le p'tit gris là..."


Ana lui montre une bête adulte, de bonnes tailles par rapport aux autres, qui gratte à l'aide de ses dents, le garrot d'une jument baie à ses côtés.

"Lui, c'est un sacré numéro, il ne s'entend qu'avec la ptite baie. Tu vois, comme les autres s'éloignent de lui? Il n'accepte pas qu'on l'approche."

Et comme pour donner raison à Ana, un poulain gambadant un peu trop près, se fait rapidement intimider par l'animal qui lance un coup du postérieur assez violent.

"Regarde le! Une terreur! Mais tu remarqueras qu'il ne l'a pas touché. C'est un code. Et maintenant, observe le poulain..."

Le poulain en réponse, se met à claquer des dents vers son agresseur.

"ça aussi, ça fait partie du code. Le poulain indique qu'il a compris, qu'il se laisse dominer, qu'il n'approchera plus, qu'il restera à sa place. Et il n'a pas eu à être blessé pour le comprendre. Un avertissement suffit. De toute façon, si un problème prend de l'ampleur entre deux bêtes, le chef se ramène, et je peux te dire qu'il met rapidement tout le monde d'accord. Les bagarres qui vont trop loin sont interdites!"

Ana fait signe à Lallie de donner sa pomme à l'étalon, qui allonge le cou depuis son arrivée avec plein d'espoir.

"J'crois qu'il attend sa récompense!"
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)