[RP] Coëtlogon : choisissez votre canasson!

Inao_juan

Le Rat est au coude à coude avec le pauvre soldat qui s'en prend pleins les dents... Coude à coude ? Pas du tout en fait, plutôt de la mâchoire à la botte !
Alors qu'il s’énerve, qu'il meugle pour qu'on lui apporte sa fille, l'épée se pointe sur les petites têtes de soldats, les un après les autres il les défit d'avancer de son arme et du regard.
Comment ça il ne ferait pas long feux si les, dit, gardes attaquaient ? Surement, fort possible, mais il s'en fiche totalement de tout ça, il ne s'en rend même pas compte.
Pour lui une seule chose lui passe par l'esprit "empêcher sa fille d'acheter un Tagada hors de prix" et donc par la même de sauver ses pauvres coffre d'un trou béant sur et certain.
Mais alors qu'il pousse le pauvre soldat déjà au sol, les dents en sang, une voix se fait entendre...
Petit regard en arrière et il la voit !!
Elle, celle la, celle qui est la propriétaire de ce lieu de débauche pour les bourses, elle par qui tout à commencé, à cause de qui la fille du Rat ne pensait plus que Tagada...
J'ai nommé, la duchesse des lieux, sa grâce Anastriana !
Et en plus, pas du tout désolé du tord qu'elle a fait au Rat, elle lui demande de laisser l'homme d'arme déjà mal en point, elle le menace !
ELLE LE MENACE ?
Non mais pour qui elle se prend ? Il est dans son bon droit non ? Sa fille est ici et on l'empêche de la voir ...
Les yeux du Rat sortent de ses orbites, ses oreilles fument, et son visage devient tout rouge.

- Bachibousouk, hurluberlu, bande de voleur, bande de pirate, Bandit, bon sang de bois !! Mais c'est une honte d'être traité de la sorte, non mais c'est honteux, vulgaire personnage que vous êtes !!

Et alors qu'il fulmine elle s'en va parler à Maewenn... Pauvre Mae, dans tout cela le Rat l'a totalement oublié. Mais bon c'est pas le moment d'avoir de la compassion, il faut assumer, et puis il assume totalement.
Toute légitimité pour agir de la sorte qu'il a le Rat !! Pense t'il...
En plus la Mae invite la Duchesse à l'occire, et puis quoi encore ? Et il faudrait lui passer sur le corps tiens.
Ne jamais vendre la peau d'un rat avant de l'avoir vendu !
En tout cas, il s'avance vers la Duchesse Ana, écartant les pointes de lances de la main comme si les hommes en armes n'existaient pas.

Oh tiens une Lallie... Le visage se calme et sourit à la roux, un petit signe de main pour la saluer amicalement !
Et le voila se plantant devant la Duchesse, l'épée à la main mais pendant dans le vide, le visage de nouveau fermé et dur.
Diantre, mais personne comprend qu'il risque de perdre une fortune à perdre son temps en bêtises ?!

Il s'incline, lui prend la main dans la sienne de libre et y dépose un court baisé pour la saluer comme il se doit. Rat énervé, reste Rat bien élevé !
Mais... Le visage n'en montre pas moins son mécontentement.

- Bon sang de b.... de m.... Se retiens un brin ! Vous allez enfin me dire ou est ma fille ? Elle est venu ici acheter un cheval avec MES écus, et elle doit traîner dans le coin à se faire de belle illusion au moment ou je vous parle !! Donc vous allez fissa dire à vos hommes de se calmer et me dire ou elle se trouve si vous voulez pas que je brûle votre domaine pierre par pierre pour la trouver !!

Non mais s'en était un peu beaucoup la...
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Anastriana

Heureusement pour Ana, elle a la tête sur les épaules. Parce qu'entre une Maewenn qui joue l'innocence, une Lallie qui marchande, et un rat qui vocifère, il y a de quoi devenir fou!
Mais la situation étant bien moins catastrophique qu'il n'y parait, Ana garde son sang-froid, à vrai dire, la situation pourrait presque l'amuser! Pensez donc, alors qu'elle fait tout depuis l'arrivée de Lallie pour qu'elle et Pelotine ne se croisent pas, elle ne peut l'empêcher de rencontrer Maewenn. C'est cocasse. Le destin, et ses petites blagues, qui égayent merveilleusement le quotidien, quel bonheur!

Enfin bref, Ana écoute avec attention la baronne de Ploermel, sa voisine en quelque sorte, qui lui assure qu'elle peut occire le normand. Le rustre a même vidé ses bouteilles, il a pas peur le Niark, c'est une empoisonneuse tout de même! Puis finalement elle lui assure que c'est presque un gentil normand.

Pendant ce temps, le gentil normand dont il est question, s'avance vers elle, l'épée à la main mais dirigée vers le sol, parle d'une histoire de cheval, de fille, d'écus, et de pierres que l'on brûlerait. Mais avant cela, il lui fait un baise-main, Ana le regarde, un peu étonnée, qu'il passe ainsi de la goujaterie à la galanterie la plus aimable, pour ensuite reprendre un ton impérieux, autoritaire et très limite du point de vue de la politesse!
ça la déboussolle un peu la brune, mais elle ne laisse rien paraitre, si ce n'est un certain dédain.

Au même moment, de sa troisième oreille, Ana entend Lallie qui tente sournoisement de profiter de la situation pour marchander. Quelque part, Ana ne lui en veut pas, c'est de bonne guerre. En plus, elle lui propose une tapisserie, et les tapisseries de Lallie sont plutôt recherchées, d'excellente facture, et de très bon goût.

Trois interlocuteurs, Ana décide de s'occuper des choses dans leur ordre croissant d'importance immédiate. Oui, immédiate, sinon Lallie aurait été à n'en pas douter la priorité, Lallie est à ce moment là, une sorte de gros sac d'écus sur patte qui se trimballe à côté d'elle, et l'important aurait été que le sac en question ne se réduise pas comme peau de chagrin. Seulement à côté de ça, on voulait lui bruler son chateau, quand même... Et son chateau représentait un sac d'écu littéralement gigantesque. Priorités, donc!

Elle se tourne vers Lallie, le normand en colère lui ayant fait un petit signe de la main, Ana en conclue qu'elle le connait. Ignorant totalement le rat et ses petits tracas paternels, elle demande à la rouquine...

"Bon! Affaire conclue, j'aime bien tes productions, et puis comme tu le vois, j'ai quelques problèmes sur le feu. 4500 écus, je te les livre tous, et tu m'apportes cette tapisserie, on boira un petit quelque chose, et on se racontera comment vont les enfants, ce sera absolument formidable. Je te délèguerai pour quelques jours l'un de mes garçons d'écurie, qui connaissant le lot, saura donner les conseils à Poudouvre pour que leur arrivée se passe comme il faut. Au moindre problème de toute façon, j'ai un Service Après vente formidable."

Ana gueule vers le château.

"D'HARTIIIIIII!!"

On voit au loin un jeune homme d'une quinzaine d'années arriver en galopant.

"Voila je te présente D'Arthi, le garçon d'écurie dont je t'ai parlé, un vrai contrat de confiance, il va tout de suite les préparer pour le voyage, ça prendra quelques jours, te laissant le temps chez toi de leur trouver une bonne place. C'est la garantie D'Arthi! Il leur faut du terrain, un point d'eau naturel, un sous bois, une prairie pour s'ébattre et brouter, et ils seront parfaitement heureux. Un terrain varié est important, pour que les jeunes puissent se muscler et se construire des jambes solides."

Et puis elle montre du pouce, le poing fermé, le normand qui s'égosille.

"Dis, tu le connais, cet énergumène?"

Elle se tourne vers l'énergumène en question.

"Vous avez vidé les caves de la Guérande? Pardoué! Si vous êtes malade, essayer d'aller crever ailleurs que chez moi, je ne veux pas avoir de problèmes!"

Puis vers Maewenn.

"Il est ptêt gentil mais il crie un peu fort, et puis s'il vient pour démonter mes gardes, m'est avis qu'il va passer un sale quart d'heure."

De nouveau vers Niark.

"Votre fille? Si elle est déjà ici, elle a dû être reçue par mon fils. C'est avec lui qu'il faudra voir ça. Mais pour information, messire, la pierre, ça brûle très mal hein. Allez aux écuries intérieures."

Ana tend la main vers le bon endroit.

"Et essayer de ne pas tout casser en chemin, espèce de consanguin de normand! On ne vous apprend vraiment rien à la cordialité dans le nord."

Oui, il lui a fait un baise-main, mais Ana exagère toujours tout!

"Et si vous ne voulez pas qu'elle se gave d'illusions, à votre place, je ferai vite, parce que à Coëtlogon les canassons, les essayer, c'est les adopter!"

Et Ana espère bien que la fille en question n'a pas déjà essayé, parce que si elle souhaite adopter, elle sent que le père n'est pas prêt de débourser un centime. Alors, prenant un air attristé, elle ajoute, comme pour elle-même...

"Si c'est pas malheureux, un père près à retirer à sa fille un peu de joie, en lui refusant une bête qui ferait tout son bonheur, qui saurait la protéger en cas de dangers..."

Ana en rajoute un peu, en remettant son épée au fourreau, pour montrer à quel point le rat et ses cris elle s'en tamponne le coquillard, et termine...

"... Et qui aurait suffi, tant nos animaux sont réputés et de grande classe, à faire une dot acceptable, pour une jeune fille de son simple rang..."

Elle soupire.

"Ha oui vraiment, c'est bien cruel, mais bon, l'argent est l'argent messire, je comprends. Courez donc, vous la trouverez là-haut!"
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Lallie_ap_maelweg

Abréger cette rencontre était devenue une priorité désormais pour notre Duchesse. Non pas que la compagnie d'Ana était désagréable, bien au contraire, mais certains de ces clients n'étaient vraiment pas pour lui plaire.

Aussi, quand surgit le jeune d'Arthi en réponse aux hurlements de la Duchesse du Rohannais, elle ne se fit pas prier pour le suivre, se félicitant par la même occasion d'avoir pu négocier un prix plus qu'intéressant pour des chevaux qui assurément valaient bien plus que ça.

Elle salua donc Ana en lui promettant de lui faire parvenir aussi vite que possible la tapisserie objet de leurs négociations. Cette dernière pouvait avoir confiance, la rouquine était femme de parole et elle honnorerait comme il se devait leur accord en payant ce qu'elle devait. Elle s'acquitterait donc dans un premier temps de la somme de quatre mille cinq cent écus auprès du petit d'Arthi, puis enverrai sa tapisserie par la suite.

Elle bifurqua, sur les talons du palefrenier, et disparue en se frottant les mains.
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Elim

La demoiselle s'installe à califourchon, malgré sa robe, je souris, amusé. En voila une qui se fichait bien du quand dira-t-on, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je lui confie les rênes de la jument, une main qui se veut réconfortante contre son dos. Elle semble soudain très nerveuse, mais je mets ça sur l'appréhension de la découverte d'une nouvelle monture. Après tout, parfois, certains réservaient des suprises très... Acrobatiques. Mais je sais que ce n'est pas le cas de Kristall.

Au bout du monde... Au bout du domaine, pour commencer!

J'enfourche le petit hongre, rassemble mes rênes, et l'enjoint à s'avancer d'un claquement de langue. Mon regard glisse sur les chevilles découvertes de ma compagne cavalière, et remonte vers son visage, en somme, je l'envisage. Elle est tout à fait délicieuse, elle a un petit quelque chose de pétillant, qui me donne très envie de la découvrir. Enfin en attendant, ce sont ses chevilles qui sont découvertes, je dois me contenter de ça.

Les chevaux trottinent et sortent des écuries intérieures, nous traversons la cour arrière pour nous diriger vers un chemin de tere menant vers les bois. Je regarde Airina, les yeux joueurs, et lui demande.

Prête?

Avant même qu'elle ne puisse répondre, mes talons engagent ma monture à s'élancer au galop. Je relâche un peu mes mains, lui donnant du lest, et l'animal part en avant comme une petite bombe!

Dans tout ça, complètement obnubilé par le charme de la jeune fille, j'en ai complètement oublié le brouhaha qui semblait venir de la cour... Bah, tant pis!
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Airina

Qu'au bout du domaine ?? Que là ? Evidement le bout du monde n'était qu'illusions mais fallait absolument s'éloigner vite et le plus loin possible. Tad étant dans les parages il ne tarderait pas à pointer son museau de rat râleur.
Elle prit les rênes qu'Elim lui offrit, en lui rendant un joli mais rapide sourire en guise de remerciement et sans plus tarder il enfourcha sa monture.
Des prunelles qui se veulent bien coquines alors qu'il la regarde sur sa jument. Les yeux ne sont-ils pas fait pour regarder ? Bien que peu discret mais si délicieux à le voir qu'elle en éprouva un ravissement intérieur.

Allez c'était parti avec un petit trot qui lui bottait le postérieur par petits à-coups et sortir des écuries par la cour, entendre ce doux martèlement des sabots, pour s'engager dans un petit chemin de terre qui menait droit dans une forêt. Et adios le padre !
Il la regarde avec des yeux enjoués, elle lui sourit de toute sa splendeur oui elle était prête !

Prête m'sire Elim !

Trop tard il avait talonné son hongre et parti comme une fusée sans attendre sa réponse.

Heyyyyyy !!! Attendez moiiii !!!

WWWWoooOOhhhhhh !!!

Aucune demande de galop à faire que Kristall s'élance et suit son " maitre" à vive allure. Surprise Airina, buste basculé vers l'arrière par l'impulsion en perd un étrier mais se reprend aussitôt pour récupérer Elim qui avait déjà pris de la distance.

M'sire Eliiiimmm !!! Youhouuuu !!!

Pas grave il ralentirait ou s'arrêterait pour l'attendre quand il verrait qu'elle est loin derrière. Enfin elle espérait bien ! Pour le moment elle profita de sa jument qui galopait cadencée et légère comme une plume.

Inao_juan

Non mais... C'est digne d'une Duchesse ça ? Elle l'ignore, tout simplement elle l'ignore. Madame la duchesse fait ses affaires avec Lallie, papote avec Mae, parlant du Rat comme si il n'était pas la...
Une honte mes bon amis, une honte je vous le dit ! Si elle n'était pas Duchesse il y a fort longtemps que le Rat l'aurait attrapé par le col pour faire avec cette gente dame, ce qu'il avait déjà fait avec un de ses gardes, la mettre au pas.
Alors qu'il ouvre la bouche pour couper court au débit de parole de la Duchesse, elle se tourne vers lui, pour enfin lui adresser la parole directement.
Pas de gentillesse ça non, mais au moins une indication d'ou pouvait se trouver sa fille... Avec son fils... Avec un homme... UN HOMME !!
En quelques seconde une multitude d'hypothèse file dans l'esprit du Rat, pourquoi les gardes ne lui avaient pas dit... Surement par ce que le fils de la Duchesse profitait de sa fille, parce qu'il essayait de l'arnaquer, parce qu'il lui faisait du charme, la tripotait, l'embrassait, la touchait, la léchait, la, la,la,la,la... Noooooooooooon !
Et elle lui indique les écuries pleine de... de.... de... foin !! Nooooooooooon !

- Bon dieu de bordel à queue !! Mais ça fait depuis tout à l'heure que je demande à vos gardes de pouvoir aller la bas la rejoindre, et qu'ils m'en empêchent... Faut arrêter de se foutre de la gueule du monde bande de crétins de Breton à la logique aussi déstructurer que vos familles à rallonge de consanguin clanique !!

Bin oui quoi... A la base il ne demandait qu'a rejoindre sa fille, rien d'autre !!
Et la... Stratégie commercial de culpabilisation... "Pauvre fille, pauvre fille", "la privé d'une telle joie", mais mais il n'est pas nouille le Rat et surtout lui même est versé dans l'art de l'arnaque.
Les sourcils se fronce, et regarde la Duchesse, un petit sourire en coin, l'oeil restant noir.

- Vous faites se que vous voulez avec vos enfants votre grâce... Mais la mienne doit m'obéir et si elle ne m'écoute pas, il lui en coûte. Cruelle ça oui, mais c'est comme ça qu'on forme ses enfants à ne pas tomber dans l'idiotie naïve d'un monde idyllique.

Il se trouvait un brin poète sur se coup, diantre pauvre Rat reprend toi !!
Mais pas de temps à perdre et le voila courant comme un dératé vers les écuries, épée toujours en main, une vrai charge digne d'un champs de bataille...
Arrivé aux écuries, le souffle court, reprenant sa respiration, il regarde autour de lui pour repérer sa fille...
Et au loin, oui au loin, bien trop loin, il voit deux forme prendre le large à dos de cheval.
Elle est loin, bien trop loin, même si il sautait sur un cheval pour les pourchasser à travers le domaine, il ne pourrait pas les rattraper.
Que que, si ils s'arrêtaient un moment...

Dépité le Rat, pleins de rencoeur contre ce foutu garde, totalement déçus par sa fille, drôle de sentiment mélangeant déception, rencoeur, haine, et démotivation qui l'assaille.
Le voila, tout penaud, rangeant son épée sans trop savoir quoi faire.
Ou aller ? Que faire ?
Un long soupire s'échappe de ses lèvres alors qu'il fait demi tour, retournant vers la cours dans la quelle l'attend son canasson à lui, son Bidule...
Les pieds se font traînant, la démarche est lente très lente !!
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Eliotte

Beaucoup de jours plus tard

Tit, papa et Eli étaient sur le chemin par une belle journée d'automne pour emmener en promenade le cheval de papa. Ce dernier était devenu vieux alors il méritait une retraite au milieu des champs avec pleins de fleurs de printemps. Il allait être heureux le ptit cheval.

tit et éli montés sur le cheval pendant que papa tenait les rênes fort. Pendant que les deux petits roux chantaient à tue tête

Héééééééé ohhhhhhhhhhhhhhhhhh on va se promener
héééééééééééééééééééééé ohhhhhhhhhhhhhhhh avec papa et son cheval
avec papa et son chevalllllllllllllllllllllllllll
héeeeeeeeeeeeee ohhhhhhhhhhhhh qui part en retraite
héééééééééééé ohhhhhhhhhhhh chez la duchesse
chez la duchesse

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Titgillian

Les voilà enfin sur la route, car avec namour rien n'était simple. Ils s'étaient tous levés de bonne heure pour partir en promenade mais namour , tellement pressée, avait mis mal son mantel et ensuite avec ses bonnes idées, et juchée sur un muret pour je ne sais pas trop quoi faire avec une selle mais heureusement pour nous tous, papa gui était intervenu à temps .

Après au moins 1 heure de retard, ils avaient maintenant sur le chemin. Tandis que namour et lui étaient juchés sur le cheval et chantaient en inventant les paroles.

Le premier couplet fut chantée par namour et le 2ème par tit

hééééééééééééééééé ohhhhhhhhhhhhhhhh nous ne partons pas au boulot
hééééééééééééééééééééé ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhh avec namour et papa gui
avec namour et papa gui
héééééééééééééééééééé ohhhhhhhhhhhhhhhhh balladons en chantant gaiement
hééééééééééééééééééééééé ohhhhhhhhhhhhhhhhh une bonne ballade au soleil
une bonne ballade au soleil
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Guigoux

Je voyais à la tronche de l'alezane que sa cargaison l'effrayait. Alors je la cajolait de temps en temps, et lui flattais l'encolure de temps à autres. Je compatissais. Nos pauvres oreilles. Quand soudain... Mu par une espèce de vision qui allait mettre fin à notre calvaire mélocarnagique, j'ai largement sourit en pensant que c'était bientôt fini. Fini!

-On est presque arrivé, et je pense que si vous voulez voir des chevaux il vaut mieux cesser de beu...chanter à tue-tête.

J'espérais que quelqu'un avait entendu notre grande arrivée si discrète. Ainsi avons nous parcouru les derniers mètres qui nous séparaient des premières âmes vivantes, et j'espérais que ceux-ci ne prendraient pas peur lorsque nous serions à leur portée. La journée était belle, le temps était relativement clair, et aurait pu tourner à l'orage si les minots ne s'étaient pas tus. J'aurais bien massé mes oreilles, mais je tenais fermement les rênes de Khali. Elle était nerveuse, la jument.

Cela faisait près de deux années qu'elle et moi travaillions ensemble, mais ces derniers temps elle commençait à fatiguer, à aller moins facilement au galop. L'âge certainement. Elle était aussi moins affectueuse qu'avant. Et là, Anastriana la verrait stressée. Ah oui, le chant des enfants ça ne lui plaisait pas, et c'était visible.

Ainsi nous nous sommes arrêté devant les gens d'armes d'Anastriana et j'ai souri, salué toussa toussa...

-Demat, je suis Gui avec Eliotte et Tit, nous venons amener une jument à Anastriana. Normalement, elle est au courant. Sauriez vous où la trouver?

Oui, Anastriana était au courant. Nous nous croisions de temps en temps en taverne, aussi avions nous abordé le sujet. Elle savait donc que nous arriverions tôt ou tard. Je me suis tourné vers les minots.

-Vous pourriez descendre de sur Khali, s'il vous plait?

Une fois au sol, nous avons attendu une réaction, un mouvement.
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Eliotte

Hummm papa n'avait aucune connaissance musicale, il suffisait de l'observer à faire des grimaces et à se boucher discrètement les oreilles pendant le chant de ses deux petits roux.

Pourtant, je vous l'assure, ils chantaient juste ^^

Mais quelle chance pour le papa, ils arrivèrent devant les grilles du château et les deux petiots avaient stoppé et cherchaient des yeux les chevaux. Après tout ils étaient tous les trois venus pour ça.

papa ils sont où les chevaux, on veut les voir nous.
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Azarelle..

Azarelle arriva enfin au haras de sa tante.
Elle lui avait promis depuis belle lurette de s'y rendre pour y choisir un nouveau cheval.

Coup de chance , elle avait rencontré quelqu'un qui cherchait lui aussi un cheval. Après avoir palé longuement , ils décidèrent d'aller au haras de Coëtlogon ensemble.

Azarelle se demanda comment elle sera accueillie, il y avait si longtemps qu'elle n'avait vu sa tante et Elim.
Le coeur de plus en plus angoissé au fur et à mesure qu'elle s'approchait du haras, elle avait un mauvais préssentiment.
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Coëtlogon : choisissez votre canasson!

Elim

L'enthousiasme de ma cliente fait plaisir à voir, et la sérénité que je lis dans les yeux de la petite jument, me rassure. Je crois que ces deux là se sont bien trouvées, et que l'entente sera bonne.

La bête est bien pansée, ma main glisse sur son dos, appréciatrice de la douceur de sa robe. Je lui enfile la bride, munie d'un mors simple et doux, inutile de lui démonter la bouche, et je la selle avec douceur.

Vous ferez attention en la sanglant, elle est chatouilleuse du ventre.

Comme pour démontrer mes propos, Kristall tourne sa tête vers moi les oreilles en arrière pour manifester son mécontentement alors que je plaque la sangle contre elle. Je souris à la jument, exécute un noeud solide, et la laisse souffler, s'habiter à la courroie de cuir.
J'installe un collier de chasse autour de l'encolure, et contre le poitrail, relié à la selle, afin qu'elle reste bien en place sur le dos de la jument.

Je me tourne alors vers Airina, ravi de sa proposition.

Avec plaisir et honneur ma chère. Je connais les endroits les plus magnifiques de la forêt du Logon, j'aurais grand plaisir à vous montrer les charmes du pays. Car vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas?

Avant qu'elle ne puisse me répondre, je prends une selle d'armes grossière qu'on laisse toujours dans l'écurie pour les entrainements quotidiens et je la jette sur le dos du voisin de Kristall. Brezeller, ma monture habituelle, se trouve dans des écuries à l'opposée de celle-ci, et celui sur qui j'ai jeté mon dévolu pour cette promenade improvisé a justement besoin de sortir.

Alors que je suis en train de finir de le harnacher, j'entends des cris venir de la cour. Etant donné leur nature, cela ressemblait à un quelconque saoulard égaré venu demander le pain ou l'écu à la duchesse. Les gardes auront tôt fait de le faire sortir du domaine. Au pire, je nous ferai prendre le chemin de l'entrée avec ma compagne de chevauchée, pour jeter un petit coup d'oeil et vérifier que tout va pour le mieux.

Tenant les rênes de la jument, je regarde Airina, l'air confiant, afin qu'elle soit sur d'elle et n'appréhende pas trop, et l'incite à monter.

Bien. Je vous la tiens. En selle jeune fille! Et retenez ce que j'ai dit sur sa bouche, une main douce avec elle, et elle vous emmenera au bout du monde!
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Anastriana

Lallie s'empourpre, Ana comprend bien. C'est que l'fond d'l'air est frais. L'hiver vient. ça se sent. Cette bise un peu frisquette, rosit les joues de la duchesse de Poudouvre. Ben oui ça ne peut qu'être ça. Quoi d'autre?

Ana hausse les épaules aux propos de son interlocutrice.

"Bah, c'est ta bourse pas la mienne, si tu veux le lot entier, tu peux. Si tu en veux que quelques uns, effectivement je séparerai le jeune étalon dont je viens de te causer, avec quelques autres, je les connais bien, je sais ceux qui pourraient former un bon groupe. Quant à ceux qui resteront, tu sais, pour eux, la vie va continuer et suivre son cours, ces bêtes là, l'avantage, c'est qu'ils s'adaptent. S'il y en a un qui part, ils font avec, ils savent que ça arrive, que c'est la vie, du moment qu'ils restent à plusieurs, ils restent soudés entre eux, seul le bien de la horde compte avant tout, tu vois. Ce qui compte, c'est d'éviter de séparer ceux qui s'aiment. Parce qu'ils ont des sentiments, des vrais. Si je séparais le jeune mâle de la pouliche qui est la seule à pouvoir l'approcher, sûr qu'ils dépériraient, séparés l'un de l'autre. Les chevaux sont sensibles, bien plus qu'on l'pense."

La fameuse brise qui rosit les joues de la rouquine apporte aux oreilles d'Ana comme un bruit de tumulte. Elle regarde l'attroupement de canassons, et sourit, eux, savent sans doute précisément, ce que le vent bruisse à leurs oreilles, car ils l'ont très fine.

"Bon, pour le lot entier, ça fait quand même une quinzaine de bête, mais je te ferai un prix, je sais qu'ils seront biens chez toi. Juste je te demanderai, en échange d'un bon prix, de pouvoir te prélever deux poulains par an, un mâle, une pouliche. J'ai un élevage à mener quand même."

Elle réfléchit un instant, comptant mentalement... Le lot... Les frais engendrés de les faire mener jusqu'à Poudouvre... Lallie qui l'a un peu émue avec sa ptite histoire mais ça bon elle ne le dira pas, faudrait pas passer pour une sentimentale... Pire! Une gentille!

"Bon je te fais le lot à 5000, en échange donc des deux poulains annuels, sinon c'est plus cher, biennnnn plus cher..."

Ana insiste sur le biennnnn pour montrer que quand même elle lui fait un sacré prix d'ami impossible à refuser. Petite technique de persuasion de vente comme une autre.

"Ecus j'entends. 5000 écus. Pas 5000 deniers."

Vaut mieux préciser, elle est déjà tombé sur des doux rêveurs.

Au loin, un garde arrive. Ana hausse un sourcil perplexe, il a l'air d'avoir le sans-nom aux fesses! Il arrive à leur portée et hèle la duchesse du rohannais.

"Vot'grâce! Vot'grâce!!!"
-Ben mon vieux, on dirait qu'un troupeau de normands vient envahir le domaine, qu'est ce qu'il se passe?
-Dans la cour! Kof kof... Il y a... Huf huf... Un fou furieux qui... Han han... sème le désordre et a frappé Alain!
-Ben hé mon vieux reprenez-vous, inspireeeeeeez, exxxxxpirez, voila, calmez-vous. Je vais aller voir ça."

Elle se retourne vers Lallie.

"Tu peux rester près d'eux ou m'accompagner! Quoique tu seras peut-être plus en sécurité ici."

Elle n'a pas spécialement envie d'avoir à expliquer à GS pourquoi sa femme lui revient blessée. Elle marche d'un bon pas vers la Cour. Elle ne court pas, pour éviter d'angoisser encore plus son garde qui semble complètement paniqué. Un bon chef montre l'exemple et ne panique pas, pour montrer qu'il a la tête froide. Bon par contre il peut marcher d'un pas très vif. Ce que Ana fait.
Sur le chemin elle demande.

"Mais c'est qui ce bougre? Un ancien client pas content? Un de nos mauvais payeurs qui n'a pas apprécié la visite de mes sbires?
-Aucune idée Madame, il vocifère en disant que sa fille est là et qu'il faut le conduire auprès d'elle!
-C'est qui sa fille? Elle est bien là au moins?"

Ana pense de façon fugace à Elim. Pardoué! Pourvu que ça soit pas un père en colère après lui, à charmer tout ce qui a un poitrine développée, ça lui pend au nez au blondinet!

"Ben c'est ptêt la jeune fille qui est avec Monsieur Votre Fils.
-... Et pourquoi vous l'avez pas simplement mené à elle?
-Ben je crois qu'il y a comme un quiproquo, c'est qu'il est venu accompagnant Sa Grandeur Maewenn Mont...
-LA GUERANDE?!"

Dressons le tableau qui se fige dans la tête de la brune. Un homme était en train de sans doute trucider tous ses gardes, et accompagnait celle qui bien des années plus tôt, avait eu l'outrecuidance d'oser coucher avec son époux, Ana s'était même peu à peu ancré une idée saugrenue dans son esprit, celle lui faisant croire que c'était Maewenn qui avait lâchement empoisonné Rowenda, pour se venger qu'il lui vole sa virginité et la laisse ensuite comme toutes les autres pour sagement retourner auprès de son épouse.
Autant dire que la duchesse se fiche bien qu'il y ait un quiproquo. Non, la duchesse est furieuse. Furieusement inquiète! Serait-ce que la Guérande venait chercher vengeance chez Ana après toutes ces années, venant avec un unique homme de main mettre à feu et à sang son domaine? Quelle drole d'idée suicidaire!

La duchesse sort son épée du fourreau, fronce les sourcils, son visage se fait dur et inquisiteur, tandis qu'elle arrive dans la cour. Effectivement, un homme semble malmener un de ses gardes, tandis que les autres tiennent l'agresseur à distance, avec la pointe de leur lame. Un blond apparemment, plutôt carré, de très bonne stature. Enfin tout de même, un seul homme pour défaire tous les siens, cela faisait bien peu.

L'homme en question a une voix de stentor, avec tous ces cris, il va effrayer les bêtes cet abruti. Ana arrive vers eux et d'une voix qui porte, une voix sans appel sur sa volonté de faire cesser tout ce grabuge, elle scande :

"PAR LUG ET TOUS LES DANAS! Lâchez cet homme ou j'vous vide les tripes au sol, espèce de faquin, coquebert, truandaille, vermiss..."

Elle le reconnait soudain. L'agresseur dont il est question, est Niark de Ratspoutine, qui tint notamment l'université, fut un temps, et fait partie de la compagnie d'ordonnance de l'Hermine, si ses souvenirs sont bons. Mais surtout, ce qu'elle sait, c'est que c'est un normand.
Elle jette un regard à son garde qui est venue la trouver.

"Ha ben y'avait vraiment une hoooooorde de normands assiégeant le domaine en fait."

Ana, a toujours le mot pour rire!

Mais elle est un peu étonnée, elle ne le connait guère, à peine entraperçu ça et là à des évènements publics, mais elle ne savait pas qu'il avait une fille. Enfin si ça se trouve l'histoire de sa fille est une vile ruse pour simplement envahir Coëtlogon! Mais oui mais c'est bien sûr!

Elle jette un oeil sur la voiture aux couleurs de Ploermel, et ajoute.

"Ohé! Maewenn, sortez de la et venez m'expliquer ce qu'il se passe avant que je fasse tuer cet homme sur le champs pour sa suffisance!"

Non, mais, sans blague! Ana est furax, elle déteste être coupée en plein pigeonn... Marchandage avec un client!
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Madennig

Mady sagement tenait compagnie a la dame Ap Maëlweg en attendant qu'elle sache ce qu'elle voulait allez voir en premier ou bien rester ici patiemment que la duchesse se libère. C'est ainsi que se fit entendre non loin de là un vacarme a réveiller un mort si ce n'était plusieurs.
La demoiselle serait bien aller voir de quoi il s'agissait quand un garde franchit la porte rapidement la refermant derrière lui en laissant apercevoir du grabuge derrière. Il y avait comme un attroupement...une attaque ? Certes Coëtlogon c'est pas le Rohannais niveau défense mais les hommes de la duchesse c'est pas des simplets. Le garde ferme donc bien la porte comme si il voulait cacher quelque chose ou quelqu'un dans cette pièce tout en parlant.

Hum...dimezelle...vous devriez rester quelque peu ici ! Y'a du grabuge dehors !

Elle est surprise la demoiselle, qui pouvait bien en vouloir a mère si ce n'est des normands ? Bah voila, ça doit être cela. Du coup, ben y'a plus qu'a attendre.
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Lallie_ap_maelweg

Les bêtes étaient sublimes, pleine de vie et de cette force animale, la liberté, qu'elle avait perdu en choisissant d'aimer. Les regarder évoluer était un crève-coeur et à la fois un grand moment de fascination et d'exaltation. Son fidèle tambour s'emballa dans sa poitrine et le sang ainsi pompé avec force, iradiant de chaleur tout son corps, vint colorer ses joues. Elle rougie. De honte d'abord, de jalouser ces animaux, puis de plaisir, celui d'avoir peut-être sous les yeux la solution. Le chainon manquant à sa résurrection.

Ana avait placé dans sa paume, une pomme destinée à l'étalon d'un noir de jais. Il était beau et imposait un certain respect. Il était le dominant et tout en lui le rappelait jusqu'à la profondeur de son souffle en passant par son regard. Elle hésita d'abord à tendre la main, impressionnée, elle qui pourtant connaissait les chevaux. Finalement son geste fut ferme et déterminé, si elle voulait se faire comprendre d'eux, si elle voulait instaurer un dialogue, il lui fallait éloigner toute trace de crainte et ne garder que le respect et l'attention. La paume bien ouverte, l'étalon n'eut pas à tendre le cou pour se saisir de la pomme dont il ne fit qu'une bouchée.

Attirés eux aussi par l'idée d'un bon repas, quelques chevaux s'approchèrent. Elle était séduite c'était inévitable. Séduite et émerveillée, admirative aussi de la cohésion et du fonctionnement de ce groupe si semblable aux groupes humains.

- Tu penses que ce jeune rueur ferait un bon mâle dominant si je choisissais de te prendre cet étalon, sa femelle et quelques autres memebre de cette tribue ? Je ne veux pas boulverser cette famille. Au pire je suis prête à t'en prendre plus que prévu si cela garantie que ces chevaux demeurent heureux et équilibrés. Mes écuries sont assez grandes pour tous les recevoir et mes terres bien assez vastes pour les laisser vagabonder.
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Airina

Sous un regard aprobateur d'Elim la jument et Airina étaient faites l'une pour l'autre.

Il acquiesce à la demande de la normande et l'invite à monter en lui proposant préalablement une série interminable de matériel équestre. Enumérant des selles plus ou moins adéquates, l'intendant lui en propose une de monte toute simple enfin toute simple c'est une façon de parler car celle-ci est ornée de fil d'or. La classe !
Airina s'imagine déjà la tête de tad lorsqu'on lui enverra la note bien salée. Oh et puis il pouvait faire çà à sa seule fille quand même non ??
Elim lui propose donc de brosser la jument alors qu'il l'abandonne pour aller chercher l'équipement nécessaire.

Tout en lui parlant avec douceur dos, rein, croupe, flanc, tout y passe sous la brosse qu'Airina passe en délicatesse. La crinière et queue déjà bien demêlées juste un petit coup histoire de.

Quelques minutes suffiront et Elim revient avec selle, bride, mors et tout ce qui s'ensuit. Elle se retourne et c'est avec un joli sourire lui donnant un air encore plus enjôleur, qu'il l'invite à chevaucher.

Je suis plus que prête ! J'en brûle d'envie !

Ses yeux pétillents, elle rayonne de bonheur, elle attendra frémissante d'impatience qu'il l'harnache pour aller faire cette promenade avec la belle Kristall et lui demander intimidée..

Me feriez vous l'honneur de partager ce petit tour d'essai avec moi ?

Pas tout à fait rassurée la ratoune ne connaissant pas la jument ni le domaine, sa compagnie rendrait la balade bien plus sécurisante mais surtout bien plus agréable.

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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Inao_juan

Aussitôt dit, aussitôt fait, le Rat se dresse sur ses genoux pour aller fouiller dans le carrosse's bar, et quelle découverte... Une multitude de bouteilles trônait la, signe d'une vie fort peux ennuyeuse de la Maewenn lors de ses voyages. Ou qui sait, peut être son arme secrète pour se débarrasser des nuisible...
Il fouille, lis chaque étiquette, se léchant les babines, diantre... Du calva, c'est du calva qu'il voulait, en aurait elle ? C'est qu'il est rare d'en trouver dans les caves Bretonnes, mais parfois les choses sont si bien faites que l'on trouve son petit bonheur et à l'instant présent... Tel Arthur trouvant le Graal, il sort une bouteille qu'il tiens délicatement à deux mains, Saint Calva est parmi nous !
Un coup de dent pour dé-bouchonner , et un coup de museau pour renifler les senteur printanière de la pomme, petit picotements dans le fond des naseau, preuve d'un calva de qualité, et le voila qui s'en prend une bonne gorger *Glups* *Glups*

- Aaaaaaah je me sens revivre ...

Ses yeux pétille, ses papilles papillonne et sa langue caresse ses lèvres pour en extraire tous les résidu sucré de cette liqueur, de cette goutte parmi les goutte.
Mais le voila qu'il a même pas fini sa cinquième gorger, que déjà la carriole fait halte et voila le chauffeur qui les annonces ! Pas de coup de clairons, pas de trompette "Talatatatalaaaaaaaa" non non, juste le son de la voix du chauffeur qui tonne.
Petit coup d'oeil dehors et voila qu'un homme en arme file, chercher quelqu'un, surement la Duchesse, ou un de ses gosses.
Parfait parfait, ça lui laissait un peu de temps pour savourer un peu du Calva, mais que ça ne tarde pas, Airina doit déjà être à marchander, ou la connaissant à se faire rouler dans la farine... Donc petit homme en arme, si tu tiens à ta vie, fait vite, court, galope, mais revient aussi vite que tu es parti.
Il commence à grogner, à pester, et sort du véhicule pour sonder le paysage, voir si sa fille est dans le coin... Mais ça serait trop beau pour être vrai, il ne la voit pas, seulement d'autre carrosse, d'autre chevaux... La vente attirait du monde, et du beau monde à en voir la qualité des véhicule. Mais ça il s'en fiche, lui il veut sa fille, et surtout, il ne veux pas payer cher pour un canasson.
Au trot le garde revient et leurs demande de rejoindre le petit salon pour attendre... Attendre ? ATTENDRE ? Et puis quoi encore, il avait pas fait tout ce chemin pour attendre, ça non, pas possible, hors de question.
S'adressant au garde !

- Mon p'tit père, si tu tiens à ce qui te sert d'outil de reproduction, t'as intérêt à m'amener la ou ce trouve ma fille et fissa !!

L'air surpris du garde, n'attire même pas l'attention du Rat sur le fait que... Bin le garde peut pas savoir qui c'est sa fille !! Et puis, il a l'ordre de les faire attendre dans le salon, pas d'autre ordre, et un soldat sa doit suivre les ordres non ?

- Monseigneur... Bin oui... Il arrive en carrosse, on le prend pour un seigneur le Rat, normal ! Je ne sais pas qui est votre fille, mais maître Elim vous invite à l'attendre dans le salon, il est en pleine affaire avec une jeune femme !

Il les invite à le suivre d'un geste du bras... Mais à entendre"jeune fille" et "affaire" les yeux du Rat sorte de leurs orbites ! Sur que c'était Airina, sur qu'elle allait se faire avoir, sur qu'il essayerait de lui escroquer tous ses écus ( ce que le Rat aurait fait ), diantre et l'autre qui les invite à attendre au salon, mais c'est pas possible.
Et voila le Rat qui sort de ses gongs !

- Mais c'est ma fille bougre d'imbécile, donc amène moi à elle et plus vite que ça bon dieu...
- Je ne peux déranger maître Elim pour le moment, il vous faudra attendre...
- Mais attendre quoi bougre d'âne ?! Qu'il arnaque ma fille ? Qu'elle me vide mes coffres... Mais bon dieu de bonsoir, de bordel à queue, vas tu me dire ou ils sont ?
- Attendez les au salon et calmez vous messire...
- Me calmer ?? Mais je vais me calmer les nerfs sur toi triples buse d'incapable de garde de la verrue de mes fesses !!

Le Rat tonne au milieu de la cours, sa grosse voix raisonnant contre les murs de pierre du Château... A continuer de la sorte, tous le Rohannais serait au courant qu'il n'est pas content, et non il ne l'est pas, entre une fille qui dépense ses écus, un garde qui ne le laisse pas passer, et et et... Un petit coup dans le pif, non ça va pas.
Déjà un petit attroupement de garde les entours, les mains sont posé sur les pommeaux de leurs épées, ou crispé sur leurs lance.
Mais s'en est trop pour le Rat qui attrape le pauvre Garde par le col et le soulève de terre pour le secouer comme un pommier.

- Bon sang de bon sang de bordel !! MAIS TU VAS ME LA FAIRE VENIR ICI ET PLUS VITE QUE CA !

Avant de laisser retomber le garde qui s'affale au sol sur les genoux... Déjà les épées se tire, les lances se pointent et le Rat fulmine, tout en regardant les gardes autour de lui.

- Bon dieu, vous voulez faire les malins ? Mais je vous attend bande de puceau ... Si il faut vous passer au file de ma lame pour retrouver ma fille, je le ferais avec le sourire !!

Dernière gorger de calva avant de lancer la bouteille sur un autre garde non loin. Et le voila qui tire à son tour son épée, la faisant tournoyer au dessus de sa tête.

- Petit petit venez, petit petit...
- Monseigneur calmez vous... Ça ne sert à rien de ...

Et au pauvre garde qui essaye de temporiser les choses depuis tout à l'heure, de se prendre un coup de botte en pleine mâchoire... Et au rat de beugler dans la cours du Château !!
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Maewenn

Hannnnnnnnnnnnnnnnnnnnn. Au secours, a moi, on m'attaqueeeeeee.

Et oui, la môme est très bonne comédienne. Bon, manque de bol, le cocher, valet ou j'sais pas quoi, 'fin celui qui conduit le carrosse, bah il a vu le manège du rat. Et du coup, il ne s’arrête pas même au cri de la BAMie. Et voila, elle n'a même plus autorité sur ses hommes. Mais ou va l'monde, j'vous l'demande ma bonne dame. Les azurs s'assombrissent en se posant sur lui. D'un geste de la main, elle repousse la jambe du rat qui prend un peu trop ses aises.

Nan mais vous vous êtes cru chez mémé la ou quoi ? Otez vos sales pattes de rat d'ici. Et de suite hein. Sinon vous allez tâter de ...

De quoi donc pourrait il bien tâter. Faut pas qu'elle se rate la môme sinon il va encore se foutre de sa tronche. Et oui, parce que le rat est moqueur. Très moqueur même. Saleté de rat tiens. Les doigts glissent doucement le long de sa jambe pour sortir sa dague de sa botte. Et ouais, comme les lapins du chapeau. Sauf que ca tranche un peu mieux qu'un lapin. Et de finir sa phrase, une lueur mauvaise dans le regard.

Ma dague ...

Faut pas oublier que la Guérande s'est bien souvent retrouvé dans des situations un peu compliquée avec des gens pas forcément très très sympas qui lui voulaient pas du tout du bien hein. Alors elle se méfie maintenant. Pourtant lorsqu'il lâche sa phrase, elle s'apaise instantanément. Il lui rendrait presque le sourire celui la, si elle n'avait pas autant la trouille. Au final, il ne sait presque rien d'elle et ne comprendra surement rien à ses réactions. Le Mystère ça se cultive. Les yeux retrouvent leur bleu calme. La tempête s'apaise doucement.

Regardez sous la banquette, vous devriez trouver votre bonheur.

Bah oui, forcément, elle ne sait pas pourquoi il lui demande ca. Elle a pas vu sa trogne la Guérande. Elle croit juste qu'il veut picoler pour changer. C'est un ralcoolique après tout hein. C'est pas vraiment ce qui la choque. Alors qu'il fouille à l'endroit indiqué, le carrosse suivi de bidule qu'est trop fort et qui les suit comme un grand arrive aux grilles du domaine. Le convoi s'arrête. Une angoisse. Que vient elle faire ici ... Les souvenirs remontent à la surface. Comment y sera t elle accueillie ... Et le valet/garde/cocher qui conduit de les annoncer.

Veuillez annoncer Sa Grandeur Maewenn Montana de Guérande accompagnée de Niark de Ratspoutine.

Et ouais, honneur aux dames hein. Elle sait que la duchesse n'aimera surement guère cette annonce mais, elle a omis d'en prévenir son garde. Ici, elle est baronne, rien de plus.
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Elim

Je suis marchand de chevaux dimezell de Ratspoutine, j'ai l'instinct pour ces choses là, il faut savoir lire rapidement le coeur du demandeur, pour savoir mettre le doigt aussitôt sur l'animal qui lui convient, sur SA perle rare.

Airina parle à la jument avec calme, douceur, elle semble avoir ce quelque chose, cette qualité, ce don indescriptible, que l'on a parfois avec les chevaux, lorsque l'on sait comment les aborder, leur parler, les apprivoiser.

Bien sûr que vous pouvez la monter, je ne vous aurai pas laissé partir sans l'essayer. Mais je crois que vous allez bien vous entendre. Effectivement, Kristall, est sensible, et forte à la fois. Il ne faut pas la brusquer, mais elle a du caractère. Et vous allez définitivement l'adorer sous la selle, ses allures sont formidable, c'est un vrai fauteuil. D'ailleurs à propos de fauteuil, nous allons en profiter pour vous trouver le matériel nécessaire. Une selle, une bride, je vais vous choisir le mors qui lui va bien, c'est un animal qui se monte avec finesse, elle a une bonne bouche. Quant à la selle, nous allons éviter les selles d'armes et les selles de joute, nous avons un modèle de monte confortable, et joliment ornementé de fils d'or. Des sacoches de selle aussi, pour vos voyages sans sans doute nécessaires également...

Je pourrai continuer à énumérer un nombre incalculable d'objets divers dont elle pourrait avoir besoin pour monter, augmentant ainsi considérablement le montant de la note, mais il vaut mieux que je m'arrête là. Ne pas prendre le client pour un pigeon, mais ne pas oublier qu'il peut en être un. La devise maternelle résonne dans mon esprit, tandis que j'incline la tête vers la demoiselle pour prendre congé un instant.

Je vais chercher ça. Restez avec elle, faites connaissance, brossez là, ils adorent qu'on les masse un peu, avant de les monter, ça leur échauffe le dos...

Je lui montre du doigt un seau rempli de brosses, puis je m'éloigne alors pour me diriger vers la grande sellerie, quand je croise un coursier de la garde sortant du château en courant, me voyant, il se dirige vers moi à toute allure.

Seigneur Elim, Sa Grandeur Maewenn Montana de Guérande vient de s'annoncer aux grilles! Mais je ne trouve pas la duchesse votre mère!

-Et bien fais la donc venir, et installe-la au salon, la duchesse est occupée j'ai vu d'autres voitures dans la cour. Dis lui que je termine avec une cliente et que je la reçois ensuite, à moins qu'elle souhaite ma mère en personne. Auquel cas...

J'hausse les épaules.

Elle attendra!

Petite ellypse peu élégante mais pratique, je reviens avec une selle sur les bras et une bride pendant à mon épaule, que j'ai été chercher après mon entrevue avec le coursier. Je dépose soigneusement le matériel.
Je souris à la jeune fille, elle a une jolie trogne, alors j'en profite un peu, pour faire bénéficier de son visage aux traits fins mon champs de vision.

Alors, prête pour la grande chevauchée?
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Airina

Ce jeune homme savait ce qu'il faisait et avait de l'expérience dans son métier. Les chevaux n'avaient plus de secrets pour lui et connaissait chacun d'eux pour pouvoir proposer l'équidé le plus indiqué pour Airina.
Elim lui demanda de le suivre lorsqu'il s'arrêta devant un cheval pas trop grand et blanc comme la neige.
Kristall, dit-il...sûrement une jument pour porter un si joli nom. Quelle est belle..des yeux de biche qui vous regarde tendrement.
Airina s'approche d'elle lorsqu'Elim vient la lui présenter. Son histoire fascine la normande et dire que cette jument connait sa terre natale pour l'avoir traverser durant la guerre. Elle est admirative devant cette Kristall qui a su mener son cavalier sain et sauf à destination suite à une embuscade en gardant malheureusement une fâcheuse cicatrice de ce mauvais souvenir. Kristall une courageuse et battante qui sait se débrouiller un peu à son image. Airina ne pouvait qu'en être attirée.

Cette petite jument blanche qui a son originalité d'être foncée à sa naissance pourrait être son tagada tant rêvé.
Elim avait su trouver la jument qui pouvait lui convenir. La normande, voulant s'en persuader, prend la longe que lui tend l'intendant. Puis avance sa main pour caresser le chanfrein en lui parlant avec douceur.
Leur noisette se croisent, Kristall a un mouvement de recul qui n'effraie pas la brunette.

N'aies pas peur ma belle Kristall...je ne vais pas te faire de mal...

Pour la rassurer elle passera sa main le long de la gorge et de l'encolure caressant un poil doux et soyeux. Airina se tourne ver Elim radieuse et souriante.

Comment avez vous fait ? J'ai comme l'impression que c'est elle...je le sens...cette douceur et cette force qu'elle a en elle..

Fallait quand même en être sûr mais il y avait peu de chance qu'Elim ait failli dans sa proposition de choix. Il pouvait être fier de lui si cette jument correspondait à la ratoune.

Est ce qu'il serait possible que je puisse la monter ? Je saurais me débrouiller même avec mes vêtements peu adaptés.

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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Elim

Une jument bien dressée. Endurante, au point de pouvoir faire de longues distances, au bon caractère, qui a déjà un peu d'expérience pour que vous puissiez lui faire confiance.

Je passe en revue dans mon esprit, l'ensemble des possibilités. Qui veut dire endurance, dit coursier. Une jument que l'on aurait habituée à transmettre nos missives urgentes à l'étranger, capable de couvrir de longues distances, et parfaitement équilibrée dans sa tête pour être douce sous la selle. Une idée me vient.

En règle général ils sont tous à vendre, certains il faut y mettre le prix, nous préférons garder certains d'entre eux pour la reproduction. Nous faisons avant tout ici, de la sélection, nous essayons de les améliorer selon leur usage, et il faut parfois bien des naissances, et bien des années, avant d'obtenir l'animal aux qualités escomptées. Mais lorsque l'on a les moyens, effectivement, ils sont tous à vendre. Suivez-moi je vous prie. J'aimerai vous présenter à quelqu'un...

Je nous fais marcher dans l'allée, entre les stalles, les petits blancs germaniques nous tournent le dos, certains occupés à machouiller leur foin, d'autres sont couchés, signe qu'ils se sentent ici en sécurité, d'autres encore, semblent en grande discussion silencieuse avec leur voisin d'écurie. Je m'arrête devant une jument, de petite taille, à la robe immaculée.

Kristall! Viens là ma fille...

Une tête aussi blanche que le reste de son corps se retourne, ses yeux noisettes expriment une douceur exquise, Kristall, lorsqu'elle vous regarde, on a envie de lui faire un calin. Ce que je fais lorsque personne ne me regarde. Mais du coup personne ne le sait! Etant donné que je ne suis pas seul pour l'heure, je me contente de lui flatter l'encolure.

Là, calme...

Ayant glissé jusqu'à sa tête, je la détache, et la fait reculer, pour la présenter à sa potentielle propriétaire, dans le couloir de l'écurie.

Voila, je vous présente donc Kristall... Pour le nom, rassurez-vous, vous avez le droit d'en changer et de l'appeler comme bon vous semble une fois l'achat fait. Ma mère n'est parfois pas d'une originalité folle, lorsqu'elle baptise les poulains... Et Kristall, c'est du germanique, et ça veut dire Cristal, en français. Notez la subtilité, qui ne demeurt que dans l'accent lorsqu'on le prononce...

J'exprime une petite toux gênée, la maternelle manquait VRAIMENT, d'originalité, parfois, mais passons!

Elle est née ici il y a six ans, c'est un animal placide, sûr, mais capable d'une vitesse incroyable. En fait durant la dernière guerre, dans notre armée, elle a servi à faire la distance entre la Normandie et la Flandres, ou l'Artois, pour transmettre les missives les plus urgentes. Elle n'avait pas son pareil, pour traverser les zones de combat. C'est un animal courageux, rapide, endurant, qui n'aura en plus pas peur si vous vous retrouvez en mauvaise posture, elle ne sera pas du genre à vous abandonner sur un coin de route.

Je tends la main vers son jarret gauche.

Mais elle a une cicatrice là, vous voyez.

En effet, une barre noire, dépourvue de poil, entâche le blanc si pur qui recouvre le reste de son corps.

Lors de sa dernière mission, cette fois de l'Artois vers la Bretagne, porteuse d'un message à destination prioritaire au Grand Duc lui même, elle a été blessée par l'ennemi. Une embuscade avait été tendue au cavalier, porteur du plis, et elle a bataillé comme un véritable destrier pour qu'ils s'en sortent. Et ils s'en sont sortis, en grande partie grâce à elle. Depuis, nous l'avons mise à une semi-retraite. Les héros de guerre, les rescapés miraculeux comme elle, méritent une seconde vie différente. Mais n'ayez crainte, sa blessure est un mauvais souvenir, elle a retrouvé la vigueur de sa jeunesse. Ce n'est plus qu'une marque de guerre.

Tout en caressant le chanfrein de l'héroïne, qui nous regarde avec ce calme apaisant, et qui n'imagine sans doute pas une seconde, ce qui se trame autour d'elle, je me tourne vers mon interlocutrice.

Et cette vie, vous pourriez peut-être lui offrir. Elle est apte à la reproduction qui plus est, si un jour vous souhaitez qu'elle vous fasse un animal pour prendre la relève, vous pouvez. Par contre si le poulain a la robe foncée à la naissance, ne vous y trompez pas, il est probable que comme sa mère, il devienne blanc en grandissant. La particularité de Kristall, c'est qu'elle est déjà très blanche pour son âge. Quelque part, son nom ne lui va pas si mal. Mais ce genre de chevaux germaniques sont ainsi. Ils naissent foncés, et finissent blanc. Original n'est-ce-pas?

Je lui tends la longe avec un sourire.

Regardez la, palpez la... Enfin faites ce que vous voulez. Dites moi un peu ce que vous en pensez!

Je suis sûr de mon choix. Je ne me trompe jamais!
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Airina

Mais c'est qu'il avait une certaine classe cette jeune personne. Bien éduqué dans ses manières et ses paroles, elle ne le quitte des yeux admirative. Ce monde qu'elle ne côtoie pas lui semble si féerique. Mais oui Airina se prenait pour une princesse ne serait-ce que pour quelques heures.

Un geste de lui et hop un valet s'approche pour embarquer la jument. Euh papa ne va pas être content s'il ne revoit plus sa pepette. C'est qu'il y tient pas autant qu'à son Bidule mais fallait pas lui retirer sa vieille jument.Surtout ne pas l'oublier à la récupérer à son départ.

Et la question fatidique se présenta parmis d'autres. Les possibilités financières...pouah..qu'allait-elle répondre ? Elle n'avait rien elle comptait bien sûr sur la générosité de son tad mais ...voilà voilà qu'il n'était pas vraiment d'accord et même si il lui faisait ce cadeau il ne paierait pas cher pour un cheval.

Donc , éluder la question pas trop possible mais retarder sa réponse en profitant de la balade en longeant les prés où s'agitent poulains était une belle échappatoire. Alors qu'il continuait à expliquer les différentes possibilités qu'elle pouvait obtenir en choisissant l'un plutôt qu'un autre tout en distribuant des carottes , elle acquiesçait ne le lachant pas du regard. Que c'était complexe le choix d'un cheval.

Je ne veux pas un jeune, messire Elim, ni j'irai parader avec lui, je veux juste un cheval qui soit doux et dont je puisse lui faire confiance.Une jument me conviendrait si vous me dites que c'est plus calme mais qu'elle ait de l'endurance.

Ils arrivèrent aux écuries laissant la normande bouche bée alors que se présentait devant elle une brochette de canassons.
Elle regarde son interlocuteur qui posait déjà ses yeux verts dans ses noisettes.

Ooooh ..me servir ....je suis.....je suis.... qu'ils sont magnifiques !

Elle s'avance lentement vers les chevaux tout aussi beaux les uns que les autres n'osant pas les toucher pour ne pas les effrayer.

Ils sont tous à vendre ?

Enthousiaste et pressée elle évita de justesse de le prendre par le bras pour qu'il s'active à les lui montrer.

Alors montrez moi une jument douce mais résistante pour de longues distances. Le prix peu importe, la couleur de robe aussi, j'ai une preference pour le noir ou le blanc mais celà est secondaire. Je veux celui qui me corresponde.

Et oui peu importait le prix pourvu qu'il soit parfait. Elle verrait avec Tadounet Niark pour lui faire passer la pommade d'une façon ou d'une autre.

Elim

Mon regard se fait appréciateur, tandis que je l'aide à démonter, la fille est joliette, plus que la monture, assurément. Néanmoins, elle est la progéniture de mon ancien maître. Par respect pour lui, je me retiens de poser mes deux mains sur ses hanches, pour finir de l'aider à descendre. Ce qui ne m'empêche pas d'en admirer la courbure.

Mais de rien.

Je garde les rênes du roncin entre les mains, et commence à remonter l'allée, je fais signe à un valet d'écurie au loin, de venir prendre l'animal, l'homme accourt, salue la jeune fille, et embarque l'équidé.
Libéré de l'animal, je me tourne vers sa propriétaire, et lui demande :

Alors dites-moi, quel usage voudriez-vous en faire? Longue distance, combat, parade... Tout est possible. Il me faut connaitre également, vos possibilités financières, car bien sûr, nos montures ont un certain coût. Bien que pour la fille de mon ancien maître d'école, je puis vous faire grâce de certains frais inhérents à la vente.

Je lui souris pour la mettre en confiance, elle semble quelque peu mal à l'aise. Naturellement, ma main se porte derrière elle, pour l'inciter à cheminer à mes côtés. Je nous fait remonter lentement vers les écuries intérieures, longeant des pâturages où s'ébrouent les poulains. Ces facétieux jeunots, semblent déjà parader. Les chevaux aiment briller par leur présence, ils aiment qu'on les regarde, et surtout, ils savent bien qu'en général, j'ai quelques friandises pour eux en poche. Tout en continuant à disserter sur les possibilités que Coëtlogon peut offrir à Airina, ma main distribue quelques carottes ça et là de façon nonchalante.

Il faut aussi déterminer si vous préférez un jeune poulain à dresser à votre main, ou un vieux briscard qui sera sûr et doux sous la selle. Il y a beaucoup d'éléments à prendre en compte pour être certain que votre choix vous satisfasses. Peut-être préférez-vous le caractère des juments à celui des entiers? Ou de façon beaucoup plus bassement ornementale, notamment pour un cheval de parade, il est possible que vous préfériez une robe à une autre.

Je m'arrête, alors que nous approchons de l'écurie intérieure, qui débute par une enfilée de chevaux au sang germanique. Je me tourne vers Airina, et lui sourit avec franchise, mes deux perles vertes plantés dans les siens.

Alors, qu'est-ce que je vous sers?
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Anastriana

"Evidemment!"

La duchesse se lève aussitôt.

"T'es pas venue pour tricoter en buvant ma vinasse!"

De la main elle lui ouvre le chemin vers la porte.

"Ce sont des montures solides des pyrénées. Ils ont l'habitude là-bas, de les faire vivre en semi-liberté. Alors par respect du folklore, ils vivent de la même façon chez moi. J'aime beaucoup cette souche, j'aimerai la croiser avec d'autres, ça va apporter beaucoup de constitution."

Ana laisse passer Lallie, puis trottine un peu devant elle, regardant à droite et à gauche sur le chemin, pour éviter toute rencontre malencontreuse. Il n'y aura pas de scandale dans sa maison! L'avantage, c'est que les écuries des étalons, où devrait se trouver Pelotine, est à l'opposée de l'endroit où Ana va mener Lallie.

Sur le chemin, menant vers un sous-bois bordé d'une pâture tout en longueur, elle discute aimablement avec la duchesse de Poudouvre, discutant des dernières nouvelles bretonnes, des derniers éclats du parlement, lui faisant part de sa vision des choses sur quelques sujets. Mais Ana évite soigneusement de demander des nouvelles de Grand Sage ou de ses enfants, ça ne lui parait clairement pas être le moment, étant donné le discours de Lallie dans son salon.

Elle s'approche d'une barrière, et siffle entre ses dents.

"Ils devraient arriver."

Elle sort une pomme de sa poche, et la tend à Lallie.

"Et s'ils arrivent, c'est parce qu'ils s'attendent à trouver quelque chose!"

Effectivement, on entend rapidement un grondement sourd, montant du sol. Des oiseaux s'envolent du sous-bois, leur repos perturbé par le passage de la horde. Une tête noire apparait, puis une alezane, et toute une troupe de chevaux sort soudainement de l'abri des arbres, pour s'arrêter net devant la barrière.

"Les voila! Ils ne sont pas hauts, mais ils sont trapus, très solides, le pied sûr, tu peux aller sur tous les terrains avec eux. Ils sont surtout endurants, une longue journée de chasse n'achèvera pas leur énergie. Le noir là, c'est le patriarche, le chef. Il a un très bon caractère sous la selle, dès l'instant qu'il est avec les siens, son caractère d'entier est facile à maitriser pour son cavalier. L'alezane, c'est sa compagne principale, la cheffe en second. Elle c'est une pisteuse, elle a un flair incroyable. L'an dernier aux gelées, ils avaient disparu. Cette maligne connaissait un défaut dans les clôtures en bois, elle avait fait passer la horde, pour l'emmener dans le petit village en contre-bas, les lavandières brisent toujours la glace près du lavoir, la finaude les a emmenés là pour s'abreuver.
Après il y a une tripotée de choix, la horde est grande, et si tu en prends plusieurs, le groupe restant créera une nouvelle hiérarchie. Tu vois le p'tit gris là..."

Ana lui montre une bête adulte, de bonnes tailles par rapport aux autres, qui gratte à l'aide de ses dents, le garrot d'une jument baie à ses côtés.

"Lui, c'est un sacré numéro, il ne s'entend qu'avec la ptite baie. Tu vois, comme les autres s'éloignent de lui? Il n'accepte pas qu'on l'approche."

Et comme pour donner raison à Ana, un poulain gambadant un peu trop près, se fait rapidement intimider par l'animal qui lance un coup du postérieur assez violent.

"Regarde le! Une terreur! Mais tu remarqueras qu'il ne l'a pas touché. C'est un code. Et maintenant, observe le poulain..."

Le poulain en réponse, se met à claquer des dents vers son agresseur.

"ça aussi, ça fait partie du code. Le poulain indique qu'il a compris, qu'il se laisse dominer, qu'il n'approchera plus, qu'il restera à sa place. Et il n'a pas eu à être blessé pour le comprendre. Un avertissement suffit. De toute façon, si un problème prend de l'ampleur entre deux bêtes, le chef se ramène, et je peux te dire qu'il met rapidement tout le monde d'accord. Les bagarres qui vont trop loin sont interdites!"

Ana fait signe à Lallie de donner sa pomme à l'étalon, qui allonge le cou depuis son arrivée avec plein d'espoir.

"J'crois qu'il attend sa récompense!"
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Madennig

[Madennig vs Pelotine fight

]

Il ne fallut pas longtemps pour que le serviteur envoyé a la duchesse revienne leur donné réponse, c'est des rapide au Rohannais.

Sa grâce est actuellement en entretiens et vous demande de patienté ! Peut-être que dimezelle pourrait vous faire visité ?

Mady regarde le serviteur en coin, depuis quand il se permettait de l'envoyer ailleurs. Elle croise son regard, la demande avait l'air d'une supplique...Oula il se tramait quelque chose là dessous, ça sentait la poudre. Fallait-il éloigné la dame ? Mady espérait ne pas mal interprété les propos mais il semblait que c'était cela. De coup, elle s'adresse a la dame ap Maëlweg.

Dans ce cas, que diriez vous d’aller voir les étalons pour patienter ? Ils sont vraiment magnifique !

Le pire c'est que c'est bien vrai tout ça, ils sont vraiment très beau et même impressionnant. C'est que la demoiselle a comprit qu'il fallait écarter un peu la dame pour que deux invités ne se croise pas bien qu'elle ignore complètement de quoi il s'agit mais si, l'une venait a sortir du bureau pour tomber sur l'autre...autant proposer un tour en espérant que ça passe.
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Inao_juan

Une épave ? Une épave ? Lui, son Bidule, son majestueux, son grand, son beau, son fidèle, se destrier de tout les instants, se reproducteur sans faille, se tombeur des juments, se canasson de son Rat, son doux, son expert !
Ils ont jouté, ils se sont baladé, exilé, volé, arnaqué, combattu, saigné ensemble.
Il est la quand les femmes le quitte, il est la chez les moines, il est la à chaque instant de la vie du Rat.
Et elle !! Oui elle !! Petite princesse à ses heures, elle ose dire de se cheval qu'il n'est qu'une vulgaire épave ?
Honteux pour le Rat, croisant les doigts pour que Bidule ne comprenne pas ce qui vient de se dire...
Pauvre bête...
En tout cas il la maudit, car son Bidule vaut bien mieux que mille comme elle. Et que... Bin, même si il l'aime bien la Miss Mae, il adore son Bidule, et donc, ces choses ne se disent pas.

Du coup c'est très voir plus que bougon que le Rat a fait le voyage.

Et le voila à lui demander si il peut aller de l'avant, et comme par pur hasard, elle ne veut pas...
Comment dire d'une femme qu'elle ne souhaite que contrarier les autres, sans se soucier de se qui l'arrange elle avant tout ?
Parce que un Rat contredit, c'est mignon, ça grogne, ça râle, mais ça vous tiens la jambe, ça ne la lâche pas, ça mordrait presque dedans.
Et donc la, à un "NAN" lâché de la sorte, comme une petite princesse parle à ses domestiques, à sa cours imaginaire, à ses poupées, un "NAN" de défis, un "NAN" de caprice... Le Rat... Point énervé, plutôt amusé, ne va pas laisser passer cette chance, appréciant la moue boudeuse de la jeune femme, appréciant ce côté pestouille et emmerdeuse de la Maewenn.
Chez un rat l’énervement s'évade très vite, pour laisser place au jeu.

Son cheval trotte doucement à côté du carrosse, une tape sur le toit du véhicule pour faire signe au cocher de ralentir la cadence...
Croyez le ou non, mais il a remarqué le nez rouge de la Maewenn qui essaye tant bien que mal de le camoufler.
Et il en déduit qu'elle doit cacher une bouteille quelques pars, hors le Rat a toujours soif.
Au signale le cocher ralenti l'allure, juste le temps pour le Rat d'ouvrir la porte et de se glisser à l'intérieur en marche, laissant Bidule suivre docilement.
Et la *BLAM* *BLIM* *BLOUM* et à la carriole de passer sur des crevasses et des trous, et au Rat de voler dans la carriole, sautant dans les airs et finissant entre les banquettes, cul au sol, jambes en l'air, l'une sur Maewenn, l'autre sur la banquette voisine et douleur dans le bas du dos !

Le museau se redresse et regarde la jeunette !!

- Vous auriez pas d'quoi boire mamzelle ?

Un petit sourire en coin non dissimulé, alors que le véhicule arrive sous les remparts du château.
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Lallie_ap_maelweg

[Avec Ana toujours dans le petit salon]

Elle ne la moqua pas, ni ne railla son initiative. Nulle trace sur son visage d'un quelconque jugement de valeur. Elle craignait également d'y lire pitié et compassion. Les bruits circulaient vite en Bretagne, encore plus quand les nouvelles étaient apprises aux pires colporteurs qui soient. Pelotine avait bien fait son office, elle a su à qui en parler pour s'éviter de répandre elle-même ses cruels exploits. Maudit soit-elle. A présent que tous savaient, la Duchesse craignait les regards et les jugements sur sa vie privée. Aussi douloureuse que pouvait-être cette trahison, l'humiliation d'avoir rendu cette affaire publique, était presque aussi difficile à diggérer.

De la vie d'Ana, Lallie ignorait beaucoup de choses. Elle avait entendu quelques bruits, quelques histoires. Véridiques et peut-être moins véridiques. Mais sur le fond elle devait bien avouer qu'elle connaissait bien mal la Duchesse de Rohannais pour l'avoir pourtant cottoyée depuis des années.

La métaphore utilisée pour comparer une famille d'équidés à celle d'êtres humains, était fort à propos et subtile. Les difficultés relationnelles n'étaient donc pas propre à son espèce, s'en était presque rassurant. Son hôte lui proposa une famille de chevaux avec leur propres règles, leurs propres affinités. Cette idée séduisit immédiatement la Duchesse.

- Pouvons nous aller les voir ? Fit-elle dans un sourire presque impatient.
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Maewenn

Elle sourit amusée de sa réaction. Il est si simple à mettre en rogne. Touchez à la virilité d’un rat et paf. Ca grogne. Et encore, la, elle a fait soft. C’est qu’elle peut être vachement plus teigneuse la môme. Ses yeux se posent sur elle. Nan mais oh, il va arrêter de la reluquer comme ca. C’est pas un gâteau la Guérande hein. Ca se mate pas de cette manière. Faut de la classe, de la grandeur. Et surtout de la discrétion Dédiou. Parfois le rat des villes est bien des champs (pas comme Didier hein … bon ok je sors). Elle attend sagement qu’il lui propose sa main pour l’aider à pénétrer dans le carrosse comtal. ‘tain, il monte à cheval. Mais quel rustre. Gros rat tiens. Et en prime, il lui propose d’y aller à cheval. Et voila … il voulait la ridiculiser. Saleté de rat tiens. Le nez se fronce et la comtesse grogne.

Nan !!!

Bon, ca c’est fait.

T’facon, c’est moi la cheffe j’vous signale. Alors vous discutez pas. Montez donc sur votre épave chevalesque et en route.

Pauvre cheval, il avait rien demandé lui. Etre insulté de la sorte … vraiment pas cool la môme. Mais c’est bien évidemment la faute du rat. Et oui, il faut savoir quelque chose. Dans la vie, tout est toujours de la faute du rat. Il est tellement exaspérant qu’il arrive à user la patience extrême de la Brunette. Faut le faire quand même. Et hop, trêve de bavardage, t’facon il l’aide pas à monter. Alors elle se débrouille et se retrouve assise bien confortablement dans son carrosse, alors qu’il a mal au popotin sur sa vieille carne. Et toc, bien fait. Elle fait des plans machiavéliques dans sa petite tête de gamine capricieuse. Nan mais oh, il devrait pas être a ses pieds lui ? Bah si. Alors elle rêve, échaffaude des plans. Et paf.

Le nez dans le moelleux coussin d’en face. Pas cousin hein. Coussin. Avec 2 s. Surtout qu’elle sait même pas si elle a des cousins en fait. Les doigts malaxent doucement ledit nez qui vient de se prendre un coup alors que le rat surgit à coté d’elle. Ah bah tiens, elle doit avoir l’air maline. Surement le nez rouge. Il va encore croire qu’elle a picolé. Alors elle grogne. Encore … Mais bon, elle l’écoute quand même. Sinon, il va encore tirer la tronche. Bah oui, parce que ces petites bêtes, ca a besoin d’être écoutées. Sinon après, ca fait des crises, des dépressions tout ca. Alors elle prend un air parfaitement intéressé. Alors qu’il faut bien le reconnaitre, elle n’en a en réalité rien à carrer de se faire annoncer ou non. La réponse est sans appel.

Nan !!!

Bon, on va finir par croire que son vocabulaire est fortement limité. Elle ne sait dire que ca ou quoi ? Elle se radoucit légèrement. Non parce que faut pas croire qu’elle est dupe la môme. Elle connait les hommes et leurs manigances super méga tip top fourbes. Alors elle préfère le garder près d’elle le rat. Au cas ou. Si y’a une attaque, elle pourra toujours le prendre comme bouclier. Ou manger son cheval si ils se retrouvent séquestrés chez des vilains méchants pas beaux. Ça c'est un bon plan.
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Anastriana

[Ana et Lallie, dans le salon du château, pendant que Pelotine attend avec Madennig, qu'Elim reçoit Airina au bout du chemin de l'entrée du domaine, et que Niark et Maewenn sont en approche]

Il se trouve que l'histoire touche Ana. Pour plusieurs raisons. D'abord parce que le principe de vouloir préserver le foyer familial, c'est ce qu'elle essaye de faire, avec plus ou moins de réussite. Plus ou moins, parce qu'elle a finalement tout raté. D'ailleurs en fait si elle fait bilan, elle est plutôt à moins, qu'à plus.
Beaucoup de maladresses, de manque de dialogue, de frustrations, a fait voler en éclat sa famille. Aujourd'hui le constat, elle le regarde avec une amertume grandissante. Le fait d'être séparée du père de ses enfants, eux-mêmes tiraillés entre leurs parents, crée des situations difficiles à vivre. Ana n'aurait jamais cru que les choses se termineraient ainsi.

Et si à l'époque, elle avait eu le courage de Lallie, de chercher une solution pour souder de nouveau chacun des membres de sa famille, les choses seraient sans doute différentes aujourd'hui. Ana a toujours cru que la situation finirait par s'arranger, naturellement, qu'après le temps de la colère, viendrait le temps du recul. Elle l'avait pris de son côté, mais Bioul quant à lui, l'avait également pris, mais pour suivre une route différente. Chose qu'elle accepte avec beaucoup de difficulté. L'idée que le père de ses enfants refasse sa vie avec une autre, lui malmenait les tripes comme jamais. Ressassant des regrets à n'en plus finir, elle allait devoir accepter tout cela, pour vivre sa vie plus sereinement. Mais pour l'heure, seule l'amertume demeurait.

Elle sourit à Lallie avec chaleur, et lui répond.

"Je comprends parfaitement ta démarche. Ce n'est pas puérile, c'est ton instinct de mère qui parle. Les chevaux vois-tu, ont quant à eux un instinct grégaire. Ils vivent en groupe, et parmi ce groupe, se crée une hiérarchie très précise, que chaque individu apprend à respecter. Mais parfois, il y a quelques guerres de pouvoir, les places évoluent, les choses changent, mais même les combats internes ont des règles, et les perdants acceptent la défaite, pour le bien du groupe. Les notions de respect, et de pardon, sont pour eux parfaitement naturelles.

Je vais te proposer un groupe qui a grandi ensemble. Ils ont établi leur propre hiérarchie, leurs règles. Deux d'entre eux, forment un couple. Le mâle est le dominant du groupe, celui qui les protège tous. Parfois un ou deux jeunes essaient de remettre en cause son autorité, mais il a une expérience propre à les remettre en place à chaque fois. La jument, est le guide du groupe. Elle connait les chemins qui mènent aux points d'eau, aux meilleurs herbages. Entre les jeunes, chacun a une place. Un tel, n'aime pas être derrière un tel autre et lui mord la croupe si l'occasion se présente. Deux autres, n'aiment pas se déplacer sans être côte à côte. Des règles qui favorisent l'entente entre eux, qui permettent une harmonie au sein de la horde.
Tu prends le groupe, et ta famille devra apprendre à observer d'abord leur comportement entre eux. Pour ensuite pouvoir les monter tous ensemble, en gardant cette harmonie. Par exemple, si ton fils aîné monte un cheval qui ne supporte pas d'être derrière celui de ta fille aîné, il apprendra à trouver la place propre à sa monture. Une fois tout ceci compris et admis par les membres de ta famille, vous ferez tous des parties de chasse endiablées, dans lesquelles vous prendrez beaucoup de plaisir."

Elle lui sourit en coin.

"Tu comprendras l'allégorie bien entendu. Et je suis certaine que ta famille aussi."

Et elle ajoute, après avoir bu une gorgée de vin.

"Quant à apprendre à monter aux plus jeunes, c'est tout à fait possible, bien entendu. J'ai des montures d'école sûres."
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Inao_juan

Lui faire une scène en public ? Et puis quoi encore !! Non mais c'est qu'il sait se tenir le Rat, c'est pas encore un gros rat d'égout sans savoir vivre, Rat des villes et parfois Rat des champs, il a une éducation à toute épreuve, faut bien ça quand vous avez vécu avec une Duchesse un petit bout de temps...
Mais bon, de son caractère il ne faut retenir qu'une chose, mise à part, bougon, grognon, il est surtout très impulsif et c'est vrai que mine de rien, si une chose lui déplais, possible qu'il face une scène en public.
Mais pour la défense du Rat, quand il se met dans des états pareilles c'est de la faute des autres, jamais de la sienne ! Il faut y aller pour l’énerver, lui et son caractère angélique.

Au moins tout n'est pas perdu, elle accepte qu'il l'escorte, son excuse a au moins le mérite d'avoir fonctionné, et donc, il ne lui restait plus qu'a retrouver Airina.
Fort heureusement entre un Bidule, et la vieille jument de la maison, la cadence n'est pas la même, et avec un peu de chance, il la rattrapera sur la route bien avant le domaine de la Walsh.
Petit grognement en guise de réponse à la provocation de la Maewenn !!

- Je sais me tenir merci !!

Quittant Bidule des yeux, son attention se reporte sur elle. Magnifique dans sa tenu de voyage, dévoila chaque jours des formes plus alléchante pour un Rat de goût, et toujours pas d'égout !
Retenir la bave et la langue pendante, de toute façon il imagine le nombre d'hommes qui ont du poser leurs sale paluches sur elle avant lui... Bon moyen pour que le dégoût prenne le pas sur l'admiration.
Bon comme elle avait dit "allons y rapidement" donc pas de temps à perdre et ça allait très bien au Rat comme cela.
De plus encore une chose qui lui allait fortement, c'est que la Miss Mae voyageait en carrosse, ça limiterait la conversation qu'il aurait à faire.
Parfait parfait, tout était parfait !!
Juste pour le genre...

- Mais... Si vous voulez vous dépêcher, cela ne serait pas plus rapide si vous preniez un cheval au lieu de votre carrosse ?

Il ne l'avait jamais vue monter, un cheval ! Et la curiosité lui piquant un brin l'esprit alors qu'elle montait dans le carrosse de princesse qui lui servait de véhicule.
Mais bon... Pas trop de temps à perdre, et la question n'étant qu'une question de forme, une fois la Maewenn en place, le Rat parti en avant, donnant le signale du dépars.
Fouet qui claque et carrosse en marche, *boum* *brouing* *CHLAC* * GRRRRRR*, c'est que c'est bruyant un carrosse, surtout sur des routes en si bon état, crevasses, dallage en piteux état...
Et puis ça n'avance pas bien vite, et au bout de quelques dizaines de minutes, le Rat en a déjà marre, se maudissant d'avoir proposé à la Maewenn de l'accompagner.
C'est que tout seul à cheval il serait aller bien plus vite, et il aurait eu une chance de rattraper la Airina mais là... Manquerait plus que l'on casse une roue pour que ce soit le pompon !

Fort heureusement, pas d'accident de la sorte, et le temps était plus que encourageant.
Le domaine des Walsh Montfort se dessinait au loin, grossissant à l'approche de la petite troupe.
Pourvu que Airina n'ait rien acheté, pourvu qu'elle n'ai pas fait de bêtises.
Il fallait aller plus vite...
Ralentissant pour se mettre à la hauteur du carrosse et toquant à la porte !!

- Maewenn, désirez vous que j'aille devant prévenir de votre arrivée ?

Plusieurs points positive à une telle démarche.
D'un il serait plus vite arrivé à destination.
De deux il se fait bien voir aux yeux de Maewenn.
De trois il pourra repérer les jeunes donzelles du domaine sans être vue avec une autre femmes.
Et de quatre, il arrivera plus vite !!
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Maewenn

Un cheval, elle avait décidé qu'elle voulait un cheval. C'était la faute d'Airina ca encore. Quelle idée de lui en avoir parlé. Elle grognait la môme. Paumée au fin fond de son auberge, allongée sur son lit, elle réfléchissait. Elle savait ou en trouver un. Mais, comment sa venue serait elle perçue ? La duchesse du Rohannais se souvenait surement de cette gamine écervelée qui avait fait bien des erreurs. Pourtant, elle se décida. Il lui fallait une monture. Ça fait classe un monture. Et pis ça va vachement plus vite qu'un carrosse. Elle pourrait s'échapper, cheveux aux vents, l'air lui caressant doucement le visage. Bon, y'avait aussi le mal aux fesses, aux pieds, aux mains ... Enfin partout quoi. Elle nota dans un coin de sa tête aussi "prendre des cours de ch'vals". Nan parce que bon, ça aussi ça peut être utile. La dernière fois qu'elle est montée à cheval, ça remonte à loin quand même.

En descendant les escaliers de l'auberge, elle cherche le nom d'un futur potentiel professeur de montée de cheval. Ça existe ça ? Nan parce qu'elle y connait rien la Guérande. A peine arrivée que le pas de la porte que la voila interceptée par un rat. L'a l'air un peu en panique lui. Et puis, tiens il lui fait plus la gueule ? Elle l'écoute, en silence. Ah bah v'la, l'excuse bidon. Tout ça pour être prés d'elle. Elle est pas dupe la môme hein. Ils se regardent, se jaugent, tentent chacun de voir qui pliera le premier. Sont butés ces 2 la. Puis les 2 se détournent et la môme de répondre.

Alors allons y rapidement. Mais évitez de nous faire une scène en public.

Nan parce qu'elle commence à le connaitre hein. Grognon, ronchon, boudeur. Sale caractère tiens. Bon ok, c'est l'hopital qui s'fout de la charité. Mais quand même quoi.
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Inao_juan

[ D'une lettre sur une table ]

Crenon dious, c'est quoi ce petit mot que le rat venait de trouver sur la table de chez lui ? Oui oui, des petites pattes d'oies à la va vite griffonné sur une vélin de fortune. Il reconnait l'écriture de sa fille... Encore une mauvaise nouvelle se dit il !
Les pattes du rat récupère le vélin et le parcours des yeux, une bouche qui s'ouvre, les veines du front qui apparaissent, et d'un coup de maître le vélin est vite transformé en boulette puis en combustible pour cheminé !
Non mais pour qui le prenait elle ? Avec quoi allait elle payer ? Et depuis quand elle se servait ??
Non mais... C'est pas possible d'avoir une fille aussi impertinente.
Elle connaissait son père, et elle savait comment il allait réagir, prendre un cheval et filer la bas pour l'empêcher d'acheter son Tagada !!
Mais ça lui ferait trop plaisir... mais il ne pouvait la laisser faire... la connaissant elle demanderait qu'on face une note à son nom, un cheval, c'est pas donné un cheval.
Et il a pas les moy.... Et il lui a pas donné l'autorisation !!
En boule de nerfs qu'est le rat, il frappe dans la table, s'écrasant le gros orteil au passage, ce qui, n’arrangea rien à son humeur.
Bon que faire que faire... La bougresse avait de l'avance, il fallait faire vite si le rat ne voulait pas se retrouver avec une dette de quelques centaine d'écus au prêt de la Walsh Montfort.

Mais si il y allait pour ça, Airina serait trop contente de son petit coup.
*Ting* *Ting* *Ting* Mais la Miss Maewenn ne lui avait elle pas parlé de son envie de cheval ?
Bon oui, il lui fessait pas mal la tête en ce moment, histoire de jalousie et de bal, histoire de coureuse et de coureur, quand un coureur s'entiche d'une coureuse, les choses sont jamais simple.
Mais il ne pouvait pas aller voir la Maewenn et lui dire qu'il souhaite l'accompagner, ça serait trop petit, ça serait se mettre à ses pieds, et ça, c'était plus que proscris.
*Gling* *Gling* *Gling*, mais il n'avait cas dire à Maewenn qu'il l'accompagnait pour Airina, et à Airina qu'il était la bas pour Maewenn...
Quel génie...
Bon, la Maewenn avait prévu de partir d'ici peux de temps, au rat de vite la rejoindre !!
Sortant, et fermant bien la porte à clé derrière lui, il s'empressa de préparer Bidule son vieux destrier.
Zoupla une selle, zoupla le harnais et les voilas, tel deux vieux compère, trottinant dans les rues de la ville pour retrouver la Maewenn.
Direction l'auberge de la Miss... Au loin il la repère, elle est la, sur le point de partir.
Petite respiration du rat, surtout ne pas montrer son énervement à son égare, surtout ne pas lui montrer du plaisir qu'il aura à voyager à ses côtés, non non ne rien montrer, impassible !!
Arrivant à sa hauteur !

- Demat Maewenn... Je voulais savoir si... Je pouvais vous accompagner !! Airina est parti acheter un cheval sans mon autorisation, donc je m'suis dis que je pouvais venir avec vous chez la Walsh Montfort !!

Un petit regard vers elle, appréciant les formes de la jeune femme, avant de vite détourner le regard pour regarder son Bidule l'air très intéressé...
Fallait pas qu'elle aille s'imaginer des choses !!
En attendant, dans son esprit, le chrono était en marche... Pourvus que Airina face pas de bêtises...
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Elim

[Airina et Elim]

Je souris à la jeune femme, Ratspoutine, ce nom ne m'est pas inconnu, et pour cause...

Seriez-vous de la famille de Niark? Il m'a fait l'école lorsque j'étais enfant, c'était... Il y a bien des années. Le propriétaire du domaine, c'est la duchesse ma mère, mais j'en suis l'intendant, et je peux vous informer sur les chevaux de l'élevage tout autant qu'elle. Néanmoins si vous souhaitez la rencontrer en personne, je vous ferai patienter, elle reçoit actuellement des visiteurs.

Je prends les rênes de son animal, une jument qui semble placide, mais dont l'allure est commune. Toutefois, j'ai appris à ne pas toujours juger les chevaux simplement sur la joliesse de leur morphologie. Un bon caractère vaut parfois mieux. Tout dépend de l'usage qu'on en fait.
Les rênes dans une main, je tends l'autre à la vannetaise, pour l'aider à descendre.

Alors dites-moi, quelles informations souhaitez-vous avoir? Vous cherchez une nouvelle monture? De l'équipement? Les deux!
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Airina

Bien connu qu'il était le père Niark que le monde est petit finalement il lui avait fait l'école à cette jeune personne. Il n'était pas moins que le fils de la propriétaire et d'une duchesse, rien que çà. Mais que lui aurait-il bien pu apprendre ?

Elle lui souriait tout en l'écoutant toujours perchée sur la jument.

Je suis bien de la prestigieuse famille Niark et plus précisément sa fille.

Rien qu'un peu de fioriture à cette famille non mais c'est qu'elle était une Ratspoutine désormais !! Puis elle aimait trop dire que c'était la fille du rat.

NOOONNN !!! Je n'veux point patienter !!!!! ........Ohhh ..oups.... veuillez excuser mon emportement. Vous me donnerez vous-mêmes les renseignements nécessaires. Ce n'est pas utile de déranger votre mère pour si peu.

Elle n'avait pas le temps d'attendre si son padre arrivait il la prendrait illico faisant demi tour direction le terrier. Non non non !!!! Il était intendant il ferait l'affaire.
C'est d'une main ferme et délicate qu'il l'aida à descendre telle une princesse.
Elle s'était cru en arrivant dans un royaume, elle était maintenant une princesse il était ...il était...le prince ? Airinaaaa !!! Alleeez !! Revient sur terre et dépêche au lieu de rêvasser !

Merci sire Elim de ...donc oui c'est tout à fait celà, je recherche une belle monture qui sache bien galoper pas comme ..

Lui montre la jument en relevant le menton.

.....et de l'equipement car je ne possède rien et si je pique la selle de Bidule, c'est le destrier de mon père, je vais me faire rappeler à l'ordre. Donc voilà je vous laisse choisir à ma place ..
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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Lallie_ap_maelweg

Non elle ne trouvait pas le temps long, elle observait dans un silence quasi religieux la pièce où on l'avait introduite, à détailler sculpture et décor avec la fascination de ceux pour qui l'art possède une véritable attraction. Le plaisir de l'oeil pouvait parfaitement atteindre l'âme, n'en déplaisent à celles et ceux persuadés que l'apparence ne vaut rien.

Ana avait finalement pénétré la pièce, apprêtée comme une cavalière, elle aurait été affublée d'autres vêtements que ça n'aurait pas été aussi commercial et aussi naturel. La rouquine qui n'avait pas sourit depuis des semaines voulu répondre à son enthousiasme, mais ses zygomatiques étaient un peu rouillés et elle cru d'ailleurs se froisser un muscle du visage à trop vouloir l'étirer. Le résultat fut donc plus ou moins une grimace.
Consciente de cela et ne souhaitant pas incommoder son hôte, elle répondit aussitôt d'un ton qui se voulait enjoué pour dissiper tout malentendu :

- Et bien ce plaisir est partagé Ana, je n'ai pas vu le temps passé, trop occupée à découvrir ta demeure. C'est assez impressionnant d'ailleurs, tu es une vraie disciple d'Epona.

Léger clin d'oeil entre druidesses, Ana saurait apprécier le compliment à sa juste valeur. Mais déjà un valet venait rompre l'apparente quiétude des lieux. Il vint murmurer quelques mots à l'oreille de sa maîtresse, notre héroïne ne pu en capter l'essence, mais ça semblait important. Ne voulant pas paraitre inconvenante elle fit donc mine de regarder ailleurs. Le valet prit congé.

- Ne t'en fais pas, je te comprends on ne peut mieux.

Se faisant elle se servit une part de gâteau, puis poursuivit.

- Tu te doutes certainement de la raison de ma venue, ce n'est certes pas une visite de courtoisie. Je ne me serais pas permise de te déranger en plein travail comme ça sans t'informer bien à l'avance de mon arrivée.
C'est donc l'expert que je suis venue consulter car j'ai un projet.

Son visage devint grave, mais elle tenta tout de même de le masquer.

- Certains évènements survenus dernièrement ont troublés plus que de raison ma famille et l'apparente union qu'il existait entre chaque membre. C'est sans doute de ma faute, je ne sais pas, je ne sais plus à vrai dire. Du coup ma démarche vas sans doute te paraitre totalement puérile et inadaptée à la situation...

Elle repose la part de gâteau qu'elle s'apprêtait à enfournée dans sa bouche, sur ses genoux.
- Je voudrais offrir aux membres de ma famille des chevaux. Bien sûr ceux en âge de monter. Mon époux, ma fille ainée Tualenn, Maël et Morwenna et moi-même bien entendu. J'avais un fidèle compagnon par le passé, Raoïr. Mais celui-ci se fait trop vieux maintenant, je préfère le laisser en paix paître dans mes champs plutôt que de l'esquinter pour des courses effrennées. Il fut un ami de tous les instants je tiens à ce que la fin de sa vie soit paisible et douce.

Je veux que mes enfants apprennent le respect du à l'animal et qu'ils tissent avec ces chevaux un lien étroit, comme j'ai pu tisser avec Raoïr. Qu'ils parlent enfin ce langage si spécial qui se passe de mot, qu'ils trouvent en cet animal un ami, un refuge. Qu'il fasse corps avec cette terre au travers de la bête, que nous partagions ce plaisir simple ensemble. C'est une ridicule tentative de rapprochement, un peu naïve sans doute. Il faudra plus qu'un cheval pour réparer ce qui a été brisé... Mais je voudrais qu'on puisse au moins partager cela, ensemble, pourquoi pas une chasse ou une simple ballade.

ça leur forgera l'esprit, ils se sentiront utiles, ils apprendront à prendre soin des uns des autres et de leurs compagnons... Tu vois ce que je veux dire assurément.

Elle marqua une pause, cette fois c'est le pourpre qui vient lui teinter les joues de façon ostentatoire. Elle se sentie embarassée.

- Je voulais savoir ce que tu aurais à me proposer dans tes écuries, et si tu serais en mesure d'apprendre aux plus jeunes à monter.
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Madennig

Ca ne gène pas le demoiselle que l'on puisse ne pas la connaitre ou ne pas déduire qui elle pourrait être. Après tout, elle n'a pas de titre permettant de la distinguer. De plus, son seul but en tant que fille de duchesse est de toujours faire la fierté de sa mère et elle s'y emploi au mieux. Sur que ce n'est pas a elle d’accueillir les visiteur de sa mère mais cette dernière étant prise et Elim aussi, elle préfère s'en occuper que d'envoyer un serviteur qui est moins personnel. Elle salut le messire d'un signe de tête et prend les devants pour guider la Dame.

Si vous voulez bien me suivre dame ap Maëlweg.

Mady guide donc la visiteuse vers le château veillant a ne pas marcher trop vite, elle sait que certaine tenue ne sont pas des plus souple pour suivre une grande cadence et puis, rien ne presse après tout. Elle sait que sa mère doit déjà être en réunion avec quelqu'un qu'elle n'a pas vu donc en entrant au château elle demande a un serviteur d'annoncer la dame a la duchesse. C'est que ça serait mal vue qu'elle débarque ainsi en pleine discutions. Mady conduit donc la dame dans un élégant vestibule afin de ne pas la faire patienter dans le couloir. Comme partout dans le château : des chevaux partout sous toute forme diverse et varié.

J'ai demander a ce que l'on vous annonce donc si vous voulez bien patienter !

En même temps pas trop le choix quand on y réfléchit.

Le voyage a dû être long voulez-vous quelque chose a manger ou a boire ?

La demoiselle laisse la visiteuse s'installer a son aise, espérant que le serviteur donnerait réponse assez rapidement.
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Anastriana

Et tandis qu'Ana laisse Lallie lui répondre, un valet entre avec une discrétion toute professionnelle, pour lui murmurer à l'oreille...

"La dame de Concoret vous attend ensuite, Votre Grâce."

Et de s'éclipser aussitôt. Ana étire encore plus son sourire vers Lallie, un peu nerveuse. Pourquoi ici? Pourquoi chez elle? Pourquoi maintenant? Il faut toujours que ça lui tombe dessus! Les deux femmes qui actuellement en Bretagne devraient tout faire sauf se croiser, arrivent au même moment, ici, dans le calme et la sérénité de Coëtlogon!

Mais Ana compte bien faire en sorte que ses deux clientes... Enfin... Ses visiteuses, serait plus correct, mais Ana compte déjà les écus qui vont débouler dans sa bourse une fois la journée finie... C'est que ça s'entretient un domaine pareil pardi! Donc Ana compte bien faire en sorte qu'elles ne se croisent pas!

Elle interpelle le valet qui repartait, pour lui murmurer à son tour...

"Dites lui de patienter, que je dois terminer avec Sa Grâce de Poudouvre... Offrez lui à boire et à manger, et même, si vous pouviez je ne sais pas... Lui faire visiter les lieux... Montrez lui les écuries des étalons, et le champs des poulinières, tous ses petits poulains si mignons, ça lui plaira. Enfin éloignez la quoi... Elle comprendra!"

Et se redresse pour regarder Lallie, une goutte de sueur glissant de sa tempe vers sa joue.

"Pardonne moi Lallie! Les affaires courantes à régler. Tu disais?"
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Aigneas

Sursaut.
Une jeune fille, ou jeune femme plutôt, s'approche d'eux.

Bonjour jeune fille.
Oui...euh.. nous aimons les animaux en effet, mais nous sommes surtout ici pour en acheter, c'est bien possible non ?

Détaillant la personne face à elle, elle en avait presque oublié de se présenter.

Pelotine ap Maëlweg, Dame de Concoret.
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Madennig

Arf, la demoiselle avait fait de son mieux pour ne pas faire sursauter la visiteuse hey ben c'était raté. Manquerait-elle encore de pratique ? peut-être qui sait, il faudrait qu'elle demande à mère. La demoiselle se lève et s'incline devant la dame pour la saluer avec respect après tout, une personne noble mérite ce genre de salut et Mady le fait toujours même avec mère et père...qui lui reproche assez souvent en faite.

C'est un honneur de vous rencontrez dame, je suis Madennig de Walsh-Montfort !

Puis elle lui sourit aimablement.

Il est bien sur possible d'acheter des chevaux en ce lieu. Vous avez raté mère...enfin je veux dire sa grâce la duchesse du Rohannais de peu, elle vient de regagner le château. Voulez-vous que je vous conduise ?
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Aigneas

La fille d'Ana ? Rien que ça... quelle honte, Pelotine n'avait même pas songé qu'il puisse s'agir de Madennig.
L'approche se fait donc plus douce, plus aimable.

C'est un honneur pour moi aussi Madenning de Walsh-Montfort !

Sourires échangés.

Eldon va rester ici, si vous pouvez effectivement me conduire à votre mère, je serais ravie de vous suivre.
J'espère ne pas la déranger, mais j'ai grande hâte de la revoir.
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Anastriana

La duchesse marche d'un pas vif vers le château. En tenue cavalière légère, ses nattes retroussées dans une résille, elle retire cette dernière, pour laisser les longs cheveux se dérouler, les nattes de chaque côté, redescendent jusqu'à ses hanches. Elle se nettoie rapidement le visage avec une bassine d'eau, retirant la poussière du manège, après avoir retiré ses gants de monte.
Les bottes claquent sur le plancher, annonçant son approche.

Le petit salon, comme tout le château de Coëtlogon, est une pièce dédiée au cheval. Le décor, s'il est rustique, n'en est pas moins élégant. Les tapisseries déploient des scènes équestres, l'animal est également décliné sur des vases, la porcelaine, quelques tableaux, et quelques statues ou orfèvreries. Les deux montants en pierres de la cheminée, sont eux mêmes deux chevaux cabrés.
Les meubles quant à eux, rappellent les couleurs des armes des lieux. Les fauteuils et les canapés, suivent la mode du moment, et voient leur gainage être en velours, rouge bien sûr, bordé de fourrure d'hermine.
Une bibliothèque, abritant quelques codex d'équitation, et divers ouvrages, promet de par son contenu, que la pièce suivante, la grande bibliothèque en l'occurrence, doit receler bien des choses en la matière.

Sur la table, dont les ferronneries se terminent au sol par des fers à cheval savamment soudés les uns aux autres, la jeune Fantine a apporté de quoi se sustenter. Un peu de salé, avec une terrine de sanglier au chouchenn, accompagné d'un pain aux céréales, et un peu de sucré, avec un kouign amann, luisant et chaud, réchauffé rapidement au four de la boulangerie du domaine.

Ana arrive donc, bottes de cuir, pantalon léger, chemise crème au large colle de lourde dentelle, aux manches retroussées aussi de dentelle. Peu féminine, mais pas moins élégante pour autant. Un large sourire fait rayonner tout son visage.

"Lallie! Quel plaisir de te voir ici! On m'a annoncé ton arrivée, j'ai fait aussi vite que possible, tu n'attends pas depuis trop longtemps j'espère!"

Ana l'embrasse chaleureusement, lui claquant deux bises sonores, puis s'assoit sur un fauteuil. D'un geste du bras vers les victuailles, elle lui dit.

"Je t'en prie, sers-toi. Alors, qu'est ce qui t'amène?"
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Eldon

la monture d'Eldon plus si jeune que ça tourna la tête dans sa direction pour le regarder d'un oeil inquiet lorsque Pelotine monta derrière lui.

Eldon regarda sa jument et haussa des sourcils :

" Je sais je sais, mais bon tu peux bien m'aider non ? elle serait prête à monter sur mon dos ... et tu sais comme j'en suis incapable ma belle"

La jument émit un bruit qui le fit sourire, tellement de complicité entre eux depuis tout ce temps, toute cette route... toues ces aventures...

" Je sais, elle devrait faire un régime, mais merci "

La Jument se mit en chemin dans la direction voulu sans rechigner davantage
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Airina

Alors qu'elle s'avançait tout en regardant autour d'elle comme une gamine devant un royaume enchanté, elle aperçut une jeune personne qui progressait vers elle. Houla c'était qui ? Le gardien ? Non !!! Pas vêtu comme il l'était !!
Elle tira sur les rênes pour stopper la demie bourrique qui servait de cheval de trait. Radinerie de son père çà !! Toujours aller à l'économie il avait acheté pour quelques piécettes symboliques cette vieille jument refusant qu'on la lui offre. Bref..
Revenons au domaine pour se redresser à la vue de ce jeune homme qui venait l'accueillir. Petit ajustement de son corsage, remettre en ordre des mèches un peu rebelles et la voilà tout sourire face à l'homme qui se présenta comme l'intendant du lieu. Son nom un peu compliqué pour ses oreilles fut vite oublié par la normande. Un peu troublée la brunette.
Elle répondit par un large sourire à sa présentation et en fit de même en prenant un petit air hautain très nobliot pas trop crédible pour une normande.

Demat sire !!! Airina deuh...deuh.....

Et là ça coince que dire.. que dire... fallait trouver un nom qui sonne bien...celui de papounet oui oui ...il n'en saurait rien

Airina de Ratspoutine de Vannes et de ...non c'est tout. Je venais pour m'informer sur les chevaux sire...seriez-vous bien aimable de me conduire auprès du propriétaire du domaine?
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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Madennig

[Plus tôt]
Mady qui aimait sa famille par dessus tout, regretter de ne pas voir son grand frère Elim. En effet celui-ci passait plus de temps a Coëtlogon a s'occuper du grand élevage sur les terres de sa mère, chevaux dont la qualité n'était plus a démontrer. De plus, elle n'y avait encore jamais mit les pieds car bien trop jeune pour voyager qu'on lui avait répliquer...mouais, c'est pas comme si elle était revenue en Bretagne toute seule et elle y avait survécus malgré deux mauvaises rencontre. Enfin bref, c'était décider, elle irait voir si elle pouvait le voir travailler. Même pas pour l'embetter mais juste pour observer après tout, les chevaux c'est un peu le dada de la famille alors autant s'y intéresser. C'est qu'a table on se sent vite exclue de ne rien y connaitre quoi. C'est donc ainsi que la jeune demoiselle arriva très tôt dans la matinée à Coëtlogon.

[Coëtlogon]
Toujours suivit comme son ombre par un garde du corps...ben oui figurez vous que mère avait peur pour l'un de ses oiseaux. Celui-ci connaissant les lieux Mady se laissa guider comme une touriste visitant les lieux prenant bien soin de ne déranger personne. C'est qu'elle avait croiser un jardinier qui pester contre un cavalier et que son poulain avait abimer son beau travail. Bien sur il ronchonner tout seul mais c'est qu'il semblait être bien absorbé par son travail. Finalement, Mady avait échouer au manège d'entrainement ne perdant rien du spectacle écoutant les commentaires discret de son garde quand il pouvait en placer une entre deux réprimande de sa mère sur l'entrainement. Bien sur elle s'était présenter a sa mère ne la dérangeant pas dans son travail, assise dans un coin observant les poulain même après le départ de sa mère surement pour un rendez-vous.

C'est ainsi qu'elle vit apparaitre dans l'encadrement de la porte a coté de laquelle elle était assise, une dame qu'elle ne pensait pas déjà avoir rencontrer qui semblait autant intéresser par les chevaux qu'elle. Polie comme toujours et pour ne pas l'effrayer celle-ci ne semblant pas la voir, Mady toussota discrètement avant de la saluer.

Demat dame, messire ! Vous aussi vous aimez ces animaux ?

Ben quoi, faut bien faire un peu de rencontre de temps en temps. Mady 13 ans, brune au yeux marron teintés d'or est toujours souriante et aimable qualité qui fait souvent défaut dans certain lieu.
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Elim

[Tandis qu'Ana reçoit la duchesse de Poudouvre, et que Madennig occupe Pelotine, Elim accueille Airina]

Je travaillais à Coëtlogon depuis quelques années. Fidèle à sa réputation de mère un peu particulière, Ana m'avait fait faire tous les corps de métier présent sur le domaine, avant de m'en confier la gestion. Ma maternelle est ainsi, elle veut que ses enfants expérimentent tout, pour avoir une vision globale et humanisante, de tout projet.
Bien sûr cette façon de voir les choses l'avait conduit il y a bien des années, à me faire d'abord suivre une troupe de gitans sur les routes, alors que je n'avais que six ans, à la mort de papa, puis ensuite m'a fait intégrer une armée de mercenaire, à sept ans, armée dans laquelle j'ai littéralement été élevé... Le principe, s'il est discutable, avait malgré tout fait de moi ce que j'étais, à savoir, un homme, polyvalent, prêt à s'adapter à tout.

Une chose nous réunit définitivement ma mère et moi, c'est l'amour des chevaux. Un animal dont la noblesse n'était clairement plus à démontrer. J'ai souvent vu, sur les champs de bataille, des chevaux plus braves et courageux que leur cavalier, filer droit entre les piques ennemies, et sauver de bien des façons leurs imprudents propriétaires. Moi-même, je dois mon existence au premier cheval de ma mère, le célèbre Morvac'h, qui lui sauva la vie, au prix de la sienne, le jour même de ma naissance. Une telle aventure, figea sans doute en moi, cette passion qui coule définitivement dans mon sang.

Ce jour là, je donnais des consignes à quelques commis, chargés de réparer des clôtures longeant la forêt au nord. La veille, les deux ans s'était échappé par une brèche. Non seulement, les retrouver et les ramener, avait été quelque peu compliqué, mais en plus, l'un d'eux s'était sérieusement blessé en jouant avec ses congénères. Sans doute avait-il posé son pied dans un terrier, toujours est-il que sa boiterie n'augurait rien de bon pour son avenir...

Tandis que je discutais donc, j'observais au loin, les éventuelles arrivées sur le domaine. Une, deux, trois personnes... Il était temps que j'aille aider Ana. Elle ne pouvait pas accueillir tout le monde en même temps. Je laissai mes deux hommes à leur labeur, et je me dirigeai vers le château. Une petite brise se lèva, et toutes les feuilles des peupliers du domaine se mirent à chanter à l'unisson. Ils ceignent le pourtour des terres, protégeant ainsi du vent efficacement, les locataires à quatre pattes qui y paissent paisiblement. Enfin à quatre jambes! Maman me répète depuis que je suis mome, que les chevaux ont des jambes, et non des pattes. Subtilité noble? Peu importe!

Donc tout à mes pensées sur les chevaux qui ont des jambes, j'accueillai une jeune femme, juchée sur un vieil animal, dont la retraite approchait sans doute. Peut-être venait-elle chercher un successaire à la bête?
Je la saluai en souriant, en continuant à avancer vers.

Bien le demat damoiselle! Elim de Walsh-Montfort, intendant du domaine. Que puis-je faire pour vous?
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Aigneas

Allez voir au château, seule phrase à retenir.
Un coup d'oeil vers Eldon, il avait entendu lui aussi.

La Pelote remonte sur le cheval de son ami, à l'arrière, et non en amazone.

Et bien allons par la bas.

Une fois vers le manège d'entrainement, aucune trace d'Ana.
Sans doute fait elle des allées et retour, le domaine était si vaste, le temps d'attendre de toute façon, l'ancienne baronne était bien occupée à observer les chevaux, lequel serait le sien ? parviendrait elle à le monter seule ? Jamais cela ne lui était arrivé, elle avait toujours auprès d'elle quelqu'un d'autre pour le diriger.
Passagère éternelle, il faudrait aussi lui apprendre à monter.
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Lallie_ap_maelweg

Le messager était revenu prévenir sa Maîtresse qui approchait à bonne allure du domaine. Quand cette dernière fut dans la cour, elle descendit de la voiture, aider par le coche. Elle portait comme à son habitude une robe de camocas rouge aux motifs d'oiseaux bleus et or et un hénin assorti. Aussi loin que remonte son souvenir, elle n'était jamais venue à Coëtlogon, elle découvrait les lieux pour la première fois avec un certain émerveillement. Elle avait toujours beaucoup aimé les chevaux, compagnons de guerre, de chasse, de labeur ou simplement de ballade.

On lui dit que la maitresse des lieux la rejoindrait dans le petit salon, aussi ne se fit-elle pas prier pour s'y rendre. Durant le court périple de la cour jusqu'audit salon, elle ne manqua pas d'inspecter tentures et mobiliers, toujours curieuse et avide d'une bonne idée pour meubler et décorer son propre intérieur. C'était somme toute une préoccupation bien futile, une préoccupation de nobles certains diraient.

La voilà donc qui était assise sur une chaise, la collation avait été apportée, elle attendait donc qu'Ana la retrouve.
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Airina

Airina avait entendu, un soir en taverne, parler du domaine du rohannais qui appartenait à la duchesse hmmm...elle avait oublié le nom mais avait bien retenu le nom du domaine où l'on pouvait acheter des chevaux.
Moui elle avait envie d'un cheval la ratoune. Pourquoi ? Car elle s'ennuyait et s'ennuyait lors de son temps libre..Un cheval lui aurait permis de s'évader loin de tout ce tumulte des villages et villageois.

Malheureusement elle ne savait pas trop comment elle allait régler l'achat ...primo fallait qu'elle se renseigne si il y en avait à bas prix évitant tout de même les poulnets trop petits à son goût ou un cheval de trait trop lourd pour galoper. Un minimum requis pour pouvoir au moins galoper correctement.
Deuxio en parler à Tad Niark...hiiii et là c'était plus compliqué.

Un matin lorsque le padre s'absenta, elle arnacha la charette et partit en laissant un petit mot sur la table de la cuisine pour qu'il ne s'inquiète pas de son absence.
Le trajet dura toute la matinée pour enfin apercevoir le domaine. 'fin, elle ne l'avait pas trouvé par hasard, pas si maline la fille, sinon ça se saurait.
Elle avait demandé à un paysan du coin où il se trouvait exactement. Elle n'en était pas loin...

Elle fit avancer le vieux canasson lentement, hésitante d'entrer en charette dans ce domaine qui impressionnait par sa beauté.
Allait-elle être reçue ou pas ....vu la dégaine générale elle en doutait mais ça ne coutait rien d'essayer, elle s'était tout de même vêtue d'une belle robe pour ...pour ...pour être présentable diantre !! Elle n'allait tout de même pas mettre la honte à son paternel !!
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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Anastriana

Ou comment les personnes qui ne devraient pas se croiser, se croisent!

[de l'arrivée de Lallie]

La jeune Fantine, travaille sur le domaine depuis quelques mois. Elle aide ici et là, tous les corps de métier présents à Coëtlogon. Elle connait bien les lieux, sont père travaille depuis bien des années comme bourrelier pour la duchesse.
Elle traverse la cour, quand un homme, un visiteur de toute évidence, l'arrête et s'adresse à elle.

Elle sourit avec politesse au messager, et incline la tête.

"Fort bien messire, j'y vais de ce pas, Sa Grâce votre maitresse sera reçue au salon du château, la duchesse du rohannais est présente ce jour à Coëtlogon, elle la recevra donc en personne. Je m'en vais prévenir ma maitresse, je vous laisse informer la votre."

Nouveau sourire avant de fléchir poliment les genoux pour prendre congé de l'homme, et se dépêcher de trouver la duchesse, qui peut être... Un peu partout sur le domaine. Néanmoins, étant donné l'heure, sans doute est-elle au manège de travail, à encadrer le dressage des poulains. Elle court, s'essouffle, et entend de loin une voix colérique facilement reconnaissable.

"Tu vas me le casser en deux! C'est un poulain, pas un morceau de bois, à le plier comme ça son dos va être foutu, donne lui du lest, imbécile!"

De toute évidence, elle est bien là. Fantine rentre discrètement, et murmure à l'oreille de sa maitresse...

"La duchesse de Poudouvre arrive, je vous prépare une collation au salon."

La duchesse lui adresse un sourire de remerciements, tandis que la jeune servante a déjà fait demi-tour pour courir au château.
Ana demande à ses cavaliers de descendre.

"Terminé pour aujourd'hui, descendez, retirer les selles, et marchez les dans la rivière quelques minutes. Bouchonnez les biens, ils ont piqué une bonne suée aujourd'hui. Je dois m'absenter au château."

Et la duchesse quitte le manège pour rentrer au château, et sourit, ravie de recevoir Lallie, qu'elle n'a pas vue depuis quelques semaines.

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[de l'arrivée de Pelotine]

Gobrien, c'est le jardinier de Coëtlogon. Il faut bien un jardinier, pour rendre les lieux agréable. Après tout, le domaine, c'est un peu la vitrine phare de la duchesse du rohannais, les visiteurs, les acheteurs, venaient en nombre ici, et Gobrien était en charge de composer des parterres de fleurs aux couleurs magnifiques, et d'entretenir les haies. Seulement, dans une écurie où sont élevés des herbivores qui s'attaquent avec leurs dents, à tout ce qui peut passer sous leur bouche, ce n'est guère évident. Et Gobrien doit souvent hurler parce qu'un écuyer peu attentif laisse un cheval tendre son long cou pour goûter à ce qui l'entoure!

Pour l'heure, Gobrien taille une haie, justement, qui la veille a été piétinée par un jeune poulain qui ayant mis à terre son cavalier, s'est enfui dans le domaine, et a mis en vrac cette pauvre bande de végétaux qui n'a rien demandé à personne. La vie est cruelle envers les jardiniers des écuries.

Une jeune femme, plutôt bien habillée, de sombre, clairement une visiteuse, s'adresse, d'une voix timide, à lui. Il cesse de donner des coups de taille dans la haie, et lui sourit, dévoilant une rangée de dents aussi noires que les habits de Pelotine...

"B'en l'demat ma bonne dame! Pour sûr qu'la duchesse est là, faut qu'vous voyez au château, vous diront où c'quelle est! Mais j'pense b'en qu'elle est là-bas!"

Il montre le manège d'entrainement un peu plus loin.

"On l'entend d'puis c'matin qui gueule! Alors doit b'en être par là!"
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Anastriana

principes et règles du RP

Le personnage que vous jouez vient pour acheter un cheval, pour tout usage, ou pour faire soigner le sien, ou mettre son vieux compagnon de route à la retraite dans les champs libres du rohannais.
Il peut aussi venir pour faire dresser un cheval acheté ailleurs, pour n'importe quelle utilisation.
Il peut également venir pour acheter ou faire réparer des pièces d'équipement, quelles qu'elles soient.

La seule chose que je demande, c'est de ne pas venir en disant "bonjour je voudrais un frison". Les noms des races modernes n'existaient pas au moyen-âge. Préférez plutôt dire "bonjour je voudrais un de ces petits chevaux noirs venant de la lointaine Frise, dans le nord de la Hollande."
Mais quelques races, dites à l'heure actuelle "baroques", existaient déjà plus ou moins telles qu'elles sont encore aujourd'hui, je vais les développer.

Je vous résume rapidement les possibilités.

Au moyen-âge, on séparait les chevaux en catégorie.

Pour la guerre et les tournois, on utilisait un destrier, cheval extrèmement cher. Son caractère lorsqu'il est élevé pour la guerre est violent, il est dressé pour le combat. Il mord, il tape, il exécute des figures actuellement utilisées en dressage de haute école pour livrer bataille à l'adversaire et se défendre, il est ombrageux, c'est un étalon au caractère peu sympathique, mais qui vous sauve la vie sur un champs de bataille.
Au moyen-âge, on utilisait, selon si l'on était dans la cavalerie lourde ou légère, des "great horses" (le shire actuel), des chevaux germaniques (le lipizzan moderne), des arabes, ou des hispaniques (Andalous ou Lusitaniens modernes) élevés dans le sud de l'espagne, de plus en plus prisés à l'époque où l'on joue, et effectivement souvent des petits trapus de frise (le frison tant convoité).
Néanmoins, j'aime aussi utiliser le principe que nous jouons dans une uchronie et que le plaisir du joueur est prioritaire. Vous pouvez donc venir en demandant un petit cheval provençal (un camarguais moderne quoi) ou toute autre chose, du moment que vous ne venez pas avec votre marionnette en demandant un apaloosa, tout est possible, tant que c'est cohérent.

Pour la guerre également, et la chasse à courre, on utilisait un coursier. Hispaniques, arabes, plutôt légers et endurants, ce sont les chevaux les plus utilisés, un peu moins cher, mais tout aussi braves, rapides, et sûrs, c'est ce que logiquement vous demanderez de façon générale.

Pour la parade, et sachant marcher à l'amble, allure rapide et d'un confort absolu, on utilisait un palefroi, cheval aussi onéreux qu'un destrier, vraiment fait pour l'apparat, les défilés, les cérémonies. C'est une monture prestigieuse, que votre personnage peut s'amuser à utiliser pour toute occasion, sauf la guerre.

Pour les femmes montant généralement en amazone, elles utilisaient la haquenée, qui va également à l'amble. Ce sont souvent des chevaux issus d'Angleterre.

Pour tout ce qui est utilisation comme cheval de bât, cheval de trait, on utilisait un sommier, qui pouvait souvent être une mûle, ou un âne, ou autre. Pour le genre, il y a l'embarras du choix, vous pouvez demander un gros blond breton (le cob ou postier breton moderne), un cheval du perche (le percheron, le perche allant environ de la frontière de l'alençonnais à celle du maine, pour situer) et tout un tas d'autres origines.

Et enfin, le cheval basique, polyvalent, mais sans réelle grande valeur, le cheval du "pauvre" chevalier, c'est le roncin, utilisé pour l'entrainement des chevaliers, par exemple. C'est celui que logiquement, la plupart des gens ont, s'ils ne sont pas très riches.

J'ajouterai un dernier élément, le "poulnet". C'est ainsi que l'on appelait les poneys au moyen-âge, découverts en France principalement pendant la guerre de cent ans contre les anglais. La Grande Bretagne et l'Irlande étant déjà à l'époque des producteurs de "poulnets". Dans les races modernes, parlons d'un welsh (plutot type cob), d'un dartoor/exmoor, du shetland et du highland écossais, du new forest (très ancien, race résolument parfaite pour être cohérent en RP), etc, etc, etc... De toute façon le principe sera toujours de demander en RP, un poulnet ou un cheval issu de telle ou telle région, et non le nom d'une race moderne.
Ainsi, vous pouvez venir avec votre marionette pour choisir un petit poulnet pour un de ses enfants.

Bon jeu à tous!
(je réserve ce premier post du RP aux règles, pour l'éditer selon les besoins, tout le reste sera RP, si vous souhaitez jouer un PNJ travaillant sur le domaine, n'hésitez pas à me contacter par MP, si vous souhaitez que votre personnage lui même travaille sur le domaine, c'est tout à fait possible, dans ce cas là faites le écrire en RP à Ana.)

Lallie_ap_maelweg

Un équipage léger frappé aux armes de Poudouvre et d'Ouessant défilait sur les routes de terres cernées de part et d'autre par de vertes prairies et pâturages. Le regard de la Duchesse n'en perdait pas une miette, elle aimait cette nature où l'homme est si peu présent. Puis les tourelles du château de sa Conseur du Rohannais furent visibles et un messager à cheval se détacha du convoi pour faire annoncer l'arrivée imminente de sa maîtresse.

Le messager passa la cours, encerclées par les écuries, son nez fut saisit par l'odeur de foin et de bête. Il mit quelques minutes à s'adapter à cette odeur bien plus concentrée qu'à Dinan où sa maîtresse ne faisait pas délevage et où les écuries se situaient dans une aile plus éloignée.

Il confia son cheval à un palefrenier puis avisa ce qu'il prenait pour une servante.

- Fais savoir à ta Maîtresse que la Duchesse de Poudouvre est en route, qu'elle sera là très bientôt et qu'elle souhaiterai s'entretenir avec elle.
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Aigneas

Lucien Ginsburg de Coëtlogon.
Oui oui, ce sera son nom.

Et il faut qu'il soit noble, élégant, et brun, très très important la couleur.
Oui car Pelotine n'y connait fichtrement rien en canassons, mais Ana lui a promis qu'il serait possible de trouver ce qu'il convient.

Jamais elle n'a eu un cheval à elle.
Il fallait immédiatement combler ce manque.

[Coëtlogon.]

Ladra n'était pas au courant de son escapade, il dormait encore lorsque Pelotine était partie, discrète en compagnie d'Eldon toujours.
Elle lui prendrait à lui aussi, une monture, digne du corbeau.

Lorsqu'elle fut arrivé à destination, la jeune femme demanda à Eldon de faire ralentir son cheval.
Le couple ducal Ouessant/Poudouvre était présent, froncement de nez pour la Dame de Concoret qui s'attendait à tout sauf à cela.

Geste rapide de la main pour faire comprendre au cavalier de faire le tour rapidement, ils trouveraient bien quelqu'un à aborder, un peu plus loin.
Une fois éloignés, la cadence ralentie puis cesse, les bottes de cuir blanc se pose au sol.
Les grisailles de Pelotine observe, elle interpelle une personne qui semble, comme toutes les autres, très occupées à travailler.

Excusez moi ! oui.. euh..

Oui bon, la brunette avait toujours eu une petite voix, faible et cassée, ces voix qu'on oublie pas, mais que malheureusement on n'entend pas non plus !

Toussotement.

Oui ! vous.. là..

Bon..

OoOoh ! Demat ! je cherche la duchesse.. je suis Pelotine ap Maëlweg.

Il a l'air de l'avoir remarqué, c'est deja une bonne chose, ne reste plus qu'a attendre.
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Anastriana

Coëtlogon.
Ses vergers.
Ses prairies.
Sa forêt du Logon.
Son petit château.
Ses écuries.
Et l'élevage de la duchesse du rohannais, commencé lorsqu'elle se fit anoblir sur ces mêmes terres, comme seigneur. Un élevage qu'elle développe depuis plus de vingt ans, fournissant depuis, la couronne grand ducale, mais aussi beaucoup de riches propriétaires bourgeois, ou bien encore la noblesse bretonne, ou étrangère, mais également les armées bretonnes, quelles qu'elles soient.
Un travail de sélection rigoureux, qui produit désormais des modèles aux allures remarquables, à la morphologie prestigieuse, au caractère adapté à leur utilisation. Issus de souches locales ou étrangères, elle n'hésite pas à importer du monde entier, des animaux rares, mais dont le sang lui parait intéressant.

Les visiteurs, sont reçus au château, soit par Elim, son fils aîné, intendant officiel des écuries et de l'élevage, soit par elle, si elle s'y trouve. Beaucoup de personnes travaillent pour l'élevage, c'est une fourmilière, fournissant du travail à beaucoup de personnes dans le domaine du rohannais.
Entre les écuries à nettoyer, les chevaux à soigner, les clôtures à entretenir, les poulains dont il faut s'occuper du printemps jusqu'à leur sevrage à l'automne. Mais aussi ceux qu'il faut dresser et préparer pour la vente, les malades qui sont amenés par leur propriétaire et qu'il faut soigner, etc, etc... L'activité ne manque jamais sur le domaine.

Autour de l'élevage, on entend que le bruit des fers sur quelques pavés, le marteau qui s'abat sur les clous des chevaux au ferrage, le hennissement des poulinères qui rappellent à elles leur progéniture trop éloignée, la réponse des étalons, qui enfermés dans leur stalle, râclent le sol de leur sabot, et frappent les portes pour exprimer leur frustration. On peut également entendre le bruit des hommes au travail, leurs conversations se mêlant aux autres bruits, les forgerons et les bourreliers riant avec les palefreniers, le tout formant la mélodie propre à l'élevage, si familière à l'oreille d'Ana.

Les écuries entourent la cour du château, tandis qu'autour, on ne voit que des prés à perte de vue, avant la forêt profonde. Les parcelles sont découpées selon les chevaux qui les occupent. Les poulinières étant à l'opposé des pâtures des étalons, lâchés régulièrement afin de les laisser se détendre en liberté.
Les jeunes poulains sont quant à eux réuni en harde, et vivent en semi-liberté, comme cela se fait habituellement. Ils apprennent la vie entre eux, parfois se battent, parfois meurent de maladie, ou de leurs blessures, Ana laisse faire la nature, la laisse choisir les éléments les plus solides. Une fois par an, ils sont réunis, marqués au fer, et les plus âgés sont sortis de la harde pour être dressés.

C'est dans ce contexte, que vous arrivez au domaine.
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Airina

Chatouilleuse du ventre la ptite Kristall tiens comme elle, un autre point en commun. Décidément elles étaient faites l'une pour l'autre. Quand à Elim, il provocait l'admiration de la normande qui le regardait dans ses gestes délicats envers la jument, reflet de quelqu'un aimant les chevaux.
Soigneusement harnachée , Kristall était prête à se faire tester.
Elim acceptant sa demande avec plaisir, l'invite à chevaucher à travers les jolis petits coins de la forêt qui entourent le domaine. La brunette est plus que ravie jusqu'à ce qu'il lui demande son origine.

Je ne suis pas d'ici effectivement...je suis ...dire ou ne pas dire telle était la question...comment prendrait-il le fait qu'elle soit normande..vallait mieux ne rien dire
Allez fallait de suite passer à autre chose vive les normands vive les bretons !!

...Je suis..... je suis ravie que vous me fassiez connaitre ces endroits privilégiés. Celà me permettra de découvrir votre pays ainsi que l'attitude de Kristall en votre charmante compagnie.

C'est alors qu'un brouhaha lointain se fait entendre. Airina qui tend l'oreille inconsciemment, ptit défaut d'être fourrre nez, croit identifier la voix de Niark. Noooonn ! Pas lui ici !!! Il allait la tuer !
Hop hop est-ce qu'il y avait une sortie de secours ?? Eviter à tout prix de se croiser avec son père. Airina sourire crispé regarde Elim qui de son côté prépare un ou une compagne d'écurie de Kristall. Plus vite plus vite !

Revenant vers elle et lui tenant les rênes de la jument, Airina devait trouver le moyen de grimper avec sa robe qu'elle avait vêtue pour l'occasion. Monter en amazone n'étant pas dans ses préférences, elle glissa son botillon gauche dans l'étrier et d'un élan enjamba Kristall pour venir s'asseoir à califourchon sur la selle.
Robe repliée montrant ses fins mollets Airina n'était pas si l'on peut dire d'une élégance absolue.
Tirant sur sa robe pour la faire descendre et couvrir un maximum de chair elle jeta l'éponge, le temps était précieux, la colère d'un père n'était pas loin.

Partons vite m'sire Elim ...si possible...il venait justement de lui dire..... si possible au bout du monde !!!

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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Maewenn

Elle l'observe son rat. Le jauge, l'analyse. Il est quand même sacrément bizarre lui. Dans quel merdier s'est elle encore embarqué ? Elle devrait vraiment s'abstenir de tenter de se sociabiliser la môme. Rester dans son coin, c'mieux en fait. Les yeux tentent de le suivre. Il boit, il parle, il boit surtout. Et v'la qu'il sort du carosse. Groumph. 'Tain, il avait dit qu'il se tiendrait. Maieuuuuuuuuuuuuuu. Pourquoi sont tous des menteurs les hommes ? Nan mais vraiment ... C'est un monde ca. Et un juron qui s'échappe, un ...

Gast !!!

Bah oui, c'est son juron préféré hein, faut pas l'oublier. Et voila qu'elle est forcée de descendre du carosse. Les derrières barrières avec le monde Anastrianesque s'abaissent. On va la tuer, c'est sur. Et v'la que le rat insulte à tout va. Pas sortable, elle le savait. La bouche en cul de poule, sur le point de parler. Mais v'la la duchesse qui débarque. Et la môme s'empourpre. Nan parce que dans sa tête à elle, aucune colère. Elle sait même pas c'que c'est la gamine Guérande. Juste une pauvre petite idiote naive qui croit aux belles paroles de ces hommes un peu trop profiteurs. Alors, forcément, quand le rat lui a demandé de l'accompagner ... Bah, comme une cruche, elle a accepté. Et v'la le bordel maintenant. Un rat en transe, épée à la main. Une duchesse rouge de colère qui va surement la trucider pour se venger de ses erreurs passées. Helllllllllllllllllllp. On tente de garder son calme, et on fait style "je vais bien tout va bien et t'facon chui trop forte alors même pas tu peux me faire peur". Juste style hein.

Ah nan mais vous pouvez l'occire hein, c'est un normand.

Et oui, la guéguerre Bretons/Normands dominent toujours sur la guéguerre Montfort/Guérande. C'pratique remarquez.

Nan mais en plus, il a osez vider la cave de ma voiture. Vous imaginez ?

Une cave dans une voiture ... Nan nan elle a pas bu ELLE !!! Bon ... faut qu'elle redevienne un peu sérieuse la Guérande tout de même.

Hum ... En fait, c'est Niark de Raspoutine, rat de son état. C'est presque un gentil normand. Presque hein ...

Pas taper madame la duchesse hein. Pas taper ... Chui gentille moi promis.
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Lallie_ap_maelweg

Le calme de cette rencontre fut troublée par l'arrivée d'un soldat ou d'un valet, la nature exacte de cette homme n'était pas bien définie aux yeux de notre héroïne, qui vint alerter la Duchesse de trouble-fêtes en son domaine. La rouquine serait sans doute resté en compagnie des chevaux si le prix indiqué par sa collègue de Rohan ne lui avait pas fait sortir les yeux de leurs globes oculaires. Elle était forcée d'en débattre avec elle. Accepter tout de go... et puis ce remue-ménage troublant leur négociation, elle espérait que l'esprit d'Ana serait suffisamment embrouillé pour accepter une réduction intéressante.

- Je te suis, fit-elle sans demander son reste, abandonnant les créatures équines à leur pré paisible. Ce qui s'ensuit fut trop rapide pour qu'elle en comprenne l'essence même. Le fait est que Niark accompagné de la pouilleuse de Brignac faisait un raffut de tout les diables dans la cour.
Ana intervint d'une voix tonnante qu'elle ne lui connaissait pas. Interrompant alors le verbiage inintéressant et aussi classe que la démarche ou l'aspect d'un ornithorynque, notre duchesse parla :

- Si j'accepte de te prendre ce lot ma bonne Ana, j'avais justement une belle tapisserie que j'aurais volontiers négocié avec toi et qui irait merveilleusement bien avec ton intérieur. On pourrait sans doute s'arranger non ? Une baisse de 500 écus peut-être, qu'en penses-tu ?

Elle se tu alors pour laisser Ana réfléchir et salua d'un signe de tête Niark qu'elle appréciait malgré certaines de ses fréquentations douteuses..
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Inao_juan

Anastriana

Lallie_ap_maelweg

Elim

Airina

Inao_juan

Eliotte

Titgillian

Guigoux

Eliotte

Azarelle..

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