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[RP-fermé] Une simple rencontre peut..

Naudeas
N'allez pas croire ce qu'on vous raconte, mais Naud aimait savoir ce qu'il pouvait parfois se passer chez certains qui l'ont marquée. Un avait réussi ces derniers temps, enfin rien de malhonnête, mais on lui avait appris à croire en la bonté de l'âme. Une âme pouvait se chercher, mais elle se croyait au bon fond de certaine.

C'est ainsi qu'un dénommé Louis l'avait marquée. Après tout, elle était heureuse, qu'en avait-elle à faire ? Rien sans doute, mais cet homme avait quelquechose qui l'intriguait, rien de malhonnête, fidèle devant l'Eternel, certains en étaient parfois même épatés. Celle qu'on peinait parfois à contrôler. Il avait quelquechose qui pouvait être sauvé, elle n'était pas du genre à vraiment s'attarder mais le peu qu'elle en avait écouté, le peu qu'elle avait compris, avait fait que l'intrigue était forte.

Bref, c'est dans un lieu calme, qu'elle l'avait invité à la rejoindre. la porte était ouverte, elle n'aimait pas perdre son temps, elle n'était ni confesseur, ni juge, ah si mais d'un autre genre. Mais ce jour n'était pas un procès, juste savoir, curiosité, évidemment, aidé c'était indéniable. Rien n'était en jeu dans tout ça, sauf sans doute élever une âme, le but d'un Missus, mais surtout de curés.

Elle patienta donc, elle avait fait préparer de quoi se sustenter et de quoi boire, enfin pas quoi de perdre la raison. Elle patienta jusqu'à son arrivée.


Comme on est sur un RP privé, ce qui sera dit ici ne pourra être utilisé à des fins personnelles.

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Le_g.
Hérétique devant l'Eternel, bien qu'ayant fait sa pastorale, il a fui le baptême... 'fin fui.. c't'un vilain mot, il l'aime pas ce mot. Il a plutôt tourné les talons parce qu'il voulait que ça soit une fête, et vu comment c'était engagé, avec sa compagne d'alors qui f'sait limite la tronche, il avait préféré "reporter"... et bon pour vous, ça veut p'tête pas dire grand chose, mais pour lui, c'était beaucoup. Il avait suivi un bien drôle de chemin pour en arriver devant, puis dedans cette cathédrale où Arthur l'attendait... mais les évènements s'étaient enchaînés, déchaînés les éléments même, et il avait perdu pieds.

Balloté à hue et à dia, il devenait fou. Une seule chose le maintenait encore debout, même s'il vacillait, c'était sa parole donnée. La seule chose qui lui importait encore un tant soit peu.

Et c'est dans le marasme d'une salle de décoordination, oui oui, vous avez bien lu, pas d'erreur, c'est le Sieur Bidule qui l'a dit même ! Ca coordonne pas, donc lui, il en a déduit : ça décoordonne. Bref, c'est donc dans le bouillon de culture, 'fin d'inculture même vu que certains oubliaient que les gueux sont des gueux, les prélats, des prélats et les nobles, des nobles... ouaip, limite qu'ils nous f'raient une p'tite révolution avant l'heure en s'prétendant tous égaux... La bonne blague hein ! Tout le monde sait bien pourtant qu'il y a trois états nan ? Et puis lui, il est gueux et il en est plutôt content, même s'il est pas libre de faire tout ce qu'il veut. Dites, j'en ai perdu combien en route ? héhé ! Bravo si vous suivez toujours... Donc dans le bouillon d'inculture, oui oui, on y vient... il a rencontré donà Naudéas... Rencontre qui le laisse pas indifférent, il hésite entre la poudre d'escampette, la même qu'il avait prise devant un certain Clodeweck en sortant par une fenêtre en taverne... et rester et voir...

La curiosité avait été la plus forte... Brèves conversations... Une curette ou pas d'ailleurs, il sait toujours pas trop, 'fin, une femme qui est inquisitrice, l'genre à vous filer des frissons dans le dos rien que de prononcer le mot, et un... gueux/troubadour/ancien brigand repenti ou pas/ancien maire/ (rayez aucune mention, elles sont toutes valables) qui se sont peu à peu apprivoisés, à tel point qu'il arrive presque, bon faut pas pousser non plus, à se sentir à l'aise quand il lui parle. Mais bon, l'est plutôt pas trop mal doué pour faire semblant, parfois... quand il le veut bien... ou qu'il est bien obligé.

Voilà donc le Gaucher qui se présente, frappe et entre, vu que la porte est ouverte, et bah, il referme la porte derrière lui... c't'y pas bête ? Personne pourra savoir la teneur d'leur entretien, c'con hein ? Bah, il vous en parl'ra p'tête, ou pas, en taverne, mais rien n'est moins sûr.


B'jour, Donà.

Il incline la tête, et patiente, ils ont parlé de pas mal de chose, mais il a pas pu tout saisir, vu que c'était toujours entre deux portes, ou lors de ces fameuses brèves conversations qu'ils ont eues.

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Naudeas
Bien pourquoi s'embêter, elle n'était pas une fonction, certains ne voulaient le comprendre, d'autre ne voulait pas comprendre qu'elle en avait, et était parfois bien plus puissante qu'un simple nobliaux arrogant. Bref, voila Louis, une esquisse de sourire, rare est les fois ou elle sourit franchement. Parce qu'elle trouvait ca trop bête, bref, des raisons inexplicables.

Bonjour Louis, prenez place, je crois qu'on a des choses à dire. Je ne vous jugerais pas, mais juste vous aider. Je ne suis pas la en tant que Missus, sachez le, je ne suis pas non plus abbesse. Juste une simple, je suis je sais plus trop quoi d'ailleurs.

Ah ben par quoi commencer, surement ça, pis non, pas ça, ça irait pas pour une entrée en matière. Bon, faire simple, elle aimait ça aussi, oui pas bête l'idée. Elle servit deux godets, pourquoi mourir de soif, après tout, c'était pas non plus, une séance de Question extraordinaire.

Savez vous pourquoi vous êtes ici ?
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Le_g.
Bonjour Louis, prenez place, je crois qu'on a des choses à dire. Je ne vous jugerais pas, mais juste vous aider. Je ne suis pas la en tant que Missus, sachez le, je ne suis pas non plus abbesse. Juste une simple, je suis je sais plus trop quoi d'ailleurs.

Génial, ben si elle, elle sait pas, c'pas lui qui va pouvoir l'aider hein... Tout c'qu'il sait, c'est que plus bas que gueux, y'a pas, donc forcément, elle est plus haut. Logique simple, basique, logique gauchienne vous dirait certains ou certaines. L'insaisissable selon une certaine personne de sa connaissance, s'assoit donc à l'invitation, et surprenant, il se sent pas à son aise... La situation sans doute : des murs, une porte fermée, et bref, même s'il est là de son plein gré, c'pas la joie pour autant, mais sa curiosité est en éveil.

Savez vous pourquoi vous êtes ici ?


Pouce ? Nan, il peut pas faire l'mariole comme en taverne, rigoler et dire une conn'rie ? arf... bon heu, petite réflexion, pas trop longue non plus, et réponse qui lui passe par la tête comme ça, là, tout en prenant l'godet.

Par curiosité de ma part, pour la votre, j'sais pas.

Ouaip... bah, au moins, ça a le mérite d'être direct. Et pis, il est assis, pas ligoté, et il a un godet en prime. C'déjà pas si mal.

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Naudeas
La réponse, "Je sais pas", va pas aider aux choses, bref, on s'y accommode, de toute façon, pas trop le choix. Un malaise ? non faut pas, elle a arrêté de bouffer du brigand enfin même de l'ancien brigand depuis quelques années. Quoique de temps en temps en voir un passer au fil de sa lame, ne lui déplaît pas, mais pas ca, d'ailleurs, elle est désarmée. Pourquoi être armée dans une simple rencontre.

Bon commençons d'abord, par pourquoi avoir quitté votre baptême ? vous vous doutez bien que le religieux m'importe aussi. Après tout, c'est un peu mon rôle.

Elle lève son verre en guise de trinque, ouais de temps en temps, elle se sociabilise, mais point trop n'en faut, elle s'en rendrait presque malade parfois.

Ma curiosité est piquée au vif, par vos remarques, par vos dires et votre honnêteté qui parfois pourrait faire frémir mais que j'apprécie. Bon, ca va détendre qu'elle apprécie l'honnêteté ? elle n'en est pas sure, mais la sienne lui a valu bien nombre d'embêtement.
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Le_g.
Bon commençons d'abord, par pourquoi avoir quitté votre baptême ? vous vous doutez bien que le religieux m'importe aussi. Après tout, c'est un peu mon rôle.

Beh té ! Pourquoi il s'en s'rait un p'tit peu douté ? Il la regarde, et trinque prenant une goulée de la boisson, ça lui donne un peu de temps... Nan nan il cherche pas à en gagner, juste que pour une fois dans sa vie, il a pas envie d'se planter... Il sait pas trop pourquoi d'ailleurs.

Ma curiosité est piquée au vif, par vos remarques, par vos dires et votre honnêteté qui parfois pourrait faire frémir mais que j'apprécie.

Elle aussi est curieuse ? Sont pas sortis d'l'auberge alors. Il avale la gorgée, et savoure le breuvage. Wouaip, l'a pas trop l'habitude des grands vins et tout ça tout ça, donnez lui une bonne bière, et il trouve qu'ça lui convient, même s'il préfère de l'armagnac.


Vaste sujet... J'espère que vous avez l'temps hein...

Il reprend une nouvelle gorgée, parce que là, c'est plus : par où j'commence ? qu'il se pose comme question en premier. La voix hachée, pas vraiment à l'aise, pas du tout même, et vraiment pas fier de sa réaction face à la situation, même si avec le recul, il regrette pas, il lui donne réponse.

Faut déjà que j'vous dise qu'Arthur a accepté d'm'enseigner la pastorale, la nuit tombée, chez lui, alors qu'j'étais à la tête des Ecumeurs. J'vais pas rev'nir sur l'pourquoi du comment qu'j'ai voulu en savoir plus. D'sons juste que j'voulais apprendre pour l'comprendre, parc'qu'il est pas commun, l'a fait un truc qui m'a... surpris et qu'j'oublierai pas. D'chopes d'armagnac en chopes d'Calva, on a discuté, j'découvert son Très Haut... Alors j'ai voulu faire mon baptême. Là, c'dev'nu compliqué. J'suis d'venu maire d'Mende, j'fait un mandat... J'avais une femme, une compagne dont j'ai eu un fils... L'était partie pa'ce que j'ai merdé quand ma première était rev'nue à Mende... et l'est rev'nue avec Julian, mon s'cond fils, qu'était né trop tôt. L'Senher Bentich l'a soigné, a r'filé une épée à la mère d'Julian. Alors j'bosse pour lui, pour payer c'te dette, j'lui ai donné un mois d'ma vie pour c'qu'il a fait pour Julian et Sande. Elle, l'a rendu son épée d'puis qu'j'l'ai quittée... mais j'avais donné ma parole.

Il soupire, et reprend une gorgée.

L'Baron Bentich est ami avec l'Senher Ludwig, m'ont contacté pour les Comtales, mais sont pas amis avec Arthur. Sande, la mère d'Julian, l'aime bien l'Senher Ludwig, moi, j'aime pas les VF, d'base. L'un d'eux a trahi sa parole, l'frère d'Ludwig, envers mon groupe. J'fait d'la prison... à cause d'lui, et mes amis s'sont fait poutrés. L'Senher Ludwig comptait sur moi pour bosser, j'l'aurais fait... mais l'a pas pu s'présenter. J'ai eu l'impression d'être utilisé, il aurait voulu qu'j'prenne les choses en main p'dant qu'il était pas là... mais y'avaiesnnt des nobles... plein. J'bien donné que'qu'idées.... mais j'suis resté à ma place. Sande f'sait la gueule à Arthur, elle m'a dit des choses sur lui... J'savais plus qui croire. J'entendais des choses avec l'Senher Ludwig et l'Senher Bentich, d'autres d'Arthur et d'Lise... Et Sande qui m'faisait r'nier mon amitié pour Arthur. J'tout envoyé balader, l'baptême, la liste pour les comtales, et Sande.


Cet épisode reste difficile pour le Gaucher, et il termine son godet en deux goulées. La blessure est là, la fêlure reste bien présente.


J'suis plus moi-même d'puis qu'j'ai quitté mon groupe. D'venir honnête, c'la m*rde.

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Naudeas
Le ton était quelqu'un se cherchant, du temps, elle en avait, il n'a pas la même saveur parfois, mais si elle était là c'est bien qu'elle en avait. Elle haussa parfois des sourcils, décidément, la noblesse parfois lui déplaisait grandement. Mais bon, ça, elle ne pouvait parfois renier que certains étaient bien inutiles. Donc tout ça, et un fidèle qui en pâtit. Puis un sourire naquis sur son visage sur la fin. Oui ca l'était parfois la merdouille, quand on voulait reprendre une vie honnête.

La question s'était posée plus d'une fois pour un ami retrouvé le Très Haut, mais bon, il fallait ce qu'il fallait parfois pour retrouver une sorte d'estime. Mais bon, ça c'était à proposer plus tard, pour le moment un problème à la fois quoique pas vraiment un problème, bref, plutot des questionnements pour l'heure. Ne croyons pas qu'elle est sotte quoiqu'elle aime s'y faire passer quand un Beau se prend pour un homme fort, intelligent, pour le conforter dans sa bêtise.


Donc en somme pour l'heure, vous ne savez que faire ? Qu'avez vous envie de faire ? Retrouver une vie d'errance ou bien subir les chantages de fieffés ? Qui n'ont que le titre pour montrer un tant soit peu d’existence. Mais sachez que le jour du Jugement, ils seront aussi nus que vous et moi. Etre noble n'a davantage que de faire le ronflant pour certains. Mais ces mêmes nobles dites leur un jour d'aller à la messe, vous verrez que vous serez surpris... Bref, revenons en à vous. Vous avez plus d'intérêt à mes yeux qu'eux.

Une ch'tite gouliche ah oui le bourbonnais ne se perd pas si vite.

Si vous aimeriez une chose là maintenant qu'est ce que ca serait ? Ne me dites pas la bière, j'en ai pas, que du picrate !

Elle les reservit à nouveaux. Ah ben avec parcimonie, elle voulait pas nous plus qu'ils soient en viandes saoules à la fin.
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Le_g.
Donc en somme pour l'heure, vous ne savez que faire ? Qu'avez vous envie de faire ? Retrouver une vie d'errance ou bien subir les chantages de fieffés ? Qui n'ont que le titre pour montrer un tant soit peu d’existence. Mais sachez que le jour du Jugement, ils seront aussi nus que vous et moi. Etre noble n'a davantage que de faire le ronflant pour certains. Mais ces mêmes nobles dites leur un jour d'aller à la messe, vous verrez que vous serez surpris... Bref, revenons en à vous. Vous avez plus d'intérêt à mes yeux qu'eux.

Il la regarde, non pas qu'il soit surpris, il a pu voir ou du moins ressentir ce qu'elle pouvait penser de certains nobles quand ils tentaient de faire se bouger les nobliaux qui sont au pouvoir, mais de là à l'entendre le dire, il y avait une marche, qu'elle venait de gravir. Une marche dans l'estime du Gaucher aussi, parce qu'il n'accorde pas sa confiance facilement, parce qu'il ne l'accorde plus, tout simplement.

Si vous aimeriez une chose là maintenant qu'est ce que ca serait ? Ne me dites pas la bière, j'en ai pas, que du picrate !

La réponse qui suit est des plus éloquente...

Heu...

Très explicite... Ca, c'était pour ceux qui sauraient pas encore qu'il est doué en communication... Ecrire des lettres, ça va, des poèmes, il a perdu sa muse, mais pour ce qui est d'causer, c'est autre chose.

C'que vous avez, j'suis pas difficile.

Tant qu'ça saoule, c'tout c'qui l'intéresse pour l'moment, alors il connait pas son picrate, mais tant qu'c'est alcoolisé et fort, ça le f'ra.

J'vais pas trop à la messe non plus...

Ou comment tenter de dire avec le summum de la diplomatie gauchienne qu'il y met pas les pieds, mais éluder la question, il sait que ça sert à rien, tourner autour du pot, elle risque d'l'envoyer sur l'bûcher pour hérésie. Alors il énonce un fait, pour débuter, c'est bien ça, les faits.

J'pas fini d'payer ma dette.

Ouaip, alors là, la grande classe du Gaucher, ou pas. C'est selon. Mais bon, ça répond toujours pas à la question. Il va pas y couper, il le sent, alors autant être franc, d'jà, ça l'chang'ra pas, et puis au pire, il risque quoi ? Elle peut pas lui foutre un procès au fion pour des projets...

J'compte repartir sur les routes.
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Naudeas
Repartir sur les routes ? Ca ca lui botte, son sourire devint franc, oui ce jour nous avons un vainqueur de sourire. Au moins un. Bref, après ce sourire, elle avait son idée qui mûrissait à force qu'il parlait. La Missus, le regarda à la fois amusée et narquoise.

Bien, il est de plus en plus vrai que vous m'intéressez. Un homme comme vous qu'il faut. Vous avez la clé de bien des choses. La clé d'une vie qui peut être honnête et qui peut parfois emmer..euh emiellés bien des gens. Et votre verve n'y est pas pour rien.

Elle se lève, elle feignante depuis des jours, donc on commence un enchaînement des pas, les cents, la pièce est trop petite.

Ce que je vous propose, vous allez me râler dessus, mais parfois, c'est une voie, et je vous parle en connaissance de cause, mais ma vie ne vous intéresse sans doute pas. Reprenez le baptême, il vous faut être baptisé, vous vous en doutez. Après le Baron bien "pensant"euh Bentich ou la grosse once ironie, mais vieux surnom donné avec un très vieux ami depuis longtemps. faites votre contrat, vous êtes homme de parole. N'écoutez pas les déblatérations de certains quand un sacristain baptise, il est neutre, un tout ce qui touche l'église quand il a un grade est apatride. D'ou ne jamais mélanger la politique et le religieux.

Elle continue son va et vient, ben ca fait du bien mine de rien.

Le temps de votre soumission odieuse, réfléchissez à reprendre votre baptême quitte à ce que ce soit un autre curé qui le fasse, j'en ai des charrettes sous le coude ! Qu'en dites vous ?
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Le_g.
Il l'observe, ses réponses ont été concises.

Bien, il est de plus en plus vrai que vous m'intéressez. Un homme comme vous qu'il faut. Vous avez la clé de bien des choses. La clé d'une vie qui peut être honnête et qui peut parfois emmer..euh emiellés bien des gens. Et votre verve n'y est pas pour rien.

La voilà qui se met à lui donner le tournis... en marchant de long en large, puis de large en long... L'a pas du comprendre que là, elle a en face d'elle un homme qui décuite pas vraiment, juste suffisament pour réussir à monter sur son ch'val, picole en restant sur son dos, et remet le couvert le soir et ce depuis qu'il s'est fait virer justement à cause de sa verve. Bon traiter le Cap'taine et l'Comte de fot-en-cul était p'tête pas la meilleure idée qu'il ait pu avoir de sa vie, mais il avait rien à perdre, alors autant dire lui, tout haut, ce que tous les autres pensaient mais n'osaient pas dire de peur de perdre titres ou grades ou l'très-haut sait quoi.


Ce que je vous propose, vous allez me râler dessus, mais parfois, c'est une voie, et je vous parle en connaissance de cause, mais ma vie ne vous intéresse sans doute pas. Reprenez le baptême, il vous faut être baptisé, vous vous en doutez. Après le Baron bien "pensant"euh Bentich. faites votre contrat, vous êtes homme de parole. N'écoutez pas les déblatérations de certains quand un sacristain baptise, il est neutre, un tout ce qui touche l'église quand il a un grade est apatride. D'ou ne jamais mélanger la politique et le religieux.

Il esquisse un sourire en coin, limite amusé, même si son estomac commence à bien remuer à tenter de suivre les mouvements, droite, gauche, droite, gauche... Rien d'tel pour quelqu'un qui mange dans un godet d'puis trois jours.

Le temps de votre soumission odieuse, réfléchissez à reprendre votre baptême quitte à ce que ce soit un autre curé qui le fasse, j'en ai des charrettes sous le coude ! Qu'en dites vous ?

D'un geste de la main, il fait comprendre : Stop.


C'que j'en dis, là tout d'suite... c'que vous m'donnez l'tournis.

Ouaip, ça, c'est fait... Question suivante ? Ah, c'qu'il pense d'son projet de baptême.

Entre nous, ça m'apport'rait quoi, l'baptême ? A part des emm*rdes d'plus, j'veux dire. J'sais pas comment vous êtes arrivée à faire l'boulot qu'vous faites,et j'sais même pas au juste c'que vous faites... mais j'vous l'ai dit l'autre jour en taverne... Les curés gradés d'l'Eglise, ils causent comme Tokai la toquée ou comme l'autre GalaTruc, c'm'intéresse pas... Z'ont juste oublié leur premier cours d'pastorale. Ils parlent d'iger en taverne, et de j'sais pas quoi, ils ordonnent d'bailler quand ils partent, ou disent "Au Quai" dans une ville forestière... J'ai fini par savoir qu'c'est d'l'anglois... moi aussi j'connais l'anglois, pas bien mais j'sais dire : "Goude naille teuh" et pis "Hey l'eau ! " C'veut dire bonjòrn et Adissiatz.


Il semblerait qu'il s'mette un peu plus à l'aise, faut croire que l'taux constant d'alcoolémie, avec le premier godet est revenu justement au niveau...

Vous avez une bonne raison pour que j'fasse mon baptême quand les gradés d'l'Eglise sont des demeurés ? Même l'pape l'est b*tard... J'avais eu une correspondance avec lui, j'l'ai laissée dans l'église d'Mende. C'con m'avait proposer de m'faire curé, parce que j'lui écrivais au sujet du problème d'la cité d'Mende... M'enfin, l'père nono a bien géré ça lui.



Pour nos lecteurs :
Eglise avec un E majuscule : l'institution religieuse
église avec un e minuscule : le bâtiment pour les cérémonies

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Naudeas
Bon elle s'arrête quand il lui demande, vrai qu'il a pas l'air très frais, pourquoi elle a prit du vin, bon, ben elle fait la statue, ou plante verte pour les écologistes. Quoiqu'une statue c'est intemporel quand elle se prend pas des coups de corde pour la renversée. Ah oui, zut pas d'ça qu'on cause.

Ah pourquoi le baptême, d'un parce que je peux être chiante, non ca va pas vous convaincre, euh surement parce qu'il peut vous ouvrir des portes, pas de vous faire curé. C'est pas mon boulot, ni mon role, c'est à celui qui parle des quais, pas à moi.

Un sourire, deux en une journée, quel miracle, elle prend son godet et une lichée dans le gouaille.

Moi le mien est d'être moi, c'est dur parfois. Enfin, non ca n'apporte pas plus d'embêtement, qu'à l'heure actuelle. Ca aide juste à ouvrir des portes. Des sympas, des moins débiles que d'autres. Vous ne semblez pas aimer la facilité parfois, il semblerait. Mais si je vous en trouve un qui parle bien, dans un francais, courant, qu'on comprend tout ça, tout ça, cela pourrait il vous tenter ?.

Elle le regarda franchement quoique franche, elle l'était depuis le début.

Regardez, je suis gradée comme vous dites, puis réussissons à communiquez quoique ne me parlez pas occitan, je serais bien dans la mouise, je suis bourbonnaise, on parlerait plus la même langue.
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Le_g.
Elle marquait un point... Ils arrivaient à communiquer. Il la regarde, assez surpris d'entendre cette vérité : ils arrivent à communiquer. Ouaip, c'vrai qu'c'est pas mal d'pouvoir parler sans s'prendre la tête. Et CHIABRENNA, oui, il crie dans sa tête... Il vient encore d'insulter un gradé plus gradé qu'celle qui est en face de lui. Bon ouf, l'sourire qu'il voit lui permet de pas se décomposer sur place. Bien entendu, il en laisse rien paraître, faudrait pas pousser non plus, déjà qu'il est à deux doigts de lui refaire la décoration intérieure de son bureau, vu c'qui voudrait bien s'trouver à l'extérieur, mais qu'il vaut mieux garder à l'intérieur.

Heu, oui.

Ca c'est d'la communication ! En y r'pensant, il songe à Sande, à son boulot qu'elle faisait pour l'Eglise...

Ouvrir des portes hein... j'ai plutôt tendance à les voir s'fermer, et à jeter les clés en prime ensuite, quand ça m'prend. La facilité c'pas ma tasse d'tisane. J'préfère dire les choses, tant pis si j'me ramasse. C'parfois, bon d'accord, souvent chiant, mais j'pas d'regret sur c'que j'ai fait.

Il reste songeur, le godet vide qu'elle semble pas vouloir lui reremplir à la main et fini par le poser sur la table.

Un qui cause normal ? J'vais y réfléchir, et pis faut que j'vois Arthur, j'pas été trop correct avec lui, même si j'tiens ma parole envers lui... Et ce s'rait quoi l'boulot ?
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Naudeas
Ah oui, c'est une idée, arrêter de faire des ronds. Quoique pour elle ca avait sacrément bien avancé.

Au fait, servez vous et mangez aussi, charcotte d'Auvergne, ca reste la meilleure, un côté chauvin.

Bon après ce petit courtois et en bonne maitresse des lieux, qui n'ailleurs n'est pas chez elle, une cabane dans le fief de Beaumont en Roure, ca reste une cabane.

Alors j'ai une chose pour l'heure à proposer. Vous pourrez voyager à votre guise, cela pourrait vous ouvrir des portes, les laissez passer quoique je doute que vous les mandiez mais vous seront accordés sans mauvaises grâce. Nous montons un groupe pour aider à faire des escortes, mais aussi bien d'autres choses qui pourraient vous plaire, mais ne peut vous les dire qu'à demi mots. Non pas de la malhonnêteté, mais on est jamais à l'abris de rien. Souvenez vous juste quand je parlais de l'Anjou, c'était vrai, ce que je parlais. Alors qu'en dites vous ?
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Le_g.
Il esquisse un sourire attrapant un morceau de pain de sa sacoche, l'déchirant pour lui en r'filer un morceau, et de sa dague, s'coupe un morceau d'lard, et lui en coupe un.

Merce.

Ouaip, éponger, c'pas une mauvaise idée... Il l'écoute, l'passage sur les laisser-passer lui arrache un petit rire.

Bah, la seule fois qu'j'l'ai d'mandé, on m'a dit oui, puis on m'a dit une fois qu'j'étais entré : dehors sous 24 heures... c'qui m'laissait pas l'temps d'traverser, alors bon, on a évité les villes et les armées, et on a traversé quand même, d'puis, j'les d'mande plus...

Il croque avec pas vraiment d'appétit, mais plus parce qu'il le faut bien, dans le pain au lard, et tente de se souv'nir de ce qu'elle lui a dit sur l'anjou... d'jà, il sait qu'c'est pas tout près, qu'il y est pas listé, c'qu'est d'jà pas mal... mais sinon, ça lui dit franch'ment pas grand chose.

Heu...

Et là, LE regard-de-la-mort-qui-tue, un mélange entre celui du bovin et celui de l'idiot du village.

Pardonnez-moi, mais... nan, m'en souviens pas.

Comme quoi, parait que l'alcool, ça conserve, bah j'vous l'dis, ça conserve pas les souvenirs, et ça rend pas intelligent... En même temps, c'est un peu pour ça qu'il picole autant...
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Naudeas
Oh zut, bref pas grave, elle s'en accommoderait, c'est pas bien de ne pas écouter ce que dit les gens, hann lalalalala, bref, ben comment expliquer ça de facon à ce qu'il comprenne sans que ce soit mal interprété.

Janvier 1459, nous avons une petite, troupe, la Congrégation de la Sainte Inquisition avons chassé un régnant de pouvoir, cela se passait en Anjou. Ce fut juste pour lui mettre un bon coup de pied dans le fondement.

Était-elle claire, nette et surtout concise ? Ça, elle en était moins sûre. Mais bon tant pis, sinon elle laisserait tomber cette partie.

Bref, je vous veux non pas à mon service personnel, je ne saurais que faire de vous, ca serait trop facile, mais au service d'une institution qui peut être amusante, si on en comprend tous les rouages. Elle fait frémir, les gens la connaissent enfin les "on dit" la connaissent, alors qu'il n'en est rien. J'aimerais que vous intégriez la Congrégation de la Sainte Inquisition, mais pour une tâche fort particulière, vous laissant libre de tout mouvement sans aucuns problèmes, sans contraintes, sauf une, un rapport d'ou vous vous trouvez sur l'état de l'église. Si les messes sont dites et par qui. Y a assez de faux curés comme ça.

Une petite pause le temps de se servir des pays d'Auvergne et remplir les godets.
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