[RP-fermé] Une simple rencontre peut..

Il était bien dur avec lui même dommage, il méritait de ne pas souffrir comme ça. Il était son propre bourrel. Il s'était condamné seul. Ca n'avait rien d'amusant, mais beaucoup était comme lui.

Vous avez deux mains tendus pour que vous puissiez prendre votre temps. Un avenir, pas idéal selon les choix, mais un avenir qui se laisse imaginer. Vous devez faire votre deuil. C'en est un.

Puis sourit.

Ah je sais, je suis chiante, oui, j'y tiens, les portes s'ouvriront que ce soit ici ou ailleurs. Et c'est pas pour ca que demain, je vous fais nommer curé. J'en ai pas l'intention, puis, c'est pas mon pouvoir, non plus.

Et un grand sourire amusée.

Et faut penser à vous ! Sinon coup de pied dans le fondement, on ne vit pas pour les autres, mais bien pour soi.
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Il esquisse un sourire amusé, et incline la tête.

Ouaip, pas parce que j'suis qu'un gueux que j'ai pas l'droit d'envisager un avenir hein... Maintenant, travailler pour une mesnie, c'pas l'pire qui soit, même si j'ai pu ruer dans les brancards comme on dit.

Il grimace, mi-amusé, mi-sérieux.

Mouais, vous semblez y t'nir hein... Bah j'vais vous dire un truc, c'pas parce que j'l'ai pas fait qu'j'ai pas envie d'le faire. C'pas si facile à comprendre.

Du coup, le gaucher tente d'être plus clair.

J'dirigeais une troupe, on s'éclatait sur les routes... on volait pour vivre, mais on n'a jamais frappé pour tuer hein. Bref, simples voleurs, pas des tueurs. J'ai rencontré Arthur, et j'ai été l'voir, la nuit tombée pendant des s'maines pour faire cette pastorale, et ma confession. Il a accepté que j'la fasse chez lui, j'voulais pas être reconnu à aller dans une église. J'pas fait tout ça pour rien. J'voulais ce baptême, et qu'Arthur soit mon parrain, c'lui qui m'a guidé.

Ensuite, les filles d'la mesnie du Baron Salvaire voulait aussi s'faire baptiser, mais j'voulais pas qu'ça soit l'cirque, vous comprenez ? Pour elles c'que pour faire bien, pour faire comme tout l'monde. J'en ai rien à foutre d'être comme tout l'monde ou pas. J'le fais pas pour ça, alors j'pas voulu l'faire avec elles, d'vant trois mille personnes. J'voulais qu'ça soit intime...

Louis soupire, parce qu'il avait presque réussi à le faire comme il voulait.

Et j'voulais l'faire pour Sande et pour moi... L'est de racine noble, même si elle a pas d'titres... J'voulais une vie pour elle, qui soit pas celle que j'avais jusque là. Mais j'suis plus avec elle... ça r'met tout en cause. Si j'bosse pour l'Baron, c'pour elle et Julian... J'ai toujours fait pour les autres... faire pour moi, c'nouveau, j'ai pas l'habitude. J'étais brigand, c'tait pour qu'mes amis puissent bouffer sans s'faire les poches les uns des autres, puissent s'amuser en grimpant sur des remparts.

Songeur, il regarde vers la fenêtre.

Je l'voulais pour nous, pour un rêve d'nouvelle vie... et j'ai plus rien, plus d'rêves. C'comme ça. J'me plains pas, j'ai tout envoyer bouler, j'suis l'seul responsable. J'sais juste pas ce que d'main s'ra pour moi.
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Naud sourit.

Vous avez dit que vous n'arriviez pas à vous projeter dans l'avenir. Et là, vous venez parce que vous voulez un avenir, certes vous devez réfléchir, c'est humain, mais sachez que peu importe votre décision vous êtes seul maître de vous même. Que vous acceptiez j'en serais ravie, et les deux personnes qui suivent cela aussi. Vous refusez, tant pis, je ne vous en saurais tenir rigueur.

Toujours amusée.

Puis je crois qu'Arthur sera plus qu'heureux de vous parler, je doute qu'il vous tourne le dos, ca n'est pas homme à fuir. Mais pouvez vous me promettre une chose ?! La, elle était on ne peut plus sérieuse. C'est que vous finissiez ce baptême.
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Il rit avec elle, ouaip, bah ça fait du bien après la tension des derniers jours aussi hein.

Heu, c'tait après...

Donc non, pas dit ça lors de la confession à Arthur. Il grommelle, l'en a fait d'belles d'puis lors... C'tait y'a 6 mois la confession ! Qu'est-ce qu'elle croit ? Qu'il est resté sage comme une image ?

Mouais, 'fin l'dernier m'a fait chuter de haut quand même hein... J'sais pas si j'arriv'rai à m'remettre en selle, on verra... après ma dette.

Toujours et encore... c'est une obsession...

J'arrive pas trop à se projeter dans l'avenir pour le moment.
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La leçon ? J'ai une tête à donner des leçons de moral ? C'est pas mon rôle, je ne suis pas abbesse, je ne suis pas diaconesse. Vous bruler ? Ca pue le bûcher, puis je n'ai pas cette capacité non plus. Un Hérétique n'est reconnu qu'hérétique, que s'il attaque l'Eglise, l'avez vous fait récemment ?

Heu pouce ? C'te fois là, il le lève son pouce...

Insulter l'Pape, c'compte ou pas ?

Il esquisse un sourire, parce que bon, c'qui est fait est fait, et n'est plus à faire... Autrement dit, de toutes façons, il nierait même pas l'avoir fait. Il a juste dit ce qu'il pensait, au moment où il le pensait, et pis il le pense toujours d'façons !

Puis vous êtes entouré par un sacristain et une Inquisitrice, ca n'est pas donné à tous.

Il rit pour le coup. Vrai qu'il est bien entouré d'puis quelques temps, ça lui s'rait difficile d'faire un pas d'travers, avec un lieut'nant et un sergent d'l'Ost dans sa lance, et un sacristain pour ami, et une inquisitrice pour potentiel employeur...

Pour sûr qu'j'aurais du mal à faire un faux pas !

Il la regarde...

Dire c'que j'ai sur l'coeur... j'rien à dire, j'pas envie... m'suis d'jà confessé à Arthur, c'suffit pas ?
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Il fait non de la tête.

Nan, j'pensais être l'dernier qu'vous auriez contacté pour une offre pareille. J'suis pas trop trop croyant, j'suis pas baptisé, bon, j'vais y réfléchir pour l'faire c'baptême.

V'savez, j'y croyais pas, au Très-Haut, avant qu'j'rencontre Arthur... Même maint'nant, j'y crois toujours pas trop trop quoi.... Comment qu'il peut laisser faire sinon hein ? L'est vraiment qu'un enf*iré s'il existe, 'fin c'est c'que j'me dis des fois...

Il termine son pain au lard.

J'pensais pas nan... J'm'tattendais pas vraiment à ça... Plus à m'faire la l'çon sur l'fait qu'j'sois pas baptisé, limite m'menacer d'bûcher pour être hérétique quoi...
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Elle faillit rire, wow, on avance, c'est dingue.

Hola, je sais que vous êtes assez grand, mais vous tenir la main pour le baptême ! Rien d'autre. Après, vous avez votre opinion sur les gens, n'écoutez pas ce qu'on vous raconte, y a que votre propre opinion qui compte.

Retour de la curetonne ? nannnn, elle est pas amen et surtout pas ordonnée. Bien pensante, ca dépend des jours, parfois, elle en prendrait un pour taper sur les autres.

Enfin la je vous parle pas de travailler pour l'Innocent. Quoique c'aurait plus tendance à être pour moi mais de façon indirecte. Je ne le propose qu'à vous, parce que j'ai bien compris que vous étiez fidèle que vous n'étiez pas du genre à lâcher.

Ca des gens sur Louis devait bien y en avoir quelquesuns, mais bon, que pouvait-on faire, à elle d'être convaincante.

Chacun est maître de son destin et de sa destinée!
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Ah oui tiens un délais ? C'est quoi ca un délais ? qu'on en donne un pour un mariage, j'veux bien, un baptême à la rigueur, mais pour une proposition, la franchement, elle resta quelque peu coi.

Euh ben quand vous aurez fini vos petites affaires, ca ne presse pas, c'est cet avantage avec l'Eglise, rien ne presse, c'est de l'intemporel, mais la condition est le baptême.

Elle le regarda.

Ecrivez aussi à Arthur, pour soit qu'il finisse, j'vous tiendrais la main s'il faut, soit je vous en trouve un autre. Enfin réfléchissez à la question, ca ne vous apportera pas plus d'embêtement que maintenant, sauf une protection sûre.

Les bateaux, mauvaise expérience, mais alors très mauvaise.

Quand à la navigation, ben la franchement pour avoir prit le bateau deux fois, si vous voulez dormir, c'est le meilleur moyen. Y a que le Capitaine qui y prend du plaisir, les autres se font suer comme un rat en fond de cale, mais voila simplement, faut essayer, nous n'avons pas tous les mêmes idées parfois.

Le pape, ben le seul gradé très gradé qu'elle n'ait jamais rencontré. Elle haussa un sourcil.

Alors la pour le pape, la c'est une question que je ne peux répondre, personne n'a prévu de l'empoisonner les prochains jours enfin j'crois. Mais à Mende c'était vraiment le pape ou un qui faisait comme si ? Parce qu'il ne sort jamais celui là.


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Naud sourit. L'ambiance est détendue.

Croyez vous que j'allais vous prendre à mon service pour que matin et soir, vous puissiez me rappeler que le monde est lâche et sot ? Quoique ca pourrait être marrant à la longue.

Sérieusement. Oui encore un peu. Quoiqu'elle l'était.

Prenez ca comme vous voulez, après ca a quelques avantages et pas des moindres. Il peut allier à deux activités aussi, des prises simples, comme l'Anjou. Ah des petites vengeances sans en être inquiété. C'est vicieux parfois, mais ca peut être jouissif. Je doute que de l'escorte bateau puisse vous plaire ?

Elle était sérieuse dans ce qu'elle proposait. But une gorgée du pinard, fraîchement resservi. Elle l'avait été tout du long, n'allons pas croire qu'elle se moquait de lui au contraire, elle était curieuse et appréciait sa verve.
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Il la regarde et hoche la tête. Ouaip, ça lui rev'nait maintenant...

Ouaip, m'en souviens...

Lorsqu'elle lui parle du boulot, limite qu'il se lèv'rait et fouttrait le camps là. Il reste un instant incrédule, avant d'exploser de rire, c'était ça, ou lui faire comprendre l'insulte qu'elle vient de lui faire de façon nettement moins agréable.

Nan mais ça, Donà, c'peut s'faire très vite hein... Pas b'soin d'sillonner tout le Royaume... Quelques missives et hop, les réponses arriveront sous quelques jours.

Il serre les dents, la p'tite porte pour entrer sans doute... Mais pour dev'nir quoi ? Un simple délateur de l'Eglise ? Un informateur pour l'Inquisition ? Génial...

J'vais y réfléchir... J'm'attendais à peu près à tout, sauf à ça.
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Il esquisse un sourire attrapant un morceau de pain de sa sacoche, l'déchirant pour lui en r'filer un morceau, et de sa dague, s'coupe un morceau d'lard, et lui en coupe un.

Merce.

Ouaip, éponger, c'pas une mauvaise idée... Il l'écoute, l'passage sur les laisser-passer lui arrache un petit rire.

Bah, la seule fois qu'j'l'ai d'mandé, on m'a dit oui, puis on m'a dit une fois qu'j'étais entré : dehors sous 24 heures... c'qui m'laissait pas l'temps d'traverser, alors bon, on a évité les villes et les armées, et on a traversé quand même, d'puis, j'les d'mande plus...

Il croque avec pas vraiment d'appétit, mais plus parce qu'il le faut bien, dans le pain au lard, et tente de se souv'nir de ce qu'elle lui a dit sur l'anjou... d'jà, il sait qu'c'est pas tout près, qu'il y est pas listé, c'qu'est d'jà pas mal... mais sinon, ça lui dit franch'ment pas grand chose.

Heu...

Et là, LE regard-de-la-mort-qui-tue, un mélange entre celui du bovin et celui de l'idiot du village.

Pardonnez-moi, mais... nan, m'en souviens pas.

Comme quoi, parait que l'alcool, ça conserve, bah j'vous l'dis, ça conserve pas les souvenirs, et ça rend pas intelligent... En même temps, c'est un peu pour ça qu'il picole autant...
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Bon elle s'arrête quand il lui demande, vrai qu'il a pas l'air très frais, pourquoi elle a prit du vin, bon, ben elle fait la statue, ou plante verte pour les écologistes. Quoiqu'une statue c'est intemporel quand elle se prend pas des coups de corde pour la renversée. Ah oui, zut pas d'ça qu'on cause.

Ah pourquoi le baptême, d'un parce que je peux être chiante, non ca va pas vous convaincre, euh surement parce qu'il peut vous ouvrir des portes, pas de vous faire curé. C'est pas mon boulot, ni mon role, c'est à celui qui parle des quais, pas à moi.

Un sourire, deux en une journée, quel miracle, elle prend son godet et une lichée dans le gouaille.

Moi le mien est d'être moi, c'est dur parfois. Enfin, non ca n'apporte pas plus d'embêtement, qu'à l'heure actuelle. Ca aide juste à ouvrir des portes. Des sympas, des moins débiles que d'autres. Vous ne semblez pas aimer la facilité parfois, il semblerait. Mais si je vous en trouve un qui parle bien, dans un francais, courant, qu'on comprend tout ça, tout ça, cela pourrait il vous tenter ?.

Elle le regarda franchement quoique franche, elle l'était depuis le début.

Regardez, je suis gradée comme vous dites, puis réussissons à communiquez quoique ne me parlez pas occitan, je serais bien dans la mouise, je suis bourbonnaise, on parlerait plus la même langue.
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Repartir sur les routes ? Ca ca lui botte, son sourire devint franc, oui ce jour nous avons un vainqueur de sourire. Au moins un. Bref, après ce sourire, elle avait son idée qui mûrissait à force qu'il parlait. La Missus, le regarda à la fois amusée et narquoise.

Bien, il est de plus en plus vrai que vous m'intéressez. Un homme comme vous qu'il faut. Vous avez la clé de bien des choses. La clé d'une vie qui peut être honnête et qui peut parfois emmer..euh emiellés bien des gens. Et votre verve n'y est pas pour rien.

Elle se lève, elle feignante depuis des jours, donc on commence un enchaînement des pas, les cents, la pièce est trop petite.

Ce que je vous propose, vous allez me râler dessus, mais parfois, c'est une voie, et je vous parle en connaissance de cause, mais ma vie ne vous intéresse sans doute pas. Reprenez le baptême, il vous faut être baptisé, vous vous en doutez. Après le Baron bien "pensant"euh Bentich ou la grosse once ironie, mais vieux surnom donné avec un très vieux ami depuis longtemps. faites votre contrat, vous êtes homme de parole. N'écoutez pas les déblatérations de certains quand un sacristain baptise, il est neutre, un tout ce qui touche l'église quand il a un grade est apatride. D'ou ne jamais mélanger la politique et le religieux.

Elle continue son va et vient, ben ca fait du bien mine de rien.

Le temps de votre soumission odieuse, réfléchissez à reprendre votre baptême quitte à ce que ce soit un autre curé qui le fasse, j'en ai des charrettes sous le coude ! Qu'en dites vous ?
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Donc en somme pour l'heure, vous ne savez que faire ? Qu'avez vous envie de faire ? Retrouver une vie d'errance ou bien subir les chantages de fieffés ? Qui n'ont que le titre pour montrer un tant soit peu d’existence. Mais sachez que le jour du Jugement, ils seront aussi nus que vous et moi. Etre noble n'a davantage que de faire le ronflant pour certains. Mais ces mêmes nobles dites leur un jour d'aller à la messe, vous verrez que vous serez surpris... Bref, revenons en à vous. Vous avez plus d'intérêt à mes yeux qu'eux.

Il la regarde, non pas qu'il soit surpris, il a pu voir ou du moins ressentir ce qu'elle pouvait penser de certains nobles quand ils tentaient de faire se bouger les nobliaux qui sont au pouvoir, mais de là à l'entendre le dire, il y avait une marche, qu'elle venait de gravir. Une marche dans l'estime du Gaucher aussi, parce qu'il n'accorde pas sa confiance facilement, parce qu'il ne l'accorde plus, tout simplement.

Si vous aimeriez une chose là maintenant qu'est ce que ca serait ? Ne me dites pas la bière, j'en ai pas, que du picrate !

La réponse qui suit est des plus éloquente...

Heu...

Très explicite... Ca, c'était pour ceux qui sauraient pas encore qu'il est doué en communication... Ecrire des lettres, ça va, des poèmes, il a perdu sa muse, mais pour ce qui est d'causer, c'est autre chose.

C'que vous avez, j'suis pas difficile.

Tant qu'ça saoule, c'tout c'qui l'intéresse pour l'moment, alors il connait pas son picrate, mais tant qu'c'est alcoolisé et fort, ça le f'ra.

J'vais pas trop à la messe non plus...

Ou comment tenter de dire avec le summum de la diplomatie gauchienne qu'il y met pas les pieds, mais éluder la question, il sait que ça sert à rien, tourner autour du pot, elle risque d'l'envoyer sur l'bûcher pour hérésie. Alors il énonce un fait, pour débuter, c'est bien ça, les faits.

J'pas fini d'payer ma dette.

Ouaip, alors là, la grande classe du Gaucher, ou pas. C'est selon. Mais bon, ça répond toujours pas à la question. Il va pas y couper, il le sent, alors autant être franc, d'jà, ça l'chang'ra pas, et puis au pire, il risque quoi ? Elle peut pas lui foutre un procès au fion pour des projets...

J'compte repartir sur les routes.
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La réponse, "Je sais pas", va pas aider aux choses, bref, on s'y accommode, de toute façon, pas trop le choix. Un malaise ? non faut pas, elle a arrêté de bouffer du brigand enfin même de l'ancien brigand depuis quelques années. Quoique de temps en temps en voir un passer au fil de sa lame, ne lui déplaît pas, mais pas ca, d'ailleurs, elle est désarmée. Pourquoi être armée dans une simple rencontre.

Bon commençons d'abord, par pourquoi avoir quitté votre baptême ? vous vous doutez bien que le religieux m'importe aussi. Après tout, c'est un peu mon rôle.

Elle lève son verre en guise de trinque, ouais de temps en temps, elle se sociabilise, mais point trop n'en faut, elle s'en rendrait presque malade parfois.

Ma curiosité est piquée au vif, par vos remarques, par vos dires et votre honnêteté qui parfois pourrait faire frémir mais que j'apprécie. Bon, ca va détendre qu'elle apprécie l'honnêteté ? elle n'en est pas sure, mais la sienne lui a valu bien nombre d'embêtement.
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Bien pourquoi s'embêter, elle n'était pas une fonction, certains ne voulaient le comprendre, d'autre ne voulait pas comprendre qu'elle en avait, et était parfois bien plus puissante qu'un simple nobliaux arrogant. Bref, voila Louis, une esquisse de sourire, rare est les fois ou elle sourit franchement. Parce qu'elle trouvait ca trop bête, bref, des raisons inexplicables.

Bonjour Louis, prenez place, je crois qu'on a des choses à dire. Je ne vous jugerais pas, mais juste vous aider. Je ne suis pas la en tant que Missus, sachez le, je ne suis pas non plus abbesse. Juste une simple, je suis je sais plus trop quoi d'ailleurs.

Ah ben par quoi commencer, surement ça, pis non, pas ça, ça irait pas pour une entrée en matière. Bon, faire simple, elle aimait ça aussi, oui pas bête l'idée. Elle servit deux godets, pourquoi mourir de soif, après tout, c'était pas non plus, une séance de Question extraordinaire.

Savez vous pourquoi vous êtes ici ?
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N'allez pas croire ce qu'on vous raconte, mais Naud aimait savoir ce qu'il pouvait parfois se passer chez certains qui l'ont marquée. Un avait réussi ces derniers temps, enfin rien de malhonnête, mais on lui avait appris à croire en la bonté de l'âme. Une âme pouvait se chercher, mais elle se croyait au bon fond de certaine.

C'est ainsi qu'un dénommé Louis l'avait marquée. Après tout, elle était heureuse, qu'en avait-elle à faire ? Rien sans doute, mais cet homme avait quelquechose qui l'intriguait, rien de malhonnête, fidèle devant l'Eternel, certains en étaient parfois même épatés. Celle qu'on peinait parfois à contrôler. Il avait quelquechose qui pouvait être sauvé, elle n'était pas du genre à vraiment s'attarder mais le peu qu'elle en avait écouté, le peu qu'elle avait compris, avait fait que l'intrigue était forte.

Bref, c'est dans un lieu calme, qu'elle l'avait invité à la rejoindre. la porte était ouverte, elle n'aimait pas perdre son temps, elle n'était ni confesseur, ni juge, ah si mais d'un autre genre. Mais ce jour n'était pas un procès, juste savoir, curiosité, évidemment, aidé c'était indéniable. Rien n'était en jeu dans tout ça, sauf sans doute élever une âme, le but d'un Missus, mais surtout de curés.

Elle patienta donc, elle avait fait préparer de quoi se sustenter et de quoi boire, enfin pas quoi de perdre la raison. Elle patienta jusqu'à son arrivée.


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N'allait pas croire que l'Inquisitrice allait laisser ce coin de maison comme ca, c'est qu'elle rigolait pas, elle voulait du calme la Dame, elle en aurait, elle l'avait réquisitionné comme bien d'autre. Il devrait rien se passer dans tout ça, donc il était parti s'occuper d'une envie pressante et urgente. Ben oui, des heures à tourner en rond quand la veille fut plus pécheresse en écumant les tripots du coin.

Une fois l'envie satisfaite, parce qu'il faut toujours la satisfaire, Francaire revint, soulagé. Mais que voyait il, une ch'tite bonne femme menu en train de tenter d'écouter l'entretien de la Dame. Mais c'était qu'un entretien enfin il croyait, il n'avait pas entendu autre gémissement affreux comme quand on égorge un cochon. En revanche la putrelle de la veille avait bien gémi. Il s'approcha, main sur la garde de l'épée. Et posa une main sur la non désirée.

Qu'tu fais la toi ? T'es invitée ?!

Il la prend fermement par le bras, pour pas que la péronnelle trop curieuse prenne la poudre d'escampette. Enfin il n'avait pas omis de la détailler avant, elle pourrait bien faire un casse croûte, mais bon, il était là pour surveiller, pas s'occuper de détrousser les oiselles, dommage, pensa-t-il.

T'veux que j't'aide à r'garde comme ça ? T'sais qui c'est d'dans ?

Il la regarda avec ses yeux noirs, d'un air interrogateur.

Francaire n'eut pas le temps de dire ouf que la donzelle lui avait collé une dague, dans ce qui lui servait le plus. Pas sa tête, la Dame avait dit de ne pas réfléchir, oui un vrai bourrin le gars.

Il la regarda quelque peu étonné. Ben c'est que lui, il avait été embauché pour surveiller, on ne lui avait pas parlé d'une petite femme avec un accent à couper au couteau. Elle avait une sacré verve, pas une femme facile, pensa t-il. Elle en avait dans la tête donc ne se laisserait pas prendre si facilement.

J'suis pas un fouineur, la Dame d'Apremont, elle m'a engagé pour ça, surveiller la masure.

Mais la ch'tite bonne femme était plus prompte que lui et l'attira à l'intérieur, ben il se sentait vraiment idiot. La Missus allait le tuer mais avant le torturer, lui faire subir bien des maux.

Monseigneur, j'ai pas pu l'empêcher, elle traînait devant la porte, elle voulait écouter !

Être plus rapide à expliquer, oui, c'est ça, fallait qu'il explique. Enfin la Dame était debout, vêtue, tiens, étrange, le Messer semblait pas bien quelque peu palot, lui aussi avait profité des joies intenses des bouges du quartier. Un petit sourire en coin naquit qui fut de très courte durée.

J'vous jure, elle était là devant la porte ! Elle vous épiait avec le Messer. Je la pourfends ?

Bon il s'en sortait encore pas trop mal quoique les colères de la Dame pouvait être à la démesure de ce qu'il se passait. Il baissa les yeux, la tête aussi prêt à subir le courroux. Enfin quand son fiancé saurait ça, cela pourrait être aussi bien pire.

Ô brutalité ennemi, non, mais c'est quoi ce bazar, le garde qu'il trouve une jeune demoiselle. Quoi une envoyée de Clodeweck, la Naud haussa un sourcil. Qu'est ce que c'était encore cette histoire, puis elle s'en amusa. Tiens, ca tournait en bouffonnerie tout ça.

Bonjour, prenez place, vous qui êtes envoyée par Clodeweck. Qu'est ce qu'il vous arrive ? Vous vous êtes perdue ?

Elle fit signe de prendre place, donc c'était elle que Louis parlait, bon voila un visage sur un nom, c'est déjà pas mal.

Et qu'est ce qui vous amène ici ? Si vous pouviez lâcher mon garde qui garde rien, ca serait aimable.

Mais c'était quoi encore ce capharnaüm, on peut pas être tranquilles cinq minutes dans ce Royaume, bref, elle était là, ca changerait pas la donne, elle avait ce qu'elle voulait, enfin, il ne manquait que la réponse à ses interrogations.

Ah si je suis Naudeas.
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Farfouillage de mémoire à la question, elles se connaissent ? Ah qu'est ce qu'elle a fait pour mériter ça ? Ou que n'a t-elle pas fait pour éviter ça ?. Bref, voila qu'elle se posait des questions, mais elle ne le montra pas. Il fallait rester impassible. Typique haussement de sourcil, elle continuait s'enfoncer dans les méandres d'explications plus fouillis les uns que les autres.

La visiteuse était amusante, autant qu'étrange.

Donc vous avez entendu parler d'un truc ? Ah y a rien ici sauf un entretien. Et vous veniez voir si vos oreilles ou votre esprit indiscret puissent en tirer quelques informations ?

Soit elle se fourvoyer vraiment la Naud soit, elle avait raison, mais aux façons de faire de la damoiselle, elle sourit intérieurement, elle comptait les prendre pour des rosettes longtemps ?

Alors nous sommes déjà rencontrées ? Mais ou ?

Si elle devait noter sur une fiche le nombre de personnes qu'elle avait croisé depuis cinq ans que la liste serait longue. Bref, fallait qu'elle en sache un peu plus. Enfin Louis avait été perdu en route, lui pourtant si prompt à la provocation ou autres choses qui ne lui plaisaient pas.
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Il réfléchissait, près de la fenêtre. Une ombre est passée, suivie d'une deuxième, il n'a pas prêté plus attention que cela : il n'est pas sur son campement et pas non plus sur le domaine de celui pour qui il bosse pour le moment, donc bon, la sécurité de l'endroit le concerne peu.

L'arrivée de Sande le laisse un peu comme un peu... hésitant. Bon elle cause, et il observe.

Avec un sourire amusé, il regarde Naudéas.

J'vous présente Sande Track, du moins si elle porte toujours mon nom. Elle a pu en changer pour reprendre le sien... Ryxende de Lisle si je me souviens bien ? Famille noble de Lorraine... et la mère de mon fils Julian.

Il se tourne vers Sande, une lueur taquine dans le regard... Voyons voir comment elle va s'en sortir...

Ah ? T'es d'venue amie avec c'lui d'qui j't'ai protégé quand on a... légèrement quitté précipitamment une taverne de Guyenne où il se trouvait ?
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bon , là, on pourrait reconnaitre un certain malaise . je dis bien on "pourrait" . mais non . parce que prise à contre pied ? même pas vrai . de la pure lorraine . de celle qu'on aime et qu'on en redemande .

légèrement agacée, mais alors léger léger, voyez . perdrait elle la main ? sa vivacité d'esprit ralentirait elle ? c'est pas possible, ça . si elle peut plus être éclaireuse ... elle va faire quoi ?? une inutile!!! aaaaaahhhhh !! ça non !! faut qu'elle trouve d'où c'est y que les autres y trouvent leur info ! déjà, des idées de torture lui vienne pour faire avouer les nouvelles techniques dont on lui a pas parlé .

et c'est toute à ses idées, agaçante, le perte de vitesse dans son art, qu'elle entend la voix . léger plissage de nez . mais alors , léger léger . elle savait bien qu'il allait pas apprécier .. et elle ouvre déjà la bouche pour lui servir une autre excuse, surement plus valable que la première ... après faire le lien entre les deux ... ça viendra en son temps . sauf que la bouche est ouverte mais aucun son ne sort de sa bouche . bloquée, la toute petite brune . bloquée de chez bloquée . elle le regarde, l'air bovin supra intelligent . si si , une vraie vachette de concours, même . répliquera, répliquera pas ... hhhmmm...

ah ben elle a failli, c'est même pas passé loin . elle a fait un demi tours direct à l'intérieur de dedans elle même, que même pas que ça se voit à l'extérieur . pour vous dire . un léger filet de bave s’apprêtait à franchir, effrontément la barrières lipesque lorsque la mâchoire se referme en claquant . oups, un ptit bout d'langue avait tenté une escapade, et se retrouve méchamment endommagé ! grimace qui va avec et ... ça lui évite de répondre sur son nom . il a pas comprit qu'elle était en mode espionnage, là ??? ça se voit pas ??? ah ? même avec un peu d'imagination ? non ? ah ? ben ...... ça prouve qu'elle le fait super bien !! pis c'est tout ! donc, en mode espionnage, le nom ... ben autant qu'ça soit le sien, à lui .. et donc tout sourire et avec la mimique je sais plus combien, celle qu'il aime tellement qu'il lui a piqué les droits de reproduction; elle hoche tout plein .

oui, voilà, Track ! j'm'appelle Track !

hé hé ... le premier qui passe par là avec sa nouvelle technologie .. les "mi croc", là ... ben il pourra même pas savoir son vrai nom . à part se retourner contre son ex compagnon, him self ET ici présent ... parce que même pas que c'est son nom, de Lisle . elle a à peine le temps de se demander d'où il sort ça qu'il embraye, passe la seconde et accélère !! pppffff !! comment qu'elle patine dans la s'moule là ... il n'a donc aucun pitié ??? vraiment ??? et ça l'amuse, en plus ?? les yeux de jais se plissent sous le regard taquin ... puis, douuuuuucement, trèèèèès douuucement, un sourcil se lève .. un coin de lèvres aussi .. elle nous le fait au ralenti pour que tout le monde puisse suivre . et comme elle est pas du tout de mauvaise foi ... elle élude pas du tooooooooouuuuttttt le truc

et, dis moi, comment va donc ton ptit voyage autours du Languedoc ? pas de soucis majeur ?

là, elle est vilaiiiiiiiinnnneeee !! elle le sait ET elle l'assume ! non mais !

mais comme elle est pas du genre à en remettre une couche rien que pour l'entendre râler, elle s’apprête à lui en balancer une bonne lorsque ... ben la dame elle capte rien ! faut lui mettre les points sur les I ? qu'à cela ne tienne . elle va vers le bureau . prend une plume . vérification discrète que c'est une plume de droitière AVANT de la tremper dans l'encre, et elle s'applique à faire tout un tas de I avec tout plein de jolis points dessus . d'ailleurs, elle égaie un peu tout les points, se plongeant, l'espace d'un instant, dans de la création pure . qui un petit coeur, qui une marguerite, un nuage .... et pas la peine de vous moquer, hein ?! je vous entend de là !! ben essayez donc de faire ça avec une plume, bande de charlots, vous rigolerez moins, déjà ! et au dernier point, qui ressemble, de trèèèèès loin à une barrique, elle annonce ...

dans la propriété privé, de Lohengrin . vous vouliez un endroit à l'écart des oreilles indiscrètes avec un messire pour saccager la réputation de Verty et Clodeweck, si j'me souviens bien .

ouais, ben hein ?! c'est pas faute d'avoir essayer de lui faire comprendre par sous entendu . mais quand ça veut pas ... ben faut y aller franchement . et question franchise, là, elle y va p't'être un poil trop fort . MAIS .. et j'insiste très lourdement, comme elle vient de vérifier l'extérieur ET l'intérieur de la salle, IMPOSSIBLE que quelqu'un d'autre qu'eux trois et pu entendre ! pis elle aura qu'à nier, hein ?! pis on aura qu'à venir demander des précisions à la toute petite brune, tiens . elle se sent en veine de répondre tout bien comme il faut que y en a pas un qui comprendrait .

elle se fixe sur les poutres, maintenant, parce que bon, tout le reste y est passé, sauf ça ... mais elle peut pas les atteindre . son regard qui descend sur le plus grand du trio ... qui remonte vers les poutres ... qui redescend sur le grand brun ... qui remonte .. bon on va pas faire ça cinquante fois, disons qu'elle le fait tout plein pis c'est tout ! elle s'approche de lui, se tâte pour faire la taille, entre eux deux .. mais non, elle sait qu'elle est nettement plus petite, quand même . elle a, tout de même, était presque collé à lui pas mal d'année, alors .. regard sur les épaules de déménageurs ... regard appréciateur, hein ?! toujours aussi solide d'épaules, lui ... sans parler du dos .. et des pectoraux ... et des fesses ... et des ... STTTOOOPPPPP !!!!! ben quoi ?! elle a pas touché, hein ?! lui montrant les poutres ...

dis, tu m'montes la haut ?

le premier qui fait une corrélation avec du grimpage de rideau .. ben d'une il reprend un peu en arrière et s’aperçoit que les rideaux, ben son en tas au sol ... donc les grimper, ça va être difficile . et de deux ... il paraitrait, qu'il vont bientôt se rejoindre dans une taverne du coté d'Alais, pour faire ça en 5 minutes chrono alors .... on va attendre les dite 5 minutes, hein ?! faut faire durer le suspens ....

comme le grand brun semble parti au pays de la réflexion de poutres ... et qu'elle est pas du genre patiente, en ce moment, elle abandonne la vision brunesque pour se concentrer sur son objectif premier . finir d'inspecter la pièce pour découvrir le secret ultime des nouveaux éclaireurs ! on a déjà dit que quand elle avait une idée en tête, elle l'avait pas ailleurs ? non ? sur ? ben voilà qui est fait !

et donc, de parcourir la pièce le nez en l'air . doit bien y avoir un truc pour monter . ou alors, un indice, visuel, d'un quelconque remodelage de structure . f'in quéque chose quoi ! elle évite, de justesse, la dame qui parle . contourne le bureau . longe les murs . et tout ça, le nez toujours en l'air et les oreilles aux aguets . ouep, la dame elle en a, des choses à dire . le regard de jais redescend sur elle, juste le temps d'hausser légèrement les épaules ...

euh ... ben ... oui, d'accord .

ben quoi ? on lui demande où elles se sont rencontrées, elle répond, après le pourquoi du comment ... les tenants et les aboutissants ... 'fin si, les tenants, elle les connait, mais les aboutissants .... euh ... elle penche légèrement la tête de coté . serait ce qu'elle voudrait se justifier ? euh .. la lorraine se retourne, des fois qu'elle est pas vu quelqu'un . quoi que, difficile vu qu'elle a déjà tout retourné, ou presque, dans la pièce, mais on sait jamais . ben non, y a personne . le regard revenant donc sur la dame, elle s'approche doucement et lui chuchote :

non, mais moi, personnellement, ça m'regarde pas, hein ?! mais vous croyez qu'il entend ? vous avez des infos ?

et comme elle est du genre à toujours attendre une réponse sans bouger, la revoilà partie le nez en l'air . faut qu'elle grimpe, y a pas, faut qu'elle grimpe . faut qu'elle sache comment qu'ils font !

tentative de grimpage sur la cheminée, avec étalement en direct sur le dallage , le nez au sol . la fenêtre ... mouais, on va tenter de faire oublier les rideaux, hein ?! reste quoi ??? oooohhhhhh !!!!! un bureau !!!!! ooohhh !!!! le fauteuil du bureau juste devant !!!! ooohhhh !!! l'idée qui vient avec la découverte !!!! et la mini tornade qui re rentre en action !!

elle vient se placer près du fauteuil, et le nez toujours en l'air, tente de viser le point d'impact . quel point d'impact, me direz vous ? ben ça ... y a qu'elle pour le savoir ! bon, faut pousser tout ça . un coup de talon envoie glisser le fauteuil un peu plus loin . elle prend même le temps de regarder la glissade . elle a toujours aimé ça, les glissades . puis, estimation du poids du bureau en plaçant ses deux mains dessus et en poussant ! et c'est le miracle !! le bureau bouge pas d'un poil ! les bottes patinent, cherchent un point d'accroche, glissent, les bras poussent, le visage se transforme en masque d'effort . mais rien ! rien de rien ! elle se redresse, et observe le dit bureau . vrai que c'est pas d'la camelote, ce truc . petite moue de réflexion .. elle se recule d'un pas, puis de deux, puis de trois, histoire d'avoir une vue d'ensemble . mouais, pas gagné ça . bon ben .. quand il faut ...

elle prend son élan et se jette de tout son poids (personne ne rit SVP !!) sur le meuble massif ! ah ? il a bougé . si si , j'vous assure, il a bougé ! quelques centimètres, certes, mais ça suffit, tout de même, à redonner du coeur à l'ouvrage de la toute petite brune . aller, on recommence ! recule, élan et on se jette dessus !!! et re qu'il bouge !! le nez se lève .. arf, pas encore assez loin ! aller, courage! recule, élan et on se jette à corps perdu ! en jette un oeil aux poutres .. pas si mal, là . et heureusement, d'ailleurs, parce que son épaule commence à la rappeler à l'ordre . BOBO !!!! mais elle n'est pas du genre à se plaindre ! quelques mouvements de rotations et ça ira bien .

elle grimpe sur le dit bureau .. sautille vers les poutres ... arf !! lui manque encore des centimètres pour y arriver ! le bruit, qu'on peut entendre, c'est le soupir de la mort qui tue, sortant de sa poitrine ! ça n'a pas QUE des avantages la petitesse ! regard circulaire sur ce qui reste en bas . la dame ? elle pourrait pas lui faire la courte échelle ? hhhhmmm..... mouais, moyen là . le regard poursuit sa course .... le fauteuil !! bon sang mais c'est bien sur !!!! et le montrant du doigt ...

v'pourriez m'passer ça, sious plait ?

comment ça, elle a pas encore répondu à la question ??? comment ça ?? euh .. vi ben ça s'appelle gagner du temps pour avoir une bonne idée de réponse, voilà ! et comme du temps, la dame commence à plus en avoir des masses ...

c'qui m'amène ? ben vous l'voyez bien, non ?!

euh .... j'crois qu'c'est foutu ! on la changera plus !