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[RP]Fin de mandat du Duc Sepa

Clotillde
Sepa a écrit:
Clotillde,t'ai je pas dit qu'on salue les gens en entrant dans un lieu?


Prise en faute comme un enfantelet, Clotilde rougit violemment et vint se ranger à côté de son père, en rang d'oignon, bien droite et bien propre comme il le fallait. Elle s'inclina et fit un petit sourire au conseiller qu'elle n'avait que peu cotoyé mais dont elle avait beaucoup entendu parler par sa tante Grenat_Alexandria. Elle entendit une voix qu'elle n'avait point entendue depuis longtemps.


Luaine a écrit:
Bonjour Sepa et Clotilde....SURPRISEEEEee!!!!!!


La bonne éducation de Clotilde s'évanouit immédiatement, la robe fut malmenée car Clo avait attrapé ses jupons pour courir vers sa tante. Son chignon commençait à s'ébranler quelque peu, mais tant pis, elle n'en avait cure, sa tante était là, elle ne l'avait plus vue depuis trop longtemps.

Tata ! Je suis ravie ! Vraiment ! Vous restez longtemps, hein ?

Elle fit un gros bisou à son tonton Heimdal, celui qui l'avait amenée jusqu'à son père chéri alors qu'elle le cherchait partout dans le royaume de France.

Heimdal a écrit:
Bonjour Sepa, bonjour Clotillde...comme tu as encore grandi...tu pourrais peut-être un jour dépassé ton père. Bonjour à Vous tous.


Elle éclata de rire.

Je suis adulte Tonton, je ne risque plus de grandir beaucoup, tu sais.

Son père avait commencé son discours au peuple, tandis qu'elle s'était glissée entre son oncle et sa tante, ne voulant pas trop les quitter si vite. Elle en profitait, pendant qu'il parlait, pour regarder les personnes présentes, parmi lesquelles elle reconnut Clotaire, qu'elle avait croisé dans le château à plusieurs reprises, Ersinn, qui l'avait beaucoup aidée au début de sa prise de poste en tant que connétable. Elle ne le voyait que peu, mais elle lui adressa un petit signe de salut.

Son regard arriva vers une jeune donzelle blonde qui regardait son père avec l'air de se pâmer d'admiration pour lui. Son sang ne fit qu'un tour, elle la fusilla du regard. C'était qui cette blonde qui sortait à peine des couches et qui regardait son père comme un fruit qu'on veut dévorer ? Et finalement, la pièce tomba dans sa cervelle. Elanna ! M'enfin ! Son papa ! Il était bien trop vieux pour elle ! Elle irait lui parler un peu plus tard pour lui dire que, petit un, il était marié, donc intouchable, petit deux, il était son papa, donc intouchable.

Sa tata était allée parler à son papa avec discrétion, et Clotilde, malgré ses efforts pour écouter, n'avait rien entendu de ce qu'elle lui avait dit. Par contre, son papa chéri, dans sa grande délicatesse caractéristique, avait retiré le doute affreux qui lui comprimait le cerveau. Heureusement qu'elle faisait preuve de plus de douceur... Elle tenait cela de sa mère


Sepa a écrit:
Pleurer pour une femme qui n'en fait qu'à sa tête? où est elle en ce moment? J'ai une fille à m'occuper et j'avais d'autre chose à faire que m'apitoyer sur mon sors. La Lorraine et l'Empire sont biens plus important qu'autre chose. J'ai bien eu assez de souci comme ça, pour me tracasser pour elle. Enfin la cérémonie n'est pas fini.


Son père était déjà reparti pour terminer la cérémonie. Le regard de Clo se durcit, ses lèvres étaient serrées, ses poings blanchissaient à vue d'oeil tant elle les fermait fort. Cette attitude inconnue chez Clo ne se déclenchait que lorsqu'on parlait de sa belle-même, celle qu'elle nommait l'autre ou la voleuse, au choix. Elle se rapprocha de sa tante pour lui murmurer, tandis que son père recevait son fief.

Tu sais, Tata, l'autre est partie, tant pis pour elle. Avec mon papa (à moi toute seule) et moi, on se débrouille très bien tous les deux. On n'a besoin de personne d'autre. Encore moins d'elle. Je lui ai toujours dit qu'elle n'était pas faite pour lui, mais il a quand même voulu l'épouser. Moi, si j'avais un mari comme mon père, je ne le quitterais pas pour aller servir une noble, fut-elle la reyne. On n'abandonne pas un homme comme mon père. Ou on passe sa vie à le regretter.

Et je l'ai aiderais volontiers, pensait-elle, mais elle ne voulait rien ajouter de plus à ce sujet. Son père avait raison. Il avait toujours raison, même si elle ne lui disait pas trop fort pour avoir la paix. Après, il lui parlerait d'éducation améliorée, de vie de dame, ne plus aller se battre, courir dans les bois avec Scrat, s'amuser comme elle le faisait maintenant. Son père s'était relevé, son parchemin en main. Elle le regardait, fière de lui. Elle s'avança, voulant être la première à le féliciter, et gare à qui se mettrait dans son chemin et l'embrassa doucement sur la joue.

Maintenant, tu es un noble titré, mon papa chéri. Je vais devoir t'appeler Vicomte et plus Papa.

Le petit diable qui était toujours sur son épaule à regarder ce qu'il se passait lui glissa une idée à l'oreille, profitant que l'ange semblait dormir, ou n'avait pas été détaché de la dernière fois où il avait eu raison de lui. Elle lui murmura

Maintenant, tu vas pouvoir t'offrir un meilleur personnel que ce GrosBras
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Elenna
Elenna but une gorgée de sa boisson en regardant, par curiosité, les visages des personnes présentes. Elle se sentit subitement mal à l'aise, voyant certains yeux posés sur elle, notamment ceux qui entourait l'homme dont on faisait la célébration en ce jour. Elle se demanda si elle avait quelque chose qui clochait sur elle. N'était-elle pas habillée convenablement ? Ses cheveux est-il décoiffés ? Est-ce interdit de boire à ce moment-là ? Il faut avouer que venant de sa campagne, elle ne connaissait que quelques bases du protocole. Mine de rien, l'adolescente remarqua malgré tout dans ces regards, celui de Clotilde. Elle lui sourit, lui adressant un petit signe de la main. Au moins un visage familier... Bien qu'elle ne connaissait presque rien de la jeune femme. Toutefois, elle était ravie d'être dans la même équipe qu'elle au CCL. Quatres bras, sans compter ceux de la Présidente, n'étaient pas de trop pour animer une ville comme Nancy.
Soudain, on annonça les fiefs donné à l'ancien Duc de Lorraine. Elenna observa la scène, curieuse car elle n'avait jamais assisté à un pareil événement. Elle sourit, se disant que cela devait être un honneur de recevoir des terres. Il avait beaucoup de chance. Risquait-elle de gâcher cela ? Non, elle s'était trop souvent posé la question sur la route qui la séparait d'Annecy et sa mère. Après tout, il lui était supérieur et il avait presque tous les droits sur ce qu'elle lui dira. Soit.
La jeune blonde attendit que le nouveau Vicomte de Gerardmer revienne auprès de ses proches. Il sembla que les grandes formalités de la cérémonie étaient finies. Elle prit une grande respiration, qui resta tout de même discret, avant des faire quelques pas dans sa direction. Arrivée à la hauteur du groupe, elle s'excusa pour l'approcher et lorsqu'il se tourna vers elle, elle s'inclina respectueuse.


- Bonjour, Vicomte.

Elle se maitrisait beaucoup mieux que les autres fois où elle l'avait vu. Elle ne tremblait plus ni par ses membres, ni par sa voix. Elle semblait sereine, ne prêtant pas attention aux regards qui la dévisageaient.

- Veuillez m'excuser de vous importuner, mais je suis Damoiselle Elenna Brussot. Je tenais à vous féliciter pour votre mandat passé et... pour votre nouveau fief, dit-elle souriante.

Le sentant peut-être s'impatienter un peu, elle alla directement au but, professionnelle.

- Je suis nouvellement membre du CCL pour la ville de Nancy. Et dans le soucis de bien faire mon travail, j'aimerais m'entretenir avec vous pour connaitre votre ressenti sur l'animation en Lorraine et plus précisément à Nancy, pendant votre mandat, en tant que Duc. Bien sûr, ici n'est ni le lieu ni le moment pour vous demander cela car c'est votre "grand jour". Mais peut-être qu'à une autre occasion, quand vous aurez le temps... Qu'en pensez-vous ?

Pendant qu'elle parlait d'une voix sérieuse et sincère, elle lancait quelques regards discrets à Clotilde, suppliant de ne rien dire, de ne rien ajouter à ces paroles. Car Elenna savait que la jeune femme se trouvait à Nancy depuis bien plus longtemps qu'elle et il est certain qu'elle connaissait la situation de l'animation en Lorraine pendant ces deux mois précédents. Mais elle voulait parler au Vicomte uniquement et une intervention extérieure aurait gâché ses plans. Elenna espèrait alors vivement une réponse favorable. Son entrée au CCL était tombé à pic et fournissait une excellente excuse pour l'approche qu'elle préparait depuis quelques mois.
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Sepa
Sepa surveilla sa fille de son œil , il était heureux de la voir comme ça. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu sa famille qui s'était installer en Alençon. Quand soudain elle parla du personnel, il répondit avec un petit sourire.

Je changerai mon personnel mais Grosbras restera toujours avec toi pour qu'il ne t'arrive rien. Continue de m'appeler Papa en tout cas. Quelque soit mon titre, tu devras toujours m'appeler Papa. Comme tu as dit à Heimdal, tu es une dame à présent donc faudra que nous discutions en privé tout à l'heure.

Discussion un peu finit, une jeune femme s'approcha, il l'avait croisé en taverne de Nancy et il devait déjà s'entretenir avec elle mais n'avait eu le temps à ce moment. Il reprit son sérieux habituel.

Enchanté Elenna, je suis content que vous gonflez les rangs des animations de Nancy. Je vais passer quelques jours avec ma fille et je vous ferais envoyer une missive quand nous pourrons nous entretenir. J'ai des choses à finir avant d'être pleinement libre. Cela ne prendra pas des semaines et je n'oublierai pas votre demande, soyez en sur.
Heimdal_
Le duc de Courtomer esquissa un sourire lorsque Clotillde lui donna un
gros baiser sur la joue. Il se rappella de l'aventure qu'il avait eu avec Clottilde
qui n'était pas très rassuré de le suivre, mais qui fut à la heureuse de l'avoir
suivi.


Oui en effet, tu deviens un femme et cela me rajeunit pas trop.

Entretemps, Sepa avait répondu un peu sèchement à Luaine au sujet
de l'épouse de son cousin. Il est sur aussi que la gagnante dans l'histoire
est probablement Clottilde qui l'avait pour elle toute seule, son Papa.
Bref, Heimdal avait toujours apprécié Stella...une femme de caractère.

Le couple Courtomer purent voir ensuite la cérémonie que son cousin
devient Vicomte. Heimdal pouvait constater que cela se passait complétement
différemment qu'en Alençon où c'était en prime hommage où le fief de retraite
était donné.
Clotillde
Sepa a écrit:
Je changerai mon personnel mais Grosbras restera toujours avec toi pour qu'il ne t'arrive rien. Continue de m'appeler Papa en tout cas. Quelque soit mon titre, tu devras toujours m'appeler Papa. Comme tu as dit à Heimdal, tu es une dame à présent donc faudra que nous discutions en privé tout à l'heure.


Oui, elle était une dame, justement, elle n'avait point besoin d'avoir un molosse stupide toujours dans ses jupons. Elle s'en occupait très bien toute seule de ses jupons. Pas besoin de son père pour décourager ceux qui voudraient s'en approcher. Sinon, elle deviendrait une vieille fille aigrie, à force de trimballer un machin comme le GrosBras, et elle finirait par en tomber amoureuse, vu qu'il n'y aurait que lui pour l'approcher et... Nan, elle ne serait pas désespérée à ce point. Elle trouverait bien un moyen de l'occuper pendant un moment. Un bon jambon, le temps qu'il le dévore, elle aurait pris la poudre d'escampette. Enfin... Une dame ne fait point cela, elle occupe le garde pendant qu'elle va vaquer à des occupations privées. Elle inclina la tête et répondit simplement

Oui Papa.

Elenna s'approchait de son père. Elle semblait craindre que Clo ne fasse la garde du corps pour lui. Ce qu'elle faisait avec grand plaisir lorsqu'il s'agissait de cette blonde moche qu'il avait épousée envers et contre son avis. Pour le résultat que ça avait donné, et qu'elle aurait presque pu prédire. Quand on aime un homme, on ne le quitte pas, on change de noble épicétou. Mais elle, elle préférait les titres. Grand bien lui fasse, elle gardait son papa. Pour elle toute seule. Gare à la prochaine qui voudrait l'approcher. Clo lui ferait subir un interrogatoire que même les miliciens les plus aguerris seraient jaloux d'un tel sens du détail. Jusqu'à ses cheveux qu'elle analyserait pour bien lire ses pensées et ses intentions. Elle resta près de son papa, vu qu'elle la connaissait, ils ne se diraient rien de personnel. Puis elle expliquerait à Elenna qu'elles avaient à peu près le même âge, alors un homme de l'âge de son papa... Ca fait un peu la petite fille qui cherche son père à travers son amoureux...


Sepa a écrit:
Enchanté Elenna, je suis content que vous gonflez les rangs des animations de Nancy. Je vais passer quelques jours avec ma fille et je vous ferais envoyer une missive quand nous pourrons nous entretenir. J'ai des choses à finir avant d'être pleinement libre. Cela ne prendra pas des semaines et je n'oublierai pas votre demande, soyez en sur.


Clotilde prit le bras de son papa. Elle souriait.

Elenna fait du très bon travail, tu devrais passer à son jeu à Nancy. On m'a dit qu'il est très sympathique.

Elle fit un clin d'oeil à Elenna.

Je n'y viens pas, je fais partie du bureau d'animation, alors bon... Ca fait un peu désordre, je trouve. Mais il faudra qu'on cause d'une élection de Messire et Damoiselle à Nancy. Je me demande si ça marcherait bien avec une bonne publicité... Enfin, nous en parlerons plus tard. Ce soir, c'est la fête de mon papa.

Puis, se tournant vers son papa.

Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
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Une_etoile_egaree
Il est mon autre...

L'âme perdue, le coeur en peine, la Witternesse ne savait plus quoi faire pour sauver ce qui restait de ses épousailles... Missives des plus horribles échangées, dialogues des plus amères qui fut et pourtant, là où elle se trouvait, il lui manquait... Pourquoi ne pas s'en être rendue compte plus tôt ? Sans doute un trop plein de colère qui la rendit aveugle ou bien sans doute parce que jusqu'à maintenant elle n'aurait imaginé une seule seconde de le perdre définitivement sans que la mort vienne les séparer...
Le temps était passé d'une rapidité... Des jours s'étaient écoulés, des semaines, même pire... Des mois...

Trop naïve, elle avait cru à certaine promesse, trop loyale, elle n'avait voulut quitter aussi brutalement la Comtesse de St Omer, et trop bête, elle l'avait laissé partir seul...
Elle s'en voulait la Blonde, elle regrettait au plus haut point de n'avoir prit route en sa compagnie pour la Lorraine... Et surtout... Elle avait honte de ne pas avoir été à ses côtés ces derniers mois...

Il était temps... Temps de le voir, temps de le féliciter de son parcours, de ce qu'il était devenu, temps d'avoir une ultime discussion avec lui et temps de racheter ces mois perdus loin de lui...
Mais il allait y avoir un problème, un gros problème... Clotilde...
Elle qui depuis des mois n'avait son père que pour elle, pour sûre que la revoir n'allait pas lui plaire du tout... Entre reproches, jalousies et on en passe, la Von Strass Casaviecchi allait en prendre pour son grade... Une crise de plus, ou une de moins... Au point où elle en était...

Le voyage semblait interminable... Déjà une quinzaine de jours qu'elle arpentait les chemins en compagnie de ses gardes et d'une femme... Et elle n'en voyait pas le bout... Si seulement elle avait pu croiser une sorcière pour la téléporter en un claquement de doigt à Nancy au lieu de se taper les pires gardes de sa garnison : La Flêche et Gros Biscottos !
Alors qu'elle imaginait ce qui allait se passer dans les jours à venir, l'un des garde se posta près de la fenêtre de la voiture.


Ma Dame, la nuit tombe vite, il va falloir nous arrêter... D'après un paysans du coin, nous ne sommes plus très loin...

Un sursaut et un décryptage obligé de ses paroles après avoir écouté distraite ce qu'il venait de dire, et elle lui rétorqua :

Bien, trouvez nous une Auberge, nous y passerons la nuit... Prenez soin de choisir la plus confortable de toutes... Je ne voudrais pas qu'ils leurs arrivent quelque chose...

Le garde s'exécuta et très vite tout le monde gagna sa chambre... Les gardes ensemble, les deux dames également...
Mais qui aurait cru que la nuit de la blondeur allait être si longue ? Quelques paroles échangées avec celle qui l'accompagnait, des yeux qui les veillaient tranquillement, puis des heures à penser sur la manière dont elle allait l'aborder voir les aborder lui et sa belle-fille pour pouvoir discuter d'autant plus que le jour prévu de son arrivée allait être le jour de la remise des clés de son fief de retraite...
Un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'elle imagina le nombre de personnes qui allaient être présentes... Elle si discrète depuis bien des mois, allait être entourée que de beau monde... Et si...
Point le temps de penser davantage... Morphée l'emmena sans la prévenir au Pays des Songes jusqu'au petit matin...

Il faisait encore nuit, mais le personnel et la clientèle de l'Auberge déjà s'activaient...
L'Etoile avait passé la plus courte et la plus agitée de toutes ses nuits et son ventre commençait déjà à se nouer à l'idée d'être à nouveau à ses côtés...
Sentiments mélangés, elle apréhendait tout simplement...

Quand tout le monde fut prêt à reprendre la route, elle donna l'ordre de se remettre en trajet...
Les heures s'écoulèrent dans un silence absolu, quand soudain, elle dit à la dame et aux gardes :


Vous m'attendrez dans une Auberge à Nancy, je n'ai nulle besoin d'être accompagnée jusqu'à mon Epoux... C'est une affaire que je me dois de régler seule avec lui et personne d'autre... De toute manière, il ne pourra rien m'arriver de pire...

Elle plongea son regard dans celui de son accompagnatrice et lui sourit... Un sourire qui en disait long et que, pour sûr, la femme comprendrait aussitôt...
Quelques instants plus tard le coche s'arrêta... L'entrée de la Capitale était droit devant... Grandes bâtisses d'une autre architecture se dessinait face à elle... Le moment était venu...


Allons y... J'ai déjà perdu trop de temps... Menez moi vite sur les lieux...

En moins de temps qu'il fallut, elle arriva devant l'Edifice dont les portes la séparait encore de celui qu'elle avait épousé quelques mois plus tôt...
Une présentation rapide à la garde et on la laissa entrer sans trop de difficulté à sa plus grande surprise d'ailleurs...

A peine les portes franchies qu'elle se sentit angoissée comme jamais... Trop de monde et bien plus qu'elle ne l'avait imaginé... Elle le cherchait des yeux, mais point d'Epoux en visue... Nouveau balayage visuel et elle apperçut une bien belle duchesse... C'est que sa brune, elle l'aurait reconnu parmi mille autres crinières comme la sienne... Elle s'approchait doucement d'elle, et plus ses pas la rapprochait, plus des visages connus se laissaient apercevoir dont celui tant attendu...

Il était entouré de beau monde dont des belles jeunes femmes... A la popularité... Quand elle vous tien, elle ne vous lâche plus... En même temps, elle ce n'était pas pour cela qu'elle l'avait épousé, mais pour ce qu'il était... Un homme au charme inexpliqué, au caractère plus que trempé et aux ambitions bien plus grandes que celles d'un Roi...

Elle se faisait discrète pour l'instant... L'avait-on vu ? Nul ne sait...
En tout cas, son regard ne quittait son Epoux, sa moitié, l'unique homme qu'elle aimait et aimerait éternellement...
Sepa
Sepa discutait et répondait aux questions qu'on lui posait, sa fille à son bras puis elle posa une bonne question

Ce que nous allons faire, profitez de ce moment, manger et boire.

Soudain pendant qu'ils bougeaient dans la salle, un regard retint son attention et il fit lâcher son bras un peu sèchement. D'un pas assez rapide et point serré, le Von Strass se dirigea vers Elle, bousculant quelques personnes au passage. Un ton très froid et d'un regard énervé, il parla laissant sa "colère" l'emporter.


Que viens tu faire ici? Je croyais que notre conversation avait été bien clair l'autre soir. Quand je dis une chose c'est que je le pense. Le procureur de l'Officialité a été contacté et tout avance petit à petit, tu seras convié pour l'annulation de notre mariage. J'ai bien fait de pas croire ta fatalité de fin de vie vu que tu te trouves ici lieu en ce moment. Gifle moi si tu le désires mais je ne changerai pas d'avis, mes idées sont plus que clair même s'il m'arrive d'abuser de Mirabelle pour calmer cette douleur, non pas de mon cœur, mais celui subit à l’œil lorsque l'on a combattu en Flandres. T'as voulu en faire qu'à ta tête en restant du côté Normand, ensuite tu es parti en Bretagne, je prends ça comme un affront de ta part. Plutôt que de venir en Lorraine, tu as préféré voyager, tel a été ton choix. Respecte donc le mien maintenant. Il n'y a pu d'amour pour toi et ta présence gâche les festivités qui sont faites ici lieu. Tu n'as daigné me donner des nouvelles sur ce que tu faisais, j'ai réagit en évidence, le mutisme d'une femme ne me convient pas. Croire que ma femme est en Normandie, alors que celle ci était reparti en Alençon puis en Bretagne, je ne te redemanderai pas ce que t'y as été fait, cela m'importe peu. A ça le plus important, la naissance de notre enfant, que je suppose, est mort vu que je n'ai pas eu de réponse sur sa naissance depuis le temps. Sur cela je ne te pardonnerai JA - MAIS. Fais ta vie à présent, tu n'auras pu besoin de me donner des nouvelles. Ce caractère, je l'ai fondé grâce à toi et ton absence, tu pourras t'en prendre qu'à toi même.

Sepa s'arrêtera là dessus et attendit la réponse de Stella.
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Une_etoile_egaree
Penser qu'il la verrait le premier, alors là, JA-MAIS la Witternesse ne l'aurait imaginé... Elle aurait davantage penser à ce que la Brune la remarque d'abord pour pouvoir échanger quelques paroles, mais non... C'était lui qui pointait le bout de son nez, avec la mine pas très heureuse de la voir... Pourquoi, cela ne la suprit point ? Sans doute car elle s'était préparée durant bien des jours à une telle réaction de la part de son Epoux...

Un regard qui soutenait le sien alors qu'il se menait en spectacle et elle l'écouta attentivement... Elle savait très bien se qu'il lui repprochait... Le fait d'avoir voyager au lieu de ramener comme lui un nouveau titre de Vicomtesse à la maison... C'était pas la première fois qu'il le lui faisait remarquer, mais c'est que l'Etoile s'en contrefichait des titres et des jolis ornements... Elle ne l'avait nullement épousé pour cela... Si c'était réellement ce qu'elle voulait, elle aurait épousé un Duc riche et sur-titré...
Ho oui elle aurait voulut le gifler, surtout après ses paroles concernant leur enfant... Comment pouvait-il penser pareille chose ? Ses mains se crispaient à sa robe en soie, se contrôlant au maximum...
Quand vint son tour pour parler, elle répliqua calmement... On est Noble ou on l'est pas... On est Dame ou on ne l'est pas... Le tacte, la diplomatie, le maintien sont de rigueur quand on obtient un titre ! Tout l'honneur est là...


Mon Cher Epoux, quelle contentement de voir que tu te portes à merveille ! Je vois que la vie en Lorraine te vas bien... Que fais je ici ? A ce que je saches je suis encore ton Epouse, et que quand bien même tu ais demandé annulation de notre mariage, j'avais à te voir pour certaines choses... Mais je ne crois pas que c'est l'instant, ni l'endroit pour discuter de cela, nous verrons cela une fois ces festivités achevées...

Maintenant concernant mon mutisme, je crois que je peux te renvoyer la balle... Aucune nouvelle durant ces mois, hormis celles qui m'annoncent la fin de notre mariage...
Où sont passés tes principes familiaux ? Car depuis un certain temps tu ne pense qu'à toi et au pouvoir de la noblesse...
Tu dis que je ne t'ais pas suivi, tu ne cesses de me le repprocher, mais as tu envoyé une missive disant que tu aimerais que je sois à tes côtés ? Rien...
Il faut cesser de rejetter toute la faute sur moi... Nous avons chacun nos tords et notre part de responsabilité la dedans...
Et non, ton caractère tu ne l'as pas fondé à cause de moi et de mes absences, juste que ton envie d'être couronné a été plus forte que tout le reste... Je me souviens d'un certain serment, il est vrai que je ne l'ai pas tenu en entier, mais n'oublie pas que le mariage est symbole d'amour aussi bien dans les pires moments que dans les meilleurs... Hors toi, tu ne retiens que le pire... C'est ton choix... Et sans doute celui de Clotilde... Dommage qu'elle m'ait toujours détesté par jalousie de peur de te perdre... En aucun cas, je lui ais volé son père... Mais passons...

Si je suis là aujourd'hui, ce n'est nullement pour gâcher ton couronnement, mais plutôt pour te dire qu'une femme t'attend à l'Auberge dans laquelle je me trouve et qu'elle souhaiterait te rencontrer...
J'aimerais si possible que tu la vois... Au moins si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour elle...


Elle ne le quittait des yeux... A vrai dire, elle se fichait du regard des autres... Il était face à elle, ils s'expliquaient comme un couple ordinaire...
Sepa manquait de finesse, mais cela n'était pas d'aujourd'hui et elle avait cru entendre que certains ne l'avait apprécié durant son mandat pour ce manque de diplomatie... Mais c'était tout simplement Sepa... Un homme plutôt généreux, déterminé dans ses choix, ses objectifs mais impulsif lorsque les idées n'allaient pas dans son sens...
C'est pour cela qu'elle ne voulut même pas discuter sur l'annulation du mariage... Il n'y avait plus rien à dire la dessus d'autant plus que la fleur était entourée d'abeilles... Ha le Précieux Trésor Floral, c'est qu'il attirait bien des buttineuses...
Sepa
Sepa écouta le blabla pour se faire bien voir de sa "femme". Certes impulsif mais tous les nobles n'étaient pas des faux culs qui faisaient des courbettes devant les autres et que par derrière complotaient pour leur mort. Du sang chaud et Viking qui coulait en lui, la diplomatie n'était pas son fort et ça, tout le monde le savait. Contrairement à certains, ce qu'il disait, il le pensait et n'arrondissait pas les angles pour éviter de se faire mal voir.

Tu as la mémoire bien courte Stella. Mon courrier n'a pas été pour l'annulation de mariage mais savoir où en était ta grossesse ou si "notre" enfant était arrivé. Je n'ai pas eu de réponse mais principalement des reproches. Contrairement à toi, j'ai envoyé un courrier pour les nouvelles et n'est pas attendu sur toi car je n'en aurais pas eu. Mon envie d'être couronné,oui je l'ai eu mais pour le bien de mes enfants. Quel parent ne rêve pas que ses enfants ne manquent de rien et tout ce qui s'en suit. Je doute que ça t'aurais déplu de pouvoir changer de garde de robe et d'être encore plus en sécurité. Si toi, tu te moques du bien être de tes enfants, c'est totalement l'inverse pour moi. Je ne retiens que le pire car nous devons nous soutenir et tu n'as pas été là pour soutenir ton mari quand il en avait le plus besoin. Heureusement que Grenat et d'autres ont été là pour me faire garder la tête haute car contrairement à toi qui te baladait et prenait du bon temps, ta belle fille et moi même galérions au sein du Conseil.

Maintenant que tout est fini, tu reviens, je trouve ça facile. J'ai fait en Lorraine beaucoup plus rapidement que ce que nous aurions dû faire en Lorrain. En ces lieux, j'ai des amis et des gens de confiance qui m'entourent. Nous nous soutenons mutuellement. J'irais voir dès à présent cette femme, la fête est finie pour moi.


Le Von Strass se tourna vers les gens présent.

Désolé pour cette histoire, n'hésitez pas à reprendre la fête sans moi.

Le Borgne alla vers sa fille et l'embrassa sur le front puis lui caressa la joue.

T'inquiète pas pour moi, tout ira bien.

Ensuite Sepa quitta les lieux ne se retournant même pas vers Stella. Dehors il ne lui adressa que très peu la parole pour savoir à quelle auberge tous se trouvait. Quelques hommes à lui l'entouraient vu que les rues n'étaient pas toujours sur. Restait à savoir qui était cette femme, avait elle un rapport avec l'enfant mis bas par Stella.
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--Luaine_von_strass


Oui elle avait bien reçu une lettre de la blonde concernant ses sentiments toujours présents pour son mari, sa peine d'être loin de lui, ses profonds repentis de n'avoir point été à la hauteur et regrettant ses actions passés et cette envie de le reconquérir et de trouver à nouveau le chemin du coeur de l'homme qu'elle aimait profondément. Comment Luaine aurait pu rester insensible à une telle lettre, étant profondément émue et heureuse pour Sepa qu'une femme l'aime à ce point pour braver sa colère pour son amour.

Si Luaine aimait par dessus tout son époux et qu'aucun nuage ne venait ternir leur amour, malgré son impuissance à lui donner un héritier, elle se dit qu'elle ne pouvait pas fermer la porte à Stella. Elle même avait trouvé une famille aimante au sein des Von Strass et aurait eu mal qu'on la rejette.
La brune avait été le témoin de mariage de Stella et son rôle était de s'assurer que leur mariage tienne bon contre vents et marées mais il semblerait que la houle ai tout dévasté. Le mariage tel un frêle esquif brinquebalant sur les eaux, pouvaient être secoué, malmené et la Duchesse espérait que l'embarcation n'avait pris trop d'eaux.

Elle avait laissé Sepa profiter de son jour de gloire, en ne plus parlant d'un sujet brûlant voir carrément explosif en la personne de Stella aussi c'est la bouche ouverte à en gober des mouches, qu'elle la vit arriver et se mettre à ses côtés en quittant pas des yeux Sepa.


Stella?????!!!!!!

Deux gros yeux verts la regardèrent incrédule. Que foutait elle là?
Certes elle lui avait dit son désir de venir le retrouver mais pas si promptement. La brune commença a se faire du mauvais sang en imaginant la réaction de Sepa. Ses yeux allèrent du cousin vers la blonde et vise et versa. Son étonnement était telle, qu'elle ne pensa même pas à l'embrasser chaleureusement alors qu'elles ne s'étaient pas vu depuis des lustres.
Soudain Sepa arriva, fendit la foule au pas de course et là les aboiements commencèrent avec la flopée de reproches et de mots terribles.
La brune se demanda si ils n'allaient pas en venir aux mains tant la violence avec laquelle les mots fusaient, montait crescendo.

Quoi faire? Elle ne pouvait pas prendre part à ce combat qui ne concernait qu'eux mais fut secouée d'apprendre que Stella avait mis au monde leur enfant.
Les reproches et l'ire de Sepa était bien compréhensible mais elle eut mal pour la blonde qui espérait le récupérer. Cela semblait vain. Sepa s'exprimait avec une violence inouïe, déversant sa haine.

Ils quittèrent l'endroit rapidement. Certes ce n'était surement pas le jour ni l'endroit pour cette esclandre et règlement de compte familiaux. Stella aurait du venir à un autre moment surement pensant bien faire et pourtant....
Luaine les regarda partir, totalement sous le choc car tout se passa avec une rapidité déconcertante.

Elle regarda son époux les larmes aux yeux.


Heimdal, c'est terrible....Même si Stella a eu beaucoup de tort, Sepa a été vraiment dur....Il y a un petit né maintenant.

Luaine ne pouvait porter d'enfant, depuis qu'ils étaient mariés, aucune graine n'était venue germer dans son sein, donnant ce cadeau aux époux. Elle en était à deux doigts d'une profonde dépression et avait misé sur ce voyage justement dans le but de changer de cadre et de laisser ses soucis loin. En pensant à ce petit, elle fut vraiment émue et chamboulée.

Elle glissa sa main dans celle de son mari et serra fort peut être au point de lui faire mal mais c'était bien involontaire. Elle regarda Clotilde.
Luaine savait combien il avait été dure pour cette fillette, l'arrivée d'une femme dans la vie de son père et les problèmes qu'il y avait au sein de leur couple. Clotilde devait avoir peur de ne plus avoir son père pour elle et de revoir arriver Stella dans leur vie. Pourtant à présent un enfant était moitié comme elle....Elle était grande soeur. Luaine trouvait que cette histoire était vraiment trop triste pour tous les protagonistes.
Elenna
Elenna regarda cet homme, les yeux légèrement brillant d'espoir. Sans s'en rendre vraiment compte, elle était épatée de voir sa maitrise d'elle même. Elle gardait un sourire professionnel, ne laissant deviner aucune de ses intentions, sauf celle de le rencontrer pour cette histoire d'animation. Elle sentait qu'il l'avait reconnue, celle se voyait dans son oeil. Pourtant, il la regarda de sa hauteur avec son sérieux, montrant qu'il n'était une personne facile à amadouer et surtout qu'il avait une grande force de caractère. Il lui répondit avec la voix que la jeune blonde n'avait jamais oublié depuis la vue en taverne. Elle, bien sûr, n'avait pas pipé un mot ce jour-là, sauf un timide et fragmenté bonjour. Après, elle n'avait cessé de l'écouter discuter parler avec un autre villageois.

- Enchanté Elenna, je suis content que vous gonflez les rangs des animations de Nancy. Je vais passer quelques jours avec ma fille et je vous ferais envoyer une missive quand nous pourrons nous entretenir. J'ai des choses à finir avant d'être pleinement libre. Cela ne prendra pas des semaines et je n'oublierai pas votre demande, soyez en sur.

- Je vous remercie, Vicomte, dit-elle, souriante, heureuse de la réponse positive à sa requête. J'attendrai donc votre pigeon.

- Elenna fait du très bon travail, tu devrais passer à son jeu à Nancy. On m'a dit qu'il est très sympathique, ajouta Clotilde, en faisant un clin d'oeil à la jeune femme. Je n'y viens pas, je fais partie du bureau d'animation, alors bon... Ca fait un peu désordre, je trouve. Mais il faudra qu'on cause d'une élection de Messire et Damoiselle à Nancy. Je me demande si ça marcherait bien avec une bonne publicité... Enfin, nous en parlerons plus tard. Ce soir, c'est la fête de mon papa.

- Oui, nous nous retrouverons au Castel de Nancy pour en discuter, lui retourna-t-elle, contente aussi qu'elle n'ait rien dit sur sa demande auprès de son père. Vicomte, je vous souhaite la bonne journée.

Elle s'inclina à nouveau par respect et recula de sa vision. Clotilde avait engagé une conversation avec lui et comme il se retournait vers elle, la jeune femme tourna le dos au groupe, soufflant un grand coup. Pour elle, le plus gros du travail était fait. Elle alla se rechercher à boire et prenant le verre, elle vit que qua sa main tremblait un peu, sous l'effet du stress.
Les minutes s'écoulèrent, la tension qui s'était manisfestée dans la jeune femme un peu plus tôt, s'était dissipée. Alors qu'elle vidait son verre, elle entendit soudain la voix du Vicomte s'élèver. Elle se retourna et le vit discuter à vive voix avec une femme. Elenna les regarda et écouta leur conversation malgré elle car elle était figée sous l'action. Il était dans sa nature d'être curieuse, certes, mais de là à écouter ce qui était privé... Elle savait qu'il y avait des limites à ne pas dépasser. Pourtant, elle ne put trouver la force de s'interesser à autre chose pour essayer de ne rien entendre. Elle comprit que cette femme était l'épouse du Vicomte. Elle se sentit bizarre tout un coup et pensa immédiatement à sa pauvre mère. Elle eut un léger gout d'amertume dans son esprit...
Sepa mis fin à la discussion et sortit de la salle. Elenna ne sut quoi penser de ce qu'il venait de se passer, sauf qu'il était totalement inconnu pour elle et qu'elle devait vraiment tout faire pour le connaitre mieux afin de découvrir la vérité à son propre sujet.

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Clotillde
Sepa a écrit:
Ce que nous allons faire, profitez de ce moment, manger et boire.


Elle lui sourit, ravie qu'ils profitent ensemble, surtout que la dame Marjolaine avait fait préparer des plats fort appétissants, et les vins... Elle les avait humés de loin, elle les aurait bien dégustés de près. Mais... Une vision ternit sa joie. Qu'est-ce qu'elle fichait ici celle-là ? Il y avait peu de personnes que Clo ne voulait pas voir, préférant les connaître avant de les juger, mais elle... Mêmes ses pores transpiraient son dédain à son encontre. Le visage de Clo se ferma instantanément. Son père était parti comme une flèche lâchée par un arc trop bien bandé. Elle-même était tendue comme une ficelle cousue sur un dessous de préférence féminin, ou vulgairement appelé un string de nos jours. Elle ne savait que faire, s'approcher et déverser sa colère ? Elle n'aimait point se donner en public. Du moins, pas de cette manière. Elle était d'une nature assez... Réservée, mais juste quand son papa était là. Aujourd'hui, elle se demandait si elle ne devait pas envoyer GrosBras le retenir ou l'assommer avant qu'il ne dise des choses qu'il allait regretter. Le temps qu'elle aille chercher l'ahuri, qui restait à l'entrée de la salle pour veiller à sa sécurité et surtout qu'il comprenne qu'il fallait juste qu'il frappe assez pour l'assommer et le ramener chez eux, son père prenait congé de l'assemblée. Pourquoi il ne lui en avait pas fourni un avec un peu plus de cervelle ? Enfin... Elle était revenue vers son père, ignorant royalement la blonde moche. On ne voit que ceux qu'on veut voir. Et son père, lumière de ses jours, revenait à elle.

Sepa a écrit:
T'inquiète pas pour moi, tout ira bien.


Elle regarda la scène, ahurie, mais qu'est-ce qu'il faisait ? Il allait partir ? Où ? Quand ? Comment ? Elle n'avait point de gens, à part le balourd qui la suivait à la trace comme un gros chien dont on craint qu'il n'a pas eu son repas du jour. Elle lui fit un geste sec, l'intimant de venir au pied. Debout, fais le beau. Parfait. Ben oui, la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, et la Clo savait aussi se faire respecter quand il le fallait, mais en douceur, ça passait toujours tellement mieux. Elle fit un peu se baisser la montagne, car du haut de son mère cinquante, elle ne savait pas lui murmurer quoi que ce soit à l'oreille. A moins de s'accrocher à son dos, mais en public, ça faisait désordre.

Tu suis mon père, discrètement. Tu sais, comme tu fais avec moi ? Tu le défends si tu vois les autres sortir l'épée. Tu le ramènes entier et sans blessure ou il t'en cuira. Attention à toi.

Son ton était sec, n'acceptait aucune contestation. Elle était une soldate et savait se servir d'une épée. Le géant le savait pour l'avoir vue s'entraîner. Elle n'hésitait pas à tuer son adversaire s'il était du camps opposé, dussé-t-elle y perdre un bout de corps. Son corps gardait des cicatrices qu'elle cachait sous ses vêtements, souvenirs de combats qu'elle avait menés. Mais celui-ci, elle ne savait si elle pourrait le gagner. Comment protéger son père de la blonde ? Elle regardait l'assistance, un peu désemparée, une fois ses ordres donnés et le GrosBras parti à la suite des hommes de son père. Sa tante avait été la témoin de la mariée, pendant que Clo tentait de faire bonne figure de voir son père s'unir à une femme. Elle semblait fort triste de la situation. Elle se rapprocha d'elle et de son oncle, cherchant un réconfort, un appui. Quelque chose. La coupe commençait à trop se remplir, ces derniers temps.

Tata, tu savais pour tout ça ? Pourquoi elle est revenue aujourd'hui précisément ? Elle est folle ?
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Une_etoile_egaree
Elle l'écouta, légèrement surprise par ses paroles... Elle se rappelait bien de ses courriers, et dans tous, la menace d'annuler le mariage était présente surtout dans le premier où il avait écrit :

"N'ayant aucune nouvelle vu que tu aurais du accoucher depuis un moment, j'engage une procèdure en Lorraine sur l'annulation de notre mariage. Comme tu le sais, il n'y aura pas de retour vu que tu n'as pas confiance...
Je te donne pas de mes nouvelles car je pense que tu t'en moques.
Lilin m'a prévenu de ta venue en Normandie, bonne chance là bas..."

Elle les avaient relus et relus ses courriers... Il l'avait tant fait pleurer mais qu'importait aujourd'hui... La mémoire courte c'est lui qu'il l'avait...
Elle préféra ne dire mot à ce sujet devant tout le monde et alors qu'il prenait congé de ses convives, l'Etoile, elle, s'en alla bisouiller sa Brune et celui qui était encore son cousin mais plus pour très longtemps...


Bonjour vous deux, je suis vraiment contente de vous revoir...

Elle voyait bien que Luaine n'allait pas très bien et tout en lui déposant un tendre baiser sur sa joue, lui murmura :

Ma douceur brune, ne t'inquiètes plus pour moi... Je me suis faite une raison, mieux vaut la séparation qu'être cocufiée ou bien dénigrée à tout va pour mes erreurs passées... Il n'en va pas que de son honneur, mais du Nôtre !

Un petit sourire qui en disait beaucoup et elle les salua tous deux avant de prendre la direction de la sortie... Clotilde entre temps arrivait à hauteur de Luaine, la Witternesse aurait bien voulut lui causer deux mots une dernière fois avant qu'elle ne reprenne la route, mais l'heure était déjà de mettre les choses au clair avec son père... Elle verrait sa belle-fille plus tard...

[Suite du RP en Halle de Nancy]
--Luaine_von_strass


La situation était un crève coeur pour Luaine. Elle aimait tous les protagonistes et voulaient leur bien mais il semblait bien que tout était maintenant trop compliqué. Elle aurait aimer hurler un "arrêtez vous", mai à quoi bon. Quand elle regardait le trio, elle avait mal pour eux.
Sepa seul qui avait bien souffert de n'avoir sa femme à ses côtés, Clotilde qui était heureuse d'avoir son père pour elle et qui devait avoir peur que Stella revienne dans leur vie, et Stella et son bébé...qui voulait faire amende honorable et aimait son époux sans promesse d'un retour réciproque, bien au contraire, la séparation était bel et bien consommée.
Triste jour où la duchesse était catastrophée.

Stella vint l'embrasser et Luaine la prit dans ses bras en la serrant.


Elle savait que même si elle devait se séparer de son époux, ce qui était tout à fait inconcevable sans perdre la raison, elle aimerait garder le contact avec cette famille au grand coeur qui l'avait accueillit en connaissant l'aversion de certains pour la Bretagne et oui Luaine avait bien du sang breton. Elle ne voulait donc pas se séparer de Stella si celle-ci avait besoin d'elle.

J'ai été heureuse de te revoir même si les circonstances auraient pu être meilleures. Tiens moi informée, au besoin je serais toujours là Stella pour toi et le bébé. Tu as donné à la famille un petit Von Strass.
Nous rentrerons sous peu sur Alençon, si leur coeur t'en dit, passes donc nous voir.


Elle l'embrassa pour la laisser filer en regardant son époux. C'était très difficile pour Luaine qui aimait justement l'unité familiale et l'équilibre qu'elle avait trouvé dans cette famille.

Clotilde arriva et la brune, ouvrit l'espace de ses bras pour la mettre à l'abri et frotta ses paumes contre les bras de la jeune Clotilde pour la réconforter.

Je suis désolée...Tu sais parfois on fait des choses avec le coeur, sans réfléchir vraiment. On pense bien faire et c'est ce qu'à fait Stella.
Ce n'était peut être pas le moment mais y avait il un bon moment?
C'est dur pour toi, mais je pense que le temps a montré à Stella combien elle aimait ton père, elle devait avoir besoin de ce temps pour s'en rendre compte mais c'est vraisemblablement trop tard.
Tu verras en grandissant les choses folles que l'on peut faire par amour, surtout nous les femmes...Ca s'appelle des hormones.


Elle essaya de dédramatiser la situation et lui donna un sourire.

Tout rentrera dans l'ordre....Il faudra du temps.

Un long soupire gonfla la poitrine de la Duchesse.
Heimdal_
La scène qui se présenta devant lui semblait irréelle. Non seulement, il n'était pas
au courant des échanges de courrier entre son épouse et sa cousine Stella.
Le Duc ne savait pas non plus réellement les raisons qui avaient poussé le couple
à se séparer et d'arriver à une telle situation.
Il connaissait son cousin et savait qu'avec le temps il arrivait à pardonner. Il en avait
l'exemple type par rapport à Grenat. Le temps jouerait en leur faveur, du moins il
le pensait.
Lorsque son épouse le lui parla d'un enfant, Courtomer était complètement surpris et
sentit la main de son épouse serré la sienne.


quoi…un enfant…comment cela…tu veux ..dire que Sepa…

Stella vint les saluer avant de suivre son époux en direction d'un autre lieu.

Clottilde vint à leur coté avec quelques inquiétudes et des questions. La jeune femme
pensait que Stella était folle.


Non Clottilde elle n'est pas folle, mais une femme amoureuse pour un homme. Tu
comprendras cela qu'en cela t'arrivera.


Heimdal regarda son épouse, puis regarda Clottilde. Devait-il lui faire comprendre
que la vie ne sera plus jamais la même pour la jeune femme. Pour le duc, sa nièce
devait le savoir.


Je vais également te dire ce que je viens de comprendre. Tu es comme moi, on débarque. Tu dois avoir un petit frère ou une petite sœur. La vie changé pour toi avec
une nouvelle personne dans la vie de ton père, donc de ta vie.


Heimdal respira profondément pour voir la réaction de la petite fille et d'être prêt à toute éventualité.
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