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[RP] 5 Rue tibix, la maison des Anges

Elinaa
Elinaa bouillonnait intérieurement. Cet homme devant elle, qui lui portait ce regard intense rempli de reproches, pour qui se prenait-il ...
Oui Altaire avait changé, en bien ! N'en déplaise à cet individu.

Elle ne savait pas quoi penser de la situation, allait-il la tuer ou respecter sa parole ? Et Altaire ... quelle tâche avaient-ils pu lui demander d'effectuer, elle avait un mauvais pressentiment ce qui ne fit que dédoubler sa fureur.

Lourdement liée, elle ne pouvait rien faire physiquement mais pour autant elle ne mettrait pas sa fierté de côté, elle le dévisagea longuement et soutînt son regard sans dire mot, mais ses yeux en disaient long sur la colère qu'elle éprouvait.

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Lodanya
"Je ne suis pas celui que vous cherchez". La voix avait été sèche et ferme. D'un geste, il repoussa la jeune femme qui perdit quelque peu l'équilibre.
Effectivement, ce ne pouvait être lui, car même dans ses moments sombres, jamais il n'avait été violent envers elle.

Ce n'était donc Altaire, et pourtant, elle avait entendu sa voix. Un léger malaise la parcourut mais la jeune femme ne tomba pas. Que faisait cet homme à Bayeux ? Et s'il était là, d'autres l'étaient aussi.
Elle savait Altaire fort, mais elle était inquiète. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qui pourrait se passer. Le problème était de savoir où, quand, et surtout qui.

Une seule solution à envisager pour l'instant, aller prévenir la Maréchaussée qu'un drame allait sans doute se produire, qu'il fallait rester sur ses gardes, que Bayeux était menacée.

Il fallait qu'elle aille voir Rica. Les deux jeunes femmes s'étaient éloignées l'une de l'autre, mais Loda ne désespérait pas un jour retrouver son amitié. Aussi, elle décida de se rendre chez elle, afin de voir ce qui était possible de faire pour empêcher un éventuel bain de sang.

Loda se retourna et se stoppa net. Où était-elle exactement ? Elle fit le vide dans sa tête, écouta les bruits alentours et repensa à l'endroit où elle avait percuté l'homme en blanc.

Oui... maintenant elle savait où elle se trouvait. Il n'y avait plus qu'a filer tout droit sur quelques centaines de mètres, et prendre quelques autres rues pour trouver la maison de son amie.

Le vide, encore une fois... attentive à tous les bruits... comptant ses pas... la jeune femme prit la direction de la maison de Ricalisa, espérant ne pas recroiser d'homme en blanc.

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*Moustaches Brûlées par l'Oiseau de Feu*
--Malik_a_sayf
Malik regardait la jeune demoiselle qui le fixait après que son frère d'armes et le traitre aient quitté le lieu. Il n'aimait pas ce regard qui en disait long, un message du genre : "Tu vas voir ce qu'il va t'arriver". La brune le dérangeait mais en accord avec Altaire, il ne pouvait pas lui faire du mal. Il était pourtant à deux doigts de se jeter sur elle pour lui arracher les yeux. Il s'avança de quelques pas vers elle.

Tu dois connaître Ricalisa non ?
Elinaa
Elinaa restait impassible, il s'avança vers elle.

Citation:
Tu dois connaître Ricalisa non ?


Elle songea *Drôle de question ... * Elle hésita un instant sans détourner son regard incisif. Puis finit par dire sur un ton ironique :

En quoi cela concerne t-il la situation ? Vous voulez faire un brin de causette peut-être ?

Elinaa commençait à craindre le pire, qu'est-ce que Rica venait faire dans l'histoire ...
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--Malik_a_sayf
Malik adopta un sourire fort malicieux envers la jeune brune. Après quelques pas, il se trouvait juste devant celle-ci, et fit comme précedement. L'encapuchonné s'accroupit devant la fille comme s'il observait et analysait une proie à éliminer. Son sourire fut diabolique quand sa main vint sur le côté gauche de la tête d'Elinaa. Il laissa partir un soupire nasal et finit par dire.

Ton... Ange comme vous les Normands l'appelez... va prendre la vie de ton amie pour garder la tienne.

Son sourire était horriblement provoquant.
Elinaa
Ce sourir, ces mots, une horreur ... -elle frissonna- et comme un cri intérieur :*comment avaient-il pu lui demander une telle horreur, PAS RICA NON ...* une vie contre une autre, ce n'était pas un marché acceptable. Elle aurait voulu hurler et arracher ses entraves pour avertir Rica mais en aucune manière elle n'aurait pu le faire. Elle se glaça jusqu'au bout des doigts, baissa la tête un instant, la releva et le fixa droit dans les yeux, elle lui souffla sur un ton vindicatif :

L'Ange Normand ne fera jamais cela ... mais te tuer toi, oui, ça je n'en doutes pas.

De rage surement, la douleur lui empoignat le thorax, elle se concentra pour rester calme ... elle pensa pour elle même *Ne pas faiblir, pour Altaire.*
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--Malik_a_sayf
Décidemment elle n'avait peur de rien ! Etait-ce le chat dans sa gorge qui parlait à sa place ? Il se releva d'un coup et se mit à rire diaboliquement. La force de son rire pouvait se faire entendre à l'extérieur de la batisse.

Hahaha, pauvre idiote !

Si Altaire me tuait, cela n'arrangera rien à votre situation...

De plus, il ne me tuera pas... Enfin, il vaut mieux pour lui...


Son sourire revint rapidement.

S'il ne le fait pas... tu sais ce qu'il t'atend, n'est-ce-pas ?

Il la regarda, cruel et aussi injuste que la créature sans non elle même...
Ricalisa
Ricalisa, se leva doucement de sa cachette, et bougea les lèvres pour dire un "Tiens bon Elinaa".

Petit pas par petit pas pour sortir de cette ruelle, le soleil était maintenant plus haut, et les rues plus animées.

Pas le temps de penser ! Elle commença a courir, prenant des raccourcies, d'autres ruelles, évitant le plus possible les coins les plus peuplés.
Pour éviter les questions, les suspicions des bayeusiens.

Elle arriva dans sa rue, puis devant sa maison, puis à l'intérieur, une rose rouge et un mot sur la table, les signes d'un fiancé qui a du partir précipitamment en mission.

Elle ne savait pas si elle devait être soulagée ou non.. Mais maintenant ? Que faire ? Attendre... quoi ? qui ?
Elle tourna en rond dans sa grande pièce, ne voyant aucune sortie ! Et surtout elle s'en voulait, elle se haïssait presque d'être si faible voir inutile.

Puis, un coup, non une gifle... oui une gifle que la salmantine où plutôt sa fierté, ou sa volonté, son instinct de survie peu importe le nom venait de s'exprimer, pour chasser sa peur et ses doutes.

A genoux au sol, elle tenta de gagner son calme. Puis elle regarda au tour d'elle. Elle se releva, et cacha d'un petit lieu à autre se qui pouvait servir comme arme, balai, rame, bâton, couteaux tous cachés sous un tapis, sous un fauteuil, une dague assez fine à l'intérieur d'une de ses bottes.
Si elle devait mourir aujourd'hui, au moins il fallait pas leur facilité la tâche.

Elle recula, se cacha à nouveau au fond de cette pièce, adossée à un meuble, elle avait devant elle, le tableau ... ce tableau que Altaire, sous la demande de son templier, avait peint.

Elle était sereine à sa vue. Presque paisible ... Elle ferma les yeux, et tenta de faire le vide dans sa tête, à écouter le moindre bruit. Il fallait absolument qu'elle assure, qu'elle soit à la hauteur et cela quoi qu'il arrive.
En priant, que Altaire ai un plan, et qu'à la fin Elinna, soit libérée saine et sauve.



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Altaire
Ils s’étaient engagés à travers les ruelles, traversant le village entièrement. Altaire était nerveux mais cela ne se voyait pas. Il avait bien plus peur qu’Elinaa ait à souffrir que lui puisse mourir dans une agonie sans pitié. Derrière lui, à quelques pas, Abid, qui le suivait sans rien manquer de tous ces gestes, ce qui le désavantageait. La maison de Ricalisa apparaissait enfin, il avait un espoir immense à l’instant où il l’aperçu. Il ne pensait même plus à son frère d’arme qui l’observait de près. Son pas n’avait pas changé de vitesse, il semblait calme, comme d’habitude, mais éprouvait une certaine crainte. Il ne souhaitait en aucun cas que le passé ne le rattrape. Il voulait vivre avec cette femme qu’il aimait plus que tout.

Cette pensée le raviva tellement qu’il ne se rendit compte qu’il était déjà arrivé devant la maison. Il y avait quelques passants dans la rue et Abid s’était adossé à un mur de l’autre côté de cette rue afin de ne pas éveiller de soupçons trop visibles. Altaire le regarda puis s’approcha de la porte de la maison du Lieutenant. Il inspira une bonne bouffée d’air et toqua à cette porte.


Rica, c’est moi… Altaire.
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Ricalisa
On frappa à la porte, le sang de Rica se glaça..

Rica, c’est moi… Altaire.

Oui c'était bien sa voix, et maintenant ?
La salmentine se leva doucement de sa cachette, puis avança vers sa porte.

Réfléchit, se disait elle.
Surement qu'un des 2 "cobardes" devait être non loin d'ici pour s'assurer que la mission soit accompli.
Elle devait donc jouer les surprises.

Elle avança sa main vers la poignée de sa porte, respira profondément. Elle l'ouvrit doucement, laissant entrée le soleil et son ami.
D'une voix pleine d'assurance, et même un sourire que sa volonté de sauver Elinaa lui procura assez de force pour agir ainsi, et d'affronter quoi qu'il arrive sa destinée...

Tiens, mais voilà l'artiste !
Comment vas tu ? Hum... je t'en prie entre

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Altaire
La porte s'était ouverte devant lui et Ricalisa apparut à ses yeux. Elle était rentrée avant eux, tant mieux, il pourrait lui parler. Il l'a regardait, elle jouait bien son rôle d'étonnement alors qu'elle savait qu'Elinaa était en danger. Il comprit qu'elle avait entendu ce qu'il fallait, ou presque... Elle en avait entendu beaucoup, peut être qu'elle ne faisait aucun rapprochement et ce serait la meilleure solution pour lui et son ignoble passé... Il lui baisa les joues pour la saluer.

Coucou ma Rica,
Je vais bien, merci, belle matinée n'est-ce-pas ?..


Il entra dans la belle maison qu'il connaissait depuis... longtemps. En silence, il ferma la porte et attrapa son amie pour l'emener loin des fenêtres et des angles de vue extérieur. Il s'était précipité pour ne pas manquer de temps car s'il restait trop longtemps, son frère d'armes aurait des doutes... Il l'attrapa par les épaules et la regarda pour lui parler à voix basse.

Rica ! Tout va bien se passer.

Il m'ont demandé de mettre fin à tes jours, mais je ne le ferai pas. Il ne faut en aucun cas que tu sortes d'ici, ils sont peut être en train de nous observer.


Il sortit une plume blanche de sa besace.

Je dois ramener ton sang en guise de preuve, mais je ne peux te faire de mal.

Il déclencha le mécanisme de sa lame pour s'entailler au niveau de sa hanche gauche. Il appliqua la plume contre l'entaille qui devint ensanglantée. L'encapuchonné plongea cette plume rouge dans sa besace et stoppa la petite coulée de sang pour finalement recouvrir et cacher la peau tranchée.

Ils penseront que c'est ton sang, sur ma lame et la plume.

Maintenant, cache toi et ne bouge plus, s'ils te voient, il sauront que tu vis encore. N'ouvre à personne surtout, sauf si c'est moi.


Tout s'était passé en quelques secondes, il était clair et attentif à la situation et à ce qu'il engageait, il savait ce qu'il allait faire.
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Ricalisa
A peine Altaire avait passée le seuil de sa porte, qu'ils entrèrent au vif du sujet.
Elle écouta avec attention, en très peu de temps celui ci lui donna les instructions, elle n'eut même pas le temps de l'empêcher de se taillader la hanche.
Elle savait qu'ils avaient peu de temps devant eux...


Maintenant, cache toi et ne bouge plus, s'ils te voient, il sauront que tu vis encore. N'ouvre à personne surtout, sauf si c'est moi.


Cache toi ? se cacher encore...voilà des mots que le lieutenant ne supporta plus !
Puis lui murmura avec détermination, en lui fixant son regard :

Me cacher ? jusqu'à quand ?? Je vais devenir folle enfermée ici, Altaire !
Laisse moi t'aider... Je suis pas un petit moineau et il est hors de question que je reste cachée, alors que des bayeusiens... Elinaa sont en danger!



Elle le regarda avec ses yeux noisettes comme pour le défier, et lui prouver qu'elle pouvait être plus utile que se qu'il pouvait penser.
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Altaire
Une tension nerveuse naissait entre les deux jeunes gens dans la maison. Le temps passait et il ne fallait pourtant pas perdre une seule seconde de plus. Altaire voyait Elinaa, sous la lame de son rival, Malik, qui avait enlevé ce qu’il avait de plus cher à ses yeux. Il ne pouvait pas risquer de la perdre, il savait qu’Abid se trouvait dehors et guettait au cas où il y aurait un problème dans les opérations menées. Sa filature était bien organisée mais l’Ange voulait une victoire, il voulait… Elinaa.

Ne comprends tu donc pas que nous sommes observé ? Si tu sors d’ici, il te verra et fera tuer Elinaa ! Je ne peux pas me permettre de laisser cela se produire !

Il s’énerva un peu sur ses phrases en tenant Ricalisa, l’encourageant à se cacher le temps d’exécuter son plan.
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pnj
Abid était adossé à un mur dans l'ombre en face de la maison de Ricalisa.
Il trouvais le temps long, déjà les cloches de l'église sonnaient 9h30, il murmura pour lui même :
Te faut-il autant de temps pour éliminer une proie si facile Altaire ...

Trop long ... peut-être que la femme se débattait, mais il n'y avait pas de bruit audible de l'extérieur. Il voulait être sûr.

Une vieille ridée, qui poussait un chariot contenant des fruits presque aussi flétris que sa peau, passa devant lui sans le voir. Il la regarda s'éloigner, s'assura que personne d'autre n'était dans la rue et s'avança vers la porte de la maison d'un pas sûr, largement visible de l'intérieur.
Lodanya
L'homme lui avait paru étrange et l'habit, elle le connaissait. Elle savait donc de quoi il pouvait être capable, et il se pouvait même qu'il soit capable de bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer.

Aussi, sachant qu'il pouvait être dans les parages, Lodania décida d'être prudente. Allez chez Rica, oui, mais ne pas ameuter tout Bayeux... rester discrète... prudente.

Plutôt que de passer par la rue principale et risquer d'être vue, la jeune femme préféra passer par derrière. Chaque maison avait une sortie de fuite. C'est par là qu'elle entrerait chez Rica, en espérant qu'elle soit chez elle et que l'intrusion de la jeune meunière ne ferait pas esclandre.

Compter les pas... ne pas s'embrouiller... arriver à bon port... tourner à droite... ça devait être là.

La jeune femme toucha une porte en bois. Passant doucement les mains dessus, elle en reconnut le petit détail qui l'assura qu'elle était bien chez son amie. Doucement, sans faire de bruit, elle pénétra dans la demeure.

La voix d'Altaire confirma que la jeune femme était arrivée au bon endroit. Elle ne connaissait pas les intentions de son ami, mais elle le savait incapable de faire du mal à ceux qu'il aimait. Il lui avait promis. Il avait promis de veiller sur elle et d'être toujours là pour elle. Aussi, si la présence de la jeune femme pouvait aider en quoi que ce soit...

Loda s'avança, écoutant au passage... s'assurant qu'ils étaient seuls... que l'homme qui l'avait repoussée ne se trouvait pas dans la même pièce. Sans faire de bruit pour ne pas effrayer Rica et risquer de tout compromettre, elle s'approcha d'eux et entendit les dernières paroles d'Altaire. La jeune femme s'avança afin qu'il remarque sa présence.

Avec ce que son Ange lui avait appris au Mont, elle serait en mesure d'aider Rica, voire de la protéger. Le silence était devenu une de ses armes, une de ses protections, aussi elle saurait faire en sorte que Rica soit à l'abri.

Lodania fit un signe de tête en direction de la voix d'Altaire, lui faisant comprendre qu'elle était là pour aider Rica à se cacher et qu'elle était prête.

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*Moustaches Brûlées par l'Oiseau de Feu*
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