[RP] Quand l'enfant vint ...

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[Aux portes de Narbonne]

Le bras de fer entre Roger et Sara ne dura que le temps de franchir les Pyrénées. La blonde avait fini par admettre qu’elle appréciait le fait de voyager dans le confort douillet et chaud de la charrette. De plus, la joie de voir défilés les paysages connus et si chers à son cœur, avait fini par chasser les derniers nuages noirs de son ressentiment.
Aux oubliettes les récriminations, les pleurs et les cris … Retrouver Narbonne avec son soleil catalan et leur enfant à naître mettait son cœur en liesse. D’ailleurs Roger devait être dans le même état d’esprit. Il chevauchait à côté de la charrette, à la hauteur de Sara. Et ce n’était plus que ooooh, amor, tu as vu ça ? ou amor, regardes …

Quand ils furent en vu des remparts de Narbonne, ils firent une pause pour la contempler. C’était devenu un rituel pour eux. Chaque fois qu’ils revenaient, cette ville si chère à leur cœur leur semblait si différente mais en même temps immuablement figée dans le temps. Non, Narbonne n’avait pas changée, il y avait les mêmes odeurs, les mêmes couleurs, les mêmes saveurs, la même atmosphère … Et pourtant les gens qu’ils croisèrent en franchissant les portes étaient différents.

Le convoi s’arrêta devant le n°35 du quartier du port. Aidée par Roger, Sara descendit lentement de la charrette, sans quitter des yeux le domicile de son frère Ethan. Oui, la maison était intacte. Elle se retourna en souriant vers Roger et lui présenta la clef.

A toi l’honneur, futur chef de famille.

Elle éclata de rire en voyant la grimace de Roger. Pour se faire pardonner, elle se hissa sur la pointe des pieds pour l’embrasser et lui murmura : molte t’estimo, amor meu.
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[Introspection ou délires psychédéliques d'une blonde dû à un coup de soleil]

Sara errait comme une âme en peine, morose à souhait. Son soleil catalan s’était éclipsé chez les moines. Elle s’occupait tant qu’elle pouvait mais ses pensées revenaient sans cesse vers lui. Elle passait des heures, assise au port à contempler la mer, à se gorger de soleil et se remplir les poumons d’air iodé.

Il lui semblait même que Gisela avait moins d’entrain, bougeait moins, comme si elle faisait la tête à sa maman pour avoir laissée partir son papy.
Est-ce elle qui se faisait des idées ? Comment un bébé qui n’était même pas né pouvait avoir des sentiments ? Ethan ne lui avait pas dit que les sentiments étaient innés chez l’être humain ? Est-ce cela qu’il avait voulu lui expliquer ? Combien de fois lui avait-il rétorqué qu’elle n’était pas froide et insensible comme la lame qu’elle croyait être. Elle s’en rappelait, il lui avait patiemment expliquée qu’elle avait tort de dire que les sentiments lui étaient étrangers. Pour lui, ils étaient simplement emmurés derrière de solides remparts et ne demandaient qu’à retrouver leur liberté.
Sara trouvait cela paradoxal : ce blondinet qui est plutôt réputé pour être quelqu’un de renfrogné et de taciturne… est celui qui l’avait poussé à s’ouvrir aux autres, à devenir cette exubérante et fantasque blonde.
L’amour de sa famille, l’amour de Roger et les amitiés ou inimitiés, nombreuses et diverses, qu’elle s’était forgées n’ont fait que de les renforcer.
Maintenant un autre être … quelqu’un qui n’était pas encore né … lui faisait comprendre et admettre le lien indissociable entre l’être humain et les sentiments.
Il lui suffisait de ce concentrer sur son bébé pour pouvoir dire s’il était content ou non.

Ouch … ! Le coup lui avait coupé le souffle.

Sara essaya de reprendre lentement sa respiration. Gisela venait de la ramener durement à la réalité. Elle soupira … Tout ce qui fallait retenir … Si cette théorie ô combien hasardeuse s’avérait être exacte, c'est le caractère bien trempé du bébé. Cela promettait pour l’avenir. Elle avait plaisanté sur le caractère que Gisela pourrait avoir … issu du sien explosif de blonde chieuse et de celui d’anarchiste rebelle de Roger. Et si c’était vrai … Elle avait la preuve maintenant. Elle soupira. Ils ne seront pas assez de deux pour l’éduquer.

Roger … Amor … Elle retourna dans ses pensées et sa morosité.
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{ sur le chemin du retour }

Il ne lui avait pas fallu longtemps pour rejoindre son village, de longues semaines s’étaient écoulées, elle avait travaillé plus qu’elle ne l’avait fait jusqu’ici, confectionnant toujours plus de vêtements, mais aidant aussi les dames pingouins dans bien des domaines.

Régulièrement elle échangeait des nouvelles avec ses proches, chaque pigeon qui arrivait pour lui porter du courrier était acceuilli avec le plus grand soin, depuis quelques temps pourtant, certains de ses courriers ne recevaient plus de réponses, elle ne trouvait plus l’homme qu’elle aimait, son oiseau de bonne augure lui revenait sans cesse sans avoir trouvé le destinataire.

L’esprit Crumien commençait à se mêler d’inquiètudes et de peurs….

Elle avait commencé à préparer son départ pour sa ville de cœur quand une nouvelle lui arriva par la voie du ciel, une bête à plumes qu’elle n’avait encore pas rencontrée depuis son arrivée chez les nonnes.

Ni une ni deux, l’oiseau fut délesté de son fardeau, elle l’installa prêt du grainetier et lui offrit à boire puis s’empressa de défaire le lien du parchemin.

C’était Ceb, sa vieille amie, qui lui annonçait l’arrivée toute proche d’un petit être dans la famille … pas vraiment sa famille, encore que Sara aurait pu être cette grande sœur qu’elle n’avait jamais eu, oui Sara allait accoucher et elle était à Narbonne!!
La missive semblait indiqué la solitude de sara, un ventre plus que rond, Crum connaissait bien sara, elle allait en faire qu’à sa tête si personne n’était pres d’elle… et ça ne devait pas être le moment!!!


Sara…il fallait absolument qu’elle arrive avant que ça ne soit fait, elle voulait être là pour la voir transformée en fut de bière et connaitre l’enfant de l’amour qui se cachait dedans…

La saison étant, le soleil se coucherait tôt encore aujourd’hui, il lui fallait faire vite si elle ne tenait pas à faire les trois quart de la route dans la nuit froide.
Elle rassembla ses quelques affaires, de quoi grignotter et boire en chemin, elle pris aussi le mantel qu’elle s’était confectionné, plus chaud que n’importe quel frusque qu’elle avait confectionnée jusqu’ici! Frileuse et sans hommes….il lui avait bien fallu remedier à tout ça!!

Elle embrassa pleine d’entrain celles avec qui elle avait créer des liens… et s’en retourna en direction de sa belle Narbonne, de sa chipie de Sara, et espérait elle…de Obi…

Elle n’avait pas fait deux cents metres qu’elle entendait pester derrière elle:

« sacré non!! Mais c’est qu’elle a le pas rapide la bougresse!! Tu t’en vas ti donc pas m’attendre non de non!! »

Ça ça ne pouvait être que sœur marie Thérèse!!! Elle avaient toutes deux passé de sacré moment de complicité au sein du groupe… toujours une bouteille sous la robe et un langage à faire pâlir un moine^^

Crum stoppa sa course, et l’attendit sourire aux lèvre!

« et bien ma toute douce!! Que fais tu dans mon do? Encore un complot?
Non…elle avait juste décider que la route seule était trop risquée….elle lui fourra dans les poche de quoi réchauffer un demi régiment en liquoreux de tout genre, dieu sait qu’ici, elles savaient utiliser les fruits à bon escient, du moins Miss pingouin Marie Thérèse

Crum n’hésita pas une seconde, mais lui en laissa quelques une, à contre cœur, prétextant qu’elle serait obligée de se delester trop vite!!
La route était devant elle…
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{à la recherche de sa protégée...}

Elle arriva en même temps que le soleil, elle avait marché sans relâche, elle avait voulu se reposer une petite heure, alors qu’elle ne sentait plus ses pieds, mais le petit feu qu’elle avait préparer ne suffisait à la réchauffer, les bouteille de la nonne étaient bien plus efficaces, et surtout elle était trop impatiente d’arriver à bon port!

Elle avala tout de même quelques restes…bref…elle y était, elle posa son regard sur la cité, le soleil qui transperçait le brouillard leger laissait apparaitre les toits de quelques maisons, elle inspira profondément, referma son foulard autour de son cou, resta pensive quelques minutes, Sara..ou es tu?

La réponse lui arriva comme évidente…au 35 quartier du port…

Elle dévala la pente , elle arriva d’abord devant son échoppe, vide de toute vie, le cœur gros elle pénétra dans la pièce froide, elle posa au sol ses affaires, avala une bonne gorgée de poire et alluma un feu dans l’antre de la cheminée.
La marmite pleine d’eau ne mis pas trop longtemps à chauffer, le temps pour Crum de faire le tour de son metier, lui murmurer quelques mots doux au creux du bois, de caresser les quelques pelotes qui gisaient dans la sucursalle, et d’attraper des vêtements propres sur une des piles de ses invendus.

Sa toilette fut un véritable moment de détente, elle se permis d’en profiter un peu puis se prépara pour se rendre chez Ethan…

La porte lui faisait face, dans sa tête milles souvenirs qui défilaient, elle inspira profondément, et frappa deux gros coups sonores sur les planches.

Pas de réponses…le soleil était déjà un peu plus haut qu’à son arrivée, peut être la blondinette avait elle été faire un tour…elle franchit le seuil et se retrouva plongée dans une pièce ou Sara était bien passée, mais ou il n’y avait âme qui vive…

Elle profita de l’instant pour aller à la fenêtre, jeta un œil sur la petite cabane au fond du jardin, (la grosse pas la petite avec un siège troué…) et pensa à tout les moments qu’elle y avait passé en bonne compagnie…elle secoua vivement la tête et se remis en route.

Elle redécouvrirt les ruelles, acheta quelques produits frais sur le marché, ne rencontra pas de connaissance , plein de visages inconnus, elle demanda tout de même à quelques passants, décrivant la ronde blonde, mais personne ne semblait l’avoir croisée…

Elle se mis à la place de sara, « ou irais tu toi si tu étais elle? Hum… »
Plusieurs endroit lui venaient à l’esprit, les tavernes, non quand même pas dans son état…Crum se dirigea vers le port, le soleil commençait d’être agréable.

Il se reflétait dans l’eau et faisait briller sa surface, la brunette au sourire malicieux avançait, sans vraiment savoir ou , mais elle savait qu’elle la trouverait, ça ne pouvait être autrement!!!
Et elle avait raison , devant elle, assise face à l’horizon, une blonde, avec un ventre sur lequel elle aurait pu s’accouder, ou poser un verre!!!
Elle accéléra le pas pour se retrouver à sa hauteur, le plus discrètement possible, elle la regardait, elle semblait tellement pensive, et déjà si épanouie, tellement belle avec son ventre rond…
Crum se posta à ses cotés, et d’une vois qui se voulait douce:

« bonjour belle enfant. Que faites vous donc les yeux dans le vague par une si belle journée d’automne?? »
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[Retrouvailles "décibel-ment" à la hauteur de deux complices bibinesques]

Sara se demandait quel tonneau elle allait percer quand elle aurait terminé avec sa période post-natale.
Le petit vin catalan qu'elle avait ramené ? ou bien ce petit blanc ... c'était quoi déjà ? aaah oui ... Malvoisie, le vin de la sagesse. Elle fit un entendre un petit gloussement. Oui, n'arrête-t-on pas de lui dire d'être sage ? Ce sera parfait. Ou ... si non ... cette eau de vie qu'elle a acheté à un vieux marin bazané ? Comment l'avait-il nommé ? Rham ? Rhim ? peu importe ... cet étrange personnage lui avait dit que ce nectar glissait comme du satin dans la gorges, tout en allumant un feu d'enfer. Elle était assez curieuse de découvrir si c'était véridique ou faribole.
Mais ... mais ... tout ça n'était qu'accessoire ... le plus important, c'était de trouver des compères qui auraient assez de descente pour la suivre dans son retour à la vie bibinesque.
Qui ? Allait-elle commencer ici à Narbonne ? et continuer à Albi ?? Aaaah, bis repetita ! vraiment une excellente idée ...

Sourire songeur et extatique.

« bonjour belle enfant. Que faites vous donc les yeux dans le vague par une si belle journée d’automne?? »

Regard vers la personne qui a dit cela ... hmmmm ... Crum, bien sure qu'elle serait de la partie ... qui d'autres ? Les anciens et les nouv ... Crum ?
Sara fronça les sourcils ...

Crum ? CRUUUUM? MA CRUUUUUUUUUUM- ouch !
Euh ... assez gênant à demander ...
Tu peux m'aider à me relever ? J-je ... humphf ... j'n'y arrive plus toute seule ...

Sara adressa une petite mine contrite à l'attention de son amie.

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Crum ? CRUUUUM? MA CRUUUUUUUUUUM- ouch !
Euh ... assez gênant à demander ...
Tu peux m'aider à me relever ? J-je ... humphf ... j'n'y arrive plus toute seule ...

Rho ben t’es gonflé quand même!!!

*Éclat de rire*

Bien sur pourquoi crois tu que je suis revenue d’une douce retraite, ou le terme ramasser des pommes de terre est à apprendre par cœur!! Si ce n’est pour t’aider à lever le poids de l’innocence!!

Elle lui tendit les bras et tenta une accolade chaleureuse….forcement vu la taille de Crum et le ventre proéminant de la chipie….se fut moins rapproché qu’elle l’aurait désiré!!

Alors que fais tu esseulée comme ça à Narbonne? Je te manquais! Je suis contente de te voir avant que tu ne sois véritablement la jeune maman que j’ai hâte de rencontrer, on aura l’occasion de dire pauvre enfant plus tard, et Roger…..ect …ect…

Elle avait mille choses à lui demander, ne cessait de la quitter des yeux, la dévorant tant qu’elle pouvait…méconnaissable….les joues remplies, dodue de partout, les yeux pétillants…

Près d’elles, L’eau venait s’écraser sur les pontons , laissant échapper un bruit sonore et agréable, les mouettes cherchaient encore de quoi se restaurer et tournoyaient au dessus de leurs tête, une petite brise légère venait faire voler les quelques mèches folles des deux commères, le moment était presque magique…

J’ai acheté pleins de bonnes choses à manger….et à boire, mais ça … tu pourras toujours me regarder, *sourire espiègle* , mais d’abord….je peux?

Elle avait les mains tendues en direction de l’enfant, l’air à la fois gêné et impatient!
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Roger avait rentré des moines plus tard et plus fatigué qu'il ne s'attendait pas, il n'avait jamais aimé toutes les histoires que les moines lui racontaient.. des histoires pour les petites enfants pensait-il.

Il fut grave son erreur quand un moine qui venait juste de sortir de la sale commune se dirigeait vers lui et lui expliqua sa vie. Après avoir discuté avec le moine Roger s'est fait viré en lui racontant son amour pour l'église et leurs cérémonies.

Il avait envie de revoir Sarita qui augmentait sa beauté en même proportion que son ventre mais malheureusement moins que ses caprices. Qui le sait peut être il trouverait encore des connus a Narbonne, sa ville de cœur après les pyrénnés

Roger passa par le marché et ne retrouva personne de connue, il s'arrêta quand même pour sa curiosité. De la viande a 18 du pain a 6,60 ah vivement la période du pouvoir d'achat est terminée!! J'espère qu'ils iront bien les narbonnais avec Caroline...heu c'etait Caroline déjà? Je crois pas! Roger se tapa sur le front, Sarita en parlait de temps en temps de la brune mairesse qu’en plus il connaissait, pourquoi il écoutait jamais ses histoires de maires, procureurs, juges et maréchaussée, pour une fois cela aurait été pratique.


VOUS AVEZ VU UNE GROSSE BLONDE QUELQUE PART???
Roger hurla en plein marché, tout le monde se tomba vers lui et le regarda curieux, il s'excusa vers une dame qui marchait avec un bébé qui s'avais mis à pleurer et qui le regardait mechantemment Ben quoi c'est ma blonde et puis seule elle est bien dangereuse, c'est pour le bien de la ville que je la cherche.. dit Roger avec une petite voix et en pensant Oula comme ils pleurent les petites bestioles.. il se mit a soupirer

Bon on ira chez Ethan c'était ou déjà?? Roger essaya de se rappeler des trois points cardinaux de Narbonne La bas il y a la mairie il osa même pas y regarder , par la bas il y a les Vestales et au sud chez moi. Et alors? J'ai rien gagné avec toutes ses pensées! J'aurais pu penser a d'autres choses! Roger arrêta un gamin..

ey garçon! Elle est ou la mer?? le petit regardait son sac plein de marchandises hispaniques

mmm..je vois du chantage ein? Bon gamin!

T'as du futur dans la vie? T'as pensé a la politique?

Ok je te donne un morceau de jambon mais tu me promets de jamais voter?
Oui monsieur dit le gamin en hochant la tête n'ayant pas compris rien aux paroles du vieux, prenant le morceau de jambon et lui signalant la porte d'entrée a Narbonne

Ah ben oui espèce de tarée comment tu voulais aller a la mer sans sortir des remparts pensa Roger en secouant la tête et en voyant le gamin s'envoler rapidement avec son jambon et avec la voie de l'anarchisme promulguée

Roger sortait de la ville se dirigea vers la plage et hotta l'horizon. Il voyait en suite sa grosse rubita et une fille mystérieuse qui s'approchait a elle lentement pour ne pas être aperçue Roger craignait le pire se mit a courir en criant RUUUUBIAA ATTENTIOOONN!! LA VOLEUSSEEE!!


Il vit Sarita se retourner même si elle ne l'avait pas entendu vers la mystérieuse dame et l'embrasser?? Roger stoppa la course et les cris de suite et s'approcha au tendre scénario sous le soleil de la plage. Il prit la même attitude que la dame, se lança au sable pour pas être vu et s'approcha aux dames en rampant, il reconnut de suite.. comment l'oublier le regard de la brunette

MIS GUAPASS!!!
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Sara était au bord des larmes. Crum, son amie Crum, était là devant elle. Son séjour parmi les nonnes ne l'avaient pas changée : cette étincelle dans les yeux, ce brin malicieux aux coins des lèvres et cette voix juvénile.

L'émotion l'étranglait. Mais dès qu'elle prit les mains de Crum dans les siens, ce fut le déluge de paroles.

Bien sur pourquoi crois tu que je suis revenue d’une douce retraite, tu es là
Je n'en crois pas mes yeux ... je te croyais avec les nonnes à contempler ton nombril

ou le terme ramasser des pommes de terre est à apprendre par cœur!! Si ce n’est pour t’aider à lever le poids de l’innocence!!
Pomme de terre ? pour faire du schnapp ?

Elle parla en même temps que Crum. Un tiers aurait l'impression de deux poules qui caquètent. Mais l'initié connaisseur apprécierait la prouesse : parler et écouter en même temps. Seules des pipelettes au niveau de ces deux adeptes du moulin à paroles pourraient leur tenir tête.

Alors que fais tu esseulée comme ça à Narbonne? Je te manquais! Je suis contente de te voir avant que tu ne sois véritablement la jeune maman que j’ai hâte de rencontrer, on aura l’occasion de dire pauvre enfant plus tard, et Roger…..ect …ect…
Si tu savais combien ton arrivée tombe à pique. Roger est parti lui aussi faire une cure monacale. Ethan ne peut pas venir nous rejoindre et Nane et Cast sont restés à Albi. Je me sens bien seule. Heureusement qu'il y Ceb, Aeg, Franck et les autres. Tu as vu mon ventre ?? Elle prend de la place, ma Gisela. Tu as vu le prénom que Roger a trouvé pour notre enfant ? Il dit que nous allons avoir une fille ... patati, patata ... Tiens, elle donne de petits coups pour attirer l'attention sur elle, ouch, elle y va fort, cela me coupe le souffle à chaque fois, quelle poigne, cette petite coquine, encore un autre, elle s'acharne. Tu veux sentir ?

Elle prit la main de Crum et la posa sur son ventre rebondi.

MIS GUAPASS!!! Cette voix ... Elle tourna immédiatement la tête et vit ... Elle n'en crut pas ses yeux, il était là.
Elle porta sa main tremblante devant sa bouche, croyant par ce geste vain, empêcher ses sentiments de s'échapper telle une charge de cavalerie. Mais ce manque, cette perte, ce vide qu'elle avait connu ses derniers jours l'emporta. Elle releva les pans de sa robe et se mit à courir vers cette lumière, cette source de vie, cette autre moitié de son coeur.
Elle n'avait qu'une seule idée : se blottir dans ses bras, sentir sa chaleur, retrouver son odeur, être bercée par sa voix suave ... et s'évanouir.
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Les deux jeunes femmes semblaient aussi heureuses de se revoir l’une et l’autre, Crum eu le temps d’écouter chaque mot que Sara tentait de lui donner, son pourquoi ici, son pourquoi seule, ce bébé qui bougeait, sa grossesse qui devenait encombrante….
Le moment tant attendu par la Malicieuse arriva, ses deux mains allaient sentir les petit coups de pieds du bébé, Crum caressait ce ventre rond à la fois émue et intriguée….
Lâchant des petits:

« Rho c’est incroyable quand même! »

Ou encore des:

« Ho! Je l’ai senti!!je l’ai senti!! »
Ou bien:

« Sara!!! Non mais quand même t’as quelqu’un qui vit dans ton ventre!! »

Entre deux sourires niais, et quelques clin d’œil complices et puis…

MIS GUAPASS!!!

Sara mis moins longtemps que Crum à réagir, pris de court par la tournure que prenait l’évenement elle ne peu qu’observer sa bombonne préférée tenter de courir, enfin d’avancer aussi rapidement que possible vers le futur papa…Roger venait de rentrer de retraite.

Elle resta un peu en retrait, le temps pour les amoureux de pouvoir s’étreindre et s’approcha doucement de ses amis.

Mon Prince!

À peine le temps de saluer Roger, qu’elle vit le visage de son amie passer du rose bonbon à une couleur qui se voulait bien plus pâle, Crum changea à son tour de visage, ses yeux se transformèrent en deux énormes gobilles, la bouche ouverte en grand, comme pour crier…sans un son qui sortait…Sara venait de s’évanouir.
Crum se précipita à leur coté…

Je, ho, e, Roger! Ha, je attends, heu…

Il fallait réagir et Crumy semblait perdre pied, elle ferma les yeux un quart de seconde pris une grande inspiration et repris du poil de la bête (aux jambes elle avait déjà ce qu’il fallait…)

Roger, aide moi à l’installée par terre, tu lui servira d’oreiller, je vais allé chercher de quoi la transporter *petit silence pour réfléchir*, non je vais aller chercher Elfie, elle pourra nous aider et saura surement mieux s’y prendre que moi pour la reveiller sans risque, et… elle se tue, pas besoin d’inquiéter l’assemblée, elle déposa son mantel sur le sol pour y déposer la senora, sur les genoux de Roger le visage endormie de sa belle,
mets lui ta veste sur le do je fais au plus vite.
Crum espérait ne pas avoir de peine à trouver Elfie, elle revenait de retraite et ne savait même pas si elle était à Narbonne.
Elle déposa rapidement un baisé sur le front de Sara, puis sur celui de roger

Crum le regarda dans un demi sourire:
Elle veut toujours se faire remarquer ta Sarita^^, elle fait jamais rien comme tout le monde! T’inquiète pas Roger, je reviens le plus vite possible.

À grandes enjambées, Crum s’envola jusque chez leur amie Elfie, *pourvu qu’elle soit chez elle, pourvu qu’elle soit chez elle*
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Crum en se rendant chez Elfarranne, était passée devant le lavoir et avait trouvée celle-ci discutant avec Cebyss

Elfarranne avait suivie Crum jusqu’à la plage. Elle avait trouvée Sara dans les bras de Roger, évanouit. Fouillant dans sa besace, Elfie sortit une petite fiole et la passa sous le nez de Sara. Celle-ci repris lentement ses esprits.

Elfie lui dit la grondant gentiment:

Mais que fais tu là sur la plage, tu devrais être au lit, à te reposer.

Mon cher Roger je crois qu’il ne faille la ramener chez Ethan, mais elle ne doit pas marcher. Il va falloir construire un brancard et je me servirais de Neige, heureusement qu’elle est là. Crum peut –tu nous donner un coup de main ?

Elfarranne, s’assit à côté de Sara la surveillant.
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Roger avait regardé toute la scène des filles courrant partout et elles avaient même réussi a lui transmettre un peu la hystérie

IL était vraiment content d'être a Narbonne, toutes les personnes que lui avaient manqué étaient là et en plus elles prenaient soin de sarita, il pouvait enfin reposer un peu depuis trois semaines.

Mon cher Roger je crois qu’il ne faille la ramener chez Ethan, mais elle ne doit pas marcher. Il va falloir construire un brancard et je me servirais de Neige, heureusement qu’elle est là. Crum peut –tu nous donner un coup de main ?

Roger regarda le soleil qui inondait la plage.

Ah non pas moyen!

Vous voulez qu'on se promène avec ce soleil?? Ça va pas non?

Roger sortait ses derniers énergies, enleva sa chamise, se plia au coté de Sarita et la prit dans ses bras. Han! amour on rentre a couvert, elles veuillent qu'on attrape une insolation là!

Les filles essayaient d'éviter que Sarita bougeait mais Roger avait bien pris de l'avance et la soutenait déjà.Hop! au lit! Sarita rigolait à nouveau et semblait être amusée, après tout il savait comme en prendre soin a sa manière.
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La rivière était de couleur des épis murs et une mousse légère et aérienne se formait sur les bords.

Sara se pencha par dessus la passerelle enjambant ce ru et plongea sa chope dedans. Elle n'avait pas encore goûté celui-là. Elle approcha sa chope de son visage et huma une senteur qui fleurait bon la châtaigne. Elle trempa ses lèvres dans le liquide ambré ... humm ... Elle but une bonne gorgée. Quelle agréable sensation, celle du souvenir d'une promenade dans une clairière, par une journée printanière.
Hop, adjugée, bière bonne à boire ! Elle se releva et chercha des yeux les autres. Elle repéra Nane, blottie contre son mari, voguant sur le lac d'alcool de hibou. Ses enfants s'amusaient à la bataille navale un peu plus loin. Elle entendit des éclats de rire et tourna la tête. Elle vit Ethan se tenant près d'un énorme tonneau estampillé Kastelbourg. Il riait à gorges déployé. A côté de lui, Cast était aussi hilare. Il tenait contre lui sa femme Kali qui réprimait à grande peine un fou rire. Cette dernière dût sentir le regard de Sara car elle leva la main et fit un signe de la main.
Sara y répondit aussitôt. Elle irait les rejoindre plus tard. Mais pour l'instant il fallait ... Aaaah, les voilà !!
Elle venait de repérer son soleil catalan près de la fontaine au rhum. Il donnait des cours d'escrime à leur fille. Il était torse nu, et chaque mouvement faisait ressortir ses muscles. Aaaah qu'il était beau, son pirate d'amour ! A côté de lui, sa belle Gisela écoutait avec beaucoup d'attention son père. Sara se sentit défaillir en contemplant cette scène. Hop une petite dernière pour se ressaisir, avant de les rejoindre. Elle replongea sa chope. Elle souffla pour faire partir la mousse avant d'humer la bonne odeur de cette bière.
Eurk ... qu'est-ce que c'est que cette odeur qui se soulève le coeur ... eeeeeeeeeeeeeeeurk !!!


Sara tourna la tête de tous les côtés pour échapper à cette effluve écœurante. Elle leva la main pour repousser le plus loin possible cette odeur. Mais cette dernière était toujours présente. Elle ouvrit les yeux pour découvrir d'où cela venait. Sa vision fut d'abord trouble mais, petit à petit, elle reconnut les silhouettes qui se tenaient penchées sur elle : Crummy, Elfie et .... Amor ! Elle était dans les bras de son amour. Au diable le pourquoi elle était allongée, elle était dans les bras de Roger et seul cela comptait. Ce n'était pas un rêve, il était là, elle pouvait le toucher. Elle était dans ses bras !! Elle ferma les yeux pour mieux apprécier sa chaleur et sentir ... du sable sous le dos ?? Elle ouvrit immédiatement les yeux. Mais que ... Elle fronça les sourcils quand elle vit son homme enlever sa chemise. Mais avant qu'elle put protester, elle fut soulevée du sol par les bras musclés de son Roger.

Le moment de surprise passa très vite. Elle fit un grand sourire avant de mettre ses mains autour du cou de son merveilleux homme. Dire qu'elle était aux anges était un euphémisme.
Elle ne put s'empêcher de rire quand Roger dit : Hop! au lit!
Elle l'aimait son anarchiste d'amour qui ne pouvait s'empêcher de faire admirer ses muscles. Il ne changera jamais. Oh oui, elle l'aimait comme ça, son voleur de coeur.

Amoor ! Mon hérooo !! ce que tu es fort !!! t'estimo molt, molt fort, amor meu !

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Crum avait couru sans relâche, elle ne savait si le moment pour Sara était propice à s’évanouir, elle ne savait s’il pouvait y avoir des impacts sur sa santé et celle du bébé, elle n’en connaissait pas un grand rayon dans ce domaine, elle avait eu un soupçon d’inquiétude mais n’en avait rien laisser paraître…

Dans sa course effrainée jusqu’à la maison d’Elfie, Crum était passé par la petite ruelle ou se trouvait le lavoir du village, des voix à l’air enjouées avaient attirées sont attention, peut être quelques vieilles connaissance par ici, mais l’heure n’était pas aux rencontres….et puis s’il y avait eu Obi, elle l’aurait sentit immédiatement! Et puis qu’aurait il été faire au lavoir!!! Il n’y avait que de l’eau^^

Pourtant quand elle tourna la tête par curiosité, sans arrêter sa course, comme attirée par une force, elle aperçue la belle chevelure d’Elfie, ses belle boucles blondes, ça ne pouvait être qu’elle, la vue de neige un peu plus loin confirma son impression!

Elle stoppa nette son pas et s’avança vers le lavoir.

Sourire aux lèvre et l’air de rien…une longue abscence… et un passage express….elle reconnue son amie Cebyss, prit le temps de dire bonjour, et de lancer un :

« pardon de mon intrusion, j’éspère vous croiser tous très prochainement en tav pour qu’on me raconte tout les potins de Narbonne, mais, *se tournant vers Elfie*, pour l’heure Elfie j’ai grand besoin de toi, peux tu me suivre c’est une urgence? »

Quelques minutes plus tard elles étaient de nouveau au près de Sara. Elfie ramena la belle à la réalité, tout se déroula tres vite, il fallait faire un brancard, la transporter, le soleil qui tapait…et Roger, beau comme un Dieu qui prit les choses en main à sa manière…il emporta sa belle comme une princesse, pour qu’elle se repose dans un coin bien calfeutré…

Crum hésita un moment….les laisser en amoureux ou les suivre?….

Elle n’hésita pas tres longtemps….apres tout elle venait des les retrouver, et elle était revenue de retraite tout particulièrement pour voir naitre le divin enfant^^

D’un pas rapide elle rattrapa Roger et pris la route à ses cotés, souriant à Sara qui semblait plus que comblée de se retrouvée dans cette situation….
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Elfarranne voulait faire un brancard pour ramener Sara, mais Roger comme à son habitude n’en avait n’avait fait qu’à sa tête. Quand la fiole avait fait son effet et réveillée Sara, Roger avait pris sa femme dans ses bras et avait commencé à marcher vers la maison.

Crum qui voulait aider à faire le brancard, regarda Elfie et soupira, puis se mit à suivre Roger. Elfie n’avait qu’une chose à faire les suivre aussi. Récupérant Neige, elle courut derrière Roger qui avançait à grand pas.

Il fallait absolument que Sara se repose et garde sans doute le lit. Cela n’allait sans doute pas lui plaire, il faudrait qu’Elfie lui en parle dès qu’elle arriverait. Heureusement que Roger et Crum étaient là, ils l’aideraient à faire entendre raison à la belle Sara. Cela promettait de bonnes journées, en effet Elfarranne s’installerait chez eux pour la surveiller de près, Sara était pas loin d’accoucher, il lui faudrait beaucoup de repos et d’attention.


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