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[RP] A La Belle ÉToiLe ConSteLLée !!!

Porphyrogenete


Les élections ducales approchant, Porphy était de retour sur le continent. Comme à l'accoutumée, elle en profitait pour s'enquérir de la santé de ses amis bayeusiens, lorsqu'on lui rapporta le bien triste état dans lequel se trouvait son Estoile.

Ni une ni deux, elle conduit alors son attelage en direction de la Cité de l'Ivresse, et sans même prendre le temps de déposer quelques affaires au manoir de la petite rue, elle se précipita immédiatement au N°4 de la route d'Avranches. Tambourinant alors désespérément à la porte, elle tentait de voir à travers la fenêtre du rez-de-chaussée si son amie occupait bien les lieux.


- Estoile ? Estoiiiiiile, ma belle, tu es là ?
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¤ Ambassadrice de Normandie auprès du Maine
¤ Dame de Guernesey
Estoile
EStoile entendit son nom au loin comme recouvert d'une brûme épaisse ... puis elle fût subitemment réveillée de son profond sommeil par le heurtoir de la porte principale qui répercutait un son tonitruand .... Par les coups portés si bryamment , un sourd aurait pû recouvrer l'usage de ses oreilles ... ou une sur deux peut-être ... allez voir ; qui sait ???

Mais ......... depuis le temps qu'elle dormait , un beau hébétée , EStoile prit tout de même le temps de se lever , et s'en alla ouvrir .....ALORS .... qu'elle ne fût pas sa suprise de voir se tenant merveilleusement élégante , parfumée et souriante à souhait son amie de toujours ..... sa Sublissima POrphy


..........Ohhhhhh , PorphyyyyyyyyyyyBBBeee llllaaaaaaaaaaaa , excuse -moi de te recevoir ainsi , les cheveux mal coiffés et mes horipeaux de travers .....aussi EStoile porta une main à sa tignasse en forme de serpillière et de l'autre tournocotta sa jupe pour la mettre dans le bon sens ,puis elle tira un peu dessus pourla défroisser , remis en place sa chemise et enfin sautillant d'un pied sur l'autre ajusta bien ses poulaines dans ceux-ci .....

........ Mais tu sais ma Porphy...
lui dit-elle , en l'embrassant chaleureusement .... je croyais que c'était un de ses petits morveux-chenapans de passage qui s'amusent à frapper aux portes et j'allais de ce pas vertement les renvoyer , ah ces sales gamins .... mais que font les parents , ça traîne tout le temps et ça ne sait pas quoi faire que d'ainsi embêter la diaconesse que je suis ....... ils doivent prendre mon heurtoir pour une corde car ils n'ont pas le droit de toucher à celle qui sert à faire sonner les cloches de l'église .... si j'en attrappe un , je vais bien te les lui sonner les cloches moi , qu'il s'en rapellera du son qu'elles font , crois moi

.........Entre donc ma Porphy , entre et veins donc t'installer avec moi , t'as le temps de tatasser un peu au moins ???


Disant ces mots à son invitée , EStoile , prit au passage un pichet en terre emplit de Calva et deux chopes en étain , puis elle tira une chaise et fit comprendre d'une oiellade appuyée vers Pophy que celle-ci pouvait prendre place à table ; Estoile s'assit à son tour en faisant de même

......Alors quel bon vent t'amène ma jolie ???
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Porphyrogenete
- Comment ça "quel bon vent m'amène" ?

La rousse bondit hors de sa chaise pour porter immédiatement sa main contre le front d'Estoile, enserrant de l'autre son poignet pour en chercher le pouls.

- Je viens à peine de poser le pied surr le continent pourr assister aux élections ducales, et j'apprrends que tu te fais porrter pâle. Alors qu'est ce que je fais, moi... Évidement j'accourrs ! Dis-moi, tu manges corrrectement ? Tu n'as pas de tempérraturre ? Des fatigues soudaines peut êtrre ?

Et dédaignant (pour l'instant) son verre de Calva, la dame se tourna immédiatement vers ses domestiques, et d'un claquement de main envoya ses ordres.


- Allez, dépêchez-vous de m'amener tout ces bagages ! Ah que vous êtes devenus mollassons depuis que nous sommes à Guerrnesey...

De belles malles venaient d'atterrir au milieu du salon de la diaconesse, et voilà que déjà la byzantine s'afférait à la vider de son contenu : poudres diverse, parfums exotiques, étoffes précieuses et broches scintillantes se répandaient sur le sol.

- Ah mais rregarrde-toi ma bella... Et si ton homme devait rrevenirr aujourrd'hui, hein ? Allez tiens, essaye-moi ça !

Elle venait de jeter en direction de son amie deux belles houppelandes, quelques paires de chaussures et des étoles de soie, puis saisissant un flacon de parfum très capitueux, elle commença à en asperger son infortunée compagnone.
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Estoile
- Ah mais rregarrde-toi ma bella... Et si ton homme devait rrevenirr aujourrd'hui, hein ? Allez tiens, essaye-moi ça !

EStoile ragarda d'abord orphy d'air interogatif puis fût amusée de la voir si en forme ... !

il est vrai que POrphy avait raison car si Ophi s'en revenait dans l'heure et la voyait se traîner en la maison alors que lui serait extrêmement faligué d'un voyage exténuant car bien long .... non il fallait se reprendre et EStoile se dirigea vers le coffre divinement marquetté que POrphy venait d'ouvrir , celle-ci en mette temps l'aspergeait d'une pluie fine mais très odorante d'un parfum capiteux à souhaits :


..... Bon je tournicotte sur moi même pour que ça en mette sur tous les côtés de ma personne tant qu'à faire et ça me changera de mon éternel parfum à la rose !!!

EStoile plongea dasn le coffre et en souleva les différents étoffes soyeuses et colorées , des houpelandes et autres soiries et autres bijoux magnifiques comme des perles de cheveux , broches , colliers et boucles d'oreilles assorties , plus une multitudes paires de chaussures dans différents styles selon la tenue adoptée et Tout cela apportées par Porphy;

Estoile se crut transpotée dans un conte fées , Cendrillon , la Belle au Bois Dormant et Blanche Neige réunies comme une enfant un jour de la Noel :


...... Mais ma Porphytissima , que de merveilles que voilà , je te reconnais bien là , mais t'en a des tonnes ... meci feu Raoul2Caen , excuse moi mais il t'as bien aidé ..... enfn , aide moi à ton tour à me vêtir au mieux et me coiffer avce des perles at autres décorations bijouteuses ... je te fais confiance POrphy , t'as l'art et la manière de savoir bien faire cela !

Se disant , EStoile la regarda et lui décrocha son plus merveilleux sourire qui lui donnait tant de charme , mais celle-ci ne réagissant pas assez vite et pour cause :

[color=indigo][b]Ben tu fais quoi là ma Beauté ...
Porphy s'envoyait une bonne rasade de l'éléxir de jouvence commun en Normandie ... AAAaaaa ahhhh oui le calva , on s'en jette quelques uns avant de commencer mon re-loocking .... alors ???
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Porphyrogenete
La dame de Guernesey tendit son verre en direction de la diaconesse...

Santééééé !!!

... et bu d'une traite l'intégralité de son contenu. Puis se fut un tourbillon de couleurs et de textures. Soie, lin, coton d'Inde (et non cochon !) brocard... toutes les males de Porphy passèrent entre leurs mains, les tenues au luxe le plus tapageur succédant aux rasades de calva, quand enfin, il n'y avait plus de doutes aux yeux de la rouquine... elle lui avait enfin trouvé LA tenue :



- Oh oui... Plus d'hésitation possible, on la tiens. Le rrouge est TA couleurr ma belle. Non mais rregarrde toi, tu es magnifique ! Il va êtrre content le Ophi à son rretourr .

Porphy laissa un temps son amie réagir à cette heureuse surprise, avant de poursuivre.

- Allez viens ! La nuit va bientôt tomber, il est temps de fairre LA FÊTE...

Et entrraînant d'une main son amie dans sa voiturre, l'autre main ne lâchant plus sa bouteille de calva, Porrphy ne s'adrressa au cocher qu'en ces mots :


- A la taverrne du Chêne d'Antin mon cherr, et que ça saute !
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Devant l'exubérance que mettait Porphy à fouiller dans ses malles à la recherche de l'élément qui sierrait le mieux à EStoile pour chaque étape de son habillage , elle retira d'une malle une très jolie jupe-robe-rouge vif vermillion qui rehausserait cartainement le teint pâle de la diaconesse.

Oh oui... Plus d'hésitation possible, on la tiens. Le rrouge est TA couleurr ma belle. Non mais rregarrde toi, tu es magnifique ! Il va êtrre content le Ophi à son rretourr .

EStoile se laissa alors faire par la si belle dame rousse et telle une poupée de chiffon ou preque s'en remit à ses talents légendaires croisés d'un sens d'esthétisme étudié et fort pratiqué pour combiner harmonieusement le port d'une chemise de corps dans les tons violine à la dentelle blanches aux poignets , les jupons, les uns posés par dessus les autres , les bas, le bustier lacé à l'arrière faisant remonter les seins et accentuant ainsi la cambrure des reins , la jupe-robe-houpellande d'un des plus beaux rouges associée au bustier donnait à l'ensemble beaucoup d'allure et de prestance ...

Aussi tous ces arrangements des tissus aux textures et couleur chatoyantes avec une fine association de bijoux , colliers de perles et broches s'entrechoquant entre eux en une étincellante parure formaient un bel ensemble d'une élégance rare et précieuse .

Porphy regarda les pieds d'Estoile qui suivant son regard porta ses yeux sur ces pieds puis vit ensuite la bysantine faire un quart de tout comme les hautes dames du duché ,(c'à-d comme le quart de tour des mannequins au bout du poduim)et cette dernière ouvrit une iènième malle où dormaient des tas de bottines , chausses et poulaines muliticolores , certaines en cuir de cordoue ou d'ailleurs !

Elle en choisit une paire dans le lot avec sur le côté une boucle dorée qui une fois chaussée pouvait se distinguer sur chaque pas exécutés lors le la marche altière qui s'imposait avce ce type de bottines un peu hautes .

Porphy tant bien que mal arriva avec une dextérité supprême à emêller les cheveux d'EStoile en les lui relevant en un chignon , elle prit une dernière mêche qu'elle torsada et fixa au reste de la chevelure d'EStoile et justement ce faisant une pince dans la bouche , elle se recula aussi pour admirer son oeuvre et d'un air malicieux dit :


Allez viens ! La nuit va bientôt tomber, il est temps de fairre LA FÊTE...

Porphy entraîna d'une main son amie dans sa voiture, l'autre main ne lâchant plus sa bouteille de calva, et ne s'adrressa au cocher qu'en ces mots :

- A la taverrne du Chêne d'Antin mon cherr, et que ça saute !

ET fouette cocher ; y avait plus qu'à y aller , EStoile pensa qu'il était bien agréable d'ainsi se laisser faire et fût ravie d'aller passer enfin une soirée en taverne chez Mac où elle espérait que l'usage de la Rictapulte faisait toujours autant rage .

Pendant le trajet , se tournant vers Porphy et l'embrassant :



..... MOLTO GRAZIA MIA BELLISSIMA , je me sens telllleeeeeemmmmeeeeennnt mieux avec ses atours de Reyne , j'ai l'impression d'être une autre EStoile ... mon OPhi n'en reviendrait pas , faudra que tu trouves un peintre pour fixer sur une toile cette magie que tu as opérée sur moi ; ce serait un beau cadeau à lui faire ...
et des, et des , et des rasades de calva plus loin ... tu me vois faire la messe comme ça Porphy

Puis se regardant , les yeux dans les yeux , toutes deux partirent alors dans un tel rire que rien ne les arrêtait , elles en avaient mal au ventre ... mais au loin on distinguait déjà la lueur de la taverne du Chêne d' Antin et connaissant les deux Damoiselle la soirée était loin d'être terminée
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Estoile
[HRP] La phase rp avec Porphy sera reprise plus tard , c'est le souci du rp , tout ne peut pas se suivre justement à cause de la vie hrp ... [/HRP]

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C e matin là , très tôt , EStoile prit le plis apporté par Mutti sa chouette et le lut .

Des larmes montèrent vite à ses yeux car sans nouvele de lui aucune ; ce qu'elle sentait en elle se passer depuis un bon moment déjà etait désormais couché par des lignes d'un parchemin .

Ce plis cacheté provenait de l'Abbaye de Juaye-Mondaye non loin de Bayeux et l'informait que son fiancé Ophiuchus avait été conduit là-bas sans pouvoir revenir à Bayeux car sa santé ne l'aurait pas supporté .

Il etait même spécifié à EStoile , sans que les mots employés ne soient plus enrobés que cela qu'Ophiuchus perdait la tête et très certainement un jour la vie et qu'il avait souvent émis le nom d'EStoile , ne sachant plus dire autre chose .... il s'en suivait une description physique de son état et des consignes à respecter comme dans toute abbaye.

Dans l'espace d'un court instant , Estoile lasse de son ménage d'hier dans l'église , faillit s'évanouir , ça tournait autour d'elle ... elle se cramponna à la table puis avala une bonne rasade de calva , mangea du pain rapidement et de la compote bien sucrée puis .... reprenant ses esprits , elle embrassa le parchemin et ne pût s'empêcher alors de pleurer toutes les larmes de son corps , jusqu'à même crier intérieurement sa douleur si vive au su de l'état physique et mental de son amoureux éternel OPhi .

Elle avala à nouveau du calva et se souvenant de la dernière fois et aussi pour prévenir celle-ci et ne pas redevenir pire que mélancolique , elle sortit donc dehors s'en aller chez ses voisins et amis Rica et Zizou pour les en informer de ce plis reçu ... ils était tôt , elle était sûre de au moins trouver l'un deux .

Chemin faisant , elle décida intérieurement de faire une messe prochainement pour son Amour et aussi pour tous ces autres âmes qui étaient parties dernièrement soit à cause de la guerre soit par maladie ou ces autres très mal en point , puis aussi pour tous ceux qui défendait la Normandie qui n'était pas encore assez pacifiée contre l'envahisseur Breton .

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Histoire :

L’abbaye Saint-Martin fut fondée en 1202 après qu’un ermite, Turstin ait décidé de se retirer sur le "mont d’Ae" qui devint "mont Deï, puis Mondaye. Il fut rejoint par plusieurs autres religieux qui fondèrent la communauté monastique de l’ordre des Prémontrés. Le premier abbé est Roger de Juaye, à la tête de l’abbaye jusqu'en 1215. Les frères fondent une léproserie accolée au monastère. Au XVIe siècle, comme toute la région de Bayeux, l’abbaye n’échappe pas au conflit entre catholiques et protestants, les religieux doivent fuir, l’abbé est assassiné. Mais la Contre Réforme restaure l’ordre dans le Bessin et la vie religieuse connaît un nouvel essor jusqu'à la Révolution française. Au XVIIIe siècle l’abbaye se dote d’une église dessinée par Eustache Restout. En 1791, les chanoines furent temporairement chassés du monastère. Il faut attendre 1858 pour voir les prémontrés réinvestir les lieux. Chassés à nouveau en 1903, c'est depuis 1921 qu'ils occupent définitivement l'abbaye.


Géographie :

Juaye-Mondaye est située à sept kilomètres au sud de Bayeux, dans le Bessin et à vingt-quatre kilomètres de Caen. La commune est traversée par l'Aure.

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EStoile sortit de chez Rica et Zizou qui l'avait si gentiment réconforté par leurs propos bienveillants et rassurants .

Elle avait bien senti que tout comme elle , il n'était pas grand chose qui puisse être fait de plus pour OPhi et que le destin seul et surtout le Très-Haut décideraient s'il survivrait à ce qu'on pouvait alors qualifier de descente aux enfers ... un esprit qui quitte votre tête peu à peu , un corps qui s'épuise tant et tant , une respiration haletante ... n'était pas de cela qu'il s'agissait dans ce qu'elle avait pû comprendre de la missive reçue par l' abbaye de Juaye-Mondaye où residait maintenant OPhi ???

EStoile eut alors à nouveau le visage noyé de larmes tandis qu'elle se dirigeait vers le presbytère pour pointer sur la porte de celui-ci une information capitale concernant la mariage .............. elle qui ne se marierait sans doute jamais et qui en avait tant rêver avec OPhi pourtant .

Elle poursuivit ensuite sa marche vers l'Eglise attenante ; elle poussa la porte de la sachristie et fit le tour de l'intérieur du lieu saint , afin qu'il n'y manqua rien lors de la prochaine célébration de la messe dominicale .

Son inspection faite , elle revint dasn la sachristie et commença à préparer le sermont et les prières et tout ce qu'elle avait à dire à ces chers ouialles parfois en perdition, se perdant plus vite dans les tavernes aux autres lieux que venant prier ici ... elle saurait leurs dire et les ramener à plus de foi ( pas soif) ... il était un fait de boire du clava et un autre de ressortir quasiment mort-vivant d'une auberge .

Plongeant sa plume dans l'encre bleutée ; celle-ci griffa et noircit aisément plusieurs pages de parchemins , sous l'oeil amusé de Mutti qui s'amusait à chasser des chauves souris endormies .................

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Estoile
Après avoir eu un mot de remerciement pour chacun , réconforter les uns, en encourager d'autres vers la voie d'Aristote ,EStoile quitta l'église en compagnie de l'Eveque Seriella , toutes deux se dirigeant au quatre rue d'Avranches en la maison de la Diaconesse.

EStoile mis de l'eau à bouillir puis versa celle-ci dans une théière en grès non sans y mettre de suite du bon thé à infuser en le rehaussant d'un zeste de calva ou .................. presque .... le résultat donnant plus l'aspect d'un bon grog à dégager les miasmes pulmonaires , qu'une simple boisson chaude aromatisée !!!


Tiens ,Seriella mange donc de ces petits gateaux aux amandes et miel , tu dois bien avoir une p'tite faim avce ce voyage ??? .... tu pars pour Lisieux ensuite , il y a quelqu'un là-bas pour assurer le culte ???
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Seriella
Seriella s'assit. Elle se sentait bien dans la petite chaumière d'Estoile.
Sa diaconesse savait rendre l'ambiance chaleureuse.
Elle lui déposa un chaud breuvage à l'odeur alléchante.


Hum... ça sent bon... voilà qui fera du bien à mes poumons Comme pour illustrer ses propos, elle partit dans une quinte de toux.
Mais elle détourna la conversation


Et toi comment vas-tu ? J'ai cru entendre que tu avais été malade ces derniers temps ?
Et dis-moi... As-tu des nouvelles de ton homme ?


Elle but le thé chaud à petites gorgées. Bientôt elle devrait reprendre la route pour Lisieux...

Oui je pars à Lisieux, il n'y a personne pour le moment, mais je dois aller voir un jeune homme très motivé pour reprendre la cure... j'espère que ce sera concluant.
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Seriella de Bernouville, Archevêque de Rouen
Estoile
EStoile alluma une bougie car en vue de la noel qui approchait elle avait commencé à décorer sa maison ..............................

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Citation:
As-tu des nouvelles de ton homme ?

Tu sais je n'ai guère de nouvelle mise à part un parchemin que j'ai reçu par pigeon de l'abbbaye ou OPhi réside ... il est dit qu'il est très malade qu'il perd la tête et très certainement la vie , cela m'a éffondrée mais je n'en sais pas plus et je n'ai rien reçu depuis ce 20 Novembre , j'ose penser que s'il était passé de vie à trépas , on m'en aurait informée .

Tu t'en vas donc à Lisieux , ahhhhhh .....ce n'est pas simple de motiver du monde pour aller vers la voie d'Aristote ; moi à Bayeux , j'ai à faire à une paienne bien retord .... mais retord de chez retord et je ne désespère pas qu'un jour elle y vienne .... Tiens encore un peu de thé ???


Estoile resservit du calva au thé et elles sirotèrent en silence ce breuvage diabolique mais au combien gustatif ... !
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Estoile
Estoile rentra chez elle avec beaucoup de tristesse , elle venait d'apprendre la mort tragique d 'Acera l'amour éternel de Balgaroth . Elle avait tout de suite dit à balga de venir s'intaller chez elle craignant que de désespoir infini , il n'attente à ses jours lui même .

Cela tombait bien , elle avait préparé une bonne soupe composée d'un mélanges de pois cassés et de chataignes , breuvage bien épais pour coller au corps les durs jours d'hiver .

Elle plaça donc la marmite en étain dans un coin de la cheminée pour que celle-ci garde très doucement la soupe bien au chaud , il ne fallait pas qu'elle brûle non plus ... Elle déposa aussi une belle mine de pain croustillante à souhait et du beurre salé sur la table ... au bout de celle-ci des fruits remplissait un compotier .

Puis Estoile alla à l'étage changer ses draps pour que Balga puisse s'installer dans le grand lit de la plus grande des deux chambres attenantes .

Voyant Mutti sa chouette et Aigle fend la bise l'amoureux de celle-ci :


.... Bon les deux drôles là ; nous allons avoir de la visite ... mais ... surtout , ne faites pas les fous à tournoyer dasn tous les sens comme vous le faites d'habitude ... avec moi ça passe , j'en rigolle bien ... mais là c'est sérieux ; nous allons recevoir Balga qui vient de perdre sa bien aimée Acera ... alors je compte sur vous ... t'as bine compris Mutti :

.... oui EStoile , nous savons être sages quant il le faut , nous , nous tiendrons tranquille et si on s'ennuit nous irons chez les Mascyl à la forge !

.... Oui faites comme ça , d'ailleurs ça doit faire un moment que Manue ne vous y a pas vu ... faite , faites donc ainsi !

EStoile leurs aurait permis n'importe quoi tellement elle était triste pour Balga ... elle ne pût s'empêcher de penser aussi à Ophi si loin d'elle depuis bien longtemps maintenant ..........................................................................................
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Balgaroth
Balga se sentait perdu. Bien qu'il se sentait désemparé sans nouvelles de sa douce depuis plus d'un mois, il avait eu l'infime espoir de la voir revenir.
Et maintenant voila qu'elle était ...
Le dire semblait rendre les choses réelles, et il ne voulais surtout pas l'admettre. Le jeune homme ne voulais nullement regarder la vérité en face, Acera ne pouvait pas être morte, ce n'était pas possible, sûrement un mauvais rêve, un mauvais rêve rien de plus ...
Ils allaient avoir un enfant, ils allaient se marier ... Elle ne pouvait pas mourir ainsi sans un mot, sans l'avoir revu depuis des semaines, il ne parvenait pas à l'accepter.

Le jeune homme errait dans les rues de la ville, cette ville qu'il aimait tant et qui pourtant lui semblait bien triste en ce jour. Il passa près du Chêne d'Antin mais ne voulu pas y entrer, il n'avait pas l'esprit à faire la fête et il ne voulait surtout pas voir du monde.
Il leva la tête et vit sa maison, elle était si triste sans son ange pour veiller dessus, et il n'eut pas envie d'y dormir cette nuit, il ne l'aurait pas supporter.

Balga se dirigea donc vers la maison d'Estoile qui l'avait gentiment invitée à dormir, pour ne pas qu'il se sente seul au moment de sa vie où il en avait le plus besoin.
Il avait des amis vraiment exceptionnels, qu'il aimait du plus profond de son coeur. Des amis fidèles avec qui il partageait quelque chose de très fort. Bien que Balga s'entendait bien avec tout le monde, des vrais amis il n'en avait que peu. A vrai dire, ils se comptaient sur les doigts d'une seule main, mais se qu'il partageait avec eux était vraiment très fort et il les garderait jusqu'à la fin de ses jours.

Il arriva sans s'en rendre compte à la maison d'Estoile. Comme il était un peu tard, il essaya de rentrer sans bruits, sans la réveiller ... Mais entrer si tard l'ennuyait envers son amie, ça ne se faisait pas trop et il avait un peu honte de débarquer ainsi.
Sauf qu'elle ne dormait pas puisqu'il y avait de la lumière dans la cuisine. Lorsqu' il entra, Estoile était bel et bien réveillée.
Elle était en train de remuer doucement de la soupe dans un grand chaudron qui mijotait à petit feu.
Il éprouva alors pour elle un élan de gratitude absolu. Un amour fort et intense. Pas en tant que femme mais en tant qu'amie intime, il se rendit compte qu'il aimait Estoile et ce, profondément et de manière tout ce qu'il y avait de plus sincère. Elle avait toujours été là pour lui comme l'étaient les trois autres personnes.


- Ca sent divinement bon ce que tu as préparé là.

Il s'approcha d'elle et posa une main dans son dos. L'absence d'Ophi devait être pour elle aussi dur que celle d'Acera avait été pour lui. Il voulait partager ça avec elle, un soutient réciproque de deux amis qui comptait énormément l'un pour l'autre.
Il la serra tendrement contre lui et déposa un petit baiser sur sa joue.


- Merci d'être là pour moi Estoile, tu ne peux pas savoir combien ce que tu as fait est important pour moi et je ne te remercierais jamais assez. Merci pour tout vraiment.

Il prit donc un grand bol de l'entêtante soupe et se joignit à son amie pour la déguster tout en papotant.
Estoile

Balga était arrivé depuis peu, sa démarche était chancelante ; il était vouté , triste , le regard perdu , plus que l'ombre de lui-même et ses yeux rougis par le feu des larmes traduisaient le désespoir incomensurable qui l'habitait désormais .... posant d'abord une main dasn le dos d'Estoile ; il la serra contre lui et lui fit un baiser sur la joue .

EStoile lui rendait son baiser d'amitié et le berça tendrement contre elle ... longtemps - longtemps - longtemps ; très longtemps pour lui apporter cette douceur enfantine dont on a tant besoin dans ces moments si douloureux , si déchirants , tel un puzzle qui se casse en mille morceaux quant la vie ne tient à rien .

EStoile qui n'avait depuis bien longtemps déjà plus aucune nouvelle de l'état allarmant de son OPhi comprenait aisément ce dont avait besoin Balga ... elle aussi n'y croirait jamais si cela devait arriver , elle aussi ne pouvait penser un instant que cela soi .... c'était inconcevable , inimaginable et inacceptable ....

Acera , était quant à elle bel et bien parti au paradis car rappelée , on ne sait ni pourquoi , ni comment par le TRès HAUT qui avait sans doute besoin de sa si jolie âme , de son coeur pur de son amitié légendaire ... Tout en pleurant d'émotions vives avec Balga , ils s'intallèrent afin d'un peu se restaurer :


- Ca sent divinement bon ce que tu as préparé là.

Merci d'être là pour moi Estoile, tu ne peux pas savoir combien ce que tu as fait est important pour moi et je ne te remercierais jamais assez. Merci pour tout vraiment.


Posant une main sur la sienne :

Balga mon tendre Balga , mon ami de toujours , ne me remercie pas , l'amitié est fait pour apporter douceur , écoute , soutien et réconfort car en ce moment c'est ce don tu as le plus besoin ... je suis là entièrement pour toi mon ami et tu restera ici autant de temps que tu le souhaiteras , ma maison te restera ouverte toujours .


Puis se levant , se palçant derrière lui , tout prèe de lui en l'entourant de ses bras , d'une voie la plus douce possible , elle lui dit encore :


Mon balga , je crois savoir ce que tu ressens au plus profond de toi, cet anéantissemnt de tous les instants qui te gagne pas à pas et qui s'Agrandit démesurément à chaque minute du temps qui passe ... cette incrédulité de ne plus la savoir à tes cotés , elle et votre enfant qu'elle portait en son sein ... tu ne peux encore le croire car c'est si soudain , si inhumain que celà te dépasse ... il te faudra beaucoup de temps pour accepter ce que tu viens d'apprendre ; mais je suis là mon Balga et d'autres de tes ami(e)s sont là aussi pour ça et sauront te témoigner leur amitié .

Surtout mon Balga , je suis là pour toi , pour t'aider à exhorter ces maux qui labourent ton esprit et qui te fracassent en mille morceaux ... ensemble nous ramasseront un à un les morceaux de ton puzzle cassé et nous reconstitueront ensemble ce qu'il est possible d'Etre maintenant en toi et pour toi ... nous essairons de redonner un sens à ta vie brisée ... fait moi confiance mon ami ...je sais , la vie n'est pas simple , mais nous allons y arriver ... Acera n'est plus du monde terrestre mais son âme si belle illuminera toujours ton ciel et tu verras un jour son étoile briller dans la voir lactée .
*

Elle s'agenouilla devant lui, lui prit la main tout doucement :

Viens Balga , tu es mort de fatigue , montons là-haut , allons nous reposer ... tu dormiras à mes cotés en toute amitié ; ainsi tu te sentira moins seul et si tel est ton besoin parle moi d'elle , dis moi ce qu'il y a en toi, partage avec moi tout cela , je suis là pour toi, rien que pour toi mon Balga

Elle l'aida à monter à l'étage , poussa la courte pointe , souleva l'edredon en plûmes et enleva les pierres chaudes qu'elle avait déposer dans le lit pour réchauffer celui-ci .

Tous deux s'installèrent bein au chaud et continuèrent à parler pour aussi se rassurer de ce qui venait d'arriver ... EStoile en silence pria en attendant que Balga s'installe bien à son aise , ayant du mal à trouver une position confortable tellement il était secoué ... tel un ouragan diabolique qui l'aurait fauché à terre.

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