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[RP] A La Belle ÉToiLe ConSteLLée !!!

Ricalisa
Ricalisa, sommeilla sur cette chaise à bascule... attendant l'arrivée de Altaire, elle vagabonda dans ses pensées, de son templier, de ses divers occupations ...

Jusqu'à l'arrivée du charpentier, qui l'arracha de ses pensés par les bruits de ses outils. Elle se leva, tenta de vite se recoiffer, arrangea sa houppelande pour etre présentable.
Elle salua et remercia chaleureusement son ami, pour sa rapidité. Elle le présenta à dame Antiope qui l'attendait sagement.

Une bonne demi heure plus tard, celui ci avait terminé, elle le récompensa d'un verre de calva et de quelques gaufres. Après quelques minutes de bavardages sur des choses et autres, ils se dirent au revoir amicalement.

Après observation de fabuleux travail du charpentier, elle était heureuse de pouvoir offrir une porte à sa belle EStoile, elle laissa pour autant l'entrée ouverte.

Et retourna sur cette chaise à bascule ... d'ailleurs elle c'était promis d'avoir une chaise de la sorte chez elle, encore une nouvelle revendication qu'il fallait partager au plus vite avec son compagnon de vie.

Un peu plus tard, elle était de nouveaux perdu dans ses souvenirs, lors de sa mission à Lisieux, les moments avec son ami Aristide disparut depuis peu ... jusqu'à se qu'elle entendit des voix ...

Elle ouvrit ses yeux à moitié ... et se concentra sur les voix, elle reconnu celle de Antiope, mais la seconde lui était familière, et plus elle l'écouta plus cela était évident !

Puis murmura ... Altaire ...
Elle se leva de sa chaise, puis dirigea son regard vers cette homme pendant quelques secondes, pour avoir confirmation puis murmura de nouveau son nom, mais cette fois ci avec un petit sourire. Le Héros était enfin arrivé ...

Elle s'avança lentement vers lui, quand celui ci la regarda avec un sourire qui voulait dire... tiens je te connais, elle se jeta dans ses bras, et lui fit un câlin de l'amitié.

Enfin, enfin te voilà ! Comment vas tu ? Mon ami ...

Elle lui sourit, heureuse de voir son ami enfin de retour ...

J'espère que tu as faim ! Je t'ai préparé un tas de petites choses, pose donc tes affaires, et ...fait donc comme chez toi
Lui dit elle, avec bienveillance.
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Antiope
Avant le retour de dame Ricalisa auprès d'eux, Antiope avait glissé au messire quelques mots.

Vous avez été bien indiqué dans le choix d'une taverne pour manger. Chez dame Elda, la table est mise tant en présentation que pour le plaisir de notre palais.
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Estoile


[ DES LUNES ET DES LUNES ENSUITE CAR 47 JOURS CELA EN FAIT PAS MAL]

Enfin Estoile était de retour .............. et patati - patata .....
..... Zé continue plus tard ... car là je remonte mon rp à ma façon, vu que ce n'est pas moi qui ai fait le dernier post ...

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Numenor


Numenor passait par bayeux, parce qu'il n'avais pas trop le choix pour aller a Avranche. Que fut sa surprise quand il reconnu une tête qu'il n'avais pas vue depuis des lustres.

Estoile ? voila une tête qui ne m'est pas inconnu, bien que cela fair fort longtemps que nous nous somme pas rencontrés. te souviens tu de moi ? Je n'était qu'un piètre soldats. En tout cas ravi de voir que tu est bien installer.

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Estoile
Depuis son arrivée du pays Limousin , EStoile avait été très peu chez elle car étant invité à séjourner qui chez les uns , qui chez les autres pour fêter son retour ; elle fût ravie ce jour là de réintégrer sa maison si avenante.

La roseraie était de plus en plus belle avec le printemps et des bourgeons pointaient au bout des tiges... c'était déjà un ravissement que de regarder cette vie qui s'en revenait d'un hiver si rigoureux.

La Totiope avait vraiment été merveilleuse car elle avait fait changer la porte de la demeure de la Diaconesse ; porte défoncée par un Sinbad impatient de retrouvé sa Sirène qui semble-t-il d'après les dires d'Antiope devait dormir lors de leur dernier passage ... Vu la force du bel homme , elle ne dût pas dormir longtemps l'Abesse de BAYEUX ...

Elle avait aussi revu Altaire qui lui s'en était revenu de loin et avait été très heureuse de le savoir toujours en vie car elle l'aimait beaucoup cet homme là si sage , si mesuré ... il lui raconta qu'il fût accueilli chez elle par Rica et Antiope comme EStoile en avait fait part dans une missive adressée à Rica .

Depuis la vie avait repris son cours normal, les messes , les pastorales , les études de livres saints .... sauf quela Totiope comptait sur elle pour des tas de projets dont uen tombola et des voyages ... Totiope la tornade ambulante à ne pas associer avec une Estoile sinon c'etait le feu d'artifice assuré ... enfin du pareil au même quoi ........

EStoile était dans ses reflexions quant le heurtoir de sa porte claqua d'un coup sec et puissant ; elle ouvrit celle-ci étonnée d'avoir une visite à cette heure ci :
Citation:
Estoile ? voila une tête qui ne m'est pas inconnu, bien que cela fair fort longtemps que nous nous somme pas rencontrés. te souviens tu de moi ? Je n'était qu'un piètre soldats. En tout cas ravi de voir que tu est bien installée.


- Ah Numeror , mais siiii , je te reconnais , mais comment vas-tu ; c'est si gentil de me rendre visite...

Elle le fit entrer ... il lui raconta sa vie ... elle l'écouta patiemment et de godets de calva en godets de calva bien remplis ; le temps arriva où Numeror dut prendre congé d'elle :

- Merci d'être venu jusqu'ici Numeror et au plaisir de ta prochaine visite si tu repasses par Bayeux ; prends bien soin de toi car les routes ne sont pas sûres du tout et très infestées de brigands.

Il la salua et elle le regarda disparaitre au loin pensive et même très pensive .. la belle Diaconesse s'en allant dans sa tête jusqu' à Guéret là ou un curé avait tant marqué son esprit et pas que son esprit d'alleurs ... tous ces sens avaient été en émois et il fallut la force salvatrice de la prière pour la retenir de n'aller plus avant où son coeur aurait aimé la guider... c'est à dire vers lui ... !

Parfois la vie vous mettait devant vous de telles impossibilités qu'EStoile se demandait si ce n'était pas "la bête sans nom " qui lui soumettait des épreuves pour vérifier de sa cohérence en tant que Diaconesse et Templière d'Arsitote ???

Faudrait qu'un jour elle parla de cela à sa si vertueuse Antiope qui saura lui dire que faire de telles pensées et comment ne pas agir à mauvais escient.
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--Mahaut
La gamine arriva tout essoufflée et frappa à la porte. Elle n'avait presque plus de forces, les larmes coulant toujours sur ses joues.

Estoile !! Ouvre !!
Vite !!

Me laisse pas !

Mahaut craignait aussi trouver porte close. Mais que faisaient-ils tous ?? Où étaient-ils ?
Un malheur se profilait et personne, personne pour savoir.

Elle tambourina encore la porte.
Estoile
EStoile plongée dans un chapitre du livre des vertus , entendit tambouriner à sa porte et son nom était crié par une voix haute et forte ; elle alla donc ouvrir :

-Ah, c'ets toi Mahaut , mais que t'arrives t-il , tu m'a l'air toute retournée , que se passet-il donc , mais tu tremble en plus ?

- Entre ma petite , assied toi et mange donc cette part de tarte , ça te fera du bien , puis raconte moi tes malheurs , je t'écoute ...

Ce faisant EStoile prit elle aussi une part de tarte aux pommes et s'enfila une bonne rasade da calva pour être fin prête à écouter la p'tiote toute allarmée , encore des enfantillages et des histoires de gamins qui lui avaient certainement causé du tord pensa la diaconesse de Bayeux.
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--Mahaut
Alors qu'elle n'y croyait plus, la porte de la demeure d'Estoile s'ouvrit enfin.
Estoile et sa bonne humeur l'accueillait chez elle, bonne humeur qui allait disparaitre dans peu de temps, lorsqu'elle saurait.

Estoile proposa un bout de tarte à la gamine.

Merci, Estoile, c'est bien gentil... Mahaut pleura de plus belle.
Mais je ne peux rien avaler... Estoile, il faut faire vite !

A ces mots, le visage de la diaconnesse s'assombrit et pressa l'enfant d'en dire plus.

C'est Loda... Estoile... Loda est en train de mourir !
Elda doit tout faire pour la sauver, j'imagine, mais Olwin est pas là, Dahut est parti, et Maurice et Messire Altaire se disputaient quand je suis partie chercher de l'aide.

Viens, vite...

La gamine ne laissait que peu de temps à Estoile, la tirant par la manche vers la sortie.
Il fallait arriver au plus vite à l'Auberge d'Elda.
Estoile


En voyant la gamine toujours aussi peu rassurée, puis tomber en larmes tellement elle semblait terrorisée , EStoile comprit immédiatement qu'un drame se déroulait quant Mahaut lui parla de Loda qui se mourrait sur les bords de l'Aure .

C'est Loda... Estoile... Loda est en train de mourir !
Elda doit tout faire pour la sauver, j'imagine, mais Olwin est pas là, Dahut est parti, et Maurice et Messire Altaire se disputaient quand je suis partie chercher de l'aide.

Viens, vite...

Le sang de la Diaconesse ne fit qu'un tour , elle prit la fillette par la main , son livre de prière ,et toutes deux courèrent halletantes jusqu'à l'auberge d'Elda en Gourmandie :

Tu as bien fait de me prévenir petite Mahaut, ne t'inquiète pas plus et voyons la bas de quoi il retourne, mais tu as raison ne perdons pas de temps ; sait-on jamais ???

EStoile n'en menait pas plus large que l'enfant mais ne voulait lui montrer son désarois; elle savait Altaire revenu pour Loda; Dahut partit très loin et OLwin peu présent... quand à Maurice , elle le savait "homme à tout faire" d'Elda et avait été une fois massée par ces mains puissantes mais expertes et douces.

Aussi, il fallait donc agir vite maintenant et chamin faisant elle se mit intérieurement à réciter tout un chapelet de prières pour se donner force et courage face à l'adversité qu'elle sentait poindre à l'horison de jours difficiles à être.
Arsitote l'avait toujours aidé pendant ces moments là et il était pour l'instant son seul secour.

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Estoile
................................................................ [........ Au moins un mois plus tard, si ce n'est plus ..........]

Pour bien comprendre la vie d’EStoile , il est un élément capital à ne jamais oublier sinon on s’y perd. Aussi revenons- en au 11 iuième jour du mois de mai de l'an de Grâce 1456 ou la pas encore Diaconesse de Bayeux fut laissée pour morte sur les chemins qui mènent d’Avranches à Fougères. Transpercée de 33 coups d’épées bretonnes , elle s’en remit comme tout un chacun mais avec un petit plus-bonux-cadeau et pas poudre de perlin-pinpin, non un truc digne de Merlin l’enchanteur dont son père cottoya les heureux chevaliers descendants de cette lignée là.
Et oui, elle ne s’appelle pas EStoile pour des pommes ou plutôt prunes et tout le monde n’a pas eu dans sa vie un père qui même adoptif EsQuaLyBur n’en était pas moins un druide-mage aux milliers de pouvoirs qu’il lui conféra avant de s’en aller gaiment dans l’eau de là de là-haut.

Car une fois revenue sur terre et donc descendue du ciel où elle séjourna au moins une trentaine de jours durant, EStoile fut certainement par la grâce de Dieu mise sur orbite et surtout en connection avec des anges qui lui donnèrent ensuite le don d’ubiquité … d’ailleurs en parlant d’eux , elle les appelle « mes anges » tout simplement et il lui suffit de juste respirer profondément pour être mise en liaison directe avec leur Aura si Puissante mais surtout Si magique.

Alors EStoile était ainsi très occupée et pour diverses raisons. Elle avait d’abord été invitée par la grande famille flamande mais maintenant reconnue légitimement d’utilité publique donc redevenue Normande grâce à une grande manifestation pied de grue ATTAvillesque, puis assurément légitimée par une Valentiane qui assura par trois fois un mandat de maire et son ombre d’époux qui essayait de tant faire se peut que de la suivre partout où elle allait ; en tous cas suffisamment assez pour lui faire une chose et lui en engendrer une autre peu de temps après. Nous ne parlerons pas ici des éléments attenants et tout aussi Hautevillesques que sont une Adrienne , une Cherry , un Madpompon et comme si ce n’était pas assez ajoutez les deniers arrivés la Carol et son Pl@sm et il en est certainement oublié dans la liste … bref tout un achalandage de personnes hautes en couleurs mais surtout drôles et fort sympathiques et chaleureux au demeurant.

Sauf que ça se marie, ça se reproduit mais aussi, ça s’anoblit ces êtres là.

............................................

Quoi de mieux alors que d’avoir chez soi en représentation de Très-Haut que d’inviter un membre du clergé et sur qui ça tombe et bien sur la divine Diaconesse de Bayeux , soit la belle EStoile qui s’empressa pour pouvoir bien boire et bien manger de dire ouiiiii à l’invitation qui lui fut portée.

A croire qu’elle avait pris un abonnement car en effet dans le même temps il y avait bien ailleurs et bien plus loin d’autres anoblissements auxquels elle dut se rendre et là elle n’aurait vraiment pas pu s’y refuser car il s’agissait entre autre du sien propre….. et oui ça arrive de telles choses et ça existe bien et pas que d’en les livres de contes de fées ... !

Citation:
Moi Alcalnn Blackney, Duc de Normandie, Vicomte du Mont Saint Michel, Baron de Saint Paer, Sire consort de la Harengère, à Dame Estoile, membre du Temple, salut et paix.

Qu'il soit su que je vous invite en mon fief du Mont Saint Michel pour le Mardi après Pâques.

Bien à vous,
A.


EStoile et les particules, EStoile et les titres , c’est pas son truc ou disons qu’elle ne coure pas après, ayant bien assez à faire avec son livre des vertus à mettre en bande dessinées en le sermonnant le plus souvent possible à ses ouialles chéries ; mais bon c’était si gentiment proposée par son amie Nennya Blackney autrement dit l’actuelle Duchesse consort qui est d’abord Vicomtesse du Mont Saint Michel par alliance entre autre de ses nombreux titres.

EStoile ne connaissait pas le mari de Nennya mais appréciait beaucoup cette dernière qui était devenu une très grande amie lors de leur périple en Limousin ou elles combattirent durement ce sale fléau de la peste qui ravageait des régions entières. C’est pourquoi en cadeau de remerciement de l’avoir accompagnée et soutenue dans leurs moments si difficiles à être et à vire Nennya par l’intermédiaire de son mari le bel Alcalnn voulut qu’elle soit de par lui anoblie.

Puis comme si un cadeau ne suffisait pas , mais là c’était pas non plus franchement un cadeau , disons plutôt un supplémentaire petit bonus du ciel ; la belle Diaconesse fit la connaissance d’un curé pour qui elle en pinça dur et que lui aussi d’abord , car faut être deux pour que ça se passe ces choses là …. Mais à contre coeur aussi vite pincés qu’ils étaient qu’ils durent par obligation se dépincer vu qu’un curé c’est marié avec le Très-Haut et qu’avec qu’elle c’était pa^^^^ tobible … l’avait prononcé ses vœux , pas elle , elle était libre pas lui ; donc ça s’arrête là et puis voilà…. Chacun sa vie , chacun son chemin , chacun son destin et viendra bien un autre matin , encore unununununnnnnnnnnnnnnnnnnnn …hein-hein-hein !!!!

EStoile ayant donc reçue cette seconde invitation d’anoblissement , scella son Ysalyne de jument et prit la route via Avranches et via Lisieux s’en aller rejoindre et oui siouplait le Cap'tain' Attalus pour faire route avec lui dans l’immense résidence des Blackneys se situant ni plus ni moins au Mont Saint Michel tout là-bas dans le fin fond de la baie sablonneuse à souhaits où une fois arrivée là-bas et en entier tout Cap’tain qu’il soit Attalus faillit la mettre à la baille à lui en faire vomir l’eau salée du large … enfin c’est encore là une longue histoire qui un jour vous sera racontée quand EStoile se sera enfin reposée des ses ubiquitages-circuitages-répétés !

La Diaconesse de Bayeux fit la connaissance du capitaine de l’armée Normande soit Attalus de Coudeville parce qu’avec Antiope l’Abesse elle procéda à lui faire son éducation religieuse ne lui faisant ingurgiter une bonne partie du livre des vertus ; enfin suffisamment pour qu’il ne sache pas de suite répondre à tous et le potasse assez pour s’en rappeller toute sa vie durant…. Mais il n’y arriva pas car c’est ainsi qu’elle se présenta devant Alcalnn et son épouse Nennya Blackney :

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Il est une chose de conduire une armée et d’en régenter tout un régiment de soldats et une autre que de se plier à l’étude des textes sacrés. EStoile est maintenant convainque que son choix reste le premier à savoir être un militaire et il a raison car cela lui va si bien , il le fait avec méthode , circonspection , égalité et vaillance !

S’ensuit ensuite le baptême du Captain’ qui est en cours et dont la marraine n’est autre que TADADADDADDADAMMMMMMMMMM …. Olénia qui résida fort longtemps à Bayeux ; enfin résida à ses débuts car elle fût ensuite Lieutenant de l’Ost normand et donc toujours par monts et par vaux. Maintenant , elle se la coule douce dans le Sud du Royaume à ne pas faire grand chose de ses journée si ce n’est avec sa verbe habituelle à boire de l’armagnac en parlant de la pluie et du beau temps mais surtout de TOUT et de rien… la belle vie en somme car rêvée par tout un chacun ici bas.

Pour la remercier de son aide précieuse en ces moment de doute aristotélicien Attalus convia donc EStoile à un bal qui plus est le bal de la BdN qui avait pour particularité d’être masqué.

EStoile fouillant dans une malle-coffre que lui donna Porphy(rogénète) avant de s’égarer on ne sait où dans la nature à ce qu’il parait ??? … bretonne … ah bon ???? …. Bref , elle y trouva donc une belle robe et un masque qui la mettait aisément en valeur et c’est ainsi qu’elle se présenta au Château de Rouen.

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Tout ça c’était aussi sans compter qu’elle avait aussi entendu parler qu’il s’en passait des vertes et des pas mûres à Honfleur où sévissait le couple de déjantés-patentés du Sin à la Mel car le marin aidé en cela d’autres acolytes comme Jamie et Johnny son mari , le Menelas et sa Yelina , ajoutez y une touche de Farandole bariolée plus d’autres émergumènes du même genre et là laissez infusez le tout bien tassé toute une matinée de dimanche des pâques en taverne honfleuraise et vous obtenez une brochette juteuse et calvatisée qui kidnappa le lieu saint pour en transformer l’église en boite de nuit à en chanter comme prière un de leur boogie-woogie farcis à la moelle deux oeufs !!!

C’est dire s’il fallait agir et vite avant que tout cela ne dégénère en dépravations en tous genres et c’est pourquoi EStoile quitta à nouveau Bayeux ce 20 et unième jour du bon mois d’avril de l’an de grâce 1457, ne te découvre surtout pas d’un fil mais file, file , file , vite car ça ne va pas sa passer comme cela non plus …. Non mais ohhhhhhhhh …. C’est quoi ce ........................ binzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!

On le comprendra aisément, il lui fallait alors pour contenter tout le monde être présente dans les mêmes temps à tous ces endroits et heureusement que ses anges existaient car dans ces cas là , il l’aidaient bien à ne pas perdre le fil de ses multiples lieux où elle se devait d’être tous à la fois présente.
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Estoile
[ARRIVÉE D'ESTOILE AU PRESBYTERE ]

EStoile arrivait de Honfleur , les cheveux ébouriffés par le vent frais du matin , le sel de la mer encore collés dessus , vu les virée dans l'eau salée qu'elle avait passées à pêcher et des tas de choses d'autres qu'il fallait vite qu'elle raconte à son Antilope de Totiope :

AAAAAAAAAAaaaaaaaaNNNNNNNNtttttttTTTTTTiiiiiiiIIIIII
IIIIIIooooooOOOOOOOOOOOpppppPPPPPPPeeeeeeEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

J'ai tous nos amis d'Honfleur qui
sont venus avéééé .... moiiiiiiii

OOOuuuVVVrrreeeee MMoooiiiiiii
VVVitttteeeeeeeee

D'une main , EStoile s'acharna sur le heurtoir , de l'autre tambourina à la porte en donnant en plus des coups de pieds dedans ... mais vô t'y l'ouvrir sa porte nom de Diiiieuuu.... d'bon Di......... pensa-t-elle intérieurement ... Elle s'est barricadée ou quoi que j'arrive po^^oô^à la n'ouvrir

Debout la-dedans où je fais sonner les trois chocchhessssssssssssssssss , la Grosse Bertha , la Calvalyse et la Lodania , na et na .... .... ajouta-t-elle pour être bien entendu de sa copine d'église ............

.....

.....

..... ..... .....

Malgré son acharnenent à réveiller Antiope , EStoile dut se rendre à l'évidence que soit celle-ci était soit profondément endormie , mais là tout de même fallait être bien aviné de calva pour ne pas entendre le barouf que la diaconesse avait fait ou alors elle était tout simplement absente ; idée qui semblait la plus convenir au silence de la porte close.

EStoile siffla Ysalyne qui plus loin brouttait des coquelicots et toutes trois , avec Mutti qui elle faisait des circonvolutions dans le ciel matinal rentrèrent en prenant le chemin la maison d'EStoile au 4 route d'Avranches.

La Diaconesse était plus que pensive , des tonnes d'idées pas forcément très gaies parsemaient son esprit . s'en était même assez brouillon la-dedans ; faudrait qu'elle pense à y faire du ménage d'ailleurs et une seule chose permettait cela , la méditation et la prière intensives.



[ESTOILE S'EN VA PRIER A l'ÉGLISE]

En la belle ville des fleurs à Honfleur et il s'en était passé des choses là-bas et des vertes et des pas mûres ; aussi comme elle le faisait en chaque église et lieu saint , elle se recueillit dans la prière , un de ses refuges favoris ....




Encore empreinte d'air iodé et le goût salé de la mer sur les lèvres , c'est étant agenouillée en un premier tant car vénérant le Très-Haut dans un vitrail , puis elle s'allongea entièrement sur le sol pour réciter credos sur credos à voix haute afin de bien s'en imprégner elle-même car forces lui seraient necessaire dans une tâche très précise qu'elle se devait de mener à bien !

Ensuite , elle se releva et s'en alla trouver si bonne mine avait sa copine , la Totiope qui fait des baptêmes au pas de course et qui détalle plus vite que son ombre l'Antilope .... c'était peu dire ... au dernier ... l'Estoile des mersss , l'aurait bien voulu lui mettre la tête dans le batisphère au Cap'tain Atta et le baptiser ainsi au Calva 1426 ... mais l'Ex-sirène d'Honfleur avait tracé à vitesse grand V la cérémonie ou alors il étaient tous deux de connivence pour se jouer de la Diac' ; ce qui était fort possible aussi en mettant la Olénia dans la coup car celle-là une ex-bayeusienne , fallait la connaître , elle n'en perdait pas une non plus , quant elle pouvait ... !!!

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Aussi , EStoile avant de sortir , alluma quantité de cierges en reconnaissance de la protection divine qui lui avait été conférée car arrivée saine et sauve alors qu'elle chemina seule sur la route .... Elle avait beau avoir uen grande goule EStoile mais seule sur les chemins , il est des fois où elle avait peur , laissée pour morte une fois dans sa vie , elle s'en souviendrait pour toujours ....



[ESTOILE ARRIVE ENFIN CHEZ ELLE ]

Estoile s'en revenait de l'église étant passé avant au presbytère où elle aurait pensé rencontrer Totiope qui sans doute devait être absente de Bayeux car point elle ne la vit malgré le barouf qu'elle avait fait devant chez elle en tambourinant exagérément à sa porte.

Cela faisait plus de 10 saintes journées entières qu'EStoile ne s'en était pas revenu chez elle.
L'herbe avait poussé, la roseraie contenait déjà des milliers de fleurs épanouies et fleurant bon son parfum préféré ; elle en respira les douces effluves et le visage de la belle Diaconesse s'emplit tout à couped'une averse de larmes en pensant à son feu amoureux d'OPhi qu'il lui avait fait ce cadeau merveilleux de toutes les plantées ici et aussi celui de lui avoir appris à en extraire des senteurs inoubliables et odorantes ,desquelles elle en composait un parfum dont elle s'en recouvrait chaque jour.

EStoile conduisit Ysalyne dans le champ derrière la maison pour que celle-ci se restaure à sa guise.

Puis elle entra dans sa demeure par la porte arrière , rangea ses affaires et mis au frais de la cave , les poissons ramenés d'Honfleur la ville aux fleurs.

Elle procéda ensuite à ses abblutions matinales et s'avança jusque la cheminée, là ou tronait son fauteuil relaxant qui n'attendait qu'elle. le balancement de celui-ci eut raison de sa fatigue qui l'envahissait et elle s'endormit enfin car beaucoup de repos elle avait besoin.

Une couple d'heure plus tard , elle se réveilla et alla à son écritoire rédiger quelques missives. Cette tâche terminée ; elle prit son livre des vertus , passant doucement sa main sur le beau cuir tané et de couleur carmin en y admirant au passage les enluminures qui y étaient apposées.

Concentrée, lle en étudiat les textes ; elle avait encore tant de choses à apprendre car sa science ecclésiastique n'étant pas encore très étendue, elle se devait d'être plus assidue à ce savoir là. Il ne s'agissait pas de répondre n'importe quoi quant questions anecdotiques et inatendues lui étaient dument posées.

Un moment plus tard EStoile leva la tête regarda par la fenêtre le soleil qui irradiait la pièce principale... La Diaconesse était très songeuse , bien trop dailleurs , il n'était pas à son habitude de rester ainsi sagement dans son coin sans bouger ... que s'était-il passé qu'il la faisait ainsi être ?
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Estoile
En ce dimanche du troisième jour du beau mois de Mai de l'An de Grâce 1457, Maurice , le domestique-homme-à-tout-faire d'Eldarween , remit un plis à EStoile , elle le regarda et ne se sentit pas bien de suite comme une prémonition , sensation toujours bizarre s'il en est une à éprouver ?

C'était l'évidence , Maurice n'était pas comme à son habitude ; elle l'en remercia en lui donnant la pièce et en ébauchant un sourire comme pour cacher la torpeur qui peu à peu la gagnait déjà ....

Lisant la missive remise , la Diaconesse apprend alors qu'elle aussi Kharyn a rejoint le paradis blanc.
Sans nouvelles d'elle depuis longtemps, elle ne s'attendait tout de même pas à cette cruelle séparation définitive qui l'ampute une fois de trop d'une amie qu'elle chérissait tant ......où que tu sois maintenant ma paienne adorée , reçoit toute mon amitié et ma tendresse je serais toujours avec toi quelquepart ... .. .. se mit-elle à penser et c'est en pleurant qu'elle pria pour le repos de son âme ; pour que celle-ci trace sa route vers plus de liberté à être.

Mais cette nouvelle pire qu'alarmante , céans , laisse sans armes une EStoile au visage ravagé de larmes de détresse , une EStoile qui ne sait plus qui elle est ET où elle en est ?

Comment se remettra-t-elle de TOUT ce qui se passe en ce moment dans sa vie ?
Il n'était vraiment point besoin de cela en plus ; de cette goutte d'eau qui soudain fait déborder largement le trop plein dans son esprit si empli de pensées noires , obsédantes et bien trop angoissantes ...

Comment faire ? ... que faire à présent pour soulager cet énivrement mélancolique qui la gagne pas à pas , pour apaiser ses doutes , pour remplir ce manque de tendresse et d'amour qui l'atteint trop souvent , son OPhi lui en avait tant donné que cette nouvelle de la disparition brutale de Kharyn , la replonge bien trop vivement dans ce vide sans nom , ce vide sans fin. Comment va-t-elle faire pour survivre à ce qui la noie dans ce chagrin si dévastateur ?

Elle ne le sait encore car elle est sous le choc comme abasourdie par ce mal poignant qui l'envahi bien trop grandement comme une déferlante qui s'abat tragiquement.

ALORS EStoile ira se terrer là où cette douleur insupportable qui la traverse de part en part , lui fera le moins mal possible , là ou elle sera plus aisée et plus douce à être et donc à la supporter ...

C'est à dire aussi là où elle est sûre et plus que certaine qu'un temps , elle ne souffrira plus. Peu importe le temps d'ailleurs ; ELLE n'est déjà plus que l'ombre d'elle-même .

Pour sur , elle se dérobe doucement mais surement à celle qu'elle était jusqu'alors car déjà elle n'est plus là ... oui ... comme déjà en partance vers un autre chemin personnel , vers le chemin de son destin , vers un autre possible qui n'a pas la même notion d'égrainer les minutes et les heures passées dans ce monde ici -bas et qui n'est pas pour autant celui de l'au delà ..... ... ... ... ...
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Estoile
C’est dans l’obscurité de soi qu’arrivait la lumière ... tout à coup cette phrase signifiante traversa son esprit et elle s’y attarda .... oui c’était cela ce dont il s’agissait ; il lui fallait retrouver en elle cette lumière qu’il lui faisait tant défaut ; cette lumière qu’elle pouvait encore faire naitre chez elle pour tromper son monde , mais cette lumière ne scintillait plus guère ces temps-ci et pas assez car sa vie lui paraissait si lourde à porter qu’elle en était vraiment exténuée et ce jusqu'au bout d’elle-même.

La Diaconesse guetta son reflet dans le seul miroir qu’elle possédait, il lui renvoya un visage ou l’inquiétude de ce qu’il allait advenir d’elle ne lui permit pas de s’y mirer plus longtemps.

Que s’était-il passé qui la faisait ainsi être ?



Oui la question était posée et EStoile n’y voyait vraiment plus très clair.
Elle avait une fois affronté la mort de près , puis laissée pour morte par les Bretons , elle y avait survécu. Plus recemment , elle avait voyagé loin .... jusqu’au confins du Limousin, livrée en pâture à un enfer pire que terrifiant en soignant les pestiférés de ce Comté si étranger.
Cependant elle en était revenue saine et sauve, sans doute son heure n’était pas encore venue de rejoindre OPhi et ses ami(e)s déjà partis là-haut vers le ciel , ce paradis blanc si infini, si merveilleux à cequ'en disait son livre des vertus.

Aussi, inlassablement à chaque jour que Dieu lui permettait de vivre, EStoile avait toujours été là pour qui en avait besoin d’elle, ne relâchant pas un instant, une aide, un conseil, un sourire .... étant toujours à l’écoute des uns et des autres ; dispensant de son amitié comme d’autres le font de leur fortune ou du plaisir qu’il ont à se faire valoir pour bien pire encore parfois …..... si l'ivresse avait un nom la bassesse n'en avait pas que d'être un pîre état ...

Elle , elle faisait autrement, elle ne comptait pas les bisous donnés avec cœur et toujours avec tendresse et bonté à tout un chacun qu’elle rencontrait car elle savait le monde injuste, dur et hostile et faire le bien autour d’elle était sa manière d’adoucir cet univers de brutes où sans cesse il fallait se battre pour vivre et faire sa place. Chacun de ses ouialles comme elle aimait à les appeler ou chacun de ses paroissiens, était ses enfants, elle qui n’avait encore jamais donné la vie… ainsi les chérissait-elle du plus profond de son cœur et Dieu sait combien il était immensément grand ce coeur là car pas bien loin de la pureté ou alors ça y ressemblait bien.

EStoile ….. était-ce le fait de se retrouver seule face à elle-même , mais , d'avantage , de jour en jour ; elle se sentait envahie d’une extrême lassitude, elle n’en pouvait plus, elle était fatiguée de tout.

N’était plus réellement bien présente en elle cette exaltation qui la caractérisait tant habituellement.
Personne n’avait pu s’en apercevoir voir car EStoile savait très bien caché ses sentiments intérieurs sous des dehors fantaisistes et la plupart n’y voyait que du feu et en fait s’amusait de la voir si joyeuse… elle ne le faisait pas exprès car telle était sa nature … mais là en cet instant , en ces jours ci étrangement vécus , elle n’ arrivait plus à ainsi être aussi naturelle, désinvolte et frivole et ........ au risque de lasser son monde elle préféra se terrer loin, très loin et pour cela, elle savait comment procéder.

Elle se leva et alla cherche un très vieux livre. Cet ouvrage parcheminé qui sentait bon le cuir d’antan comme on n’en fabriquait déjà plus, lui venait de son père EsQuaLyBur , le fameux Druide-Mage qui l’avait construite , forgée à maintes choses et qui surtout lui avait donné cette rayonnance et cette douceur à nulle autre pareille et c’est bien à lui qu’elle devait ces fabuleuses et si sincères qualités d’être.

C’était un ouvrage qui parlait de tas de choses secrètes, des philtres , des mixtures , des cartes d’explications concernant les oracles , la divination , la numérologie, l'astrologie dans son ensemble et la disposition très particulière de chacune des étoiles qui parsemaient la voie lactée .L'art d'utilisé à bon escient son magnétisme , mais surtout l’art de bien savoir s’en servir , des prières qui y étaient liées .... ENFIN .... de ces choses infinies qui se confient oralement , bien plus qu’elles ne se lisent ..... mais pour sa petite EStoile , le Druide-Mage EsQuaLyBur lui en avait écrites certaines car pour son amour de fille , il aurait été lui décrocher la lune si elle lui avait demandé ; à vrai dire elle n’osa pas ….. bien que cela la tenta bien des fois … enfin, elle avait aussi appris à son contact permanent , qu’il était des choses qu’on pouvait penser mais surtout ne pas demander ; il suffisait de faire confiance et son père était TANT et TOUT pour elle.

Elle se saisit donc du très vieil ouvrage et l’ouvrit à la page 17 car ce 17 avait toute son importance …. dans les tarots divinatoires l’arcane du 17 est celle de l’étoile ; la souplesse , la tempérance , l’équilibre, la douceur , la bonté , la grâce , la bienveillance , la générosité … et EsQuaLyBur lui avait toujours dit :

Regarde ma puce car là cette dame que tu vois, c’est toi .

Puis souriant à son air innocent , étonné et très juvénile et parfois naif ; il avait ajouté sérieusement tout en parlant d’une voix bien plus grave :

Regarde moi ma princesse, tu es ma fille et en tant que telle tu es celle-là ... TOUT ce qu'elle est , Tout ce que je t'ai expliqué de cette lame 17 du tarot est en Toi, Tu as Ces Qualités , tu les possèdes car je te les transmets en t'apprenant à être toi même en premier ... aussi parce qu'il faut à jamais te rappeler qu' il n’y a rien d’anodin dans la vie ET QUE TOUT SE VAUT car la cause à effet s'apelle l'Impermanence et qu'elle est Immuable.

MAIS .... il s'avérera peut-être qu'un jour tu t'en trouveras exténuée , c'est si fatiguant que de donner ainsi de soi tout le temps ; alors ... écoute moi bien mon EStoile adorée .... si ce jour arrive et si trop perdue en toi tu te ressents , suit son chemin , suis le chemin de l’étoile, la grande Dame de la carte 17 , ainsi ton âme en peine recouvrira sa liberté d’être en absorbant cette poudre qui je lui est liée .... !

EStoile regarda à nouveau l’arcane et se souvint en effet de cette poudre qui lui était associée, il existait pour chacune des 22 arcanes du tarot divinatoire , un remède inventé par le druide... lui , il n'eut pas besoin de lui dire , il était le Soleil (arcane 19) et le Monde(arcane 21) réunis à lui tout seul.
Autant dire un être exceptionnel comme on en rencontre peu dans sa vie ; si tant est qu'un jour il nous est donné d'en voir un ... pour elle , ce fut facile car c'était son père adoptif et la vie avait si bien composé les choses .... au moins celles-là ! .... pour le sur.

Elle se souvint aussi qu’il lui avait dit de ne s’en servir qu’en cas de survie , qui si vraiment , elle ne pouvait faire autrement …que si elle avait prié sept lunes durant à la lune montante , là ou celle-ci croise le soleil le matin en se couchant et fait l’amour avec lui avant de se revoir le soir suivant.
Chacun vaquant ainsi à son rhytme à ses occupations personnelles pour le bien être et l’équilibre de l’univers avant de se retrouver à l’instant si magique de la fusion éternelle dont l’aura était visible chaque soir dans le ciel à la tombée de la nuit pour des yeux avertis .... cet instant si unique , ICI et MAINTENANT , suspendu là entre chien et loup .... là ..... où le jour change de parure pour s’habiller du manteau de la nuit tel un amant qui s'en va voir sa Belle de Nuit !!!

Après une méditation intensive de prières pendant sept jours, un jeune de deux jours s’imposait pour vider le corps des impuretés qui faisait s’enivrer d’idées noires l’esprit démuni et si désappointé. Arrivait alors le neuvième jour, et le chiffre 9 représentant la fin d’un cycle …... il est le symbole de l'accomplissement, de l'aboutissement. A la fin du cycle, le 9 est une phase de purification avant d'entrer dans le cycle suivant.
C’est alors là qu’il y avait trois voies possibles à suivre, donc aussi à être.

Ces trois chemins qui s’ouvraient alors selon les croyances de son père lui avaient été ainsi racontés ainsi :

Le premier était celui de la renaissance car lavé par la prière et l’abstinence terrestre le corps avait normalement refait surface puisque l’esprit s’était libéré de ses entraves contraignantes qui l’avait emprisonné et empêché d’avancer à sa guise.

Le second était celui représentatif d’une stagnation indéterminée car justement l’esprit embrouillé mettait plus de temps à se révéler à lui-même et à ainsi recouvrer le chemin de sa liberté intérieure... voie dont il avait perdu de vue le sens, ses ressentis s’étant éparpillés et ses énergies vibratoires trop dispersées ne suffisaient plus à l’équilibrer avec justesse.

Le troisième était celui en partance vers le paradis blanc, là ou le sable est lumineux, là ou l’hostilité n’est plus de mise ; là où l'on est Toujours heureux qui que l’on soit, quoi que l’on fasse … là ... ou ce que Tout le Monde aspire à être ici bas et qu’il est si difficile de réussir à construire, à partager, à être et surtout à faire comprendre.

EStoile âgée d’un peu plus de 17 années , avait eu une vie déjà bien remplie qui avait d’autant été plus que merveilleuse quant à l’aube de ses 16 ans elle rencontra en OPhiuchus l’Amour Éternel ; il lui en avait tant appris , il lui avait tant donné et jamais elle ne put à nouveau aimé avec tant d’intensité un autre homme… ce n’était POURTANT pas le manque d'en avoir rencontré sur son chemin.... ???

Pendant son voyage en Limousin, il y avait eu ce curé dénommé Ijarkor mais de part sa fonction et son statut, il était bien sûr hors de question qu’il n’y ait quoi que ce soit à faire naître eux ; aussi en étaient-ils resté à des croisements de regards , à ces sourires de connivences convenues , à des correspondances échangées qui au fil des jours passant s’était étiolées, la distance permettant de séparer ce que la vie ne permettait pas de rassembler. Il n’y avait pas de place pour EStoile dans la vie d’Ijarkor.
Avec une extrême patience et toute en douce gentillesse, celui-ci lui avait fait comprendre patiemment qu’il valait mieux en resté là. Intérieurement, elle se rebiffa vivement contre cet avis imposé, elle aurait même aimé que cet amour naissant … même caché aux yeux de tous s’il avait fallu prenne plus d’importance dans sa vie mais de cela, point il en avait été , hélas ... mille fois hélas et ce à son grand désespoir.

Aussi il y eut le barde d’Honfleur qui vint à elle comme pour la chercher , pour lui demander de faire route commune, mais il se trouva que ni lui, ni elle ne pouvaient encore s’adonner à ce qu’ils avaient un jour pensé être de leurs vie ensemble. Aussi avaient-ils vécu et profité extasiquement de nuits toutes aussi merveilleuses que magiques .... puis , il était reparti dans son Irlande natale... emportant en son coeur non pas une EStoile mais une Elween car c'est ainsi qu'il aimait l'appeler.
Très .... Trop indécise à ce moment précis de sa vie , la Diaconesse de Bayeux n’avait pas su le retenir plus avant et l’avait longtemps regardé s’éloigner vers d’autres ailleurs prometteurs jusqu’à ce qui n'aparaisse plus qu’un point de lui à l’aube du jour naissant suite à cette ultime nuit d’amour partagé à la douce lumière de la voie lactée.

D’autres hommes, trois pour tout dire, avaient fortement retenu son attention mais chacun des trois , bizarrement avaient déjà donné promesse, amour et tendresse et étaient donc promus chacun à une autre Dame de leurs émois , de leurs pensées .
ET EStoile n’était pas de celles qui cassent , abiment ou détruisent ce que Dieu avait généré et uni dans sa bonté légendaire ; aussi, elle avait laissé et s’en était fait de bons amis ; de cette amitié indestructible et qui dure toute la vie.

L’aube du neuvième jour pointa son nez ..... EStoile avait accompli le rite dans son entièreté , ayant prié sept jours et jeuner pendant les deux suivants.
Sortant dehors, elle se couvrit de l’air frais du matin ; la rosée étant encore posée ici et là sur la si magnifique nature qui à elle seule était un spectacle extraordinaire surtout le matin au levé du jour ; elle se dirigea en premier vers la roseraie et y coupa un millier de fleurs, certaines déjà épanouies, d’autres encore en bouton prêt à éclore ; elle ramena le tout sur la table de la grande pièce et les déposa sur la nappe blanche et immaculée.

..................................................

Puis, elle retourna dehors et alla cueillir des baies sauvages car elle savait qu’elle en aurait besoin. Posant son panier dans un endroit abrité sur la margelle du puits, elle alla dire bonjour à Ysalyne sa jument en l’embrassant de moult bisous et caresses , enfouissant sa tête dans l’encolure de sa jument qui lui faisait comprendre qu’elle aussi apprécia ses effusions de tendresse..… ensuite la menant chez le fermier d’en face , elle dit à celui-ci en lui donnant une bonne bourse d’écus pleine à rabord :

Prenez soin d’elle comme vous savez si bien la faire pour vos bêtes, avec vous je la sais en sécurité ; tenez prenez aussi ceci ... cela vous paiera son avoine et ce dont vous aurez bien besoin pour votre famille… ... au poids important de la bourse bien remplie , il la lui retendit ne pouvant l’accepter … oui, oui je sais il ya trop mais prenez c’est pour vous… elle lui souria, il la remercia et il ne lui posa pas de questions car il savait bien que la Diaconesse agissait toujours avec justesse et bonté … si tout un chacun était comme elle pensa-t-il , le monde serait si facile à vivre… il la regarda un instant s’en aller et alla vaquer à ses occupations quotidiennes et besognieuses.

Au retour elle reprit son panier rempli de baies sauvages , et rentra dans sa maison.

Une à une, elle défit les roses sauf une qu'elle mit au frais dans une cruche .... des roses , il n’en reste que des pétales et il y en avait des milliers … ... ce faisant elle dit à Mutti sa chouette multi-récidiviste dans l'art des salto-arrière-à freinage-zébrés-d'une Z qui semblait dire z'arrive :

Bin ma Mutti zolie ... ne fais pas cette tête là , je sais que tu sens ce que je fais .... aussi , je vais te charger d'une mission ... tu m'écoutes cocotte en papier ??? ... alors tu vérifieras régulièrement où j'en suis et si prob , tu vas à coté chez Rica , mais qu'en cas d'extrême urgence car normalment , no soucy , tout doit bien se passer ... capito ma bella ; viens vite là , dans les bras de ta n'EStoile pour qu'elle te caline ; je vois bien que tout ceci ne te plait pas ! ... et Mutti de se laisser caliner et papouiller , elle adorait ça ... elle aimait tant son EStoile , bien plus que cet espèce d'Aigle-Fend-La-Bise de chez la forge des Macsyl qui l'avait laissée tomber pour uen autre ... pfffffff ... pas mieux que les autres lui !

EStoile fit du feu dans la cheminée, mit de l’eau à chauffer dans le petit chaudron , y ajouta de la sauge à infuser qu’elle filtra ensuite , en gardant le jus dans une jarre en terre .… reprenant le récipient de cuivre, elle mit à cuire un peu de saindoux , ajouta de la farine et de l’eau de sauge filtrée pour lier le tout , puis ce fût au tour des les baies cueillies d’être ajoutées et elle alla enfin chercher le fameux sachet lié à l’arcanne 17 du tarot divinatoire.
La Diaconesse le déversa dans la composition fruitée et en obtenut une mixture qu'en la dégustant sur son doigt , elle trouva bien à point et agréable au goût .... une pointe de miel et quelques pétales de roses ajoutées lui donnerait ce petit plus qui ferait l’excellence de ce met si spécial pour une Diaconesse peu ordinaire... elle laissa refroidir le tout au coin de l'âtre.

EStoile se mit à son écritoire, prit une belle plume bien affutée qu’elle plongea dans l’écrier violet … … et traça ses lignes :



Citation:
Ami(e)s qui que tu sois et qui entre en ne me voyant pas céans,
Monte là-haut dans ma chambre car là je suis,
Car désormais c’est endormie que tu me trouveras,
Mais que nennie, point peur ne doit s’emparer de toi,
Mets donc ta main à mes narines et tu sentiras mon souffle,
Pose ton doigt à mon cou et tu sentira le pouls
De mon cœur qui bat et respire ainsi la vie
Regarde moi à longueur d'heures, si le coeur t’en dis
Et tu t’apercevras vite que je suis que juste endormie
Mais combien de temps, ça je ne peux te le dire,
Va ton chemin ami(e)s, un jour je te reviendrais

En attendant de te revoir un jour l'ami(e)s
Je vous embrasse avec affection
De toute mon amitié sincère et éternelle.

EStoile.

Signé et Rédigé en ce Quatrième Jour du Mois de Mai de l’An de Grâce 1457


Estoile referma son écritoire et emmena avec elle le grand panier contenant le millier de pétales de roses odorantes , plus la grande rose non défaire de sa tige ... l'ensemble floral parfumant ainsi toute la maison de ses saveurs délicates.
Elle monta à l’étage, et arriva dans sa chambre … … elle en changea les draps bleutés pour en mettre d’autres plus beaux car ils avaient sa préférence. Sur le biais du devant étaient apposés un O et un E qu’elle avait brodé au printemps de l’an passé…



Elle refit le lit avec cette parure qu’elle aimait tant et parsema l’ensemble de la pièce de pétales de roses en en gardant un sachet qu’elle déposa sur l’oreiller.... pour plus tard .....ainsi que la rose tigière ?

La Diaconesse redescendit, se posa devant la cheminée, prit une coupelle dans laquelle elle versa l’entièreté de la mixture qu’elle avait auparavant composée …

..............................................

Elle prit le temps de toute l’avaler et une foule d’images passa dans ses yeux, elle ne se les expliqua pas toutes mais en tous cas elle vit nettement venir à elle [b]le visage de Toutes celles et ceux qu’elle aimait. Elle pria avec ferveur pour qu’il ne leurs arrive rien de mal et récita moult "Je Crois en Dieu" pour intercéder en leur faveur auprès du Très-Haut ...
Elinaa
Cela faisait déjà un moment qu'Estoile avait rejoint le pays des songes, 3 jours précisément, et déjà Bayeux avait perdu le nord. EStoile, étoile du nord, la plus brillante et radiante de toutes les étoiles. Celle qui montre le chemin à qui s'est perdu, mais cette fois c'est l'étoile qui s'était perdue dans ses songes.

Elinaa voulait la voir, le matin était brumeux et les première roses de son jardin avaient fleuri, elle savait à quel point Estoile aimait cette fleur, aussi coupa t'elle chacune des roses en fleurs, prenant bien soin de laisser encore grandir la vie naissante de celles en boutons. Elle en profita aussi pour gratter la terre et récupérer quelques vers bien grassouillets qu'elle donnerai à Mutti.
Elle détacha chacun des pétales qu'elle mit dans un petit sac de toile blanche, et prit avec elle une petite jarre de terre cuite.
Arrivée devant la demeure d'EStoile tout était silencieux comme si le temps était suspendu. Elle monta à l'étage là où Estoile se reposait profondément, posa la jarre à l'entrée de la pièce et allât s'asseoir à côté d'EStoile.
Elinaa regarda EStoile longuement, elle ne ressemblait en rien à une poupée de cire bien que son repos fut si profond qu'on eut pu la croire morte, mais elle avait le teint rosée et les traits apaisés.

Elle songea en souriant : *Juste assoupie ...*
Certaine qu'elle pouvait l'entendre du fin fond de ses songes, elle lui dit.


EStoile, je ne sais pas de quoi tes rêves sont faits, si peu de temps que tu es partie et tu nous manque déjà ... je voudrais te raconter une petite histoire, que tu connais mieux que quiconque, j'espère qu'elle te plaira.

Elinaa sortit un petit papier et se mit à lire d'une voix douce et calme.


Citation:
C'est l'histoire d'une étoile filante à la douce lueur scintillante.

Cette étoile brillait de mille feu dans chaque ciel et chaque recoins des cieux, les êtres qui vivaient ici bas n'avaient d'yeux que pour celle là, car des lourdes chaleurs d'étés aux vents glaçants de l'hiver, elle apportait toujours la gaieté et réchauffait les chaires.

Un beau jour la belle étoile qui s'ennuyait dans les cieux, décida de descendre visiter les lieux. Sa chute fut rude et sublime à la fois, et finalement elle atterrît dans un bois. Une explosion puissante irradia la forêt, réveillant en sursaut un druide qui dormait. Le druide bienveillant recueillît la belle étoile tombée des cieux elle s'appellera Estoile.

La radieuse grandissait et son savoir aussi, auprès de cet homme qu'elle chérissait et qui bien trop vite partit. D'une étoile filante la belle était devenue charmante, doté de dons particuliers, que le commun des mortels ne saisissait. Elle chemina de-ci delà semant sur son passage amitiés et joies, jusqu'au jour où elle rencontra un être exceptionnel, qu'on aurait pu croire lui aussi tombé du ciel.Il la couvrait de roses et de baisers, et chaque jours un peu plus elle brillait.

Seulement la cruauté des hommes est parfois innommable, c'est ainsi qu'elle s'investit dans un ordre de manière considérable, puis dans un combat la belle s'engagea, et par 33 coups on l'entailla ... Les anges qui aimaient la belle étoile filante, du haut de leur belle forteresse volante, lui permirent a nouveau de respirer et la dotèrent d'un don particulier.
Elle reprit goût à la vie doucement, en compagnie de son ange charmant ; et généreuse comme personne d'autre, elle décida de s'engager pour la foi et les autres.

La fille tombée des étoiles ne comptait ni son temps ni son énergie, pour dispenser autour d'elle de l'amour et le soutiens aux affaiblis. Cruel sort qui s'acharne, sur cette belle jeune femme. Son aimé est souffrant il la quittera dans peu de temps.

Aujourd'hui la belle se dort, elle est jeune et à beaucoup à découvrir encore .
L'étoile a faibli mais elle est loin de s'éteindre, elle renaîtra bien plus forte encore. Assoupie dans son lit de roses, nous l'attendront elle s'y repose.




Lorsqu'elle eu finit, elle laissa la feuille de vélin à côté du lit, se leva, ramassa chacun des pétales fanés qui se trouvaient au sol et sur Estoile et les disposa dans la jarre.
Elle s'adressa à Estoile : Cette jarre portera en elle chacun des pétales qui auront fanés, l'essence de tes songes. Aujourd'hui tu es au début de ton périple, le fond de la jarre sera ampli de tes fardeaux, et lorsqu'elle sera pleine tu te sera délestée de toutes tes peines.
Le dernier pétale qui s'y déposera, j'en suis sure, sera celui qui marquera ton éveil et ton retour parmi nous.

Elle prit ensuite le petit sac contenant les pétales frais et les disposa autour du lit et sur EStoile comme elle l'avait fait avant son lourd sommeil. Elle ne toucha pas à la rose qu'Estoile tenait contre elle, étrangement elle n'avait pas encore fanée.
C'était purement symbolique, mais Elinaa y tenais beaucoup, une étoile entourée de roses fraîches, elle pensait que peut-être elle s'y sentirait mieux.


Avant de partir elle donna les vers à Mutti qui semblait calme mais alerte aux côtés de son EStoile.
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Antiope
Antiope toqua à la porte de la belle Estoilée, l'appela, toqua et l'appela encore, trois fois de suite.
Elle cachait derrière elle, un présent pour son amie espérant se faire pardonner son silence et la voir sourire de nouveau.

Un bruit sonore se fit entendre. Le ciel grondait au-dessus de sa tête.

Estoile, je vais finir tremper comme le pain dans la soupe si tu ne viens pas m'ouvrir!
Ouvre donc, à cette heure tu dois être présentable!
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