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[RP] le 21 je joue "l'excuse" pour sauver le petit

Eusaias
Les échanges courtois avaient commencé à être réguliers jusqu’à ce que nul coursier breton ne retrouve le domaine de Bouillon. Le Balbuzard décida donc de prendre les choses en main et de contacter une des rares angevines en qui il avait confiance.

Plume, encre et vélin…


Citation:

    A Yolanda De Josselinière,
    L’étoile Angevino-Bourguignonne,
    Salut !



    Qui aurait cru que ton oncle préféré t’écrirait un jour ? Pas toi ? Dommage. Voilà une chose, une bonne chose même, de faite.

    Yolanda, toi qu’on dit être devenue jolie demoiselle, si sage et si instruite tu vas pouvoir me venir en aide. Il y a quelques temps je prenais contact avec une Bretonne, une princesse je crois, du nom de Marzina. Je prenais contact donc, non pas pour gouter la chair bretonne mais pour chercher épouse chez eux pour mon jeune héritier Lionel Christos Parfait.

    Héritier des domaines de Digoine et de Mâlain il est sans doute le seigneur le plus titré de son âge.

    Enfin, la princesse m’avait confié avoir une jeune pucelle du nom d’Alix Ann, sa filleule, à nous présenter.

    Si jamais, toi qui t’es implanté dans les contrées rebelles d’Anjou, proche du Grand Duché, as-tu sans doute entendu parler de l’une ou de l’autre des ses jouvencelles. J’ai hâte de faire faire un bon mariage à la chair de ma chair. Agnès envisage également la possibilité de marier notre jeune lionceau à la petite bretonne.

    Puisse Dieu faire que ce courrier te trouve en bonne santé.


    S.M. E.B.C



_________________
Yolanda_isabel
Sceau décacheté, vélin lu et chiffonné avec force conviction tandis qu'une voix fluette vocifère à qui mieux mieux.

-« Mais je rêve ! JE REVE ! Je vais y péter ses genoux si j'l'attrape ! RAAAAAH ! »

Oh bah oui, au moins tout ça, de menaces qui ne seront jamais exécutées.

Citation:

    A vous, Eusaias de Blanc-Combaz, Roi de France et des glandus !
    De moi, Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières.

    Ab imo pectore, salut,
    *rature*Je ne vous salue pas, puisque je boude !

    Ah ça ! Vous vous moquez bien de moi ! Vous voudriez me faire croire que Sa Majesté, roi des crétins, aura passé ces derniers temps à baguenauder sur les chemins de France sans jamais s'arrêter pour me baiser ? Je vous déteste Tonton ! D'autant plus que vous vous piquez de m'écrire pour me demander un service. Avouez que la chose est amusante, le Grand Téméraire se retrouve dépendant d'une pucelle pour marier Parfait, comment va-t-il d'ailleurs, vous n'en parlez même pas. Le pauvre gosse pourrait chopper le choléra ou je ne sais quelle bête à poils que vous ne vous fendriez même pas d'une annonce sur sa santé si tant est que ça pourrait vous éviter d'avoir à la justifier au lieu de chercher à le marier.

    Enfin ! Pour en revenir à votre question, je connais vaguement la dame dont il est question, et plus encore la jeunette puisque celle-ci m'est une damoiselle de compagnie des plus charmantes. Et vous voudriez la marier ? A cet âge ? Il faudrait juste évoquer des fiançailles, et non pas mariage, les enfants meurent si vite à cet âge nous en déplaise.. Voudriez-vous la rencontrer cette adorable enfant ? Pour ce que je sais de sa famille, elle n'est pas présente, et je crois que je devrais m'en charger moi-même, nous verrons pour prévenir qui de droit, puisque qui de gauche, se fout bien de sa bonne santé à elle aussi (c'est une manie chez les parents de nos jours !). Donnez moi lieu et date pour nous voir, j'y serai. Vous aurez là une bonne excuse pour vous faire pardonner. A ce sujet, j'aime bien les lapis lazulis qui me vont bien au teint.

    Je vous embrasse, gardez vous bien quant à moi, je suis en santé.

    Signé et scellé de ma main,

    Moi.


_________________

Telle que vous me voyez en cet instant, je suis inutile. Ne me demandez rien.
Eusaias
1... Yolanda allait payer cher son insolence.
2... Agnès allait payer cher sa promenade imprévue.
3... Alix Ann allait payer cher.... parce que jamais deux sans trois.

A la première occasion, salades de phalange pour aider la circulation du sang au niveau de leurs fesses


Citation:

    A mon épouse,

    Ma dame, on vous dit en Anjou, bien loin de la région du Sud dans laquelle vous deviez m’attendre. Je m’interroge donc sur deux points, voire trois. N’avez-vous pas compris le mot « attendre » ? Vous savez c’est ce genre de chose que vous n’appréciez que peu mais qui est inévitable dans une société telle que la notre.

    A moins que ce soit sur mon second point : lire une carte n'est pas dans vos cordes. Sans doute l’avez-vous tenue à l’envers pour voir qu’Angers était au sud de la France. Nos chers alliés qui nous ont trahi à la première occasion et ceci sans remord vont-ils bien ?

    Ou alors et là ça serait tout à votre honneur, vous classez dans votre tête les régions au nord les glorieuses comme l’Artois, la Bourgogne, au sud l’Anjou.

    Je serai ravi que vous m’éclairiez donc sur ce qui fait que vous n’êtes pas là ou vous m’aviez dire être.

    Cependant, vous allez m’être d’une bonne utilité puisque j’ai décidé de marier notre lionceau à une hermine bretonne. Non,non je vous arrête, n’allez pas en Bretagne. Ma « nièce » Yolanda connait la petite pâquerette à cueillir ont dit d’ailleurs ces deux là en Anjou. Je vous ordonne donc de prendre les premiers contacts avec elles, puisque par chance, malchance, mauvaise lecture de carte vous n’êtes pas loin.

    Bon séjour à vous.

    Votre époux.
    E.B.C




_________________
Gnia
Aux gros mots, les grands remèdes.
Etalage en couche épaisse de la légendaire mauvaise foi artésienne.



Citation:
A Monsieur Mon Epoux,

    Allons, allons...
    Que d'énervements pour quelques détails dont je vous ai mainte fois parlés et que vous avez oubliés...
    Puisque vous ne m'écoutez jamais.

    Il me semblait pourtant vous avoir fait savoir que je ramenais ma chère vassale de Cohitte, qui est venue jusqu'à Montauban, auprès de son époux qui justement habite à Saumur, charmante bonne ville qui justement se trouve sise en Anjou.
    Je n'allais tout de même pas la laisser seule sur les routes avec son pactole de huguenote qui se respecte, proie idéale pour les avides de touts espèces.

    Ensuite, suivre les indications d'une carte, - ou même de tout autre chose ou personne - n'a jamais vraiment été dans mes cordes. Les seules fois où j'ai essayé, je suis allée de Marmande à Bordeaux en passant par le Périgord quand je pouvais rester en Guyenne, et j'ai mis trois jours à faire le trajet entre Bordeaux et La Teste de Buch alors qu'il n'en faut normalement qu'un.
    C'est pour ça que les chef de lance existent, figurez-vous.
    Pour mener une lance.
    Y'a des gens très doués dans ce métier, vous savez.

    Quant à votre interrogation sur ma capacité à comprendre ce qu'implique l'attente, vous avez trouvé tout seul réponse à votre question. Je ne vous fais donc pas l'offense de vous répéter ce que vous savez déjà.

    Allez, si.
    Quand même.
    Je n'aime pas attendre !
    Ce sont les bêtes qu'on mène à l'abattoir, les chevaux ou les chiens, les domestiques, les gens sans avenir, les faibles et les timorés qui attendent.
    Je vais où je veux !


    Dernier détail...
    Le genre de ceux dont vous oubliez de me parler...

    Depuis quand, Foutredieu, on marie MON fils à une foutue bretonne ?
    Sont même pas français, ces gens là !
    Est-ce que je marie vos filles à des angevins, moi ?

    Y'a un moment vous comptiez m'en toucher un mot ?
    Après la bénédiction nuptiale, peut-être ?
    Vous êtes sacrément chié de me faire la leçon sur des détails d'itinéraires que VOUS oubliez, quand vous m'annoncez de but en blanc que vous voulez mettre à la colle MON garçon qui sait à peine lire avec une blonde qui parle probablement pas la langue et qui doit pas même savoir compter !

    Imaginez qu'elle soit rousse, en sus !
    Si elle est rousse, je vous arrache les yeux à la fourchette à fruit ! J'en ferai venir une spécialement de chez ces foutus ritals pour le faire !
    De même si elle est païenne !

    Alors soyez certain que je vais aller voir de plus près à quoi ressemble votre méchant pissenlit et que s'il faut passer par la grassouillette Bonbolinière pour ce faire, comptez sur moi.
    Z'allez pas être déçu !

    L'Anjou vous salue.

Madame Votre Epouse.


Missive plié d'un doigt nerveux et passablement rageur.
En espérant que toutes les mauvaises ondes qui s'en dégagent n'aient pas le temps de se dissiper le long de la Loire.

Suivante !
Respirer profondément, avant, et mettre un peu de miel dans son vin.
D'Anjou, évidement.


Citation:
De Nous, Agnès de Saint Just,
A Vous, Yolanda de Josselinière,

    Salutations.

    Notre époux nous a fait part de sa volonté de vouloir trouver fiancée à notre jeune héritier.
    Quand bien même nous trouvons tout de même prématuré de vouloir former alliance à si jeune âge, il nous a conseillé de vous écrire puisque vous connaissez la fillette dont il est question.
    Etant actuellement en villégiature en Anjou, nous vous proposons d'organiser rencontre afin que nous puissions prendre la juste mesure des espoirs que fonde notre époux en cette charmante, nous en sommes persuadée, enfant.
    Et nous aurions, bien évidemment, au delà de toutes ces considérations, grand plaisir à vous revoir.

A vous lire,



_________________
Yolanda_isabel
Elle a attendu, chaque jour que le Monde a vu se lever, Yolanda a attendu une réponse du Balbuzard, du Roi des pigeons, mais rien est venu, jamais rien. Alors, elle s'est impatientée, chaque nuit quand le ciel est tombé et que rien est venu. Mais un jour, une lettre est arrivée, porteuse d'un scel connu.

-« Oula ! Ca n'annonce rien de bon, c'est la femme de Tonton qui m'écrit ! Vite ! Ann ! »

Et la lettre est lue, rapidement, et tout aussi rapidement, puisque c'est bien désagréable d'attendre, une réponse est donnée.

Citation:

    A vous, Agnès de Saint Just, épouse de Tonton et vous avez bien peu de chances,
    De moi, Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières.

    Ab imo pectore, salut,


    En dépit de mon jeune âge, ma dame, on n'a jamais hésité à me fiancer de-ci, de-là, et même très tôt, j'y ai trouvé là une occupation des plus divertissantes, les meilleures unions sont celles où les époux sont les plus complices, les moins dissociés, et quelle merveilleuse façon d'associer deux âmes que de le faire dans leur prime jeunesse. Ne vous inquiétez pas de cela, votre époux pour être un goujat doublé d'un parent exécrable, n'en est pas moins un tant soit peu avisé.

    Je vous attends donc dans la semaine à Château-Gontier, et puisque vous êtes en Anjou, si l'auberge vous coûtez trop pour pas assez, n'hésitez pas à me le dire, je vous ferai préparer une chambre. Alix saura combler tous vos espoirs, elle est si rafraichissante dans ce monde bouleversé qui est le notre.

    Gardez vous bien en attendant de nous revoir.

    Signé et scellé de ma main,

    Moi.



[Oh pitain ? Faut que j'traduise du latin ? Bon bah soit : « Du fond du cœur. » Valà.]

[Bonjour, Bonjour,
Merci de traduire le moindre mot qui ne soit pas Français comme cela est stipulé dans les règles d'or du coin des aRPenteurs.
Bon jeu, bon RP,
Modo Mahelya]

_________________

Telle que vous me voyez en cet instant, je suis inutile. Ne me demandez rien.
Gnia
Et elle a dû attendre encore longtemps la Bonbolinière, car de Saint Just à Château Gontier, jamais il n'y eut.
Et pour cause...


Citation:
A Monsieur Mon Epoux,

    Vous serez probablement marri de ce que je vais vous apprendre, mais tant pis.
    Il en est ainsi.

    Je n'ai pas pu me rendre auprès de votre "nièce" pour admirer le joli lot dont vous escomptiez faire acquisition pour Lionel.
    Il vous faudra lui faire missive pour m'en excuser auprès d'elle, je compte sur vous.

    En effet, j'ai été retenue totalement contre mon gré dans la bonne ville de Craon, sur ordre du tout nouvel Archiduc.
    Craon dont je n'ai pu m'enfuir que grâce à mon excellent bon jugement, ma capacité innée à savoir lire une carte et surtout celle à me fondre dans le décor.

    Et vous ne pouvez imaginer mon calvaire tant que vous n'aurez pas visité Craon !
    Ne cherchez même pas à minimiser tout le préjudice que j'ai eu à subir de cette lubie archiducale, c'était tout simplement affreux !
    Sans compter le fait que je ne saisis encore guère les tenants et les aboutissants de ce caprice, si ce n'est qu'il démontre, si c'était à encore prouver, qu'il est issu d'un esprit bien malade.
    Je crains qu'il n'y ai guère à chercher plus loin. J'ai pourtant essayé.

    M'enfin tout ça pour vous dire, et vous en serez ravi, que je me porte comme un charme qui a un peu trop passé de temps à crapahuter dans la campagne et que je vais là où nous avions convenu que je devais vous attendre.

    Ah ! J'oubliais !
    Vous aviez raison sur la propension angevine de manquer à sa parole. Je vous raconterai ça de vive voix...
    Par contre, je vous interdis de me dire que vous me l'aviez bien dit !

Madame Votre Epouse.

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