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Cérémonie d'hommages - Xalta

Xalta


Bien il était temps de commencer, les autres finiraient bien par arriver. Elle se tourne donc vers sa Grasce Alexandre, sourit. Premier arrivé premier servi. Elle s'adresse donc à lui.

Votre Grasce, si vous le souhaitez, nous pouvons débuter par vous.

Si vous voulez bien approcher.


Oui elle ne mord pas . sauf à la demande . Mais ceci est une autre histoire que l'on ne peut conter.

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.alexandre.
Alors que la Duchesse l'appela, Alexandre sourit à son épouse et lui fit un signe de tête pour confirmer leur accord. A savoir que chacun des époux vu qu'ils étaient présents renouvellerait son allégeance pour ses terres.

Votre Grace, je me permets de renouvelle les propos que je vous ai tenu dans mon courrier du 30 août. Ce n'est pas tant votre accession au trône qui est à saluer mais votre progression personnelle.
J'ai entendus dire que certains avaient trouvé mon courrier du genre lèche botte. Entendons nous bien, que je ne suis pas de ceux là et que je ne cherche rien en retour. J'évolue dans la franchise et en tant que vassal et ancien Duc, il me semblait légitime de vous faire part de ma vision.

J'ai longuement hésité à vous faire un historique sur l'origine des renouvellements d'allégeances pour les Ducs et Comtes qui n'existait pas par le passé, sur le fait de répéter une promesse que l'on a déjà faite. Mais je ne vais pas m'étendre sur le sujet.

Donc comme le veut la coutume et la paperasse, entre vos mains, je répète le serment éternel qui lie les détenteurs des Duchés du Dunois et de Chéroy au Duché d'Orléans.
Chère Duchesse, en ce jour, permettez moi de répéter la promesse autrefois faire par mes ancêtres envers le Duché d'Orléans, Nous Alexandre de Chéroy, renouvellons notre allégeance pour nos Duchés de Chéroy et du Dunois.
Et puisqu'il faut être complet pour ne pas risquer un vice de forme, nous vous jurons fidélité, service et conseils à vous notre suzeraine, la Duchesse d'Orléans.



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.Alexandre. de Chéroy, Duc du Dunois, Baron de Sully, Seigneur de Saint Firmin, d'Allanche et de Chéroy
(bannière en construction mais absolument pas pour cause de deuil)
Lexhor
Le premier à s'avancer fut le duc de Dunois et de Chéroy, qui n'avait encore rendu prime hommage pour son duché de retraite. Voici qui serait donc fait ce jour. Le héraut écouta le discours avec attention, puis, fronça les sourcils sur la fin.

Complet, complet...erroné surtout.

L'orléanais fait partie du Domaine Royal, comme vous le savez votre grâce. Et à ce titre votre suzerain est le Roy de France, qui est représenté par sa grâce la duchesse d'Orléans, que vous reconnaissez comme tel. Et vous ne prêtez pas allégeance à la duchesse d'Orléans, mais rendez hommage au Roy, pas l'intermédiaire de son représentant.
Je sais bien que vous pensez que je joue sur les mots et que ceci relève de la paperasse de fonctionnaires parisiens, mais ces mots ont une importance réelle et non simplement symbolique.
Ce rappel étant fait, et valable pour tous, et sachant très bien que la sincérité de votre serment n'est en rien affecté par cette erreur, et si la duchesse le veut bien, elle acceptera votre hommage en l'état.


Un signe de tête vers Xalta à qui c'était le tour d'entrer en scène.
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Keridil.
Sorti d'une abyme royale relativement agaçante, le Vicomte de Montpipeau avait fait un crochet par Orléans en retournant en Bourgogne avec son épouse. Elle avait certes dit : "Non, on ne s'arrête pas à Montpipeau !" mais elle n'avait rien dit pour Orléans. De fait, une auberge servit de villégiature au couple, qui, comble du ridicule, possédait deux territoires non loin.
Les femmes enceintes et leurs hormones.
Tenant à être là de visu pour rendre son hommage de "plus Duc d'Orléans", Keri Keri avait donc revêtu une tenue aux pigments rouges, riche et brodée d'or de ci, de là, et avait filé vers un lieu qu'il ne connaissait que trop bien : le Chateau d'Orléans et sa Salle du Trône.
Comble de l'horreur : le Trône ne lui appartenait plus, et son ego, finalement et quoi que ravi du repos qu'il s'octroyait, en fut irrité.
L'Amahir voulait être le chef, il aimait ça, et peut-être finirait-il à céder à son épouse le voulant Roi.
Mais l'heure n'était pas au caprice, et affublé de sa canne à tête de fouine, une cape de zibeline posée sur son épaule gauche, le Vicomte fit claquer botte et ébène sur le sol dallé de la Salle. Ainsi fit-il valoir son arrivée, non sans classe et droiture.
Presque disgracié, il avait échappé à la honte, et entendait bien oublier l'incident et paraître comme si rien n'était arrivé à Paris.
Pimpant, donc, il se posta près de son voisin en terres, le Baron de Meung, et après un salut amical.


Beaugency n'est pas là ?

Bah ouais. L'est où copain Boubou ?
Xalta


Et voilà qu'il s'avance, elle lui saisit les mains le temps qu'il prononce les mots qui permettent de renouveler le serment de fidélité au roy, bien qu'elle l'écoute avec tout le respect qu'elle lui doit, elle ne peut s'empêcher de se souvenir que la denière fois où ils furent si près l'un de l'autre, ce fut lors d'une danse qu'elle avait abandonné pour une carmagnole.

Intervention de Lexhor qui pointilleux comme l'exige sa fonction de Héraut
corrige poliment ce qui doit l'être. Puis elle se tourne de nouveau vers l'homme qui lui fait face.

Votre courrier, votre Grasce me fit chaud au coeur et j'ai apprécié la démarche, quant à vous affubler du qualificatif de lèche-botte, c'est des plus mal venu, puisque je n'en porte que rarement.

Un sourire amusé, une petite pointe d'humour.

Si féliciter quelqu'un, c'est se montrer obséquieux, nous le sommes tous donc.

Puis reprenant un peu de sérieux.

Nous Exaltation Lablanche d'Abancourt, Duchesse d'Orléans, représentant Sa Majesté Louis Vonafred de Salmo Salar acceptons votre hommage, Alexandre, Duc de Cheroy et de Dunois, Baron de Sully sur Loire, Seigneur d'Allanches et de St Firmin des Bois pour vos fiefs de Dunois et de Cheroy.

Nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.

Et nous scellons ce serment aujourd’hui renouvelé par un baiser.

Un sourire aimable, et de lever la tête, mais pourquoi étaient ils tous si grands? Ou pourquoi avait elle grandi sous une table comme aimait la taquiner un ami? Et d'approcher son visage du sien et d'effleurer très fugacement les lèvres du duc. En même temps nul besoin de s'appesantir ,c'est seulement symbolique.

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Lexhor
Au premier passé devait en succéder un autre, et puisque le duc de Beaugency se faisait attendre, ce serait au tour du duc de Châteaurenard d'être appelé.

Que s'avance maintenant sa grâce Ursus de Valbois qui rendra prime hommage pour la seigneurie de Chevilly dont il a fait l'acquisition il y a peu.
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Ursus
Ursus ? C’est moi Ursus !

Voilà qu’il était appelé. C’est vrai qu’il avait acquis contre 3000 écus le fief de Chevilly afin de sortir les finances du Duché des profondeurs abyssales. Le plus ennuyeux c’est qu’il ne connaissait pas trop les usages de la cérémonie. Quoique la dernière fois, il avait présenté les activités des fiefs dépendants du duché de Châteaurenard. Enfin, il ferait plus simple ce jour car il ne connaissait pas encore très bien les terres qu’il avait reçues.

Pour chasser le tension qui montait en lui, il prit une grande inspiration et s’avança vers la Duchesse d’Orléans. Il prit garde de ne pas se prendre les pieds dans le tapis comme le faisait souvent Hector et il arriva ainsi à bon port aux pieds de Dame Xalta.

Il mit genou à terre et s’inclina.

Moi, Ursus de Valbois, Duc de Châteaurenard, Seigneur de Quiers-sur-Bezonde et de Chevilly prête ce jour serment à sa Grâce Xalta, représentante de sa majesté Louis Vonafred
Je jure fidélité, aide et service armé ainsi que conseil, selon les désirs et demandes de la Duchesse

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Xalta
Alexandre s'éloigne, le héraut appelle Ursus. Un sourire étire doucement la bouche de la duchesse, voici, un homme qu'elle connait un peu et dont elle connait les mérites et le travail discret. Elle le regarde s'agenouiller, elle l'écoute prêter son serment, puis elle lui prend les mains, attend qu'il releve la tête.

Nous Exaltation Lablanche d'Abancourt, Duchesse d'Orléans, représentant Sa Majesté Louis Vonafred de Salmo Salar acceptons votre hommage, Ursus de Valbois, Duc de Châteaurenard, Seigneur de Quiers-sur-Bezonde et de Chevilly pour votre fief de Chevilly

Nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.


Une pause.

Je sais qu'en vos mains cette terre deviendra florissante. Et au nom du duché , je tiens à vous remercier pour l'achat que vous avez fait dans le but d'aider le duché. Un geste discret qui montre votre grandeur d'âme.

Puis elle le relève et effleure d'un souffle pour le baiser symbolique.
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Lexhor
Une fois le baiser vassalique échangé, le maréchal se rapprocha du duc de Châteaurenard pour lui remettre les armes de Chevilly.

Voici pour vous, votre grâce, les armes de la seigneuries de Chevilly.



Puis il présenta la patente.

Voici pour vous.

Citation:

    Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

      Savoir faisons à tous présents et à venir :

      Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, après consultation du Collège Héraldique de France et en accord avec les coutumes héraldiques locales en matière d'octroi de seigneurie vénale, validons et contresignons la demande de Sa Grâce Keridil d'Amahir-Euphor, alors duc d'Orléans, quant à l'octroi d'un fief vénal sur les terres d'Orléans à Ursus de Valbois.

      Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Chevilly est bien fief mouvant du duché d'Orléans.

      Et qu'en conséquence de quoi, messire Ursus de Valbois se voit octroyer le fief de mérite de Chevilly, érigé en seigneurie vénale et portera, après prime hommage en bonne et due forme, « taillé : au premier, d'azur, à l'arbre arraché d'or; au second de gueules à la gerbe de blé d'or; à la contre-cotice de sinople brochant sur la partition, au franc-canton du même chargé d'un besant d'or », soit après dessin :




      En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le huitième jour de septembre de l'an de grâce MCDLX.





Le héraut regarda en direction de la porte de la salle du trône, se pencha légèrement et hocha la tête, avant de jurer imperceptiblement. Puis.

Qu'on fasse venir le duc de Beaugency, qu'on le traîne de force si sil faut, mais qu'il arrive avec diligence! Merci.

Un signe de tête au petit page qui avait là une bien lourde mission. Faire venir une tête de cochon alors qu'elle avait visiblement décidé qu'il n'était pas encore temps.

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Elisel
En r'tard, en r'tard, j'ai rendez-vous queq' part... Commencez à la connaître cette chanson, non ? La même que d'habitude concernant Elisel, va falloir en trouver une autre...

Bref, la Baronne se hâtait lentement dans les couloirs, en retard comme toujours.
Comme quasiment à chaque fois, elle s'était confectionnée une tenue pour l'occasion, qu'elle retouchait jusqu'à la dernière minute, et même au delà, ce qui expliquait le délai.

Tandis qu'elle arrivait près des portes de la salle du trône, celles-ci s'ouvrirent violemment et un page en sortit comme un dératé, manquant l'emplafonner avant de disparaître vivement au détour d'un couloir. Quelques secondes à fixer le couloir vide, étonnée, puis elle se glissa par la porte encore ouverte, et s'arrêta.

Un blanc...

Le Héraut regardait la porte, la Duchesse regardait dans la même direction. Elle n'arrivait pas au bon moment, semblait-il... Rapé pour la discrétion, impossible de se glisser cette fois-ci comme si de rien n'était au milieu des autres.

Alors, elle fit sa plus belle révérence, l'air de rien, assortie d'un
"Votre Grasce, Votre Seigneurie" souriant, puis elle rejoignit calmement le rang des barons, saluant discrètement les personnes présentes.
Voilà voilà voilà... Même pas peur du regard méchant d'Orléans.

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Blason en cours. D.E.C.O. ? Par là, pour tous, pour tous les goûts (ou presque).
Lexhor
Une silhouette fit son entrée, sitôt le page sortit. Mais rien qui n'ai la carrure d'un boeuf...
Mais c'était un convive de plus et c'était tout aussi important.
Le maréchal salua la baronne qui s'avançait tranquillement.


Soyez la bienvenue baronne.

Puis, tournant le regard vers la duchesse, puis l'assemblée.

Bien, que le vicomte de Montpipeau s'avance, pour renouveler son hommage pour ces terres, et recevoir son fief de retraite, le duché de Chartres, pour lequel il rendra prime hommage.
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Keridil.
Et le Vicomte de Montpipeau, en fiston obéissant et après un hochement de tête et un presque clin d'oeil raté à l'attention de son pater, de s'avancer jusqu'à Xalta.
Là, il hésita entre un genou à terre, et une révérence face à face, puis, avisant sa canne et imaginant qu'on lui pardonnerait de ne pas vouloir plier sa jambe jusqu'à ce qu'elle craque à nouveau, il se contenta d'une inclination notable, tout de même.
C'était son deuxième Hommage en tant que Montpipeau, et il recevrait Chartres au même moment. Fief de retraite dont il rêvait en ne se rasant pas, fief qu'il aurait pu ne pas avoir si Vonafred n'avait pas surpris tout le monde.
Les gens sont parfois incompréhensibles, imprévisibles, bizarres, pour le pire, mais parfois pour le meilleur.
Chartres, un Duché vaste, mais aussi un chef lieu étendu et civilisé. Une cathédrale majestueuse qui dénoterait une puissance certaine.
Malheureusement, la prime visite serait courte : Della attendait sa Bourgogne. Encore, et il avait promis, alors il ne tarda pas.

Votre Grâce, vous qui nous succédez, soyez d'abord félicitée.
Enfin, pour les terres de Montpipeau, élevées en Vicomté par Sa Majesté Nebisa de Malemort, et pour celles de Chartres, Duché de retraite, Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, vous reconnaissons comme légitime Duchesse d'Orléans, et par votre truchement, rendons hommage à Sa Majesté le Roi et à la Couronne, promettant de fait obsequium, consilium et auxilium.
Xalta
Le page disparait et à sa place une jeune femme fait son entrée, elle la salue d'un sourire et d'un hochement de tête.

Lexhor fit appeler son prédécesseur sur le trône. Elle eut un pincement au coeur en entendant l'énonciation de Chartres, car cela la ramenait des années en arrière et à un homme, à un grand homme, celui qui incarnait l'âme de Gien, sa force, sa fougue, sa vivacité, sa rebelle attitude et puis il avait une vision économique, politique du duché dont il faisait part très facilement autour d'une chope de gienlain: Lordmadjicseb. Et cela lui faisait plus qu'étrange de savoir que ces terres seraient désormais aux mains de Kéridil dict L'Illustre. Un temps où ils n'étaient pas tous si sérieux, si ennuyeux.. un temps où ils savaient encore rire et s'amuser et où cela n'était pas incompatible avec le fait d'être noble.

Elle secoue légèrement la tête chassant tout cela dans un coin de sa tête pour baisser les yeux sur la nuque de Keridil. Elle l'écoute puis prend la parole à son tour.

Je vous remercie.

Pas besoin d'en faire des tartines.

Nous Exaltation Lablanche d'Abancourt, Duchesse d'Orléans, représentant Sa Majesté Louis Vonafred de Salmo Salar acceptons votre hommage,Kéridil d'Amahir-Euphor, Duc de Chartres, vicomte de Montpipeau pour vos fiefs.

Nous nous engageons en retour à vous assurer protection, justice et subsistance jusqu'à la fin de notre Règne.



Elle lui prend les mains et l'incite à relever le buste, puis quand il est à hauteur, elle scelle par le baiser vassalique cet engagement mutuel. Embrasser Keridil ! Mais quelle idée ! La dernière fois qu'ils avaient été si proches physiquement c'est quand il l'avait transporté à moitié inconsciente du bas du château en flamme jusqu'aux berges de la Loire. Cela remonte à quelques années.

Et un de plus ! Suivant !
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Bourguignon
Le Boeuf avait reçu une missive, une missive qu'il avait laissé de côté sur un coin de son bureau, non pas par négligence mais parce qu'il n'avait pas eu le temps de s'en occuper. Et pour expliquer cela le Tyran pouvait avancer deux raisons, la première était sa fonction de maire de Blois qui lui prenait énormement de temps. Entre les discussions à la Chambre des Elus, la gestion du marché, les achats pour la mairie et le Duché et le travail à répartir aux divers conseillers municipaux le Sorel manquait de temps ... et lorsqu'il en trouvait c'était pour s'occuper de sa deuxième excuse : sa famille. En effet son épouse était de retour en Orléanais après une petite pige en Guyenne ... Après 5 mois d'absence on peut aisément comprendre que l'ex tyran avait l'envie de rester avec son fils qui avait tant changé mais également avec son épouse ... après tout Bourguignon restait un homme avec toute les envies que cela implique ... mais cela ne nous regarde pas comme on pourrait l'entendre ... du moins ce que l'on peut dire c'est que les retrouvailles entre le Sorel et la Vaisneau furent intance et leur communion partagée.

Au petit matin le Duc de Beaugency prit enfin le temps d'examiner le courrier, d'après le sceau qui cachetait le pli il s'agit de Lexhor. Petite mou de l'Orléanais puis en ayant pris connaissance du contenu de la lettre il lacha un "M****". Regardant la Fronsac en train de se reveiller il lui dit


Ma mie nous sommes attendus ...
Et nous ne sommes pas en avance, enfilez donc une tenue et direction Orléans ou nous devrons faire face à la colère de l'Amahir


Un petit sourire en direction de son épouse, puis il partit se préparer... Malgré toute la meilleure volonté du monde et pour une fois celle de son épouse le Boeuf parti avec un retard qui ne le caractérisait pas. Quelle excuse pourrait il avancer à son ami ? Voila à quoi il pourrait penser durant ce trajet qu'il faisait quasi quotidiennement maintenant, mais cette fois le trajet lui parut plus court sans doute la présence d'Alix en fut la cause; ou plutot le fait qu'il ruminait de ne pas avoir lu à temps la missive. Bref c'est sans excuse que le couple arriva devant le Chateau d'Orléans. Pas le temps de parler il fallait filer direction la salle du trône ou un jeune page attendait le Tyran. Le pauvre allait il tomber sur le Boeuf ou la présence de la Fronsac allait adoucir le caractère du Sorel qui commençait à s'énerver à cause de son retard

*Je sais !
Fais nous entrer avant que je te rosse*


Voila une réponse que le Beaugency aurait pu lancer au page mais il faut croire qu'il avait peut être ravaler son amertume au moment de passer les portes de la salle du trône...

Va nous annoncer à Sa Grasce,
nous avons un peu de retard ...


Rentrant sans dire un mot avec à son bras sa Blonde, il salua tous les nobles orléanais qui eux étaient tous à l'heure. Il alla s'installer aux côtés de Nanozevich en voyant une place de libre, sans doute était-ce celle de Montpipeau qui faisait son hommage et qui devenait le nouveau Duc de Chartres à en croire la réponse de la Duchesse d'Orléans....
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Belgarion.


Bel avait rejoins Manu ,ils ne seraient pas assez de deux en cas de problème....il le saluât d'un signe de tête,évitant de parler pour ne point déranger la cérémonie..

C’était un grand jour pour son épouse ,bel était heureux pour elle ,il savait au fond de lui que sa Xalt ferait tout pour son duché et les Orleanais quitte à n'en déplaire..

Il y avait de cela quelques semaines sa belle mettait au monde leur héritier ,un beau garçon au cheveux roux comme sa mère ,ils l'avaient appelé Tancrède un nom surement prédestiné....
L'accouchement avait été difficile et non sans douleurs et deja Exaltation remplissait sa charge pleinement ...

Bel était très fière de son épouse ,il ne manquerait de lui répéter qu'elle pouvait compter sur lui en toute circonstance .......

Un regard circulaire puis en direction du trône tous semblait se dérouler pour le mieux....

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