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[RP]Tu vivras, tu mourras, tu vivras, tu mourras, tu...

Soeur.
[Devant l'entrée du dispensaire...]


La vieille, une fois de plus doit tout gérer, le petit personnel est encore à la recherche d'une recette de "bouillon de poulet qui a bon goût", bref, autre chose que ce qui est servi habituellement. Du coup, elle s'y était mise, et c'est donc avec quelques plumes dans les cheveux, et le chignon un peu moins parfait qu'elle se pointe à la porte, puisque, forcément, faut être au four et au moulin et que forcément, personne n'a trouvé bon d'ouvrir la porte.

Une journée ordinaire pour une Soeur qui voue sa vie aux autres.

La porte s'entrouve et le regard s'écarquille... C'est qu'il a l'allure bizarre celui là...


Y a TOUJOURS quelqu'un dans un dispensaire, si c'est pas des blessées ce sont les soignants. Si ce ne sont pas les soignants ce sont les rats. TOUJOURS quelqu'un mon fils.
En l'occurence, Soeur Gertrude, c'est moi.
Si vous aussi vous voulez du bouillon de poule, il va falloir attendre une bonne heure que cet... que Frère Jacques trouve son tablier.



Oui, elle est un peu énervée que personne ne l'ai retenu dans la chambre.

Je peux vous aider peut être?
Elanorah
Entrée du dispensaire:

La main se voulait rassurante sur l'épaule blondesque. Que dire, ou quoi faire, dans ce genre de moment ? Pas grand chose...La Borgne savait bien qu'il y avait beaucoup de non dit dans cette histoire. Mais, elle n'était pas du genre à poser de question, et le passé ne l'intéressait guère plus que le présent.Le temps les avaient rapprochés, et du moment qu'il la supportait, ça lui allait.

Alors la Grande, à sa manière, essayait de l'accompagner, et de lui montrer qu'elle le soutenait. Son entrain et sa bonne humeur l'avaient quitté depuis que tout deux avaient prit la route. Son frère lui manquait, et pas un jour ne passait sans qu'elle ne s'inquiète pour lui. Mais elle faisait face, parce que c'était son histoire à lui, parce que parfois il faut savoir se faire oublier, sans réfléchir.
La dextre toujours posée sur l'épaule, elle le regardait. Son hésitation, sa main tremblante sur le loquet de la porte, Il avait peur.

L'image de sa sœur, dans les herbes hautes de la forêt Muretaine lui revint un instant. Aussi la Borgne se souvint de tous ces sentiments contradictoires qui peuvent se mêler en quelques centièmes de secondes...Le déni, l’acceptation, la rancune...La folie.

Petit secouage de tête pour chasser les images blafardes...Et retour sur terre lorsque enfin, le loquet atteint la porte. Et d'un geste las, la Grande d'ôter sa capuche, puis de se pencher vers le blond :


Je...Vas y. J'allions t'attend' ici. C'étions normal qu't'y aillions sans moi. Va...J't'attendra autant d'temps qu'y faudra.

Un sourire s'esquissa sur son visage fatigué, puis d'un geste du menton, elle l'incita à bouger.
Le_g.
Andrea_ a écrit:
C'est... je t'aime


Là, il reste muet, genre carpe, ou poisson rouge... oui, c'est bien ça, un poisson rouge, ça réfléchit pas, ça tourne en rond, exactement ce qu'il fait dans l'espace de la pièce, en la regardant de temps en temps, il va finir par lui donner le tournis ? Mouais, il s'arrête, faudrait pas qu'elle attrape le mal de mer non plus.

Il revient près du lit, et lui prend la main, se rasseyant près d'elle.


J'ai bien entendu ?

Non, il est pas sourd, il a juste du mal à y croire, allez savoir pourquoi ! Ils se le sont tellement dit, pour mieux se quitter après, et revenir et repartir, bref, leur éternel jeu...

Je suis là, Déa... Je vais pas partir en courant.

Il sourit, amusé, parce qu'il y a peu, il aurait certainement claqué une porte, il l'aurait envoyé balader, sans croire une seule lettre, mais là, dans son état, elle peut pas mentir si ? nan hein ? elle peut pas... Mais berdol, y a personne pour lui dire qu'elle lui ment pas pour l'faire caguer ? Nan parce qu'ils sont quand même des spécialistes pour s'raconter des histoires... normal pour des troubadours sans doute.

Lentement, il s'approche d'elle et embrasse doucement, chastement, les lèvres crevassées.


Bouge pas ! J'reviens.

Non mais lui ! Faudra qu'il la copie celle-là ! Où veut-il qu'elle aille dans son état ? Sérieusement, il est pas net... où alors il est ... tombé amoureux de sa femme ? 'fin son ex-femme ? Pas banal hein... Il attrape sa gourde, de flotte, oui, désolé madame, faudra s'en contenter, de l'eau, 'fin, goût armagnac... elle est pas pure l'eau, mais bon, pas de quoi prendre une cuite non plus, juste de quoi ne pas tomber malade en buvant de l'eau qu'il a pas eu le temps de faire bouillir quand il était sur la route, alors quelques gouttes d'armagnac lui ont fait son affaire. Il l'approche des lèvres de Déa.

Doucement, il y a un peu d'armagnac...
_________________
Andrea_
Si j'en avais eu la force, il y a de fortes chances que j'aurais éclaté de rire. Même si les mots sortis de mes lèvres ne sont pas ceux que j'avais espéré, le résultat avait été le même, il était resté sans voix.
Pas sur l'cul non, puisqu'il occupe l'espace avec application, me balaçant parfois des regards, qui, au passage me font sourire.



J'ai bien entendu?


Non Louis, mes paroles n'étaient que le fruit de ton imagination, comme ma présence à tes côtés. Moi, aussi faible? Ah ah ah ... Hahum.
Je crois que j'hoche un peu la tête, c'est ma façon d'acquiescer, sans parler, t'as peut être raison, j'"deviens" feignante.



Je suis là, Déa... Je vais pas partir en courant.


Son sourire, toute une histoire. En temps normal, il se s'rait énervé, l'aurait envoyé bouler en lui disant qu'il n'en croyait pas un traitre mot et aurait fini en claquant la porte- elle le connait-. Et la Colombe se dit qu'elle doit vraiment être un sale état pour qu'il réagisse ainsi...


Pas encore...


L'éternel jeu du chat de la souris, sans être capable de distinguer qui est qui. Sûrement parce qu'il y a toujours inversement dans les rôles. Fuis moi j'te suis, Suis moi j'te fuis. En l'occurence, elle ne pouvait pas fuir, ça ne pouvait donc être que lui. Logique !
Louis l'embrasse, encore, ça devient une habitude, elle ne va pas s'en plaindre, et si elle avait été en pleine forme, elle aurait sûrement répondu avec plus d'entrain, pour le moment, elle s'applique comme elle peut, appréciant la chaleur des lèvres du Brun sur les siennes.



Bouge pas ! J'reviens
Hmm.


Alors là, Louis, Chapeau bas !
Où veux tu qu'elle aille ? Cueillir des c'rises, courir un cent mêtres, à la mine peut être?
Cependant elle ne le regarde pas partir, la tête enfoncée dans ce qui lui sert d'oreiller, elle pense. Comme avant elle pense, sauf que cette fois elle sait qu'elle va rouvrir ses yeux. Elle sourit aussi, un peu bêtement. Enfin, c'est censé être un sourire, les traits sont reposés, le souffle régulier. Elle est sereine. Peut être que cette fois elle a envie d'y croire, ou qu'elle est résignée. Ou qu'elle s'est faite à l'idée que ça ne dure jamais avec Lui. Ou que... Ou que le principal c'est d'être en vie.



Doucement, il y a un peu d'armagnac...


Eclat de rire et quinte de toux.
Quelques instants avant de se ressaisir, et de se tenir les côtes. Et oui Colombe, quand on a servi de chair à canon, on évite de rire à gorge déployée.
Mais entre nous, l'armagnac, elle a jamais aimé ça, et Louis le sait. Les seules fois où elle acceptait d'en "boire", c'était en privé, et les Ecumeurs savaient d'avance que ça les destinaient à une nuit blanche.
Une lampée, puis deux puis trois. Et la gourde est repoussée du bout des lèvres, accompagnée d'un



Merci... C'était.. dégueu.


Pas d'doute, y du mieux dans son état.
La main Chiassique glisse des côtes pour se poser sur ce ventre qui, quand on l'sait pas, ne parait pas si arrondi. Les lipes sont mordues et les yeux doucement relevés vers le Brun.



J'crois qu'on... a un problème.


Et c'est peu dire...
Par quoi on commence ?
Cet enfant dont on n'a pas souhaité l'arrivée?
La nouvelle femme de ta vie ?
Le fait que je sois réduit à une épave alitée?
Ou.. on improvise on trouve quequ'chose *





* on a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis. Benabar.
_________________
Gypsi
La brune est là. Depuis la veille. Mais le dispensaire... Ce n'était pas un endroit pour elle. Elle était restée devant, à guetter un peu. Pour se donner du courage. Ou se l'enlever au choix. Elle avait croisé des visages "connus" dans cette ville. Des visages connus, qu'elle savait présent, pour la colombe... Le blond "ouamique", et Louis notamment. Les autres, elle ne les connaissait pas. Mais des voyageurs à Millau... Ils ne pouvaient être là que pour elle. Et bizarrement, la gitane ne voyait pas sa place dans tout ce bordel. Elle guettait l'entrée, profitant du grand air, et réfléchissant. Si, sa brune sulfurique lui en voulait. D'avoir choisi Millau plutôt que Valence. Oui mais... elle n'avait seulement pas pu imaginer faire l'inverse, même si la sulfurique était présente dans sa vie depuis bien plus longtemps que la colombe... et même plus présente, même si les souvenirs avec la chiasse était teinté de joie. Et d'en reparler quelque fois, elle en riait encore.

Elle vit finalement entrer Louis. Et elle se dit qu'elle ne pouvait pas Les déranger. Parce qu'elle savait depuis longtemps... ce qu'il représentait pour elle. Elle quitta sa place d'observatrice après quelques heures d'attente... Et s'avança vers l'entrée. Appela, et attendit qu'on vienne l'accueillir. Et alors elle parla, quelques mots, simples, rapides, d'une voix un peu sèche, oscillant entre l'inquiétude et la certitude.


Bonjour ma soeur,
Il y a quelques jours j'ai reçu une missive de soeur Geor... euh... nan, c'était Ge... Ge... Gertrude ?! Une femme, dans un triste état serait ici. Andrea de la Colombière ?


Elle attendit la réponse - un simple oui en guise de confirmation, les feintes chiassiques, elle connaissait - avant de reprendre du même ton :
Je ne veux pas la voir maintenant. J'aimerais juste savoir comment elle va. Si son état s'est amélioré ?

Parce que oui, amélioré. Aucun doute que la colombe s'en sortirait. Il ne pouvait en être autrement. Pourtant la réponse la laissa complétement incrédule. Un vrai miracle. Oui, réveillée. Elle était bel et bien là, l'Andrea indestructible. Un sourire étira ses lèvres, et elle hocha la tête, satisfaite et heureuse de cette nouvelle. Parce que oui, elle espérait bien revivre quelques aventures avec la colombe d'ici quelques temps. Elle arrêta la soeur qui voulait la conduire à son chevet, la retenant en posant sa main sur son épaule. Un silence s'installa. Incompréhension pour l'une. Pudeur discrète pour l'autre. Parce que si, la gitane pouvait aussi être discrète et pudique. Depuis quelques temps, elle apprenait à ressentir les émotions et les sentiments... communs. L'amour sincère. La discrétion nécessaire. La pudeur fidèle et délicate. Ah ça, pour la brune rentre dedans, c'était un changement remarquable. Qui ne prenait pas place bien souvent encore. Elle répondit finalement à la question muette.

Il y a sans doute déjà du monde à son chevet. Je ne veux ni la fatiguer, ni les déranger. Nouveau silence bref, et elle demande : Vou' z'avez d'quoi écrire, s'vous plaît ?

Une fois le matériel nécessaire entre les mains, la brune rédigea un petit mot, en silence, et rapidement. Elle n'aimait pas tellement écrire, aussi écrivait-elle comme les mots venaient, sans chercher à les lier, à réfléchir sur une meilleure syntaxe, ou à les organiser de façon logique. De toute façon, si la colombe avait une logique, c'était une logique bien à elle, bien personnelle, et bien différente de la logique académique, alors bon...



Yopla la Furie,

Je suis là. A Millau. Et on vient de m'apprendre la nouvelle. C'était certain que tu n'arrêterais pas si vite de faire chi** ton monde de toute façon. Je n'en ai jamais douter. Pis y'a un môme qui a besoin de toi. Un blond et une blonde à qui, j'en suis sûre, tu aurais fendu le coeur, et même un gaucher à qui tu aurais manqué. Je ne parle pas de moi. Parce que bon, on s'en tape, et je ne suis pas encore trop sentimentaliste tu le sais.

Tu as encore plein de choses à vivre. Plein de choses à voir. Et plein de gens à ... enchianter. Et pas mal de chouchên à picoler. Comme quoi, t'y pensais peut-être pas, mais elle est belle la vie mine de rien.
ça devait impressionnant de te voir muette... Pour une fois. Et je suis un peu déçue mine de rien d'avoir râter ça ! Mais bon, t'auras plus qu'à venir me chanter une chanson quand tu pourras galoper, danser et gueuler de nouveau. Et je ne doute pas que ça aille vite. T'es une costaude toi. Pis, après tout, après ce que tu viens de vivre, tu n'auras plus qu'à te répéter sans cesse : "Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles"*. Bin oui hein. ça devait être un événement surnaturel pour toi. Ne pas parler, ne pas bouger, ne pas picoler, ne pas gueuler et faire enrager le monde. Comme quoi, tout peut arriver.

Gardons le positif. J'en dis des conneries, mais je suis contente que tu sois de retour parmi nous. Tu m'aurais presque manqué. Et ça m'aurait gonflé qu'une chataine chiassique me manque... Tu vois le tableau de la nostalgie ?! Non mais voilà. ça faisait quelques temps finalement que nous n'étions plus en grand contact, et je compte sur toi - et sur moi un petit peu - pour que ça change dès que tu pourras te remettre à écrire et gambader.

Je ne pense pas venir te voir là. Je suis à Millau mais... y'a la queue à l'entrée du presbitaire, et m'en veut pas, mais j'ai horreur d'attendre. Pis pour te voir allonger sur un lit à roupiller... Non pis, je garde l'image d'une colombe indestructible et sur-vivante. ça se dit pas, mais j'aime bien le terme, plus que vivante quoi. Tu m'auras comprise toi.

Je ne t'embrasse pas mais le coeur y est.
La furie number three, Gypsi.


Et une fois les mots pondus, plier le bout de parchemin en 4 et le tendre à ... une soeur en disant :

Vous pouvez donner ça à Andrea ? Mais attendez un moment, qu'elle se remette quoi. L'embêter par de suite, v'voyez ? Vous pouvez lui lire si jamais, mais pas devant une assemblée. J'vous remercie. Que l'très-haut vous garde hein comme on dit. Arvi pa'

Et la brune s'en retournait vers ses tavernes, à réfléchir à la suite de son aventure à elle. A se demander ce que faisait le jeune brun, bien loin d'ici. A s'évader pour se promener sur les chemins dans ses pensées. A espérer un peu d'action bientôt. A rêver et à attendre que la nuit tombe. Solitaire à nouveau. Seule et isolée, parce qu'elle l'avait voulu. Parce qu'au fond elle ne savait pas vivre autrement. Et que la brune serait assez entourée comme ça, sans avoir besoin d'une personne de plus pour l'étouffer...
Ouamaille
Léger recul de Ouam quand la porte s'ouvre. Il n'imaginait pas vraiment la soeur comme ça. A vrai dire, il n'avait pas passé trop de temps à l'imaginer tout court, mais ce qu'il voyait face à lui ne collait pas avec ce que lui évoquait le ton des missives reçues. Bah, une soeur, ça doit aussi avoir ses ragnagnas, c'est ptet le moment. Pour ça qu'elle doit être de pas trop bonne humeur.

Ah! Gertrude?... Bin moi c'est Ouam. Savez, l'blond...

Du bouillon? Pourquoi du bouillon? J'ai pas faim, on sort de manger un morceau, alors nan, merci.


Tandis qu'Elah l'encourage par des gestes, lui glisse qu'il y aille et qu'elle va l'attendre, il reprend:

Bin attends, Elah, ch'ais même point si on peut la voir, d'jà...

La soeur, dites, ou qu'c'en est, de vot' pensionnaire? Z'avez du nouveau? Nan pasque d'puis deux jours j'ai rin su, là, hein... Deviez m'tenir au courant, qu'on avait dit...


Le blond croise un peu les bras et se poste là, pas de manière trop provocatrice quand même, vu les ragnagnas potentiels de la soeur elle serait foutu de claquer la porte...
Soeur.
[ Entrée du dispensaire, et qu'ça saute ]




Soeur Gertrude.
Et du bouillon parce que tout le monde veut du bouillon de poulet, et en plus il faut qu'il ai bon goût, mais on est dans un dispensaire ici, pas dans une auberge griffé par Miche Lin. Mon petit doigt me dit que vous avez bien fait de manger avant de venir.



La vieille n'est pas d'humeur, on lui a pris sa protégée, pourtant, en entendant le blond se présenter, elle esquisse un sourire, et va même jusqu'à retirer une plume qui lui tombait sur le front.
Son regard se porte sur Elah, puis sur Ouamaille, alors qu'elle ouvre la porte et se met de côté pour les laisser les passer.



Je vous attendais Ouam. Et votre amie peut aussi entrer, plus on est de fous plus on rit n'est-ce pas ce qu'on dit ? Et décroisez vos bras je vous prie, on dirait que vous chercher la bagarre.


Les pas s'activent dans les couloirs, la Soeur parle avec de grands gestes, et se retourne souvent pour s'assurer que le blond suit toujours.


Désolé de ne pas avoir de nouvelles, mais nous avons été bien occupé, et quand je dis nous, c'est surtout moi, vous savez il faut tout faire ici, tout. Laver, astiquer, balayer, le repas, sans oublier les prières et les... Je m'égare, pardonnez moi mon fils.
Andrea est dans sa chambre, parce que c'est bien elle, elle est avec... Louis je crois, le père de son fils, pas de "nouveau" comme vous dites, toujours pareil, c'est à se demander si elle se réveillera un jour.



La vieille se poste devant la porte, mains sur les hanches.


Mais... Le père en question avait l'air... pas en très grande forme, c'est à vos risques et périls, la bienséance voudrait que vous frappiez à la porte, mais la bienséance Ouam...


La vieille passe devant Ouam' et lui tapote l'épaule.

Personne n'en a plus rien à faire dans cet endroit, c'est la... bérézina comme dirait Mère Michèle.
Le_g.
Elle rit, et tousse... Il se retient à grand peine de la reprendre dans ses bras. Il ne va pas lui faire ce plaisir té !

Merci... C'était.. dégueu.

De rien La Colombe. Toujours un plaisir de t'faire caguer.

Oui, on vous l'a expliqué nan ? Ils aiment et se détestent. Visiblement, l'instant séquence émotions avec mouchoirs est bel et bien terminé. Elle va mieux, sa réplique le prouve. Soulagé quand même, Le Gaucher. Il aurait pas voulu venir pour des funérailles.

J'crois qu'on... a un problème.

Lorsque la Chiasse met sa main sur son ventre, il ne peut que confirmer.

Oui, on a un problème. On va l'appeler comme ça ? Problème ? Problème de la Colombière ? Problème Track ? Ca lui irait bien avec une mère comme la sienne nan ?

Il rit et se relève pour ranger la gourde dans sa besace.

Bah de la Colombière, ça m'parait bien vu que t'es fille de nobliau maint'nant. C'est comment déjà ? Di Foscari Widmann d'Ibelin - De la Colombière C'est bien ça ?

Mouais, faut croire qu'il est écrit qu'il fréquentera des nobliaux toute sa vie... Il a du mal à l'imaginer dans un castel pour autre chose que pour piller, et en même temps, la voir donner des ordres aux domestiques... c'doit lui sembler naturel à la chiasse. Il hausse les épaules, et la regarde.

Une armée te passe dessus et tu le gardes... Faut qu'il soit sacrément bien accrocher quand même.

Mouais hein ??? Il veut quand même pas le tuer ce gosse, mais disons que là, pile là tout de suite, bah ça l'arrange pas vraiment, ce gosse de la chiasse. C'est pas comme si sa petite vie était bien rangée. Côté boulot si, mais côté femmes, c'est plutôt le bordel.

J'suis pas d'humeur
Tout me déprime et il se trouve que par hasard,
Y a une belle femme dans ma vie
Une femme que j'apprécie et que j'veux pas faire souffrir,
Une belle et avec de l'humour en prime.
C’est une femme comme il y en a peu et que j'vais pas coucufier.

Autrement dit, la Colombe, c'est mort, tu parles, il fuit... Comme d'habitude. Il ne dira pas ce que tu as pu deviner, quand il était seul et qu'il a pleuré devant toi.


Benabar*
_________________
Andrea_
Un pas en avant, deux pas en arrière. Elle commence à être habituée, je vais pas aller jusqu'à dire qu'elle aime ça hein, mais ça a toujours été comme ça entre eux, alors le coup du " toujours un plaisir de t'faire caguer", ça la fait sourire.


Oui, on a un problème. On va l'appeler comme ça ? Problème ? Problème de la Colombière ? Problème Track ? Ca lui irait bien avec une mère comme la sienne nan ?
Bah de la Colombière, ça m'parait bien vu que t'es fille de nobliau maint'nant. C'est comment déjà ? Di Foscari Widmann d'Ibelin - De la Colombière C'est bien ça ?

Une armée te passe dessus et tu le gardes... Faut qu'il soit sacrément bien accrocher quand même.



Touchée. Mais pas coulée. Si une armée n'est pas venue à bout d'la Chiasse, c'est pas une remarque -surtout venant de lui- qui y arrivera
Et oui, Louis, il va falloir t'y faire, mais pique moi encore, j'adore.
Le corps Chiassique tente de se redresser. Je dis bien " tente" parce que ça ressemble plus à une pauvre tortue des caraïbes qu'aurait avalé une méduse géante. Ça bouge un peu les bras, ça décole les pieds du matelas, ça grimace un chouilla en étouffant un " berdol", mais mine de rien - y a un standing à garder quand même-, repose sa tête au même endroit, et se remet une mêche en place.
Tout va bien, je vais bien, c'est pile ce que j'voulais faire! -ou pas-.

Les mirettes d'acier se posent sur Louis



C'est bon, j'peux *grimace*en placer une? *tousse*
J'ai pas vraiment eu l'choix pour Leone, si un jour, l'envie t'prend de m'écouter, j't'expliqu'rai. Mais là tout d'suite, j'ai pas envie, et ouai. Bin.. j'peux pas tousser, me tenir les côtes et grimacer, et en plus, t'expliquer.
J'savais pas... Et j'voulais pas...


Non, ça c'est clair qu'elle savait pas, sinon elle aurait peut être fait quelque chose, et j'parle pas d'éviter l'armée en question mais plutôt aller voir un médicastre au tout début.


On peut l'appeler Soucis, et.... et prier pour qu'il soit pas ...... le digne fils du ..... Roy des râles, sinon...
On est ... dans ....... la merd'.



La pièce bouge, Louis aussi et... y a du brouillard ?!
La Chiasse ferme les yeux et lâche un soupir. Et ouverture des mirettes, attention attention, Chiasse vitesse III enclenchée -parce qu'avec elle, même quand on pense qu'y en a plus, y'en a encore.



S'tu crois qu'ça m'fait plaisir d'porter un d'tes descendants, tu t'colles le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
Mais s'il s'est accroché, c'est parce qu'il voulait voir son pôpa pitêtre!



Nouvelle quinte de toux, malgré l'air satisfait. La main se tend vers Louis, fébrilement quand même.


C'tait dégueu, mais j'en r'veux bien un coup


Je n'y crois pas moi même, ça ressemble à de la communication ?

Pis entre nous... J'pensais pas qu'trois minutes suffisaient pour faire un mioche.
Tu f'ras gaffe avec les prochaines.



Oeil malicieux.
Atteinte à la virilité de la personne.
Non décidément, ils savent pas communiquer.
Et pourtant le regard se voile...

Tu sais si je chante lalala
C'est pour te faire croire
Que j'suis heureuse sans toi lalala
Mais si ça se trouve tu chantes autant que moi*





*Patxi Garat
_________________
Le_g.
Un pigeon vient d'arriver, j'ai 18ans,
Envolée ma virginité, je suis plus un enfant.
L'horloge tourne, les minutes sont torrides
Et moi je rêve d'accélérer le temps.

Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Le prince charmant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant

Un pigeon va arriver, j'aurai 30 ans,
quelques années de liberté et soudain le bilan,
L'horloge tourne, les minutes sont des rides
Et moi je rêve, je rêve d'arrêter le temps


Il la regarde, l'observe, l'écoute... Pour une fois, il tente... Il fait de nouveau des efforts, pour la comprendre. Son petit manuel pour comprendre les femmes est resté à Saint-Liziers... Il aurait peut-être mieux fait de le lire, plutôt que de s'arrêter au chapître premier, version chiassique : "une femme a toujours raison."

Il lui tend de nouveau la gourde, sans un mot, essayant de deviner ce qu'elle ne dit pas, l'aide à se redresser, en la prenant dans les bras, leurs têtes côte à côte, le nez du Gaucher dans les cheveux de la Colombe.


Bon, et si on tentait d'parler sans s'engueuler ? C'est qui Leone, ton nouvel amant ?

Il esquisse un sourire, parce que dans ses souvenirs, c'était pas trois minutes, mais un peu plus, et surtout, elle était plutôt consentante, pour cette étreinte volée.

La prochaine fois, on essaiera de faire ça ailleurs que dans une taverne ?

Et m*rde ! Elle lui fait dire ce qu'il voulait surtout pas lui dire ! Qu'il dirait pas forcément non, si elle disait oui... La grimace qui suit est éloquente.

Oublie ce que j'viens de dire... Il y a Hida dans ma vie maintenant.

Et paf, le coup de : trois pas en avant, trois pas en arrière, trois pas sur l'côté, trois pas d'lautre côté...


modification* de :
L'Horloge Tourne de Mickael Miro
Cendrillon de Téléphone

_________________
Andrea_
Un coup de vent pour qu'en deux je me casse
Je me demande chaque lendemain
Quel est cet homme qui la nuit me fait boire pour un rien
Te violer par terre et puis recommencer
Une goutte d'éther, on se laisserait tenter

J'ai failli me laisser faire, au diable mes rendez-vous
Ce soir je m'en irai danser
J'ai failli tomber par terre, Monsieur le diable avec vous
Ce soir je m'en irai danser *




Là, c'est sûr, quelque chose se prépare et c'est grave.
Tous les éléments sont réunis, TOUS.
L'Homme ne refuse pas de lui donner la gourde, il fait preuve de douceur avec la chiasse -parce qu'avec les autres, y a jamais eu d'soucis, mais avec elle, heu enfin... c'est leurs affaires-, il s'approche...
Et après avoir bazardé la gourde sur un coin de lit, elle pose son menton sur l'épaule du brun, humant son parfum, parce que lui, même quand il transpire, il sent bon - c'est peut être de l'am..., non j'déconne-.
Mais preuve ultime d'une fin du monde proche, Louis veut... parler sans s'engueuler, ou du moins tenter. mais rien que l'idée paraît saugrenue-. Elle aurait bien acquiessé, oui, imaginer Leone comme son amant ça serait... DEGUEULASSE, mais elle lui aurait bien fait croire le contraire, histoire de le titiller un peu. Pourtant non, elle va répondre, et calmement, sans se décoller du brun qu'elle accroche comme une huître à son rocher.



Leone c'est... Il a dit sans s'engueuler Andrea, rappelles toi.
J'ai eu b'soin d'aide, il était là, en échange de son aide, j'devais m'faire passer pour sa descendante.


En gros, c'est ça. On ne va pas s'étaler sur le fait que la malchance l'accompagne depuis quelque temps, qu'elle s'était en fait, fait empaler par un clodo qu'elle tentait de brigander, ni sur le fait que c'était pas si désagréable de jouer la fille d'un noble, ni combien c'était plaisant de donner des ordres sans représailles, et encore moins combien c'était agréable d'avoir toujours à becter à sa faim sans RIEN faire.
Non parce que de toute façon, Louis, il comprendrait pas.



Oui, on essaiera.


On essaiera ? J'veux dire Andrea, tu sors ça comme ça, y a rien qui t'choque?
Ailleurs, il a bien dit ce que je crois qu'il a dit ?
Ça sous-entend qu'il y aura une prochaine fois, ou qu'il n'est pas contre, ou que...
Surchauffe dans la caboche Colombienne, qui fourbe qu'elle est, en profite pour lui déposer un baiser dans le creux du cou...



Oublie ce que j'viens de dire... Il y a Hida dans ma vie maintenant.


Creux du cou qu'elle aurait bien mordu, finalement. Touchée, encore, donc. Mais on va dire que c'est un sacré morceau la Chiasse, parce qu'elle n'est toujours pas coulée. Cependant, ça prend l'eau et de toute part. Sortez les gilets, les femmes et les enfants d'abord !
On déglutit, on blottit le bout du museau dans l'épaule du Brun



Hida. Ça me rapelle la donzelle de Lectoure, tu t'rappelles, celle que son mari m'avait planté pendant la prise de la mairie. C'presque drôle. Presque, faut pas déconner non plus. T'façon, des Hida, y en a plein.


En même temps, une femme ça nous a jamais empêché de...Pas besoin de vous faire de dessin.


Et non, ça ne les a pas empêché, la Colombe en porte la preuve. Les pensées s'égarent, dans LA fameuse taverne. Forcément ça avait duré plus de trois minutes, forcément elle était consentante, forcément elle en avait révé et il l'avait fait. Forcément.
Mais est-ce qu'elle l'aurait fait si elle avait su que ça donnerait la vie à un petit Track de nouveau ?

Forcément.


Elle se recule un peu et le regarde, l'évidence est là. Ils n'y arriveront jamais, question de timing.

Mais voyons laissez-vous faire,
Non ne criez point surtout,
Que diriez vous de m'embrasser ?
Et la lune est claire, non vous n'entendez
Bang bang surprise, mes lèvres se rapprocher



Elle en est persuadée, jamais le bon moment, alors pourquoi est-ce qu'elle se penche lentement vers ses lèvres, y pose les siennes et l'embrasse ?



Si, elle te manque, là, tout de suite, maintenant, Pars la rejoindre.


C'est fourbe, je sais. Elle sait aussi d'ailleurs.
Mais il veut danser, alors après les pas en avant, en arrière et sur les côtés, c'est peut être le temps de monter... ou descendre.




* BB brunes, Mr Hyde
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Le_g.
Hida. Ça me rapelle la donzelle de Lectoure, tu t'rappelles, celle que son mari m'avait planté pendant la prise de la mairie. C'presque drôle.

Les petits poissons dans l'eau... nagent nagent nagent nagent nagent....
Et pour le Gaucher, ça sonne plutôt comme la natation version cailloux, avec les trois nages principales : la "coulapic", la "restaufon" et la "remonteplu"... Gloups, heu... Pouce ? Y'aurait-il une bonne soeur dans le coin pour sauver un ancien mari/ancien amant/ancien tout ?


Heu... C'est la même.

Oui, comique ? Le ridicule ne tue pas ? Bah en même temps, la p'tite bourgmestre de Lectoure, la p'tite dame bien comme il faut, aspirante nobliaute, elle est plus si blanche qu'elle était avant. Et non ! J'vous vois venir... C'est pas de la faute du Gaucher si elle est ce qu'elle est... Ils se sont retrouvés sur les routes, ils se croisés, et même qu'une certaine buse a fait les poches d'Hida... Comme quoi... mais bon, la p'tite Hida, elle était aussi sur les routes pour faire les poches... Les chemins, les destins se croisent et se décroisent...

Son mari est mort.

Oui, ça pour une nouvelle hein... c'est une nouvelle...

Si, elle te manque, là, tout de suite, maintenant, Pars la rejoindre.

Bon, il l'achève là tout de suite, ou il attend encore un peu ? Il grommelle, grogne et peste. Elle le f'ra toujours enrager autant, la Chiasse. Il la repose, ou plutôt la remet assise dans son lit, et se détache d'elle, parce que le souffle chaud, les effluves de son parfum, de cette chevelure, la chaleur de son corps, cette poitrine frémissante contre son torse, ça va pas bien finir cette histoire.

Devine té !

Et il s'assoit sur le bord du lit, tout en prenant sa sacoche, l'esprit de contradiction du Gaucher : se préparer à partir tout en s'installant... la simplicité faite homme celui-là. Un sourire en coin, il patiente, voire si elle le connait ou pas... Elle vient de lui lancer un défi, et pourtant, elle sait que c'est un tord, parce qu'il va partir, il va rejoindre celle avec qui il est... Oh, il subviendra aux besoins de l'enfant, mais il ne va pas tromper Hida, il sera fidèle, cette fois-ci... pour une fois ? Bref, il a décidé, clairement décidé de la faire caguer... et de faire le contraire de ce qu'elle veut, même si la tension de ses braies prouve que bon... elle est pas toute seule à vouloir, même si son état à la châtaine permet rien... Il l'achèverait à coup sur.
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Andrea_
Heu... C'est la même.


Hmmm... Attendez j'vérifie...
Oui c'est ça, cette fois elle coule, alleluia ?!
Non mais Hida quoi !
Y avait pas plus noblichonne version " j'suis noble, n'approchez pas", la Colombe n'avait pas spécialement des bons souvenirs, deux tempéraments à l'ouvrir faciement, sans compter qu'la meilleure amie de la Hida en question -Noiraude de son p'tit nom- avait tenté à l'époque de coquiner avec le gaucher -mais la Colombe veillait au grain!-
Bref, ça ouvre le bec et sourit, mais jaune, bien bien jaune le sourire, jaune cocu même!



Ah.


Aaaahh, le Ah.
Le ah qui veut dire tour à tour " c't'une blague ?", " nan?", "merd'", "putain mais Lou' t'es pas possible!".


Ah.

Oui, la Colombe est causante tout d'un coup. Il est mort...
En même temps, si t'es avec hein, j'me toute bien qu'il est mort, puisqu'il était plutôt du genre possessif le garçon.

Bon, le coup du bisou, c'est râté donc. Encore une fois, il fuit. Petite moue Colombienne, Louis n'avait jamais abrégé un baiser. L'avantage c'est qu'il la remet doucement dans l'pieu, -mais loin de lui-, il aurait pu la balancer, moi j'pense qu'il faut positiver. D'ailleurs il est d'humeur joyeuse, il se lance dans les devinettes - quand on vous dit qu'il est surprenant-



Devine té !


Mais roulements de tambour, Monsieur prend ses clics -sa besace- et clac, se pose sur le bord du lit.
Et les habitudes ont la dent dure avec ses deux là... Ils se zieutent, se jaugent...
Oh Lou', effaces moi ce p'tit sourire en coin, bien sûr que je te connais et un petit coup d'oeil où tu sais suffit à confirmer ce que je pense.



Non, elle te manque pas. Mais tu vas aller la rejoindre quand même.



Tu l'avais peut être pas senti venir celle là, grand Brun. C'est que... les " ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" c'est pas vraiment pour eux... - on ne cesse de vous le rabâcher, qu'ils font jamais comme les autres-
Mais la Chiasse sait -ou est persuadée- que tu vas aller rejoindre ta Hida.
Parce que tu ne diras jamais à ta Colombe que tu l'aimes.
Parce que tu ne commenceras jamais rien avant qu'une autre soit finie.
Parce que tu es un homme de paroles, et que tu as du lui promettre de lui être fidèle pendant que tu es à mes côtés.
Et parce que...



J'aurais aimé que tu restes.


Et parce que tu fais toujours l'inverse de ce que je voudrais.

Alors observes. Regardes moi, penses à tout ce qu'on a vécu, vois ma détresse quand t'es pas là, regardes moi, Lou', et dis moi que tu ne m'aimes pas.
Observes, parce que tout ça je ne peux pas te le dire, parce que j'ai tellement peur de te perdre définitivement si j'osais, parce que j'ai peur qu'on se ramasse encore une fois si on tentait.
Alors lis sur mon visage BERDOL !
Et écoutes toi.


La Belle déglutit et esquisse un sourire. Ils se connaissent... Mais chacun pense berner l'autre.



C'qui m'ennuie l'plus, c'est l'jamais deux sans trois. Nicolas, Soucis, et après ?


Bah quoi... C'était ça ou on sortait les mouchoirs...
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Ouamaille
Légère esquisse d'un sourire en coin du blond quand la soeur le reprend de son Soeur Gertrude, avec la légère emphase sur le mot "soeur". Mais ça cadre avec l'impression qu'elle laisse. Les paroles livrées pendant qu'ils avancent en la suivant ne lui conviennent guère en tout cas.

Notamment le
"parce que c'est bien elle"... ça c'est la claque numéro une que reçoit le blond. Virtuelle, mais peut-être plus efficace qu'une vraie. Le blond cherche de la main celle d'Elah, la trouve rapidement et le lui prend doucement, comme pour vérifier qu'elle est toujours à ses côtés.

Elle est avec... Louis je crois, le père de son fils, pas de "nouveau" comme vous dites, toujours pareil.

Ah... bin si on s'en rapporte à la première fois où il avait vu le Louis en question, si c'était bien lui mais visiblement y'avait peu de doute, ça risquait bien de pas forcément arranger l'état de la Colombe, vu comment il l'avait retrouvée après ce jour là.

Halte de Gertrude devant une porte, fermée.


Mais... Le père en question avait l'air... pas en très grande forme, c'est à vos risques et périls, la bienséance voudrait que vous frappiez à la porte, mais la bienséance Ouam...

Regard froncé du blond... qui se penche vers Elah pour lui demander tout bas:

Bien-quoi? C'quoi ça? C'est quand qu'on a le séant bien assis ou bin quoi?

Le bref contact de la main de la soeur ne le rassure guère. Petit soupir du blond qui s'approche de la porte et toque, parce qu'il n'imagine même pas l'ouvrir directement, bienséance ou pas. Dans quel état va t'il trouver la châtaine? Le blond serre un peu plus fort la main d'Elah...
Le_g.
Non, elle te manque pas. Mais tu vas aller la rejoindre quand même.

Elle le connait par coeur on dirait. Il conserve son sourire, malgré tout.

J'aurais aimé que tu restes.

Refaislemele ? Elle a dit quoi là ? C'est pas la Chiasse qu'il connait ça... Ou alors, il vient enfin de comprendre ce qu'elle se tue à lui répéter depuis des mois ? mouais, sauf qu'il découvre là, et qu'il a l'impression que c'est la première fois qu'elle le dit. Il lui en aura fallu du temps sans doute.

Plongeant ses ambres dans l'acier, il regarde la Colombe, comme s'il venait de découvrir quelque chose, ses yeux, qui parlent pour elle, qui lui disent ce que les siens lui ont dit quand elle est partie la première fois, puis la seconde... ce qu'ils se sont jamais dit, ou trop dit, ces promesses que ni l'un ni l'autre n'ont pu tenir, ces paroles qu'ils ont échangées... Il lui caresse le visage, doucement, évitant les contusions, les bleus, et les coupures, grimaçant de la voir si mal... c'est pas comme ça qu'il voyait la Chiasse, mais pleine de vie, debout, à le faire caguer tout ce qu'elle pouvait.


C'qui m'ennuie l'plus, c'est l'jamais deux sans trois. Nicolas, Soucis, et après ?

Un éclat de rire de la part du Gaucher. Non mais c'est bon là ! Elle rêve éveillée, sans doute qu'elle a de la fièvre ou alors c'est déjà l'eau aromatisée à l'armagnac qui fait de l'effet ? Mouais, c'est certainement ça, elle est certainement en plein délire.

On peut en reparler du prénom, avec un comme ça, on lui signe une vie d'enfer... Il a déjà droit des parents comme nous, on peut peut-être lui éviter de s'taper un prénom pourri nan ?

Quelques coups à la porte. Il lève les yeux au plafond pour Le remercier, ouaip, pour une fois qu'il intervient pile poil au bon moment, faut bien hein... D'habitude, il joue plutôt les salauds envers le Gaucher, en mettant des embuches sur sa route, dans lesquelles, forcément, il se vautre. Sauvez par le ...

L'blondinet...

Il a ouvert la porte, réagissant aux coups sur la porte, délaissant Andréa sur son lit pour aller ouvrir.

Entre, Déa est réveillée.


Laissant la place pour que l'autre entre, il retourne près de Déa.

Ton... blond est là.
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