Andrea_
"Des parents comme nous"... LA phrase qui résonne en boucle dans la tête de la Belle.
Vrai qu'ils ne sont pas les modèles de parents parfaits.
Elle, surtout, mais elle ne lui dira pas, parce qu'elle en assez souffert et qu'il serait bien capable de rebondir là dessus.
Des parents, nous. C'est lui qui dit ça, à la Colombe. Qui l'aurait pensé, après l'échec de leur mariage, la haine féroce qu'ils se sont voués ? Personne assurément. Et surtout pas eux.
Mais à chaque fois c'est leur fils qui les a rapproché, c'est pour voir son fils que la Colombe se ramenait au campement paternel, certains diront que c'était un prétexte, et peut être qu'ils avaient raison. Peut être, car ceux ci n'étaient pas sur les routes avec elle. Ils n'étaient pas là lorsqu'elle parlait à qui voulait bien l'entendre de son fils. Ils ne voyaient pas les yeux de la Belle s'allumer lorsqu'elle ventait sa progéniture. Ni lorsqu'elle regardait les enfants en s'imaginant avec le sien. Ils ne savaient pas combien elle avait souffert lorsque l'enfant prodige lui avait refusé un baiser, ni lorsqu'il avait hurlé quand elle avait voulu le caliner.
Non, ils n'étaient pas là, donc ils ne savent pas.
C'est à ça que pense la Colombe alors que Louis lui caresse le visage.
A croire qu'elle le découvre, pourtant ce sont bien ses yeux qu'elle fixe alors qu'il éclate de rire.
Mais y a TOUJOURS quelque chose qui merd', à croire que la fée qui s'est penché sur l'berceau de la Chiasse lui a lancé un sort ou un truc dans l'genre : " quand tu croiras que ça roule, bin, surprise, on va te coller un truc en plein milieu". Bin croyez moi, si la Belle tombait face à elle en cet instant, elle pass'rait un mauvais quart d'heure !
Donc, ça toque à la porte, abandon du Louis pour ouvrir la porte, donner LA principale information et revenir -ouf, il est revenu-. Encore un truc qui a changé d'ailleurs, avant il se s'rait p't'être bien barré. Ou il aurait marqué son territoire - c'est peut être ce qu'il fait d'ailleurs-.
Ton... blond est là.
Outch. Louis n'a jamais pu blairer le blond et inversement. Faut dire que Blond a ramassé la colombe à la p'tite cuillère -ou à la pelle, c'est selon- après les derniers ébats -débats?!- Colombo-Gauchique.
Mais il est là. Ils sont là, alors qu'est ce qu'on fait Andrea ?
Allez cherche bien...
Qu'est qu'on fait ?
Bin on sourit, et qu'ça saute!
Elle esquisse donc un sourire, pose sa main sur celle de Louis -si ça pouvait calmer la bête, ça s'rait pas mal- et se prépare psychologiquement aux "oh", "ah", " t'as vu ta tronche", que serait capable de lui sortir le Blond en question qui... est accompagné... au vue de ce qu'il trimbale par la main.
Sourire et haussement de sourcil de circonstance.
Raté, j'suis pas morte !
Pas morte même si bien amochée, visage tuméfié, arcade balafrée, cheveux... décoiffés.
En temps normal, avec des gens normaux, y aurait peut être eu des bonjours, des larmes de joie et des " comme j'suis contente de t'voir", oui mais voilà, rien d'tout ça ici, on est entre nous.
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Vrai qu'ils ne sont pas les modèles de parents parfaits.
Elle, surtout, mais elle ne lui dira pas, parce qu'elle en assez souffert et qu'il serait bien capable de rebondir là dessus.
Des parents, nous. C'est lui qui dit ça, à la Colombe. Qui l'aurait pensé, après l'échec de leur mariage, la haine féroce qu'ils se sont voués ? Personne assurément. Et surtout pas eux.
Mais à chaque fois c'est leur fils qui les a rapproché, c'est pour voir son fils que la Colombe se ramenait au campement paternel, certains diront que c'était un prétexte, et peut être qu'ils avaient raison. Peut être, car ceux ci n'étaient pas sur les routes avec elle. Ils n'étaient pas là lorsqu'elle parlait à qui voulait bien l'entendre de son fils. Ils ne voyaient pas les yeux de la Belle s'allumer lorsqu'elle ventait sa progéniture. Ni lorsqu'elle regardait les enfants en s'imaginant avec le sien. Ils ne savaient pas combien elle avait souffert lorsque l'enfant prodige lui avait refusé un baiser, ni lorsqu'il avait hurlé quand elle avait voulu le caliner.
Non, ils n'étaient pas là, donc ils ne savent pas.
C'est à ça que pense la Colombe alors que Louis lui caresse le visage.
A croire qu'elle le découvre, pourtant ce sont bien ses yeux qu'elle fixe alors qu'il éclate de rire.
Mais y a TOUJOURS quelque chose qui merd', à croire que la fée qui s'est penché sur l'berceau de la Chiasse lui a lancé un sort ou un truc dans l'genre : " quand tu croiras que ça roule, bin, surprise, on va te coller un truc en plein milieu". Bin croyez moi, si la Belle tombait face à elle en cet instant, elle pass'rait un mauvais quart d'heure !
Donc, ça toque à la porte, abandon du Louis pour ouvrir la porte, donner LA principale information et revenir -ouf, il est revenu-. Encore un truc qui a changé d'ailleurs, avant il se s'rait p't'être bien barré. Ou il aurait marqué son territoire - c'est peut être ce qu'il fait d'ailleurs-.
Ton... blond est là.
Outch. Louis n'a jamais pu blairer le blond et inversement. Faut dire que Blond a ramassé la colombe à la p'tite cuillère -ou à la pelle, c'est selon- après les derniers ébats -débats?!- Colombo-Gauchique.
Mais il est là. Ils sont là, alors qu'est ce qu'on fait Andrea ?
Allez cherche bien...
Qu'est qu'on fait ?
Bin on sourit, et qu'ça saute!
Elle esquisse donc un sourire, pose sa main sur celle de Louis -si ça pouvait calmer la bête, ça s'rait pas mal- et se prépare psychologiquement aux "oh", "ah", " t'as vu ta tronche", que serait capable de lui sortir le Blond en question qui... est accompagné... au vue de ce qu'il trimbale par la main.
Sourire et haussement de sourcil de circonstance.
Raté, j'suis pas morte !
Pas morte même si bien amochée, visage tuméfié, arcade balafrée, cheveux... décoiffés.
En temps normal, avec des gens normaux, y aurait peut être eu des bonjours, des larmes de joie et des " comme j'suis contente de t'voir", oui mais voilà, rien d'tout ça ici, on est entre nous.
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