Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 25, 26, 27, ..., 45, 46, 47   >   >>

[RP] Eglise Notre Dame en Ste Melaine IV

Camille.
Camille sourit aux deux soeurs et prit le bouquet de fleurs pour le déposer sur l'autel avec plaisir.

Elles sont superbes Xhena, ça met une touche de couleur bien agréable! Il faudra que je pense à en mettre à tous les offices. Mais installez vous donc nous n'allons pas tarder à commencer.

Camille vit alors un jeune homme entrer discrètement et se faufiler dans l'église près de Nena. Elle lui sourit et le laissa s'installer avant de commencer l'office.

Mes biens chers frères, mes bien chères soeurs,

c'est avec plaisir que je vous vois en ce jour présents dans cette église. Votre persévérance et votre Foi sont l'illustration de votre engagement sur un chemin Juste et Sincère. Nous savons tous que nul n'est parfait comme notre Seigneur mais votre présence ici illustre votre volonté de garder le cap et de vous confesser des éventuels péchés de cette semaine. Récitons donc tous ensemble le Confiteor et si certains éprouvent le besoin de parler et d'être absous, qu'il me contacte après la messe.






Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Récitons ensemble notre Crédo, qui nous lie à la Foy et à l'amitié aristotélicienne.



_________________

A Anakin
Serkhann
serkhann répondis au sourire de l'abbesse inclinant sa tete par respect et lui sourit puis récita discrétement dans sa tete le confiteor
_________________
Annesolenn_wolback
Anne-Solenn avait, elle aussi, trouvé les fleurs de Xhena une excellente idée pour apporter le Printemps dans l'église. Quand Camille récita le confiteor, la jeune femme articula les paroles en même temps que l'abbesse, mais sans élever la voix.

Cependant, Camille demandant à tous les fidèles de proclamer leur foi en récitant le credo, Anne-Solenn joignit sa voix à celle du nouveau curé de Rennes.



_________________
Nenapaf
sourit à Serkhann en le voyant arriver et lui chuchote:

Je ne croyais pas que vous alliez venir. Xhéna et moi à ce qu'il parait avant inspiré le sermon d'aujourd'hui alors on est venu écouter.
On attend pour voir ce qu'elle va dire la Dame

s'assoit et écoute
Xhena


Xhena récita en même temps que Camille le crédo

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________


Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.
Gavril
Gavril détestait arriver a la bourre et pour le coup.. La il était a la bourre, c'était la moindre des choses. Il ouvrit donc déliquatement, le plus doucement possible. C'était bon il était dedans, la messe était déjà commencer.. Dur dur, il s'avança donc derrière les colonnes le plus discrétement possible..

Il arriva donc proche de Xhena qui lui avait reservé une petite place, il finit les derniers metres en se faufilant le plus rapidement possible et s'assit donc tout auddi discrétement.
Il souria a Xhena puis inclina la tête pour suivre la messe avec attention ratrapa en cours de route le credo..

_________________
Camille.
Camille laissa le son des prières s'éteindre doucement dans l'édifice afin de ne pas interrompre cet élan vers le Très Haut. Puis elle se dirigea vers le lutrin et ouvrit le Livre des Vertus. Elle le feuilleta pour retrouver le message qu'elle recherchait. Son visage s'éclaira alors et elle lut.



Passage de l'Hagiographie de l’archange saint Georges

“Quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié.”
Alors, une vielle femme, au regard dur, à la volonté de fer, s’avança vers lui et lui demanda:
“Et toi, l’étranger, es-tu venu en ami? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d’or, et ne désirent rien d’autres que de s’élever encore plus dans leur fol quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore.”
“Je sais”, répondit l’homme. “C’est pour cela que je viens à vous. La richesse du coeur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d’or dans l’autre vie?”
“Non, certes pas”, lui répondit la vielle dame. “Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l’âme?”
“La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite?”, demanda l’homme. “Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n’oublions jamais qu’il n’est pas de plus beau trésor que l’amitié.”


Camille ferma le livre et regarda chacun avec douceur.

J'ai choisi de vous lire ce passage aujourd'hui car j'ai assisté hier à un échange qui m'a profondément touchée. Deux soeurs parlaient entre elles. L'une comptait prendre un engagement qui inquiétait l'autre. elle s'inquiétait de ce qu'elle avait appris qui pouvait mettre sa soeur en péril. Elle aurait pu agir de milles manières. Lui interdire, jouer de ses sentiments pour la faire abandonner son choix, faire du chantage ou se fâcher de milles manières avec elle. Pourtant elle n'a choisi aucun de ses chemins. Elle a choisi le chemin vertueux de l'amitié, la soutenant dans sa décision, lui assurant son soutien en cas d'ennui et trouvant pour elle un mentor sur place pour veiller sur elle. Il s'agissait d'une discussion toute simple en taverne, d'un choix si simple de vie et pourtant j'ai été touchée car j'ai vu deux soeurs faire un pas dans leur vie sur le chemin de la vertu. Peut être ne l'ont elles pas toujours fait, surement même car nous sommes tous humains et faillibles mais ce jour là, à ce moment là la vertu a été la plus forte. C'est peut être ce pas là qui sera décisif au jour du Jugement. Ce pas de rien du tout. Alors, je vous le dis, ne négligez aucun pas sur le chemin de la Foi et de la vertu. Ce sont souvent sur ces petits pas insignifiants que vous ferez la différence parce qu'ils sont donnés gratuitement et de tout votre coeur.


Camille laissa chacun méditer un instant puis revint vers l'autel et rompit le pain encore chaud dont les effluves se répandirent dans l'église.

J aimerais maintenant vous inviter à partager le pain et le vin pour la communion, acte essentiel d'une messe qui nous rapprochera et nous fera partager des valeurs d’amitié et de respect mutuel.



Dès que la communion fut terminée Camille revint en avant de l’assemblée pour leur indiquer que la messe était terminée.

Mes biens chers frères et soeurs je voudrais conclure cette messe en vous disant que Christos dans sa grande bonté ne vous oublie pas et qu'il vous récompensera de votre vie vertueuse.
AMEN



_________________

A Anakin
Camille.
Mercredi soir, soirée des prières. Un temps de pause dans la semaine pour permettre à chacun de s'arrêter dans la course de sa vie et adresser une prière au Très Haut. Camille avait choisi pour commencer cette tradition une prière qu'elle affectionnait particulièrement sur le Pardon.


Les larmes que j’ai verse, je pardonne.
Les souffrances et les déceptions, je pardonne.
Les trahisons et les mensonges, je pardonne.
Les calomnies et les intrigues, je pardonne.
La haine et la persécution, je pardonne.
Les coups qu’ont m’a donné, je pardonne.
Les rêves détruits, je pardonne.
Les espoirs morts, je pardonne.
La désaffection et la jalousie, je pardonne.
L'indifférence et la mauvaise volonté, je pardonne.
L’injustice au nom de la justice, je pardonne.
La colère et les mal traitements, je pardonne.
La négligence et l’oubli, je pardonne.
Le monde avec tout son mal, je pardonne.


Au lieu du chagrin et du ressentiment, j’y mets de la compréhension et de l’entente.
Au lieu de la révolte, j’emploie la musique qui sort de ma voix.
Au lieu de la douleur, j’y mets l’oubli.
Au lieu de la vengeance, j’y place la victoire.

Je serai naturellement capable d’aimer au-dessus de toutes les désaffections.
De donner même quand je suis dépossédée de tout.
De travailler joyeusement meme quand je me trouve au milieu de tous les obstacles.
De sécher les larmes même encore lorsque je pleure.
De croire même lorsque je suis discreditee.

_________________

A Anakin
Camille.
Enfin un rayon de soleil! La semaine avait été pluvieuse mais Camille en avait été plutôt contente. Et oui, comme tout ce que le Très Haut leur envoyait, cela avait eu son utilité et cette pluie permettait aux plantes de bien s'enraciner dans le printemps donnant au paysage des teintes de vert harmonieuses.

c'est donc d'un bon pas, sous le soleil matinal que Camille rejoignit l'Eglise pour aller préparer l'autel et sonner les cloches. Elle déposa comme à son habitude le pain pour la messe et du vin juste tiré pour le partage. Le pain du jour sortait juste de son four à pain.





Camille se dirigea alors vers les cloches et s’agrippa à la corde, s'amusant de voler dans les airs en sonnant l'appel des Fidèles. Et oui, petit plaisir d'abbesse que de sonner les cloches!




Se recoiffant en souriant à son fils qui tapait des mains depuis les bras de la nourrice, elle se redonna forme convenable et se dirigeant vers le Parvis, elle vint accueillir les premiers arrivants.
_________________

A Anakin
Namyda
Les cloches sonnaient à quelques rues de Namyda qui errait tranquillement dans Rennes. Avec le retour du beau temps, la petite brune avait la promenade facile et elle serait bien restée pour se prélasser au soleil, mais elle avait promis à Camille de venir à l'office. En plus de ça, n'y ayant jamais assisté, elle était dévorée par la curiosité.

Virevoltante au travers des rues avec enthousiasme, elle finit pas arriver à destination et sourit à Camille le regard malicieux. Elle lui glissa un clin d'oeil espiègle en souvenir de la veille et la salua :


Bonjour à vous...

Puis de lui chuchoter tout bas

Et aujourd'hui en place officielle, il faut vous appeler comment ?
Camille.
Camille vit arriver Namyda et son exhubérance naturelle. Elle sourit à la jeune femme et vint la saluer.

Demat, c'est un plaisir de vous voir ici. Vous allez voir, une messe n'a jamais fait de mal à personne et souvent on prend beaucoup de plaisir à pouvoir prier ensemble et prendre un temps de repos pour songer à sa vie. Ici vous pouvez m'appeler Mère Camille si vous voulez, mais je réponds toujours à mon simple prénom ne vous en faites pas! Et vous me diraez ce que vous pensez du pain à la fin de la messe. Je m'essaie à de nouvelles recettes.
_________________

A Anakin
Namyda
La jeune femme acquiesça et sourit à Camille. Etrangement, Namyda se sentait en confiance avec cette femme, c'était plutôt rare mais pour une fois, autant en profiter.

Je n'y manquerai pas Mère Camille ! Je ne doute pas que suivre une messe soit enrichissant, je n'en ai jamais eu l'occasion car ma famille n'a jamais été très pieuse.

Elle esquissa une petite moue avant d'afficher un grand sourire malicieux.

Si la messe se passe bien, vous m'aurez pleinement convertie !

Elle esquissa une courbette malicieuse en faisant voleter son jupon puis se signa avant d'entrer dans le Lieu Saint.
Marypole
Mary pénétra dans cette église qu'elle avait un peu délaissée ces derniers mois, étant souvent en escorte et déplacements avec son époux.
Ce matin donc, elle décida de laisser Hrolf se reposer et se dirigea d'un pas rapide vers l'église.
Les cloches sonnaient et malgré la pluie de ces dernier jours, un petit air printanier régnait autour d'elle !
Elle pénétra dans l'église et dans la pénombre y distingua deux femmes qui se parlaient.
Elle rejoignit par habitude le banc réservé autrefois à la famille Montfort et attendit que l'office commence.

Cette femme souriante et lumineuse était-elle l'abbesse Camille dont elle avait entendu dire grand bien mais qu'elle n'avait jamais croisée ?
Sa curiosité était forte mais elle n'osa l'aborder.
Alors les yeux baissés, elle attendit!

_________________
Camille.
Il était temps maintenant de commencer l'office. Les retardataires se faufileraient dans l'Eglise en cours de messe, elle n'était pas abbesse à se froisser de ce genre de choses. Souriant à la jeune femme qui venait d'entrer, elle la vit se diriger vers le banc des Monfort et reconnut soudain la femme dévastée qui avait assisté aux funérailles d'Arzhel. Ce devait être la soeur de Tadeus et Camille lui adressa un sourire gai et doux à la fois, mélange étonnant qui caractérisait tant la jeune femme. Elle s'avança ensuite vers l'autel et se tournant vers les présents, elle s'adressa à tous.

Bonjour à tous, vous êtes entrés dans la Maison du Seigneur. Asseyez vous et prenez place, je vous en prie. Nous avons la chance d'une journée ensoleillée après ces jours de pluie et la lumière qui nous en est offerte à travers les vitraux de notre belle église est un spectacle réjouissant et bien agréable qui nous rappelle que quoiqu'il arrive dans notre vie, le Très Haut veille sur nous et nous offre des douceurs pour apaiser les rudesses de la vie. Je vais aujourd'hui consacrer notre office à un être qui a grand besoin de nos prières à tous sur son lit de mourant, notre Grand Duc. Je ne ferai pas de politique car je suis et resterai toujours bien loin de tout ceci pour le bien de mon sacerdoce et de mes ouailles. Aujourd'hui, il s'agit de se tourner vers celui qui a guidé notre Grand Duché depuis de longs mois à travers vents et marées pour le soutenir de nos prières et de notre ferveur qu'elle que soit l'issue de son combat. Je vous invite donc à prier pour lui en récitant pour une fois, en lieu et place du credo et du confiteor une prière aux mourants, en offrant notre temps de prière à un autre que nous en signe de notre Amour de l'autre.

Camille entonna la prière avec ferveur et émotion, toujours personnellement touchée par la douleur et le sacrifice des autres.







Recevez, Seigneur, votre serviteur dans le lieu du salut qu'il attend de votre miséricorde.
Délivrez, Seigneur, l'âme de votre serviteur de tous les dangers de l'enfer, des chaînes de la damnation et de toutes les tribulations.
Oubliez, Seigneur, nous vous en conjurons, les fautes et les erreurs de sa vie, et daignez, selon votre grande miséricode, vous souvenir de lui, dans l'éclat de votre gloire. Que les cieux lui soient ouverts ; que les anges se réjouissent avec lui.
Recevez, Seigneur, votre serviteur dans votre royaume.

_________________

A Anakin
Annesolenn_wolback
A sa place habituelle, dans l'ombre d'un pilier, la mairesse de Rennes priait. Elle était arrivée en retard, ayant eu encore une crise domestique à résoudre. Elle avait réussi à se glisser à sa place sans que personne ne la remarque.

Elle n'était pas femme à s'attarder sur les malheurs passés, mais la prière de Camille fit s'ouvrir en son cœur une fenêtre qu'elle n'avait pas ouverte depuis très longtemps.

Le petit visage souriant de son fils Galwin s'imposa à elle, tel qu'il était avant que cette maudite fièvre ne l'emporte en deux jours. La petite fossette au coin des lèvres, la lueur malicieuse dans les yeux bleus comme le ciel un jour d'été, il était là, prêt, aurait-on dit, à appeler sa soeur pour qu'elle joue avec lui.

Mais le temps avait fait son œuvre, elle n'éclatait plus en sanglots en pensant à Galwin, et seule une petite larme, vite essuyée, glissa le long de la joue de la jeune femme.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 25, 26, 27, ..., 45, 46, 47   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)