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[RP] Eglise Notre Dame en Ste Melaine IV

Marypole
Mary entendit les premiers mots de l'office, redressa la têt et re9ut le sourire de l'abbesse ! Son visage ne lui était pas inconnu, elle l'avait déjà croisée mais où ? Sa mémoire lui faisait défaut.
Elle écouta et dès qu'elle entendit parler de son Grand Oncle qui se mourrait, dans d'affreuses souffrances son cœur se mit à battre fort, trop fort...
Il y a quelques mois son père Monseigneur Arzhel était parti loin , là haut..au paradis solaire ... et maintenant le Roué agonisait.

Alors d'une petite voix chargée d'émotion, elle répéta la prière des mourants, les yeux chargés de larmes :

Recevez, Seigneur, votre serviteur dans le lieu du salut qu'il attend de votre miséricorde.
Délivrez, Seigneur, l'âme de votre serviteur de tous les dangers de l'enfer, des chaînes de la damnation et de toutes les tribulations.
Oubliez, Seigneur, nous vous en conjurons, les fautes et les erreurs de sa vie, et daignez, selon votre grande miséricorde, vous souvenir de lui, dans l'éclat de votre gloire. Que les cieux lui soient ouverts ; que les anges se réjouissent avec lui.
Recevez, Seigneur, votre serviteur dans votre royaume.


Une ombre se glissa non loin d'elle derrière un pilier...elle entendit le froissement de la robe.
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Camille.
Camille adressa un sourire léger à Anne Solenn, ses propres pensées allant à son frère dernier membre vivant de sa famille paternelle et décédée il y a un mois suite à la persécution tourangelle. Essuyant rapidement sa joue et retrouvant un sourire doux pour le bien de ses ouailles, elle prit le Livre des Vertus et l'ouvrit à la page qu'elle avait marqué. Une toux légère et elle commença la lecture.

Citation:


Livre de l’Éclipse
Chapitre VII - « Le paradis »


1 Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

2 Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

3 Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

4 Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

5 Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

6 Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix.

Sypous


Nous sommes souvent confronté à la perte des notres mais nous devons prier pour eux et pour le pardon de leurs erreurs car c'est ainsi qu'ils pourront, par nos prières et leur juste repentance trouver le chemin du Paradis Solaire où ils nous attendront quand viendra notre heure. Ne faillissez pas, pour eux tout autant que pour vous et chaque jour faites le choix du chemin de la Vertu pour vous rapprocher des retrouvailles quand il sera temps de passer devant le jugement céleste.

Avant de nous séparer, ceux qui le veulent peuvent venir partager le pain de l'Amitié qui nous unit tous.



Que la paix vous accompagne hors de ces murs et que chacun de vos pas vous guide sur ce chemin de constance dans la Foi du Très Haut. Une bonne journée à vous.
Allez en paix mes enfants en ce dimanche.

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A Anakin
Marypole
Mary écouta avec attention le lecture du livre des vertus et en fut rassérénée ...oui les anges au sept ailes et puis la lumière, le calme, le paradis solaire...

Sur l'invitation de l'Abbesse, elle alla partager le pain et c'est alors qu'elle reconnut Mère Camille qui avait officié aux obsèques de son père. Décidément, sa vue était de plus en plus basse !!
Elle s'en voulut, rougit et fit un sourire un peu niais au clerc.

Puis elle quitta l'église en lui disant :

Une bonne journée à vous aussi Mère Camille !!


L'ombre à la robe froissante était Madcat !! Elle lui fit un grand sourire et la salua d'un petit hochement de tête complice!!
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Camille.
La nouvelle était tombée comme elle la craignait tant depuis quelques semaines. Camille prit son fils dans ses bras pour l'amener avec elle à l'Eglise, qu'il assiste à l'évènement et prenne toute la mesure de la douleur de leur nouveau pays, et pour qu'il se crée de vraies racines dans cette terre qu'elle chérissait comme elle ne l'aurait jamais cru.

Arrivée dans l'édifice religieux, elle le prit par la main qu'il se tienne debout devant le Très Haut et lui expliqua la raison de leur présence en ces lieux.


Tu vois mon petit diamant, aujourd'hui est un jour très triste. Le Grand Duc de Bretagne, Elfyn de Montfort s'est éteint. Il a été un grand homme, menant son pays dans une guerre que les françoys pensaient gagnée d'avance et qu'il a su retourner par sa force et sa persuasion. C'était un homme sage et dévoué à sa terre. J'espère te voir grandir et devenir un homme qui croit en les mêmes valeurs, mon fils. Ce soir, tu vas m'aider, nous allons dire à la Bretagne comme tous les clercs bretons qu'un grand homme est mort et lui rendre un hommage en sonnant le glas.

Camille essuya une larme sur sa joue et serra un instant son enfant entre ses bras avant de l'aider à prendre la corde en main et à sonner le rythme lent du glas. Le son envahit la ville et la campagne environnante que tous sachent et prient pour le salut de l'âme de leur dirigeant. Laissant mourir les notes, elle se dirigea alors vers l'autel et en une génuflexion, elle commença la litanie des prières aux morts, avec une pensée émue pour cet homme qui avait à sa manière changé sa vie. La simplicité de leurs rencontres, la profondeur de leurs discussions.


Citation:




Pour Elfyn qui est entré dans la paix du Seigneur. Seigneur, nous te prions.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières

- Elfyn demeure en nos cœurs, son sourire, sa force, son amour nous accompagnent pour toujours. Seigneur, nous te prions pour ceux qui souffrent seuls, sans famille et sans amis.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières

- Pour qu’à travers l’épreuve du deuil jaillisse la lumière de l’espérance. Seigneur, nous te prions.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières

- Pour tous ceux qui, touchés par la maladie, âgés, ou à l’autre bout du monde, participent par la pensée et leur prière à cette célébration.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières

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A Anakin
Marypole
Elle a passé de longues heures à méditer sur la mort...depuis qu'elle sait que le Grand Duc, le Roué de Breizh est mort.

Elle a repensé aux paroles dites par Camille lors de la dernière messe mais sa peine ne s'apaise pas , alors quand elle entend sonner le glas...Mary se précipite à l'église pour prier.

Mère Camille est là, agenouillée, qui récite la litanie de morts.
Elle s'agenouille aussi sur les dalles froides de l'église.

Elle fait silence et écoute les mots prononcés par le clerc puis chuchote la dernière phrase et se l'approprie :


- Pour tous ceux qui, touchés par la maladie, âgés, ou à l’autre bout du monde, participent par la pensée et leur prière à cette célébration.
O Seigneur en ce jour, écoute nos prières

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Camille.
C'était le visage pâle et pensif que Camille rejoingnit la petite église de Rennes ce jour là. Elle espérait profondément que les prières de l'office de la semaine précédente avaient aidé le Grand Duc sur son chemin et après un office aux mourants la voici hélas sur le point de faire une oraison aux morts. Il y aurait bien sûr les obsèques officielles mais c'est dans chaque village que chacun des habitants pourrait adresser sa prière pour son Grand Duc car tous ne pourraient se rendre à Nantes.

Camille avait donc pris plus de temps ce matin là pour préparer l'office et décorer l'Eglise en tenue de deuil. Elle avait choisi des fleurs épurées et pâles et un dai violet était tendu derrière l'autel. Elle enfila alors son aube, déposa son étole sur ses épaules et alla sonner les cloches pour appeler les Fidèles avant d'ouvrir les lintaux et de s'installer sur le parvis pour accueillir chacun, appuyée sur sa canne.



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A Anakin
Lisenlou_rogal
Lisenlou entra dans l'église pour faire un dernier hommage à son amie disparue il y a 2 jours de cela.

Elle alla s'installer sur un banc afin de se recueillir.


Très Haut ! Il y a peu, tu as accueilli une amie qui m'était cher. Nous nous étions aperçus il y a quelques jours et devions nous revoir aujourd'hui. Mais il en a été autrement. Je te prie de veiller sur Dameraphaelle, mais aussi sur Real, Cewenne, mes parents, partis trop tôt, sur mes amis, sur mon compagnon et mon enfant.


Elle se leva, se dirigea vers le fond de l'église afin d'y allumer un cierge. Elle la regarda quelques instants puis sortit.
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Anne_claire
Pouilloux arrive sur la parvi avec Damian. Le petit fait des grands signes à sa maman. Le père salue Camille d'une bise, et d'un grand sourire.

Demat Camille, Que le Trés Haut aide la Bretagne pendant cette période de deuil.

Il entre dans l'église et s'installe devant l'autel, Damian à ses côtés. Il commence une prière en attendu le début de l'office.
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Annesolenn_wolback
Anne-Solenn entra dans l'église et s'installa à sa place habituelle. Contrairement à son habitude, Elle était profondément triste. La mort bien sûr n'est qu'un passage, un couloir qui conduit à une vie meilleure. Celui qui part va vers la joie éternelle. Mais la mort du Grand Duc marquait sans doute la fin d'une époque en Bretagne. Et comme chaque fois qu'elle vivait un tel moment, Anne-Solenn se sentait doublement en deuil.

Elle s'assit sans bruit et adressa une prière au Très Haut pour celui qui était parti, mais aussi pour ceux qu'il laissait derrière lui.


Mon Dieu, accueillez-le puisqu'il fut un honnête homme, mais regardez aussi vers son peuple, qui a terriblement besoin d'un bon guide pour le remplacer.
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Killdragon
Il y avait bien longtemps que Monseigneur Killdragon n'avait eu l'occasion de se rendre dans la belle église de Rennes.

Il était pourtant passé tout près de nombreuses fois depuis son retour, il avait même stoppé son magnifique destrier près du parvis, écoutant mère Camille faire ses excellents sermons.

Cette fois-ci, il se rendit à l'intérieur, traversant la nef d'un pas lourd, l'esprit tourmenté par la mort de son oncle Elfyn, celui qui avait été un modèle, celui qui appartenait désormais au passé.

Killdragon prit place, sans regarder autour de lui, juste concentré.

Il se mit à prier en silence, son deuil était désormais annoncé. Killdragon savait désormais que rien ne serait plus jamais pareil pour la Bretagne, et pour lui-même.

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Meerclaw
Meerclaw entre à son tour dans l'Eglise, vêtu de noir de pied en cap. Il adresse en arrivant un salut muet à ses cousins Killdragon et Marypole, à la mairesse de Rennes et aux autres personnes qu'il croise, puis il prend place et prie pour le repos de son oncle. En priant, il se remémore tous les souvenirs personnels qu'il a de lui, ses explosions de joie ou de colère, son esprit vif et toujours en mouvement, et l'aura qu'il projetait sur toute la famille, la menant tel un capitaine intrépide sur la mer déchaînée des passions bretonnes. Qui reprendrait le flambeau de Breizh, à présent qu'il n'était plus là ?

Le chevalier reprend ses prières en ravalant ses larmes.

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Meerclaw de Montfort - Baron de Chéméraé - Consul d'Irlande et d'Ecosse - Grand Mestre de l'Ordre des Trente
Verhena
La jeune Verhena tout juste arrivée en Bretagne, ce faisait un devoir de se rendre à l'office.
Elle poussa la porte de l'église, se signa et alla discrètement prendre place.
C'est avec ferveur qu'elle commença à prier en attendant le début de l'office.
Clodeweck
Quel plaisir que de revoir des offices le dimanche dans les villes de Bretagne !
Le diocèse de Rennes retrouvait du lustre, le cardinal en était heureux.
Il alla donc s'assoir dans les stalles et suivit la célébration avec ferveur.

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Camille.
Camille vit les nombreuses personnes installées pour cette messe en forme d'oraison funèbre pour le Grand Duc et l'homme que fut Elfyn. Elle en fut touchée et avec calme, elle vint se mettre à genou devant l'autel pour baiser son étole et prier un instant à voix basse pour bénir les lieux. Puis elle se redressa, rejoignit sa place et se tourna vers les Fidèles présents.

Mes soeurs, mes frères,

en ce jour bien triste et bien que les funérailles officielles auront lieu d'ici peu, je vous invite aujourd'hui à prier pour l'homme que fut notre Grand Dux. Laissons ses charges, son rôle pour révérer l'homme, le père, le frère, le membre d'une des grandes familles de Bretagne, l'ami et le confident. Pour l'aider dans sa route vers le jugement dernier, je vous propose en ce jour d'offrir nos prières pour lui en premier. Ainsi nous ne demanderons pas pardon pour nous en ce jour, mais pour soutenir cette âme qui s'envole.

Fermant les yeux, Camille entonna alors avec conviction la prière du pardon aux morts.





O Très Haut, pardonne à nos vivants et nos morts,
A ceux qui sont présents et aussi aux absents,
Aux jeunes et aux plus âgés, hommes et femmes.
Tu connais nos agisssements divers et la demeure qui nous est réservée.
Pardonne à nos parents et à ceux qui nous ont précédés dans la foi,
Aux croyants et aux croyantes, vivants ou morts!

Ô Seigneur celui d'entre nous que Tu fais vivre, fais le vivre dans la foi!
Celui que Tu reçois dans Ton sein, reçois le alors qu'Il est aristotélicien!

Rend nous heureux par Ta rencontre!
Purifie nous pour la mort!
Rend-la bonne pour nous et met-y notre repos et notre joie!


Une fois la prière terminée, Camille laissa un temps de silence que chacun puisse songer à ces paroles puis elle entonna le Credo, réaffirmation de la Foi de chacun.



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A Anakin
Anne_claire
De la tristesse stagnait dans l'église, la perte d'un Grand Duc ne peut laisser indifférent. Le Père Pouilloux écoute la prière du pardon des morts. Il tient la main de Damian, qui ne comprend pas grand chose, mais qui a l'air de ressentir la tristesse ambiante. Il lui fait un sourire...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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