Camille.
Les derniers échos des prières s'éteignaient doucement et Camille ouvrit le Livre des Vertus à la lecture qu'elle avait choisi en ce jour.
Citation:
Livre de la fin des temps
Chapitre I - « Le rêve »
1 Moi, Ysupso dAlexandrie, pieux croyant dEgypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera quil ne sagit pas dun rêve ordinaire. Je remercie dailleurs le Très Haut de mavoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.
2 Mon rêve commença par une douce lumière blanche. Javais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, jémergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe dêtre humains aux grandes ailes doiseaux, surmontés dun anneau lumineux. Ils resplendissaient damour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.
3 Javais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut danges. Sept dentre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de lamitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
4 Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie dy rester pour léternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels saffichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
5 Alors, jentendis une voix dure et sereine me dire: Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que Jai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que lavenir ne sera pas aussi radieux pour tous. Je compris que cétait Dieu Lui-même qui madressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. Regarde dans la flaque deau à tes pieds, me dit-Il.
6 Jy vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. Lagréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
7 La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait dactivité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient léloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.
8 Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que lon versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre dhabitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.
Livre de la fin des temps
Chapitre I - « Le rêve »
1 Moi, Ysupso dAlexandrie, pieux croyant dEgypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe. Cela peut paraître étrange de considérer un rêve comme une véridique prémonition, mais la lecture de mes révélations vous montrera quil ne sagit pas dun rêve ordinaire. Je remercie dailleurs le Très Haut de mavoir confié la divine mission de transmettre au monde Sa volonté.
2 Mon rêve commença par une douce lumière blanche. Javais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, jémergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe dêtre humains aux grandes ailes doiseaux, surmontés dun anneau lumineux. Ils resplendissaient damour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.
3 Javais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut danges. Sept dentre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de lamitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
4 Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie dy rester pour léternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels saffichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
5 Alors, jentendis une voix dure et sereine me dire: Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que Jai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que lavenir ne sera pas aussi radieux pour tous. Je compris que cétait Dieu Lui-même qui madressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. Regarde dans la flaque deau à tes pieds, me dit-Il.
6 Jy vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. Lagréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
7 La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait dactivité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient léloge de leur marchandises aux clients venant faire leur marché.
8 Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que lon versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre dhabitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.
Elfyn était un homme fort, bon et entier qui s'est battu pour ses idées et sa vision de la Bretagne, qui a avancé sur un chemin pour faire de ce pays un lieu meilleur. Il était aussi un père, un frère, un oncle aimant et aimé. Il savait guider sans jamais imposer. Laissant le choix aux gens en leur exposant tout de même son avis. Il savait écouter les doutes et les craintes et vous rassurer pour vous donner la force d'avancer. Aujourd'hui et dans les jours à venir nous le pleurerons. Mais comme le montre ce Rêve, il vit désormais auprès des archanges parmi les hommes bons. Il marche dans une ville sereine, retrouve ceux qu'il a aimé et que la mort lui a pris, riant en taverne, participant à la vie de cette cité idéale. Alors nous devons nous réjouir pour lui car sa dévotion aux autres en ce jour l'a mené vers une éternité de vie sereine auprès des siens et où en suivant le chemin de la vertu, nous le rejoindrons le moment venu.
En attendant, pensez à lui, souvenez vous, narrez l'histoire de cet homme bon, de ce Grand Duc investi, de ce fondateur d'une grande Bretagne. Car tant qu'il y aura quelqu'un pour penser à lui, il ne disparaitra pas et perdurera dans nos coeurs.
Camille adressa un regard doux à chacun puis prenant la panière de pains qu'elle avait préparé tôt ce matin là et les bénit avant de les partager en signe d'Amitié Aristotélicienne.
Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de lAmitié Aristotélicienne qui nous lie, en reconnaissant que nous sommes pécheurs.
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché, en pensée, en parole,
Par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints,
Et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Amen.
Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde; qu'il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.
Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de lamitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réunis tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.
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A Anakin