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[RP] Eglise Notre Dame en Ste Melaine IV

Melyane_
Un sourire échangé et leurs voix se mèlent au credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen...
Camille.
En ces périodes d'élection où bien des gens se confrontaient et trop souvent s'affrontaient, Camille avait choisi l'hagiographie d'un des Saints fondateurs de Bretagne pour rappeler à tous les origines de leur terre.

Citation:
Hagiographie de Saint Patern, Premier Curé de Vannes



La vie de Saint Patern

Aujourd 'hui encore on sait peu de chose sur l'enfance de Patern, premier curé de Vannes. Les chroniqueurs romains rapportent que ce gallois, à la foi fervente, eut très tôt le désir d'apporter la parole de Dieu à la grande masse des païens de gaule.

En effet, à cette époque l'Eglise Aristotélicienne s'implantait tout juste sur cet immense territoire. Patern tout juste ordonné diacre, suit ses supérieurs jusqu'en tourraine, le tout nouvel archevêché romain en gaule.
Patern n'est ni un rat de bibliothèque, ni un bon vivant; c'est un prêcheur hors pair qui s'investit dans l'édification de la population au Dogme de l'Eglise Aristotélicienne. Il parle aux gens des problèmes qu'ils connaissent, et est de plus en plus aimé.

Mais l'église s'élargit, et c'est ainsi qu'en l'an 465, un concile de 6 évêques présidé par l'archévêque métropolitain Perpetuus, se réunit à Vannes pour délimiter les frontières d'une nouvelle paroisse vénète...

Et Patern, le jeune Patern, est choisi à l'unanimité en cette occasion. Patern n'est pas breton, mais avec ses racines celtiques galloises, il est prêt au dialogue avec ces populations dont il ignore tout.

Le ministère paroissial de Patern fut rude en raison des conflits latents qui opposaient les partisans d'une foi locale fortement inspirée par tradition celte et les partisans des rites normalisés venant de Rome A ces tensions s'est ajoutée une vague d'immigration de Bretons venant de Grande Bretagne qui ne fit qu'aggraver la situation.

Ainsi, lorsqu'il prit en main sa paroisse, Patern fut étonné de ne voir personne à sa première messe du dimanche. Il avait pourtant bâti son église, fort petite il est vrai, et avait reçu bon accueil des Vénètes aujourd'hui appelés Vannetais. Beaucoup d'entre eux avaient entendu parler d'Aristote et de Christos, et suivaient leur enseignement. Patern se réjouissait d'avoir tant de pieux paroissiens, mais il déchanta vite: chacun priait à sa manière, se rassemblait à sa guise pour célébrer Christos, et aucun ne suivait la voie de l'église aristotélicienne ni ne semblait intéressé par la prêtrise.

« Mon père, disaient-il voyez- vous la parole d'Aristote n'a de valeur que dans la pratique!
Vos rites, prières si arides et vos dogmes si compliqués ne servent à rien! Nous, nous avons la meilleure façon de célébrer Dieu. » . Celle ci impliquait d'ailleurs souvent de s'envoyer des baffes en taverne en vantant son appartenance à un groupe ou l'autre.

Et ils continuaient à se battre entre eux, ravageant la paroisse de Vannes.

Patern était de plus en plus triste de voir une communauté de croyants aussi désunie, d'autant que chaque groupe ethnique revendiquait le culte originel de l'Eglise de Christos et Aristote à chaque conflit.

Un jour, il réunit les deux tribus opposées dans son église: le chef des britonniques, Gwendoc'h, celui des gallois, Lodwic étaient présent

Il leur dit: « Mes frères, je vous ai réuni aujourd'hui pour que nous priions pour la paix sur notre terre.
Nous aussi, mon père, nous voulons la paix sur notre terre! Dirent Gwendoc'h et Lodwic.
Prions donc Aristote de nous guider sur le chemin de la Vertu, et prions Christos de nous guider sur celui de la Charité.

- Mais mon père, cela ne se peut pas, dit Gwendoc'h: les gallois n'ont aucune charité envers nos femmes, qu'ils volent pour en faire des esclaves, et ils tuent leurs prisonniers.

- Mais mon père, cela ne se peut pas, dit Lodwig, les britonniques n'ont aucune vertu, ils ont plusieurs femmes et lors de Shamain, se conduisent de façon honteuse.

- Voulez vous vraiment la paix? Demanda alors Patern. Croyez vous vraiment en Dieu créateur, en Aristote et Christos?

- Oui, nous le croyons, dirent les deux

- Alors obéissez à l'église aristotélicienne, elle vous enseignera la charité et la vertu, et nous pourrons enfin vivre en paix en pays de Vannes.
Patern dit ensuite une messe où il mit tout son talent de prêcheur à parler de l'amitié aristotélicienne entre les peuples.

Chacun des deux chefs repartit, mécontent d'avoir été réprimandé, vers son foyer. Mais chaque dimanche, Patern voyait ses fidèles venir de plus en plus nombreux à son église où il prêchait la paix. Le petit peuple, celui dont la sagesse est la plus grande, avait trouvé la voie de la vertu. Il se nomma lui-même par la suite: peuple breton, gommant ainsi les différences qui avaient été la source de tant de conflits.

Lodwic comme Gwendoc'h voulaient rester chefs de leurs tribus, et célébrer eux même leurs messes pour garder leur autorité sur leur peuple. Ils virent cette popularité grandissante d'un très mauvais oeil, d'autant que Patern célébrait moultes mariages mixtes, et exhortait hommes et femmes à refuser de prendre les armes. Les chefs des tribus se mirent d'accord et le contraignirent à démissionner et à s'exiler. Il retira dans un ermitage en dehors de sa paroisse où il mourut le 15 avril 475, abandonné de tous.

Il avait l'habitude de dire aux Vénètes qui lui étaient restés fidèles et venaient le visiter:

Citation:

Lorsque ton ennemi te frappe le tarin, chante une chanson. Dieu fera pleuvoir sur ceux qui chantent avec un coup dans le nez.



Citation:

Si mille fois tu as tendu la main à ton ennemi, et si mille fois il t'a craché dedans, essaye mille et une fois: il n'aura plus de salive.



Un siècle plus tard, une sécheresse implacable entraina une famine telle que les paroissiens de Vannes, ne sachant plus à quel saint se vouer, se souvinrent de Patern. Ils surent que ce fléau était une punition divine, pour l'avoir maltraité, oublié. Ils supplièrent donc Patern de leur accorder la pluie, en échange de quoi on lui construirait une église qui deviendrait lieu de pélerinage pour l'unité de la Bretagne. Leurs prières furent excaucées et la pluie tomba. Aujourd'hui encore, chaque 15 avril, a lieu la fête de Saint Patern que l'on prie pour la paix entre les peuples et la clémence des cieux.

Comme tout clerc modéré qui se respecte, Saint Patern ne fut jamais apprécié à sa juste valeur par les puissants. Dénigré par les français comme par les bretons, pour ses actions pacificatrices et ses tentatives de conciliation des deux populations qui se disputaient les mêmes territoires, il parvint cependant à amener la Bretagne à une transition identitaire, en la présentant comme terre d'asile, d'accueil et terre multiculturelle. Là où il n'y avait que peuplements corniques et gallois sur une terre vierge, Saint Patern prêcha la Bretagne unie, la culture bretonne, et enfin il établit les prémices de l'identité bretonne telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Les reliques de Saint Patern
Quatre siècles plus tard, en 919, lorsque les félons normands envahirent les côtes bretonnes et françaises, ravageant tout sur leur passage, l'église où reposait Patern fût incendiée. Les reliques de Patern furent mise à l'abri par des paroissiens dévots qui les sauvèrent des flammes et des mains barbares et portées bien des années plus tard en l’abbaye Franciscaine de Bruz .

Une partie en fut ramenée à la fin du XIIè siècle, par un preux chevalier, mais ceci est une autre histoire. A l'époque où nous nous trouvons, on peut admirer et prier les reliques de St Patern à l'église de Vannes.

Saint Patern est l'un des sept piliers du Tro-breizh, en tant que premier évêque de Vannes et fondateur de l'église en Bretagne.

Pour ces deux raisons, Vannes est une grande étape de pèlerinage breton.
Patern est fêté le 15 avril ; une seconde fête, le 21 mai fait mémoire de la translation de ses reliques.




















Nous sommes dans une période de renouveau avec les élections qui ont cours tant au niveau ducal que grand ducal. Cependant, n'oublions pas que s'il est bon de confronter nos idées et débattre de notre vision de la Bretagne, l'affrontement lui fissure et fragilise nos terres et nos institutions. N'oublions jamais que nous sommes un seul peuple fort et uni dans notre culture commune et notre particularisme qui nous rend uniques. N'affaiblissons jamais la Bretagne sur l'autel de nos ambitions car avec le temps nous aurons tous perdu bien plus que chacun aura pensé gagner pour lui. Au contraire, apprenons à écouter les attentes des Autres afin de créer une synergie des qualités de chacun pour pallier aux faiblesses. La Cité a cela de bon quand on sait s'y attacher d'amplifier le meilleur et d'atténuer les faiblesses. Alors défendez toujours vos idées mais pour le Bien de tous et de la communauté et non pour votre avancement personnel qui ne sera finalement que bien peu de chose si chacun agissait ainsi à en fragiliser l'ensemble. La France tergiverse à nos frontières, des familles félonnes rodent à nos frontières, refusant le jugement de leurs actes. nous devons être forts et unis pour que la Bretagne sorte grandie de ces temps délicats. Alors n'oubliez jamais que tous, avant tout, nous sommes Bretons.


Camille ferma les yeux un instant, laissant méditer chacun avant de prendre les petits pains préparés le matin même.

J'aimerais maintenant vous inviter à partager le pain et le vin pour la communion, acte essentiel d'une messe qui nous rapprochera et nous fera partager des valeurs d’amitié et de respect mutuel.



Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réunis tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité.



Dès que la communion fut terminée Camille revint en avant de l’assemblée pour leur indiquer que la messe était terminée.

Avant de vous retirer par cette belle journée, je voudrais que vous songiez à ces paroles :

"La pauvreté ne consiste pas seulement à avoir faim d'un morceau de pain,
à manquer d'un vêtement, à ne pas avoir de maison où loger.
La plus grande pauvreté peut se terrer au fond des cœurs...
Le manque d'amour est la plus grande pauvreté...
Aujourd'hui, la plus grande détresse n'est pas dans la guerre ou la félonie,
mais c'est d'être rejeté, mal-aimé dans la société."



_________________

A Anakin
Tadeus94
Ce n'était pas dimanche, mais un jour particulier pour une personne.

Il entra dans l'édifice sacré par une porte de côté, s’agenouilla devant l’autel et se signa. Il pria, et remercia longuement le Très Haut. Lorsque ses prières furent terminé, il se leva et demanda que l'on sonne les cloches afin d'appeler les fidèles à la messe et à la prière. Alors que les cloches donnaient, il alla allumer toutes les bougies et les cierges de pour accueillir les premiers fidèles.


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cloches

Puis il alla sur le parvis pour accueillir les fidèles et ses confrères souhaitant assister à l’office.
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Arzur.
Le jeune homme vint assister à la cérémonie. Voilà longtemps qu'il n'avait pas pu être présent un jour de messe, à force d'être sur les routes. Il salua donc Tadeus au passage...
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Mai


    Un après midi, alors qu’ils étaient dans le salon de Cucé à profiter de la chaleur des murs et du confort des fauteuils, une chose inattendue c’était produite. Son merveilleux régent, l’Ulysse de Cesson, Ascelin de son prénom avait osé. Son visage s’était levé, ses lèvres s’étaient entrouvertes et en la regardant droit dans les yeux, il s’était jeté à l’eau et avait fait sa demande. « C’est vous ou personne » avait-il argué d’une voix sûre, après quelques compliments sur sa beauté et sa vertu. Surprise, la blonde avait posé de grands yeux ronds sur le jeune homme avant d’accepter avec un sourire.

    Rendez-vous avait été pris quelques jours plus tard en l’église de Saint Mélaine. Les bruits métalliques du clocher appelaient chacun des rennais à se réunir dans le saint édifice pour célébrer cette union sacré. Le coche s’arrêta doucement sur le parvis de pierre et la Marquise, tout de noir vêtue, mis le pied à terre. Sur les marches, le père Tadeus accueillait les fidèles.


    Demat mon père. Comment vous portez vous?

    Tout proche d’eux se dessinait la silhouette de l’Azur.

    Votre altesse. Je suis enchantée de vous voir ici.
    Je vais finir par croire que vous me suivez tellement nos routes se croisent.


    La blonde s’inclina devant le Prince et esquissa un sourire à son régent. Il y aurait du beau monde à son baptême. Ascelin méritait les honneurs. Mais en parlant de beau monde, La marquise tendit le cou, visiblement à la recherche de quelqu’un. Ou était donc passé son italien préféré ?
Dante.tommaso
A peine arrivé en Bretagne que la vie reprenait ses droits. Comme sorti d’un hiver trop long, Dante réapprenait à vivre. Sans mot dire, il avait accepté l’invitation de son amie, la Marquise de Cesson au baptême de son régent. Même s’il ne connaissait pas vraiment Ascelin, le Vénitien se doutait que s’il était dans l’entourage proche de Marie, c’était que c’était une personne de confiance.

Prenant le temps de se préparer, Dante avait sortit l’unique tenue qu’il lui restait au fond de sa besace. Celle qu’il choyait par excellence, celle qui lui rappelait sa Venise natale. D’azurite et d’or, il aimait s’en parer pour les grandes occasions. Le temps de dompter sa tignasse, de ceindre sa cordelière de cuir autour de ses hanches, et il était prêt à rejoindre l’église. Marie était partie depius un moment, il prit donc Nero dans les écuries afin de se rendre en ville où avait lieu la cérémonie.

Laissant sa monture à l’écurie du coin, Dante se dirigea vers le parvis de l’église. Combien de temps qu’il n’était pas rentré dans un lieu saint, combien de temps n’avait-il pas remis son âme entre les mains du Très-Haut. Secouant sa tête, il évita d’y réfléchir puis avant de pousser la lourde porte pour pénétrer à l’intérieur de l’édifice, il s’arrêta à la hauteur du prêtre.


- Mon père, je vous salue.

Puis il entra. Le calme régnant le prit à la gorge, le fit hésiter puis devant le petit attroupement qui se tenait déjà sur place, il ne pouvait plus se désister. Dante reconnut le Prince puis la Marquise et s’avança vers eux d’un pas plutôt nonchalant.


- Bonjour à vous votre…
Dante hésita, se souvenant des menaces d’Arzur s’il continuait à lui jeter des civilités respectueuses en pleine face et comme il n’y avait encore que peu de monde, se permit cette familiarité qui leur ressemblait…. Bonjour Arzur, Marquise vous semblez heureuse aujourd’hui.

D’un mouvement léger du poignet, Dante attrapa la main de Marie pour la porter à sa bouche, effleurant à peine sa peau de ses lèvres avant de la relâcher.
Ascelin
Le jeune homme avait prévu de longue date la cérémonie qui allait arriver. Il avait longtemps douté. La nomination de Monseigneur Tadeus à l’évêché de Nantes entre temps avait constitué un risque de voir l'officiant indisponible à Rennes. Pourquoi Tadeus ? Il ne le savait pas vraiment. C'était instinctif, il fallait que se soit lui. Aujourd'hui, il y était.

Heureusement que Marie lui avait confié quelques sous. Ces derniers lui avait permis de faire coup double. Originellement destinés à s’offrir un habit de deuil pour les obsèques de de Feu le Grand Duc, il lui restait finalement quelques écus pour s'acheter et enfiler une chemise et une braie de bonne qualité. Après tout, il fallait que qe soit symbolique. S'il entrait propre et soigné dans la famille aristotélicienne, gageons que cela soit le signe d'une vie future toute aussi emplie de clarté et de droiture.

Il attendait patiemment que la cérémonie commence. Il croisa le Prince de Montfort qu'il salua d'un signe aimable de la tête. Cela aurait pu être un signe amical, mais il ne ne connaissait pas assez. Ensuite ce fut Marie qu'il croisa. Elle lui sourit. Il y a un tas d'hommes que ce sourire ravageur aurait émerveillé, déstabilisé, envouté. Néanmoins, le jeune homme voyait plus loin. Il ressentait toute l'amitié qu'elle lui portait et qui pouvait se cacher derrière ce simple petit sourire. Il lui rendit son sourire et murmura de façon presque inaudible un "merci". Il s'agissait là d'un merci général. Merci d'être là, bien sûr. Merci d’avoir accepté d'être marraine, c'est certain. Merci d'avoir fait confiance au jeune juriste, aussi.

Il salua ensuite le Vénitien. Il ne le connaissait presque pas, mais le peu qu'il en avait découvert en taverne ne lui donnait que l'envie d'en savoir plus. Il semblait homme d’honneur autant que d'esprit.

Tout le monde arrivé, il n'y avait plus qu'à entrer dans le vif du sujet.

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Tadeus94
Tadeus fessait un signe à tout ceux qui vennait assister et ne put s'empecher de baiser la main de la Marquise et de lui murmure.

Comme toujours votre présence me réconforte, en vous regardant je revois un peu de ceux qui ont toujours était là pour mon Père et que je ne pourrais jamais assez remercier.

Puis même s'il voulais encore la remercier il devait travailler et remonta jusqu'a l'autel.

Bienvenu mes fils et mes filles ce jour dans la maison du Très Haut. Nous sommes réunis ce jour pour accueillir un enfant perdu dans la famille du Très Haut.

Tadeus sourit.

Je suis sur que vous tous fidèle du Très Haut vous vous souvenez de ce jour comme si cela était hier, un jour de fête et de joie où vos amie, votre compagnon ou votre futur compagnon ainsi que votre famille se tenait à vos côtés. Gardez à l'esprit que cela est pareil aujourd'hui où nous sommes tous là comme des frères et sœurs dans l'adversité, les joies ou les peines.

Tadeus regarda l'assemblé et se tourna vers son Diacre.

Récitons la prière du pardon pour pardonner péchés.

Citation:
Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
Maellia_de_kerroch
La jeune Kerroch entendit en arrivant à Rennes les cloches de l'église.
Elle se dépêchait à emménager, d'acheter un champs puis allait voir son Père pour pouvoir chez lui se changer.
Une fois en tenue plus adéquate pour la messe, elle se précipitait à l'église.
Elle entra doucement ayant laisser ses armes chez son Père.
Elle observe les présents,comme à son habitue elle ne connait personne, prenant place non loin du début.


Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
Arzur.
Mai a écrit:
Tout proche d’eux se dessinait la silhouette de l’Azur.

Votre altesse. Je suis enchantée de vous voir ici.
Je vais finir par croire que vous me suivez tellement nos routes se croisent.


Un sourire se dessina sur les lèvres d'Arzur à l'aimable plaisanterie de Marie... Il inclina légèrement la tête pour la saluer, remarquant au passage la droiture et la tenue toujours parfaite de cette magnifique dame, et lui répondit avec un certain amusement :

- C'est toujours un plaisir que de croiser la route des belles dames, chère Marquise. Rien que pour cela, je suis indéfectiblement attaché aux chemins et aux sentiers. Mais il me semble bien naturel que d'honorer de ma présence cette cérémonie.


Disant cela sur un ton qui laissait bien entrevoir que ses paroles concernant sa personne n'étaient pas à prendre au sérieux, il fit un sourire malicieux à Dante qui venait juste d'arriver et qui s'était visiblement retenu de l'appeler autrement que par son prénom.


- Tu échapperas à mon royal bottage de fesses pour aujourd'hui, mon brave Dante. Heureux de te voir ici.


Bien que la présence de la Marquise impliquait très très très probablement celle dudit Dante, Arzur n'était pas encore au fait des opinions religieuses de son compagnon de route et n'avait donc pas su s'il serait présent ou non en ce jour de baptême. Se tournant vers Ascelin qui venait de les rejoindre, il le salua à son tour d'une aimable inclinaison de tête. Certes, ils ne se connaissaient guère, mais l'éducation d'Arzur lui dictait qu'il aurait été malvenu d'ignorer délibérément cette cérémonie, alors que toute la ville ou presque savait qu'il était présent à Rennes, et que le témoin allait être la Marquise qui lui faisait le plaisir d'être son hôtesse lors de son séjour. Diplomatie et représentation, tout ça tout ça, mais aussi le plaisir de partager avec ses amis un moment important de la vie d'une de leurs connaissances (bien qu'Arzur n'ait tout simplement aucune idée de qui était Ascelin pour Marie, et inversement).

Il n'eut guère le temps d'y réfléchir davatange : Tadeus les invitait à réciter la prière, et le jeune homme se recueillit donc...


- Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
Ascelin
A peine était il arrivé que Monseigneur débuta la cérémonie. Lançant un dernier un regard vers Marie avant de tourner les yeux vers l'officiant, le jeune homme remarqua qu'elle ne manquerait pas de compagnie. Était-ce le signe que la vie reprenait ? Était-ce le signe qu'après plusieurs jours passés à Cucé avec pour seule compagnie son régent et les domestiques, la Marquise retrouvait, ne serait-ce que modestement, l'envie de sortir et d'échanger ? L'avenir le dirait et pour l'instant, l'heure était au baptême.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
Mai


    Il y eut les murmures de Tadeus…
    Il y eut les plaisanteries de l’Azur…
    Il y eut le galant baisemain de Dante…
    Il y eut les remerciements d’Ascelin.

    Et la cérémonie commença.

    Debout devant l’autel au côté de son nouveau futur filleul, la marquise eu une légère impression de déjà-vu. Il faut dire que c’était la troisième fois qu’elle devenait marraine… Elle commençait donc à connaitre le processus de fabrication du fillot ! Enfin connaitre… C’était à chaque fois différent. Avec Nael, elle n’était qu’invité à la base. La seule invitée. Et c’était retrouvé marraine par hasard quand Arzhel lui avait demandé. Pour Marzina, l’union devant le très haut avait été vécue comme un mariage déguisé. Le bain d’eau froide et la confiture d’omnipotent restant comme souvenir aux deux blondes. Et avec Ascelin… ? Comment se serait ?

    La Marquise, bougea légèrement le bras, cherchant la main de son ami pour y glisser ses doigts sans un mot, ni même un regard. Avec Ascelin se serait une belle cérémonie… Voilà tout.


    Je confesse à Dieu tout puissant,
    A tous les Saints,
    Et à vous aussi, mes amis,
    Parce que j'ai beaucoup péché,
    En pensée, en parole, en action.
    Je supplie tous les Saints,
    Et vous, mes amis,
    De prier le Créateur pour moi.
    Que le Seigneur nous accorde le pardon,
    L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

    Amen.


Annesolenn_wolback
Anne-Solenn Wolback s’était installée à sa place habituelle et écoutait Mgr Tadeus officier pour le baptême de son ami Ascelin. En entrant, elle avait jeté un bref regard autour d'elle et constaté que l'assistance était peu nombreuse, mais fort distinguée. Une Marquise, un Prince, la noblesse de Bretagne était fort bien représentée.

Soudain honteuse de ses pensées bien éloignées de la cérémonie religieuse à laquelle elle assistait, elle baissa les yeux et récita à voix basse le confiteor.


Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Tadeus94
Puis après que tout le monde l'eut réciter.

Futur baptisé approcher ainsi que votre parrain et ou marraine.

Nous devons être sur, que l'engagement du baptême n'est point une obligation et qu'on vous force pas, vous le comprenez?

Si vous l'avez compris dites oui j'ai compris.


Tadeus écouta l'assemblée puis se rapprocha de l'autel.

Maintenant récite après moi ensuite ta marraine récitera après.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

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Dante.tommaso
Le temps des échanges de politesse prit fin lorsque la voix de l’officiant retentit dans l’église. Dante se décala légèrement afin de prendre place dans une rangée, n’importe quel siège ferait l’affaire, puis avec attention écouta les paroles du Père Tadeus avant de réciter à son tour, fermant légèrement les yeux, pensant lui aussi à ce baptême qui l’attendrait un jour, lorsqu’il serait près.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.


Sa voix n’était que murmure mais suffisante pour ce qu’il avait à adresser au Très-Haut. Le pardon, il ne le cherchait plus vraiment depuis que sa vie était partie en lambeaux, estimant que c’était sa croix à porter chaque jour.

Redressant enfin la tête, Dante suivit avec attention la suite de la cérémonie, l’air grave, la tête légèrement ailleurs.
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