Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 31, 32, 33, ..., 45, 46, 47   >   >>

[RP] Eglise Notre Dame en Ste Melaine IV

Maellia_de_kerroch
Preum's.
J'arrivais sobrement, habillée de blanc comme chaque dimanche.
Un regard à gauche un regard à droite, je me demandais si j'allais croiser une tête connue.
Ne voyant personne que je connaissais pour l'instant, je montais le parvis de l'église mes pas au rythme de ceux des cloches.

_________________
Verhena
Les cloches sonnaient à toute volée, il était temps pour la jeune Verhena de se rendre à l’office dominical.
La jeune de Montfort, monta les quelques marches de l’église et entra.
Elle se signa avec délicatesse, tout en faisant une génuflexion aussi gracieuse que sa mère.
Elle traversa ensuite la nef et prit place.
C’est en prière qu’elle attendit le début de la messe.

_________________
Maellia_de_kerroch
J'attendais sagement le début de la messe de dimanche. Une personne s'avance vers de moi et me tend un pli du sceau des clercs de Breizh.
Je regarde l'homme puis le courrier, avant que je puisse dire quelque chose il s'en va.
Je parcours les lignes rapidement, à chaque mots mon sourire grandit.
Je me lève doucement de ma place.
Allez Maëllia, prouve que tu es digne de cette confiance.
Je m'avance prenant place devant l'autel et toussotais pour m’éclaircir la voix.


- Chers Fidèles, amis, simple voyageurs, je me présente Maëllia de Kerroch, je suis depuis peu nommée Diacre dans notre capitale. Camille doit prendre la route, elle s'excuse auprès de chacun de vous de devoir partir, elle me demande de la remplacer.

Je marque un temps de pause j'inspire profondément.

- Je serais comme Mère Camille, à votre disposition pour la confession, à la fin de la messe, n'hésitez pas à me retrouver.

Il est temps d'unir ensemble nos prières en récitant le crédo, laissons parler notre coeur.




Je vais vous lire à présent un extrait du Livre des Vertus, le quatrième chapitre du premier livre, intitulé "Le Doute".

Citation:
Citation:
Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

Spyosu

_________________
Verhena
Verhena leva la tête et écouta la jeune diaconesse.
Elle s’étonna que les fidèles ne fussent invités à réciter le confiteor en début d’office.
Ce qu’elle fit pour elle en toute discrétion :




Le credo, pour l’instant, n’étant pas baptisée elle ne fit que l’écouter.

La jeune Verhena, tendit l’ouie avec attention à la lecture du livre de la création.

C’est avec patience qu’elle attendit le sermon, l’un des moments qu’elle préférait dans tout l’office.

_________________
Camille.
Camille était restée à l'ombre d'un pilier pour ce baptême du feu de la jeune diacre qui s'en tirait pour le moment très bien. chaque officiant avait sa manière d'organiser son office et plaçait les prières à discrétion avant ou après le sermon. Le choix de texte était intéressant et vue la qualité des interventions de Maellia au séminaire de théologie elle ne doutait pas, c'est le cas de le dire, qu'elle en ferait une analyse intéressante.
_________________

A Anakin
Archibald.
Archibald était en retard pour la messe. Il faut dire qu'il n'était pas vraiment habitué à trainer ses braies sur les bancs des églises, n'ayant reçu aucune éducation des choses de la religion.

Il s'était toujours borné à être fidèle à ce qu'on lui avait enseigné : un genre de bon sens terrien et bienveillant, qui se préoccupait peu des questions de l'âme et de sa rédemption. La seule certitude qu'il avait, c'est que la vie avait un début et une fin.

Vérité indiscutable s'il en est, il avait échaffaudé à partir de là tout une théorie selon laquelle il fallait chaque jour et autant que l'on pouvait, accomplir ses devoirs et vivre ses bonheurs, consciencieusement, pour ne pas nourir de regrets. Ces regrets qui vous bouffent et vous rongent de l'intérieur, vous rendant aigri et finissant par vous faire commettre des actes malheureux.

Il poussa doucement le vantail, dont les gonds grincèrent dans le silence recueilli, et prit place discrètement tout au fond de l'église, écoutant ce qu'on avait à y apprendre.
Maellia_de_kerroch
- Nous avons tous un jour et même souvent des moments de doute, et être amener à nous poser cette question " Pourquoi ? "
Je vous rassure, Dieu nous aime, et si nous sommes ainsi, c'est par Sa volonté. Les hommes ont la capacité d'admirer, de contempler la beauté du monde, ainsi que la capacité à aimer. Nous pouvons comprendre, et évoluer. Grâce à nous, le blé donne du pain, les roseaux se transforment en paniers, les fleurs s'épanouissent quand nous les protégeons, les animaux sont nourris et nous nourrissent à notre tour.
Nous n'avons pas ces outils perfectionnés, comme le poisson nous ne pouvons nager sous l'eau et y respirer. Mais nous construisons des ports, des bateaux, qui nous permettent d'aller bien plus loin.
Si l'homme n'a pas tous ces outils, c'est parce que le Très-Haut a décidé de nous donner des outils bien plus puissants : notre réflexion, notre sens pratique, notre imagination. Pour pallier à ces manques, nous sommes chaque jour obligés de redoubler d'ingéniosité, et ces inventions engendrent le progrès !
Qui d'entre nous souhaite manger du blé sur le pied ? N'est-il pas meilleur que de manger du pain ?
En vérité, Dieu nous met à l'épreuve, non seulement dans notre condition humaine, à travers des dilemmes et des pertes, mais il nous met aussi à l'épreuve chaque jour à travers nos failles physiques, d'ou les moments de doutes mais grâce à lui, nous devenons chaque jour meilleurs. Si Il ne portait pas tant d'espoirs en nous, serions-nous ici, dans un édifice érigé de nos mains, pour le louer ?

Amies, Amis, je vous laisse y réfléchir.


Je regarde chaque personne présente, comme gravant dans ma mémoire les visages.

- Si vous le voulez bien nous allons confesser de nos péchés, récitons donc maintenant ensemble de tous nos cœurs cette prière.



- Je vous remercie, continuons à communier ensemble.



- Je finirais pour aujourd'hui cette messe en vous demandant de prier pour les malheureux à travers le monde.
Mais juste avant, je vous rapelle que le presbytère est ouvert tous les jours, que je suis présente quand vous le voulez.




- La messe est désormais terminé, "Allez en paix mes enfants en ce dimanche, Qu'Aristote demeure dans vos cœurs."



Les fidèles quittaient l'église alors que la nouvelle diacre discutait avec quelques fidèles encore présent.
_________________
Verhena
Une fois l’office terminé, la benjamine de Montfort se leva avec élégance et défroissa sa robe.

Elle se dirigea vers la porte saluant ça et là les personnes connues.

C’est avec grâce qu’elle descendit les quelques marches, et se rendit bien évidement à la taverne de son père.

_________________
Archibald.
Archibald, venu ici à l’invitation de Maëllia et ne sachant à quoi s’attendre, fut étonné par le choix, ainsi que par l’interprétation livrée par la jeune Diaconesse.

Heureuse surprise, à dire vrai. Très heureuse surprise. Sa conversation d’hier avec Verhana, sur ce qu’était la liberté, et la prison que constituait parfois la jalousie, lui avait inspiré une réponse similaire, sur la logique de progrès, d’apprentissage, d’évolution de chacun.

Cette coïncidence le stupéfia.

Il observa longuement la jeune femme, qui descendant les marches de l’autel, avançait à présent dans l’allée centrale. Il se mit à penser qu’un jour, elle ferait ce trajet en sens inverse, au bras de son futur époux.
Verhena
Levée dès l’aube pour les Matines, Verhena était restée prié pour Laudes ainsi que les Prime.
La missive de son père toujours serrée dans l’une de ses mains commençait à lui être douloureuse.
En attendant les Tierce elle se mit à parler au Très Haut.


Ohhhh Seigneur, nul ne peut combattre la jalousie, je te demande le salut pour celle me jalousant, qu’elle soit aidée afin que tu éclaires son esprit embrouillé.
Que son cœur soit chargé d’amitié au lieu de fiel, elle doit être très malheureuse.

Je te demande pardon pour avoir été irrespectueuse en présence de mon frère qui est un homme bon. Je n’ai pas su me contrôler, ce qui est impardonnable.


La jeune de Montfort, expia et récita plusieurs fois le confiteor avec ferveur.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tout les saints et à vous aussi mes amis,
parceque j’ai beaucoup péché en pensée en parole, en action
Je supplie tout les saints et vous mes amis de prier de créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Maellia_de_kerroch
C'est le coeur lourd que ce matin je passe par la petite porte qui est réservé aux clercs.
D'actions en actions, de phrases en phrases, de mensonges en manque de délicatesse, c'est ainsi que la vie peut séparer les gens, en un instant.
Finalement c'est que ça n'en valait pas la peine.
Je murmure tout bas.


- Au lieu du chagrin et du ressentiment, j’y mets de la compréhension et de l’entente.
Au lieu de la révolte, j’emploie la musique qui sort de ma voix.
Au lieu de la douleur, j’y mets l’oubli.
Au lieu de la vengeance, j’y place la victoire.

Je serai naturellement capable d’aimer au-dessus de toutes les désaffections.
De donner même quand je suis dépossédée de tout.
De travailler joyeusement même quand je me trouve au milieu de tous les obstacles.
De sécher les larmes même encore lorsque je pleure.
De croire même lorsque je suis discréditée...


Je joins mes mains, fermant les yeux.

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
Q'il m'accord le pardon d'avoir voulu aimer et avoir une amie,
lorsque ceci n'est pas compatible.
Je supplie tous les Saints, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Mes pensées volèrent jusque Mère Camille, la remerciant intérieurement.
_________________
Verhena
La jeune de Montfort, fit ses dernières prières du soir, les complies.
Une fois terminé elle se leva avec grâce et se dirigea vers la porte.

C’est le cœur léger et apaisé qu’elle quitta l’église.

_________________
Maellia_de_kerroch
Le soleil brillait sur notre belle capitale, bien-sur la ville était peu active surtout en taverne, mais l'important était la bonne humour et la bonne entente qui planait.

Je profitais qu'aucun fidèle ne soit présent pour balayer, remettre en place les livres, ranger les bancs, nettoyer les cierges les chanceliers.
Il ne restait plus que l'autel à faire reluire.

C'est motivée que la jeune Diacre s'occupait de bichonner l'église.

_________________
Archibald.
Archibald savait qu'il n'y avait pas dix mille lieux où elle pouvait se trouver. Décidemment, il allait probablement fréquenter l'Eglise plus qu'il ne l'aurait envisagé de lui-même... Un petit sourire amusé lui vint sur les lèvres. Bonne humeur, ce matin, Archi...

Hop, y'a plein de fleurs dans les champs. Il en cueillit quelques unes, pour mettre sur l'autel. Ca ferait toujours plaisir à Maëllia, et si ce n'était pas le cas, ça égayerait l'église...

C'est le coeur et l'esprit léger qu'il gravit les marches, sautillant presque en pensant à des histoires de cloches, de clochettes et autres tintements joyeux. Il entra sans frapper : Le Très Haut devait sûrement savoir qu'il allait débarquer en ce gai matin...
Maellia_de_kerroch
Des pas dans l'entrée. Je passe le dos de ma main sur mon front relevant une mèche qui s'est enfui de mon ruban.
Je fus étonné de voir Archibald, mais ravie à la fois, allait-il devenir un assidu de l'église ? J'osais l'espérer.
Je le regarde, j'attends qu'il s'avance vers moi, s'il avait besoin de me parler sinon j'allais le laissé prier, peut-être était juste son intention.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 31, 32, 33, ..., 45, 46, 47   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)