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[RP] Eglise Notre Dame en Ste Melaine IV

Maellia_de_kerroch
Maellia comme à son habitude est sérieuse et suit l'office et chante comme tous les autres.

- L'Être Divin qui est Tout Puissant:

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mêlaient d'une façon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glaçaient le cœur

N'étaient que viles pensées, du vent soufflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.


Après plusieurs minutes, la messe se termine et c'est discrètement qu'elle se faufile vers la sortie.
_________________
Verhena
MESSE DU DIMANCHE


(((Ding))) {{{ DOOONG}}}{{{DONG}}}((((((((({{{BADONG}}})))))))))(((Dinggggggg))) {{{ DOOONGGGGGGG}}}{{{DONG}}}((((((((({{{BAAAAADOOOOOONGGGGGGGG}}})))))))))
Les cloches résonnèrent dans toute la capitale pour annoncer le début de la messe.
Il était très tôt et les fidèles n'auront pas l'excuse de ne pas avoir entendu...

C’est une fois qu’elle fit sonner les cloches par le bedeau que Verhena, se rendit à la sacristie.

Elle y resta un long moment, une fois passé ses ornements sacerdotaux elle avança au devant de l’autel et y attendit les fidèles.



Les enfants de chœur faisaient leur entrée en chantant un cantique envers le Très Haut.
Faux certes mais il fallait bien commencer un jour à se faire la voix.



La toute jeune diaconesse se racla discrètement la gorge et commença :

Mes mes frères, mes sœurs

L’église, capte et concentre les rayons d’énergie divine tout comme Nicomaque fut, en son temps, le réceptacle de l’infinie sagesse d’Aristote.
Je me propose d’être le guide qui vous indiquera le fil du rasoir de la Vertu sans verbiage pompeux, mais avec la connaissance de l’équilibre que procure, à l’instar de l’école du rire, des années d’exercices spirituels.

Il ne me semble pas insensé de dire que l’enjeu dépasse ce que vous pouvez imaginer même dans vos rêves les plus fous.

Le très haut vous accompagne en filature rapprochée.

Nous ne devons jamais oublier que nous sommes des enfants du Seigneur et que céder à la colère ou la tentation ne peut mener qu’à la destruction et le chaos.
ET pour cela nous allons nous confesser.

Que le Seigneur Tout Puissant et Miséricordieux nous accordent le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions.

Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu’au Saint des Saint avec une âme pure, jusqu’au cercle d’amitié le plus intime.
En suivant l’exemple de Christo.
Amen.

_________________
Verhena
La jeune Verhena, ne fit pas cas du monde ne se déplaçant pas à l’office.
Elle chanta avec ferveur le credo, accompagné des enfants.


Je croissssssssssss en Dieu, le Trèèèèèèèèèèèèèèès-Haut tout puissannnnnnnnnnnt,
Créateurrrrrrrrrrr du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradiiiiiiiiiis,
Juuuuuuuuuuge de notre âme à l'heureeeeeeeeeeede la mort.

Et en Aristote, son prophèteeeeeeeeeeeeeeee,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesseeeeeeeeeeeeeee
et les lois divineeeeeeeeeeeeees de l'Univers aux hommes égarééééééééééééééés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vieeeeeeeeeeeeeeee à nous montrer le cheminnnnnnnnnnnn du Paradis.
C'est ainsiiiiiiiiiii qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleilllllllllll où l'attendait Aristoteeeeeeeeeeeeee à la droite du Trèèèèèèèès-Haut.

Je croiiiiiiiiiiiis en l'Action Diviiiiiiiiiiiine;
En la Sainte Église Aristotélicienneeeeeeeeeeee Romaineeeeeeeeee, Uuuuneeee et Indivisibleeeeeeeeee;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amennnnnnnnnnnnnn.

S’en suivit le partage du pain.



Elle fit ensuite l’envoi avec gentillesse et patience.
_________________
Sylphael.


Sylphael comptait prècher à la sortie de l'église pour parler de la réforme
aux fidèles qui allaient sortir de la messe...

Pas un fidèle, la fille du Primat, ne fait pas mieux que sa mère... Personne...

Il attend sagement que la fille de Clodeweck et Verty finisse sa récitation. Il n'entre pas dans ce lieu souillé par le Clergé, il reste sur le parvis de l'église il crie à ceux qui sauraient entendre...


Voici ce qui arrive lorsque la Foy est imposée.
Voici ce qui se passe lorque l'amour du Deos est sous contrainte.

Si vous entrez là dedans ils vont vous imposer des actions que le très haut n'a jamais voulu.

Il vont vous interdire le baptême car vous ne serez pas assez croyant à leur yeux.

Il vont vous interdire le mariage, car ils se sentent fort de décider à votre place.

Fuyez les faux représentants de Deos.

Il n’est de Dieu que Dieu.
En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.
Le Très haut transmet ses commandements par les rêves et par le verbe.
C’est pourquoi le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce jusqu’à l’entrée dans le royaume des cieux.




Sylphael remonte sur sa monture et retourne vers la clairière de la Foy. Ils avaient raison sur Tour de lui dire que Clodeweck allait lui simplifier la tache. Il a réussi à vider les églises en placant sa famille, ne reste plus qu'à la réforme de savoir accueillir tous ceux qu'il a trompé depuis tant de temps.

Le cheval fend la place au galop et prend la direction des murs de la ville...

Verhena
Après une nuit agitée, la diaconesse de Rennes se leva dès laudes et se rendit à l’église.
Elle poussa la porte, fit une génuflexion tout en se signant et prit place.
C’est avec ferveur qu’elle pria.


Seigneur, entends ma prière ;
dans ta justice écoute mes appels,
dans ta fidélité réponds-moi.
N’entre pas en jugement avec ton serviteur :
aucun vivant n’est juste devant toi.

L’ennemi cherche ma perte,
il foule au sol ma vie ;
il me fait habiter les ténèbres
avec les morts de jadis.
Le souffle en moi s’épuise,
mon cœur au fond de moi s’épouvante.

Je me souviens des jours d’autrefois,
je me redis toutes tes actions,
sur l’œuvre de tes mains je médite.
Je tends les mains vers toi,
me voici devant toi comme une terre assoiffée.

Vite, réponds-moi, Seigneur :
je suis à bout de souffle !
Ne me cache pas ton visage :
je serais de ceux qui tombent dans la fosse.

Fais que j’entende au matin ton amour,
car je compte sur toi.
Montre-moi le chemin que je dois prendre :
vers toi, j’élève mon âme !

Délivre-moi de mes ennemis, Seigneur :
j’ai un abri auprès de toi.
Apprends-moi à faire ta volonté,
car tu es mon Dieu.
Ton souffle est bienfaisant :
qu’il me guide en un pays de plaines.

Pour l’honneur de ton nom,
Seigneur, fais-moi vivre ;
à cause de ta justice, tire-moi de la détresse.

_________________
Emmy
Emmy ne se rend pas souvent à l'église...et elle se garde bien de le dire à son frère..
Mais là..elle avait besoin de se recueillir et de prier pour l'âme de son ami disparu trop tôt et encore si jeune...
Elle se dirige vers l'église d'un pas alerte...la mine défaite...une fois arrivée...monte les quelques marches et ouvre avec du mal cette porte qui grince toujours..
La brunette se signe et avance dans cette allée pour aller prier..et adresse sa prière à Gael_Wolbach..


Mon ami toi qui est parti sans crier gare..tu resteras à jamais dans mon coeur..je ne t'oublierai jamais..

Emmy dit tout bas le credo
Marcello.
[Quelques minutes plus tard, alors que la prieuse sort de l'église...]

Un autre matin se levait sur une ville couverte de brouillard si épais qu'on ne voyait pas à une lieue. Si dense, que les sabots de Gregus disparaissaient à l'intérieur.
Des jours. Des nuits que Marcello était à sa recherche. Des jours qu'il galopait. Des nuits sans fermer l'oeil, à scruter les forêts, les berges et les campagnes, dans l'espoir d'y apercevoir celle que sa colére et son entêtement avait fait fuir un beau matin.
Dans la brume de l'aube, dans la pénombre du crépuscule. Chaque fois le soldat se heurtait à l'invisible. Sa déesse n'était nulle part. Personne ne l'avait croisé. Elle avait disparue. Evaporée. Comme la flamme d'une bougie qu'on souffle. Comme une feuille morte emportée par le vent.
Les jours passaient et à chaque seconde qui s'écoulait sans nouvelle l'inquiétude faisait battre son coeur si vite qu'il avait depuis longtemps cessé d'en compter les battements, si fort que la douleur était devenue une habitude.
A Rennes les ruelles s'emplissaient lentement de promeneurs et de fidéles, qui entraient et sortaient de l'église avec à chaque les mêmes visages reccueillis. Tirant les rênes afin de ramener son cheval au petit trot Marcello longea l'édifice et machinalement baissa la tête et esquissa un rapide et discret signe de croix.
Ce fut lorsqu'il leva les yeux qu'il la vit. Elle était là, enfin, à la sortie de l'église. Cette silhouette que Marcello n'aurait pû oublier. Sa démarche. Ses longs cheveux noirs flottant dans son dos et ondulant à chaque pas. C'était elle. Enfin le soldat retrouvait sa trace. Enfin il allait pouvoir la ramener à Rohan.
Sans réfléchir plus loin, le coeur serré il sauta en bas de son cheval, s'approcha d'elle, et par derriére la saisit par le bras alors qu'elle finissait de descendre les marches.
- Mon Dieu Myléna, dès jours que je te cherche... mais que fais-tu ici voyons?
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Emmy
Emmy après avoir prié pour Gael son ami..fait une autre prière pour ses trésors..en demandant au très haut..qu'il ne les prenne pas près de lui pour qu'elle puisse les chérir le plus longtemps possible..elle a tant d'amour à leur donner..elle se lève en se frottant les genoux...c'est que c'est dur!!!
Elle fait le signe de croix avec une genuflexion et sort sans voir personne dans l'église.. pensive..

Un petit vent frais fait virevolter ses cheveux..la brunette descend les quelques marches d'une démarche légère et souple..avec la hâte de retrouver leur chaumière..quand soudainement on lui attrape un bras par derrière..un geste un peu possessif..elle sait très bien que cela ne peut être son compagnon..elle se retourne prête à se défendre...


Citation:
Mon Dieu Myléna, dès jours que je te cherche... mais que fais-tu ici voyons?


Elle baisse sa main qui était prête à le claquer..surprise en voyant le désarroi de ce messire et pense qu'il doit l'aimer très fort cette dame...

Je suis désolée pour vous messire...vous voyez bien..je ne suis point la dame que vous cherchez..je vous souhaite de la trouver..

Emmy lui fait un petit sourire et continue son chemin...en pensant qu'aimer est la plus belle des choses mais qu'on peut aussi atrocement souffrir par amour..
Marcello.
Lorsqu'elle s'était retournée, un sourire aux lèvres, l'espace d'une seconde Marcello vit se tourner vers lui le visage lumineux de sa déesse. Une seule seconde, avant que son sourire ne s'efface, et qu'en face de lui la réalité ne jaillisse avec la violence d'un coup de tonnerre.
Citation:
Je suis désolée pour vous messire...vous voyez bien..je ne suis point la dame que vous cherchez..je vous souhaite de la trouver..

Ses yeux, sa voix, son visage...Désarçonné, le soldat fronça les sourcils, tandis que devant lui le visage qu'il voyait s'était transformé, changé en un autre qui n'avait rien ou si peu de celui de Myléna. Un visage inconnu, et des yeux qui le fixaient, quelque part entre la frayeur et la stupeur.
Non...Non, ce n'était pas elle.Il s'était trompé. La fatigue sans doute, l'avait induit en erreur, ou alors était-ce le brouillard?
Autour d'eux le temps semblait s'être figé. Les passants s'étaient arrêté de marcher. Le vent avait cessé de souffler. Des heures, des minutes, des secondes semblaient s'être écoulées...
- Mais...
Les idées soudain confuses et le coeur cognant à ses tempes le soldat secoua frénétiquement la tête, aux prises avec toute une foule de pensées qui se bousculaient dans sa tête.
Un instant muet, le temps sans doute qu'il fallait pour revenir sur Terre et laisser s'envoler ses espoirs, et puis finalement, doucement la ville se remis en marche, et alors qu'une bourrasque de vent soulevait les cheveux noirs de sa captive, Marcello s'aperçut que sa main enserrait toujours son bras.
Aussitôt il relâcha son étreinte, et réalisant sa méprise, sentant son coeur s'affoler comme si la terre s'écroulait sous lui, ne put réprimer un infime mouvement de recul.
- Pardon, sinora, s'entendit-il prononcer, veuillez m'excuser je...je vous ai pris pour une autre...
Et tandis que l'inconnue aussitôt libérée reprenait sa route, immobile à quelques pas du parvis de l'église, le soldat la regarda s'éloigner. Sans raison. Sans bouger. Rien que pour observer cette silhouette s'enfouir dans la brume, et l'espace d'un instant se persuader qu'elle appartenait à une autre.

Le temps passait. La brume s'estompait. La silhouette, depuis longtemps à présent, avait disparue à l'horizon... A quel moment ses songes s'étaient-ils éloignés? Combien de temps avait-il mis pour rassembler ses esprits et rejoindre son cheval?
Qu'importe. Demain, il aurait quitté Rennes. Myléna n'était pas ici...
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Annesolenn_wolback

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Verhena
Confirmation de baptême de Grannass.

La diaconesse de Rennes, se rendit à l’église, un peu avant la cérémonie de confirmation de Grannass afin de s’y recueillir.

La jeune Montfort, passe un long moment de recueillement à prier pour ses parents.
Son père étant disparu, nul ne savait à l’instant ce qu’il était devenu, ni ou il se trouvait…

Une fois la préparation terminée, le nécessaire mis à disposition, Verhena alla accueillir Grannass.

La confirmation, était un rappel du baptême, une nouvelle célébration de la Foi Aristotélicienne, donnant la chance au baptisé d’exprimer à nouveau sa Foi.

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Grannass
La confirmation, un truc charmant. Et Grannass méritait bien d'être confirmé, mais pas que dans sa foi. Il pensait avoir déjà été confirmé con mais même là il n'en était pas sur. En tout cas, il n'était pas confirmé aristocélien, selon Rome bien sur. Et ça, ça confirmait ce qu'il pensait des guignols de là bas : Ils n'en foutaient pas une pour perdre tous les documents possibles et imaginables. Beaucoup de confirmation en fait en ce jour.

Après cette profonde méditation digne d'une des plus belles discussions philosophiques de comptoirs, Grannass se fit propre, bien rasé et tout, puis se dirigea vers l'Eglise.

Il y trouva Verhana en train de prier et décida d'attendre un peu et sortit afin de revenir quand tout serait prêt. Il n'allait quand même pas embêter ceux qui ont le mérite de prier si bien, lui même étant un bien piètre prieur, se sentant plutôt preneur.

Il revint donc et fut accueillit pas la jeune Monfort. Sourire de mise sur le visage du jeune homme. Peut être qu'au final tout ceci lui servirait à quelque chose, du moins il l'espérait.


Bonjour Verhana, je suis prêt.
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Verhena
Demat Grannass, la cérémonie peut commencer.

Tout d’abord, nous allons confesser nos péchés, pour pouvoir nous présenter devant le Très Haut, le cœur libre et joyeux.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tout les Saints,
Et à vous aussi mes amis,
Parques j'ai beaucoup pêché,
En pensée, en parole, en action,
Je supplie tout les Saints, et vous mes amis,
De prier le Créateur pour moi
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de nos pêchés.

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Grannass
Pas de transition, expéditif, efficace, rien à dire, au moins il ne pouvait pas se plaindre tout une fois.

Confesser ses pêchés, chose qui l'empêchait d'aller à l'église, la peur du passé sans doute.

Il récita donc le cérémonial, un air un tantinet bouleversé sur le visage.


Je confesse à Dieu tout puissant, Tout puissant... mais pourquoi laissait-il toutes ces choses atroces se passer sur terre. N'aimait-il donc qu'une partie des hommes ?
A tout les Saints, Si seulement eux pouvaient l'entendre...
Et à vous aussi mes amis, Un peu absurde cette partie là, surtout quand il n'y a que deux personnes dans l'église.
Parce que j'ai beaucoup pêché, Et voilà, ça commençait... les images qui défilent, qui commencent à obscurcir l'esprit.
En pensée, L'envie de chair, de meurtre, de pouvoir. Tous ces sentiments qui habitent chaque homme et qui le rongent. Il les sentait en lui même si pour la plupart ils avaient reflué. Le plus abject de ceux là lui vint à l'esprit. Le parricide. Pourquoi n'avait-il osé passer à l'acte ? Lui même ne le savait pas. en parole, Insultes, mensonges, séduction, blasphème. Quatre de ces mots qui ponctuaient sa vie en action, Le pire peut être, ou le plus habituel aussi. Oui il avait volé pour assurer sa subsistance, oui il avait frappé pour sauver ses arrières. Oui il avait forniqué, avec tant de femmes... il se souvenait de chacune d'elles. Un substitut à sa mère qu'il disait, un vaste mensonge en réalité. Il était avide et n'osait se l'avouer. Sans parler des mois durant lesquels il avait vécu dans la débauche, sans parler des deux hommes qu'il avait poignardé dans leur sommeil. Du passé peut être tout ceci, mais les vieux démons continuent toujours à vous hanter.
Je supplie tout les Saints, et vous mes amis, Les supplier, courber l'échine, assumer.
De prier le Créateur pour moi S'il lui venait l'envie de l'écouter, et encore, pourquoi ?
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, La pénitence est peut être plus douce que le pardon immérité.
L'absolution et la rémission de nos pêchés.

Durant tout ceci, Grannass avait blanchit, l'étonnant magnétisme de ces phrases avait une nouvelle fois agit sur lui. Peut être que Verhana ne remarquerait rien à son trouble, si elle était aveugle peut être. Il essuya la goutte de sueur qui perlait à sa tempe et la regarda au fond des yeux, le regard toujours craintif.
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Verhena
Verhena le regardait blêmir, rougir, blanchir à nouveau.
Etais ce si difficile de demander pardon ?
Sans doute aurait il besoin de se confesser plus longuement, mais ses oreilles n’auraient elles pas à en souffrir ?


Elle le regardait essuyer une goutte de sueur suintant sur la tempe, ne quittant pas du regard son vis-à-vis.

Grannass te voilà bien en émois passant par diverse palette de couleur…

Aurais tu un soucis quelconque avec le confiteor ?

Je peux t’écouter en confession plus approfondie si tu en ressens le besoin, avant de poursuivre ?

J’ai tout mon temps, je serais toute ouïe.

Il n’est pas bon de garder au fond de son cœur, des choses pouvant altérer la continuité de ta vie.


Elle regardait toujours Grannass, attendant sa réponse.

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