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[RP] Eglise Notre Dame en Ste Melaine IV

Grannass
Que faire ? Tout révéler ? Chercher le pardon dans l'écoute de la jeune femme en face de lui ? Absurde, elle était si jeune, peut être avait-elle le même âge que lui mais ça ne changeais rien, il n'allait tout de même pas s'ouvrir à elle !

Confesser une partie de ses pêchés ? Juste pour alléger un peu son coeur ? Là par contre, c'était finaud. Mais pas forcement utile. Il la regarda à nouveau au fond des yeux, après avoir un peu détourné le regard et se rendit compte qu'il n'avait pas la moindre confiance en elle. D'ailleurs, il en avait presque perdu la confiance en lui, alors pourquoi l'accorder à d'autres ? Elle était là devant lui, attendant qu'il lui dise quelque chose, et encore une fois il allait détourner la conversation. La lâcheté permet parfois de nous sauver de bien des maux.


Je... non pas besoin. La fatigue surement, l'émotion aussi peut être, enfin bref... Je pense que nous pouvons continuer.

Aucune chance qu'il ait l'air crédible même s'il savait très bien mentir. Peut être qu'elle n'insisterait pas trop. Sinon, il serait bien obligé de se confesser réellement.
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Verhena
La jeune diaconesse était partagée…

D’un coté elle sentait bien que le jeune homme était en proie à un grand trouble.
D’un autre coté, elle n’était qu’un intermédiaire entre les fidèles et leur propre foi.

Ce n’était pas à elle de prendre la place du très haut ; en d’autres termes les gens qui devaient se confesser c’est à Dieu qu’il le faisait et non aux clercs.

Finalement amusée et poussée par la curiosité, elle insista, il n’en saurait de toute façon rien !


N’aie de crainte, après tout c’est au Très Haut que tu parles, je vois bien ton trouble, chasse ce qui est négatif en toi, ouvre toi, parle moi, confesse toi.

Finalement de pousser Grannass à la confession lui tenait à cœur, il n’en sortirait que grandi.

Allons, je t’écoute.
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Grannass
Dilemme quand tu nous tient ! Il devait avouer qu'elle était plutôt convaincante. Et c'est qu'elle avait l'air de tenir à une réponse la bougre ! Grannass choisit donc d'utiliser tout son talent d'orateur masculin et de ne donner qu'une demi vérité.

C'est que je ne sais pas trop ce que je puis ou dois vous confier... et, j'ai aussi peur que vous me jugiez en mal si je vous révèle certains de mes exploits passés.

Léger soupir, teint qui vire au rosé fade, ce qui est tout de même mieux que le blanc immaculé. Il continua.

Mais, j'ai déjà volé pour assurer ma subsistance quand j'étais dans le besoin, à des nobles comme a des roturiers.

Logiquement, là, ça devrait enfin passer et ils pourraient mener cette cérémonie à bien.
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Bafouille
La trentenaire savait que Grano se faisait baptiser aujourd'hui, elle se dépêcha d'aller a l'église et poussa la porte discrètement et s'installa en silence au premier banc a sa porté.

La cérémonie avait déjà bien commencé. Elle en avait trop raté et elle espéra qu'il n'avait pas remarqué son absence...
Verhena
Verhena afficha un air neutre et prit la parole.

Grannass tout doit être dit, ne t’inquiète pas je ne te jugerais pas ce n’est pas à moi à faire cela.
Tout ce que tu dis ce n’est pas à moi que tu le dis, moi je t’entends mais le Très Haut t’écoute.


Il commençait à peine sa confession, qu’une jeune femme fit son entrée coupant court à la confession.

Bien ! Grannass nous allons poursuivre, mais ne crois pas t’en tirer à si bon compte, nous reprendrons plus tard quand nous serons seul.

En récitant ce serment, tu reconnais l’église comme porteuse du message du Très Haut, c'est-à-dire celui de l’amitié unissant les fidèles en les rendant plus fort.

Citation:
Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.
Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.
Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

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Grannass
Ouf, sauvé par sa douce ! Il fallait qu'il pense à sincèrement la remercier pour son intervention salvatrice.

Un serment, un de plus. On leur demande de sermenter leur citoyenneté, leur religion, bientôt la provenance de leur chemise peut être. Le jeune homme s'y plia de bonne grâce, non sans constater que c'était vraiment un message de soumission et certainement pas d'érudition.


Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.
Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

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Verhena
Le voyant troublé par l'entrée de la dame, Verhena sourit légèrement.

Grannass approche près du baptistère.

Mets toi à genoux, puisque l’homme n’est jamais aussi grand qu’une fois agenouillé devant le Très Haut.

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Grannass
Se mettre à genoux, un acte simple et dépourvu de douleur physique, mais un acte purement atroce pour toute personne qui a ne serait-ce qu'un minimum d'orgueil. Et un des défauts du jeune homme, c'était qu'il avait pas mal d'orgueil. Il s'agissait de peser le pour et le contre.

Et d'ailleurs, pourquoi devenait-on plus grand quand on se faisait petit ? C'est pas logique du tout ! Mais peut être qu'en fait la métaphore était belle...

Le jeune homme se gratta le crâne, jeta un regard amoureux à sa blonde derrière lui et se dirigea donc vers le baptistère ou il plia genoux sans mot dire.

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Verhena
La jeune Montfort, sourit de voir Grannass se mettre à genoux, il avait du se faire violence afin d’accomplir ce geste noble.

Elle se tourna vers l’autel, sur lequel se trouvait un bénitier remplit d’eau bénite.
Fit une courte prière, avant de prendre le goupillon pour asperger Grannass.


Par cette aspersion, je te purifie de tes fautes passées. Bien que j’entendrais la suite de ta confession.

Un large sourire s’afficha sur le doux visage de la diaconesse.


Que ne soit plus mise en doute ta piété, ton baptême est à présent confirmé devant le Très Haut et pour les hommes.

Je te remets maintenant ce cierge allumé qui représente ton âme purifiée.




Ainsi que cette médaille qui symbolise la parole d’Aristote et que tu pourras désormais porter chaque jour sur toi.


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Grannass
L’aspersion d'eau, dont une goutte qui lui rentre dans l'oeil, de quoi lui faire cligner des yeux pendant 5 bonnes secondes. Il tenta de se remettre dans la cérémonie, de meilleure humeur cette fois ci. En plus, il avait échappé à la confession !

Il prit délicatement le cierge, puis la médaille et remercia Verhana avant de relever la tête, l'air étonné.


Pourquoi un cierge pour représenter mon âme ? C'est pour le côté éphémère de la vie ?

Et oui, même les gueux savent faire de la philosophie de comptoir !
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Feuilllle
Harassée par son périple de nuit, elle n'a qu'une chose en tête : aller se confier Au Très-Haut dans la ptite Eglise de Rennes.
Elle y verra peut-être Verhena???

Elle pénètre doucement dans le Saint Lieu...
Ah! Un baptême. Quelle joie de savoir encore un enfant Du Très-Haut entrer dans la grande famille Aristotélicienne!
Elle se fait ombre petite, non loin du Narthex, derrière un des piliers souteneur de la voûte.
Elle prie un bon moment, recueillie entre ses mains, et sans bruit afin de ne déranger quiconque, puis se relève en souriant, apaisée et pleine d'énergie.

Elle repart vers la cathédrale.

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Verhena
Verhena avait écouté la question du jeune confirmé avec attention.
C’est après une longue, très longue réflexion qu’elle lui fit réponse.


Grannasss ce cierge allumé, que je viens de te remettre, est là pour symboliser la lumière qui doit t’éclairer sur le chemin de la Vertu.

Un grand sourire s’afficha sur le visage de la Montfort.

Maintenant, je tiens à te féliciter pour ta confirmation, mais je n’oublie pas que ta confession n’est pas terminée…
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Verhena
Messe du dimanche.

Tous les ouailles, s’étaient rassemblé sur le parvis de l’église, en ce début de matinée dominical.
Le moral de la jeune Montfort, était au beau fixe, malgré les troubles à venir…

Elle monta avec élégance et souplesse les quelques marches de l’église en signe de commencement d’office.


Entrez mes amis, mes sœurs, mes frères, dans la maison du très haut.



Son "entrer", résonnait dans l’édifice.

Elle envoya le bedeau sonner les cloches tout en avançant vers l’autel.



(((Ding))) {{{ DOOONG}}}{{{DONG}}}((((((((({{{BADONG}}})))))))))(((Dinggggggg))) {{{ DOOONGGGGGGG}}}{{{DONG}}}((((((((({{{BAAAAADOOOOOONGGGGGGGG}}})))))))))
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Feuilllle
Elle pénètre dans la demeure Du Très-Haut, les cloches ont tinté de manière insistante, joyeusement, et elle ne sait pas résister à cet Appel.

Sourire complice avec sa Sœur Verhéna...
Regard sur le bel autel fleuri de frais...
Songerie pieuse sur le reflet baignant le sol de dalles propres : soleil d'hiver et vitraux y dessinent des couleurs vives, sans dévoiler les formes...

Elle n'a point sa dalmatique, mais aime participe bien volontiers à cet office.

Sur un signe de la Diaconesse de Renne, elle s'avance doucement, sourire aux lèvres :

"- Frères et Sœurs, Amis et Fidèles, nous sommes encore une fois réunis pour prier notre Créateur.
Cette régularité dans nos prières, cette foi que nous avons en Lui, cette reconnaissance portée à Sa bienveillance, nous en sommes heureux, profondément.
Cependant nous avons besoin, en tout premier lieu, de nous purifier l'âme et l'esprit avant de l'honorer.
Aussi récitons ensemble notre "Pardon", avec toute la ferveur et la sincérité nécessaires.

Et souvenons-nous toujours que l’Église est depuis des temps reculés, le cœur de nos villes."


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Gwenola
Elle avait attendu que les cloches s'arrêtent pour finir de franchir les dernières venelles qui menaient à l'église. Elles sonnaient bien trop fort, les cloches, lorsqu'on était devant l'édifice, et Gwen tenait à veiller sur le sommeil de Yaelle. Son bébé endormis contre son sein, maintenu par une large écharpe la tenant au chaud, la brune se glissa dans un banc alors que Verhena et Feuillle récitaient le pardon avec l'assemblée joignant sa voix aux autres pour prier humblement, elle aussi .
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