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[RP] Bureau du maire

Annesolenn_wolback
Le bureau était une surprise pour Anne-Solenn, sombre, en désordre, * Quel chaos! Y a-t-il vraiment quelqu'un dans cette pagaille?*
Elle chercha vainement le colosse à la voix tonitruante qui lui avait commandé d'entrer.

A part des montagnes de papiers et des registres entassés ça et là, le bureau semblait vide de toute présence humaine. Quelqu'un avait dû dormir sur un sofa, comme en témoignaient le drap et l'oreiller qui y avaient été abandonnés. Où était passé le dormeur? c'était un mystère que la jeune femme fut bien près de renoncer à élucider.

Elle s'apprêtait à battre vivement en retraite quand un rai de lumière vagabond vint se poser sur le visage d'un homme écroulé sur la table de travail. De ce visage on ne voyait que la bouche déformée par une horrible grimace de douleur. * Pas possible, c'est le bourgmestre? Mais il est tout petit! D'où sort-il cette voix de colosse?* Si l'homme n'avait pas eu l'air de souffrir atrocement, Anne Solenn aurait volontiers éclaté de rire.

Mais voilà qu'il levait vers elle un visage marqué par la douleur et des yeux au regard implorant. Il ouvrit péniblement la bouche et la voix qui en sortit ne ressemblait en rien à celle qui lui avait ordonné d'entrer.


Citation:
Vous savez comment soigner la migraine ?


Emue par l'état dans lequel semblait se trouver le bourgmestre* J'espère que c'est bien le bourgmestre!!*
Anne Solenn, adoptant le ton employé par Fanchette , sa vieille nourrice chaque fois qu'un membre de la famille était malade, répondit à voix basse.


Je crains que même ma servante, qui connaît bien les plantes ne puisse faire grand chose pour vous. Quand vous avez si mal à la tête que vous avez l'impression qu'elle va exploser et que vos yeux vous font tellement souffrir que vous aimeriez les arracher, le seul remède est le silence d'une chambre fraîche, une tisane pour dormir et un chiffon imbibé d'eau de lavande sur le front pour le rafraichir. Je crains que la tisane et la chambre fraiche ne soit impossible à se procurer ici. Mais j'ai toujours de l'eau de lavande dans mon sac.

Tout en parlant elle n'était pas restée inactive. Elle avait sorti un flacon et un grand mouchoir, d'un blanc immaculé, de son sac. Elle versa un peu du liquide odorant que contenait le flacon sur le mouchoir, le replia et le donnant au petit homme toujours écroulé sur son bureau lui dit sur un ton maternel:

Voilà, mettez vous ce mouchoir sur le front... et vous feriez mieux de rentrer chez vous, vos papiers et vos registres n'iront nulle part pendant que vous soignerez votre migraine.
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Sifryus
Voilà, mettez vous ce mouchoir sur le front... et vous feriez mieux de rentrer chez vous, vos papiers et vos registres n'iront nulle part pendant que vous soignerez votre migraine.

Sifryus était haletant, le mouchoir sur le front. Ca sentait bon la lavande, ca changeait ce bureau qui sentait l'encre et les vieux papiers. Même si sa migraine n'était pas passé du tout, il retrouvait un peu de baume au cœur.
Il prit une ou deux respirations bien prolongées avant de répondre a la Dame :


J'ai bien trop de travail actuellement pour me permettre de faire une pause.... Eh puis, je suppose que si vous êtes ici il doit y avoir une raison....

Il souleva le mouchoir délicatement de sa main gauche, et indiqua de la main droite le canapé au fond de la pièce.


Permettez ?


Il se leva délicatement de son fauteuil, et d'approcher du canapé duquel il retira le drap, et reposa délicatement l'oreiller contre un des accoudoirs, avant de s'allonger, toujours aussi délicatement. La tête sur l'oreiller, les pieds légèrement surélevés par l'autre accoudoir, il reprit d'une voix un peu plus soutenue.

J'ai bien conscience que cela n'est guère convenable comme position pour recevoir des visites professionnelles. J'ai cependant l'espoir que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. En ce moment je suis débordé, si on m'avait dit que gérer l'intendance de cette ville prenait autant de temps....
Il marqua une pause, respira calmement, puis après un léger soupir : Je serais tout de même devenu Intendant... mais regardez a quoi j'en suis rendu ! Je passe mes nuits ici, a tenter de me reposer entre deux dossiers. Vous m'direz ca a aussi du bon, j'suis pas obligé de travailler dans mon champs...
M'enfin, assez de lamentations, qu'en est il de votre visite ? Mais.... Mais.... Suis je bête ! retirez donc un registres d'une de ces chaises, et venez vous assoir par ici
Annesolenn_wolback
Le bourgmestre avait l'air d'apprécier le parfum de la lavande, on pouvait même dire qu'il commençait à avoir l'air vivant, malgré ses yeux cernés et ses paupières rougies.

Cependant, quand elle le vit se diriger vers le sofa et s'y étendre, elle eut toutes les peines du monde à retenir son rire. D'abord il la prenait pour une médicastre, ensuite sans doute allait-il lui demander de jouer les garde malades!! en tout cas s'il craignait qu'elle ne fût choquèe de voir un homme allongé, il pouvait être rassuré, elle n'était pas choquée facilement.

Mais voilà qu'il l'invitait à s'asseoir, c'était vite dit, mais plus difficile à faire, pas un seul siège de la pièce n'était libre de papiers, dossiers, registres. Elle décida finalement de suivre son conseil et de débarrasser un siège de sa pile de registres. Une fois assise, elle écouta attentivement le petit discours du bourgmestre.*pfff si j'avais su que ça allait déclencher une telle hémorragie verbale je me serais bien gardée de lui mettre de l'eau de lavande sur le front!!*Enfin il terminait son discours par la question habituelle, il voulait connaître le but de sa visite, comme si pour faire une visite de politesse on avait besoin d'une raison spéciale!!


Citation:
...qu'en est il de votre visite ?




Ma visite? eh bien, j'ai trouvé courtois de venir faire votre connaissance, mais je ne savais pas que vous étiez ainsi submergé de travail!! Je ne me serais point risquée à interrompre votre labeur.

Regardant autour d'elle d'un air dubitatif, * labeur!! peut-on parler de labeur? qui peut travailler dans un pareil fouillis!!* elle poursuivit sur un ton un peu hésitant:

Mais... euh... peut-être avez-vous besoin d'aide? Tous ces dossiers... ces registres... J'ai une certaine expérience du travail administratif et suis plutôt désœuvrée en ce moment... alors... si vous voulez...

Elle s'interrompit, se demandant si elle n'avait pas commis un impair...
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Sebxx
hésitant, sebxx entra un peu impressionné dans ce grand bureau. plus habitué aux champs et à la rude ambiance du travail manuel, il ne se sentait pas très assuré dans cet univers plus feutré. Il interpella tout de même le bourgmestre
Monsieur le maire, la crise frappe l'éleveur de cochon tout récent que je suis. >Je n'écoule pas ma production et ne trouve plus de coutel à vendre pour abattre mes betes si cheres à élever. Je songe à partir de rennes pour trouver des terres plus hospitalières en Bretagne pour les éleveurs!! Je subis la concurrence du prix de la viande bovine mais moi je n'ai point de lait à vendre à côté pour écouler cette viande à prix serré!
Il faut faire quelque chose pour les éleveurs!! du couteau à bas prix sur les marché! Des acheteurs pour notre production!!

Un peu intimidé et essoufflé de cette tirade peu dans ses habitudes, sebxx s'inclina respectueusement et attendit la réponse
Annesolenn_wolback
Anne-Solenn vit soudain surgir un homme vêtu comme un paysan et qui, sans s'apercevoir de l'état du bourgmestre déclamait une longue tirade sur les difficultés des éleveurs Rennais.

Doucement, Messire, doucement... vous voyez bien que le bourgmestre est en piteux état. Il souffre d'une migraine persistante, j'ai essayé de le soulager, mais je ne sais pas s'il est en état de vous répondre.

Elle jeta un coup d’œil inquiet sur le bourgmestre toujours affalé sur son sofa.

Bon j'ai fait ce que j'ai pu... Je vous laisse avec Messire Sifryus, ne le brusquez pas, je crois qu'il souffre beaucoup. Kenavo, Messire.

Sur ces mots, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas aggraver la migraine de Sifryus, Anne Solenn sortit du bureau.
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Sifryus
Sifryus appela la demande avant qu'elle ne soit sortie :

Madame, sachez que votre visite m'a vraiment fait plaisir, j'aurais aimé qu'il en soit autrement et que je ne sois pas si mal en point, mais cela m'a tout même sincèrement fait plaisir. J'espère que vous vous plairez dans notre belle cité. Quant a un poste au conseil, je crains pour le moment de n'en avoir aucun a vous fournir, mais je garde votre proposition en mémoire et saurais vous appeler en temps voulu.


Puis, se tournant vers l'éleveur crieur de cochon :

Messire, j'ai fait remonter votre plainte auprès du duché, qui je n'en doute pas, traitera votre requête bientôt. Je ne peux malheureusement rien faire de plus pour vous que tout ce que j'ai déjà fait suite a votre courrier.



(Hrp/ désolé pour mon délais de réponse, je suis littéralement débordé avec tout ce que j'ai déjà a faire IG, je vais tacher a l'avenir d'être plus présent en halle / Hrp)
Annesolenn_wolback
La jeune femme était arrivée à la porte et s'apprêtait à la franchir, quand elle entendit la voix du bourgmestre. Elle s'arrêta et se retourna pour l'écouter.

Elle sourit et hocha la tête quand Messire Sifryus évoqua le plaisir que lui avait procuré sa visite. Quand il parla d'une place au conseil, elle eut un petit rire amusé.


Messire Bourgmestre, je ne vous demandais point une place au conseil... J'ai assez d'expérience pour savoir qu'après les élections, si le conseil municipal est en place personne ne peut l'intégrer au pied levé. Je vous ai tout simplement proposé une aide désintéressée pour classer vos papiers et dossier. Je viens à peine d'arriver... une place au conseil... pas tout de suite tout de même! Mais dans un avenir pas trop lointain... pourquoi pas?

Maintenant permettez-moi de prendre congé, soignez-vous bien et ne vous surmenez pas trop!


Se tournant vers l'éleveur de cochons...

La bonne journée à vous... et le bonjour à vos cochons...

riant sous cape, elle franchit la porte, qu'elle referma doucement et repartit vers l'auberge où la famille vivait encore.
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Hrolf
Hrolf s'était levé de bonne humeur ce matin ... une nouvelle Intendante ...

Demat Dame Intendante,

Toutes mes félicitations pour vostre brillante élection.

Puisse le Très-Haut vous guider !

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Annesolenn_wolback
Anne-Solenn se rendit à son bureau de la mairie en fin de matinée par ce beau Dimanche d'été. Son élection au poste d'Intendant de Rennes l'avait réjouie, certes, mais il fallait avouer qu'elle n'avait pas eu beaucoup d'opposition, alors elle préférait rester modeste.

Quand elle ouvrit la porte de son bureau, elle eut la surprise de le trouver déjà occupé par l’Échevin Hrolf, qui, juste au moment où elle ouvrait la porte, s'empressait de la saluer et de la féliciter.

Elle lui répondit avec un sourire:


Demat, messire Échevin, c'est fort aimable à vous de venir ainsi m'accueillir, je vous en remercie grandement.

J'espère que nous collaborerons efficacement pour le plus grand bien de notre ville. Vous avez une connaissance approfondie de notre cité, je compte donc sur vous pour rester à mes côtés pendant ce mandat.

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Annesolenn_wolback
Anne Solenn, comme tous les soirs, passa à son bureau, rangea quelques dossiers et mit à jour les registres.

Elle remarqua soudain la couche de poussière qui recouvrait tous les meubles du bureau.

Secouant la tête d'un air dégoûté, elle s'exclama à voix haute:


Ah mais quelle horreur!!, il est grand temps que je fasse venir Fanchette et Thibaude avec tout leur attirail de balais, seaux et chiffons. Tout est trop sale ici!

Essuyant ses mains salies par la poussière sur un mouchoir blanc, qui vira au gris en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la jeune femme referma la porte du bureau et prit à grands pas le chemin de son logis
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Hrolf
Hrolf de nouveau de bonne humeur ... Mary de retour de chez les nones aidant ... alla faire une visite de courtoisie ...

Demat M'dame l’Intendante,

Toutes mes félicitations pour vostre brillante élection ! Deuxième fois ! Va faire soif !

Puisse le Très-Haut continuer de vous aider dans cette tâche ardue !

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Annesolenn_wolback
Plongée dans ses registres l'intendante n'avait pas remarqué l'arrivée de Hrolf.

Levant la tête en entendant sa voix, elle lui sourit en refermant le registre dans lequel elle était en train d'écrire.


Demat, cher Conseiller et Juge de Bretagne, merci de ces félicitations, mais je me dois de vous féliciter à mon tour!

Votre tâche va être encore plus ardue que la mienne, je crois.

Décidément le Très Haut va avoir beaucoup de travail!


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Marypole
Félicitations à toi Mad !! Je suis heureuse de ta réélection !! de retour de chez les nonnes et toute à la joie de revoir mon époux, j'ai pris le soin de passer vite à l'intendance !!!
Bravo à vous deux !!!


Elle sauta de joie, déposa sur la joue de Mad une bise claquante et prenant son époux par la main, se mit à danser : Que le vie était belle !!!!
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Hrolf
Hrolf regardait virvolter son épouse ... sa main dans la sienne il la tira à lui et la pris dans ses bras. Il lui déposa un baiser sur son front en lui disant ... Je vous aime ...

Se retournant vers Anne Solenn ... Oui il est vrai que le Très-Haut risque d'être fortement sollicité ces prochains temps !

Puis se retournant vers Mary avec un clin d'oeil ... Ne trouvez-vous pas ?
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Annesolenn_wolback
D'abord surprise de l'enthousiasme de Mary, Anne Solenn lui fit à son tour une bise et éclata de rire.

Eh bien, eh bien, je vois que tu es contente, ma belle, il est vrai que l'élection de ton époux doit aussi te faire grand plaisir!

Elle s'interrompit un instant et reprit sur un ton plus sérieux:

Merci à tous deux d'être venus me voir, j'espère que nous allons travailler ensemble agréablement, les efforts sont toujours plus fructueux quand on travaille avec des amis.

Maintenant vous allez m'excuser, je dois me rendre au marché, j'ai quelques petites choses à vérifier.

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