Madcat
Il faisait beau, mais pas très chaud. Anne Solenn sortit de chez elle en serrant frileusement sa cape autour de ses épaules. Le petit vent qui l'accueillit à la sortie de la Résidence Wolback lui donna envie de rebrousser chemin. Elle aurait aimé rester pelotonnée sur un fauteuil, en lisant et dégustant un verre de chouchen, tout en grignotant les fameux biscuits au beurre salé de Fanchette.
Mais ce n'était pas le moment de céder à un caprice. Il fallait s'occuper de la nouvelle salle des fêtes. Tout en marchant, elle se demandait avec inquiétude ce que le Père Le Guenn avait bien pu faire dans la grange qu'il lui avait prêtée pour sa première campagne municipale. Il lui avait promis de ne pas trop y entreposer d'outils ou de marchandises, mais elle avait hâte de voir l'état de la vieille grange.
Elle arriva enfin au bout du chemin qui menait devant l'entrée de la future salle des fêtes. La bâtisse se dressait devant elle, les herbes folles qui poussaient tout autour la dernière fois qu'elle était venue, avaient disparu. Le Père Le Guenn avait dû envoyer son fils aîné avec sa faux. Le champ était devenu un tapis moelleux d'herbe verte. Cependant, le toit en roseaux, légèrement incurvé, témoignait du grand âge de l'édifice.
Anne-Solenn sortit la grosse clef rouillée qui était censée ouvrir la grande porte et l'introduisit dans la serrure.
Anne-Solenn essaya de faire tourner la clef, mais en pure perte. La serrure résistait de toutes ses forces aux efforts de la jeune femme, qui commençait à s'énerver.
Non, mais! Je ne vais pas me laisser embêter par une vilaine serrure!!
Un grand coup de pied rageur dans la l'huis
Saleté de porte, tu vas t'ouvrir, oui?
Un coup dil furtif autour d'elle pour s'assurer que personne n'a assisté au spectacle de l'intendante de Renne maltraitant une vieille porte
Mais non, sotte, il n'y a personne... fort heureusement d'ailleurs!!
Y mettant toutes ses forces, Anne-Solenn fit enfin tourner la clef dans la serrure. Immédiatement la porte s'ouvrit, la contraignant à faire un grand pas en avant pour ne pas perdre l'équilibre.
Les bras ballants, la bouche ouverte et les yeux quasiment exorbités, elle resta là, immobile, sans voix, devant le spectacle de désolation qui s'offrait à sa vue.
Enfin un énorme soupir et une espèce de grognement échappèrent à la jeune femme et d'une voix étranglée elle s'exclama:
Par Aristote!! Comment allons-nous arriver à transformer cette horreur en salle des fêtes, propre à recevoir la population de Rennes? Fanchette, Thibaude et Robinn n'y suffiront pas, même si toute la famille se joint à eux. Il nous faut de l'aide...
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Mais ce n'était pas le moment de céder à un caprice. Il fallait s'occuper de la nouvelle salle des fêtes. Tout en marchant, elle se demandait avec inquiétude ce que le Père Le Guenn avait bien pu faire dans la grange qu'il lui avait prêtée pour sa première campagne municipale. Il lui avait promis de ne pas trop y entreposer d'outils ou de marchandises, mais elle avait hâte de voir l'état de la vieille grange.
Elle arriva enfin au bout du chemin qui menait devant l'entrée de la future salle des fêtes. La bâtisse se dressait devant elle, les herbes folles qui poussaient tout autour la dernière fois qu'elle était venue, avaient disparu. Le Père Le Guenn avait dû envoyer son fils aîné avec sa faux. Le champ était devenu un tapis moelleux d'herbe verte. Cependant, le toit en roseaux, légèrement incurvé, témoignait du grand âge de l'édifice.
Anne-Solenn sortit la grosse clef rouillée qui était censée ouvrir la grande porte et l'introduisit dans la serrure.
Anne-Solenn essaya de faire tourner la clef, mais en pure perte. La serrure résistait de toutes ses forces aux efforts de la jeune femme, qui commençait à s'énerver.
Non, mais! Je ne vais pas me laisser embêter par une vilaine serrure!!
Un grand coup de pied rageur dans la l'huis
Saleté de porte, tu vas t'ouvrir, oui?
Un coup dil furtif autour d'elle pour s'assurer que personne n'a assisté au spectacle de l'intendante de Renne maltraitant une vieille porte
Mais non, sotte, il n'y a personne... fort heureusement d'ailleurs!!
Y mettant toutes ses forces, Anne-Solenn fit enfin tourner la clef dans la serrure. Immédiatement la porte s'ouvrit, la contraignant à faire un grand pas en avant pour ne pas perdre l'équilibre.
Les bras ballants, la bouche ouverte et les yeux quasiment exorbités, elle resta là, immobile, sans voix, devant le spectacle de désolation qui s'offrait à sa vue.
Enfin un énorme soupir et une espèce de grognement échappèrent à la jeune femme et d'une voix étranglée elle s'exclama:
Par Aristote!! Comment allons-nous arriver à transformer cette horreur en salle des fêtes, propre à recevoir la population de Rennes? Fanchette, Thibaude et Robinn n'y suffiront pas, même si toute la famille se joint à eux. Il nous faut de l'aide...
Envoyez vos persos avec des seaux, des balais, des chiffons. Faites venir un charpentier pour réparer la porte et un forgeron pour refaire la serrure... faites vivre le rp jusqu'au 3 Septembre, jour où j'afficherai le résultat de vos travaux. Bon jeu
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