Vanyel
[en chemin]
Morose.. cest le moins que lon puisse dire pour qualifier son humeur sur le chemin qui la ramène en Toulouse. Déjà quand elle était partie elle naimait pas ce quelle y voyait, elle doutait que cela lui plaise plus maintenant.
Arrachée de son petit monde onirique à ses côtés elle maudissait son déviant « sens du devoir », se retenait de maudire ceux qui le lui rappelaient. Ils ny étaient pour rien si elle était elle-même enchainée.. enfin elle se serait quand même bien passé du filet ..
Parler en chemin avec quelques voyageurs, continuer jusquau comté.. chevaux suivis des vaches de Russo.. à défaut de fromage. Faire vaguement leffort de sourire à Adelin qui tentait de détendre latmosphère.
[à Toulouse]
En passant par la capitale, écouter les bruits, les nouvelles, et se renfrogner. Hausser les épaules, rien ne létonne plus vraiment il faut dire. Blasée ? peut-être. Lassée ? Surement.
La curiosité des passants est parfois éveillée par le miniature troupeau de bovidés les accompagnant, mais guère plus. Lapathie couve, elle sen accommode très bien, cela colle parfaitement avec ses états dâme.
[entre Villemur et Salvagnac]
Se séparer, chacun retournant « chez soi » Adelin vers Castel, Russo et ses vaches béarnaises vers Salvagnac, elle vers Villemur
[à Villemur]
Arrivée dans la cours de la demeure, conduire Félicien à lécurie elle-même, sen occuper. Repousser le moment où elle retrouvera son.. domicile au sens dilué. Enfin elle pénètre chez elle. Yvaine laccueille sobrement. Même elle ne lui sert pas autre chose quun léger air de désapprobation quant à sa mise et sa prolongée absence.
Sans doute que lacier bleuté qui la regarde y est pour quelque chose. Vanyel na que faire de montrer son mécontentement quant à sa situation à son intendante. Le lieutenant quelle incarne lui est de retour tout comme la vicomtesse, mais une partie delle-même est restée là-bas et ça fait mal.
- Je vais me changer Yvaine. Des nouvelles pendant mon absence ?
Hochement de tête de lintendante
- oui une lettre, je lai mise dans votre bureau.
Vanyel acquiesce et se dirige vers sa chambre. Ça sera plus tard pour un barboter dans un bain, fermer les yeux, oublier. Elle se contente dune toilette sommaire pour chasser les marques du voyage et retrouve de confortables habits - ample et propre chemise de lin aux manches resserrées au poignet, braies en cuir souple avant de se diriger vers son bureau.
La missive trône sur une pile de papier. Inconnu sceau qu'elle brise. Froncement de sourcil rien qu'à la lecture de la première ligne. Que pouvait lui vouloir la prévôté de France? Continuer avec étonnement, qui se mue en sourde colère confinant à la rage... Raisonner et non ressentir... Ne pas commettre cette erreur...
Ainsi la grande prévôté de France menait une enquête sur son ex-Coms... intéressante nouvelle s'il en faut. Elle se demandait comment et qui avait été voir jusque là haut pour des affaires ressassée en place publique de surcroit. Misérable façon de régler des comptes.
Ressortir de son étude avec le papier en main, croiser une Yvaine dans le couloir qui s'écarte d'elle surprise sans doute par sa mine aussi sombre qu'une nuit sans lune.. déjà qu'elle n'était pas heureuse en arrivant, cela s'était considérablement dégradé après avoir lu ce qui l'attendait. Elle n'aurait pourtant pas cru que cela soit possible, on lui avait prouvé le contraire.
- Je vais chez Russo, je ne sais pas quand je rentre, ne m'attend pas fit-elle d'une voix bien trop calme et maîtrisée.
Passer prendre un manteau, des gants et Salamandra avant de sortir en trombe, de seller Félicien et partir en vitesse chez sa voisine.
[A Salvagnac]
Cette fois-ci Félicien est délaissé, sa bride passée à un anneau prévu à cette effet non loin d'un abreuvoir et Vanyel est déjà partie tambouriner à la porte.
- Russo ! Faut qu'on parle !
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Morose.. cest le moins que lon puisse dire pour qualifier son humeur sur le chemin qui la ramène en Toulouse. Déjà quand elle était partie elle naimait pas ce quelle y voyait, elle doutait que cela lui plaise plus maintenant.
Arrachée de son petit monde onirique à ses côtés elle maudissait son déviant « sens du devoir », se retenait de maudire ceux qui le lui rappelaient. Ils ny étaient pour rien si elle était elle-même enchainée.. enfin elle se serait quand même bien passé du filet ..
Parler en chemin avec quelques voyageurs, continuer jusquau comté.. chevaux suivis des vaches de Russo.. à défaut de fromage. Faire vaguement leffort de sourire à Adelin qui tentait de détendre latmosphère.
[à Toulouse]
En passant par la capitale, écouter les bruits, les nouvelles, et se renfrogner. Hausser les épaules, rien ne létonne plus vraiment il faut dire. Blasée ? peut-être. Lassée ? Surement.
La curiosité des passants est parfois éveillée par le miniature troupeau de bovidés les accompagnant, mais guère plus. Lapathie couve, elle sen accommode très bien, cela colle parfaitement avec ses états dâme.
[entre Villemur et Salvagnac]
Se séparer, chacun retournant « chez soi » Adelin vers Castel, Russo et ses vaches béarnaises vers Salvagnac, elle vers Villemur
[à Villemur]
Arrivée dans la cours de la demeure, conduire Félicien à lécurie elle-même, sen occuper. Repousser le moment où elle retrouvera son.. domicile au sens dilué. Enfin elle pénètre chez elle. Yvaine laccueille sobrement. Même elle ne lui sert pas autre chose quun léger air de désapprobation quant à sa mise et sa prolongée absence.
Sans doute que lacier bleuté qui la regarde y est pour quelque chose. Vanyel na que faire de montrer son mécontentement quant à sa situation à son intendante. Le lieutenant quelle incarne lui est de retour tout comme la vicomtesse, mais une partie delle-même est restée là-bas et ça fait mal.
- Je vais me changer Yvaine. Des nouvelles pendant mon absence ?
Hochement de tête de lintendante
- oui une lettre, je lai mise dans votre bureau.
Vanyel acquiesce et se dirige vers sa chambre. Ça sera plus tard pour un barboter dans un bain, fermer les yeux, oublier. Elle se contente dune toilette sommaire pour chasser les marques du voyage et retrouve de confortables habits - ample et propre chemise de lin aux manches resserrées au poignet, braies en cuir souple avant de se diriger vers son bureau.
La missive trône sur une pile de papier. Inconnu sceau qu'elle brise. Froncement de sourcil rien qu'à la lecture de la première ligne. Que pouvait lui vouloir la prévôté de France? Continuer avec étonnement, qui se mue en sourde colère confinant à la rage... Raisonner et non ressentir... Ne pas commettre cette erreur...
Ainsi la grande prévôté de France menait une enquête sur son ex-Coms... intéressante nouvelle s'il en faut. Elle se demandait comment et qui avait été voir jusque là haut pour des affaires ressassée en place publique de surcroit. Misérable façon de régler des comptes.
Ressortir de son étude avec le papier en main, croiser une Yvaine dans le couloir qui s'écarte d'elle surprise sans doute par sa mine aussi sombre qu'une nuit sans lune.. déjà qu'elle n'était pas heureuse en arrivant, cela s'était considérablement dégradé après avoir lu ce qui l'attendait. Elle n'aurait pourtant pas cru que cela soit possible, on lui avait prouvé le contraire.
- Je vais chez Russo, je ne sais pas quand je rentre, ne m'attend pas fit-elle d'une voix bien trop calme et maîtrisée.
Passer prendre un manteau, des gants et Salamandra avant de sortir en trombe, de seller Félicien et partir en vitesse chez sa voisine.
[A Salvagnac]
Cette fois-ci Félicien est délaissé, sa bride passée à un anneau prévu à cette effet non loin d'un abreuvoir et Vanyel est déjà partie tambouriner à la porte.
- Russo ! Faut qu'on parle !
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