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[RP]De Villemur à Salvagnac, entre crevette et ours

Frz77
[A Castel]

Adelin classait quelques papiers dans son bureau de recrutement quand il entendit des bruits de sabots dans la cour. Son ch'tit leuctenichou était de retour, avec dans ses valises, une bonne nouvelle.

Il parait y qu'une grande chasse à l'ours se préparait sur les terres de Russo et Zak. Ça, pour une bonne nouvelle, c'est une bonne nouvelle!

Adelin avait besoin de se détendre, de se défouler et de ripailler. Et cet évènement semblait pouvoir lui offrir les trois en même temps!! Et puis, cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas vu Russo et Zak.

Il se précipita, en trottinant, vers sa chambrée. Il mit quelques affaires dans un balluchon, vérifia l'affûtage de Sourcière, son épée flambante neuve.

Il fit préparer un des chevaux de la caserne. Lui n'en avait toujours pas, et il serait d'ailleurs grand temps qu'il investisse... Il posa sur le dénommé Caillou - dû à sa magnifique robe grise - son balluchon enveloppé dans une grande couverture qu'il mit derrière la selle. Il posa également son bouclier, qu'il accrocha sur un côté. Bâton dans le dos, épée au pourpoint, il était prêt. La route vers Château-Verdun ne devrait pas être trop longue.

Le soleil se couchait, mais qu'à cela ne tienne, une épopée nocturne n'était pas pour lui déplaire. Avec un peu de chance, il trouverait bien quelques brigands pour se faire la main...

Il lança son cheval au petit trot pour sortir de la caserne, puis, à peine le premier sabot dehors, le lança au triple galop. Il restait une bonne heure de visibilité, il ne fallait pas perdre de temps.

Un cri strident venu du ciel l'informa que Zéphyr, son fidèle compagnon, planait au dessus de lui, à l'affut d'un danger éventuel...


[Sur les chemins]

Adelin comprit que Caillou était un peu jeune et fou lorsqu'il l'éperonna la première fois. La sortie de la caserne avait été folklorique, et il avait fallu à Adelin toute sa force et son équilibre pour rester bien assis sur la selle!!

Cela faisait maintenant une bonne heure qu'ils étaient partis. La lumière commençait à se faire moindre. Il était grand temps de s'arrêter, et de préparer un ch'tit camp pour la nuit.

Il descendit de cheval, l'attacha solidement à un arbre, puis partit récolter un peu de bois sec dans la forêt avoisinante. Cela fait, il alluma un petit feu, sortit son morceau de jambon fumé par Jgo, une miche de pain, et une petite fiole du Calva d'Aren. Le bonheur n'était pas loin!! Il s'allongea sur sa couverture, le regard vers les étoiles nombreuses et magnifiques... Ivre de bonheur et de Calva aussi, il ne tarda pas à s'assoupir...
Zaknafien
[A Chateau-Verdun]

Les combats de Montpellier ne semblaient pas avoir fatigué sa femme et elle restait encore sur ses dernières envies.

Un ours blanc...je l'avais oublié celui la...tu ne préfère pas peindre la peau d'un ours brun?


Au regard de sa femme et de l'apparition l'auréole portable sur sa tête, le vicomte comprit rapidement qu'il n'avait plus de choix......

Bon bon, j'irai le chasser,...Après un ours, des flamands rose, un croco, un ours blanc ça risque d'être de la pacotille. Il va falloir préparer les équipements, les armes, le couillard, la bière, la nourriture...et bé...Il est où notre nouveau page?

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Duflan
[CASTEL]



Alors qu'il était en plein travail, c'est à dire entrain de regarder le trèfle pousser, duflan fut interrompu par un cavalier qui lui apportait une missive.
Curieux, il l'ouvra, il remercia le cavalier qui avez l'air surpris et semblait attendre quelque chose.
Non au fait des principes, duflan le renvoya


Oui, ben bon merci, allez j'ai du boulot moy

Il mis un bon moment à déchiffrer ce qui était écrit, et quand il y parvient, il n'y crois pas

Bouh diou de bouh diou, moy invité à une chasse à l'ours et part la comtesse.
Ah enfin, je savians bien qu'on avait oui dire de mes dons de chasseur.


Interloqué, il n'avait jamais rien chassé, mais bon il avait du trop boire un soir et s'être vanté d'avoir tué un ours certainement et ceci était venu aux oreilles de Dame RUSSo
ENfin qu'importe
Il couru se laver vite fait à la rivière et chercher ses plus beaux habits (ceux du dimanche)
Il pris sa besace , un saucisson et trois litres de blanc pour la route.
Sortit vite dehors et appela son ânesse marchopas




Allez ma belle en route, dame russo nous attends
Vanyel
[A Villemur]

C’était à Villemur qu’il était le nouveau p’tit page de Zak. Chez sa tante d’abord.. il aurait bien le temps de faire toutes les bêtises du monde après s’être reposé du voyage. Quoique ce n’est pas dit qu’il ne discutait pas et ne refaisait pas le monde avec Lakhdar, mais après tout qui sait.

Vanyel elle avait fini sa triste besogne, tous les courriers étaient partis. Elle avait profité des commodités de la maisonnée – merci Yvaine il faut surtout dire – pour mariner dans un bain et ensuite passer une tranquille soirée, après avoir quand même avalé quelque chose en compagnie et « petits qui ne sont pas petits » qui avaient ensuite eu quartier libre dans la chambre qui était leur tant qu’ils étaient ici et la bibliothèque s'ils voulaient.

Le lendemain, il faudrait qu’ils se rendent chez Russo… elle laissa vagabonder ses doigts en cuisine dans la nuit, s’occupant les mains à son passe-temps préféré.. la confection de biscuits, tous au miel cette fois, parce qu’elle avait quelques pensées pour l’ours et puis la dernière fois le miel sur Esmée l’avait bien attiré.. Enfin elle se demandait comment elle pourrait les protéger des zoms d’abord, parce que s’ils étaient engloutis avant même le début de la chasse … autant en faire pas mal.

Quand elle estima avoir ce qu’il faut, elle partit se coucher dans sa chambre, avec son particulier doudou.

Le matin, après avoir s’être réveillée à l’aide d’eau pas chaude sur le visage et avoir passé son uniforme elle grignota un peu avant de se demander où ils étaient…

Et d’appeler Aymeric et Lakhdar parce qu’il fallait qu’ils se préparent et se mettent en route.
Biscuits, épée, bouclier, couteaux de chasse, rouleau de corde, arc et flèches même si elle doutait s’en servir, lime à ongles des fois qu’il y ait un castor dans le coin, outre d’eau …. Tout un fatras qui fut mis dans les fontes de leurs chevaux avant qu’ils ne prennent la route pour Château-Verdun.

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Russocarine
[Chateau-Verdun, dimanche matin]

A peine le soleil levé, Russo sauta du lit. Elle s'étira, s'habilla, laissa volontairement sa peau d'ours sur le coffre où elle l'avait posée la veille, se méfiant d'un accident de chasse malencontreux. Puis elle tira les lourds rideaux, et regarda un rayon de soleil taper dans l'oeil de son mari.

Zakounet chéri, aujourd'hui c'est chasse à l'ours. J'aimerai tellement qu'on attrape un ours blanc. Après tout s'il ya des gens albinos comme Aymeric, il doit bien y avoir des ours albinos, non ?


Laissant son mari se lever, Russo descendit à l'office, où Frenegonde était heureusement pour elle déjà levée. La vieille muette attrapa la Vicomtesse par le bras et la traina jusque dans la cour. Une table avait été montée sur des tréteaux, de grosses tranches de pain étaient couvertes par des linges humides pour ne pas qu'il sèche, des godets et des cuillères étaient posés sur la table, ainsi que des cruches en grès pour garder la bière au frais sans oublier quelques terrines d'ours et des tourtes au fromage blanc. Russo hocha la tête. Frenegonde la traina ensuite en cuisine, et lui montra les marmites qui mijotaient. Russo souleva les couvercles: bouillie d'orge avec de la viande confite, bouillie de blé aux fruits pour les petits.

Frenegonde se mit alors à gesticuler, imitant le canard avec ses mains et faisant mine d'embrasser un homme invisible.


Tu veux aller à la tombola du dimanche, c'est ça ?

Hochement de la tête de la muette.

C'est d'accord, puisque tout est déjà prêt. Mais tu nous rejoins pour midi sans faute avec le casse-croute.

Frenegonde se remit aux fourneaux, et Russo s'avança dans la cour. Les premiers invités ne devraient pas tarder. Dès qu'ils seraient assez nombreux, la chasse pourrait commencer. D'abbord trouver des traces d'ours, ensuite construire un piège approprié, et ensuite attirer l'ours dans le piège. En espérant que l'ours soit d'accord, ce qui n'était en général pas le cas.
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Duflan
[sur la route]

Toute la nuit il avait avancé sur son ânesse marchopas, il était pressé d'être arrivé.
Il ne voulait pas être en retard.
A mesure qu'il s'approchait divers questions le taraudé.
Il n'était pas chasseur alors pourquoi ?
Il avait vu un jour un ours dans un spectacle de rue, la bête était monstrueuse et Duflan avait trouvé la chaîne qui tenait la bête bien petite. Voila pourquoi il s'était plaçé derrière un vieillard, en cas ou la bête aurait échappé à son maître.

Puis l'esprit de Duflan s'envola, il imagina qu'il capturait l'ours ramenant la peau.
Là la comtesse lui aurait permis de lui passer la peau de la bête dessus.
Il l'imaginait nue dessous, avec un feu de cheminée derrière, le bois qui crépite, son odeur et puis sa main s'attarderais sur son coup descendant et.....( censuré) euh excuser je m'emballe là.
Bon en gros c'était n'importe quoi


Aymeric_de_saunhac
[Sur la route entre Montpellier et Villemur]

La séparation avait été soudaine, une phrase mal placée, une question dérangeante et les parents avaient décidé sur le champ que les deux enfants devaient être séparés. Aymeric n’avait pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, ses toilettes avaient été préparées, soigneusement rangées dans un baluchon par Ida. Des adieux rapides, il n’avait même pas pu voir Eliandre une dernière fois. La serrer dans ses bras, lui faire un baiser sur la joue, il n’en était pas question, la route était longue soit disant… N’adressant qu’un regard sombre à ses parents, il s’était éloigné sans dire un mot chevauchant à coté de sa tante. Heureusement, Lakhdar l’accompagnait. Dans son malheur, il ne serait au moins pas seul.

Les premiers jours de marche avait été long et pénible. Maussade, Aymeric ne pensait qu’à sa sœur qu’il abandonnait. Comme à son habitude Lakhdar avait tenté quelques plaisanteries pour le sortir de ses songes mais en vain… De son coté, Vanyel avait essayé de réconforter son neveux en lui rappelant qu’il pourrait écrire à Eliandre quand il le souhaiterait.
Au bout de quelques jours, la joyeuse humeur de Dona Russo avait gagné Aymeric. Des promesses d’aventures avec des combats à mains nues contre les ours, le réveil d’un rêve de chevalerie, autant de choses qui avaient remonté le moral d’Aymeric. Même loin d’Eliandre il ne perdait pas de vue sa promesse, devenir un grand chevalier, son chevalier pour la protéger. Aussi lorsque l’éventualité de devenir le page du Vicomte Zaknafien se présenta, le voyage commença à lui apparaitre moins inutile.

Arrivée en Toulouse, le groupe s’était scindé en deux. Le Vicomte et la Vicomtesse de Salvagnac avaient fait leurs adieux à Vanyel, Aymeric et Lakhdar qui poursuivaient leur route vers la demeure de Villemur. L’arrêt à Villemur n’était que de courte durée, le temps de prendre repos et de se préparer pour la chasse que Russo avait promis. Aymeric profita des quelques jours de répit pour découvrir la bâtisse, cherchant des repères, se souvenant de Voiron et de tout ce qu’il avait pu faire avec Eliandre au château maternelle. Il n’y avait aucun doute, ça ne pourrait jamais être de même. Il essayait d’imaginer ce qu’il pourrait faire avec Eliandre en ces lieux, autant de choses qui ne pourront se réaliser sans elle…

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Lakhdar_shaggash
Éveil en sueur. Essuyant les grains âcres qui perlaient de mon front, je me mis à scruter la chambre. Coup d’œil à droite : rien, à part mon épée. Utile, quoique vu la distance… Coup d’œil à gauche : la porte de notre chambré : close. En face : Aymeric, dormant comme un loir. Ouf ! Je me laissa choir dans un mon lit avec un soupire de soulagement. Cela m’aurait fait mal au cœur de rencontrer un mufle. Je porte encore la lourdeur de la nuit, j’ai à peine 13 ans, possède une épée émoussée… non franchement, si j’avais du mettre en déroute un malotru, celui-ci en aurait pris un coup à son honneur…

L’aurore pointait déjà ses rayons de vermeille. D’un bout, je me jeta hors du lit pour mieux rejoindre celui d’Aymeric, empoignant au passage, mon vieux cor de chasse. Un réveil en douceur attendait le jeune Saunhac. Un coup sec, dans les oreilles ! Ziouangggggggg !!!!! Voila qui est fait. Aymeric sursauta... livide... Personne dans cette situation, n’aurait pu percevoir la pâleur de mon jeune complice. Je le regardai d’un œil suspect, puis osa :


- « Salut l’ami ! Aide moi à soulager une question veux-tu. Pâle, pour un albinos comme toi, c’est une hyperbole ou un euphémisme ? »

Deux mots très compliqués dans la même phrase. Ah ah ! Il était complètement soufflé ! Un rire diabolique s’échappa de l’enclos de ma bouche. Je devrais faire attention à ne pas perdre mon ami le plus cher. Papa avait raison. Même si personne n’intervient, la jeunesse trouve en elle-même le moyen de se détruire. Effrayé à l’idée de devoir affronter la fureur d’Aymeric – qui, je l’avoue, peut se montrer très féroce malgré son âge – je bondit hors du lit et détala rapidement.

Dans le couloir, une glace me fit rendre compte de mon apparence des plus négligés. Une fois de plus, les mots de papa me revinrent à l’esprit :


« Avant que ma bénédiction ne t’accompagne, grave ces quelques recommandations dans ta mémoire, elles ne te seront pas inutiles. D’abord, ne dis pas toujours tout ce que tu penses et ne fais pas toujours ce qui te passe par la tête. Sois familier, jamais vulgaire. Les amis que tu as adoptés, attache-les à ton âme par des liens d’acier, mais ne galvaude pas ta poignée de main avec le premier venu. Gardes-toi d’entrer dans une querelle, mais si tu t’y trouves, défends-toi et fais-toi respecter. Prête l’oreille à chacun, mais ne te confie qu’à très peu. Prends avis des autres, mais réserve ton jugement. Habille-toi selon ta bourse et non selon ta fantaisie, richement mais sans extravagance ; car souvent on connaît l’homme à sa veste, et, en France, les gens du monde sont experts en la matière. Par-dessus tout, sois franc envers toi-même, et aussi sûr que la nuit suit le jour, tu le seras envers les autres. Adieu. Que ma bénédiction t’aide à faire fructifier mes conseils. »

Je ferai mieux de me montrer plus délicat avec mon hôte, surtout avec le respect que je lui porte. Je pris donc le temps d’ajuster mon allure. Une belle journée m’attendait. Je pénétra donc dans les cuisines. Face à Dame Vanyel, j’acquiesça une brève une révérence.

- « Salutation, Madame. J’ai passé une nuitée des plus agréables. Votre neveu, malgré sa prime jeunesse, est un compagnon de chambre fort sympathique. Je me permet, une fois encore, je vous remercier cet accueil si chaleureux. L’idée de cette journée de chasse me hante depuis des lunes. Je suis excité à l’idée de rejoindre la troupe. Mais sont-ce des biscuits que je perçois sur la tablée ? Puis-je sans remontrance, en remplir ma panse ? Hum. C’est un paradis buccal ; permettez que je vous félicite pour vos talents de pâtissière. »
Vanyel
[Chateau-Verdun]

Ils étaient arrivés. "Enfin" si quelqu'un avait pu lire dans ses pensées.
La route s'était passée.. avec une flopée de questions... à croire qu'ils étaient des moulins à paroles à échafauder des plans tous plus invraisemblables les uns que les autres pour attraper à eux seuls l'ours. Finalement elle ne savait plus qui avait le plus de chance de Zak ou Aymeric sur le statut de page d'Aymeric... sûrement pas elle en tout cas, Zak avait un sourire un peu trop grand quand il en parlait en taverne la dernière fois, elle se demandait comment ça se passerait avec son neveu.

Et puis les tenir éloigner des biscuits-appâts n'était pas de tout repos.. et c'était déjà un semi-échec vu qu'ils avaient pu en prendre avant de partir, ce qui était sans doute chose inévitable.

Dans la cours, ils mirent pied à terre et allèrent attacher leur chevaux vers un abreuvoir avant de se diriger vers les tables dressées. Elle recommanda à deux garçons de ne pas trop faire d'exploration du domaine avant d'aller vers Russo.


Bonjorn Russo. Comment vas-tu ? On est les premiers ? On attend les autres en grignotant et en réfléchissant à un plan? au fait... vers quel coin de tes forêts il y a des ours ?
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Astrid_la_rouge
Astrid avait rencontré plusieurs fois Russo à la taverne de Foix. Tout de suite elle était tombée sous le charme de la Belle Dame dont les traits étaient étrangement semblable au portrait d'un être cher. Puis la Belle Dame et son époux avaient accepté de l'enrôler à la caserne, elle serait Mascotte et tambour. Pour l'heur elle ne portait sur sa simple robe de gueuse que son insigne qu'elle portait fièrement.

Pour quelques écus, un homme avait accepté de la conduire chez ses amis, l'homme se comportait bizarrement, comme si Astrid fut la fille du Roy, il se confondait sans cesse en courbettes, lui donnait de Damoiselle en veux tu en voilà. Les égards du bonhomme la surprenaient, mais tellement de choses la surprenaient depuis qu'elle était à Foix................. la fillette aurait pu avouer que ce traitement de faveur ne lui était pas désagréable.

Le temps était très vite passé l'enfant était curieuse et parlait beaucoup, trop heureuse d'avoir trouver quelqu'un qui la supporte........... elle ne s'était pas privée.

Au détour d'un chemin l'homme s'arrêta et lui montra une grande bâtisse


v'la, p'tit Damoiselle, z'êtes dans vot' famille, j'dois vous escorter au dedans du Castel?

Astrid avait la tête d'un poisson rouge qui cherche à voir derrière son bocal, le yeux écarquillés et la bouche ouverte et nuette.

C'te ben là, qu'vous allez? Chez le vicomte Zaknafien et la vicomtesse Russocarine au Castel de Salvagnac?

Be............be vi ze crois................. Mortecouille! Russo et Zak sont des grands! oh lala lalalala.......... ze crois que zé dit une connerie à Russo moi ze savais pas! z'aurait dû me douter............ Tu sais quoi zé dit à Russo que ze voulais pas qu'on m'oblize à vivre avec des dudusses .......... lala lala zé dit une connerie ça c'est sûr.

L'homme semblait s'étrangler il était parti dans grand rire rauque et lui dit entre deux quintes de toux

Si....... vous......... aviez gaffé........la Dudusse...........héhé....... la dudusse.......... elle vous aurait remis à vot' place. Vit' Dam'sell on doit vous attend'........ pour la sasse à l'ours......... J'vous accompagn' po ........j'crois............ qu' j'vais pas....... pouvoir arrêter d'rire..... z'êtes l'appât?

Hein?

Non... rien............. L'homme se tordait de rire, Astrid ne comprenait rien une fois de plus, elle le planta donc là et d'un pas décidé entre dans le Castel.

Holla du garde! Veuillez annoncer Astrid la rouze, zé dit!
Zaknafien
[Chateau-Verdun, dimanche matin]

Zakounet chéri, aujourd'hui c'est chasse à l'ours. J'aimerai tellement qu'on attrape un ours blanc. Après tout s'il ya des gens albinos comme Aymeric, il doit bien y avoir des ours albinos, non ?

Zak tenta de soulever l'une de ses paupières avec un effort du par les plus grands guerriers. Ses lèvres commencèrent à bouger, enfin tentèrent de laisser passer les quelques paroles sages du Vicomte:


mmnnn...il est pas un peu tôt?...Le soleil lui déchira l'iris et il fit un léger râlement...Aaaaaaah, ça brûle!!!!!!!

Sa femme ne prit même pas la peine de lui faire un massage pour le réconforter et partit rapidement dans les couloirs du château.
Après une bonne heure...ou deux, ça dépend si on compte les minutes de pause assez longue entre chaque action, le lieutenant fut enfin propre sur lui, habillé d'un de ses plus beaux habits de chasse, et le sourire prêt à fonctionner pour chaque blague lancé sur Crevette.


Il descendit rapidement vers la cuisine, prit quelques pains, salua Frenegonde prêt des fourneaux et rejoignit sa femme qui était en compagnie de Crevette.


Ah! Mesdames! Prêtes pour la chasse du siècle?

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Russocarine
[Chateau-Verdun]

Russo machonnait une tartine de paté d'ours quand les premiers invités arrivèrent: Vanyel et les "petits". Les garçons avaient l'air en pleine forme, tout émoustillés par la chasse qui s'annonçait. Russo se demandait lequel des deux ferait le meilleur appât, tout enduit de miel, frétillant, à se trémousser devant l'ours en cherchant à lui tirer les poils tout sachant de toute façon que Vanyel ne laisserait pas faire.

Bonjorn Russo. Comment vas-tu ? On est les premiers ? On attend les autres en grignotant et en réfléchissant à un plan? au fait... vers quel coin de tes forêts il y a des ours ?

Bonjour Vanyel, la route a été bonne ?
Puis se tapant le front
Argg, j'ai pas de lait pour les petits. Je vais demander que Frénégonde leur fasse un fromage pressé.
La vieille la regarda en haussant les épaules, mit les marmites sur la table, et fila à sa loterie embrasser les jeunots du village, lorgnant au passage sur le jeune Shaggash d'un oeil avide.

Oui bon... on fera aller. Je suppose que tu n'as pas faim, passons donc aux choses sérieuses.
Russo commença à déplier la carte de ses terres quand Zak arriva, tout beau, tout propre,

Ah! Mesdames! Prêtes pour la chasse du siècle?

Ah Zak, je ne te le fais pas dire. Une capture d'ours blanc, ça ne se voit pas tous les jours. Et en plus ça sera la première sortie d'Aymeric comme page.

Bon, alors voilà le plan. On trouve des traces d'ours, ensuite on creuse une fosse, enfin, ya des bizuth de Foix qui ont des punitions pour ça, on attire l'ours dedans, et on l'assomme au couillard. Clair, simple, précis, sans bavures.


A ce moment, une petite voix pas si petite que ça se fit entendre
Holla du garde! Veuillez annoncer Astrid la rouze, zé dit!

Russo s'avança vers la poterne, et vit Astrid plantée là, l'air sérieux et décidé, son insigne bien en vue sur la poitrine. Grand sourire.
Bonjour Astrid. Je suis contente de voir que tu es venue à la chasse à l'ours. Il faudra faire bien attention etchercher les traces de pas d'ours. Suis moi.

Et Russo lui fit signe de la suivre jusqu'à la table, puis elle lui servit une écuelle de bouillie de blé aux fruits et la lui tendit, avec une cuillère en bois.
Mange, il te faudra des forces pour creuser le piège à ours. Tiens, tu connais déjà Vanyel. Les deux garçons là bas sont son neveu Aymeric de Saunhac, et son camarade Lakdhar Shaggash. Oui, yen a un tout blanc et un caramel, c'est comme ça.
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Duflan
[dans la forêt aux abords du château Verdun]

Duflan avait avancé toute la nuit , il s'était arrêté près d'une petite rivière au premier rayon du soleil.
Fatigué mais ne voulant pas arriver en retard, il s'était accordé une courte pause pour se laver.
L'eau fraiche le raviva un peu, il décida de se raser, sa barbe d'une semaine le nécessité.
Son couteau en main, il s'appliqua et mis au moins une heure pour éliminer chaque poil.
Il sourit en apercevant un ou deux poils blancs, la trentaine il paraissait plus vieux, peu soucieux de son apparence à l'habitude, cette cérémonie l'amusait.
Il décida de manger un bout de pain avec un peu d'ail frotté dessus.
Le bruit reposant de la rivière et du vent dans les arbres finir par l'endormir.
Il se mit à ronfler tellement fort qu'on aurait pu croire au râle d'un ours.


Doit partir d'urgence deux trois jours pour le taf.
EN retraire jusqu'à vendredi au moins.
Excuser moi
Oeildelynx
[Castres]

Le doyen de théologie, curé de Castres à ses heures, avait discuté chiffons si on peut dire avec les doyennes de l'Université.
La doyenne de l'état, l'ancienne Coms Russo, lui avait demandé de venir bénir la chasse à l'ours qu'elle organisait dans le but de remplacer sa peau d'ours fortement usagée.
Ce matin là, il attela un vieux canasson à son chariot et pris la route pour Château Verdun, où il espérait arriver avec que la chasse ne commence.

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Voda
[Albi]

La veille je fis un étrange rêve...

Un ours majestueux, au riche pelage brun me rendit visite dans ma chambrée, avant mon coucher. Levé, magnifique, sur ses deux pattes, Il se mit à me parler de sa voix profonde et claire. Stupeur. Il s'enquit de ma journée, puis de mes soucis. Mon âme apaisé par ces étranges confidences, l'ours me raconta une histoire, puis avant de regagner son nuage me dit: "bonne nuit et fais de beaux rêves! " alors qu'une poignée de sable doré tombait en pluie. L'ours repartit, sur un petit nuage au son de l'air Que ne suis-je la fougère ?, joué à la flûte par un marchand de sable. ..

Je me suis réveillé d'un coup, dès potron jacquet, le front soucieux. Je n'avais pas l'habitude de rêver, était ce là un funeste présage?

Depuis la caserne d'Albi, mon travail terminé je préparais mes affaires, puis jetais encore une fois un œil sur le plan que j'avais noté pour me rendre à Château Verdun. Demain était un jour exceptionnel, un jour sans caserne, un jour à la chasse à l'ours! ! Vite, le soir tombait, hop en selle! le voyage allait être un peu longuet jusqu'aux Pyrénées.


[Sur les chemins]

Bride abattue Je filais sur les chemins, sans halte, ne voulant point être la proie facile de la vermine de la mère nuit, brigands et détrousseurs de toute sorte. Je lâchais la bride dès l'aube, m'arrêtais quelques heures dans la première auberge où je pus me reposer et prendre soin du cheval.
Je repris la route, d'une allure moins fatigante. Je rencontrai pas mal de monde le jour sur la route, essentiellement des personnes âgées.
Un vieil homme dont l'âge approchait celui de sa mule me héla une fois que je l'eus dépassé.


Holà vagabond! accompagnez moi un bout de chemin, la route ne peut être sûre pour une personne 'aussi faible et âgé telle que moi!

Je poussai un long soupir, et de mauvaise volonté l'accompagnait en chemin. Le voyage se passait bien mais sans plus. Au bout d'un moment je dus le presser car le temps commençait à me manquer. Il me repondit en riant:

Oh-là-oh-là dites hé! ma pauv' mule n'est pas aussi jeune que vot' cheval-là! la pauv' bête a la goutte moi je vous dis! et dites! vous qui avez la vie devant vous qu'est ce qui vous presse autant?

Je suis en route pour Château Verdun dans les Pyrénées, chasser l'ours pour confectionner un vêtem... je me tue soudain, conscient que j'en disais déjà trop.

Chasser l'ours? Hohohoho! tout seul?

Bien sûr que non!

Vous n'avez vraiment pas l'air d'un chasseur d'ours! mais plutot d'un chasseur de fauvette!.. moi j'ai chassé l'ours dans le temps mon bon ami! et croyez moi, si vous aviez vu un ours dans vot' vie vous ne me prendriez pas d'aussi haut!

Il se tut, le sourire en coin, content d'avoir éveillé en moi quelque inquiétude. Puis il reprit.

Pis d'abord qu'est ce que vous en savez des ours? il faut être bien fou pour aller chasser l'ours en pleine saison des amours! ils deviennent agressifs et vous courent après, la bave aux lèvres, et d'un coup de patte vous fracasse en deux!

N'étant informé de rien sur les moeurs des ours, je me mis à l'écouter attentivement.

Il faut les appâter, v'là le secret! calmer leurs ardeurs avec de la boustifaille!

Quel genre d'appât? demandais-je de plus en plus intéressé.

Bah... z'avez le poisson! si vous savez au moins pêcher... des noix, mais c'est pas la saison... des pommes.... sinon il y a le miel! ils en raffolent!
Après... héhé... si vous avez une bonne gnôle... ca fera tout aussi l'affaire! de vrais ivrognes ces ours des Pyrénées! croyez moi! ils sont bien du pays! Té d'ailleurs... hop!
fit-il en sortant par enchantement ou sorcellerie une gourde de gnôle.
z'en prendrez bien une gorgée, c'est de la vrai vous m'en direz des nouvelles! et n'oubliez pas:"Un ours grogne quand une branche lui tombe sur la tête, mais il se tait sous le poids d’un arbre!"

Ne comprenant pas cette dernière allusion, mais bon amateur de gnôle, je bus quelques gorgées qui m'arrachèrent le gosier, et les yeux larmoyant le remerciai.

Notre route terminé je pris congé du vieillard en le remerciant pour ses conseils, surtout pour le coup de la gnôle.
La demeure des vicomtes de salvagnac Russo et Zak n'était plus très loin. Je m'arrêtais une dernière fois acheter une caisse de gnôle que j'attachai non sans moult difficultés à mon cheval, et arrivai enfin à destination.
Je laissai mon cheval aux abreuvoirs, le délestai et partis sur la cour, cherchant du regard Russo et le lieutenant Zak, que je m'empressai de saluer.


Bonjorn Russo! Bonjorn lieutenant Zak!
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