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[RP]De Villemur à Salvagnac, entre crevette et ours

Russocarine
[Chateau -Verdun, quelques semaines plus tard]

L'imprévu, ou la poisse, ou le destin. Ou bien les 3 ensemble. En tout cas, à peine mis le pied en Béarn, les soubresauts avaient recommencé à agiter le Languedoc, envahi par les Rouergats qui sentent la chèvre. Faire semblant que tout aller se résoudre seul n'avait pas arrangé la situation, la guerre avait été déclarée, le ban levé. Marche arrière. Et c'est ainsi, bien plus tôt que prévu, que Russo repassa en Toulousain, pour une courte halte. Dès le lendemain le groupe reprendrait la route, accompagnés pour la circonstance du couillard gracieusement prêté par la caserne. Aymeric sautillait partout, Vanyel ronchonnait, Varden se perdait, Zak surveillait les tonneaux.

A Chateau-Verdun, Russo eut l'information qu'un certain maitre sommelier Duflan officiait à Salvagnac. Un peu ronchon de ne pas avoir le temps de descendre dans la plaine voir les vendanges, Russo nota de demander des nouvelles de la récolte par missive officielle rédigée sur beau vélin.


Ahh, le sommelier a pris ses fonctions . Fort bien, fort bien. Allez, secouez vous, préparez nous des chambres, et de quoi festoyer. Cela fait deux nuits que nous dormons dehors et que nous évitons de faire du feu à cause des hordes de brigands qui rodent sur les routes. Et faites préparer un bain pour les invités, eux ils ne sont pas allergiques à l'eau.

_________________
Frz77


[A Salvagnac]

Adelin rendait visite régulièrement aux domestiques du domaine pour savoir si les vendanges se déroulaient comme prévu, et si la récolte promettait d'être bonne. A vrai dire, même sans y connaitre autre chose que le goût de la bière et du vin, Adelin pensait qu'avec le temps magnifique qui régnait depuis des mois, la récole ne pouvait être qu'excellente.

Il arrivait enfin aux grilles de la propriété. L'accueil fut on ne peut moins chaleureux, puisque c'est le domestique qu'Adelin avait l'habitude de titiller qui hésita à les lui ouvrir, les portes. Il dut le menacer à maintes et maintes reprises pour qu'il le laisse entrer. Une idée germa d'ailleurs dans l'esprit d'Adelin. Il pensait à fabriquer, lui le charpentier, des latrines tout de bois, et ce seulement pour que ce maraud est l'honneur de la récurer tous les jours...

Mais pas le temps pour lui de réfléchir plus que cela. Un groupe de domestiques arrivèrent en courant vers Adelin.

Monsenh, venez vite!! disait l'un

On... Je... Crois.... Les tonneaux!!! ajouta l'autre

Adelin s'inquiéta d'un coup...

Les tonneaux dites vous??


Oui, ils ont.... disparus!!!


Adelin, pâlit, blémit et tant d'autres choses encore. Qu'allaient dire Zak et Russo. Ils allaient lui passer un savon monumental.

Il ajouta en hurlant, et en partant en courant vers la cave

ET OU EST CE FAINÉANT DE DUFLAN???!!
Duflan
ADelin

Citation:
ET OU EST CE FAINÉANT DE DUFLAN???!!


Ligoté, il était ligoté au fond de la cave dans un recoin, un bâillon sur la bouche et les mains attachées dans le dos.
Il essaya de se souvenir des derniers moment.
Son arrivé dans la cave, sa dégustation des différents tonneaux.
Puis il avait décidé de faire un tour à la taverne du coin.
Il s'était vanté toute la nuit, d'être le sommelier personnel de la vicomtesse et d'avoir les clés du domaine.
Une jolie femme, trop jolie qui lui avait demandé si elle pouvait les voir.
DUflan trop heureux, lui avait ouvert la porte et fait visiter la cave, espérant que la jeune femme allait lui être reconnaissant, puis un grand coup sur la tête, et puis le noir complet.


mumh mumh ...........mumh
Neyco


Après quelques temps de garde de Dundee le croco la tite Neyco s'était décidée a rendre visite au château afin d'être sure que les deux plus gros buveur de la région n'en ai point fini avec la plus grande cave de la même région.

Au fur et a mesure quelle approchait du domaine montée sur Phœnix, Dundee dans sa sacoche poussant des cris qui auraient pu paraitre pour des jurons si il avait été dotée de la parole. Ce dernier était secouée depuis Castel or il n'avait point l'air d'apprécier le traitement que sa maitresse de remplacement lui faisait subir.
Alors que la gamine arrivait en place, elle vit la panique et l'inquiétude dans les yeux des gens du château.
Ne comprenant point la Ney mit pied a terre, prit Dundee dans ses bras donna les rennes a un gens du château et fila en direction du chambellan afin d'avoir des explications.

Si il était arrivée quoi que ce soit de grave il valait mieux réparer les dégâts et vite avant que Russo et Zak ne l'apprennent.

Voyant le responsable des compte et de l'organisation des taches filer en direction de la cave, elle le suivit au pas de course et remercia Adelin et Aru de l'avoir entrainée a courir touts les matins.

En chemin elle lui demanda aussi clairement que possible pourquoi un tel raffut au domaine et pourquoi tant d'affolement.

Horrifiée et ayant faillit oublier de se baisser afin d'éviter de se prendre une poutre ne pleine face la chose étant énorme.

Les tonneau avaient tous disparut.

Impossible, improbable.
L'eut mieux valu que le château entier brule plutôt qu'un tel malheur arrive.

Croisant au passage Adelin, elle stoppa net.

Adelin mon ami le chambellan viens de me prévenir est tu allé voir en cave afin de t'assurer des dire de tous.

Réfléchissant un peu.

J avoue être dubitative.

Autant de tonneau emmenée sans que personne ne s'en rende compte qu'elle malheur.

On est tous bon pour finir dans un chaudron.

Continuant son chemin vers la cave elle suivit son ami qui mieux qu'elle connaissait la direction sur le bout des doigts.




Dundee en poche
_________________
Frz77


Adelin courait comme un fou vers la cave. Il voyait déjà Russo et Zak s'en prendre à son intégrité physique, lui faisant souffrir mille tortures plus atroces les unes que les autres. Il fut tiré de ses pensées par sa ch'tite Ney qui avait accourue dès qu'elle avait appris la nouvelle. Elle en remit une louche, ne manquant pas de préciser qu'un ragout de leurs personnes serait préparé par les propriétaires des lieux.

Il arrivait enfin dans la cave, suivit de près par Neyco et par toute une suite de valets de la propriété, au moins tout aussi paniqués que lui par le vol des tonneaux. Il poussa la lourde porte, normalement fermée à double tour. Les 8 chaines et cadenas qui tenait la salle fermée gisaient sur le sol.

Lorsqu'il entrait dans la pièce, le spectacle qui s'offrait à lui acheva de le paniquer. Duflan était attaché, bâillonné, dans un coin humide de la cave. Et au milieu du vide, du rien, du néant, d'une abime vide de toute trace de fûts. Duflan était responsable de la surveillance de la cave cette nuit là. Et son amour de la bière et du vin avait dû le pousser à consommer ce soir encore bien plus d'alcool que n'importe quelle personne normalement constituée pouvait en ingérer.

Il notait au passage qu'aucun des valets qui avaient donné l'alerte n'avait pris soin de libérer le bougre.

Il coupa les liens qui enserraient Duflan et ôta le morceau d'étoffe qui lui obstruait le gosier. Une chose est sûre, c'est qu'avant même d'expliquer quoi que ce soit, il allait demander à boire, Adelin en aurait mis sa main au feu..

Il regarda Duflan, Neyco toujours à l'écoute, ainsi que toute la suite de valets, tous aussi furieux les uns que les autres. Adelin sentait bien qu'il aurait fort à faire pour défendre le coupable, puis lui demanda

Mais que diable s'est il passé ici??!! Te rends tu compte que nos vies sont finies??!!

Il attendait la réponse de Duflan tandis que dans sa tête, de nouvelles images de souffrance s'affichaient...
_________________
Duflan
Mais que diable s'est il passé ici??!! Te rends tu compte que nos vies sont finies??!!


Duflan se racla la gorge, qu'est ce qu'il avait soif, il couru dérriere un recoin et sorti une bouteille de vin blanc entière

Arf, hé hé me l'on pas piqué celle là, sont pas si malin que ça

Duflan avala une bonne gorgé et regarda la tête d'Alelin, il lui semblait voir des éclairs sortir de ses yeux, dame Neyco semblait plus détenu

Des voleurs Sir Adelin, au moins une quinzaine, je me suis défendu comme j'ai pu, ils ont tout voler.
Allez bouger vous, rester pas planter comme ça, il doivent avoir juste trois heures d'avance sur nous et avec leur charrette pleine de tonneau, m'étonnerais bien qu'ils avancent vite


Duflan remonta en courant les escaliers, sorti du manoir et regarda par terre.
Il était en colère que l'on se moque de lui , il en avait l'habitude, mais que l'on lui vole son vin, alors ça non


Par là, regarder les traces de charrette, allez vite

Il monta sur son ânesse "marchopas et fila à la suite des bandits
--Mariote
Mariote était avec ses comparses, ils riaient , encore un moment et ils seraient dans leur cachette

Quel idiot cet homme, une petite tenue affriolante , un jolie sourire et voilà le tour et joué

Elle se retourna et embrassa un dénommé Carisbole , une brute.
Ses yeux reflétait la folie et la mort


Carisbole

Tu aurais du me laisser le tuer !

Frz77


Adelin venait à peine de détacher Duflan que déjà, comme prévu, il se jetait sur une bouteille qu'il avait réussi à sauver du pillage... Mais comment diable s'y prenait 'il pour toujours avoir une bouteille d'alcool à proximité?!

En tout cas, il avait l'air remonté comme une pendule qui tournerait dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Il s'était rué vers la sortie de la cave, et avait enfourché Marchopas. Il suivait une piste, Adelin en était sûr. Il le laissa donc prendre un peu d'avance et remonta dans les appartements qui lui étaient attribués pendant son séjour ici. Il prit son bâton, qu'il accrochait dans le dos, s'arma de son épée et de son bouclier, et se dirigea à son tour vers la sortie. Une chose le chagrinait cependant... Comment les manants avaient appris pour la réserve de tonneaux...

Il se gratouillait la tête intérieurement, réfléchissant au stratagème que les pillards avaient adoptés.

Il décida d'aller prévenir le vilain valet de son départ. Celui-ci étant chargé de s'occuper du domaine à chaque fois qu'Adelin partait. Une chose se confirmait au fil du temps. Adelin ne le supportait pas, et il le lui rendait plutôt très bien.

Il fit une entrée fracassante dans la pièce, claquant la porte. Le marauds était assis face à son bureau et avait l'air de rédiger une missive. Il se hâta de la cacher quand il vit entrer Adelin.

Et si il y avait un complice à l'intérieur ?
pensa t'il d'un coup.

Il s'approchait de l'homme et tenta de lui arracher la lettre...

S'agit t il d'une lettre pour ta belle, vilain que tu es??

L'homme le toisa et répondit

Qu'est ce que ça peut y boudiou vous y faire à vous? Z'avez vu la trombine que vous vous y trimballez??

Le sang d'Adelin ne fit qu'un tour. Il lui arrachait la lettre et lit les premières lignes.

"Tout qui s'est passé comme nous z'y avions prévu. Le poivrot n'a pas résisté aux charmes de la belle Mariote aux formes généreuses. Et l'idiot de militoire y a vu que de la flamme. Qu'est ce qui sont y abrutis eux autres... Retrouvons...."

Adelin n'eut pas le temps de lire la suite, le poltron lui arracha des mains et y mit le feu avec sa chandelle. Il s'empara du vilain avec hardiesse, le ceintura et le jeta à terre. Il lui jeta un regard furieux et commençait à lever la main sur lui.

Pour qui travailles tu, poltron??!!

Il s'apprêtait à abattre sa grosse mimine sur le castor à queue plate quand il l'entendit grommeler quelque chose.

Plus fort, j'entends rien!

Je travaillons avec un homme et une femme, qui travailons eux même avec un noblion du coin. Je les avions rensoigné sur tout. Et je devais y retrouver plus tard pour qu'on partagions le butin...

Il l'emmena jusqu'aux cuisines et dit au marmiton qui se trouvait là.

Qu'on me le garde au chaud! Il ne m'étonnerait pas qu'il serve de nourriture au croco de Ney!! Je m'en occupe dès mon retour!!

Oui, Messire, je m'en occupions avec plaisir!!

Le cuistot, aussi large que haut, s'empara vigoureusement du manant et le ficela comme un bon gros saucisson de sanglier.

Adelin quitta la cuisine au petit trot, bien décidé à rattraper au plus vite son ami fautif, le sieur Duflan. Il enfourcha Caillou et quitta la propriété au triple galop. La piste était facile à suivre, et les marauds étaient bigrement chargés...

Il ne tardait pas à rejoindre Duflan, et à arriver à sa hauteur. Lorsqu'il fut arrivé, il lui dit dans un grand sourire

Alors, généreuses les formes de Dame Mariote??

_________________
Duflan
Duflan monté sur marchopas avancé à bride abattu, enfin un peu plus vite qu'à pied, il grommelait

Ah, ils vont voir ce qu'il vont voir cte foutu brigands, ah ils savent pas ce que c'est que de s'en prendre à Duflan le sanguinaire .


Marchopas se mit à braire, comme pour se moquer de son cavalier

Oh !, tu peux bien rire, et te moquer, mais moy me faire voler des tonneaux de vin jamais, il en est de mon honneur.
Foi de Duflan, ça va pas se passer comme ça


Tout d'un coup un cavalier s'approcha c'était sir Adelin

Alors, généreuses les formes de Dame Mariote??

Hein!, arf vous êtes au courant alors, bon ben je va vous dire la vérité mais faudra point raconter ça à dame Russo, hein ?.
Parce qu'elle avait entière confiance en moy, Je crois bien qu'elle me prend pour un grand guerrier, faut dire que je l'ai tellement baratiné.

Euh.., oui, ben voilà le soir ou j'étais de garde je suis sorti à la taverne du chat à deux pattes et pis j'ai un peu trop bu et pis un peu trop parler aussi, surtout quand une jolie jeune dame est venu me parler.
Pis j'ai voulu l'impressionner en lui montrant les jolies tonneaux et puis aprés j'ai reçu un grand coup sur la tête et puis plus rien....
Ah quel idiot....
Mais faut me comprendre Sir ADelin, elle était si belle et si gentille.
Pis j'a vais l'air de lui plaire et pis moy j'ai pas l'habitude, d'habitude les d'mes elles aiment bien rigoler avec moy, mais pour la bagatelle ben elles voulians point.
Pis je suis sur qu'on se sert d'elle, oui c'est sur, dites vous lui ferais pas de mal hein ?
Frz77


Adelin vit le tête de son ami se décomposer lorsqu'il lui posait la question.

Citation:
Hein!, arf vous êtes au courant alors, bon ben je va vous dire la vérité mais faudra point raconter ça à dame Russo, hein ?.
Parce qu'elle avait entière confiance en moy, Je crois bien qu'elle me prend pour un grand guerrier, faut dire que je l'ai tellement baratiné.


Il lui répondit, comme pour le rassurer.

Russo n'en sera rien, je te le promets! Mais pour qu'elle n'est rien à demander, il vaudrait mieux pour nous qu'on lui retrouve sa réserve à roulettes...


Duflan le regarda, un air dans les yeux qui voulait dire "oui, ben je sais bien qu'il faudrait mieux les retrouver alors arrêtez donc de me dire qu'il faut qu'on les retrouve, et retrouvons les, puisqu'il faut qu'on les retrouve..." Adelin trouvait d'ailleurs que les yeux de Duflan utilisaient beaucoup le mot retrouver... Enfin, bref, au lieu de ça, il décidait de lui raconter toute l'histoire

Citation:
Euh.., oui, ben voilà le soir ou j'étais de garde je suis sorti à la taverne du chat à deux pattes et pis j'ai un peu trop bu et pis un peu trop parler aussi, surtout quand une jolie jeune dame est venu me parler.
Pis j'ai voulu l'impressionner en lui montrant les jolies tonneaux et puis aprés j'ai reçu un grand coup sur la tête et puis plus rien....
Ah quel idiot....
Mais faut me comprendre Sir ADelin, elle était si belle et si gentille.
Pis j'a vais l'air de lui plaire et pis moy j'ai pas l'habitude, d'habitude les d'mes elles aiment bien rigoler avec moy, mais pour la bagatelle ben elles voulians point.
Pis je suis sur qu'on se sert d'elle, oui c'est sur, dites vous lui ferais pas de mal hein ?


Au fur et à mesure du discours de Duflan, un sentiment qui ressemblait à de la tristesse envahit Adelin. Il ressentait dans le discours de son ami toute la tristesse que lui avait occasionné ce vol, et toute la solitude qui l'emplissait. Et toute cette espérance de trouver un jour sa moitié... Une moitié qui aurait une autre forme que celle de sa bouteille de gnôle, bien évidemment!

Il écoutait la fin de son récit puis répondit à ses questions...

Rassures toi, mon ami... Je ne souhaite faire de mal à personne. Et cela malgré le fait que si Russo était là, elle m'ordonnerait très certainement de les enterrer jusqu'au cou et de leur badigeonner la tête de miel bon marché, et de les laisser se faire dévorer par toutes les abeilles et fourmis des alentours!!

Puis il mit une main sur son épaule et dit

Et pis ne t'inquiètes pas! Tu ... as... un sourire enjôleur, et ta réputation de grand guerrier te précède certainement!! Il ne s'agit plus qu'une question de ... jours avant qu'une mignonne pose son regard sur toi!!

Ils continuèrent de chevaucher une bonne partie de la journée, Adelin calant le rythme de Caillou sur celui de Marchopas.

Lorsque l'après midi rendait ses derniers rayons de soleil, Adelin regarda Duflan et lui fit signe de se taire. Ils avaient ralentis l'allure depuis quelques lieues, sentant qu'il rattraperaient bientôt la bande de pillards. Les traces avaient bifurqués de la route principale pour pénétrer dans ce qui semblait être une clairière à l'orée de la forêt. Et visiblement, le camp était déjà monté.

Duflan et Adelin étaient descendus de leur montures et avançaient prudemment, masqués par les nombreux buissons et bosquets qui les couvraient de la vue des brigands. Et ils virent avec surprise que le nombre de deux était peut être valable à la sortie du domaine. Mais ce chiffre avait varié de plus ou moins six personnes!!! Les marauds étaient huit à présent..

Adelin cherchait à échafauder un plan le plus rapidement possible. Il se tournait vers Duflan, espérant que son entrain était toujours là et lui dit doucement

J'espère que tu as une idée de génie à me sortir dans les secondes qui viennent...

_________________




























--Dundee.le.croco


Dundee le Croco ou Dundee chou pour sa maitresse actuelle.

Fallait dire que sa bipède de maitresse avait réussit a l'amadouer lui qui ne voulais être que son propre maitre mais bon.
Vu la taille de la miss au moins il avait po besoin de se relever trop pour la voir en entier tellement elle paraissait petite en comparaison a ses congénère.
Une drôle de race ses bipède.
Toujours a courir pour un rien alors qu'il suffisait de se poser quelque part au soleil pour bien profiter de la vie.
Mais ca Dundee l'avait comprit aussi parfois faisait il le fainéant afin que sa maitresse actuelle lui donne des truc a manger.
Un vrai garde manger, elle avait l'habitude de toujours avoir avec elle suffisamment a manger pour 4 et ceux pour une semaine au moins.

Bien dévoué d'ailleurs la demoiselle enfin c'était son avis a lui.

Ah tiens il était retournée chez la grande dame brune, d'ailleurs il avait essayée de lui manger un doigt juste pour gouter mais elle avait retirer sa main trop rapidement.
Dommage elle devait surement avoir un gout juteux.

Tout le monde avait l'air apeurer sans compter que sa maitresse avait po l'air d'en mener large.

Si quelqu'un s'amusait a lui faire du mal il en aurait un morceau de fesse en moins tien.

Clignant des yeux besoin d'un peu d'eau faisait chaud dans son fichu sac, un coup de queue un froncement de sourcil ca y est enfin on s'intéressait a lui tout de même.

Bon elle comprend ou pas? ah enfin de l'eau merci pas trop tôt.

Et voila qu'on se remet a courir. Enfin moi je me fait trimballer quoi faut pas pousser moi courir alors que j'ai été chouchouter depuis des semaines.

Bon il se passe quoi un homme tiens sa tête me rappel un truc oui il était la quand la miss était venue me chercher.

A première vu, il s'en souvenait il devait souvent se rafraichir, surement un cousin éloigner.

Bon moi je retourne au fond du sac pour la peine y a rien a manger dans ce fichu château pour la peine je boude na.

Ahhhhhhhhhhhh ca crie mais c'est du n'importe quoi on peu même po faire une sieste tranquille aucun respect ses gens c'est moi qui vous le dit.

Bon je ressort ma tête afin de montrer mon mécontentement jusqu'à apercevoir un endroit vaste et frais un peu trop pour ma tite peau fragile. Bon aller le grognement de mécontentement ma maitresse devrait comprendre tout de même. Fait froid dans cet endroit en plus y a pas de lumière on ma habituée a mieux mais elle nous fait quoi la?
Arf sa crie encore c'est pas vrai, mes pauvres oreilles vous y avez pensée?

Bon faudra que je me venge pour la peine en rentrant je lui mords son bouclier ca lui fera les pieds.

Ah enfin on s'en va mais tout le monde a l'air affolée. mais que quelqu'un explique clairement tout de même.

Tiens une odeur la même que dans la pièce froide étrange.
On suit le cousin éloignée qui se dirige dans une autre pièce. Avec ma maitresse on reste en retrait.
Faut dire aussi quelle a po l'air rassurer je l'ai jamais vu ainsi quoi qu'il se passe ca a l'air de faire quelque chose a ma maitresse.

Hum l'autre sir qui était dans la drôle de pièce semble partir faire on ne sais point quoi et ma maitresse qui reste avec mon cousin.

Bon pas grave.

Ah ca y est la voila qui court vers le dehors et monte sur son fichu canasson. La misère il va encore lui râler dans les oreilles car lui il est proche de sa maitresse mais l'autre doit rester dehors.
Bah j'y peux rien moi si je suis plus petit.

Si seulement ma maitresse me comprenait enfin un jour peut être.

Toujours est il que sa avance vite bon moi c'est décider d'ici ce soir il va falloir que je morde les fesses de quelqu'un pour compenser tout ceci.
C'est une honte me trimballer ainsi sans même un ti biscuit.


Neyco


La Neyco avait suivit la troupe écoutant doucement les récits, même si a la base les récits de Duflan lui faisait un pincement au cœur.
Le pauvre homme était tellement gentil.

Enfin par contre, la tite miss était plus que dubitative quand au fait que la Mariotte serai innocente. Les femmes était toutes des démons, elle la première hélas.
Toujours est il que depuis le début du trajet le Dundee avait l'air de bouder, surement encore parce qu'elle ne faisait po assez attention a lui. Enfin la il etait questions de leurs vie a tout les trois , aussi ses ti caprices passerait plus tard.

La route continuait doucement, la miss sur Phœnix légèrement en arrière afin de fermer la route au cas ou des ti malin voudrait s'attaquer a eux.
Par la même les deux hommes avait l'air de converser sérieusement aussi valait il mieux que la Ney les laissent un peu.

Arrivant au pas les trois chevaux s'arrêtèrent. En effet Adelin lui avait fait un signe discret afin de ralentir l'allure de manière a ce que personne n'entendent les chevaux.

Dundee toujours dans son sac, la miss écouta la question d'Adelin.

Des idées oui elle en avait la questions serait plutôt si elle pouvait s'avérer efficace face a un nombre de personne élevé.

Pour elle la diversion y avait que ca de vrai.
Enfin ca lui arrivait souvent de se tromper.

Mais elle imagina aisément Dundee débarquant a l'improviste et elle se faisant passer pour une gamine du cirque.
Fallait dire a force elle s'y connaissait et pas qu'un peu aussi jouer la comédie en ce sens pourrai être sympa.
Ainsi tous les yeux fixée sur Dundee et elle, Adelin et Duflan pourrai les attaquer par derrière.

Évidement c'était risquer mais elle ne voyait point d'autre moyen afin de récupérer ses foutue fut.

Avisant du regard de Adelin la miss fit par de son idée qui bien que légèrement tordu, remaniée comme il le fallait elle pouvait s'avérer efficace.
Attendant l'éclair de génie de son ami la miss continua de passer comme elle en avait prit l'habitude ses dernier temps sa main sur le museau de Dundee.

_________________
--Mariote
LA charette arriva dans la clairière et les deux compères furent acclamés par leur complices.


Spack:

Ah, ah, bravo le nobliau va être content et nous couvrir d'or...

Carisbole:

Et, oui et tout cela grâce à mariote son plan à réussi, allez fais les rire, raconte leur comment tu a trompé ce crétin


Mariote pris un air bête et gonflant le torse imite Duflan

Ah, ben ma belle d'ame je peux vous faire voir une belle cave pleine de tonneaux, c'est que je suis pas n'importe qui moi, le grand sommelier du comté de toulouse.
C'est que c'est un boulot qui demande de la finesse et de l'intelligence


Mariote reprend son air de séductrice et sa voie

Oh, messire mias je n'en doute point et pis un bel homme comme vous.... HA HA.........ha ha

Tout le clan éclate de rire avec mariote qui continue son imitation

[/b]
Duflan
Duflan en entendant les paroles d'Adelin retrouva sa bonne humeur, il était convaincu que Mariote avait agit sous la menace.
Se voyant déjà récompensé par la belle il était aux anges.
Il se retourna pour apercevoir dame NEyco qui les avait rejoint.
"elle à encore sa sale bestiole avec elle, pstich oh se mange même pas "pensa Duflan.

Quand Adelin fit signe à tous de s'arrêter, il le suivi sans faire un bruit, cette aventure lui donné un sentiment bizarre " délivrer une belle et sauvé les tonneaux " cela ressemblé à un conte fée avec les tonneaux en plus bien sur.
A l'approche du repère des bandits, il se cacha et chercha des yeux la belle, chose qui prit peu de temps, elle était là, rayonnante au milieu des malfrats.

Regardé elle est là, vous avez vu comme elle est belle !, une déesse je vous dit.

Les yeux dévorant la belle, il écouta ce qui se passait et s'attrista de l'imitation de Mariote, un gouffre énorme s'ouvrit sous ses pieds, il se sentit glisser et tomber, il n'y avait plus de doute dans son esprit......trompé il avait été trompé.
L'humiliation fit place à la colère, la haine monté en lui, un sentiment inconnu le submergea " l'envie de tuer".


Adelin

Citation:
J'espère que tu as une idée de génie à me sortir dans les secondes qui viennent...


Il n'avait aucune idée seulement l'envie de frapper avec son épée émoussé.
Dame Neyco leur fit par de son plan qui consisté à envoyé "la sale bête" en diversion.
C'était risqué mais après tout, si cela ne marché pas, on serait débarrassé de ce "gros lézard c'était toujours ça de gagné.
Duflan fit un signe approbateur de la tête, pour la première fois de sa vie il n'avait pas peur
Frz77


Adelin faillit sursauter quand il vit Neyco et Dundee, le croco toutou qu'elle tenait en laisse. Il est vrai qu'il était parti un peu vite de la propriété, la tête embrumée par les sentences qui pourraient lui tomber dessus, et sans prendre la peine de prévenir son amie.

Mais il faisait confiance à son sens de l'orientation et sa débrouillardise légendaire pour les retrouver, chose qu'elle fit aisément.

Il jetait un coup d'œil à Duflan de temps en temps. Il semblait attendrit par la belle et glissa à l'oreille d'Adelin, lorsque son regard se posa sur elle

Citation:
Regardé elle est là, vous avez vu comme elle est belle !, une déesse je vous dit.


Les trois amis étaient tapis derrière les fourrés, observant la situation, et espérant qu'une faille apparaisse. Il lui fallait réfléchir vite, très vite...

A l'imitation que fit Mariote de Duflan, celui ci se décomposa, semblant sombrer dans des abimes si profondes que même une bouteille de gnôle de la taille d'une échoppe ne parviendrait pas à l'en sortir. Son sang bouillait, Adelin en aurait mis sa main au feu.

Un air nouveau flottait sur le visage de Duflan, un air volontaire, sans peur, sans pitié. Si Adelin ne le connaissait pas, il l'aurait pris pour un mercenaire assoiffé de sang et non plus de vin. Sa main se serrait sur le pommeau de son épée. Ses jointures en devenaient toutes blanches.

Puis Neyco proposa un plan, sortant ainsi tout le monde de la torpeur qui s'était installé.

Hummph... Ouais... Gens du cirque... Croco... Attaque par surprise...
Bon, après tout, pourquoi pas! Adelin n'avait pas peur de huit adversaires, et à l'heure qu'il est, Duflan non plus. Mieux valait en profiter!

Et à sa grande surprise, son ami avait opiné du chef avant même qu'Adelin n'ai prit le temps de réfléchir, validant ainsi le plan de le ch'tite Ney.

Il leur murmura

Ney... Fais nous une entrée remarquée... Tu t'es perdue, la caravane qui te menait en ville de Tolosa s'est égarée, et tu cherches de l'aide. Fais en un flan, une montagne, fais en trop!!! Essayes tant que faire se peut d'isoler quelques pélerins, que nous puissions leur tomber dessus....


Puis il se tournait vers Duflan


Duflan, toi, tu te faufiles par là. Prenons les par deux côtés différents. Nous aurons plus de chances de faire jouer l'effet de surprise.

Avisant l'épée que Duflan venait de dégainer, Adelin ne put s'empêcher de sourire.

Il dégainait doucement Sourcière, l'épée de son père. La petite note métallique jouant encore quand il la sortit de son fourreau... Puis il la tendit à Duflan, tenant la lame et lui offrant ainsi le pommeau.

Fais en bon usage! Et elle te sera plus utile que ta vieille épée de bois...

Puis Adelin attrapa le bâton qu'il avait dans le dos. Il ne serait pas beaucoup moins fort avec ce bâton qu'avec son épée. Il aimait manier cette arme et pouvait provoquer avec de nombreux dégâts.

Quand à moi, je prend ce côté... Duflan, je te fais signe dès que le moment est le plus propice à lancer l'attaque.

Petite respiration...

Chers amis, êtes vous prêts? Inutile de vous dire que nous mourrons de toute façon si nous rentrons sans ces tonneaux!!

Allez Ney, à toi de jouer...


Et chacun se mit en place...

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