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[RP]De Villemur à Salvagnac, entre crevette et ours

Vanyel
Elle était de passage en toulousain. Enfin elle prenait le chemin du retour. Toutefois, puisqu'elle était ici, elle en profita pour aller voir qu'Yvaine ne s'arrachait pas trop les cheveux avec la gestion de Villemur qui lui était tombé dessus quand elle était partie, vérifier que les crevettes de son domaine coulaient toujours des jours paisibles, bien qu'il soit probable qu'elles commencent doucement à faire comme les ours, à savoir hiberner, mais dans la boue - parce que ça fait la carapace douce - et non dans une grotte.

Elle faisait route avec son mari, tranquillement. Arrivés en son domaine, elle discuta un peu avec Yvaine qui ronchonna qu'elle aurait au moins pu la prévenir de sa venue, mais la mit néanmoins au courant de la santé du domaine. Pas de famine de prévu, pas de catastrophe naturelle à essuyer.. tant mieux, le tout semblait réglé comme du papier à musique et la partition défilait sans fausse note, pour l'instant en tout cas, ce qui lui convenait on ne peut mieux. Ayant fait son tour à Villemur, elle se rendit chez sa voisine à Salvagnac...

Et resta un peu perplexe. La maisonnée semblait déserte.


Youhou ?! y'a quelqu'un?

Quelque bruit vers la cuisine.. s'y diriger. Hausser un sourcil en voyant ce qui ressemblait à s'y méprendre à un cuisinier près d'un saucisson humain.


Hum, excusez-moi? Je suis la voisine de Russo, Vanyel... euh coup d'œil vers le saucissonné.. que se passe-t-il ici ?
_________________
Duflan
" prés de la clairière des bandits"

Duflan écouta d'une oreille distraite les explications du plan, son esprit se focalisé uniquement sur Mariote qui l'avait trahi.
Il accepta avec joie l'épée que lui tendit ADelin.


Bouh diou elle est lourde

Adelin

Citation:
Quand à moi, je prend ce côté... Duflan, je te fais signe dès que le moment est le plus propice à lancer l'attaque.

Chers amis, êtes vous prêts? Inutile de vous dire que nous mourrons de toute façon si nous rentrons sans ces tonneaux!!

Allez Ney, à toi de jouer...


Duflan aller prendre sa place, ses yeux ne quitté pas mariote, il était prés, le premier coup d'épée il le réservé pour l'homme qui n'arrêter pas de prendre la belle par les hanches et de rire avec elle.
Lui qui aimait tant la vie même si elle n'était pas drôle ne lui apportait pas la moindre attention en ce moment.
La mort.. cette grande faucheuse était dans sa main actuellement, il se sentait guider par elle, il espérait être dans la liste plus rien n'avait d'importance en ce moment.
Il n'arrivait pas à haïr Mariote, bien qu'il était sur de sa trahison.
Vite Adelin fait ton signe qu'on en finisse....
--Le_bigleux
[A Salvagnac... Quelque part dans les cuisines...]

Le bigleux... Voilà comment on l'appelait. Non pas parce qu'il ne voyait pas ce qu'il faisait, mais qu'il en avait rendu plus d'un aveugle à force de cogner dessus. Pis un jour, il avait voulu se calmer, sortir d'histoires toutes les plus étranges les unes que les autres, alors il s'était inventé un passé de cuistot prestigieux, voguant à travers le monde sur des bateaux plus réputés les uns que les autres...

Et fort de cette fausse histoire, il s'était présenté un jour aux portes de la propriété de Dame Russo et Messire Zaknafien... Et il s'était rendu compte qu'il ne se débrouillait pas trop mal, au finish, derrière les fourneaux. Lui qui n'avait guère que cuisiné des œufs au lard pour sa mère, il y a bien bien longtemps... Il avait menti, certes, mais pour la bonne cause. Et le jour viendrait où il pourrait mettre au service de la Dame et du Sire son expérience de délieur de langue, il en était sûr...

Et ce jour était arrivé... Le sieur Adelin avait trouvé un traitre parmi les serviteurs de la maisonnée. La cave était vide. Et cela rendait fou le bigleux... Alors quand le lieutenant lui avait servi le vilain sur un plateau, il avait entrepris de le faire parler...

Il avait commencé par l'attacher, le ficeler et il allait l'accrocher au milieu des autres saucisses pour le... cuisiner.

Mais il fut interrompu par l'arrivée d'une Dame, à coup sûr, une nobliotte, il en aurait mis sa main au feu de sa cuisinière.

Hum, excusez-moi? Je suis la voisine de Russo, Vanyel... que se passe-t-il ici ?

Le bigleux avait l'air gêné... Pas très habitué à causer à la haute... Il ne fallait pas qu'il s'emmêle les pinceaux. Mais Vanyel... Ce nom ne lui était pas étrangé, à coup sûr... Bref. Il répondit

Euh... J'étions là, en cuisine, et je m'étions réveillé d'une nuitée agitée. Un barouf du diable, un remue ménage de l'enfer. Vla t'y pas que la cave des maîtres étiant vidassée!! Alors, le sieur Adelin, il z'a trouvions un traitre qui m'a t'y pas ramenois ici, pour que jey le surveillons... Euh... VOilà ma ch'tite Dame...

Il se gardait bien de dire qu'il allait le faire parler et lui réservait ça pour après le départ de la haute....


Vanyel
[A Salvagnac... Quelque part dans les cuisines...]

Citation:
la cave des maîtres étiant vidassée!!


Ces mots résonnaient encore et encore dans son crâne. Il y avait surement pire catastrophe à imaginer pour Russo... peut-être... là elle avait quand même du mal à voir pour l'instant.
Les bébés tonneaux s'étaient fait enlever, bigre de bigre, nul doute que la nouvelle ne lui plairait mais alors pas du tout du tout.

Au moins, son ch'tit dizenier qui n'était plus dizenier mais leuctenant avait trouvé une taupe - elle se demanda un bref instant s'il fallait classer les taupes au même niveau que les castors ... après tout les uns faisaient des trous dans les tonneaux, les autres des tunnels pour rejoindre les tonneaux, elle préférait ne pas imaginer les dégâts qu'une alliance taupe / castor pourraient créer, rien que d'y penser un frisson la parcourut.


Et bien... je doute que Russo & Zak apprécient la nouvelle regard froid sur le traitre enfin au moins vous avez une source d'information qui sera peut-être loquace quant à la destination du butin de leur outrageux pillage.

Soupir, chasse aux brigands, chasse à l'homme... c'était tentant... elle était tentée.. comme avant. Mais elle savait aussi qu'elle n'en avait pas le temps, le chemin tranquille du retour s'était teinté d'un goût âpre depuis qu'elle savait qu'elle ne rentrerait certainement pas aussi vite qu'elle le voulait à Mauléon parce qu'il y avait encore une levée de ban... au moins était-ce en Béarn, cette fois...

Dîtes à Adelin que je suis passée, et j'espère que les responsables de ce viol de cave auront ce qu'ils méritent, enfin bon, si mes p'tits soldats s'y mettent je suppose que ca sera le cas elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait dit "ses" soldats... c'était toujours les siens dans sa tête, elle avait un peu de mal à couper le cordon il faut croire.
Ah comment s'appelle cet individu au fait ? et vous connaissez déjà des noms de ses complices ?

Autant essayé d'avoir le plus d'information possible tant qu'elle était là, elle allait avoir une lettre à rédiger de une, et également devoir prévenir Yvaine que la saison de la chasse aux caves avait l'air d'être ouverte...

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Neyco


Écoutant Adelin la miss essaya de se mettre en condition.
Regardant Duflan se dernier n'avait point l'air heureux au contraire la haine dans les yeux en faisait même un peu peur a Neyney.
La tite miss aurai pariée que si un dragon surgissait Duflan en aurai fait qu'une bouchée tellement il paraissait en colère.

Regardant le Dundee, la miss se mise a son niveau et lui montra les méchants pas beau.
Le but étant surtout qu'il évite d'attaquer tout le monde car sinon cela risquait de finir en bain de sang.
Or la ch'tite ne le voulait surtout pas.
Que les idiots ai peur soit mais point qu'il y ai des blessée.

Afin de mettre leurs plan a exécution la miss se décoiffa autant que possible, détacha son bouclier au armoiries de sa famille.
Fallait dire que le moindre détail se devait d'être parfais.
La miss posa son bouclier sur la selle de Phœnix, et attacha son epee dans le dos et non sur le cote tel les noble le faisait.
Comme l'avait dit Adelin il fallait en faire trop donc au boulot.
Ayant laisser pour une fois ses cheveux libre au vents ils commençait tout doucement a reprendre leur forme naturelle.
Les regardant les sourcils froncée la tite miss n'aimait point trop mais au vu des circonstances la c'est sa tête qui etait en jeu aussi a bas le conformisme d'être toujours bien coiffée.
Ouvrant légèrement sa chemise la miss défit le lacet qui retenait le tout et posa Dundee au sol.

Le coquin a peine posée qu'il filait en direction des crapules dans le sous-bois.
Je tant un coup d'œil aux garçon pour se donner du courage la miss roula des yeux voyant au travers des fourres le Dundee faire un peu n'importe quoi. Fallait dire que de un autant de liberté d'un coup de deux autant de bifteck a manger c'etait po tout les jours.

Le laissant un peu seul histoire de la miss pris du recul afin que l'on croit qu'elle venait de bien plus loin en réalité.

Et op c'etait partie pour le show.

Faisant le tour de la clairière afin d'être a l'opposée de Duflan et Adelin la miss hurla.

DUNDEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

DUNDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Faisant des bruits de pas et bougeant les feuilles au sol alors qu'elle faisait du presque sur place la miss avançait tout doucement en continuant vers les voleurs.

DUNDEEEEEEEEEEEE MON TI CROCOOOOOOOOOO

Poussant les branchages la miss voyait les gens se retourner deja po fier de voir la bête mais la entendre une voix.

Arrivant faisant semblant de trébucher entre les branchages bon a la base c'etait prévue pour faire semblant mais finalement elle se retrouvait au sol.

Rampant presque jusqu'au croco regardant les personnes au milieu de la clairière la miss fit ses yeux remplit d'espoir et de peur mêlée.

AHHHHHHH le Tres Haut soit béni, enfin quelqu'un.

Et toi.


Se redressant les cheveux remplit de feuille pointant du doigt le croco.

Rha tu vas voir m'emmener on ne sait ou tu te rend compte.
Si seulement tu avait po fait peur au cheval on serai po a pied.


Puis regardant un des garçon présent avec la Mariotte.

Dites savez ou que j'suis parce que la franchement.

Je m'appelle Beth la j'fais parti d'un cirque mais vu ma taille j'ai été envoyé en éclaireur, mais cet abruti de croco a vu une bestiole et il a saute or de mon baluchon du coup bah mon cheval s'est cabre et la Beth au sol quoi.

Pfff

D'ailleurs me reste po grand chose j'pouria pit'etre vous faire quelques tour et si vous aviez a manger ou a boire quelque chose ca serai bien sympa car a force de courir j'en ai vraiment un creux et une soif dite.


Attendant la c'etait du tout ou rien la miss se posa pas très élégamment au sol afin de faire comme si elle était fatiguée.
Dundee la voyant au sol lui sauta dessus par habitude et elle se mit a le caresser.

Regardant l'air un peu effrayée de tous elle crut bon d'ajouter.

Z'en faites po il est po méchant ou po trop enfin ca dépends si il a faim ou po.


En tout cas qu'il la croyait ou pas tous avait les yeux rives sur elle une bonne chose pour leur futur plan manquait plus que les garçon attaquent et op la miss s'y mettrai tout aussi.




_________________
--Le_bigleux
[A salvagnac, quelque part dans les cuisines...]

Le bigleux écoutait la nobliotte. Elle avait l'air fragile au premier regard, mais en y regardant un peu mieux sous toutes les coutures, elle avait tout d'un militaire, Le bigleux en aurait mis sa main à couper. Une dureté dans le regard, dans la parole, une assurance à toute épreuve... La marque des femmes d'armes...

Et bien... je doute que Russo & Zak apprécient la nouvelle. Enfin au moins vous avez une source d'information qui sera peut-être loquace quant à la destination du butin de leur outrageux pillage.

Le cuistot se mordit la langue. Il ne voulait pas se dévoiler et prévenir la Dame, Vanyel qu'elle a dit qu'elle se nomme, de ses futurs dessins. De toute façon, elle avait continué sa phrase en ajoutant

Dîtes à Adelin que je suis passée, et j'espère que les responsables de ce viol de cave auront ce qu'ils méritent, enfin bon, si mes p'tits soldats s'y mettent je suppose que ca sera le cas!

Petite pause...

Ah comment s'appelle cet individu au fait ? et vous connaissez déjà des noms de ses complices ?


Cette fois le bigleux su que répondre. Il s'éclaircit la gorge, et dans un sourire qu'il voulait le plus sincère possible, il répondit

Alors, Vous pouvions z'en et's sûr, je ferai la commission!! Moi nan plus je sont pas inquiets. Ils z'étaient armés les bougres, même d'un croco je crois bien!!!!

Petit sourire excité... L'idée du sang... Enfin, bref... Puis il se reprit, vite, très vite...

Euh, quant à son ptit nom, je m'en allions le quérir à l'instant. Mais euh, sans lui faire de mal, hein?? Sans taper et lui tirer les vers du tarin!!

Il mit les deux mains devant lui qu'il secoua énergiquement...

C'étions pas mon genre M'dame!! soupir... Et les complices... Ben j'avions entendu prononcer le nom de Mariote je crois... Voilà M'dame...


La nobliotte lui jetait un regard entendu. Il crut lire un petit sourire sur ses lèvres, mais la drôlesse ne laissait rien transparaitre... Elle lui fit en petit signe de la tête, en guise de salut, et tourna les talons.

Le bigleux revint à ses moutons, ou plutôt à sa brebis. Le malandrin tremblait comme une feuille morte sur un arbre d'automne. Il lui fit un grand sourire, dévoilant le peu de dents qu'il lui restait encore, et sans rien demander, lui asséna une violente claque sur la joue droite. Il crut voir le voleur lui tendre la joue gauche, et dans le plus pur respect des traditions Christienne - si on ne frappe une joue, tend l'autre, en gros- il lui en asséna une seconde sur l'autre joue. Bah vi, on ne rigole pas avec les traditions...

Une chose était sûr, un sale quart d'heure s'annonçait dans la vie du pauvre homme...


Frz77


[Près de la clairière des bandits...]

Adelin attendait que Ney se jette dans la fosse aux lions, chose qu'elle fit sans afficher la moindre peur, la moindre angoisse. Faut dire qu'à défaut d'être seule, elle était plutôt bien accompagnée. Et le ch'tit Dundee, déjà bien grand pour son âge, pourrait faire peur à n'importe quel hurluberlu venu!

Enfin quand même, elle allait jouer la comédie de sa vie devant huit pillards assoiffés de... bah, assoiffés tout court en fait!! Vu la quantité impressionnante de tonneaux qu'ils avaient volé, fallait avoir soif!

Une idée vint d'ailleurs à l'esprit d'Adelin : faudrait quand même qu'ils essayent de rendre la monnaie de son écu au noble pillard, et visiter sa cave, l'air de rien, comme ça, pour le soulager de quelques tonneaux. Attention!! S'il voulait faire ça, c'était uniquement à titre de comparaison, une sorte d'étude gustative, rien de plus!

BREF!!

Voilà la ch'tite Ney lancée dans son unique représentation. Elle avait mis tous les atouts de son côté, lâchant ses cheveux aux vents, ouvrant un tantinet le lacet de son chemisier, juste de quoi assoiffé encore plus les soudards. Elle s'y prenait très bien, parvenant à monopoliser l'attention. Mariote, qui était resté en retrait semblait lui porter le moins d'attention. Quant aux 7 autres malandrins, la bave qu'ils perdaient à l'orée de leurs bouches, pouvait faire penser qu'ils auraient bien fait de son ch'tit soldat leur petit déjeuner. Mais heureusement Dundee veille au grain...

Adelin observait la scène avec attention et attendait le moment opportun pour intervenir. Et celui-ci arrivait enfin... En effet, deux des geux s'éloignaient du groupe, se mettant en quête d'un bout de bois assez lourd, long et solide pour venir à bout de la peau dure du croco. Ils allaient tout deux en direction de Duflan, qui, s'il n'avait pas perdu sa fougue, en aurait fait du petit bois dans deux minutes.

Un coup d'œil vers son ami, un petit signe de tête pour lui faire comprendre que discrètement, il pouvait faire disparaitre les deux premiers... Un bon coup d'épée sur la tête, ou une bonne vieille entaille à la jambe... Bref, un truc qui fait mal par là où ça passe. D'ailleurs, à cet instant, Adelin se dit qu'il avait mille idées de tortures et de coup tordus à asséner aux brigands... Bref, bref, et re bref!!!!

Adelin, sentant l'excitation monter, attendait impatiemment que Duflan s'occupe des deux lascars pour lancer son attaque...

Il avait la main sur son bâton, prêt à le faire virevolter, tournoyer, voler et passer de têtes en chevilles avec toute la légèreté qui le caractérisait...


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--Mariote


Carisbole:

Et, attendez c'est quoi ce bruit ?

Tout les bandits se retournèrent pour voir l'étrange animal s'approchait .
Mais la vue de Neyco en jeune fille un peu déluré les rassura vite




Dites savez ou que j'suis parce que la franchement.

Je m'appelle Beth la j'fais parti d'un cirque mais vu ma taille j'ai été envoyé en éclaireur, mais cet abruti de croco a vu une bestiole et il a saute or de mon baluchon du coup bah mon cheval s'est cabre et la Beth au sol quoi.

Pfff

D'ailleurs me reste po grand chose j'pouria pit'etre vous faire quelques tour et si vous aviez a manger ou a boire quelque chose ca serai bien sympa car a force de courir j'en ai vraiment un creux et une soif dite.


Un des bandits plaça sa main entre ses cuisses et jaugea Neyco de haut

Teins mais bien sur que l'on va te donner à manger et à boire et m^me plus encore.
Et ta saloperie de bestiole on va lui faire son affaire.
Vous deux allez me chercher de quoi taper sur la tête de cette bestiole


Mariote elle se dirigea vers la carriole, elle ne savait que trop bien ce qu'il allait se passer

Ptiss ces hommes tous pareils, un petit bout de peau qui dépasse, un jolie minoi et c'est fini... BAh.. tant pis pour elle
Duflan
Duflan n'était pas dans son état normal, lui qui haïssait la guerre et la bagarre en temps normal, n'avait qu'une envie en ce moment "tuer", la douleur était à son paroxysme, son esprit vacillait, un nom se répétait sans cesse dans son esprit simple "mariote".

Il ne la quitté des yeux qu'à de brève moment pour voir si Adelin lui donné l'ordre d'attaquer.

L'arrivée de Dame Neyco jouant son rôle de jeune fille paumé, remit un peu d'ordre dans le cerveau de Duflan.
"inconsciente, elle prenait un risque énorme, si cela tournait mal elle serait la première à en subir les conséquences".
Elle jouait son rôle à la perfection et son maudit animal aussi.
Duflan s'aperçut que Mariote se déplaça seul vers la carriole, il mourrait d'envie de la rejoindre, quand il vit le geste d'Adelin en direction des deux hommes qui se dirigeaient vers les bois.
Duflan se glissa discrètement dérriere eux et quand ils se baissèrent pour ramasser un bout de bois, il frappa de toute ses forces avec la paume de l'épée sur la tête de l'un des bandits qui s'effondra
Duflan qui n'était pas habitué avec ce style d'arme, perdit légèrement l'équilibre et l'autre bandit en profita pour frapper Duflan sur la tête.

Ce coup qui en temps normal l'aurait fait tombé, provoqua une colère encore plus grande en lui.
Il envoya un grand coup d'épée en plein dans le ventre de son ennemi qui s'effondra en produisant un léger râle.



ARRRRRRRRR ........AR............


C'était la première fois qu'il tué un homme, c'était horrible, la colère s'estompa instantanément en lui, il jeta l'épée au loin et se dirigea vers les bandits, cette tuerie avait assez durée, il fallait qu'il parle à mariote
Frz77


Adelin sentait que l'adrénaline s'emparait petit à petit de son corps... Duflan lui même était dopé, et juste après qu'Adelin lui fit le signe, il se jeta sur les deux brigands.

Tout s'enchaina ensuite très vite. Il frappa du pommeau de l'épée le premier brigand, un grand costaud aux jambes aussi larges que les bras. Le regard bovin de l'homme indiquait qu'il n'avait pas pris conscience tout de suite de ce qu'il se passait. Puis son regard devint vitreux et il s'effondra de toute sa hauteur, et Aristote peut témoigner que le chemin fut long, interminable, jusqu'au sol.

Le second, alerté par le coup sourd, se rua vers Duflan, et lui porta un coup qui le fit à peine vaciller. Mais où donc était passé le Duflan fragile, fainéant, et fuyard qu'Adelin connaissait jusqu'alors?
Loin de tomber, il reprit très vite ses esprits, et frappa d'estoc le malandrin. La lame de Sourcière s'enfonçait dans le ventre de son adversaire, le tuant sur le coup.
La réaction de son ami ne se fit pas attendre. Il lâcha la lame, l'air hagard, et semble t'il, de retour à la réalité... Il se déplaça ensuite vers la charrette où se tenait Mariote. Elle n'avait pas l'air de l'avoir encore remarqué...

Mais pas le temps pour lui de réfléchir... Son ch'tit soldat se tenait au milieu d'un horde de vilains, Duflan se jetait tête la première dans la cage aux lions. Il devait agir, et vite.

Il ne restait plus que cinq voleurs et la dénommée Mariote. Un des hommes semblait être son amant, de ce qu'il avait pu observer, et qui plus est, le chef du groupe. Si un seul devait vivre, il faudrait que ce soit lui.

Mais déjà trois hommes se ruèrent sur un Duflan désarmé, sonné, désarçonné... Adelin entra à son tour dans la bataille...

Avisant Sourcière seule, gisant par terre, il se débarrassa au plus vite de son bâton, l'envoyant à terre. Un des trois hommes l'avait vu également et se ruait vers elle. Adelin se jeta sur le voleur, qui en plus des tonneaux, voulait le priver du seul souvenir de son père. Il le frappa violemment à la mâchoire de son poing, le sonnant pour un court instant. Juste le temps pour lui de s'emparer de sa fine lame. L'homme revint à la charge, mais en vain...

Adelin n'avait qu'à tendre le bras, embrochant ainsi le maraud. Du coup, les deux hommes de désintéressèrent de Duflan et se ruèrent sur le loctenant. L'un dégaina deux couteaux, l'autre, une sorte de barbare viking, s'emparait de l'épée à deux mains qui était accrochée dans son dos. La bave coulait de ses lèvres, il avait l'air aussi violent qu'on Ours blanc privé de sa soupe au bulot quotidienne...

Le premier jeta avec agilité et précision le premier couteau... Adelin eut à peine le temps de se jeter sur le côté... Mais pas assez rapidement... La lame s'essuya quand même sur son épaule, lui ouvrant une entaille sanguinolente. Mais l'adrénaline, fidèle alliée en de telles circonstances, ne lui fit ressentir pour l'instant qu'une légère douleur...
Le temps pour lui de réagir que le lanceur de couteau l'attaquait au corps à corps. Il lui asséna d'abord un violent coup du revers de la main qui fit voir quelques copeaux au charpentier, et le fit tomber au sol.

Mais l'entrainement militaire reprit bien vite le dessus. Adelin se releva, récupérant Sourcière au passage, frappa de son genou l'entrecuisse du poltron. Il se plia en deux sous le coup de la douleur. Adelin acheva son office en percutant sa nuque du pommeau de sa lame, envoyant l'homme à terre définitivement... Le Craacc significatif qu'elle venait de rendre fit dire à Adelin que celui-ci aussi était hors-jeu...

Il se retourna, haletant, sonné, sa blessure commençait à le lancer... Et se dressait devant lui le clou su spectacle, l'homme canon, la femme à barbe et les soeurs siamoises réunis dans ce monstre de foire...

J'aurais du rester couché ce matin... pensa t'il dans un petit rictus, le sang s'échappant lâchement de sa lèvre.

Le colosse lui faisait face à présent. Il frappa le premier. Adelin eut juste le temps de faire un bond vers l'arrière, évitant de se faire couper en deux dans le sens vertical du terme... Le barbare était déjà sur lui, son épée fendant l'air avec une violence à faire rougir une masse d'armes s'abattant sur le crâne d'un Troll.
Pour le moment, Adelin parvenait à esquiver... Mais combien de temps cela durerait il? Le seul avantage qu'il avait était sa vitesse, mais la fatigue aidant, il ne pourrait pas éviter le géant encore très longtemps...

Un coup d'œil à ses amis pour voir si tout allait bien, et il faudrait en terminer...

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Frz77


Adelin bandait tous ses muscles. Il se préparait à recevoir le coup terrible que voulait lui porter le viking. Celui-ci levait sa gigantesque épée qu'il allait abattre sur le Loctenant, quand d'un coup d'un seul, un sifflement retentit au milieu de la forêt.

Adelin ne comprenait pas pourquoi, mais à ce seul coup de sifflet, les brigands disparurent d'un coup, se volatilisant comme un morceau de fromage sous l'attaque d'une souris. La seule chose qu'il put entendre fut celle ci

Laissez tomber! Ces sacrés tonneaux ne nous rendront pas la vie de nos frères...

Adelin put lire la colère qui passait dans les yeux de l'immense guerrier. Le grand blond avec une chausse noire le regarda fixement dans les yeux et lui dit, doucement, mais d'une manière lugubre

Je n'en ai pas fini avec toi... Je te retrouverai, et je te tuerai...

Adelin ne répondit rien... La douleur lui enflammait l'épaule et il était à deux doigts de tourner de l'œil. En quelques secondes, plus un bruit.

Un coup d'oeil à droite, il vit Duflan, seul à côté du charriot de tonneaux.
Un coup d'oeil à gauche, c'était Ney qu'il vit, la mine sombre, visiblement choquée. Dundee le croco dans ses bras. Il s'agitait dans tous les sens, cherchant à échapper à sa maîtresse pour s'offrir un repas gargantuesque que lui offrirait les corps...

D'un geste de la tête, Adelin fit comprendre à son ch'tit soldat qu'il ne fallait rien faire, et surtout pas lâcher le croco affamé...

Adelin dit simplement

On enterre les corps, on récupère ce na didiou de foutu charriot, et on rentre!!!!

[Quelques heures plus tard, à Salvagnac...]

Le petit convoi rentrait enfin à la demeure Russoesque. L'honneur était sauf, les tonneaux aussi, tout allait bien... Le chemin du retour avait été bien silencieux. Duflan, lui si disert habituellement devait remuer l'assassinat de cet homme, chose visiblement nouvelle pour lui.
Ney, quand à elle, semblait toujours aussi choquée par toute cette violence. Elle était jeune, et encore pleine d'espérance et de certitudes... Mais aujourd'hui, beaucoup de sang avait coulé... Même Adelin, pourtant habitué au sang, était sonné...

Pourtant, autre chose le turlupinait. Il ressassait cette phrase, et ce regard froid du viking. Il n'avait pas dit cela à la légère, et retrouver Adelin ferait maintenant partie de ses priorités, il le savait. Finit tranquillité, douceur de la vie et langueur journalière. Ses jours allaient être hantés, et ses nuits avec... Fichus tonneaux...

Adelin avait changé aujourd'hui, et plus rien ne serait comme avant.

En arrivant à la demeure, il dit à Duflan et Ney

Je rentre de ce pas à Castel, des affaires m'y attendent.

Il ajouta dans un sourire las

Je compte sur vous pour punir le traitre. Je pense que le faire courir nu dans un champs et de lui lâcher Dundee aux fesses ferait une bonne punition... Ou alors, faites lui construire des latrines de bois juste et seulement pour qu'il en soit de corvée chaque jour que Dieu fait... Ou bien, les deux!

Adieu, mes amis...


Puis il se retourna, et sans même prendre soin de soigner sa blessure, enfourcha Caillou, Zéphyr à quelques lieues au dessus de lui, et fonça vers Castel...

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