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[RP]De Villemur à Salvagnac, entre crevette et ours

Lhessa
Cheveux au vent, galopant à travers la plaine, la blonde s'était élancée à dos de coursier en direction du château d'une certaine Vicomtesse de sa connaissance. Une chasse à l'ours, elle se tuerait plutôt que de manquer une telle occasion..et si la Dame aux Ours voulait une fourrure blanche, elle n'y voyait d'autre objection que les obstacles que Mère nature mettrait entre eux et la bête albinos. Sa besace en travers de son coup abritait une petite bête fort mignonnette..un chinchilla...Russo les aimait bien, et pis, la blonde lui avait promis des caches oreilles faits avec leurs douces fourrures. Son élevage commençait à prospérer, les gens de son domaine, spécialisés dans le grand commerce du bonnet envisageaient déjà de nouveaux produits à l'export, d'une qualité bien plus grande que les bonnets faits en laine de moutons basiques. Menfin, elle aurait bien l'occasion de parler de ses petits projets à Russo, qu'elle avait, sans lui demander son avis, associée au projet.

Les lieues défilaient sous ses yeux, s'assurant d'une main que l'appât-rongeur était toujours près d'elle, son arbalète sur le dos, bon dieu que c'était lourd à se trimballer, son épée à la ceinture, qui faisait clic clic inlassablement..et tout un tas de babioles dans ses sacs répartis de part et d'autres du canasson.

Elle fut bientôt en vue du fameux château, et poussa sa monture, écumante pour enfin arriver...Enfin devant les grilles, elle mit pied à terre, un peu essoufflée, réconfortant d'une caresse la petite boule de fourrure, avant de crier d'une voix forte..


HOLA DU CHATEAUUUUU!!!!!!!

S'adressant à un drôle qui avait l'air de glander dans le coin...

Oh...toi là bas!! Veux-tu bien chercher ta Maitresse je te prie. annonce Lhessa, elle saura.
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En construction
Frz77
[Sur les chemins]

La calva ayant fait son formidable effet, Adelin n'avait pas bronché au moment de l'attaque. Il faut dire que ces brutes étaient superbement organisés. A leur tête, celui qui devait faire office de Sénéchal - ou de Capitaine, en tout cas, il était le leader, Adelin en était sûr - était une horrible brute, poilue des pieds à la tête, le regard sanguinaire et assoiffé de... bah de tous ce qui trouverait en fait!!!

Zéphyr lui même s'était fait berné et n'avait pas réagi. Leurs adversaires avaient réussi à se camoufler jusqu'au dernier moment. Oh, ils n'étaient pas très nombreux, mais juste assez pour faire beaucoup de dégâts.

Le seul qui tentait désespérément de donner l'alerte était Caillou. Il s'était approché du visage d'Adelin, et avait entrepris de le lécher, de le pousser, il hennissait même. Mais Adelin, plongé dans des rêves pleins de euh, enfin, bah, pleins de choses, trouvait que toutes ces attentions ne dénotaient pas trop avec ses pensées.

Lorsque dans son rêve, il entendit une sorte de "tac tac tac tac", l'alerte, l'étincelle dans son crâne le fit revenir à la dure réalité. Ses réflexes de soldat reprirent très vite le dessus. Il se remit sur ses deux pieds d'un bond, dégainant en un éclair Sourcière.

Il observa la scène, à la recherche des ses terribles adversaires. Et le combat s'engagea... Il jeta son épée sur le côté, et histoire de laisser une chance aux autres, les attaqua à mains nues. Et dans un mélange de poussières de sang et de copeaux pressés, la bataille fit rage.

Lorsque la poussière retomba, l'horrible réalité sauta aux yeux d'Adelin : ses adversaires avaient salement entamé sa réserve de pain et de jambon, et la bâton tout neuf que Leyoun lui avait fourni, après la perte douloureuse du précédent, gisait à ses pieds, ne formant plus qu'un petit tas de copeaux...

A côté, le corps des quatre misérables...... castors gisaient inanimés. La bataille avait été certes inégale, mais bien réelle. Ceux là ne l'embêterait plus, et il espérait que le message était passé dans le campe ennemi. Il saisit les quatre machins, les fourra dans sa besace. Voilà un beau cadeau pour ses hôtes!!

Le temps était maintenant venu de reprendre la route...

[A Château-Verdun]

Adelin avait forcé Caillou à une course effrénée, et enfin, ils arrivèrent aux portes du Château.

Il laissa la garde de celui ci au palefrenier, se saisit de sa besace et de ses armes et fut conduit au quartier général, à la salle de commandement, bref au point P de l'organisation de la bataille B, oui, bah dans la cour quoi!! Ou tout se passait, et où tout le monde grignotait en échafaudant un plan machiavélique, gnark gnark gnark... !!

Il vit que bon nombre d'invités étaient déjà là. Il était ravi de se joindre à eux. Il se dirigea vers ses hôtes et tendit le sac à Russo, qu'il salua au passage.


Voilà de quoi faire encore quelques fripes, et autres pâtés pour augmenter votre garde manger déjà énorme!!

Puis, il s'empressa de donner l'accolade à tous les invités déjà présents...
Duflan
[château verdun]

Duflan salua tout le monde, il se demandait comme se tenir devant ces gens.
Ne pas faire d'erreur surtout, il n'avait pas l'habitude .
Il repensa à ce chevalier qu'il avait vu une fois , son attitude, se souvenir de son attitude.....
Oui c'était ça, il se tenait à l'égard et le seul son que l'on pouvait entendre de sa bouche était des.. oui, bien, peut être.
Duflan décida d'adopter la même attitude que le chevalier de ses souvenirs.

Il se recula de la tablé discrètement, le dos tourné à la fenêtre, il tenta de prendre l'air mystérieux ( "la réalité lui donnait plutôt un air idiot" ), il décida de se mettre dans le coin de la fenêtre quand son pied se retrouva bloqué, un bout des rideaux c'était accroché dans sa sandale.

Mince pensa t'il, surtout se dégageait de là discrètement
Lhessa
Voilà quelques minutes qu'elle attendait devant les grilles. Le garçon interpelé trainait des pieds en direction du Château, l'air nonchalant. Connaissant Russo, s'il ne changeait pas d'attitude, il se verrait certainement remercié de ses services et expédié au loin..Elle soupira avant de sortir un gourde de son sac et de boire goulument une bonne rasade d'eau fraiche.

Observant le paysage alentour, elle vit arriver, galopant, un homme. Elle ne put bien l'identifier que lorsqu'il fut proche d'elle, mais celui-ci, sans même un regard, passa à côté d'elle et entra..Bien étonnant tout de même que les gardes laissent entrer les gens comme dans un moulin..Et puis, la politesse aurait exigé au moins un bonjour..Certes, ils ne se voyaient qu'aux rassemblements intercaserne, mais bon...elle n'était tout de même pas invisible..Décidément, les bonnes manières se perdaient.

Elle haussa les épaules et attendit...et attendit encore, lorsqu'elle aperçut enfin le gamin et un garde, qui lui ouvrit enfin les portes..Piouff....il était temps!

Son étalon aux bons soins du palefrenier, chargée de son barda, elle se dirigea vers le rassemblement d'un pas rapide. Moitié attablés, moitié s'abreuvant, ils étaient tous là, le nez au dessus d'une carte, et discutaient certainement du plan d'attaque.


Salut la Compagnie! Désolée du retard!


Elle passa rapidement en revue les différentes personnes présentes, qu'elle salua d'une bise, d'un salut de la tête ou d'une tape sur l'épaule, selon le degré de connaissance. La crevette avait le nez dans un bol, les deux gamins, le neveu et son ami d'après son souvenir,étaient là également, son acolyte Voda dévorant une tartine, Zak et Russo, une gamine qu'elle n'avait jamais vu mais qui portait fièrement l'uniforme, le canard que sa réputation précédait..et quelques uns aperçus sur la place publique d'après elle.

Bon alors, c'est quoi le plan de bataille?
Et..Russo..regarde ce que j'ai amené..


D'un air de conspiratrice, elle sortit le chinchilla, qu'elle avait passé de longues heures à dresser. Bien sûr, c'était regrettable qu'il serve d'appât aujourd'hui, mais rapide comme il était, il s'en sortirait!
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En construction
Russocarine
[Chateau-Verdun]

La fine équipe était tellement absorbée dans l'étude de la carte, des variantes et sous-variantes de piège et de plan, que le pauvre benêt de valet d'écurie n'osait pas s'approcher pour annoncer une nouvelle arrivée. En fait, il y eut deux arrivées quasiment coup sur coup, qui interrompirent la séquence de stratégie.

Adelin, comment vas tu ?
Russo ouvrit le sac qu'il lui tendait et en sortit 4 castors. Grand sourire. Elle examina les bestioles, remarquant qu'une d'entre elles avait le crane un peu déformé.
Tiens, on dirait le castor qu'on avait pris pour l'entrainement au couillard.
Tendant la bestiole à queue plate à Aldec
C'est lui non ?
Puis reprenant le fil de la discussion
Fantastique Adelin, c'est fantastique. Il se trouve que les griffes de castor sont sopiro, soporo, bref, elles font dormir, et ça marche aussi sur les ours. Si si je t'assure, à la dernière chasse l'ours dormait comme un bébé jusqu'à ce qu'il se réveille pendant que Zak lui coupait une oreille pour me faire une sous-chope de bière. Hop, les griffes pour la mixture, et la peau et la viande pour le pot commun.

La mixture prenait bonne tournure. Un détail à régler cependant.
Lakhdar, inutile de te préciser qu'il ne faudra pas te lécher les doigts quand tu seras tout tartiné de miel, sinon tu passeras d'appât à proie. Et oui, la chasse est une opération risquée....

L'arrivée de Lhessa et de son chinchilla dressé annonçait la fin des préparatifs.
Bonjorn Lhessa ! Rhooooo, une souris à grandes oreilles. Quelle étrange bestiole, et comme sa peau est douce. C'est un de tes fameux chinchinchilla, c'est ça ?

Distributions de tartines et de gnôle aux nouveaux. Il ne devait pas être loin de 10heures du matin, il était largement temps de s'attaquer aux choses sérieuses.
Russo leva son verre et annonça ce que tous attendaient.

Puisque nous voilà à peu près tous là, je déclare ouverte cette première chasse à l'ours sur les terres de Chateau-Verdun. Haut les coeurs, et qu'Aristote nous assure une chasse fructueuse.
Froncement de sourcils
J'espère que le Père Oeil de Lynx qui devait bénir les pièges et les chasseurs n'est pas tombé dans une embuscade.

Bien. Je vous propose de charger vos affaires sur la charette que Zak a préparé, et de partir dès maintenant dans la montagne. Ceux qui savent préparer la mixture pourront le faire pendant que les autres creuseront le piège.


Russo donna consigne au valet-benêt d'expliquer le chemin aux éventuels retardataires, et d'accompagner en personne le curé de Castres à son arrivée. Elle remballa pain, terrines, et vaisselle, et mit tout ça dans des panières couvertes d'un linge qu'elle ajouta dans la charette. Les cruchons de bière furent aussi chargés, la terre humide permettant de garder la bière bien plus fraiche qu'un tonneau ne l'aurait fait. Les caisses d'aygardient, les castors, les ustensiles de cuisine pour la tambouille spéciale furent ajoutés au chargement, ainsi que des sacs et caisses au contenu hautement confidentiel. Le cheval Calmos avait été attelé, un gros bestiau gris placide qui avait été dressé dans le temps pour ramener seul ses maitres de la taverne à la maison. C'était loin d'être une monture fougueuse, et justement, on ne le lui demandait pas.
Au moment de partir, Russo dit aux enfants

Si vous êtes fatigués, vous pouvez monter sur la charette.

Et ce fut la route vers la montagne, tout en grimpette, à longer le ruisseau, puis à traverser des bois, et encore des bois, et des grimpettes. Russo était attentives aux traces, et regardait les empreintes au sol, les branches cassées, les marques de fourrure sur les arbres. Après environ une demi-heure de marche, elle s'arrêta, montrant le sol du doigt.
Là... c'est des traces d'ours, au moins 3. Un adulte et deux jeunes. Héhéhé, à nous les manteaux....

Et l'équipage repartit, ne s'arrêtant que bien haut dans la montagne, quand la forêt laissait la place aux alpages.
Nous y voilà. Il faut maintenant trouver le meilleur endroit pour les pièges.
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Aymeric_de_saunhac
[Château Verdun]


Lakhdar semblait d’humeur joyeuse et taquine depuis le levé ce qui avait le don d’énerver Aymeric qui souffrait des pics perpétuels de son ami. Ou peut être était-ce son caractère habituel ? Après tout avant de commencer ce voyage avec lui, il ne fréquentait le garçon que quelques heures par jours voire semaines. Pauvre Liloïe, devait-elle supporter les mêmes plaisanteries ? Enfin… avant même de pouvoir riposter, les espoirs de vengeances d’Aymeric prirent fin avec l’arrivée du seigneur maistre Zak.

- (Zak) « Aymeric, ta première mission, va cherche la boite de myrtille dans la réserve de la cuisine. J'en avais commandé dernièrement pour la chasse. Si tu ne trouves pas une charmante dame dans la cuisine t'aidera surement.»

Si cette demande incongrue laissait Aymeric songeur, il n’en pipa mot. Loin de lui l’idée de contredire les ordres. Quoi que… s’il avait été en forme plus grande forme, peut être aurait-il posé davantage de questions. S’éloignant tranquillement mais sans trainer la pate, il reçu quelques directives supplémentaires.

- (Vanyel) « Aymeric ! Prend aussi une grande casserole et une cuiller en bois en cuisine, c’est pour préparer le mélange. »

Des myrtilles, une grand casserole et une cuillère en bois. En sachant ce que pouvait être les fameuses myrtilles, peut-être aurait-il pu penser qu’ils allaient préparer un gâteau pour le voyage. Mais la demande venant expressément de son maistre, il se dit que se ne pouvait être que des armes secrètes ou qui sait, un poison foudroyant pour paralyser les nounours ! Bref, guilleret il se pointa aux cuisines criant à ceux qu’il rencontrait qu’il cherchait des myrtilles, une grande casserole et une cuillère en bois pour tuer les gros ours. Sous quoi, à ses braillements, une gentille servante l’aida à trouver ce dont il avait besoin, sans toutefois prendre soin de l’avertir qu’il ne tuerait guère d’ours avec pareils outils.

Retraversant les couloirs en sens inverse, Aymeric regardait avec attention chaque élément qu’on lui avait donné. La grande casserole semblait solide et de par sa forme pouvait, peut être ressembler à un casque. C’est en tout cas ce qu’il pensait lorsqu’il décida de le hisser sur sa tête prenant soin de bien le caler (son heaume de fortune) pour ne pas qu’il lui glisse sur les yeux. La cuillère et les myrtilles le laissèrent, somme toute, plus perplexe. Quoi qu’en y regardant de plus près, les myrtilles pouvaient bien s’avérer être de dangereux projectiles que la cuillère pouvait envoyer valdinguer contre une cible. Après quelques essais contre un mur, il convint que les projectiles en étaient bien, malgré qu’ils n’explosèrent guère comme il avait pu l’imaginer ; et que la cuillère était particulièrement utile pour les lancers. Il repartit guilleret scandant son nouveau nom : « Je suis le chevalier myrtille, le plus fort des chevaliers ! ». Bien entendu, tout ceci avant le drame…
Avant qu’une myrtille vienne s’écraser en toute délicatesse sur son pourpoint, lui laissant par là même, une jolie trace bleuâtre. Non, l’épithète de chevalier myrtille ne lui conviendrait pas, c’était décidé…

Après être apparut devant tout le monde, affublé de son armure et de son arme redoutable, les choses se bousculèrent. On lui extirpa la casserole de la tête sans oublier de le réprimander ; on lui arracha les myrtilles et la cuillère des mains, le laissant finalement totalement désarmé face à tout ce monde qui s’apprêtait déjà pour le départ. En moins de deux, les affaires étaient ficelées, les montures préparées et le départ imminent.


- (Russo) « Si vous êtes fatigués, vous pouvez monter sur la charrette. »
- (Aymeric) « Un chevalier chevauche sur son GRAND et BEAU destrier, il ne grimpe pas sur une charrette ! »


Sur ces jolis mots, Aymeric se hissa sur son petit poney à la seule force de ses petits bras et regarda fièrement et tout souriant ses acolytes

– (Aymeric) « Voilà, je suis prêt ! »

Suite à quoi il se plaça à coté de Zak pour chevaucher à ses cotés.
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Duflan
Tant mieux que mal il avait réussi à se débarrasser de ce bout de rideau qui le coincé dans le coin de pièce depuis le début.
Il ne restait qu'un malheureux bout de tissu accroché à sa sandale que duflan n'avait pas vu.
Il n'avait jamais vu ni entendu parler de castor, mais l'animal n'avait pas l'air bien redoutable si l'ours que l'on devait chasser était du même acabit
alors tant mieux.
La vision du Sieur Adelin le rassura, il l'avait déjà vu à l'œuvre prés d'une certaine mare ou les anciens maires de Castelnaudary avait été transformé en canard.
Ce gas était rapide et déterminé et duflan savait qu'il pourrait toujours se cacher derrière lui en cas de problème.


_(russo)

Bien. Je vous propose de charger vos affaires sur la charette que Zak a préparé, et de partir dès maintenant dans la montagne. Ceux qui savent préparer la mixture pourront le faire pendant que les autres creuseront le piège.


Duflan
Bouh diuo , ils pensent tous qu'à creuser dans ce foutu royaume, si c'est pas dans la mine c'est pour des trous, va finir tout troué le comté je vous dis moy, va ressembler à un futur fromage Helvéte, voilà ce que j'en dis

Marmonna t'il à l'oreille de dame Lhessa

-(Russo)
Si vous êtes fatigués, vous pouvez monter sur la charette.


Duflan fit un large sourire et commença à monter dans la charette

Ah, ben je dis pas non, pârce que moy oh fatigue déjà

Il s'arrêta net en voyant le regard les autres

Euh, oui bon je plaisante allons y

Il suivait ce groupe, surpris que personne ne s'arrête pour se restaurer ou boire un petit quelque chose, la gorge lui brulé et la cadence imposée par la comtesse était insoutenable.
Il ne tenait que grâce au regard qu'il jetait de temps à autres sur les hanches de ses partenaires de chasse, son imagination faisait le reste.
Il était à deux doigts de succomber quand


-(russo)Là... c'est des traces d'ours, au moins 3. Un adulte et deux jeunes. Héhéhé, à nous les manteaux....

Oauis surtout les ennuis maintenant pensa t'il, bon surtout point se faire remarquer et laisser les autres travailler.
Duflan s'assit sur une grosse pierre non loin d'ici en cherchant dans sa besace une bonne bouteille de bianc
Vanyel
Ca avançait... les chasseurs étaient partis devant à la recherche de traces d'ours. Il avait fallu qu’elle résiste à la tentation de piquer la ‘tite bête que Lhessa avait emmené. Par contre pour les castors elle ne s’était pas privée, elle les avait chipés à son ch’tit dizenier, contente que sa lime à ongle prise par une soudaine inspiration avant de venir puisse lui servir. Elle était pour l'instant restée derrière et les rejoindrait ensuite. Si elle restait encore dans la cours, c'était aussi par précaution... il serait malvenu que l'odeur de la concoction à l'attention d'un ou des ours ne les attire avant que tout piège soit prêt.. ça serait tout de même un chouilla les prémisses d'une débâcle si ce n'est d'une catastrophe.

Elle préparait le fameux mélange pour l'appât. Le miel fut consciencieusement mêlé à l'eau-qui-brûle enfin le truc au nom barbare, à ceci fut ajouté des ongles de castors minutieusement râpés, en prenant bien soin de ne surtout pas en respirer quelconque particule.. elle n'avait pas envie de rejoindre inopinément les bras de Morphée. Et en dernier les myrtilles. C’est vrai que ça tache, mais bon, sur la peau du jeune maure, ça ne devrait pas plus que ça porter à conséquence.

Touiller, touillage, touillons... jusqu'à ce que la consistance soit fluide mais pas trop, il ne faudrait pas non plus que tout coule aux pieds de Lakhdar, ça serait tout de même dommage, l'idée ce n'était pas de faire un jeu de piste pour ours non plus.

Quand elle fut satisfaite, elle versa le tout dans une outre à l'aide d'un entonnoir arrivé là on ne sait trop comment mais bien pratique, alla chercher Félicien et se mit en route, suivant les traces des autres. Elle glissait lentement dans un simple monde de perception, presque dépourvu de pensées. Elle observait les alentours, écoutait les bruits qui provenaient des bois, mais rien de notable au final. Plus elle avançait et plus un bruit régulier se faisait entendre, du genre "chtonk chtonk" comme une pelle qu'on enfonce dans la terre rythmiquement... elle arrivait vers l'endroit où les autres chasseurs étaient rassemblés et s'échinaient à creuser la fosse à ours. Elle mit pied a terre quand elle les vit, prit soin de bien prendre l’outre avec elle et se dirigea vers eux.


C’est prêt le mélange ! Et bin on dirait que ça avance bien.. dites, il est où Lakhdar ?

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Astrid_la_rouge
[château Verdun]

La fillette n'avait plus osé ouvrir la bouche aussitôt qu'elle avait entendu parler d'appât, elle aurait bien voulu se faire toute petite et entrer dans un trou de souris mais cette perspective l'avait effrayée, elle ne se voyait pas plus aux prises avec un souris géante que face à un ours. Aucune idée de ce que pouvait représenter un ours peut être un fois et demie comme un loup?..........Cela lui semblait raisonnable.

Elle avait salué discrètement tous les nouveaux arrivants tout en surveillants les deux jeunes Damoiseaux, le caramel était bien trop vieux pour elle, il avait passé l'âge de l'amuser. Elle n'avait aucune attirance pour ce grand dadais qui paraissait feignanter toute la journée à demie nu au soleil. Quelque soit l'endroit de son corps que l'on pouvait voir il était de cette même couleur qui avait trop pris le soleil............ Ce qui était très impressionnant en cette période de l'année. De toute évidence celui ci ne connaissait rien à l'hygiène élémentaire qui voulait que l'on garde un teint clair.

L'autre, le "tout blanc" était plus jeune et semblait souffrir des tyrannies de son ainé. Lorsqu'il fût désigné appât et qu'il accepta de trop bonne grâce, Astrid eut la certitude qu'il se sacrifiait pour elle. Son coeur se mit a battre à tout rompre, un grand trouble s'emparait d'elle.Elle n'avait d'yeux que pour lui............. Aymeric, le prénom était charmant, le garçon était charmant, ses allures étaient charmantes enfin il était charmant de tout son être, normal il était SON prince charmant celui qui vient délivrer sa princesse et elle se jurait qu'elle lui en serait éternellement reconnaissante.

Un instant, elle vit l'homme un dénommé Duflan bataillant avec un rideau, elle sourit en se disant que celui-ci portait bien son nom. Lui aurait fait un superbe appât à ours........... Cette réflexion fut aussi éphémère qu'un battement d'aile de mouche, son esprit revint vite à l'être qui retenait à présent toute son attention et plus encore.

Puis Russo décréta la chasse ouverte il fallait sortir de table et suivre les autres.


-(Russo)
Si vous êtes fatigués, vous pouvez monter sur la charrette.


D'un bon Astrid était dans la chariotte, Ayack qu'elle avait totalement oublié sauta à son tour pour la rejoindre....... Comme personne ne montait près d'eux elle ne le repoussa pas, au contraire elle mit sa tête contre l'échine du chien et contempla son bel amoureux sur son merveilleux poney........... Elle chuchota à l'oreille du chien........... Oh mon pauvre Ayack, tu vois au lieu de toutes ces bêtes bizarres z'aurai bien préféré qu'il y eut une meute de siens comme ce doit être partout, au moins toi aussi tu aurai trouvé ta princesse sienne et vous auriez eu des bébés siens et z'aurai pu en garder un et pitètre en offir un à messire Aymeric qui est si aimable............. Son regard devint languissant et elle fut muette à nouveau, ce n'était pas dans ses habitudes, mais elle savourait l'instant présent et le sentiment nouveau qui l'animait.................. Comme dans un rêve la voix de Russo retentit

-(russo)Là... c'est des traces d'ours, au moins 3. Un adulte et deux jeunes. Héhéhé, à nous les manteaux....


Astrid, sauta hors de la charrette, aussi agilement que ce qu'elle y était monté et pour la première fois de sa vie inspecta une trace d'ours. C'était monstrueux, son souffle en était coupé. Elle ne pouvait que constater que la bête avait des empreintes encore plus grandes que ses mains.......... pire encore............. que ses pieds!!!........ mais .........qu'elle taille pouvait donc avoir ce monstre.................Le pourpre lui montait au visage et sans se rendre compte de ce qu'elle faisait elle s'approcha du jeune Aymeric, et s'adressa à lui.

Damoiseaux, si vous deviez, à cause de moi, périr dans cette aventure, moi Astrid_la_rouge, fille de Cyriusblack de Troyes et de feue Royalkonee vous fait le serment d'entrer au couvent, de consacrer ma vie entière au très haut et aux prières que je dirai chaque jours pour la paix de votre âme..........................Sur ce, elle lui fit une révérence des plus larges.
Oeildelynx
[Chateau verdun]

Il arrivait enfin, le voyage n'avait pas été sans mal, dire qu'il avait du trouver un forgeron pour lui réparer sa roue...
Il espérait qu'il arrivait à temps...

Raté !!!

Il chercha si quelqu'un pouvait le renseigner sur la direction qu'avait pris la troupe...

Il trouva un vieux serviteur un peu benêt qui réussi au bout d'une demi heure à lui indiquer une direction.

Bon, regardant la bête et sa charrette, il finit par demander pour un cheval, et une autre demie heure de perdue.
Puis il avait besoin de sacoches...

Un peu exaspéré même en temps que prêtre, il reprit enfin la route au bout d'une heure et demie, dans la direction qu'on lui avait indiqué.

Il fit galoper le cheval qu'il avait réussi à arracher au prix de nombreux efforts et les aperçu enfin !

En chemin, il était passé par Toulouse, avait vu l'annonce d'Hardouin, et ce dernier l'ayant antidaté se sentait tout à fait capable d'aller bénir cette chasse, d'une part parce que c'était surtout le doyen de théologie qu'on avait invité ici, et encore plus car il était vraiment temps pour le bien-être de tous au Conseil Universitaire sue Dame Russo change de peau...

Il posa pied à terre, salua les deux doyennes, le mari de l'une d'elle, les autres présents et sortit son flacon d'eau bénite, et un autre flacon beaucoup plus grand.


Permettez que je prie, dit-il avec un grand sourire. Nul ne pouvait de l'empêcher de prier après tout

D'abord la prière du matin :


Citation:

Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.


Puis la prière du chasseur

Citation:
Je te prie de pardonner mon geste
mais tes ressources me seront utiles.
J’ai besoin de ta viande
pour nourrir mon foyer.
Notre corps trouve dans la viande
ce que les végétaux ne peuvent offrir.
J’ai besoin de ta peau
pour me protéger du froid
du vent et de la pluie.
J’ai besoin de ton sang
qui me donnera de la force.
J’ai besoin de ton foie
et de ton cœur
qui offrent à mon corps
ce dont il réclame
et qui le rend plus résistant.
Je te suis reconnaissant
de ton sacrifice auprès des hommes.
Puisse tu aller en paix.
Qu’il en soit ainsi.


Il se signa, ouvrit la fiole d'eau bénite et en aspergea les traces de pattes visibles au sol.

Puis se retournant vers la doyenne de l'état, lui tendit l'autre fiole, un peu d'eau bénite...d'eau de vie bénite... une liqueur de prune ramenée par un de mes paroissiens...

Sourire
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Aymeric_de_saunhac
- (Aymeric) « (...) elles servent donc à ça ! Il est vrai qu’elles ne semblaient pas être efficaces en tant qu’arme si ce n’est pour faire des tâches sur les vêtements. »

Les myrtilles qu’Aymeric avait prises pour de puissants projectiles n’étaient finalement que de petites baies dont les ours raffolaient. Les fameuses myrtilles ne devaient donc servir qu’à appâter les ours dans l’ingénieux piège préparé par Russo et Zak. Définitivement, Aymeric décida qu’il ne serait pas le chevalier myrtille. Avoir pour épithète une baie n’était pas affriolant pour un futur chevalier.

Perdu dans ses pensées, chevauchant paisiblement, Aymeric observait tout ce qui l’entourait. Un oiseau planant loin au dessus de sa tête, survolant la cime des arbres de plusieurs pieds, rappela à Aymeric une conversation qu’il avait eu avec sa tante et d’autres personnes. Douceur de plume, souplesse de plume, légèreté de plume, rien de mieux pour souligner l’habilité et le caractère d’un bon chevalier ; mais aussi, plume chatouilleuse, outil de torture lui rappelant ce qu’il avait pu faire subir à Eliandre à maintes reprises. Chevalier plume, voila un nom qui lui faisait envie ! Lorsqu’il lui sera possible, il fera part de ceci à Eliandre.

Baissant les yeux, son regard se porta sur la jeune femme blonde dont Russo lui avait parlé. Il se souvint alors qu’il avait une question sur laquelle l’entretenir, une histoire de lapin blanc ou plutôt de lapin à oreilles rondes. Toutes ces histoires de lapins qui mangeaient des castors et des nounours ou le contraire, commençaient à l’embrouiller. Autant tirer au clair rapidement celle du lapin aux oreilles rondes. Aymeric talonna alors son poney afin de s’approcher de la jeune femme.


- (Aymeric) : « Excusez-moi ! Russo m’a dit que vous aviez attrapé un lapin aux oreilles rondes, est-ce vrai ? Où peut-on trouver ces lapins ? Nous en verrons ici ? Je serai curieux de voir à quoi ils peuvent bien ressembler (…)

Un cri de Russo venant de l’avant informa le groupe que des traces d’ours avaient été identifiées. Dans peu de temps, chacun devra aider aux préparatifs des pièges et Aymeric comptait bien apporter son aide, aussi infime soit-elle compte tenu de sa force. La taille des traces d’ours laissa Aymeric rêveur. Ce pouvait t-il que les ours aient une taille aussi imposante que leurs empruntes de pas le laissait penser ? Alors qu’encore une fois Aymeric ruminait ses réflexions en silence, la jeune fille aux jolis souliers rouges s’approcha de lui.

- (Astrid) : « Damoiseaux, si vous deviez, à cause de moi, périr dans cette aventure, moi Astrid_la_rouge, fille de Cyriusblack de Troyes et de feue Royalkonee vous fait le serment d'entrer au couvent, de consacrer ma vie entière au très haut et aux prières que je dirai chaque jours pour la paix de votre âme. »

N’étant pas certain que la jeune fille s’adressait à lui, il regarda dans toutes les directions afin de vérifier si quelqu’un se trouvait à cet instant prêt de lui. Après tout, c’était la première fois qu’on lui attribuait le nom de « damoiseaux ». Y avait-il un rapport avec un quelconque oiseau ? Il n’en savait rien mais se souvenait avoir déjà entendu ce mot. Peut être était-ce en taverne ? Enfin, ceci n’avait pas d’importance. La suite troubla davantage Aymeric. Pourquoi viendrait-il à mourir lors de cette chasse ? Il espérait bien ne pas risque sa vie pour une peau d’ours, il préférait nettement conserver la sienne intacte. D’ailleurs, on lui avait donné l’ordre de rester derrière les grands si le danger se faisait sentir. Pour une fois, il comptait bien obéir, au moins le temps que la bataille s’il advenait qu’il y en ait une, prenne bonne allure. Aussi répondit-il à la jeune fille un peu gêné et les joues légèrement rosies :

- (Aymeric) : « Donà, je suis… touché que vous vous inquiétez pour mon sort, toutefois… je ne pense pas risquer ma vie en étant ici… enfin je l’espère… Aussi ne craignez rien pour moi. »
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Zaknafien
La route fut longue mais le paysage en valait la peine. Même si la tension montait petit à petit parmi les membres du groupe de chasse, chacun avançait en observant les différentes merveilles de la nature qui les entouraient. Zak avait eu très peu ces derniers temps pour profiter avec sa femme de quelques virés dans les bois avoisinant. Sans avoir un ours en priorité, il reviendrait certainement pour y flâner quelques heures.

Sa femme se tenait à ses côtés en tête de groupe. De l'autre se tenait le jeune Aymeric. Le Vicomte appréciait de plus en plus le jeune page. Sérieux, discipliné, il apprenait rapidement. Son éducation devait y jouer quelque chose et cela promettait un bel avenir pour le garçon.

Sa femme aperçut alors les premières traces d'ours, et après un pistage que seul le couple avait le secret, ils arrivèrent enfin dans l'un des lieux favoris de ce groupe d'ours.


Nous y voilà. Il faut maintenant trouver le meilleur endroit pour les pièges.

Les alpages laissaient peu d'endroit pour se cacher. Quelques rochers imposant jaillissaient ici et là de la terre, permettant ainsi aux chasseurs de se cacher. L'autre possibilité était de creuser près de la lisière pour obtenir la protection des arbres.

Zak sauta à terre après cette petite analyse et attendit que l'ensemble du groupe les rejoignent.

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Astrid_la_rouge
Astrid avait baissé la tête pour ne pas rencontrer le regard du garçon et oh miracle! Aristote avait envoyé son représentant............ Cette arrivée avait fait direction et tiré la fillette d'une situation un peu embarassante.

On avait dit des prières, qui étaient réconfortantes puisqu'il ne s'agissait que de la mort de l'ours. Pas une fois le prêtre n'avait mentionné que quiconque puisses être dévoré par la bête.

Puis tout ce gentil petit monde était reparti rejoindre Zak, la chasse allait bel et bien commencer. Mais dans la tête d'Astrid quelque chose avait changé elle ne pouvait s'empêcher d'épier Aymeric.

Silencieuse et sage elle se laissait porter par les évènements, on lui dirait bien à temps ce qu'elle devrait faire.
Russocarine
[La haut sur la montagne]

L'équipage avait accueilli la halte avec plaisir. Certains semblaient se déssécher de soif, et le bruit des cruchons qu'on ouvre avec un si délicat 'plop' remplissait l'air. C'est bien sûr à ce moment que le père Oeil de Lynx arriva. Russo avait des pratiques religieuses minimalistes, mais en une occasion pareille, elle préférait mettre toutes les chances de son côté, aussi avait elle invité le Doyen de la Faculté de Théologie pour qu'il bénisse la chasse. Celui-ci remplit fort bien son office, innondant les empreintes d'ours de gnôle bénie afin d'appater le plantigrade.

Russo tomba à genoux, trempa sa main dans la gnole de l'empreinte d'ours, se signa, et répéta


J’ai besoin de ta peau
pour me protéger du froid
du vent et de la pluie.


Puis elle se releva,
de la prune vous dites mon père ? hoho, goutez donc un peu du paté d'ours pour l'accompagner.

et s'adressant à Duflan qui sifflait seul sa bouteille dans son coin
Hola Mestre Duflan, un petit gorgeon avec une tartine de paté ?

Cet en-cas englouti, Russo vit Zak se diriger vers la lisière, les choses sérieuses commençaient. Il fallait trouver le bon endroit pour les pièges. Un endroit où les chasseurs pourraient rapidement se mettre à l'abri de l'ours. Il y avait les rochers, ou les arbres. Oui, au pire, ils pourraient grimper s'abriter dans les arbres.

Russo prit une pelle et un cruchon de bière sur la charette, et se dirigea vers la lisière en disant


Ya deux fosses à ours à creuser. Ceux qui terminent la première fosse à ours gagnent les dents et les griffes de l'ours pour se faire des bijoux. Ensuite, il faudra couvrir la fosse avec des branchages pour que l'ours ne se doute de rien.

Puis elle commença à arpenter la lisière avec son mari, cherchant le meilleur endroit pour le piège. De la terre pas trop dure à creuser, des arbres avec des branches assez basses mais pas trop, et si possible des traces d'ours qui indiqueraient que c'était l'endroit parfait.



Un peu plus loin, dans une caverne, un ours dormait le ventre bien rempli et faisait des rêves d'ours.

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Frz77


Adelin avait pris le parti de marcher à côté des charrettes et de profiter ainsi de la magnifique balade qui les menait d'abord sur les chemins de campagne, puis dans les montagnes magnifiques. Le paysage était à couper le souffle!

Au bout de quelques heures de marche, ils firent une halte bienvenue où ils purent partager gnôle, pâté d'ours et autres petits délices... Et la seule chose que l'on pouvait dire était que ce pâté en appelait d'autres!! Par Aristote, que c'était bon!!

Adelin se mit donc à accélérer le pas pour se hisser au niveau de la tête du groupe, composée des deux plus grands chasseurs d'ours que le comté, que dis je le comté, le royaume!, que dis je le royaume, la terre!, que dis je la terre, l'univers entier et plus encore! - ai jamais porté!!

Au moment où ils les rejoignaient, zak semblait entrer en communion avec une lisière de forêt, respirant, sentant l'ours qui ne devait plus être loin maintenant....

Russo se dirigea vers une des charrettes et dit

Ya deux fosses à ours à creuser. Ceux qui terminent la première fosse à ours gagnent les dents et les griffes de l'ours pour se faire des bijoux. Ensuite, il faudra couvrir la fosse avec des branchages pour que l'ours ne se doute de rien.

A ces mots, Adelin, toujours appâté (d'ours!!) par la compétition se rua sur une autre pelle et attendit le feu vert des deux chasseurs pour commencer à creuser.

A lui les griffes de l'ours...
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