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[RP]De Villemur à Salvagnac, entre crevette et ours

Lakhdar_shaggash
Bref, c'est gentil d'avoir accepté, tu sais, la dernière fois, c'est Esme qui a eu ce rôle.

Cette phrase raisonnait dans son esprit, au point de lui couper le goût de la parole. Esme avait donc joué le rôle d’appât. Etait-ce ainsi qu’elle était morte ? Après tout, Lakhdar en connaissait si peu sur les circonstances du décès, Liloïe n’avait jamais évoqué le sujet devant lui, et il eu été des plus déplacé d’engager un échange sur ces faits, depuis longtemps oubliés. Mais si elle avait su faire preuve d’un courage suffisant pour endosser ce rôle, peut-être serait-ce inconvenant de la part de Lakhdar d’oser égaler cette femme ? On osait se rire de sa peur ? C’était sa vie qu’il allait mettre en jeu. Il prit le verre d’aygardent et le but d’une traite. Il se tourna vers Russocarine, et d’un sourire frondeur, il lui dit :

- « C’est lorsque la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignaient sans maillot. Je ne compte pas me défiler, et je ne mets nullement en doute les capacités de vos chasseurs. Si j’ai peur, c’est uniquement pour vous. Je n’ose imaginer les supplices que vous fera subir mon père s’il venait à m’arriver quelque chose. Il vous faudra bien plus qu’un trou et du miel pour échapper à la fureur de Djahen Shaggash. »

Malheureusement, cela ne serait se passer aussi aisément. Ayant décidé de braver son père pour effectuer ce voyage, c’était surtout lui qui risquait une rosse monumentale. Tout ce jouait sur l’intimidation. Dame Russocarine n’était pas des plus dupes, mais la maîtrise du regard était un art inné chez les Shaggash, et muni d’un œil farouche et sage, il se posa comme un homme déterminé. Le courage faisait son chemin dans ce petit bonhomme. Deux convives supplémentaires entrèrent dans la tente. Le monde affluait, et Lakhdar commençait à prendre peur. Combien d’ours comptaient-ils prendre ? Il n’y avait qu’un appât. Si avec un ours, il est possible de satisfaire tout ce beau monde en viande, peau, griffe, et autre, c’est que l’animal devait mesurer au moins 30 pieds de hauts.

Lakhdar, inutile de te préciser qu'il ne faudra pas te lécher les doigts quand tu seras tout tartiné de miel, sinon tu passeras d'appât à proie. Et oui, la chasse est une opération risquée....


- « Dommage, j’aime beaucoup le miel. Ce que j’adore, c’est dénoyauter des dattes pour placer des amendes baignées de miel, puis faire mijoter le tout sur un lit de miel. Hum !!! Je m’en lèche déjà les babines. Mais je ne vois pas le rapport. Comment je pourrais devenir la proie si je mange le miel ? »

Russo sonna le début de la chasse. Invité à monter dans la charrette, Lakhdar ne se fit pas attendre. Ignorant la distance qui les séparait de leur futur point de chute, il préféra choisir la sécurité, d’autant plus qu’il voulait prendre le temps de réfléchir sur un point. Se retrouvant en seule compagnie de la petite Astrid, il roula les yeux. Mais lorsqu’il vit Aymeric s’emparer de son poney, il sauta d’un bond hors de la carriole pour, lui aussi, rejoindre sa monture. Il prit route, aux cotés de son ami. La compagnie d’Aymeric le rassurait, et sa franche camaraderie lui apporterait sûrement solide réponse. Ainsi, après avoir vérifier qu’ils se trouvaient à distance de toutes oreilles indiscrètes, il lui demanda :

- « Dis, tu sais comment elle est morte la mère de Liloïe ? Tu crois que c’était en faisant l’appât lors de la dernière chasse ? Je n’en ai jamais parlé avec Liloïe. Elle t’a raconté toi ? »

Arrivé sur place, le petit monde se bougea pour fouiller, examiner, humecter, bref, devenir l’ours ; autant de geste inconnus pour le jeune maure. Il se tourna vers Aymeric pour voir si celui-ci y comprenait d’avantage.

Un jeune prêtre fit son apparition, ce qui le rassura. Placer cette chasse sous le signe de Dieu est le meilleur moyen de la rendre féconde et protectrice. Il fit une prière, et reçu l’eau bénite avec joie. En tant qu’appât, il espérait une attention particulière. En vain. Le curé fouilla dans sa besace pour y dépêcher de l’eau de vie. Ce geste, qu’il avait vu faire mainte et mainte fois, lui déplaisait toujours autant, mais Lakhdar se dit qu’il devait être coutume pour un curé d’être tournée sur la bouteille.


C’est prêt le mélange ! Et bin on dirait que ça avance bien.. dites, il est où Lakhdar ?


- « Derrière toi ! » cria-t-il penché sur l’étrange mixture. Hum. Il renifla lentement. Quel délice ! Il avait hâte de se faire badigeonner. Mais qui s’en chargerait ?

- « Vous avez même mis des myrtilles ? Mais vous voulez vraiment que je me mange moi-même !!! »
Russocarine
[La haut sur la montagne]

Les mains dans le dos, l'air sérieux, Russo arpentait la lisière avec Zak, regardant au sol, en l'air, jaugeant chaque branche, s'arrêtant parfois pour tâter le sol en hochant la tête.
Un endroit avait retenu son attention: des traces d'ours assez fraiches, une espèce de piste vers le ruisseau qui semblait fréquentée régulièrement par la famille ours, à y voir les poils sur les arbres, et autres signes de passage, et surtout, un arbre idéalement placé, avec une branche bien droite et assez solide pour le piège machiavélique que Russo venait d'inventer. Elle sortit un drapeau de sa poche et le planta au sol.


Là, c'est l'endroit parfait pour le premier piège, qu'est ce que tu en penses, Zak ?
Regarde cette branche. On va faire un piège nouveau, l'ours va voir 36 chandelles, mais il ne faudra pas le creuser trop profond, il faudra que la tête de l'ours dépasse du piège.


Devant l'air étonné de son mari, Russo expliqua
Si si. On va faire des balançoires, et s'installer en rang sur la branche. Et quand l'ours tombera dans le piège que tu auras creusé avec tes bras musclés attiré par Lakhdar aux myrtilles et au miel, hop, on lui saute dessus avec nos balançoires, et on l'assomme en se balançant. Imparable.

Russo, très fière de son idée se dirigea vers Astrid et Ayack.
Dis, est ce que tu m'aiderais à faire le piège à ours ?
Devant le regard pétillant d'envie de la petite, elle l'entraina vers la charrette.
Il faut qu'on construise des balançoires pour assommer l'ours. Tu vas prendre le rouleau de corde, et la dérouler bien droit en faisant hum..... Examen de la taille des jambes de la fillette, examen de la hauteur de l'arbre.... 11 pas. Il me faut 8 cordes de la même longueur.

Pendant qu'Astrid s'aquittait de sa mission, et que les hommes forts creusaient le piège, Russo prit sa fameuse hache "Délicatesse" et alla couper des branches pour faire le siège de la balançoire. Relevant les yeux entre 2 hachis, elle vit que Vanyel était arrivée avec la mixture.



Un peu plus loin, dans sa caverne, l'ours commençait à s'éveiller. Il avait une envie de miel, et se souvenait que sa dernière récolte avait été mouvementée.

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Vanyel
[là haut sur la colline à moins que ça soit une montagne, faudrait vérifier la hauteur ]

Vanyel se retourna et fit un grand sourire à Lakhdar.

Mais non mais non on ne veut pas que tu te manges toi-même. On ne veut pas que l’ours te mange non plus d’ailleurs, une histoire que sinon on aura plus d’appât la prochaine fois, hum hum.

Elle jeta un œil sur ses autres compagnons. Astrid était occupée avec de la corde et semblait très concentrée pour marcher à côté. Entendait-elle des « un, deux, trois, quatre, zinq, zix .. » ? peut-être. Et Aymeric où était-il ? Ah avec Zak.. bien bien.. ou pas. Elle se demandait ce que Zak lui racontait. Adelin lui creusait aussi avec force enthousiasme, allez savoir pourquoi. Elle fut surprise de voir le père Oeildelynx, vrai qu’il devait avoir la vue perçante idéale pour la chasse et repérer les traces du gibier... ou alors c’était peut-être juste qu’il avait prévu de bénir la chasse, Russo l’avait évoqué quelque quand. Un sourire à la blonde Lhessa, les autres zoms devaient être occupés aussi à creuser surement ou chercher quelque matériaux de camouflages, allez savoir...Bref, en somme les préparatifs allaient bon train, elle s’en assura quand même, c’est qu’il ne fallait pas non plus attirer l’ours trop tôt.

Russo ! c’est assez avancé pour que je m’occupe de Lakhdar ?

Au hochement de tête de celle-ci, le sort du jeune Shaggash était scellé.

Hum, bon Esme avait quand même gardé un haut, chose somme toute logique pour une dame, enfin je ne sais pas ce qu’elle a fait de ses vêtements après la chasse, ils étaient quand même un peu collant, peut-être qu’elle les a juste changés. Enfin ce n’est pas la question.. toi tu n’es pas une dame, donc.. tu peux enlever ta chemise.

Haussement de sourcil devant l’air de Lakhdar

J’attends ...

Il savait qu’il n’avait guère le choix, aussi attendit-elle qu’il se soit exécuté tout en remontant les manches de sa chemise qu’elle n’avait pas plus envie de ça de tacher de mélange myrtillé. Puis elle versa un peu du mélange qui avait une consistance quand même un chouilla collante – chose souhaitée au demeurant- au creux d’une de ses mains en entreprit de tartiner joyeusement Lakhdar, vérifiant au passage tout à fait pour la forme et purement par intérêt scientifique s’il est vrai que les maures sont chatouilleux.
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Aymeric_de_saunhac
[En Montagne]


Depuis le repérage des premières traces d’ours, l’allure du groupe sur les commandements de Russo et Zak avait été quelque peu diminuée. Le silence qui s’était installé rendait la traque plus intense. Chacun était à l’affut du moindre bruit et prêt à bondir en cas de besoin, ce que fit bien entendu Aymeric lorsqu’il entendit la voie de son compagnon murmurer :

- (Lakhdar) « Dis, tu sais comment elle est morte la mère de Liloïe ? Tu crois que c’était en faisant l’appât lors de la dernière chasse ? Je n’en ai jamais parlé avec Liloïe. Elle t’a raconté toi ? »

- (Aymeric) « Liloïe ne m’en a jamais parlé mais si tu recommences à me faire peur ainsi, je puis te dire comment tu vas finir par terre le coup brisé.»


Peut à peu, à mesure que le groupe avançait et se rapprochait d’un lieu parfait pour dénicher les ours Russo fit ralentir le pas pour finalement donner l’ordre de s’arrêter. Alors que chacun posait pied à terre et commencer à œuvrer à diverses tâches étranges, Aymeric vint se placer à coté de Lakhdar puis observa tout ce petit monde s’afférer d’un regard trahissant son incompréhension. Visiblement, Lakhdar ne comprenait guère mieux que lui ce qui était en train de se dérouler sous leurs yeux ébahis. Une sorte de rituel somme toute ou des techniques ancestrales de grands chasseurs ? La chose était en tout cas amusante et divertissante pour les jeunes garçons.

Alors que ZAk et Russo s’éloignaient un peu plus du groupe, Aymeric s’assura de ne pas perdre de vue son maistre. Apres tout, durant la chevauchée, celui-ci lui avait dit qu’une mission plus importante que la recherche des myrtilles lui serait confiée. Une mission digne d’un futur chevalier ? Aymeric était prêt à en découdre avec les nounours, pour sûr, ils les mettraient au tapis d’un coup de pied bien placé ! Bien entendu, cette idée lui trottait dans la tête uniquement par ce qu’il n’avait jamais vu d’ours de sa vie et qu’il s’imaginer bien plus grand que ceux-ci. Même si les traces rencontrées au préalable laissaient penser le contraire, Aymeric se représentait volontiers les nounours avec de larges pattes et un petit corps. Cette image avait un certain coté amusant voire burlesque en somme, elle était rassurante.

Alors que Russo présentait son plan à son époux et qu’elle lui donnait plus ou moins l’ordre de creuser un grand trou, ce dernier se retourna vers Aymeric pour lui faire passer le message. Il était persuadé pourtant que Russo avait demandé à son maistre et non à lui de creuser. Qu’importe, en moins de deux, on glissa une grande pelle dans les mains d’Aymeric sans lui laisser le temps de broncher. Planter en dessous de l’arbre que Russo avait choisit, Aymeric commençait à creuser tant bien que mal. Alors qu’il sautait à pieds joints sur la base de la pelle pour l’enfoncer dans le sol avant de se pendre à l’autre extrémité pour soulever quelques poignées de terre, une histoire lui revint en tête. Ida avait un jour raconté que les brigands et autres vilains étaient fréquemment envoyés dans des carrières pour creuser et casser des pierres tous les jours sous le soleil. Elle disait qu’il s’agissait là d’un châtiment pénible mais bien mérité. Il en conclu que le châtiment des brigands devait ressembler à ce qu’il était en train de subir.

Sauter à pieds joints, planter la pelle, se pendre à l’autre extrémité pour soulever la terre, creuser devenait une petite routine pour Aymeric. Pendant ce temps, Russo avait attribué des tâches à d’autres personnes si ce n’est tout le monde. Même la jeune fille qui se comportait de façon étrange avec Aymeric avait été mise à contribution. Alors qu’Aymeric suspendu à sa pelle observait ce que faisait fille aux souliers rouges avec la corde, le carré de terre dans lequel il avait soigneusement planté son outil céda d’un seul coup le propulsant au sol avant que le manche de la pelle ne lui retombe sur la tête. Sonné, il se releva rapidement en espérant que personne ne l’avait vu ainsi étalé.

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Frz77


Adelin avait enfin l'endroit où il devait creuser. Russo s'était arrêté devant un grand arbre et avait donné la consigne de creuser dessous. C'est la bave aux lèvres, son sang ne faisant qu'un tour, ou deux et ptet même trois, qu'il attaqua frénétiquement le ptit carré de terre bien meuble. Et hop, planté de pelle, levé de pelle, et hop, planté de pelle, levé de pelle....

Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'il s'aperçut de la présence du jeune Aymeric, qu'à vrai dire, il ne connaissait que de nom...

Il l'observait du coin de l'œil, faisant même que mine de rien, ben il voyait pas qu'il venait de terminer le nez dans les fraises que d'ailleurs il n'y avait pas!! Et qui plus est, assommé par le manche de la dicte pelle!!

Ne voulant pas lui montrer qu'il avait vu toute la scène, il le laissa se relever et reprendre son planté avant de se tourner vers lui et de lui dire

Et bien, mon jeune ami, belle journée pour prendre des pelles, euh enfin, je veux dire, euh, la pelle et creuser le nez dans le gazon, arrrffff, enfin je veux dire... Enfin bref, vous m'avez compris.

Puis il lui afficha un large sourire et lui dit

Au fait, je me présente, Je suis Adelin, et je suis ravi de te connaitre! Russo et Vany m'ont beaucoup parlé de toi!!

Puis il ajouta en chuchotant

Ne t'inquiètes pas, je n'ai rien vu, et tout cela reste entre nous...
Duflan
Assis sur sa pierre, il regardait tout ce beau monde s'agitait.
La jeune fille qui se nommé Astrid semblait n'avoir d'yeux que pour un des jeunes garçons.

Pauvre fille pensa t'il, elle apprendra vite à ses dépends, qu'il ne sont du même monde et sitôt engrossé sera rejeté à la rue, enfin elle avait encore le temps de son insouciance.
En regardant le père œildelynx faite sa bénédiction de la chasse.
Duflan se dit que l'on aurait mieux fait de se servir de lui comme appât.
Avec sa soutane, il était sûr que l'ours aurait aimer cela.
Gare oh ours, en s'imaginant la scène, il ne pût s'empêcher de rire.



-(russo)Hola Mestre Duflan, un petit gorgeon avec une tartine de paté ?



-(Duflan)
Ah, ben ça avec plaisir, c'est qu'avains la gorge toute déseché a force de travailler

Bougre dou d'idiot pensa t'il, bon il te reste plus qu'à faire semblant de travailler

A peine Russo avait tel indiqué l'endroit que Adelin creusé avec une telle énergie qui impressionné Dufaln
Le jeune garçon nommé Aymeric avait une façon de creuser un peu particulière, apparemment il avait décidé de manger la terre qu'il retirer du sol.

Dufaln s'approcha du chariot ou était les pelles, il prenait son temps pour en choisir une, les soupesant, regardant si elle étaient droite.
Son seul but était de gagner du temps, le temps qu'Adelin finisse.
SOn regard se posa sur Dame Vanyel qui semblait préparer la mixture




Tout est dans le choix de la pioche, pour faire un bon trou comme disait mon père.
Si tu veux ben creuser commence par ben manger
Aldec
AU SECOURS !!! IL ARRIVE !! LA BAS !!!

Aldec arriva en courant dans le camp et se dirigea vers Russocarine

LA BAS !!!

...


SI SI JE L'AI VU

AVEC MES YEUX


Reprenant son souffle ...


Il est immense, tout blanc avec des yeux rouges et des dentts grandes comme ça !!!

...


Comment ça !

Bah oui je l'ai vu alors que j'étais parti ramasser des bulots ...

J'ai entendu un bruit comme le bruissement de bois que fait le CASTOR en rongeant et me suis retourné pour essayé de le localiser et l'attraper ...

Et il était là derrière moi les pattes en l'air près à me bondir dessus

J'ai pu m'échapper mais ...

IL

...

IL M'A VOLE MES BULOTS !!

VENGEANCE !!!
Aymeric_de_saunhac
Aymeric époussetait tant bien que mal braies et pourpoint maculés de terre humide lorsqu’un homme occupé au même ouvrage s’adressa à lui :

- (Adelin) « Et bien, mon jeune ami, belle journée pour prendre des pelles, euh enfin, je veux dire, euh, la pelle et creuser le nez dans le gazon, arrrffff, enfin je veux dire... Enfin bref, vous m'avez compris.
Au fait, je me présente, Je suis Adelin, et je suis ravi de te connaitre! Russo et Vany m'ont beaucoup parlé de toi!! »


Fort de constater qu’il n’était plus seul à creuser, un sourire ravi s’afficha sur les lèvres d’Aymeric. Le nom d’Adelin ne lui était pas inconnu, on l’avait déjà mentionné plusieurs fois en sa présence. Était-ce sa tante ou Russo durant le voyage? Qu’importe, il pouvait enfin mettre un visage sur ce nom. Il n’est pas plus ennuyeux pour Aymeric d’entendre les grands parler de vieux souvenirs et de tout un tas de gens qu’il ne pourrait rencontrer. « Je suis heureux de vous rencontrer Senher Adelin ! Si Donà Russo et tante Vanyel ont parlé de moi, j’espère qu’il n’y eu aucun mal de dict ? J’essaye de faire de mon mieux… » Alors qu’Aymeric relevait soigneusement sa pelle, l’homme repris à voie feutrée : Ne t'inquiètes pas, je n'ai rien vu, et tout cela reste entre nous... Ravalant sa salive, Aymeric tenta un début d’esquive avant de se raviser comprenant que l’homme avait bel et bien tout vu : « La terre me tombe dessus ce n’est… enfin… la pelle est un peu lourde et grande pour moi… merci… j’ai fait une promesse, je dois devenir fort… je dois devenir son chevalier…» Un peu gêné, Aymeric baissa les yeux puis se remis à creuser sans broncher lorsque Russo passa à coté de lui en signalant que le moment était mal choisit pour bavarder sans quoi l’ours arriverait avant que le piège ne soit prêt.
Toujours sur le même rythme, (sauter à pieds joints, planter la pelle, se prendre à l’autre extrémité pour soulever la terre) Aymeric zieutait du coté de Lakhdar et de sa tante pour observer les préparatifs qui lui semblaient bien plus amusants. L’image de Lakhdar enduit de miel et d’autres sucreries le rendait d’humeur joyeuse. Il se chargerait de ne jamais lui faire oublier de détail (...) apetissant. Cette histoire ferait d’ailleurs certainement aussi rire Eliandre ; il faudra lui décrire tout ceci dans sa futur lettre.
L’image du corps enduit de miel de Lakhdar lui rappela une anecdote lors du voyage de Montpellier à Villemur. Observant le Senher Adelin creuser avec toujours autant de vivacité, il se dit que ce dernier pourrait probablement résoudre cette énigme qu’il avait gardé depuis lors dans un coin de sa petite tête d’enfant curieux.


- (Aymeric) : « Senher Adelin, pensez vous que les dames s’enduisent le corps de miel ? »

Constatant l’air surpris de l’homme qu’il venait de couper en plein élan, Aymeric s’expliqua tant bien que mal :

- (Aymeric) : « Lors de nostre voyage avec tante Vanyel, Donà Russo et Senher Zak, nous nous sommes arrêtés en une ville dont j’ai perdu le nom. Alors que chacun avait une tâche à effectuer pour la préparation du départ le soir même, nous nous étions donnés pour rendez-vous une taverne. Arrivé en premier, je suis entré et ai attendu les autres à l’intérieur. Là, il y avait une femme et un homme, Ce dernier semblait sentir un peu partout la jeune femme qui riait de bon cœur. Il n’arrêtait pas de dire qu’elle sentait bon et qu’elle avait surement bon goût. Pensez-vous qu’elle s’était enduite de miel comme Tante est en train de le faire pour Lakhdar ? »

Un long silence suivit cette question d’Aymeric. L’homme cherchait t-il réponse ou comment la formuler ? Aymeric l’observait les yeux ronds lorsque(…)

AU SECOURS !!! IL ARRIVE !! LA BAS !!! LA BAS !!!
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Astrid_la_rouge
[sur le lieu stratégique du creusage de fosse]

Astrid continuait à regarder les uns et les autres s'affairer en se questionnant sur ce qu'elle allait faire. Les pelles étaient bien trop lourdes d'ailleurs elle éprouvait de l'empathie pour le jeune garçon sur lequel elle avait jeté son dévolu. Peut être par ricochet un autre messire la regardait de la même manière. Russo s'approchait alors

(Russo)Dis, est ce que tu m'aiderais à faire le piège à ours ?

(Astrid) Oh vi!Les yeux d'Astrid s'illuminèrent enfin un travail, peu importe quoi mais on allait avoir besoin d'elle c'était tout ce qui comptait. A petits pas elle suivait la Dame en écoutant bien les consignes.

(Russo)Il faut qu'on construise des balançoires pour assommer l'ours. Tu vas prendre le rouleau de corde, et la dérouler bien droit en faisant hum..... .... 11 pas. Il me faut 8 cordes de la même longueur.

Tous ceux qui avaient connus Astrid depuis sa naissance seraient bien étonnés de voir la fillette suivre sagement des ordres. Astrid avait décidé d'être sage, elle craignait aussi de perdre son poste à la caserne en faisant sa pestouille avec Russo et Zak............... 11 pas bien appliqués, ni trop grands ni trop petits puis on coupe la corde.............. Une fois........deux fois .........trois fois.......... et toc! Aymeric se mange sa pelle...... Astrid se mord les dents, elle a une furieuse envie de rire, ne comprends pas et repense à son jeu favori avec son frère se faire des grimaces pendant les cérémonie ou il ne faut surtout pas rire si on ne veut pas attirer les foudres de Père........ ses yeux s'en mouillent mais elle ne faillit pas et se reconcentre sur son travail........quatre, cinq, six, sept ...........et enfin huit fois........... voilà c'était fini .............Elle contemple l'oeuvre accomplie et relève la tête pour interpeller Russo quand

(Aldec) AU SECOURS !!! IL ARRIVE !! [i] C'est tout ce qu'elle entends, pas le temps de s'attarder sur le reste il faut agir vite. Elle sait très bien comment monter une balançoire, alors en faisant très vite elle noue le coin des cordes aux planches préparées pas Russo. Astrid n'a pas peur, tout son être est animé par son seul instinct de chasse qui vient de la nuit des temps, mais ça elle ne le sait pas ..........d'ailleurs elle ne sait plus rien elle scrute, écoute, sent, ressent.......
Russocarine
[La haut sur la montagne]

Vanyel avait tartiné Lakhdar du mélange miel-gnole-myrtille, et Russo se demanda un moment si ce n'était pas une grave erreur stratégique. Pas Lakhdar, hein, mais la myrtille. Parce que si l'ours attrapait Lakhdar, sa belle fourrure blanche serait parsemées de taches violettes, et ça ne ferait pas un manteau très classieux. Il faudrait le laver avec de l'eau farinée pour qu"il reprenne une belle couleur blanche, et Frenegonde passerait au moins 5 jours à se plaindre en faisant des gesticulations étranges.

Les hommes forts creusaient le piège à ours, enfin, ceux qui n'étaient pas en train de faire semblant ou en train de contrôler le travail des autres. Le piège n'était pas encore très profond, mais ils avaient bien le temps, après tout, pourquoi se presser.
A grands coups de haches, Russo avait préparé les sièges des balançoires, et elle se préparait à attacher une corde à chaque extrémité avec un double noeud bien serré, fait avec l'histoire de l'écureuil qui va boire à la rivière et passe dessus-dessous.

Tout allait pour le mieux. Elle s'octroyait une petite pause, regardant la profondeur de la fosse à ours une bière à la main, encourageant les creuseurs, puis allant regarder l'appat enduit de miel.

Allez courage, on creuse, ya un collier de dents d'ours au bout, et Aymeric est bien parti pour le gagner.
Lakhdar, ce torse emmiellé ferait tomber raide toutes les filles de Montpellier.


Tout ce papotage au grand air fut interrompu par l'arrivée d'Aldec, qui comme par hasard s'était esquivé pour échapper au creusage du piège et ramasser des bulots d'altitude pour son affreuse soupe.

(Aldec) AU SECOURS !!! IL ARRIVE !! LA BAS !!!
Il est immense, tout blanc avec des yeux rouges et des dents grandes comme ça !!!



Russo sauta de joie, dansant sur place, oubliant bien sur que le piège n'était pas complètement fini.
Ouééééé, Aldec a trouvé un ours blanc, je vais avoir mon nouveau manteau !!!!!!

Un regard vers Astrid qui s'affairait à vite vite achever les balançoires la ramena à la réalité. Elle se mit à distribuer les ordres comme au coeur d'une bataille, quand il fallait défendre les villes du comté contre les perfides envahisseurs venus du sud, du nord ou de l'ouest, selon les jours. L'ours n'avait qu'à bien se tenir.

Vite vite, il faut se mettre en position. Les chuteurs, vite, grimpez sur la branche avec une balançoire et attachez bien les cordes à la branche. Il faut un arbalétrier en couverture dans l'arbre en face là. Lakhdar, mets toi en place entre l'arbre et le piège. Les creuseurs, un dernier effort, mais n'oubliez pas de sortir du piège. Mon Père, priez que l'ours ait une belle fourrure soyeuse, l'instant fatidique approche.

Puis Russo mue par un sens de l'urgence, de la survie, et la volonté de choper cette peau d'ours blanc, enfila un casque et grimpa sur la branche tenant une redoutable balançoire d'attaque entre ses dents.




Pendant ce temps, l'ours, retardé par les pièges qu'Aldec avait semé en route, se dirigeait vers le campement, et donc vers le piège.

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Frz77


Adelin avait repris son ouvrage, laissant le garçon se relever. Ils entamèrent la discussion, et il se rendit compte que ce jeune homme était promis à un bel avenir. Il était courageux, volontaire, fier... Et s'il recevait la formation de Russo, Zak, et Vany, son avenir ne pouvait qu'en être encore plus beau...

Citation:
Je suis heureux de vous rencontrer Senher Adelin ! Si Donà Russo et tante Vanyel ont parlé de moi, j’espère qu’il n’y eu aucun mal de dict ? J’essaye de faire de mon mieux…


Non, aucun mon jeune ami, bien au contraire! Tous m'ont vanté vos mérites. N'ayez point d'inquiétudes. Et je vois que vous essayez de porter la difficulté des choses, et vous vous en sortez très bien.

Il ajouta dans un sourire

Le principal est d'avoir toujours confiance en vous et en la justesse de vos actes.

Et lorsqu' Adelin lui promit de ne rien dévoiler de sa chute, il ajouta

Citation:
La terre me tombe dessus ce n’est… enfin… la pelle est un peu lourde et grande pour moi… merci… j’ai fait une promesse, je dois devenir fort… je dois devenir son chevalier…


Ne t'inquiètes pas, si tu es fidèle à tes objectifs et à tes envies, rien ne t'en empêchera!!


Puis chacun continua ses efforts, perdu dans ses pensées. Adelin était bien décidé à aider Aymeric à obtenir son premier trophée : les dents de l'ours.

Puis au bout d'un petit temps, Aymeric posa une question aussi réfléchie qu 'inattendue...

Citation:
Senher Adelin, pensez vous que les dames s’enduisent le corps de miel ?


Et voyant l'air circonspect d'Adelin, ajouta

Citation:
Lors de nostre voyage avec tante Vanyel, Donà Russo et Senher Zak, nous nous sommes arrêtés en une ville dont j’ai perdu le nom. Alors que chacun avait une tâche à effectuer pour la préparation du départ le soir même, nous nous étions donnés pour rendez-vous une taverne. Arrivé en premier, je suis entré et ai attendu les autres à l’intérieur. Là, il y avait une femme et un homme, Ce dernier semblait sentir un peu partout la jeune femme qui riait de bon cœur. Il n’arrêtait pas de dire qu’elle sentait bon et qu’elle avait surement bon goût. Pensez-vous qu’elle s’était enduite de miel comme Tante est en train de le faire pour Lakhdar ?


Adelin eut un petit temps de flottement, et au moment où il s'apprêtait à répondre, la voix d'Aldec vint troubler le calme du moment, et le sauver par là même d'une réponse confuse.

A l'appel au secours, Adelin dit à Aymeric

Il nous faut creuser de plus belle, et terminer ce trou avant l'arrivée de l'Ours!! A nous les dents et les griffes du fauve!!!!

Et reprit avant de creuser

Tu auras ta réponse bien assez vite mon garçon, il est des us et des coutumes qu'il est bon d'apprendre par soi même! Mais sache qu'il n'est pas courant d'enduire les femmes de miel...

Puis, il piocha



































Zaknafien
Tout en vérifiant l'état de l'arbalète Zak observait l'avancement du piège du haut d'un rocher...enfin un petit rocher assez grand pour mesurer deux centimètres de plus que tout le monde. L'esnemble de la petite troupe s'afférait à sa tache.
Adelin et Aymeric creusait de plus en plus profond, quand le visage ne se faisait pas frapper violement par une pelle diabolique.
De l'autre, Duflan semblait faire une analyse profonde et très sérieuse du poid des pelles.
Vanyel forçait Lakhdar à se couvrir de miel à la myrtille, ou de gnole au miel ou de la myrtille au gnole...il n’avait pas vraiment regardé le nombre de pesé de chaque ingrédient.
Il ne restait que Russo et Astrid qui s'amusaient à faire des balançoires de guerre. Ah les femmes...

Enfin non il manquait quelqu'un...Où se trouvaient les plumes d'Aldec?


AU SECOURS !!! IL ARRIVE !! LA BAS !!!

Détalant à toute vitesse vers le petit campement, il reconnut parfaitement l'hystérie d'Aldec en cas de danger de mort ou lorsqu'il manque de la bière.

Sa femme lança les premiers ordres. Un ours, ça pouvait arriver n'importe quand, et mieux valait garder ses précautions avec ces bêtes.

Bon fallait agir aussi. Buvant une petite gorgée d'un remède le rendant encore plus fort, Zak sauta de son haut rocher et rejoignit le trou où se tenait le piège.

Sans prévenir, il attrapa par le col le jeune Aymeric et le sortit du trou. Il lui mit dans les mains l'arbalète et le lança vers l'arbre le plus proche. Devant l'air un peu abasourdit du page, Zak lui montra des yeux les branches lui faisant comprendre de grimper rapidement. Il y tenait à ce gosse, malgré ce moment un peu brutal.

Le Vicomte sauta dans le trou et récupéra la pelle d'Aymeric. Il salua Adelin rapidement et continua à creuser au même rythme que son compagnon de trou.

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Vanyel
[là hauuuuuuuuuuuut sur la montagne]

Un cri déchira la montagne... pourtant ce n’était pas le hurlement d’un ours à l’agonie, mais d’un canard , enfin non DU canard, qui revenait et confessait qu’il était parti en quête de bulots pendant que les autres travaillaient au piège.. faute avouée à moitié pardonnée peut-être, et puis peut-être complètement vu qu’il rapportait avoir vu un ours blanc.. à croire qu’en fait il voulait se faire éclaireur contre son gré.

Et voilà.. branle-bas de combat. Donc pendant que Lakhdar prenait place, elle lui avait quand même glissé que le but d’un appât c’est d’appâter justement, pas de se faire attraper et que le courage c’est bien mais de faire attention à ne pas franchir la ligne de la témérité – au cas où l’idée de s’en prendre seul à l’ours devait lui traverser l’esprit..

Elle vit passer un Aymeric volant. Certes ses cheveux étaient aussi blanc que neige, de la couleur de plume d’ange – bien qu’elle n’ait jamais vu d’ange c’est quand même comme ca qu’elle les imaginait – mais pour autant qu’elle sache, son neveu n’avait pas encore d’aile lui. Enfin un coup d’œil vers la fosse à ours qu’Adelin et .. ah bin Zak maintenant finissait de préparer à vitesse grand V et une vague idée du pourquoi du comment du baptême de l’air d’Aymeric se fit, mais elle n’eut pas le temps de s’attarder trop sur cette pensée.

Elle attrapa une balançoire, coup d’œil pour choisir son arbre – c’était quand même stratégique, fallait pouvoir tomber sur l’ours sans cogner dans un autre trapéziste euh balanciériste enfin bref, un autre chasseur muni de balançoire. Attacher la balançoire dans son dos en faisant un nœud avec les cordes, et grimpette jusqu’à atteindre une branche qu’elle jugea assez stable et à hauteur convenable pour pouvoir quand même atteindre la tête de l’ours qui en théorie devrait juste dépasser du trou – parce que oui, faire de l’accrobranche c’est gentil, mais bon, se balancer trop haut juste pour avoir une vue de la scène n’était pas non plus ce qui était prévu. Attacher son arme, et observer, attendre l’arrivée plus ou moins imminente de l’ursidé.

Elle fronça légèrement un sourcil en constatant qu’Aymeric était muni d’une arbalète.. sans doute que Zak lui avait appris comment la manier, ce qui amoindrirait le risque de faux-pas.

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Duflan
[dans la montagne]

Gagner du temps son objectif était fixé, il n'ait pas l'intention de creuser ou vers la fin.
Mais un cri le fit sursauter


AU SECOURS !!! IL ARRIVE !! LA BAS !!!


C'était le sieur Aldec, Duflan trouvé que ce gas avait une sale bobine, un drôle de nez en tout cas

Il est immense, tout blanc avec des yeux rouges et des dentts grandes comme ça !!!


Duflan fit un large sourire, ouais tu parles il à picoler oui, lui même voyait souvent ce genre de bête quand il rentré de la taverne.
Il ne compris rien du tout à son histoire de bulot mangeant des castors, mais c'étair sûr il était ivre.
Aldec paru tout à coup plus sympathique
Tout le monde semblant paniquer, DAme russo lança des ordres de si de là, son compagnon ZAknafien attrapant le jeune page et le lança hors du trou




C'est le moment pensa DUflan, il ne croyait pas un seul instant qu'un ours arriver ADLEC était saoul c'est sur !
Il prit sa pelle calmement et rejoignit les autres au fond du trou


AH, c'est une belle journée pour creuser SIr, vous trouvez point.
Oh mais c'est point une mauvaise terre ça, regarder comme elle se détache toute seule, oh mettrais ben une bonne rangé de poireau là
Russocarine
[Sur sa branche]

Hop, hop, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Russo était sur sa branche. Elle se plaça au dessus du piège, attacha les cordes de la balançoire à la branche, et faisant bien attention quand même de ne pas la faire tomber, sinon elle était bonne pour recommencer. Elle était quasiment prête. Elle se coucha sur la branche pour observer l'avancée des évènements.

L'équipe des creuseurs de piège avait été renforcée comme par miracle. Adelin et Zak pelletaient comme des fous, Duflan grattait nonchallement la terre. Les pelletées de terre volaient, il y aurait eu une cave dessous, ou un trésor caché, que ça ne serait pas allé plus vite. Le trou était maintenant presque à la hauteur des épaules des creuseurs, à moins que ça soit une illusion à cause de la hauteur, ou du rempart de déblai.

Russo scrutait les environs. Aymeric sur une branche avec une arbalète presque aussi grande que lui, pourvu qu'il ne lui tue pas un tonneau par accident. Vanyel sur une branche voisine, prête elle aussi à assommer l'ours à coup de balançoire. Russo plissa les yeux, elle avait vu comme un frémissement dans les buissons. Puis un craquement, puis un buisson qui vole et tombe tout prêt de la charrette.

Il est là. Plus haut qu'un homme.

Blanc avec les yeux rouges, les griffes levées, rugissant un terrible GRAAAOUUU !!! d'ours des montagnes de Foix. Son haleine laisse comprendre qu'il a déjà mangé les bulots.




L'OURS EST LA !!! TOUS A VOS POSTES !!!!

Russo se rassoit sur sa branche les yeux rivés sur l'ours qui continue ses grognements d'intimidation. Les 2 pieds bien calés sur la balançoire d'attaque, les cordes dans les mains, prête à sauter dès que son manteau sur pattes sera dans le trou.
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