Isleen
Sur les routes, dans une taverne, dans une ville quelconque
Certaines choses se font sur un coup de tête, sans prévision aucune, et la balade quelle faisait avec Osfrid pour aller chercher Saâdia était de celle là.
Ce soir là en taverne, elle était entrée prenant une conversation en cours. Le danois devait prendre la route, dans un but précis, et revenir, mais il lui avait dit quil nétait pas amener à rester très longtemps sur Montpellier. La rouquine sculptant le papillon quil lui avait commandé pour sa nièce, sétait alors demandé combien de temps durerait le trajet, si laller et le retour lui permettrait de terminé à temps. Cest quelle préférait le remettre en main propre, volonté typiquement féminine de savoir si la réalisation plaisait. Elle avait donc posé la question. En face, la réponse avait fusée à peu près de cette manière "3 jours. Pourquoi, tu veux venir avec moi lirlandaise ?". Là, la mini-pouce avait mis un petit temps à répondre, elle ny avait absolument pas pensée. La raison en était simple, elle connaissait sa volonté de solitude, il lui faisait penser à un loup solitaire qui de tant en tant rangeait les crocs pour venir à la civilisation, alors simposer dans une ballade, même si celle ci était pour rendre service, ben non. Pendant linstant quavait duré la réflexion, Audoin, elle avait songé à lui, à ce quil dirait, ce quil en penserait, il ne semblait pas porter Osfrid dans son cur, dun autre coté, il ne le connaissait pas non plus. Le simple fait de penser à tout cela témoignait de lattachement de lirlandaise, mais elle était prête à parier quil naimerait pas.
Ce qui emporta la décision ? Une simple phrase prononcée par le danois "une petite balade pour se dégourdir les jambes" oui, elle avait dit oui pour une petite ballade, après tout, elle ne faisait rien de mal que de se balader, de prendre lair, et puis mince, elle avait limpression de passer son temps à lattendre. Le départ avait alors été repoussé au lendemain, et Isleen avait espéré à tort le voir, lui dire elle même quelle partait et reviendrait vite. Elle avait du se résoudre à donner une lettre à Gabrielle, une lettre pour lui expliquer. Une lettre à Audoin.
Ils avaient prit la route, ils avaient un cheval, mais ils marchaient. La rouquine ne pouvait que remercier Osfrid de cela, elle ne portait pas un amour débordant pour les chevaux- doux euphémisme, ils la terrifiaient- et même si Grani obéissait au doigt et à lil et qu'elle s'en était rendu compte, elle était bien mieux à marcher quassise sur son dos, même avec Osfrid pour la rassurer.
Ils marchaient donc, parlaient, se taisaient, les moments de silence ne dérangeant pas lirlandaise , une route agréable et sans encombre du moins pour le moment.
A la seconde halte du voyage, lirlandaise en profita pour prendre le temps décrire.
Certaines choses se font sur un coup de tête, sans prévision aucune, et la balade quelle faisait avec Osfrid pour aller chercher Saâdia était de celle là.
Ce soir là en taverne, elle était entrée prenant une conversation en cours. Le danois devait prendre la route, dans un but précis, et revenir, mais il lui avait dit quil nétait pas amener à rester très longtemps sur Montpellier. La rouquine sculptant le papillon quil lui avait commandé pour sa nièce, sétait alors demandé combien de temps durerait le trajet, si laller et le retour lui permettrait de terminé à temps. Cest quelle préférait le remettre en main propre, volonté typiquement féminine de savoir si la réalisation plaisait. Elle avait donc posé la question. En face, la réponse avait fusée à peu près de cette manière "3 jours. Pourquoi, tu veux venir avec moi lirlandaise ?". Là, la mini-pouce avait mis un petit temps à répondre, elle ny avait absolument pas pensée. La raison en était simple, elle connaissait sa volonté de solitude, il lui faisait penser à un loup solitaire qui de tant en tant rangeait les crocs pour venir à la civilisation, alors simposer dans une ballade, même si celle ci était pour rendre service, ben non. Pendant linstant quavait duré la réflexion, Audoin, elle avait songé à lui, à ce quil dirait, ce quil en penserait, il ne semblait pas porter Osfrid dans son cur, dun autre coté, il ne le connaissait pas non plus. Le simple fait de penser à tout cela témoignait de lattachement de lirlandaise, mais elle était prête à parier quil naimerait pas.
Ce qui emporta la décision ? Une simple phrase prononcée par le danois "une petite balade pour se dégourdir les jambes" oui, elle avait dit oui pour une petite ballade, après tout, elle ne faisait rien de mal que de se balader, de prendre lair, et puis mince, elle avait limpression de passer son temps à lattendre. Le départ avait alors été repoussé au lendemain, et Isleen avait espéré à tort le voir, lui dire elle même quelle partait et reviendrait vite. Elle avait du se résoudre à donner une lettre à Gabrielle, une lettre pour lui expliquer. Une lettre à Audoin.
Ils avaient prit la route, ils avaient un cheval, mais ils marchaient. La rouquine ne pouvait que remercier Osfrid de cela, elle ne portait pas un amour débordant pour les chevaux- doux euphémisme, ils la terrifiaient- et même si Grani obéissait au doigt et à lil et qu'elle s'en était rendu compte, elle était bien mieux à marcher quassise sur son dos, même avec Osfrid pour la rassurer.
Ils marchaient donc, parlaient, se taisaient, les moments de silence ne dérangeant pas lirlandaise , une route agréable et sans encombre du moins pour le moment.
A la seconde halte du voyage, lirlandaise en profita pour prendre le temps décrire.
Citation:
Gabrielle,
Comme promis, je técris. Nul soucis à te faire, le voyage se passe bien et sans danger jusquà présent.
Prend soin de toi
Isleen
Comme promis, je técris. Nul soucis à te faire, le voyage se passe bien et sans danger jusquà présent.
Prend soin de toi
Isleen
Elle avait hésiter à parler, dAudoin , de la lettre, savoir sil lavait eu savoir comment il avait réagit, si elle ne lavait pas fait. Elle savait bien quil avait son travail, quil faisait les gardes de nuit, parce que tout simplement il se refusait à sexcuser auprès de Gabrielle, du coup il faisait sa nuit le jour, mais mince, ce nétait quand même pas grand chose de demander un peu de temps pour elle. Et ça se trouvait, il navait même pas remarqué son absence ! Le soupire qui sen suivi donna envie à lirlandaise denvoyer la chope à sa portée contre le mur de la taverne ou elle sétait installée pour écrire.
Elle vida plutôt dun trait le restant et passa à la missive suivante, elle navait pas eu de réponse à la dernière, pourtant sa chouette Bràn lui était revenue.
Citation:
Dia dhuit Charlyelle,
Jespère que tu vas bien et que tu nas pas eu de soucis sur ta route. Jai vu Mae en taverne il y a deux jours, ainsi vous êtes revenues ensemble et tu nes pas venue. Ce nest pas un reproche, je minquiète juste pour toi, mais surement as tu besoin de solitude.
Je suis actuellement sur les routes, nous allons chercher la demoiselle de compagnie de Gabrielle. Je dis nous car jy vais avec Osfrid, jaurais bien aimé quAudoin se joigne à nous, enfin surtout à moi, mais bref, je le vois peu.
Prend soin de toi et donne moi de tes nouvelles
Isleen
Jespère que tu vas bien et que tu nas pas eu de soucis sur ta route. Jai vu Mae en taverne il y a deux jours, ainsi vous êtes revenues ensemble et tu nes pas venue. Ce nest pas un reproche, je minquiète juste pour toi, mais surement as tu besoin de solitude.
Je suis actuellement sur les routes, nous allons chercher la demoiselle de compagnie de Gabrielle. Je dis nous car jy vais avec Osfrid, jaurais bien aimé quAudoin se joigne à nous, enfin surtout à moi, mais bref, je le vois peu.
Prend soin de toi et donne moi de tes nouvelles
Isleen