Isleen
This is the end*
La journée prenait fin, lastre solaire depuis longtemps avait entamé sa descente rituelle, bientôt les premières étoiles brilleraient au ciel, la nuit se ferait noire, sombre, ténèbres, le froid se ferait plus intense, cruel, mortel avec quiconque dormirait dehors, demain au matin, des corps inertes et froids seraient, surement, retrouvés, dépouillés, ou simplement là pour navoir pas eu de toit ou sabriter, mais lirlandaise est loin de devoir faire attention à cela, elle ne dort pas dehors, elle possède sa maisonnette, elle na rien à craindre.
Pour autant ce soir, elle ne passera pas la nuit dans ce qui est son chez elle depuis son arrivée sur ces terres, comme depuis plusieurs jours maintenant, non ce soir elle dormirait à La Traverse ou à LOustau de Gabrielle et Enzo. Ce dernier lui avait proposé de les accueillir elle et Manon, lorsquil avait apprit quelle ne dormait plus dans sa bicoque mais à la Traverse. Les surs en avaient parlé, et finalement, il lui était appartenu de décider, Manon se rangeant à son choix, la rouquine avait alors dit oui, la savoir chez ses amis, la rassurait. Si sa propre sécurité lui importait peu, celle de sa sur lui était primordiale.
Il lui avait alors fallu se rendre jusquà chez elle, tout clore, préparer labsence.
Hold your breath and count to ten
Un instant, un souffle, la clé fut tournée une dernière fois, fermant ce qui fut son refuge au bord de mer, les onyx, les mains sy posèrent encore pour en garder la mémoire des instants passés à distiller, sculpter, écrire au coin du feu, dautres aussi plus difficiles.
Elle ny reviendrait pas avant longtemps, ou pas du tout, lavenir le lui dirait. Elle n'y était venu que pour mettre de lordre dans ses affaires, pour ranger, débarrasser, pour que si par hasard, la faucheuse lemporte, tout soit en ordre. Les souvenirs venant, lazur de la mer au loin naidant pas, lui en rappelant deux autres, la journée lui avait été difficile, et encore plus lorsquil lui avait fallu décidé de ce quelle ferrait de ses courriers, les laisser là, les jeter, les bruler ou . Elle se revoyait les lires, écrire les réponses, les sentiments qui lavaient traversés à tous ces moments là, et ce courrier, quelle ne lui avait jamais envoyé, qui navait jamais été destiné à lui parvenir, mais sur le quel elle avait posé son cur, et ce dernier courrier reçu, quelle avait gardé avec elle, qui lui brulait la peau, les onyx, la blessant jusquà lâme, les fois ou elle le prenait pour le relire, pour être sure quelle navait inventé tout cela, quelle navait imaginé les mots cruels qui sy trouvaient.
Alors elle avait repoussé le choix de la décision jusquà lultime fin, y pensant toute la journée, le cur serré, pour ne se décider quil ny a quelques minutes.
Feel the earth move and then, Hear my heart burst again
La première étoile brilla, la rouquine laissa la porte en bois, la maisonnette, et la mer presque noire tout juste parsemée décumes, de reflets blanchâtre de lastre lunaire désormais levé, elle ny accorda plus un regard, et la direction de la ville fut prise, derrière elle des souvenirs, des sentiments, une rouquine différente. Sur le chemin, une Irlandaise irrémédiablement changée, un regard plus sombre encore que lobscurité, une étincelle manquant. Dans sa besace ? Le nécessaire, et aussi largent de la vente de son champ, plume, encre, vélin, petit couteau et bois à sculpter, et les lettres, toutes sans exception, ficelées ensemble en un paquet
Let the sky fall, when it crumbles, I will stand tall, face it
For this is the end
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La journée prenait fin, lastre solaire depuis longtemps avait entamé sa descente rituelle, bientôt les premières étoiles brilleraient au ciel, la nuit se ferait noire, sombre, ténèbres, le froid se ferait plus intense, cruel, mortel avec quiconque dormirait dehors, demain au matin, des corps inertes et froids seraient, surement, retrouvés, dépouillés, ou simplement là pour navoir pas eu de toit ou sabriter, mais lirlandaise est loin de devoir faire attention à cela, elle ne dort pas dehors, elle possède sa maisonnette, elle na rien à craindre.
Pour autant ce soir, elle ne passera pas la nuit dans ce qui est son chez elle depuis son arrivée sur ces terres, comme depuis plusieurs jours maintenant, non ce soir elle dormirait à La Traverse ou à LOustau de Gabrielle et Enzo. Ce dernier lui avait proposé de les accueillir elle et Manon, lorsquil avait apprit quelle ne dormait plus dans sa bicoque mais à la Traverse. Les surs en avaient parlé, et finalement, il lui était appartenu de décider, Manon se rangeant à son choix, la rouquine avait alors dit oui, la savoir chez ses amis, la rassurait. Si sa propre sécurité lui importait peu, celle de sa sur lui était primordiale.
Il lui avait alors fallu se rendre jusquà chez elle, tout clore, préparer labsence.
Hold your breath and count to ten
Un instant, un souffle, la clé fut tournée une dernière fois, fermant ce qui fut son refuge au bord de mer, les onyx, les mains sy posèrent encore pour en garder la mémoire des instants passés à distiller, sculpter, écrire au coin du feu, dautres aussi plus difficiles.
Elle ny reviendrait pas avant longtemps, ou pas du tout, lavenir le lui dirait. Elle n'y était venu que pour mettre de lordre dans ses affaires, pour ranger, débarrasser, pour que si par hasard, la faucheuse lemporte, tout soit en ordre. Les souvenirs venant, lazur de la mer au loin naidant pas, lui en rappelant deux autres, la journée lui avait été difficile, et encore plus lorsquil lui avait fallu décidé de ce quelle ferrait de ses courriers, les laisser là, les jeter, les bruler ou . Elle se revoyait les lires, écrire les réponses, les sentiments qui lavaient traversés à tous ces moments là, et ce courrier, quelle ne lui avait jamais envoyé, qui navait jamais été destiné à lui parvenir, mais sur le quel elle avait posé son cur, et ce dernier courrier reçu, quelle avait gardé avec elle, qui lui brulait la peau, les onyx, la blessant jusquà lâme, les fois ou elle le prenait pour le relire, pour être sure quelle navait inventé tout cela, quelle navait imaginé les mots cruels qui sy trouvaient.
Alors elle avait repoussé le choix de la décision jusquà lultime fin, y pensant toute la journée, le cur serré, pour ne se décider quil ny a quelques minutes.
Feel the earth move and then, Hear my heart burst again
La première étoile brilla, la rouquine laissa la porte en bois, la maisonnette, et la mer presque noire tout juste parsemée décumes, de reflets blanchâtre de lastre lunaire désormais levé, elle ny accorda plus un regard, et la direction de la ville fut prise, derrière elle des souvenirs, des sentiments, une rouquine différente. Sur le chemin, une Irlandaise irrémédiablement changée, un regard plus sombre encore que lobscurité, une étincelle manquant. Dans sa besace ? Le nécessaire, et aussi largent de la vente de son champ, plume, encre, vélin, petit couteau et bois à sculpter, et les lettres, toutes sans exception, ficelées ensemble en un paquet
Let the sky fall, when it crumbles, I will stand tall, face it
For this is the end
Dans lordre :
C'est la fin
Retiens ton souffle et compte jusqu'à dix
Sens la Terre bouger et puis, entends mon coeur exploser à nouveau
Laisse le ciel s'écrouler, lorsqu'il s'effondrera, je me tiendrais bien droite, jy ferais face
Car cest la fin
Skyfall Adèle (paroles et légère adaptation sur la fin)
C'est la fin
Retiens ton souffle et compte jusqu'à dix
Sens la Terre bouger et puis, entends mon coeur exploser à nouveau
Laisse le ciel s'écrouler, lorsqu'il s'effondrera, je me tiendrais bien droite, jy ferais face
Car cest la fin
Skyfall Adèle (paroles et légère adaptation sur la fin)
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