[RP] Le lac de Valence

Elle sa Princesse a coté de lui... Il savait que rienne pourrait lui arriver...

Il lui prend doucement le bras...

Venez mon amour allons chercher Emilio...Il a besoin de nous...

Ils se dirigent vers l'enfant endormi... Ils sont seul au monde...
Plus rien ne peut les atteindre...

Ils marchent sur un nuage de bonheur avec leur enfant dans leurs bras...

Il regarde sa Princesse Alwenna...

Je vous aime tant...
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Depuis combien de temps est-elle arrivée, ici, à Valence? Une semaine? Un peu plus? La brunette ne saurait le dire exactement. Et pourquoi n'est-elle pas venue plutôt faire un tour au bord de ce lac? Elle n'aurait pu le dire non plus...Valence est une ville animée...entre le turbin de tous les jours, les tavernes, les retrouvailles avec son frère aimé, la rencontre avec sa nouvelle belle-soeur...une rouquine en chasse une autre...mais heureusement que celle-ci était toute autre. Souriante, sympa et aussi déjantée que la brune ce qui, entre nous, n'est pas peu dire!!!

Cette pensée fit naître un petit sourire au coin des lèvres de la jeunette alors qu'elle cherchait du regard la meilleure position pour contempler ce lac de nuit. Un gros chêne lui fit de l'oeil un peu plus loin et c'est en deux enjambées qu'elle fut aux pieds de celui-ci. Parfait! Il était parfait! Gros tronc bien enraciné, grosses branches encore feuillues...idéal pour y passer la nuit. Il ne lui fallut que quelques sauts de branches en branches pour atteindre les 3/4 de la hauteur. Elle s'assit, dos calé contre le tronc, jambes allongées et croisées l'une sur l'autre...à cet instant les pensées pouvaient s'échapper en toute liberté.

Massa, Marseilles, Valence...trois étapes, trois cités bien différentes et pourtant tellement pareilles...autant de personnes imbues d'elle même et autant d'autres valant la peine d'être rencontrées. On en prend d'autres et on recommence...ne pas s'attacher, ne pas trop se lier...le temps d'un "bonjour ça va?" que voici le "au revoir, à une prochaine" arrive. Ne pas s'attacher ne l'avait jamais déranger à la brunette...autant Ghell, son frère, se mettait dans la lumière, autant elle restait dans l'ombre. Elle aimait ça l'ombre, la Taly. C'était réconfortant, rassurant, reposant...cependant, depuis un moment, pour une raison bien étrange à ses yeux, l'envie de lumière lui prenait...pas de lumière aveuglante...non...juste une petite lumière...de celles qui ne sont vues que par peu de personnes...voir une seule peut être...qui sait...un jour...

Ses jambes s'étaient repliées d'elles même et ses bras les avaient entourées instinctivement alors que ses jades se perdaient au loin, par dessus les ondes calmes du lac.
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Un frémissement de peau, une âme qui s'éveille, lueur au bout d'un chemin si sombre, la Rousse redevient femme, avec le désir et l'amour que cette dernière peut donner à un homme, pourtant on pourrait dire qu'elle ne connait rien de lui, que cela est maladroit d'accorder sa confiance sans plus d’éléments, mais le choix du cœur est l'une des rares choses que l'on ne peut expliquer.


Lèvres s'unissant, souffle chaud entre leur deux visages réunis, l'azur de l'étoile se mêlant à la couleur de miel des yeux de l'amant indomptable.


Elle devient à cette instant celle qui marchera dans ses pas, celle qui le suivra au bout du monde et même de l'enfer rouge..Rouge comme la passion, Rouge comme leur sang qui s'unira, Rouge comme le fer qu'ils forgeront ensemble.


Roc dur qui se forme, Roc ils deviennent ou les mers salées, les orages et tempêtes pourront s'abattre avec déferlement, ils seront la debout et bravant cela avec le courage de leurs sentiments profonds.


Elle écoute sa voix douce se faire berceuse au creux de son oreille, lui demandant si elle accepterait de le suivre lui... sa famille..qu'ajouter à cela si ce n'est que cela est son souhait, qu'elle sera l'épaule, l'oreille, la main qui restera toujours à ses côtés, qu'il pourra chuter, qu'on pourra le maudire, elle sera la à sa droite ne le quittant jamais...Plongeant ses azurs perlés d'étoiles dans son regard elle reprend d'une voix franche sans l'ombre d'un doute.


Oui Ghell je vous suis Vous ..Votre Famille..Nous deviendrons une famille, unies contre tout ce qui pourra se mettre en travers de notre chemin, et nous apporterons éducation ensemble à votre fils Emilio..


Elle se tût les yeux rivés dans les siens, l'aimant lui tout entier...
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Princesse aux cheveux de feu, debout sur le sable ...
Juste si belle, Loin… Prêt de lui…

Il la regarde, elle tend les bras vers lui… Un murmure dessine ses Lèvres…
Il espère deviner le Nom qu’elle prononce…

Son Nom ??? Ghell ??? Oui c’est bien ce qu’elle crie dans un Murmure…
Il s’avance vers elle, elle est la a portée de son cœur…

Il la voit si belle dans un lieu magique, Il unit ses mains aux siennes…



Le monde se transforme, une cascade d’amour coule à coté de leurs deux cœurs, un pont de pierre se construit pour permettre leur Unissons…
Les arbres magique apparaissent pour leur donner l’intimité de se trouver… Un regard échangé, des océans dans ses Yeux, Des Milliers d’étoile brillent dans les siens…

Un sourire et dans un Murmure une parole…
Alwenna.
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Elle était restée un instant dans le suspens du temps, autour d'elle, elle ne descellait plus rien, les gens, les bruits tout était dans le muet, elle ne voyait que les cheveux de blé battre au vent, elle avait l'envie en cet instant de faire abstraction de tout et de venir à sa rencontre..


Prenant goulée d'air elle s'avança à nouveau, marchant comme envoutée de cet homme, elle chavirait lentement vers les sentiments qu'elle s’interdisait de connaître à nouveau de peur que son cœur se brise de mille éclats, elle avançait vers une confiance que bon nombre ne voulait pas qu'elle lui accorde, et pourtant la Rousse était là envers et contre tout.


Folie? Déraison? Passion? Elle ne serait le dire à l'instant même ou elle se trouvait sur cette plage, mais le cœur à son jugement que nul autre ne peut juger à la place..


Puis stoppant sa marche elle resta là droite ses azurs braqués sur cet homme, ne sachant si elle devait s'avancer encore, ne sachant si elle devait continuer la marche vers son destin, qui s'inscrivait déjà sous son nom, dans sa tête résonne comme les sabots lourds des chevaux galopant sur les pavés, le cri du cœur de le rejoindre, de dévoiler cette chose molle qui palpite à tout rompre, renaissante et fracassant la glace qui était venu le recouvrir, mais elle restée figée telle une statue de cire devant ce qui serait le bouleversement d'une vie.


Elle leva lentement les deux mains vers lui, un signe qui avait tout dit, elle lui tendait ses mains pour qu'il lie les siennes, qu'enfin ils ne forment plus qu'un Nous vaillant et courageux, qui bravera les mille tempêtes et remparts qui pourront se dresser, et dans un souffle elle murmure son nom comme un appel..


Ghell...
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La Rousse continuait son chemin, pâle est la lueur de la lune, de feu est son cœur tourmenté, elle médite et se bat contre la multitudes de choses qui s'emparent de son âme hébétée par tant de choses en si peu de temps.


Elle l'avait pourtant fermement encerclé son cœur, mais voilà qu'il cédait et elle ressentait au fond qu'elle ne retiendrait que peu de temps le flot déchainé..


S'arrêtant un instant elle scruta le ciel, une merveille de milles diamants, et d'une lune si fière de sa place privilégiée, régnant avec courage sur le monde palpitant des étoiles, un souffle vint se faire en son oreille, elle plissa le nez devenait-elle folle?


Jolie Rousse, ma jolie Rousse écoute ma complainte, je veille les âmes de notre chère citée, ce soir dans le couchant du soleil et au creux de la naissance de la lune, j'ai vu deux âmes se rapprochées, donnant pâle figure au firmament, jolie Rousse retournée auprès de lui, vivait ce que vous avez à vivre, goutez à cette joie nouvelle qui ne demande qu'a inonder votre cœur...


Elle se tourna regardant un peu plus en contrebas, elle pouvait le voir lui, ses cheveux lumineux brillant au grès des rayons de la lune, elle ne put réprimer un battement de cœur, puis comme guider elle fit retour arrière, reprenant le chemin du lac avec un pas certains vers l'avenir qui se dessinait.
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Ghell avait rejoint Lys...
Son fils Emilio etait si beau...

Un fils... Son premier Fils... Le Guerrier Emilio...

Mais il pensait a sa douce rouquine...Ss Deesse sa Princesse...

Il regarde son amie...

Lys??? Je dois vous dire une chose...

Ghell prend son fils dans ses Bras...

J'aime une autre etoile... Je ne veux point vous faire de mal...
Mais l'amour est different... Je vous aime comme une amie...
J'aime ma Princesse d'amour et pas d'amitié...

Ghell serre son Emilio dans ses bras...

Je suis heureux de te voir Petit demon^^

J'espere que vous me comprenez Lys???

Ghell se retourne pour voir sa princesse d'azur des ses yeux...

(plus loin sur la rive)

Elle trempe ses petons dans une eau un peu froide, mais quand on n'a pas encore de chausses, il ne reste qu'une solution ... se laver les pieds où l'on peut ! elle tire son cotillon sur ses cuisses la donzelle, l'air du matin un peu frais la fait frissonner et remonter tout droit le fin duvet de ses bras. Pourquoi donc nomme t-on ça "la chair de poule" d'ailleurs ?

Mais elle hausse les épaules la mignonne, la vie commence à peine pour elle et des choses elle en a des milliers à apprendre, à glaner ça et là faisant montre d'une curiosité un peu mal venue tout de même.

Elle a pourtant 19 ans, jolie comme un coeur, mais elle ne connait rien de cette vie citadine ... le plus clair de son temps elle l'a passé les pieds dans la boue et la terre, à aider ses vieux parents qui ne voulaient pas la lâcher. D'autres à son âge sont mariées et pourvues de nombreux enfants, mais elle, elle est toute neuve .... neuve d'amour, neuve de vie, mais pas ignare, elle sait lire, écrire, compter et ce qu'elle aime c'est chanter ... chanter à tue tête, ce qui fait meugler les vaches et couiner les cochons. Mais il semblerait que son timbre de voix ne soit pas si désenchanteur que ça quand elle songe au regard égrillard que lui a lancé le voisin voilà pas longtemps.

Mais ici, au milieu de cet endroit immense et intimidant, elle chante tout bas en regardant ses pieds dans l'eau, une main ramassant une dernière pâquerette qui se meurt sur le talus.

Au bord d'une fontaine
Je me suis reposée,
Et l'eau était si claire
Que je m'y suis baignée…

Et l'eau était si claire
Que je m'y suis baignée,
A la feuille du chêne
Je me suis essuyée…

A la feuille du chêne
Je me suis essuyée.
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait…

Chante, rossignol, chante,
Toi qui a le cœur gai!
Le mien n'est pas de même,
Il est bien affligé…

Le mien n'est pas de même,
Il est bien affligé :
C'est de mon ami Pierre
Qui ne veut plus m'aimer…

Elle chantait, sans même savoir ce qu'aimer pouvait bien vouloir dire, mais son coeur vibrant soupçonnait que c'était une maladie qui faisait mal parfois.

Enfin ... c'est ce que disait la chanson !
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Quelque part dans le paradis de la Voie Lactée, se ballade telle une complainte une étoile elle n'a plus vraiment l'âge de courir de par le Ciel, alors parfois elle prend place au côté de Mère la Lune, Mère bienveillante qui couche sur ses filles, sa lumière froide mais en somme douce.


Ce soir là, l'étoile se pose près d'un Lac aux mille merveilles, aimant jouer de ses reflets mouvants avec les étoiles scintillantes, elle peut de son abris admirer la course folle de certaines, mais aussi les jeux de charme d'autre, elle admire ce manège qu'autrefois elle prenait plaisir à faire..


Son regard mélange de ciel pâle d'été et de ciel lunaire, donne une consonance de bleu unique et qui lui est propre, Ankaa est ainsi, unique et cœur solitaire.. Aimant parcourir encore les lieux dans ce ciel magnifique pour regarder le monde qui ne sera jamais le sien, et épouser les rêves fous de la vie qu'elle aurait là bas parmi les vivants..


Son regard s'arrête sur un homme à la chevelure de blés, accompagné à un instant d'une rousse qui lui semble somme toute fragile mais forte, puis rejoignant à un autre instant une autre rousse qui porte en son sein l'enfant, elle sourit avec délicatesse devant l'image de la mère à l'enfant, elle les bénit de ses pétales brillantes pour leur bonheur et aussi que l'enfant soit de bonne nature...


Elle regarde un instant ce couple, elle ne connait pas cela Ankaa, elle n'a jamais connu la chaleur que peut procurer deux cœurs battant à l'unisson, mais en y réfléchissant cela ne l'importer guère son paradis était sa liberté, et tout ce qu'elle pouvait découvrir, à chaque nuit naissante jusqu’à l'aube ou elle devait se rentrer dans leur Royaume attendant la prochaine nuit.


Avant de s'en aller encore plus loin, elle lâcha une quelconque poésie, comme pour souffle à elle même, qui parfois n'avait pas de sens de par ce qu'elle voyait


"La nuit jette sur la dune
Ses diamants comme un roi.
Elle est blanche comme toi,
Sous les doux rayons de lune.

Tes yeux, ô magicienne,
Confondent leur ciel obscur
Avec l'implacable azur
De la mer Tyrrhénienne.

Elle sait, la Nuit sacrée,
Mère des enchantements,
De quels épouvantements
J'ai l'âme encore déchirée."*


Puis elle fila encore un peu plus loin, s'éloignant de la douce image du couple, rejoignant un autre endroit, bénir d'autres instants...

Ghell regarde ses yeux azur, son sourire si doux...

Il sent la douce brise du lac l'envahir, Il n'a pas froid, il est plutot bien...

Gardez mon Gilet et ma Cape, le froid commence a tomber, Je viendrais recuperer cela plus tard...

Mais j'aurais eté heureux de vous presenter ma Compagne, Peut etre vous vous connaissez...

Ghell lui sourit

Ghell allait pour parler... Quand au loin il apercoit au loin dans le soleil couchant sa Lys D'amour...
Elle portait son enfant dans ses Bras...Le petit Emilio tant desiré...
Il adorait son premier fils, Il n'avait eu que des filles^^

Il se penche vers Alwenna et lui chuchotte...

Allons rejoindre Ma Chere Lys...Je ne sais si vous la connaissez...
Elle est la bas...

Ghell pointe du doigt l'endroit ou se trouve sa belle Lys...

Elle était perdue dans sa rêverie, se laissant bercer par le clapotis de l'eau venant s'échouer sur les abords du lac, on pouvait déjà discerner dans le ciel qui devenait un bleu d'encre les étoiles timides apparaître.


Chaque étoile à son histoire, probablement représente t-elle l'âme de nos chers disparus.


Elle avala une goulée d'air frais, odeur particulière d'eau et de nature sauvage, puis sentit un souffle à son oreille, son prénom doucement chuchoter.


Oui Ghell?


Elle se tourna vers lui, le regardant avec intensité se demande ce qu'il voulait bien lui dire.
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Ghell l’avait écouté en silence…
Elle parlait si bien, l’éclat des ses yeux, la beauté des fleurs, La fragilité…
Ce besoin quotidien…s’occuper d’elle…

Il adorait la voir sourire les yeux regardant au loin…

Oui le spectacle est fascinant, je dois le dire…J’adore voir le soleil se coucher, et les étoiles se réveiller…

Il la regardait serrer le gilet sur ses épaules…
Il aurait aimé passer son bras sur ses épaules pour la réchauffer contre lui… Elle était si fragile…

Comme cette rose bleue…

Demoiselle Alwenna ???

Il se penche vers son oreille…

Le voyant pivoter avec l'éternel sourire accroché à ses lèvres, elle lui répond d'un autre sourire, quand il reprit sur le calme de l'endroit.


Je ne vous le fais pas dire cet endroit à cette ressource que l'on ne trouve nul part ailleurs, ce côté apaisant qui nous fais un instant oublier les tumultes de la vie elle même.


Suivant son regard elle le vit se poser sur ses pieds, parfois elle avait ce côté bohème de n'avoir rien aux pieds, juste pour sentir le monde sous ses pieds et le plaisir que cela lui procure.


Non je n'ai pas eu la folie de me mouiller les pieds, je ne tiens aucunement à attraper la mort..


Elle ne put terminer sa phrase qu'il posa sa cape sur le sol, et l'invita à prendre place dessus.


Le sable à cette sensation unique d’éveiller les sens, et procure un agréable massage...


Prenant place assise repliant ses jambes les entourant de ses bras elle fixa l'horizon au ton mordoré, le mélange donnait un aspect merveilleux de couleurs chatoyantes


Alors regardons ce coucher de soleil, admirons ce spectacle qui semble faire arrêter le temps qui court.
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Ghell etait pensif, et n'avait pas entendu la personne s'approcher...
Devenait il reellement vieux^^???...

Il se retourne et son sourire legendaire eclaire son visage...

Heureux de vous revoir chere Alwenna...Je suis venu ici pour me m'imbiber de ce lieu Magique...
Le stand etait un peu devenu trop Bruyant et je voulais un peu de quietude...

Il la regarde... Et remarque ses petits pieds nus dans le sable...

Allez vous marcher dans l'eau??? Je ne vous le conseille pas, elle doit etre encore froide...

Il lui sourit... Je pense que meme le sable est froid...

Il defait sa cape et la pose a plat au sol...

Il lui prend la main et l'invite a venir sur sa cape...

Asseyez vous, nous regarderons ensemble le soleil se coucher dans les Eaux bleues du Lac...

La rousse avait longuement réfléchit, les yeux rivés sur les eaux froides du Lac, puis elle avait reprit le courage de se lever collant à son minois le sourire que tout le monde connaissait si bien.


Reprenant le sentier, elle descendit vers la "plage" , un endroit comme nul pareil puisque l'on pouvait à un instant s'imaginer aux abords du plus bel océan, Valence avait cela pour elle une beauté sans nom, et un calme apaisant.


Ôtant ses bottes, elle voulait retrouver les grains de sables, lui massant les pieds, et marcha le vent frais venant faire rosir ses joues,soulever ses boucles rousses lâchées au vent et raviver ses poumons, passant à côté d'un homme elle ne prêta pas attention aux premiers abord qu'elle l'avait déjà rencontrée, puis le scrutant un peu plus elle reconnut Sire Ghell, un sourire se fit sur son minois, elle pouvait s'avouer qu'elle n'arrivait pas à discerner l'homme qu'il était, bien que dans sa tête la sirène se mettait en alerte, se disant qu'il avait ce quelque chose auquel il ne fallait pas se fier.


Bien le Bonjour!! Alors vous avez quitté votre stand pour vous perdre aux abords du Lac?


Elle le regarda de ses azurs profonds, cherchait-elle à discerner la personne qui se cachait sous ses airs charmeurs, et bien trop lisse? Oui probablement puisqu'elle était ainsi à toujours fouiner là ou parfois elle ne devait pas.
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A quelque distance de là..Quand les ailes de la renaissance lui font prendre son envol.


La Rousse était sortie de son repos salvateur, un point de recueillement, les choix avaient été fait, le balbutiement de sa nouvelle vie s'écrivait sous ses pas, le repos de son âme elle y avait songé mais cela n'était-il point une faiblesse que de songer à en finir avec une vie qui ne l'avait point épargnée?


Elle marchait de son pas lent sur le chemin de rocailles, ses azurs se perdant sur la beauté des reflets de l'eau, mille étincelles joueuses des reflets du soleil, un point de ressource se trouvait dans les eaux sombres sur lac, elle aimait quand l'âme chavirait venir se retrouver ici, s'assoir et observer ce qui était désormais sa Terre d'Adoption, la Terre qui lui avait permit de retrouver un nouveau but à la vie.


Prenant place sur une branche basse, elle sortit plume et parchemin, écrire était ce qui la sauvait et était comme un exutoire à la douleur qui parfois lui prenait le cœur.




Une larme venant s'échouer sur le vélin, une tâche venant souiller l'encre, une larme amère qui lui faisait songer que la perte d'un enfant était ce qui avait détruit son cœur à jamais, son fils..son ange.. elle leva les yeux vers l'azur du ciel, puis prit appuis dos à l'arbre restant là, avec sa solitude de mère déchirée, elle resterait là quelques instants, puis reprendrait son chemin non pas qu'elle oubliera mais simplement le fait qu'elle lui ai promis de toujours avancer pour lui.
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Tout en reprenant son souffle,un sourire aux lèvres,Fleur se dit:"Il va finir par me faire mourir d'épuisement".

Un léger bruit,elle se retourna mais...Dans le même instant,la blondinette se trouva plaqué contre le tronc ,dans un baiser fougueux.

-Je t'ai eu...

Fleur en restait les bras ballants de cette attaque...Très agréable...Les yeux dans les siens,elle ne put retenir un sourire qui annonçait une nouvelle attaque.
Elle le poussa,pour le dégager,lui faisant un croche-pied dans les règles de l'art,une fois que Sensuko fut à terre,elle s'asseya sur lui à califourchon,ses mains tenant les siennes,Fleur l'embrassa avec passion .
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Et oui,le coup des sentiments,Fleur savait que,à part çà,rien n'aurait fonctionné.

Tu vas voir ce que j'en pense ! Prends de l'avance, tu vas douiller !

Elle lui fit de grands n'oeils tout ronds avant de se relever et de courir tout en riant.

-T'es un mauvais perdant!J'y peux rien!

La blondinette courait,se cachant derrière un arbre pour reprendre son souffle.
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Oui on va la garder. mais ne bouges pas. Qu'est-ce qui t'es arrivée ?

Fleur baissa la tête vers Sensuko.

-En montant à l'arbre pour aller chercher la petite chouette...Sûrement...

D'un geste rapide,la blondinette sorta de derrière ses braies un morceau de bois de la même grandeur qu'une dague qu'elle "planta" entre la nuque et le crâne de Sensuko.Il aurait été son ennemi,il serait mort.
Finissant,en le faisant tomber d'un coup de pied.

-Alors?..T'en pense quoi?..

Elle se mit à genoux devant lui.

-Au faites...Ma cheville va très bien.

Fleur lui fit un clin d'oeil,trop contente d'elle.
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Un regard vers la chouette,un regard vers Sensuko...Nouveau regard vers la chouette,nouveau regard vers Sensuko.

-Euh...Je n'avais pas pensé à ça...On ne peut pas la laisser toute seule,elle va se faire dévorer par d'autres animaux!

Fleur avait une mine triste,si elle avait pensé un peu avant d'agir,ça ne serait pas arrivé.
Elle se leva pour retourner vers l'arbre vois si le nid était là,tout en boitillant légerement.

-Hum....Je ne vois rien....Bon,bah plus qu'une solution,on va la garder avec nous jusqu'à son envol!...Tu es d'accord?
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Sensuko souriait, attendrit par sa belle.

-Oui, pas de soucis pour sa santé. Et elle pourra voler.

Il voit Fleur se gratter la cheville et cela l'intrigue. Mais avant qu'il puisse dire quelque chose, elle enchaina.

-Je ne te savais pas si doué avec les animaux...Dis...Tu pourras m'apprendre à connaitre les plantes et a faire des décoctions?..ça peut servir un jour.

Il sourit.

-J'ai longtemps vécu en bord de Rhône, mon père m'y appris la chasse mais on s'occupait aussi des animaux, des plantes pour se soigner et tout ce genre de choses. Et oui je t'apprendrai si tu veux.

Il la regardait. Elle avait les yeux fixés sur la chouette, souriante.

-A ton avis,son nid se trouve où?

Sensuko changea d'expression, remplaçant son éternelle sourire par une mine plus attristé.

-Je crois que c'est inutile de chercher son nid... Elle sent les humains maintenant, sa mère refusera de la nourrir...

Sensuko continuait de manger mais en réalité, il était à l'affût du moindre mouvement, son et émotion de Fleur. Il croisa son regard à travers les flammes. Il rougit un peu, il adorait ce regard et le partagea en souriant. Il l'aimait aussi de toute son âme.

Un petit cri vint déranger cette instant. Fleur se leva immédiatement pour aller voir ce qui ce tramait. Il finit sa bouchée et se leva pour la rejoindre... il marqua une pause et regarda si elle avait pris son bâton. Il n'était plus à côté de la couverture. Il prit donc le sien au cas où...

Elle était monté dans l'arbre. Sensuko attendait tranquillement, toujours sur ses gardes. Elle redescendit avec une petite chouette dans ses mains. Il remit son bâton à la ceinture et l'aida à redescendre prenant un air plus concerné se rendant compte que ce n'était pas du bluff.

Il prit l'animal délicatement dans ses mains, il piaillait à toute voix. Il l'observa attentivement. Il battait frénétiquement de ses ailes encore un peu nue. Mais l'une d'elle réagissait plus aléatoirement.

Il se rapprocha du feu pour y voir mieux. Une des ailes de l'oiseau était écorchée et saignait un peu. Il avait les mains prises et tournait le dos à Fleur. Il était sans défense, mais c'était pas si grave. Normalement il ne sacrifierai pas sa vie pour soigner un oiseau mais il prendrais le risque cette fois ci. Une erreur flagrante dans l'exercice, mais ce n'était qu'un exercice.

Il déposa la petite chouette sur la couverture pour lui faire un petit nid douillet. Il la caressait doucement pour la calmer et examiner sa plaie. Ce n'était rien de grave un petit pansement et ça irait.

Il regarda Fleur.

- Peux tu la surveiller ? je vais chercher de quoi la soigner.

Il laissa la petite chouette au soin de sa belle et prit une choppe en terre du sac et une buche de bois, non pas pour cautériser la blessure de l'animal à grand coup de braises mais pour y voir plus clair dans le petit bois à côté.

Il se dirigea ensuite vers le lac pour prendre un peu d'eau claire dans le broc puis se dirigea de le bois pour chercher de l’achillée mille feuilles. Il en trouva assez rapidement et revint avec le tout. Il s'installa près de la petite bête souffrante et nettoya la plaie avec une larme d'eau. Elle n'était bien heureusement pas infectée, il n'aurait pas faire souffrir plus l'animal.
Il posa la choppe rempli d'eau sur un tapis de braise et il déposa les feuilles d'achillée. Il utilisait habituellement des baumes mais Ya lui avait dit que les décoctions était plus efficaces sur les plaies ouvertes quand elle avait soigné sa blessure à la main droite. Il arracha un petit morceau de sa tunique qu'il déchira en une petite lamelle en attendant que le mélange frémisse.

Puis il sourit tendrement à Fleur.

-Essaye de la rassurer pendant que j'applique le pansement. je ne voudrais pas qu'elle se fasse mal.

Il trempa alors le bout de tunique turquoise dans l'eau frémissante et y plaça, des petits bouts d'achillée avant de le refermer sur lui-même. Il attacha ensuite doucement mais fermement le pansement sur l'aile de l'oiseau subjugué par sa belle. Puis se recula enfin.

-Voilà ça devrait le soulager. on va le laisser se reposer. Merci pour ton aide.

Il souriait à Fleur se disant qu'elle avait vraiment le cœur sur la main à la façon dont elle s'était jeté dans l'arbre pour aider la petite chouette.

Sensuko la regarda en souriant, déchirant un bout de pain avec du fromage avec ses dents.

-Che te laiche cheule juge pour chela.

Il mâcha et avala sa bouchée. Analyse de la situation, comédie, mise en confiance, patience étaient les maîtres mots de cet exercice, mais il ne lui dirait pas. La connaissant, elle trouverai cela sûrement par elle-même.

Sensuko riait aussi.

-Oui la perte aurait été énorme. Je serai rentré tout doucement en pleurant en trainant ton corps par la patte jusqu'à l'hôtel, et je t'aurai mangé pour pas perdre une chair si douce...

Il souriait avec un petit air narquois.

-Bon,dis moi mes erreurs...Dis moi quand même des compliments,hein!...Pas que j'ai passé autant de temps dans l'eau pour rien.

Sensuko sortit de l'eau en récupérant les bâtons et tendit la main à fleur pour l'aider à en sortir aussi.

-Je vais te dire ça, mais tu dois être morte de froid. Je vais faire un feu et on discutera de tout ça devant en mangeant un peu.

Il alla chercher la couverture qu'il avait pris pour le pique nique et la tendit à sa belle avec un sourire bienveillant. Puis il alla récupérer les branche qui avait servi à un des exercices précédents ainsi que des feuilles mortes et quelques buches pour commencer à faire un feu.

Une fois celui ci suffisamment attisé, il invita Fleur à s'assoir devant et se glissa sous la couverte à ses côtés pour se réchauffer aussi.

-Tu n'as pas fait beaucoup d'erreur. La position dans l'eau était très stratégique. Tu voyais sans être vue et il y avait très peu de chance qu'on puisse t'attaquer par l'arrière. C'est pour cette raison que ça m'a pris beaucoup de temps pour préparer mon attaque. De plus tu m'as remarqué quand même puisque tu étais proche de m'attaquer. Tu remarquablement bien gérer cet exercice. C'est juste notre différence d'expérience qui a joué en ma faveur.

Il se serra un peu plus contre elle, la frottant pour la réchauffer.

- Cependant ton excellente position stratégique te forçait à l'immobilité ce qui était plus difficile pour toi de me "chasser". Pour autant cela t'aurais fait prendre plus de risque et t'aurais peut être amené à faire plus d'erreurs donc c'est difficile de dire que cette position était une erreur. Au contraire, vu comment moi qui suit censé être un expert, a eu du mal à t'avoir, je crois que ta stratégie était plutôt très bonne pour ton niveau.

Il souriait.

-Donc je dirai que tu parfaitement bien réussi cet exercice.

Il se leva pour aller chercher le pique-nique et ramena, une bouteille de vin, du pain, du fromage, du jambon et quelques fruits. il s'assit en face de Fleur et lui tendit pour qu'elle mange.

-On va passer au dernier exercice. Pas besoin de te cacher pour celui-ci, mais tu vas devoir me surprendre et me porter une attaque mortelle sans que je m'en rende compte alors que nous sommes là en train de manger et discuter. Je ne t'attaquerai pas mais je pourrai me défendre. L'exercice a déjà commencé. Des questions ?

Sensuko donna un des deux bâtons à Fleur en souriant puis se rassit en face d'elle, continuant de manger.

Sensuko au sol, souriait. Elle n'avait fait aucun bruit en sautant sur lui. Elle avait extrêmement bien exécuté cette phase. Il se releva en époussetant ses habits.

-Oui je t'avais repéré mais ça ne compte pas pour cet exercice. Car tu aurais été invisible pour quelqu'un d'inexpérimenté et qui ne savait pas que tu étais caché.

Il marqua une pause son sourire se faisant plus large.

-Les "chassés" se doivent doit d'être d'aussi bon chasseurs et donc pisteurs. Voilà ce qui t'a trahi.

Il se dirigea vers le petit buisson où l'araignée se débattait encore pour se démêler de sa propre toile et la montra du doigts.

-Une toile d'araignée fraichement dérangée et... montra le bout d'écorce manquant au tronc... ce petit bout d'écorce qui a été arraché à l'arbre quand tu es montée. Tu vois il se situe à environ 1m60 du sol sur l'arbre, donc il n'a pas pu être fait par aucun animal qui fréquente les rives de ce lac. De plus, regarde la couleur de la plaie, ça ne pouvait qu'être récent.

Il se retourna vers Fleur et continuait de sourire.

-Mais tu es vraiment très doué pour le camouflage, je suis très fier de toi. Tu es une excellente élève et tu as su presque maitriser ces techniques très rapidement. Avec un entrainement quotidien tu seras vraiment une championne de la dissimulation.

Il s'éclaircit la gorge avant de continuer, avec un air à peine plus sérieux.

-Maintenant je vais t'expliquer pourquoi tu as perdu... Mais ce n'est pas totalement de ta faute car je n'ai pas précisé l'enjeu.... Voilà c'est simple, c'est ton attaque. Tu m'as sauté dessus sans bruit, parfait. Mais.. tu as abandonné ta position de force. Enfin je veux dire, ça aurait marché dans un combat singulier contre un joyeux garde un peu mou mais pas contre quelqu'un qui te voudrait vraiment du mal. Tu aurais du me porter un "coup mortel" directement. Mettre ta main devant ma bouche le plus rapidement possible pour éviter que je ne crie et m'achever au sol. Là en roulant j'avais tout le loisir d'appeler à l'aide et d'alerter d'autres gardes.

Il se remit à sourire plus joyeusement.

-Mais bon à part cela, tu t'es très bien débrouillée. On va passer au deuxième exercice. Plus difficile.

Il se remit à marcher jusqu'au chêne.

-Je vais compter jusqu'à 100 et cette fois je vais moi aussi me cacher. Le vainqueur sera le premier qui auras "tué" l'autre.

Il se posa face à l'arbre fermant les yeux et commença à compter.

Sensuko se mit à rire.

- C'est "Oui mon cœur ! à vos ordres, mon cœur !" allez soldat Mondieuquecetefemmébel, au travail.

Il commença à compter et une fois arrivé à 100, il se retourna et inspecta le chêne pour voir si elle allait pas lui tomber dessus directement. Il sourit. Il l'aurait sûrement senti si elle avait été là.
Il commença alors à faire un tour de ronde de la zone, le bâton à la main, prêt à réagir. Il avait de l'expérience dans ce genre d'exercice mais décida de ne pas s'en servir pour le premier exercice. Il n'utiliserai que ce qui pourrait la trahir pour quelqu'un de lambda.

Il continuait sa promenade pour passer dans un petit bosquet et vit une toile d'araignée arrachée dans un buisson et un tout petit bout d’écorce tombé de l'arbre à coté. Elle était dans l'arbre c'était certain, mais bigre elle ne faisait aucun bruit et seul un pisteur expert aurait pu la trouver. Elle était vraiment douée... en un mois elle deviendrait vraiment redoutable.

Il fit mine de ne pas la remarquer pour voir comment elle se débrouillerai pour l'attaque. Il continua donc son trajet tranquillement.

-Et maintenant,rien que pour vous:le Fou ...Euh...La Folle du Roy!

Sensuko s'était mis à rire joyeusement. L'entrainement avait l'air de l'amuser et c'était tant mieux. C'est ce qu'il aimait chez Fleur, son sens de l'humour et son inventivité. Et quand elle s'excusa, il lui répondit simplement par un sourire passionné.

La belle blonde mit un certain temps à maitriser la technique. Le contraire l'aurait d'ailleurs étonné et il était impressionné. Il avait mis d'ailleurs plusieurs mois dans sa jeunesse pour en saisir toute les subtilités. Elle avait du talent c'était certain.

Pendant qu'elle faisait les exercices il avait préparé la suite après avoir sorti le pique-nique. Il avait coupé deux grandes branches de chêne bien solide et bien droite, d'un mètre environ chacune. et après les avoir débarrassées des appendices un peu gênant qui dépassait, il les avait posé à coté du sac.
Il s'était ensuite lui-même allongé dans l'herbe pour faire une petite sieste, pendant qu'elle terminait ses exercices.

Il fut réveillé au son des grelots qui l'approchait et par la voix de Fleur qui avait enfin terminée cette phase de l'entrainement. Il se redressa.

-Tu as réussi ? whaaa, c'est impressionnant. Félicitations !

Les teintes rouges du soleil vespérale avait déjà commencé à enflammer le lac. Il lui sourit.

-Tu peux enlever les grelots, on va pouvoir passer à la pratique alors.

Il se leva, se dirigea vers le sac, prit les deux bâtons et une gourde d'eau qu'il lui tendit. La pauvre devait avoir soif après ça. Après qu'elle eut fini de boire, Sensuko lui tendit un des deux bâtons en souriant.

- Je vais te laisser jusqu'à 100 pour te cacher et après cela tu devras m'attaquer par surprise.On fera cet exercices trois fois, de trois manières différentes, avec difficultés croissantes évidemment.

Il se dirigea jusqu'au chêne non loin et commença à compter.

Sensuko sentit Fleur perdre l'équilibre et tomber sur le côté. Il leva une paupière et sourit. Il attendit d'entendre que sa respiration devienne plus lente et profonde à travers le chant des oiseaux et le bruit des feuillages pour enchainer la leçon.

- Bien. Il se leva. Nous allons maintenant passer à la technique.

Il se dirigea vers des arbustes, en préleva une bonne dose de branches sèche, revint vers la belle et les disposa en quinconce sur environ 5 mètres à un endroit où sol paraissait plus dur. Il alla ensuite chercher un petit coffret dans son sac. Il y avait à l'intérieur 4 grelots ciselés. Un cadeau de son père qu'il utilisait pour l'entrainement à la chasse. Il les attacha aux poignets et chevilles de Fleur.

-Pardon pour l'attente. La suite consiste donc à se connaitre soit même, son poids, son équilibre et sa coordination. On va commencer par des gestes lents.

Il s’éclaircit une nouvelle fois la voix.

-Quand on veut être discret, il faut être le plus léger possible et économiser ses mouvements au maximum. Il faut donc avoir une totale connaissance de son propre corps et être conscient du moindre son que l'on va émettre. C'est là que l'exercice d'avant va se montrer utile.

Il marqua une nouvelle pause, la dévisageant en souriant. Il tentait de deviner ses pensées, testant sa confiance en elle dans son regard. Il sourit.

-Tu vas sûrement douter à chaque mouvement. Mais par tes erreurs tu vas te remettre en question au fur et à mesure et apprendre jusqu'à obtenir confiance. Je vais te montrer quelques pas.

Il se met en position et commence à faire des pas lents, le pied à peine levé au dessus du sol donnant l'impression qu'il glisse dans l'herbe.

-Comme tu peux le voir, j'économise mes mouvements. Je lève à peine le pied et le déplace latéralement dans un mouvement continue afin d'éliminer toutes impulsions un peu brusque. Ce type de pas est très utile pour les sols particulièrement bruyant. Mais c'est un mouvement lent, donc à utiliser avec discernement.

Il sourit encore une fois.

-Tu vas t'entrainer sur l'herbe, puis quand tu te sens prête, sur le tapis de branche que j'ai fait à côté. Moi, je vais préparer le pique nique.

Sensuko la regarda se lever et jeter quelque chose dans l'eau. Cela l'intriguait, mais le sourire qu'elle lui retourna le décida à ne pas en parler.

-Dis...Tu m'apprends a me déplacer sans bruit?

Il lui rendit un sourire bienveillant et se leva à son tour.

-Bien sûr.

Il retira son épée attacher à sa ceinture et la posa à terre, près du sac. Il se dirigea ensuite vers Fleur avec un air plus sérieux.

-La première chose à savoir pour cela est qu'être silencieux ne dépend pas que de la technique, mais aussi de ce qui t'entoure. Donc être silencieux et invisible est avant tout de l'observation.

Il se racla la gorge avant de continuer son cours.

-Ce que je veux dire, c'est qu'on est silencieux ou invisible par rapport à un ennemi ou un animal et dans un environnement précis. Par conséquent, il faut apprendre à connaitre son ennemi et l'environnement dans lequel on évolue et ensuite y appliquer de la technique. Cela demande aussi réflexion, stratégie, astuce et parfois de la comédie car on est souvent amené à devoir créer des diversions pour surprendre l'ennemi et se mettre en position de force.

Il s'assit en tailleur devant elle et lui indique de faire de même.

-Calme et sérénité sont donc des qualités primordiales pour ce genre d'exercices. On va commencer par faire le vide pendant une minute afin de se mettre en condition. Il faut que tu pousses tes sens jusqu'à ressentir la moindre variation du vent et te faire une idée de ce qui t'entoure privée de ta vue.

Il ferma les yeux et se mit à se lier au doux environnement du bord du lac.

Sensuko continuait de la regarder pendant que Fleur parlait. Il contemplait tous ses traits, aucun n'échappaient aux yeux experts du peintre. Chaque pli de ses lèvres, chaque petite ride qui apparaissait quand elle souriait. Il tentait de déceler chez elle ces petits défauts qui rendent les gens si beaux et uniques. Des expressions particulières, des yeux qui s’écarquillent d'envie, une langue passant sur les lèvres quand elle réfléchissait ou une moue enfantine quand elle était contrariée, c'était le genre de choses qu'il adorait surprendre et qui le faisait fondre. Il mit quelques secondes avant de répondre, absorbé par son visage.

Euh oui oui j'ai bien dor...

Il s’arrêta dans sa phrase, se rappelant la promesse qu'il avait fait de ne plus mentir. En fait, il avait très mal dormi. Il n'avait pas l'habitude de partager son lit et il n'avait su trouver la bonne position pour trouver le sommeil. Il avait passer une bonne partie de ce qu'il restait de sa nuit à la regarder, les yeux mi-clos, veillant sur elle. Mais il ne voulait pas lui dire car il était si heureux de l'avoir à ses côtés, blottit contre lui, qu'il supporterait des années sans dormir pour la sentir respirer contre sa poitrine. Mais il avait promis et il n'avait qu'une parole. Il se reprit en riant, un peu gêné, la main derrière le crâne.

Assez mal en fait. Mais ça va bien. Et toi ?

Il ne lui donna pas plus d'explications, il préférait. Il ne voulait qu'elle s'inquiète. Elle le pris par la main pour qu'il se rapproche d'elle et lui confia le parchemin qu'elle tenait.

-En t'attendant,j'ai écrit ces quelques mots...Tu te moques pas,hein!

Sensuko lui sourit avec un air espiègle, l'index et le majeur de sa main droite posés sur le cœur.

Je vais essayer.

Il passa derrière elle, s’assit pour qu'elle se pose contre lui et commença à lire.
Et après une poignée de seconde, il fit de grand yeux ronds.

Tu m'avais caché ce talent. C'est magnifique. Vraiment.

Il marqua une petite pause.

Par contre, ça parle de qui ? Parce que si c'est pas de moi, je vais devoir le trouver pour lui casser les genoux.

Il se mit à rire. Il savait pertinemment que le poème lui était destiné mais il n'avait jamais trop su recevoir les compliments. Il était gêné et ne savait pas s'il méritait d'avoir autant de chance.

Sensuko s'était réveillé au zénith du jour, et la fatigue de la nuit lui tirait encore un peu les traits du visage. Il peinait encore à voir. C'est la main au dessus des sourcils qu'il avait réussi à trouver sa route jusqu'au lac, les yeux meurtris par cette belle journée ensoleillée.
Il marchait au bord de l'étendu d'eau, un petit sac à la main, cherchant sa belle qu'il avait promis de rejoindre. Il bailla, cachant sa bouche de son autre main. Les dernières journées avaient été forte en émotion et il avait fait beaucoup de rencontres. Mais une jolie fleur dont il avait tenté de humer le parfum pour en savoir l'espèce l'avait piquée de son épine et avait déversé en lui un doux poison. Ce genre de drogue qui rougit vos pommettes, augmentant le rythme cardiaque jusqu'à l'extase, tout tremblant d'une joie irrationnelle, et vous fait faillir, enfin. Il n'avait jamais connu cela, lui qui avait vécu seul si longtemps et sentait à présent une force indomptable traversé tout son corps en un léger frisson. Il pourrait changer le sens du vent, sortir les rivières de leur lit et affronter mille ennemis pour les beaux yeux caustiques de cette belle voyageuse aux cheveux d'or.
A cette simple pensée, il sentit Turan en son dos l'enlacer telle une mère aimante et lui murmurer : Vole mon gardien, nous te porterons.

Il baissa sa main découvrant ses lèvres muées en un sourire confiant et bienveillant.

Et c'est quand il rabattit son autre main, enfin habitué à la lumière de l'après-midi qu'il aperçut la femme qu'il le faisait tressaillir allongé dans l'herbe, un parchemin reposant sous sa paume.

Le sourire de Sensuko s'élargit presque au point de lui faire mal et il s'approcha à pas de loup comme il savait si bien le faire. Il déposa le sac sans un bruit et se pencha au dessus d'elle, un genou à terre. Apirinśa, sa fidèle lame brillait de mille feux, l'encourageant presque.

Il caressa si tendrement la joue de Fleur qu'on aurait pu croire que ce fut encore le vent qu'il l'effleurait de sa douce main chaude. Il posa un léger baiser sur ses lèvres.

Bonjour ma belle...

Une belle journée qui commençait , Anialis s'était levée de très bonne humeur , comme toujours .
Seulement un bémol vint gâcher son humeur : la peinture qu'elle s'était fait faire en taverne avait coulé dans la nuit . Son bras était couvert de couleurs mélangés qui ne représentait plus rien .
Aucune hésitation possible , il lui fallait aller se laver au lac . Elle ne pouvait décemment pas rester ainsi , cela faisait négligé , tout se qu'elle détestait .

Arrivée au bord du lac ,elle se déchaussa et tenant d'une main le bas de sa robe , elle la remonta jusqu'à mi mollet et pénétra doucement dans l'eau . Elle plongea son bras et de suite , elle s'aperçut d'un problème de taille ; Il fallait frotter pour ôter la peinture .
Et comment frotter un bras alors que l'autre main tient le bas de la robe ?
La lâcher ? Non , que nenni , celle ci serait alors complétement mouillée .

Elle ressorti donc de l'eau , son bras toujours aussi sale . Un regard sur la droite ….......Personne
Un regard sur la gauche …............Personne . Un regard sur le lac ….............Pas encore de pécheur à l'horizon .
Elle retira sa robe , la cacha derrière un gros arbre et garda tout de même ses sous vêtements . Cela ne l'empêcherait pas d'avancer dans l'eau jusqu'aux cuisses sans mouiller le reste et ces mains resteraient libre pour se frotter . Hé !! pas si bête la blondie !

Elle retourna dans le lac , toute heureuse , frottant son bras pour faire disparaître toute la peinture .
L'eau était d'une température idéale , le soleil de plombs devenait alors très supportable .
La belle était bien , très bien . Que du bonheur !
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2- Juste avant...

Pas après pas, la petite plage naturelle nichée entre les arbres et les vallons feuillus surplombant le lac est enfin en vue. Impatiente, elle retire ses chausses avant même d'avoir quitté le chemin. Encore quelques enjambées et la voilà qui foule le sable grossier, laisse tomber ses chaussures, relève robe et jupon, pénètre dans l'eau. Le précieux liquide hyalin, issu des neiges de cimes pas si lointaines ou de quelque source enfouie dans les entrailles de la terre est d'habitude toujours frais même au plus fort de l'été. Pourtant, malgré l'écart considérable de température entre l'air ambiant et l'onde, il lui semble presque tiède : le soleil, en ce milieu d'après midi a déjà dardé ses rayons brûlants depuis de longues heures sur les bords du lac. Et, là où elle se tient, la profondeur est faible au point que, sous le liseré pur des flots qui caressent le milieu de ses chevilles, elle peut observer la blancheur de ses pieds. Elle s'amuse quelques secondes à faire bouger ses orteils qui lui paraissent démesurés à cause de l'effet de loupe provoqué par l'épaisseur liquide.

Un fugitif instant, elle se souvient... de ses frères, ses sœurs, des plages bretonnes de son enfance et de leurs jeux quand parfois, ils échappaient à la surveillance de leur mère pendant la corvée de la pêche à pied à marée basse au milieu des rochers et goémons... Quand ils oubliaient coquillages, solens, congres, étrilles, homards à débusquer dans les creux de la roche ou dans le sable pour le repas à venir ou pour gagner quelques écus afin de pouvoir acheter de la farine de sarrasin ou plus rarement, de blanc froment.

Un soupir lui échappe. La région a beau avoir des paysages magnifiques, la plate et venteuse lande bretonne lui manque, la mer aussi... Pouvoir scruter l'infini, là où l'eau et le ciel se rejoignent ! Ici, dans les contreforts des hauts reliefs montagneux plus à l'est, les hauteurs sont omniprésentes et lui donnent parfois l'impression d'étouffer, de l'emprisonner dans une sorte de gangue rocheuse. Et puis surtout, là où elle est née et a grandi, la chaleur n'est jamais écrasante pendant des jours et des jours, rendant les gestes pénibles, la moindre tâche à accomplir quasi insurmontable.

Elle se penche légèrement en avant, puis des deux mains, elle regroupe ses jupes pour les coincer entre ses genoux. Une fois libérées, elle utilise ses paumes comme des coupes, prélève un peu d'eau, qu'elle porte à sa nuque, son visage... Et s'incline encore, jusqu'à plonger ses bras nus dans l'onde jusqu'au coude puis elle se frotte chaque membre jusqu'à l'épaule... d'abord le gauche, puis le droit. Alors, elle se redresse pour savourer, yeux clos, la sensation éphémère de fraîcheur provoquée par l'eau qui s'évapore sur sa peau laiteuse.

Soulagée, enfin libérée de cette sensation de torpeur qui la poursuivait depuis des heures, elle rouvre les yeux, disponible pour s'ouvrir à ce qui l'entoure. Son regard lapis-lazuli glisse alors sur les flots argentins, effleure du bas vers le haut la haute masse vert sombre qui cerne la surface du lac avant d'aller se perdre au dessus de la ligne des arbres...

Le calme... La sérénité...La "Zén...."...

"Enfin, je respire..."
(je sais elle ne fait que cela la bougresse oups la baronne!"
Les orteils en éventail et le nez respirant à plein air l'air vivifiant de la "plage", la Rouquine se surprit a avoir une envie de ...
(je ne dirais pas!)

Elle fit glisser son maintien en bas et s'empressa de le virer du pied...
"Rhooo mais j'suis pas une femelle de première ordre! Une pucelle qu'on prend sur une rive comme cela^^"

Puis levant les bras au desus de ses yeux, elle plongea dans les longs bras de Morphée qui n'attendait qu'elle.
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Ma FC, la seule!

Elle gardait les yeux fixés sur le lac impassible, une étendue d'un calme olympien, un calme qui ne se mariait pas avec les battements de son cœur.


Cœur organe si fragile et qui sans qu'on y prête la moindre attention se réveiller, pour reprendre un battement aussi fougueux qu'un étalon lancé à grand galop, avec pour mélodie le roulis des vagues venant mourir sur le sable.


Elle sent une présence chaude, l'envelopper d'une douceur infini et dans un geste enlaça ses doigts, aux doigts fins de celui qui lui a décoché une flèche en plein cœur, un battement de cils légers comme les ailes d'un papillon, les paupières qui se referment comme pour garder à tout jamais ce moment magique.

Un sourire venant éclairer son minois, elle s'apaise et son cœur se laisse porter par la douceur de la phrase, elle en est éprise et elle ne peut le nier..


Se tournant vers son bel éphèbe, elle pose une main douce sur sa joue, glissant ses doigts sur la peau douce, elle lui sourit avec la tendresse d'une femme amoureuse.


Mon tendre aimé, me voilà ravie de vous savoir près de moi, là où tout a commencé.


Se glissant au creux de ses bras, elle respira son odeur, repense aux premiers instants, et à la peur qu'elle a ressentie, de le perdre pour une chose qui n'a rien d'humaine et certainement pas les courbes d'une femme.


Mon aimé, si je vous ai demandé de me rejoindre ici, c'est pour que vous voyez de par vous-même la beauté de cet endroit, le soleil venant caresser de ses rayons lumineux les vallons environnants, mais aussi...


Un instant de silence, ses azurs cherchant le deux prunelles noires.


Parce que je vous aime avec ma sincérité, que je ne vous juge pas pour vos faiblesses, qui serais-je après tout pour le faire? Moi qui par le passé est commit aussi des erreurs plus ou moins terribles.



Serrant doucement ses doigts fin elle reprend.


A ce jour face à ce lac, là où je me suis jurée de reprendre ma vie à un point de départ, je vous conjure de partager mes instants de joie, de peine, de partager ma vie et le chemin de celle-ci, je vous promets de vous aimer avec ma patience, ma douceur qui viendra vous envelopper les soirs de détresse, je vous supplie de vous accrocher à moi pour vous relever de vos chutes.


Une goulée d'air et les yeux brillants.


Virgile Cesare D'Antimilos je vous demande, de devenir cet homme avec qui je veux vieillir, avec qui je veux découvrir le monde et sa beauté parfois sa noirceur, je vous demande de vous laisser aller à ce sentiment qui nous unit depuis la première nuit sans lune passée au bord de ce lac.


L'acceptez vous?


Glissant sa main dans sa besace, elle en sortie une petite pochette de velours, l'ouvrant et faisant glisser un bijoux au creux de sa main, un symbole pour elle, un souvenir de sa Terre, tant représentatif.



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~Le 25 Juillet 1460~ Sol lucet omnibus~

Aube pétillante de mille reflets mordorés, embrassant les coteaux de Valence, épousant chaque courbes vallonnées, venant caresser les rondeurs de sa douce chaleur.


C'est dans ce cadre au camaïeux de vert et de bleu que marche la Rousse, l'éclat de ses yeux éteint par une nuit sans sommeil, pensive et nonchalante, sa robe flottant dans la brise matinale. Si vous croisiez cette Rousse aux yeux d'azur vous pourriez penser que la misère s'est effondrée sur ses épaules frêles, alors que le contraire se produit au fond de son cœur.


Perdue dans le mirage de ses pensées, elle réfléchit à comment le sauver?!? Cet homme à la chevelure d'ébène, aux yeux aussi sombre que le jais, à ses mains qu'elle aime tant tenir enlacé au creux des siennes.. Cet homme qui a su prendre possession de son coeur, comme un Seigneur venant gouverner sur une Terre inconnue, amoureuse elle est devenue sans même en prêter attention.


Pourtant, elle a tentée vainement de combattre l'implacable sentiment, mais comme un ver dans une pomme il a rongeait chacune de ses barrières, et désormais elle ne veut plus le laisser s'échapper.


Prenant une fleur à la couleur pâle elle la porte à son nez, ses azurs se perdant dans le lointain horizon, elle pense encore à cette nuit, ou le tenant enlacé, elle a prié le Ciel pour que le mal cesse son acharnement, que la fièvre tombe et que son regard sombre reprenne une vie censée.


Elle a pu voir dans le fond de son regard une âme affolée par mille choses qu'elle ne maîtrise plus, démence, peur et amour sans pareil... Un mélange que l'on ne voit qu'une fois dans une vie et qui apporte un attachement suprême à la personne.


On pourrait la condamner de l'aimer, elle irait sans plier au piloris, elle lui a juré de tenir sa main pour une éternité, d'affronter avec lui les délires et les envies de paradis artificiels, elle vaincra avec lui chaque représailles, chaque instant de doute...

Se tournant vers le lac, elle ferme les yeux et dans un murmure adressé aux cieux comme une supplique.



Virgile ne condamne pas notre amour au néant, avec moi et pour une éternité saisit ma main tendue, entre dans ce paradis qui est celui d'un couple réunit, laisse toi porter par mon amour si sincère, avec moi fuit les démons d'un passé qui n'a de réalité que dans tes songes fait d'Artificiel.


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{Aut Caesar aut nihil}

Virgile, s'enfonça dans un bruissement sourd, avant de ressortir la tête hors de l'eau. Ses yeux lui brûlaient.
C'était encore une de ces nuits sans étoiles, où l'obscurité devenait une épaisseur d'encre, sans lune, sans Soleil, sans Dieux.
La course d'Apollon dans le Ciel terminé, ses pensées noires ne le quittant plus le jeune éphèbe s'enfermait des heures durant dans ce qu'il appelait "le non retour".
Les nuits orgiaques, et les paradis artificiels avaient été abandonnés dès son départ de la Capitale.
Certaines nuits, il ne pouvait supporter le manque qui dévorait son âme, en proie à de longs gémissements.

Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel.
Lentement, il sorti dans un léger frisson de l'eau, s'enveloppa dans un linge noir, et resta assis de longues heures sur la jetée déserte où tombait le clair de lune.
Il écrivait à la lueur du Ciel qui semblait avoir entendu ses Prières.

[...] Je me jure d'être vostre navigateur, mon amour, et de parcourir pour vos deux émeraudes, les mers de pourpre, au delà du Gange, et vous
faire toucher du doigt les Cieux Adoucis de Clarté. Mortelle adorée, quel doux supplice de vous avoir si loin de moi. Je me perds dans les méandres
heureux de votre verve sans égal,comme je me perds moi même dans vos grands yeux attirants. J'en palpite, Lucrèce, et chacune de mes
pensées se torturent à connaître le moindre de vos faits et gestes. Je vous ramènerai aux perles blanches qui s'égrènent dans le bleu profond de
Nostre Mer. Antimilos vous attend, mon ange des limbes, ma Luc...

Soudain, une petite ombre mobile palpitait en avant de ses pas.
Sans bouger, Virgile ne la quitta pas du regard et se perdit dans un étonnement singulier. Elle continuait de marcher comme une ombre
dans le lointain, nonchalante et précédée de la petite ombre noire, c'était une Femme, il voulait reprendre son écriture.
Et pourtant.

Il entendait à chaque pas le faible frottement de sa chaussure dans la poussière, et devinait la silhouette, de la femme aimée.
Sa Dame.
Sa Rousse.
La ligne souple de son corps ondulait à chaque pas, et s’animait du balancement des seins libres, ou du roulis des belles hanches, sur qui la
taille pliait gracieusement.

Quand elle ne fut plus qu’à dix pas d'Adonis, elle tourna son regard vers lui. Virgile eut un tremblement. C’étaient des yeux extraordinaires, sans
nulle comparaison possible, bleus, mais foncés et brillants à la fois, humides, las, en pleurs et en feu, presque fermés sous le poids des cils et
des paupières. Le jeune grec se leva dans un demi-sourire, et lui déposa un baiser empli d'amour sur les commissures de ses lèvres.

Nous y sommes. Le lac. Vous, et moi. Toi, et puis moi.
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VIRGILE CESARE D'ANTIMILOS

elle l'avait enfin trouvé ce lac , boudiou c'est pas faute de l'avoir cherché, grisou sautillant derriére elle , la jeune fille affiche son joli sourire perpetuel ...elle decouvre et apprecie ,la nature c'est son truc , elle est toujours en communion avec les arbres environnant le vent dans les feuilles lui soufflant de doux presages ...part en courant pour faire une course avec petit minou et grimpe sur des rochers entassés la par on ne sait quel force obscur , du haut de son perchoir la chou admire l'etendu bleuté et respire a plein poumon , que c'est beau , pour un peu elle se croirait a montelimar chez elle ...d'ailleur faudrait bien qu'elle y retourne histoire de prendre soin de ses champs et de vieille cabane trouvée au fond de la foret , elle n'a pas emménagé chez marraine , quand elle avait trouvé cette cabane abandonnée a l'oret du bois loin de tout , son coeur s'etait affolée c'etait chez elle et c'est la qu'elle avait fait la rencontre de petit minou ...

descend tout sourire de son perchoir et avance pres du lac ... personne a l'horizon , un bon bain lui fera le plus grand bien, et demain sa famille de coeur vient la voir , cette famille qui veut adopter chou même si petite fille elle n'est plus ... enléve ses belles bottes , puis delicatement enléve ses bas tout neuf , marraine lui a dis de se mettre en valeur , de jeter ses vieilles guenilles de petite fille et de montrer ses jolies formes qui prenaient place sur son corps gracile ...

quasi nue gardant sur elle sa vieille chemise sans forme , la chou trempe un orteil et frissonne de plaisir , un frisson lui parcourt le corps jusqua la nuque et la chou rit toute seule , se penche et du plat de la main eclabousse petit minou qui part en miaulant ... un pas deux pas ... et plonge ... mais pas trop loin sait pas nager la chou .... essaye de faire la planche , bras et jambe ecarté admire le beau ciel bleu de valence se laisse porter par les eaux du lac et sourit sereine et simplement heureuse de sa vie sans soucis
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maric et chou ça donne ça : http://youtu.be/DktvCuw2OjQ
http://youtu.be/zWFgsllKZ0g

~Le 15 Juillet 1460~ Et une nouvelle page s'écrit~


La matinée était déjà bien avancée quand la Rousse sortit de l'auberge ou elle avait élue résidence dans l'attente d'une place sur le Cadastre, elle avait la veille passée une soirée des plus agréable, à parler, échanger et sourire à nouveau comme auparavant, une amitié était née et de beaux jours s'annonçaient.


Muni de sa canne, elle devait pêcher ce jour, il le fallait bien pour gagner quelques écus sur le marché, et pouvoir offrir aux filles un avenir meilleur, elle se sentait soulagée d'un poids, et sa vie amorçait un nouveau tournant, décisif dans son avenir..


Descendant le chemin menant sur les abords du lac, elle parcourait de ses azurs la beauté du paysage elle était heureuse vraiment en cette ville, et elle voulait le faire découvrir à Virgile, combien cela était beau, et qu'ici il pouvait s'offrir un nouveau départ sans en omettre le passé.


Arrivant près de sa barque, elle posa son panier et sa canne, prenant place assise face à l'étendue bleutée, elle réfléchissait la Rousse, oui parfois cela lui arrivait, elle réfléchissait à hier,à cette confiance donnée,à ce partage sans équivoque entre deux personnes sous une nuit étoilée, oui elle pouvait l'assurer à présent tout irait pour le mieux.
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Comme quoi le fait de se réveiller avec les gazouillis des oiseaux ne présage en rien une excellente fin de journée. Taly était sortie de la taverne de son frère tel un ouragan en claquant la porte. Tout en arpentant les ruelles du village, fonçant droit devant elle au péril de ceux qui ne se bougeaient pas, la brune fulminait.

Non mais c'est pas croyable ça!!!! J'en reviens pas!!!

Les abords du lac se profilaient. Deux, trois pêcheurs attardés attachaient leurs barques un peu plus loin et c'est sans hésiter qu'elle s'engouffra dans le sous-bois, loin des regards et du bruit des promeneurs nocturnes. Sa colère grandissait au fur et à mesure qu'elle avançait et quand elle fut bloquée par une souche d'arbre gisant en plein sur sa route, c'est instinctivement qu'elle dégaina son épée et se mit à marteler la malheureuse et inerte victime.

Et pourquoi...

La furie tournait sur elle-même avant d'abattre une nouvelle fois sa lame.

...il n'y aurait...

Le bruit des coups rythmait sa rage tel des tambours de guerre.

...que lui qui pourrait être...

Et un morceau de bois supplémentaire qui vint s'échouer sur le tas agonisant à ses pieds.

...heureux? HEIN!! POURQUOI????

Telle colère était vraiment rarissime chez la brune. Aussi c'est en sueur et exténuée de s'être évertuée à faire disparaitre la souche d'arbre qu'elle s'effondra sur ses genoux en fixant son oeuvre. Face à la non réaction d'une cible qui, de toute manière, n'aurait jamais pu lui répondre même si elle l'avait voulu, la jeune fille s'adossa à l'arbre le plus proche, son épée posée entre ses jambes. Elle resta là, à fixer le sol sur un point invisible, ne comprenant pas ce qui motivait son frère en la freinant de la sorte. S'endormit-elle? Difficile à dire quand le noir vous enveloppe et que nul bruit ne vous parvient plus, tous occultés par Dame Colère tel un voile qui se pose sur vous.
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"Taly.. Peut-on parler toute deux? Je pense qu'entre deux esprits féminins on peut se comprendre.."

Gné?! Une voix! Qui? Quoi? Quand? Où? Comment? Pourquoi? La brune, tout à sa colère et à son incompréhension, n'avait entendu ni vu cette approche arriver. D'instinct son épée quitta le sol en direction de l'intrusion...pour aussi vite rejoindre sa place quand la nuée de question relevé l'instant d'avant trouva réponse. Alwenna. Ce n'était qu'Alwenna!

Ses jades fixaient la rousse en papillonant alors que son esprit essayait de les reprendre...ses esprits! En voilà bien une qui ne les a pas...a t-on pas idée de s'approcher ainsi de quelqu'un qui l' a perdu...l'esprit (non mais faut suivre aussi de temps en temps^^ on continue...)

Désolée... fut le seul mot qui sorti d'entre les dents serrées de la furie. Non pas de la colère mais du geste qu'elle avait eu à la prise de contact.
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