[RP] Le lac de Valence

Alwenna.

Elle était perdue dans sa rêverie, se laissant bercer par le clapotis de l'eau venant s'échouer sur les abords du lac, on pouvait déjà discerner dans le ciel qui devenait un bleu d'encre les étoiles timides apparaître.

Chaque étoile à son histoire, probablement représente t-elle l'âme de nos chers disparus.

Elle avala une goulée d'air frais, odeur particulière d'eau et de nature sauvage, puis sentit un souffle à son oreille, son prénom doucement chuchoter.

Oui Ghell?

Elle se tourna vers lui, le regardant avec intensité se demande ce qu'il voulait bien lui dire.
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Aalys

Ici depuis un moment, alitée après un accouchement difficile, la rouquine avait grand besoin d'air. L'air marin ou fluvial ne lui convenait guère.
Elle avait couché quelques jours dans l'ancienne maison de son blondinet, occupée à nourrir son petit trésor né et à reprendre force jusqu'au jour où ses pieds se reposèrent sur le sol, quelque peu requinqué.

Doucement elle avait emmitouflée contre son corps le petit Emilio si frêle encore pour l'emmener avec elle en balade. Elle n'avait qu'une hâte, c'était de montrer ces beaux yeux verts tout juste ouverts à son père bien trop occupé par sa mairie bien qu'il ne lui en disait mots.
A la fois pensive et n'ayant d'yeux que pour son bébé, ayant confiée sa fille Maria et Yoann à la nourrice nouvellement engagée, Lys, fleur rayonnante qu'elle était de nouveau, s'en alla profiter du lac. Il y a un moment qu'elle n'avait vu de lac, la mer méditerranée prenant le dessus des mois durant, mais il s'agit là d'un lieu favori dont elle ne saurait se passer.
Sous un soleil couchant, elle s'y rendit, prenant une goulée d'air frais et vivifiant. Ses yeux parcoururent le paysage avant d'y apercevoir son démon. Un pas, puis finalement elle s'arrêta avant de détourner sa route pour garder celle sinueuse autour du lac. Le spectacle qui se déroulait devant elle n'avait aucun secret, aucune surprise et finalement...Il était ainsi.
La jeune femme alla se poser, d'autant plus pensive et attristée, un pied dans l'eau, berçant tout contre elle son nouveau né, gardant l'émeraude de ses yeux pour elle.
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Ghell

Ghell allait pour parler... Quand au loin il apercoit au loin dans le soleil couchant sa Lys D'amour...
Elle portait son enfant dans ses Bras...Le petit Emilio tant desiré...
Il adorait son premier fils, Il n'avait eu que des filles^^

Il se penche vers Alwenna et lui chuchotte...

Allons rejoindre Ma Chere Lys...Je ne sais si vous la connaissez...
Elle est la bas...

Ghell pointe du doigt l'endroit ou se trouve sa belle Lys...

Alwenna.

Elle tourna son regard vers lui, puis tourna la tête vers la silhouette au loin, oui cela lui disait quelque chose ce nom, cette silhouette mais son passé était encore brume et les personnes ne l'ayant pas marquées avait été effacées, parfois l'esprit à ce don de ne se souvenir que des visages appréciés et chéris.

Tournant à nouveau les yeux vers Ghell, elle lui sourit

Non l'ami je penses qu'elle vous attends vous, une femme est ainsi elle à le besoin de retrouver parfois son homme en tête à tête, et votre enfant qu'elle porte au creux de ses bras aussi, une réunion de famille comme l'on peut dire.

Elle lui sourit l'encourageant du regard à rejoindre sa douce aimée, un sourire sur le minois.

Moi je vais profiter de ce lac, de sa quiétude et du lever de la Lune et des Astres au milles étincelles, cet instant est trop unique à vivre ici pour qu'il soit terni.

Elle retira doucement le gilet et lui tendit.

Merci pour cela..A présent allez la rejoindre.
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Ghell

Ghell regarde ses yeux azur, son sourire si doux...

Il sent la douce brise du lac l'envahir, Il n'a pas froid, il est plutot bien...

Gardez mon Gilet et ma Cape, le froid commence a tomber, Je viendrais recuperer cela plus tard...

Mais j'aurais eté heureux de vous presenter ma Compagne, Peut etre vous vous connaissez...

Ghell lui sourit

Alwenna.

Elle lui sourit le voyant se lever, inclinant doucement la tête gardant son sourire sur le minois.

Très bien comme vous le souhaitez, si je ne suis plus ici je vous rendrais cela en Taverne devant une chopine.

Pour votre douce j'avoue que j'ai des souvenirs brumeux sur des personnes que j'ai pu côtoyer, parfois la vie à ce don nous faire oublier certaines choses pour mieux recommencer vers un nouvel avenir.

Allez filez maintenant elle vous attend, et aura comme beaucoup de Dame besoin de vous à ses côtés..

Elle se leva à son tour gardant le gilet sur ses épaules, et pliant la cape, elle le laissa s'éloigner et s'éloigna à son tour, rejoindra son nid à elle, la ou elle aimait se perdre dans ses pensées, ou elle aimait rêver à d'autre instants.
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Ghell

Ghell sourit a Alwenna...

Je vais rejoindre ma Compagne, j'espere vous revoir tres bientot pour finir cette conversation...

Que les anges vous gardent...

Il se dirige vers sa douce Lys...

Ankaa

Quelque part dans le paradis de la Voie Lactée, se ballade telle une complainte une étoile elle n'a plus vraiment l'âge de courir de par le Ciel, alors parfois elle prend place au côté de Mère la Lune, Mère bienveillante qui couche sur ses filles, sa lumière froide mais en somme douce.

Ce soir là, l'étoile se pose près d'un Lac aux mille merveilles, aimant jouer de ses reflets mouvants avec les étoiles scintillantes, elle peut de son abris admirer la course folle de certaines, mais aussi les jeux de charme d'autre, elle admire ce manège qu'autrefois elle prenait plaisir à faire..

Son regard mélange de ciel pâle d'été et de ciel lunaire, donne une consonance de bleu unique et qui lui est propre, Ankaa est ainsi, unique et cœur solitaire.. Aimant parcourir encore les lieux dans ce ciel magnifique pour regarder le monde qui ne sera jamais le sien, et épouser les rêves fous de la vie qu'elle aurait là bas parmi les vivants..

Son regard s'arrête sur un homme à la chevelure de blés, accompagné à un instant d'une rousse qui lui semble somme toute fragile mais forte, puis rejoignant à un autre instant une autre rousse qui porte en son sein l'enfant, elle sourit avec délicatesse devant l'image de la mère à l'enfant, elle les bénit de ses pétales brillantes pour leur bonheur et aussi que l'enfant soit de bonne nature...

Elle regarde un instant ce couple, elle ne connait pas cela Ankaa, elle n'a jamais connu la chaleur que peut procurer deux cœurs battant à l'unisson, mais en y réfléchissant cela ne l'importer guère son paradis était sa liberté, et tout ce qu'elle pouvait découvrir, à chaque nuit naissante jusqu’à l'aube ou elle devait se rentrer dans leur Royaume attendant la prochaine nuit.

Avant de s'en aller encore plus loin, elle lâcha une quelconque poésie, comme pour souffle à elle même, qui parfois n'avait pas de sens de par ce qu'elle voyait

"La nuit jette sur la dune
Ses diamants comme un roi.
Elle est blanche comme toi,
Sous les doux rayons de lune.

Tes yeux, ô magicienne,
Confondent leur ciel obscur
Avec l'implacable azur
De la mer Tyrrhénienne.

Elle sait, la Nuit sacrée,
Mère des enchantements,
De quels épouvantements
J'ai l'âme encore déchirée."*

Puis elle fila encore un peu plus loin, s'éloignant de la douce image du couple, rejoignant un autre endroit, bénir d'autres instants...

* Théodore de Banville..

Aalys

Le soleil se couchait inexorablement, poursuivant le cours de sa route. Et en ce moment même la rousse pensait à son propre chemin qu'elle avait choisie d'unir à un blond volage...
Entre le lac silencieux, d'une calme dénué d'ondes, et la vue de son aimé, elle ne savait quoi préférer. Surtout quand celui ci était en si bonne compagnie plus tôt avant de se décider
à venir quérir nouvelle de sa femme et de son fils surement pour sa conscience...
Sinon pourquoi aurait-il abandonné sa cour...?

Le nez plissé, elle le regarda approcher, gardant bébé précieusement contre sa poitrine...Quand une légère brise l'interpella et la sensation d'être observée aussi.
Elle leva son visage d'albâtre vers le ciel où les étoiles perçaient déjà et perdit ses émeraudes dans l'abysse bleuté...
Un étrange air, doux et mélancolique lui parvint bien qu'indéchiffrable...Mais elle savait que cela ne lui voulait pas de mal en cette heure. Sa route avait bien été suffisamment parsemée d'embûches,
choses qui l'avaient radicalement changé.
Mais les étoiles veillaient enfin sur eux, après tout ce temps.
Lys embrassa alors doucement le front de son fils juste né avant de retrouver pied sur ce monde...

Lorsque son Ghell arriva, son agacement dissipé par la magie des lieux mais non oublié, elle lui tendit délicatement son enfant et l'invita à prendre place à ses côtés,
sourire quelque peu énigmatique mais néanmoins empli de tendresse aux lèvres...
Et puis elle n'avait guère envie de parler de son rendez vous galant plus tôt, mais sa suspicion resterait désormais, femme toute amoureuse qu'elle était. Cette instant était le leur...

Qu'en pensez vous Amore ?

D'un geste gracieux, de cette grâce noble qui ne l'avait jamais vraiment quittée, elle désigna le nourrisson emmitouflé, son sang, sa chair, la prunelle de ses yeux, l'union d'une rouquine et de sa moitié.
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Anya.

(plus loin sur la rive)

Elle trempe ses petons dans une eau un peu froide, mais quand on n'a pas encore de chausses, il ne reste qu'une solution ... se laver les pieds où l'on peut ! elle tire son cotillon sur ses cuisses la donzelle, l'air du matin un peu frais la fait frissonner et remonter tout droit le fin duvet de ses bras. Pourquoi donc nomme t-on ça "la chair de poule" d'ailleurs ?

Mais elle hausse les épaules la mignonne, la vie commence à peine pour elle et des choses elle en a des milliers à apprendre, à glaner ça et là faisant montre d'une curiosité un peu mal venue tout de même.

Elle a pourtant 19 ans, jolie comme un coeur, mais elle ne connait rien de cette vie citadine ... le plus clair de son temps elle l'a passé les pieds dans la boue et la terre, à aider ses vieux parents qui ne voulaient pas la lâcher. D'autres à son âge sont mariées et pourvues de nombreux enfants, mais elle, elle est toute neuve .... neuve d'amour, neuve de vie, mais pas ignare, elle sait lire, écrire, compter et ce qu'elle aime c'est chanter ... chanter à tue tête, ce qui fait meugler les vaches et couiner les cochons. Mais il semblerait que son timbre de voix ne soit pas si désenchanteur que ça quand elle songe au regard égrillard que lui a lancé le voisin voilà pas longtemps.

Mais ici, au milieu de cet endroit immense et intimidant, elle chante tout bas en regardant ses pieds dans l'eau, une main ramassant une dernière pâquerette qui se meurt sur le talus.

Au bord d'une fontaine
Je me suis reposée,
Et l'eau était si claire
Que je m'y suis baignée…

Et l'eau était si claire
Que je m'y suis baignée,
A la feuille du chêne
Je me suis essuyée…

A la feuille du chêne
Je me suis essuyée.
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait…

Chante, rossignol, chante,
Toi qui a le cœur gai!
Le mien n'est pas de même,
Il est bien affligé…

Le mien n'est pas de même,
Il est bien affligé :
C'est de mon ami Pierre
Qui ne veut plus m'aimer…

Elle chantait, sans même savoir ce qu'aimer pouvait bien vouloir dire, mais son coeur vibrant soupçonnait que c'était une maladie qui faisait mal parfois.

Enfin ... c'est ce que disait la chanson !
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Anghell

La jeune Hell ou plutôt la presque ainée des Hell, oui parce que son père avait depuis quelques temps la lubie de repeupler le royaume à croire qu'il a peur qu'il y ait une extinction de la race humaine.... quelle générosité…m'enfin toujours est il qu'elle retrouvait sa patrie.
Se promenant pour redécouvrir les ruelles valenciennes, elle sourit devant les souvenirs qui défilaient dans sa tête. Elle s'approcha d'un champ et se souvint de son désir de voler comme Icare. C’était le temps de l’insouciance. Là où pour elle l’amour éternel existait. Là où son bonheur familiale lui paraissait être indestructible.

Les temps changent…. Et la marée humaine change avec elle. Après s’être volatilisée de la surface terrestre ou plutôt de sa sphère., elle revint sur ses pas…. Voulant voir les dégâts de son voyage en Italie. Changée… elle espérait l’être, plus mature, plus forte pour supporter ce qu’elle voyait mais au fond d’elle ça criait, ça hurlait et … ça saignait…

Non, en fait elle n’était pas du tout prête à les revoir… d’abord sa mère en Espagne avec qui elle a été odieuse… et maintenant se retrouver nez à nez avec son père… son Idole. Son Héros prenait un autre visage comme si c’était un imposteur… Mais le temps change et avec elle la marée humaine suit les métamorphoses.
Elle voulait juste passer du temps avec lui… celui qui autrefois, était son mari désigné, quand l’enfance fait d’un père l’homme idéal. Elle voulait profiter de celui qui lui avait inculqué avec sa mère bien évidemment, les valeurs qu’elle avait aujourd’hui. Elle voulait tout simplement retrouver son père… mais avait il assez de temps à lui consacrer…? Non, elle l’avait bien vu, il était trop occupé à agrandir sa toile féminine… Elle murmura à elle-même « Popa, reviens moi, suis là moi aussi… ». C'était juste une jeune adulte qui voulait passer du temps avec son père...

Il avait raison, elle devait se détacher de son nom et pourtant, elle n’y arrivait pas. Anghell d’ Hell marchait tranquillement en pensant à tout ça, elle savait bien où elle se dirigeait. Le lac était proche d’elle, enfin elle allait pouvoir s’offrir un bain nocturne. Oui, elle voulait se laver de une de la poussière des chemins mais aussi de toute cette crasse nocive qui l’empoisonnait : ses pensées. Elle prit une profonde inspiration profitant d’une brise caressante.

Au loin, elle vit une rencontre. En fait, elle ne voulait pas être seule et cette présence tombait à point nommé. La Hell, l’unique car pour elle le reste n’est que pâle copie … surement pas de la prétention …. Juste ce qu’elle pense. Elle écouta sa chanson pencha légèrement la tête sur le côté. Amour, à croire que le monde ne tournait qu’autour de ça ! Il fallait tout oublier, s’amuser et ne penser à rien d’autre !

Alors, aussi discrètement que possible, elle s'avança derrière la jeune femme et d'un coup sec la poussa pour qu'elle tombe dans les eaux du lac. Une fois Anya trempée, la petite démone de ses parents se mit à rire !

Anya.

Un coup sec dans le dos, deux bras qui battent l'air avec l'espoir vain de se rattraper .... un PLOUF sonore et la fin de la chanson se termine au fond du lac, avalée par les poissons.

Anya n'a rien vu venir et son pied tape sur le fond vaseux du lac pour retrouver le ciel, et elle tousse et crache l'eau avalée.

Le jour tombe , mais elle distingue une petite silhouette sur le bord du lac tandis qu'elle remonte péniblement sur la rive, transie de froid .... c'était amusant j'espère ?

Vue de plus près, la petite silhouette se révèle être la jeune fille qu'elle a croisé la veille au soir en taverne ... petite jeune fille qui zozotte encore à son âge, 15 ans lui a dit son père rencontré lui le jour même en taverne. Petite jeune fille un tantinet désagréable, amoureuse d'un étrange pirate improbable et qui semble être une vraie peste !

Anya lui mettrait bien une gifle, voilà qui lui remettrait les idées en place à la "petiote", sûrement habituée à ce que tout le monde fasse ses quatre volontés. Mais elle n'en fait rien, et tout en s'ébrouant, cherche le seul châle qu'elle possède dans sa besace pour s'en couvrir les épaules.

Mais malgré la nuit qui tombe, Anya dévisage Anghell et ce qu'elle lit sur son visage lui semble bizarre. Sous des abords rieurs et ironiques, elle lit une grande détresse .... une tristesse contenue qu'elle ne comprend pas . Pourtant, elle semble avoir tout pour être heureuse la Damoiselle, alors pourquoi se comporte t-elle ainsi ?

Tu fais quoi toute seule ici à cette heure ?
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Ghell

Ghell avait rejoint Lys...
Son fils Emilio etait si beau...

Un fils... Son premier Fils... Le Guerrier Emilio...

Mais il pensait a sa douce rouquine...Ss Deesse sa Princesse...

Il regarde son amie...

Lys??? Je dois vous dire une chose...

Ghell prend son fils dans ses Bras...

J'aime une autre etoile... Je ne veux point vous faire de mal...
Mais l'amour est different... Je vous aime comme une amie...
J'aime ma Princesse d'amour et pas d'amitié...

Ghell serre son Emilio dans ses bras...

Je suis heureux de te voir Petit demon^^

J'espere que vous me comprenez Lys???

Ghell se retourne pour voir sa princesse d'azur des ses yeux...

Ankaa

Ankaa toujours nichée dans le giron de la lune, veillant encore sur les âmes paisibles de la citée Valentinoise, elle s'était éloignée du couple et de l'enfant, pour reprendre place plus haut guettant les âmes en peine, ou les âmes échouées qui ne savaient que trop ou aller...

Elle posa son regard glacé sur une autre chevelure de feu qui remontait le chemin, elle s'intrigua de cette jeune femme, elle semblait porter quelque chose au creux d'elle, puis n'hésitant plus de sa curiosité elle prit la direction de la belle au cheveux de feux.

Se posant près d'elle, elle la regarda longuement, elle pouvait lire dans son regard d'azur, que la tempête la submergeait, elle avait comprit la petite étoile, que quelque chose unissait les deux êtres qui quelques instants auparavant était assis à contempler le soleil mourant pour laisser naître la lune entourée de ses joyeuses filles...

Elle se concentrait l'étoile elle avait le message important à lui transmettre, le message qu'elle ne devait pas partir, pas laisser cela dans l'état, elle avait quelque chose à vivre.

Jolie Rousse, ma jolie Rousse écoute ma complainte, je veille les âmes de notre chère citée, ce soir dans le couchant du soleil et au creux de la naissance de la lune, j'ai vu deux âmes se rapprochées, donnant pâle figure au firmament, jolie Rousse retournée auprès de lui, vivait ce que vous avez à vivre, goutez à cette joie nouvelle qui ne demande qu'a inonder votre cœur...

Elle se tût enfin l’Étoile, et dans une poussière brillante rejoignit le giron de mère la Lune.

Alwenna.

La Rousse continuait son chemin, pâle est la lueur de la lune, de feu est son cœur tourmenté, elle médite et se bat contre la multitudes de choses qui s'emparent de son âme hébétée par tant de choses en si peu de temps.

Elle l'avait pourtant fermement encerclé son cœur, mais voilà qu'il cédait et elle ressentait au fond qu'elle ne retiendrait que peu de temps le flot déchainé..

S'arrêtant un instant elle scruta le ciel, une merveille de milles diamants, et d'une lune si fière de sa place privilégiée, régnant avec courage sur le monde palpitant des étoiles, un souffle vint se faire en son oreille, elle plissa le nez devenait-elle folle?

Jolie Rousse, ma jolie Rousse écoute ma complainte, je veille les âmes de notre chère citée, ce soir dans le couchant du soleil et au creux de la naissance de la lune, j'ai vu deux âmes se rapprochées, donnant pâle figure au firmament, jolie Rousse retournée auprès de lui, vivait ce que vous avez à vivre, goutez à cette joie nouvelle qui ne demande qu'a inonder votre cœur...

Elle se tourna regardant un peu plus en contrebas, elle pouvait le voir lui, ses cheveux lumineux brillant au grès des rayons de la lune, elle ne put réprimer un battement de cœur, puis comme guider elle fit retour arrière, reprenant le chemin du lac avec un pas certains vers l'avenir qui se dessinait.
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Le lac de Valence

Ghell

Elle sa Princesse a coté de lui... Il savait que rienne pourrait lui arriver...

Il lui prend doucement le bras...

Venez mon amour allons chercher Emilio...Il a besoin de nous...

Ils se dirigent vers l'enfant endormi... Ils sont seul au monde...
Plus rien ne peut les atteindre...

Ils marchent sur un nuage de bonheur avec leur enfant dans leurs bras...

Il regarde sa Princesse Alwenna...

Je vous aime tant...
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Alwenna.

Elle ressent la chaleur de sa main sur son bras, sensation de force qui se déploie dans les veines, elle devient femme forte et vaillante à ses côtés, prête à affronter un monde qui leur sera probablement hostile.

Elle avance leurs pas se lient, la même cadence tout à leur complicité, tout à leurs âmes qui se sont jointes pour suivre un seul et unique chemin, le leur et tout ce qui se fera avec celui-ci..

Le regard azuré se pose sur l'enfant paisiblement endormi, il a cette chance en son jeune âge de ne point connaitre le tourment de la vie, et ensemble ils le protégeront pour les années à venir, il deviendra un homme brave et vaillant comme son père, avec ses idéaux propre à lui même que personne ne pourra changer.

Une main douce se porte sur le front du fils, il n'est pas de sa chair, mais il aura l'affection qu'une mère peut donner à un enfant, un regard vers Ghell, un sourire tendre et amoureux, leur vie entre leurs mains unies, un monde pour eux..une famille unique qui défraiera probablement le temps et les années qui se profilent à l'horizon.

Mon amour, allons chez nous..allons rejoindre notre famille...je vous aimes..
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Talyanne

Depuis combien de temps est-elle arrivée, ici, à Valence? Une semaine? Un peu plus? La brunette ne saurait le dire exactement. Et pourquoi n'est-elle pas venue plutôt faire un tour au bord de ce lac? Elle n'aurait pu le dire non plus...Valence est une ville animée...entre le turbin de tous les jours, les tavernes, les retrouvailles avec son frère aimé, la rencontre avec sa nouvelle belle-soeur...une rouquine en chasse une autre...mais heureusement que celle-ci était toute autre. Souriante, sympa et aussi déjantée que la brune ce qui, entre nous, n'est pas peu dire!!!

Cette pensée fit naître un petit sourire au coin des lèvres de la jeunette alors qu'elle cherchait du regard la meilleure position pour contempler ce lac de nuit. Un gros chêne lui fit de l'oeil un peu plus loin et c'est en deux enjambées qu'elle fut aux pieds de celui-ci. Parfait! Il était parfait! Gros tronc bien enraciné, grosses branches encore feuillues...idéal pour y passer la nuit. Il ne lui fallut que quelques sauts de branches en branches pour atteindre les 3/4 de la hauteur. Elle s'assit, dos calé contre le tronc, jambes allongées et croisées l'une sur l'autre...à cet instant les pensées pouvaient s'échapper en toute liberté.

Massa, Marseilles, Valence...trois étapes, trois cités bien différentes et pourtant tellement pareilles...autant de personnes imbues d'elle même et autant d'autres valant la peine d'être rencontrées. On en prend d'autres et on recommence...ne pas s'attacher, ne pas trop se lier...le temps d'un "bonjour ça va?" que voici le "au revoir, à une prochaine" arrive. Ne pas s'attacher ne l'avait jamais déranger à la brunette...autant Ghell, son frère, se mettait dans la lumière, autant elle restait dans l'ombre. Elle aimait ça l'ombre, la Taly. C'était réconfortant, rassurant, reposant...cependant, depuis un moment, pour une raison bien étrange à ses yeux, l'envie de lumière lui prenait...pas de lumière aveuglante...non...juste une petite lumière...de celles qui ne sont vues que par peu de personnes...voir une seule peut être...qui sait...un jour...

Ses jambes s'étaient repliées d'elles même et ses bras les avaient entourées instinctivement alors que ses jades se perdaient au loin, par dessus les ondes calmes du lac.
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Ghell

Regards amoureux... Partir au bout du monde avec sa Belle...
il l'enlace tendrement...

Il depose ses levres doucement sur son cou si doux...

Il veut la prendre dans ses bras et la porter au bout de tout les Mondes...
Alwenna sa Princesse...

Il veut la cherir toute sa vie...

Il la regarde tendrement...

Accepteriez vous de me suivre avec ma famille amour???

Il pense a son Fils Emilio...
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Alwenna.

Un frémissement de peau, une âme qui s'éveille, lueur au bout d'un chemin si sombre, la Rousse redevient femme, avec le désir et l'amour que cette dernière peut donner à un homme, pourtant on pourrait dire qu'elle ne connait rien de lui, que cela est maladroit d'accorder sa confiance sans plus d’éléments, mais le choix du cœur est l'une des rares choses que l'on ne peut expliquer.

Lèvres s'unissant, souffle chaud entre leur deux visages réunis, l'azur de l'étoile se mêlant à la couleur de miel des yeux de l'amant indomptable.

Elle devient à cette instant celle qui marchera dans ses pas, celle qui le suivra au bout du monde et même de l'enfer rouge..Rouge comme la passion, Rouge comme leur sang qui s'unira, Rouge comme le fer qu'ils forgeront ensemble.

Roc dur qui se forme, Roc ils deviennent ou les mers salées, les orages et tempêtes pourront s'abattre avec déferlement, ils seront la debout et bravant cela avec le courage de leurs sentiments profonds.

Elle écoute sa voix douce se faire berceuse au creux de son oreille, lui demandant si elle accepterait de le suivre lui... sa famille..qu'ajouter à cela si ce n'est que cela est son souhait, qu'elle sera l'épaule, l'oreille, la main qui restera toujours à ses côtés, qu'il pourra chuter, qu'on pourra le maudire, elle sera la à sa droite ne le quittant jamais...Plongeant ses azurs perlés d'étoiles dans son regard elle reprend d'une voix franche sans l'ombre d'un doute.

Oui Ghell je vous suis Vous ..Votre Famille..Nous deviendrons une famille, unies contre tout ce qui pourra se mettre en travers de notre chemin, et nous apporterons éducation ensemble à votre fils Emilio..

Elle se tût les yeux rivés dans les siens, l'aimant lui tout entier...
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Alwenna.

Les mains se joignent, la rencontre du feu et de la glace, du sombre et de la lumière, en cet instant dans leurs mains scellées tout un univers s'annoncent, tout un pan de vie s'écroule..

Dans sa tête les hurlements se font, deux voix distinctes une la suppliant de fuir, l'autre de rester et de se lier à jamais à cet homme, elle est la comme sur une corde raide, sachant que son choix sera décisif en son avenir, sachant que cela amènera bien des tourments et pourtant..

La Rousse reste serrant les mains de l'homme qu'elle a choisit, de l'homme que beaucoup juge d'infâme, de paria même, et pourtant dans son cœur il n'est rien de cela, au premier regard elle n'a pas vu cela en lui, elle a vu autre chose mais ne chercherait même pas à l'expliquer à quiconque, personne ne pourrait comprendre au final...

La tempête se lève, elle peut la sentir autour d'elle, les éléments se déchainent, mille choses en son être en son âme, les étoiles se font danseuses autour d'eux, la lune vint coucher sur eux son fart blanchâtre, hors d'un monde, hors de tout, hors des tumultes, ils ne sont plus qu'un seul et unique....

Plongeant ses azurs dans son regard enchanteur, elle veut lui transmettre tout en un regard, elle veut qu'il y lise qu'elle est désormais sienne, et que jamais plus elle ne veut être ailleurs, qu'elle le désire lui, avec ses défauts, ses faiblesses..mais aussi son âme qui peut-être belle, douce, et si différente de ce qu'il laisse paraitre...

Un souffle, un murmure dans ce temps qui s'est brutalement arrêté.

Ghell partons au bout du monde... Oublions tout à cet instant envolons nous pour un endroit ou il n'y aura aucuns remparts à ce que nous serons vous et moi.....et à ce que nous ressentons..
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Ghell

Princesse aux cheveux de feu, debout sur le sable ...
Juste si belle, Loin… Prêt de lui…

Il la regarde, elle tend les bras vers lui… Un murmure dessine ses Lèvres…
Il espère deviner le Nom qu’elle prononce…

Son Nom ??? Ghell ??? Oui c’est bien ce qu’elle crie dans un Murmure…
Il s’avance vers elle, elle est la a portée de son cœur…

Il la voit si belle dans un lieu magique, Il unit ses mains aux siennes…

Le monde se transforme, une cascade d’amour coule à coté de leurs deux cœurs, un pont de pierre se construit pour permettre leur Unissons…
Les arbres magique apparaissent pour leur donner l’intimité de se trouver… Un regard échangé, des océans dans ses Yeux, Des Milliers d’étoile brillent dans les siens…

Un sourire et dans un Murmure une parole…
Alwenna.
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Ghell

Ses cheveux volait au vent, Son fils si beau...

Mais il pensait aux Yeux azur...Son coeur avait fondu pour sa Petite Princesse...

Il regardait le doux plissement du Lac...

Il se releve, et Comme attiré par une force invisible, il tourne la tete...

Il voyait sa belle au loin, qui le regardait...

Un sourire amoureux eclaire son visage...
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Alwenna.

Elle était restée un instant dans le suspens du temps, autour d'elle, elle ne descellait plus rien, les gens, les bruits tout était dans le muet, elle ne voyait que les cheveux de blé battre au vent, elle avait l'envie en cet instant de faire abstraction de tout et de venir à sa rencontre..

Prenant goulée d'air elle s'avança à nouveau, marchant comme envoutée de cet homme, elle chavirait lentement vers les sentiments qu'elle s’interdisait de connaître à nouveau de peur que son cœur se brise de mille éclats, elle avançait vers une confiance que bon nombre ne voulait pas qu'elle lui accorde, et pourtant la Rousse était là envers et contre tout.

Folie? Déraison? Passion? Elle ne serait le dire à l'instant même ou elle se trouvait sur cette plage, mais le cœur à son jugement que nul autre ne peut juger à la place..

Puis stoppant sa marche elle resta là droite ses azurs braqués sur cet homme, ne sachant si elle devait s'avancer encore, ne sachant si elle devait continuer la marche vers son destin, qui s'inscrivait déjà sous son nom, dans sa tête résonne comme les sabots lourds des chevaux galopant sur les pavés, le cri du cœur de le rejoindre, de dévoiler cette chose molle qui palpite à tout rompre, renaissante et fracassant la glace qui était venu le recouvrir, mais elle restée figée telle une statue de cire devant ce qui serait le bouleversement d'une vie.

Elle leva lentement les deux mains vers lui, un signe qui avait tout dit, elle lui tendait ses mains pour qu'il lie les siennes, qu'enfin ils ne forment plus qu'un Nous vaillant et courageux, qui bravera les mille tempêtes et remparts qui pourront se dresser, et dans un souffle elle murmure son nom comme un appel..

Ghell...
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Ankaa

Alwenna.

Anya.

Ghell

Anghell

Anya.

Ghell

Ghell sourit a Alwenna...

Je vais rejoindre ma Compagne, j'espere vous revoir tres bientot pour finir cette conversation...

Que les anges vous gardent...

Il se dirige vers sa douce Lys...

Ankaa

* Théodore de Banville..

Aalys

Ghell

Alwenna.

Ghell

Alwenna.

Aalys

Ghell

Ghell l’avait écouté en silence…
Elle parlait si bien, l’éclat des ses yeux, la beauté des fleurs, La fragilité…
Ce besoin quotidien…s’occuper d’elle…

Il adorait la voir sourire les yeux regardant au loin…

Oui le spectacle est fascinant, je dois le dire…J’adore voir le soleil se coucher, et les étoiles se réveiller…

Il la regardait serrer le gilet sur ses épaules…
Il aurait aimé passer son bras sur ses épaules pour la réchauffer contre lui… Elle était si fragile…

Comme cette rose bleue…

Demoiselle Alwenna ???

Il se penche vers son oreille…

Alwenna.

Elle était là assise le vent venant jouer de ses cheveux de feu, elle regretta un instant de ne pas avoir pris une laine pour le soleil qui viendrait mourir sur le lac et le froid qui prendrait place, mais le regret fut vite effacé quand elle sentit le gilet de Sire Ghell sur ses épaules.

Citation:

Couvrez vous je ne voudrais pas que vous ayez froid, le soir tombe avec sa légendaire humidité…

Elle tourna son regard vers lui, le regardant un instant puis reprit comme un murmure

Tout n'est que légendaire pour vous?

Elle sourit le voyant se lever, retourner à l'endroit même ou il avait tantôt déposé une rose d'un ton bleutée aux fines pétales, elle suivit ses gestes et le vit la déposer dans ses cheveux.

Citation:

Elle a la couleur de vos yeux…Mais sa beauté est pale a coté de la votre…
La Rose bleue est une fleur Rare…

On peut dire cela, elle a l'éclat des jours heureux que l'on peut voir dans mes yeux quand la vie se fait douce, et parfois cela se terni car les jours deviennent ombrageux et sans saveur.

Une rose à ce côté éphémère, que nous avons tous, nous passons en ce monde nous y laissons notre empreinte et un jour nous nous envolons vers un ailleurs, pour veiller sur ceux qui restent..

Pour moi la richesse de la Rose réside dans sa fragilité, et ce besoin quotidien qu'elle a que l'on s'occupe d'elle, comme les humains que nous sommes.

Elle sourit doucement et détourna son regard, fixant ce soleil qui meurt dans le lointain.

Cela est un spectacle des plus ravissant, se dire que tout n'est que recommencements, car ce que nous voyons ce soir nous le verrons à d'autre instants, car le soleil à cet chose unique de renaitre chaque jour..

Elle se tut, resserrant le gilet sur ses épaules, l'instant était précieux, le silence apaisant.

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Alwenna.

Le voyant pivoter avec l'éternel sourire accroché à ses lèvres, elle lui répond d'un autre sourire, quand il reprit sur le calme de l'endroit.

Je ne vous le fais pas dire cet endroit à cette ressource que l'on ne trouve nul part ailleurs, ce côté apaisant qui nous fais un instant oublier les tumultes de la vie elle même.

Suivant son regard elle le vit se poser sur ses pieds, parfois elle avait ce côté bohème de n'avoir rien aux pieds, juste pour sentir le monde sous ses pieds et le plaisir que cela lui procure.

Non je n'ai pas eu la folie de me mouiller les pieds, je ne tiens aucunement à attraper la mort..

Elle ne put terminer sa phrase qu'il posa sa cape sur le sol, et l'invita à prendre place dessus.

Le sable à cette sensation unique d’éveiller les sens, et procure un agréable massage...

Prenant place assise repliant ses jambes les entourant de ses bras elle fixa l'horizon au ton mordoré, le mélange donnait un aspect merveilleux de couleurs chatoyantes

Alors regardons ce coucher de soleil, admirons ce spectacle qui semble faire arrêter le temps qui court.
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Ghell

Il l’avait aidé a s’assoir, il avait pu sentir le doux parfum de Alwenna… Elle le troublait vraiment…

Elle était si…Belle avec ses bras entourant ses fines jambes aux pieds nus…

Il défait son gilet et recouvre ses frêles épaules…
Ses cheveux long balayait le visage de la Belle, Il voyait leurs cheveux se mélanger … Contraste de Couleurs de Blés et couleurs de Feux…

Couvrez vous je ne voudrais pas que vous ayez froid, le soir tombe avec sa légendaire humidité…

Il se relève et va chercher la rose Bleue qui était sur son poème …
Il revient à côté d’Alwenna qui lui disait

Citation:

Alors regardons ce coucher de soleil, admirons ce spectacle qui semble faire arrêter le temps qui court.

Il accroche la fleur bleue dans ses cheveux…

Elle a la couleur de vos yeux…Mais sa beauté est pale a coté de la votre…
La Rose bleue est une fleur Rare…

Il la regarde…

Comme vous…

Il s’assoit a coté d’Alwenna… et regarde le soleil descendre doucement vers les eaux du lac…

Ghell

Ghell etait pensif, et n'avait pas entendu la personne s'approcher...
Devenait il reellement vieux^^???...

Citation:

Bien le Bonjour!! Alors vous avez quitté votre stand pour vous perdre aux abords du Lac?

Il se retourne et son sourire legendaire eclaire son visage...

Heureux de vous revoir chere Alwenna...Je suis venu ici pour me m'imbiber de ce lieu Magique...
Le stand etait un peu devenu trop Bruyant et je voulais un peu de quietude...

Il la regarde... Et remarque ses petits pieds nus dans le sable...

Allez vous marcher dans l'eau??? Je ne vous le conseille pas, elle doit etre encore froide...

Il lui sourit... Je pense que meme le sable est froid...

Il defait sa cape et la pose a plat au sol...

Il lui prend la main et l'invite a venir sur sa cape...

Asseyez vous, nous regarderons ensemble le soleil se coucher dans les Eaux bleues du Lac...

Ghell

Ghell regardait ce Lac qu'il avait connu dans d'autres circonstances...
Il se souvenait...
Un léger sourire sur ses lèvres...

Les Nuits illuminées par les Etoiles...
Les Roses Bleues qu'il aimait offrir à ses Maitresses...

Il Regardait le Lac et ses pensées Partaient voir celle qu'il aimait depuis peu... Sa Belle Rousse...

Il adorait le parfum de ses sourires, La douceur de ses baisers...Il aimait s'enivrer des ses rires...

Il aimait la tenir dans ses bras...

Mais elle était si loin, et si prêt à la fois...
Il s’agenouille sur le sable et écrit…

T ant d’amour dans ses yeux vert…
Un Océan de douceur…
A vec ses cheveux de Feu…
T el, le feu d’enfer qui brule dans mon cœur…
H armonie de chaleur et de fraicheur…
A imer je te veux…

Sathan...

Il pose une rose bleue sur le sable…

Alwenna.

La rousse avait longuement réfléchit, les yeux rivés sur les eaux froides du Lac, puis elle avait reprit le courage de se lever collant à son minois le sourire que tout le monde connaissait si bien.

Reprenant le sentier, elle descendit vers la "plage" , un endroit comme nul pareil puisque l'on pouvait à un instant s'imaginer aux abords du plus bel océan, Valence avait cela pour elle une beauté sans nom, et un calme apaisant.

Ôtant ses bottes, elle voulait retrouver les grains de sables, lui massant les pieds, et marcha le vent frais venant faire rosir ses joues,soulever ses boucles rousses lâchées au vent et raviver ses poumons, passant à côté d'un homme elle ne prêta pas attention aux premiers abord qu'elle l'avait déjà rencontrée, puis le scrutant un peu plus elle reconnut Sire Ghell, un sourire se fit sur son minois, elle pouvait s'avouer qu'elle n'arrivait pas à discerner l'homme qu'il était, bien que dans sa tête la sirène se mettait en alerte, se disant qu'il avait ce quelque chose auquel il ne fallait pas se fier.

Bien le Bonjour!! Alors vous avez quitté votre stand pour vous perdre aux abords du Lac?

Elle le regarda de ses azurs profonds, cherchait-elle à discerner la personne qui se cachait sous ses airs charmeurs, et bien trop lisse? Oui probablement puisqu'elle était ainsi à toujours fouiner là ou parfois elle ne devait pas.
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Sensuko

Sensuko rangea le reste du pique nique dans le sac pendant que Fleur s'occupait de la petite chouette.

-Dis moi...On lui donne quoi a manger?

Il se mit à rire, se rappelant une ancienne discussion.

-Du rat. Mais elle est trop jeune pour le manger comme il faudra qu'on le mâche vivant pour le régurgiter dans son bec.

Il éclata de rire.

-Non t'inquiètes pas on trouvera un truc.

Il mit le sac sur son dos et suivit sa belle en direction de la ville. Et à peine quelques mètres de fait qu'un messager les arrêta confiant une missive à Fleur. Elle souriait et la tendit à Sensuko pour qu'il la lise à son tour. Il se lit à sourire également.

-Voilà une excellente nouvelle ! Tu peux officiellement venir t'installer avec moi.

Il était ravi, mais cependant une mauvaise idée lui traversa l'esprit. Il se disait que même si elle n'avait pas eu l'autorisation après l'état de siège, soit il n'en aurait pas tenu compte ou alors il serait allé pousser de la voix dans les hautes sphères.

Il prit sa belle par la main et continua la route, laissant quelques écus au messager.

Alwenna.

A quelque distance de là..Quand les ailes de la renaissance lui font prendre son envol.

La Rousse était sortie de son repos salvateur, un point de recueillement, les choix avaient été fait, le balbutiement de sa nouvelle vie s'écrivait sous ses pas, le repos de son âme elle y avait songé mais cela n'était-il point une faiblesse que de songer à en finir avec une vie qui ne l'avait point épargnée?

Elle marchait de son pas lent sur le chemin de rocailles, ses azurs se perdant sur la beauté des reflets de l'eau, mille étincelles joueuses des reflets du soleil, un point de ressource se trouvait dans les eaux sombres sur lac, elle aimait quand l'âme chavirait venir se retrouver ici, s'assoir et observer ce qui était désormais sa Terre d'Adoption, la Terre qui lui avait permit de retrouver un nouveau but à la vie.

Prenant place sur une branche basse, elle sortit plume et parchemin, écrire était ce qui la sauvait et était comme un exutoire à la douleur qui parfois lui prenait le cœur.

Voici des roses blanches,
Pour toi devenu ange.
Je ferme les yeux,
Et te voila radieux dans les cieux.
Ton visage me rempli d émois
Voici ma joie ,toi mon petit roi
Ta présence dans nos cœurs
Voici tout le bonheur
Qui me fait avancer..
Toi que j ai tant aimé..
Nous nous reverrons mon petit roi
et là,je te serrerai tout contre moi....

Une larme venant s'échouer sur le vélin, une tâche venant souiller l'encre, une larme amère qui lui faisait songer que la perte d'un enfant était ce qui avait détruit son cœur à jamais, son fils..son ange.. elle leva les yeux vers l'azur du ciel, puis prit appuis dos à l'arbre restant là, avec sa solitude de mère déchirée, elle resterait là quelques instants, puis reprendrait son chemin non pas qu'elle oubliera mais simplement le fait qu'elle lui ai promis de toujours avancer pour lui.
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Fleur_de_songe

-Oui,rentrons!

Fleur se dirigea vers la couverture pour prendre ses affaires et surtout la petite chouette.

-Dis moi...On lui donne quoi a manger?

Ils se dirigèrent vers la ville,la blondinette se fit stopper par un messager.

-Hep!Z'êtes Fleur?..*elle hocha la tête*Un message pour vous...Bien content d'vous avoir croisé,j'viens d'arriver et j'peux aller m'coucher.

Elle donna la chouette à Sensuko et lit le message,un sourire se dessina sur son visage.

-Tiens...Tu peux lire.

Fleur lui donna la lettre.

Bonsoir Damoiselle,

L'état de siège étant terminé vous pouvez tout à fait emménager en Lyonnais-Dauphiné.
Je vous souhaite donc la bienvenue en nos terres.

Bien à vous

Salutations

Engherran de Kerbleiz, Seigneur d'Autrans
Prévôt des Maréchaux du Lyonnais-Dauphiné

Elle le regarda ,attendant une réaction de sa part.
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Fleur_de_songe

Tout en reprenant son souffle,un sourire aux lèvres,Fleur se dit:"Il va finir par me faire mourir d'épuisement".

Un léger bruit,elle se retourna mais...Dans le même instant,la blondinette se trouva plaqué contre le tronc ,dans un baiser fougueux.

-Je t'ai eu...

Fleur en restait les bras ballants de cette attaque...Très agréable...Les yeux dans les siens,elle ne put retenir un sourire qui annonçait une nouvelle attaque.
Elle le poussa,pour le dégager,lui faisant un croche-pied dans les règles de l'art,une fois que Sensuko fut à terre,elle s'asseya sur lui à califourchon,ses mains tenant les siennes,Fleur l'embrassa avec passion .
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Sensuko

Certain d'avoir gagné, Sensuko n'avait pas vu venir la riposte et s’écroula sur le dos. Fleur le coinça à terre, sur lui, les mains prises. Il était fait. Mais ça ne le dérangeait pas une seule seconde. Au contraire, il prolongeait le baiser avec autant de passion.

Puis un autre piaillement se fit entendre. La petite chouette devait s'impatienter.
Il regarda Fleur en souriant.

-On rentre ?

Fleur_de_songe

Et oui,le coup des sentiments,Fleur savait que,à part çà,rien n'aurait fonctionné.

Tu vas voir ce que j'en pense ! Prends de l'avance, tu vas douiller !

Elle lui fit de grands n'oeils tout ronds avant de se relever et de courir tout en riant.

-T'es un mauvais perdant!J'y peux rien!

La blondinette courait,se cachant derrière un arbre pour reprendre son souffle.
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Sensuko

A peine partie, il se releva pour poursuivre Fleur à toutes jambes.

-T'es un mauvais perdant!J'y peux rien!

Elle avait pas tort, pensa t il en souriant.

-Trop pas ! c'est toi qui... qui... raahh !

Mais il ne voyait pas pourquoi il l'admettrai. Il pressa encore plus le pas. Il continua de faire semblant de la poursuivre mais passant sous un arbre, il s'arrêta net. S'élança d'un seul coup, sans bruit, pour atteindre une branche. Il observa Fleur courir et se cacher derrière un arbre.

Rapidement et toujours aussi silencieusement, il sauta de branches en branches pour atteindre l'arbre où elle s'était cachée. En hauteur, une fois derrière elle, il se laissa tomber, un pied devant l'autre et les jambes bien fléchit pour amortir le son. Il n'y eut qu'un petit chuintement d'herbe, mais ce fut suffisant pour que Fleur se retourne.

Il s'élança sur elle dans la foulée, la prenant dans ses bras, la main droite à la hanche et la gauche derrière le crane. Il la plaqua contre le tronc de l'arbre et l'embrassa fougueusement. Il s'était un peu écorché la main sous son attaque mais cela valait le coup. Il recula sa tête en souriant joyeusement.

-Je t'ai eu...

Fleur_de_songe

Oui on va la garder. mais ne bouges pas. Qu'est-ce qui t'es arrivée ?

Fleur baissa la tête vers Sensuko.

-En montant à l'arbre pour aller chercher la petite chouette...Sûrement...

D'un geste rapide,la blondinette sorta de derrière ses braies un morceau de bois de la même grandeur qu'une dague qu'elle "planta" entre la nuque et le crâne de Sensuko.Il aurait été son ennemi,il serait mort.
Finissant,en le faisant tomber d'un coup de pied.

-Alors?..T'en pense quoi?..

Elle se mit à genoux devant lui.

-Au faites...Ma cheville va très bien.

Fleur lui fit un clin d'oeil,trop contente d'elle.
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Sensuko

Sensuko sentit son bout de bois dans la cavité des cervicales. Il n'en revenait pas. Il regardait Fleur les yeux hagards. Il avait commencé à s’inquiéter espérant que ne s'était pas fait mordre par une vipère et s'imaginant déjà l'emporter sur son dos pour l'emmener se faire soigner. Il regarda sa cheville, d'un peu plus près elle n'avait effectivement rien.... Il regarda sa belle dans les yeux, toujours partagé entre le soulagement et la frustration de s'être fait avoir si facilement.

-Non mais t'es sérieuse là ?....

C'est tout ce qu'il a trouvé à dire. Elle avait finement joué.

-Par Laran et Menrva ! sérieusement comment j'ai pu me faire avoir comme ça... Ce que j'en pense ??...

En y réfléchissant, l'avoir par les sentiments était la seule façon, et ça pourtant il s'y attendait... mais pas comme ça...

Il se mit à rire.

Tu vas voir ce que j'en pense ! Prends de l'avance, tu vas douiller !

Il souriait, impressionné.

Fleur_de_songe

Un regard vers la chouette,un regard vers Sensuko...Nouveau regard vers la chouette,nouveau regard vers Sensuko.

-Euh...Je n'avais pas pensé à ça...On ne peut pas la laisser toute seule,elle va se faire dévorer par d'autres animaux!

Fleur avait une mine triste,si elle avait pensé un peu avant d'agir,ça ne serait pas arrivé.
Elle se leva pour retourner vers l'arbre vois si le nid était là,tout en boitillant légerement.

-Hum....Je ne vois rien....Bon,bah plus qu'une solution,on va la garder avec nous jusqu'à son envol!...Tu es d'accord?
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Sensuko

Sensuko la regardait un peu attristée, il souriait sachant pertinement qu'elle allait lui demander de la garder. Une chose qu'il avait déjà accepté quand Fleur avait pris l'oiseau dans ses main la première fois.

Fleur se leva pour aller chercher le nid en boitillant. Sensuko se rappella alors qu'elle se grattait quelques minutes avant. Il se releva pour aller la voir.

-Hum....Je ne vois rien....Bon,bah plus qu'une solution,on va la garder avec nous jusqu'à son envol!...Tu es d'accord?

Avec un air sérieux, il la rejoignit et se baissa pour voir sa cheville.

-Oui on va la garder. mais ne bouges pas. Qu'est-ce qui t'es arrivée ?

Il analysait sa cheville, cherchant une plaie, une irritation, une inflammation ou un quelconque gonflement.

Sensuko

Sensuko souriait, attendrit par sa belle.

-Oui, pas de soucis pour sa santé. Et elle pourra voler.

Il voit Fleur se gratter la cheville et cela l'intrigue. Mais avant qu'il puisse dire quelque chose, elle enchaina.

-Je ne te savais pas si doué avec les animaux...Dis...Tu pourras m'apprendre à connaitre les plantes et a faire des décoctions?..ça peut servir un jour.

Il sourit.

-J'ai longtemps vécu en bord de Rhône, mon père m'y appris la chasse mais on s'occupait aussi des animaux, des plantes pour se soigner et tout ce genre de choses. Et oui je t'apprendrai si tu veux.

Il la regardait. Elle avait les yeux fixés sur la chouette, souriante.

-A ton avis,son nid se trouve où?

Sensuko changea d'expression, remplaçant son éternelle sourire par une mine plus attristé.

-Je crois que c'est inutile de chercher son nid... Elle sent les humains maintenant, sa mère refusera de la nourrir...

Fleur_de_songe

-T'es sûr,hein?ça va aller?!

Fleur caressait doucement la petite chouette.

-Pis elle pourra voler quand même?

Et oui,la blondinette s'inquiétait toujours quand un animal n'allait pas bien.

Elle frottait sa cheville droite machinalement,en grimaçant légèrement.

-Je ne te savais pas si doué avec les animaux...Dis...Tu pourras m'apprendre à connaitre les plantes et a faire des décoctions?..ça peut servir un jour.

Un regard vers la petite chouette,elle s'était endormie,ce qui fit sourire Fleur.

-A ton avis,son nid se trouve où?
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Sensuko

Sensuko continuait de manger mais en réalité, il était à l'affût du moindre mouvement, son et émotion de Fleur. Il croisa son regard à travers les flammes. Il rougit un peu, il adorait ce regard et le partagea en souriant. Il l'aimait aussi de toute son âme.

Un petit cri vint déranger cette instant. Fleur se leva immédiatement pour aller voir ce qui ce tramait. Il finit sa bouchée et se leva pour la rejoindre... il marqua une pause et regarda si elle avait pris son bâton. Il n'était plus à côté de la couverture. Il prit donc le sien au cas où...

Elle était monté dans l'arbre. Sensuko attendait tranquillement, toujours sur ses gardes. Elle redescendit avec une petite chouette dans ses mains. Il remit son bâton à la ceinture et l'aida à redescendre prenant un air plus concerné se rendant compte que ce n'était pas du bluff.

Il prit l'animal délicatement dans ses mains, il piaillait à toute voix. Il l'observa attentivement. Il battait frénétiquement de ses ailes encore un peu nue. Mais l'une d'elle réagissait plus aléatoirement.

Il se rapprocha du feu pour y voir mieux. Une des ailes de l'oiseau était écorchée et saignait un peu. Il avait les mains prises et tournait le dos à Fleur. Il était sans défense, mais c'était pas si grave. Normalement il ne sacrifierai pas sa vie pour soigner un oiseau mais il prendrais le risque cette fois ci. Une erreur flagrante dans l'exercice, mais ce n'était qu'un exercice.

Il déposa la petite chouette sur la couverture pour lui faire un petit nid douillet. Il la caressait doucement pour la calmer et examiner sa plaie. Ce n'était rien de grave un petit pansement et ça irait.

Il regarda Fleur.

- Peux tu la surveiller ? je vais chercher de quoi la soigner.

Il laissa la petite chouette au soin de sa belle et prit une choppe en terre du sac et une buche de bois, non pas pour cautériser la blessure de l'animal à grand coup de braises mais pour y voir plus clair dans le petit bois à côté.

Il se dirigea ensuite vers le lac pour prendre un peu d'eau claire dans le broc puis se dirigea de le bois pour chercher de l’achillée mille feuilles. Il en trouva assez rapidement et revint avec le tout. Il s'installa près de la petite bête souffrante et nettoya la plaie avec une larme d'eau. Elle n'était bien heureusement pas infectée, il n'aurait pas faire souffrir plus l'animal.
Il posa la choppe rempli d'eau sur un tapis de braise et il déposa les feuilles d'achillée. Il utilisait habituellement des baumes mais Ya lui avait dit que les décoctions était plus efficaces sur les plaies ouvertes quand elle avait soigné sa blessure à la main droite. Il arracha un petit morceau de sa tunique qu'il déchira en une petite lamelle en attendant que le mélange frémisse.

Puis il sourit tendrement à Fleur.

-Essaye de la rassurer pendant que j'applique le pansement. je ne voudrais pas qu'elle se fasse mal.

Il trempa alors le bout de tunique turquoise dans l'eau frémissante et y plaça, des petits bouts d'achillée avant de le refermer sur lui-même. Il attacha ensuite doucement mais fermement le pansement sur l'aile de l'oiseau subjugué par sa belle. Puis se recula enfin.

-Voilà ça devrait le soulager. on va le laisser se reposer. Merci pour ton aide.

Il souriait à Fleur se disant qu'elle avait vraiment le cœur sur la main à la façon dont elle s'était jeté dans l'arbre pour aider la petite chouette.

Fleur_de_songe

Fleur l'écoutait,collait contre lui pour se réchauffer.

-Donc je dirai que tu parfaitement bien réussi cet exercice.

Aaah au moins,elle n'avait pas fait tout ça pour rien!...Faut dire qu'elle était assez fière d'elle quand même.
La blondinette mangea de bon appétit...L''attente,les concentrations,pis tout ça,tout ça,lui avaient donné une faim de loup.

-On va passer au dernier exercice. Pas besoin de te cacher pour celui-ci, mais tu vas devoir me surprendre et me porter une attaque mortelle sans que je m'en rende compte alors que nous sommes là en train de manger et discuter. Je ne t'attaquerai pas mais je pourrai me défendre. L'exercice a déjà commencé. Des questions ?

Fleur leva les yeux vers Sensuko,des questions?Elle en avait toujours des questions!...Mais là,son cerveau se mit en action....*ça peut étonner,j'vous l'accorde*....Le surprendre?Porter une attaque?...Pfiouuu...Pas gagner tout ça!

-Hum...Non,pas de question...Ah si!Une...J'dois l'faire pendant le repas ou j'peux faire trainer?
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Sensuko

Sensuko la regarda en souriant, déchirant un bout de pain avec du fromage avec ses dents.

-Che te laiche cheule juge pour chela.

Il mâcha et avala sa bouchée. Analyse de la situation, comédie, mise en confiance, patience étaient les maîtres mots de cet exercice, mais il ne lui dirait pas. La connaissant, elle trouverai cela sûrement par elle-même.

Fleur_de_songe

Fleur hocha la tête.
Elle se serra dans la couverture,observant le feu,son esprit vagabondant ,un regard à travers les flammes,un sourire.
Qu'est ce qu'elle pouvait l'aimer son Sensuko!...Il avait vraiment tout de ce qu'elle cherchait chez un prince charmant et pourtant les contes de fées,elle n'y croyait pas .

Un bruit se fit entendre,non loin d'eux...Un petit cri,un mouvement...

-Oh..Tu as entendu?On dirait un oiseau mal pris!

La blondinette se leva et alla voir près de l'arbre en levant la tête.

-Mince...ça vient de la haut...Vais voir!

Un animal en détresse,elle n'aimait pas ça du tout.
Elle grimpa dans l'arbre et vit l'oiseau.

-Sensuko...C'est une p'tite chouette...Un bébé...Elle est trop mimi...Mais j'crois qu'elle est blessée...Vais la prendre...Chuut ma belle,n'ai pas peur...Voilàààà,c'est bien.

Fleur se pencha un peu,l'attrapant délicatement.
Elle l'entoura de ses mains,l'observant sous tes angles pour trouver la blessure.

-Je crois que ..Bah non..Sais pas...
Vais descendre ,tu regarderas..Peut être que tu trouveras,d'accord?..Tu peux la prendre?

Elle lui tend la chouette,doucement,pour ne pas l'effrayer....Euh...Pour ne pas effrayer la chouette,hein!Pas Sensuko!
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Sensuko

Sensuko riait aussi.

-Oui la perte aurait été énorme. Je serai rentré tout doucement en pleurant en trainant ton corps par la patte jusqu'à l'hôtel, et je t'aurai mangé pour pas perdre une chair si douce...

Il souriait avec un petit air narquois.

-Bon,dis moi mes erreurs...Dis moi quand même des compliments,hein!...Pas que j'ai passé autant de temps dans l'eau pour rien.

Sensuko sortit de l'eau en récupérant les bâtons et tendit la main à fleur pour l'aider à en sortir aussi.

-Je vais te dire ça, mais tu dois être morte de froid. Je vais faire un feu et on discutera de tout ça devant en mangeant un peu.

Il alla chercher la couverture qu'il avait pris pour le pique nique et la tendit à sa belle avec un sourire bienveillant. Puis il alla récupérer les branche qui avait servi à un des exercices précédents ainsi que des feuilles mortes et quelques buches pour commencer à faire un feu.

Une fois celui ci suffisamment attisé, il invita Fleur à s'assoir devant et se glissa sous la couverte à ses côtés pour se réchauffer aussi.

-Tu n'as pas fait beaucoup d'erreur. La position dans l'eau était très stratégique. Tu voyais sans être vue et il y avait très peu de chance qu'on puisse t'attaquer par l'arrière. C'est pour cette raison que ça m'a pris beaucoup de temps pour préparer mon attaque. De plus tu m'as remarqué quand même puisque tu étais proche de m'attaquer. Tu remarquablement bien gérer cet exercice. C'est juste notre différence d'expérience qui a joué en ma faveur.

Il se serra un peu plus contre elle, la frottant pour la réchauffer.

- Cependant ton excellente position stratégique te forçait à l'immobilité ce qui était plus difficile pour toi de me "chasser". Pour autant cela t'aurais fait prendre plus de risque et t'aurais peut être amené à faire plus d'erreurs donc c'est difficile de dire que cette position était une erreur. Au contraire, vu comment moi qui suit censé être un expert, a eu du mal à t'avoir, je crois que ta stratégie était plutôt très bonne pour ton niveau.

Il souriait.

-Donc je dirai que tu parfaitement bien réussi cet exercice.

Il se leva pour aller chercher le pique-nique et ramena, une bouteille de vin, du pain, du fromage, du jambon et quelques fruits. il s'assit en face de Fleur et lui tendit pour qu'elle mange.

-On va passer au dernier exercice. Pas besoin de te cacher pour celui-ci, mais tu vas devoir me surprendre et me porter une attaque mortelle sans que je m'en rende compte alors que nous sommes là en train de manger et discuter. Je ne t'attaquerai pas mais je pourrai me défendre. L'exercice a déjà commencé. Des questions ?

Sensuko donna un des deux bâtons à Fleur en souriant puis se rassit en face d'elle, continuant de manger.

Fleur_de_songe

La nuit était tombée...Fleur ne bougeait pas,essayant de guetter le moindre bruit,le moindre mouvement..Ah bah justement!Un bruit!..Elle détourna la tête de la rive...Mais plus rien...Sûrement une bestiole...Euh...Une bestiole?...Un rat?...Tout mais pas ça!!....Eeeeh mais non!Un rat aurait continué a faire du bruit!..Sensuko,bien sûr!Mais où était il?...Il l'avait repéré..Arf,fallait être prudente...Ses sens se remirent en action.

Mais chut!Son coeur battait trop fort,résonnant dans ses oreilles.
La blondinette respira profondément,retrouvant son calme...Bon,si le bruit venait de là,c'est qu'il était à l'opposé...Rien...Elle ne voyait et n'entendait rien!

Fleur ferma les yeux pour se concentrer sur son ouïe...Une étrange sensation s'empara d'elle,elle le sentait,il n'était pas loin.
En ouvrant à nouveau les yeux,seules les ombres immobiles des arbres se dressaient devant elle.

Un léger clapoti lui fit comprendre que Sensuko était dans l'eau,lui aussi.
Elle prit doucement son bâton,ne se retournant pas,attendant le moment où il allait l'attaquer.
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Sensuko

Sensuko l'avait lui aussi senti, il avait été remarqué. Fleur avait fait un mouvement imperceptible, surement pour dégainer. Elle était maline, si elle s'était retournée, elle aurait perdu son avantage car le peintre aurait disparut à nouveau. La suite serait donc un duel.

Sensuko avait maintenant pied et il pouvait se déplacer plus aisément et maitriser le moindre mouvement qu'il faisait. Il la contourna avec des mouvements si lents qu'il ne déplaçait aucune masse d'eau. Il se rapprocha et arriva à son niveau au bout de 5 minutes. Il était sur le côté gauche, un peu derrière elle afin de ne pas être du côté de son bras armé. Sensuko lâcha son arme.

Alors très rapidement, il appuya d'un coup sec sur l'arrière du genou gauche de Fleur avec son pied gauche, se redressa dans la même foulée pour porter sa main gauche au niveau de la bouche de Fleur et la faire basculer sous l'eau sans bruit tandis que sa main droite était placé dans son dos de la blonde, prête à transpercer son cœur si sa main avait été armée.

Fleur_de_songe

Les sens en alerte mais trop tard,Sensuko la bascula dans l'eau.
Fleur n'avait pas eu le temps de faire quoique se soit.Elle se releva,crachant l'eau ...Confirmation,l'eau n'était pas bonne!
Les cheveux dégoulinant sur son visage,la blondinette,reprenant son souffle,le fixait...

-D'accord...Tu aurais été armé,j'étais morte....Rhoo t'imagine la perte quand même?!!!

Elle se mit à rire,remettant ses cheveux en arrière avant de reprendre un semblant de sérieux.

-Bon,dis moi mes erreurs...Dis moi quand même des compliments,hein!...Pas que j'ai passé autant de temps dans l'eau pour rien.
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Sensuko

Arrivé à 100, Sensuko sauta dans le chêne avec une agilité presque surhumaine. Elle l'avait surement vu accomplir cette action, il se devait donc d'agir vite car il n'y était pas en sécurité. Fleur s'était caché avec une discrétion peu commune et il n'avait aucune idée d'où elle trouvait.
Il ne lui restait donc que 2 options, trouver un endroit où voir sans être vu et la diversion pour l'amener à se montrer. Il était trop tôt pour la diversion.
Sensuko alla d'arbre en arbre, s'appuyant sur les branches les plus fortes afin d'être indétectable et monta à la cime du plus petit mais le plus feuillu. Car il le savait, elle regarderai plus souvent le point le plus culminant, il fallait donc la surprendre pour l'avoir. Après être certains de ne pas être visible il commença à regarder alentours pour essayer de l'apercevoir. Avec le soleil couchant, ses habits turquoises se mêlaient parfaitement au feuillage. Il pria Aritimi la déesse de la chasse de lui apporter conscience et invisibilité mais il ne voyait ni n'entendait rien. Il employa alors la technique qui différencie les novices des experts en dissimulation. La patience.
Il trouva une position confortable dans l'arbre et attendit,sa concentration au maximum prêt à détecter le moindre son, mouvement, odeur. Et au bout d'une bonne demi-heure il vit une onde discrète dans l'eau. C'est ce qu'il craignait, elle s'était caché dans l'eau, un poste très stratégique dans ce lieu car elle avait une vision parfaite de ce qui pouvait s'approcher et peu de chance de se faire attaqué pour l'arrière.

Et c'est donc par l'arrière qu'il devrait attaquer s'il veut avoir la moindre chance de la surprendre. Il se rapprocha donc de la berge au travers les feuillages et cueillis un gland délicatement au passage. Il trouva un arbre près de la berge suffisamment feuillus et aux branches assez solides pour supporter le poids total de son corps. Il s'assit sur une branche, lança le gland de l'autre côté dans les fourrés pour créer une diversion et se laissa tomber à la renverse, retenu par l'arrière de ses genoux, juste le temps d'attraper délicatement un roseau et se redresser aussitôt.

Elle avait sûrement marcher à la diversion, mais devait maintenant regarder là où il se trouvait car c'était certain elle était douée et loin d'être idiote.

Il patienta alors encore une quinzaine de minutes, aussi invisible qu'un verre de fenêtre qu'on vient de nettoyer. Il tordit alors le roseau qu'il creusa d'une tige de métal qu'il gardait toujours sur lui et cacha les restes dans le tronc d'arbre. Il avait désormais un tuba de fortune en sa possession, il devait maintenant pénétrer dans l'eau.
Bien heureusement la lune était maintenant la seule source de lumière, et même si les yeux de Fleur devait s'être habitués à la nuit, elle voyait sûrement déjà moins bien et devait mourir d'impatience à force de rester dans l'eau. Il descendit sans bruit de l'arbre, face au tronc, en fléchissant les jambes pour étouffer le son. et alla discretement de tronc en tronc jusqu'à trouver un buisson en bord de rive. C'est là qu'il se glissa avec une extrême prudence dans l'eau afin de limiter les ronds qu'il pourrait provoquer.
Il était à une centaine de mètre de là où il avait détecté sa belle, il plongea la tête sous l'eau, ne laissant apparaitre que l'extrémité du roseau et dégaina lentement le bout de bois à sa ceinture. Il fit un grand détour sur 200 mètres pour atteindre son angle mort et s'approcha d'elle doucement, limitant ses gestes au stricte minimum pour ne pas se noyer.

Il n'était plus qu'à une dizaine de mètre dans son dos.

Fleur_de_songe

-Mais bon à part cela, tu t'es très bien débrouillée.

Fleur se la péta,en jetant ses cheveux en arrière et soufflant sur le bout de ses doigts.

-Oui...Je sais.

Elle se mit à rire avant de manquer de s'étouffer à l'énoncé du deuxième exercice.

-Tuer?...Na mais ça va pas!!..Euuuuh...Aaaaah!C'est une façon de dire!...D'accord,d'accord!

La blondinette fila sans bruit,faisant attention a ne rien accrocher au passage.
Bon...L'arbre,fait...Où se cacher?...Elle chercha un instant avant que son regard tombe sur le lac....Eeeh mais oui,pourquoi pas?!!

51...52...Ouuuh viiite!..Fleur avança dans le lac sans geste brusque pour éviter au maximum de faire onduler l'eau.
Près de la berge se trouvait pleins de roseaux,elle se cacha dedans,ne laissant apparaitre que le haut de sa tête,se mettant en position près à lui sauter dessus.
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Sensuko

Sensuko au sol, souriait. Elle n'avait fait aucun bruit en sautant sur lui. Elle avait extrêmement bien exécuté cette phase. Il se releva en époussetant ses habits.

-Oui je t'avais repéré mais ça ne compte pas pour cet exercice. Car tu aurais été invisible pour quelqu'un d'inexpérimenté et qui ne savait pas que tu étais caché.

Il marqua une pause son sourire se faisant plus large.

-Les "chassés" se doivent doit d'être d'aussi bon chasseurs et donc pisteurs. Voilà ce qui t'a trahi.

Il se dirigea vers le petit buisson où l'araignée se débattait encore pour se démêler de sa propre toile et la montra du doigts.

-Une toile d'araignée fraichement dérangée et... montra le bout d'écorce manquant au tronc... ce petit bout d'écorce qui a été arraché à l'arbre quand tu es montée. Tu vois il se situe à environ 1m60 du sol sur l'arbre, donc il n'a pas pu être fait par aucun animal qui fréquente les rives de ce lac. De plus, regarde la couleur de la plaie, ça ne pouvait qu'être récent.

Il se retourna vers Fleur et continuait de sourire.

-Mais tu es vraiment très doué pour le camouflage, je suis très fier de toi. Tu es une excellente élève et tu as su presque maitriser ces techniques très rapidement. Avec un entrainement quotidien tu seras vraiment une championne de la dissimulation.

Il s'éclaircit la gorge avant de continuer, avec un air à peine plus sérieux.

-Maintenant je vais t'expliquer pourquoi tu as perdu... Mais ce n'est pas totalement de ta faute car je n'ai pas précisé l'enjeu.... Voilà c'est simple, c'est ton attaque. Tu m'as sauté dessus sans bruit, parfait. Mais.. tu as abandonné ta position de force. Enfin je veux dire, ça aurait marché dans un combat singulier contre un joyeux garde un peu mou mais pas contre quelqu'un qui te voudrait vraiment du mal. Tu aurais du me porter un "coup mortel" directement. Mettre ta main devant ma bouche le plus rapidement possible pour éviter que je ne crie et m'achever au sol. Là en roulant j'avais tout le loisir d'appeler à l'aide et d'alerter d'autres gardes.

Il se remit à sourire plus joyeusement.

-Mais bon à part cela, tu t'es très bien débrouillée. On va passer au deuxième exercice. Plus difficile.

Il se remit à marcher jusqu'au chêne.

-Je vais compter jusqu'à 100 et cette fois je vais moi aussi me cacher. Le vainqueur sera le premier qui auras "tué" l'autre.

Il se posa face à l'arbre fermant les yeux et commença à compter.

Fleur_de_songe

Fleur le vit s'approcher,elle se colla encore plus contre le tronc,sa respiration se fit plus lente...Plissant des n'oeils,elle l'observait,il avait marqué un léger temps de pose...Sûr,il l'avait repéré.

Sensuko commençait a s'éloigner.
Tel un chat,elle remua du popotin,visant sa cible...Là,fallait pas louper son coup...Sinon :Aïeuh!

La blondinette lui sauta dans le dos,le faisant choir sur le tapis de feuilles,elle roula sur le côté avant de se redresser d'un bond,le bâton pointait sur lui.

-Vais pas dire que j'ai gagné...Je sais que tu m'as repéré...N'est ce pas?...Mais comment?
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Sensuko

Sensuko se mit à rire.

- C'est "Oui mon cœur ! à vos ordres, mon cœur !" allez soldat Mondieuquecetefemmébel, au travail.

Il commença à compter et une fois arrivé à 100, il se retourna et inspecta le chêne pour voir si elle allait pas lui tomber dessus directement. Il sourit. Il l'aurait sûrement senti si elle avait été là.
Il commença alors à faire un tour de ronde de la zone, le bâton à la main, prêt à réagir. Il avait de l'expérience dans ce genre d'exercice mais décida de ne pas s'en servir pour le premier exercice. Il n'utiliserai que ce qui pourrait la trahir pour quelqu'un de lambda.

Il continuait sa promenade pour passer dans un petit bosquet et vit une toile d'araignée arrachée dans un buisson et un tout petit bout d’écorce tombé de l'arbre à coté. Elle était dans l'arbre c'était certain, mais bigre elle ne faisait aucun bruit et seul un pisteur expert aurait pu la trouver. Elle était vraiment douée... en un mois elle deviendrait vraiment redoutable.

Il fit mine de ne pas la remarquer pour voir comment elle se débrouillerai pour l'attaque. Il continua donc son trajet tranquillement.

Fleur_de_songe

- Je vais te laisser jusqu'à 100 pour te cacher et après cela tu devras m'attaquer par surprise.On fera cet exercices trois fois, de trois manières différentes, avec difficultés croissantes évidemment.

-Oui,chef!...A vos ordres,chef!

Fleur s'était mise au garde à vous en exagérant la pose.
...1...2...3...4...Et hop!La blondinette se faufila à travers la végétation sans faire de bruit....51...52...53...Arf!Une bonne cachette,fallait trouver une bonne cachette!
Elle leva les yeux en souriant,coinçant le bâton dans sa ceinture,elle grimpa dans l'arbre,bien contre le tronc au milieu du feuillage.La blondinette reprit son bâton en main.
90...91...92...Chuuut...Ne plus faire de bruit.
De là,où Fleur se tenait,elle aperçevait Sensuko.
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Sensuko

-Et maintenant,rien que pour vous:le Fou ...Euh...La Folle du Roy!

Sensuko s'était mis à rire joyeusement. L'entrainement avait l'air de l'amuser et c'était tant mieux. C'est ce qu'il aimait chez Fleur, son sens de l'humour et son inventivité. Et quand elle s'excusa, il lui répondit simplement par un sourire passionné.

La belle blonde mit un certain temps à maitriser la technique. Le contraire l'aurait d'ailleurs étonné et il était impressionné. Il avait mis d'ailleurs plusieurs mois dans sa jeunesse pour en saisir toute les subtilités. Elle avait du talent c'était certain.

Pendant qu'elle faisait les exercices il avait préparé la suite après avoir sorti le pique-nique. Il avait coupé deux grandes branches de chêne bien solide et bien droite, d'un mètre environ chacune. et après les avoir débarrassées des appendices un peu gênant qui dépassait, il les avait posé à coté du sac.
Il s'était ensuite lui-même allongé dans l'herbe pour faire une petite sieste, pendant qu'elle terminait ses exercices.

Il fut réveillé au son des grelots qui l'approchait et par la voix de Fleur qui avait enfin terminée cette phase de l'entrainement. Il se redressa.

-Tu as réussi ? whaaa, c'est impressionnant. Félicitations !

Les teintes rouges du soleil vespérale avait déjà commencé à enflammer le lac. Il lui sourit.

-Tu peux enlever les grelots, on va pouvoir passer à la pratique alors.

Il se leva, se dirigea vers le sac, prit les deux bâtons et une gourde d'eau qu'il lui tendit. La pauvre devait avoir soif après ça. Après qu'elle eut fini de boire, Sensuko lui tendit un des deux bâtons en souriant.

- Je vais te laisser jusqu'à 100 pour te cacher et après cela tu devras m'attaquer par surprise.On fera cet exercices trois fois, de trois manières différentes, avec difficultés croissantes évidemment.

Il se dirigea jusqu'au chêne non loin et commença à compter.

Fleur_de_songe

- Bien. Nous allons maintenant passer à la technique....Hein?Quoi?Où?...Na mais doucement,c'est que la blondinette était entrain de s'assoupir!

Fleur se leva,le regardant faire son nid avant qu'il ne vienne lui mettre les grelots.
Elle l'écouta,prenant des mimiques selon ses mots...Poids...Equilibre...Bon râté ça!...Coordination.

Enfin,elle suivit ses mouvements du regard pour bien comprendre.

-Tu vas t'entrainer sur l'herbe, puis quand tu te sens prête, sur le tapis de branche que j'ai fait à côté. Moi, je vais préparer le pique nique.

Le pique-nique serait finit depuis bien longtemps et la lune haute dans le ciel avant qu'elle ne fasse plus aucun bruit pour se déplacer...
Fleur lui fit un sourire...Un sourire qui en disait long sur ses prochains actes.
Elle ne put résister et se mit à sautiller sur place pour entendre les grelots..

-Et maintenant,rien que pour vous:le Fou ...Euh...La Folle du Roy!

La blondinette se mit à rire avant de reprendre son sérieux.

-Hum...Pardon..

Elle se concentra,fronçant les sourcils,essayant de ne pas faire grelotter les grelots.
Après plusieurs essais,plusieurs 'Grrrr!!!",plusieurs "M'enerveuuuh"...Donc celà donne environ une heure,elle y arriva.
Mais l'exercice n'était pas fini,elle se dirigea vers les branches et recommença encore et encore....et encore....Jusqu'au moment où,enfin,elle passa sans bruit...Là,ça donne environ...Presque deux heures.

Fleur alla rejoindre Sensuko en courant faisant un bruit de grelot infernal.

-J'ai réussiiiiiiiiii!

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Sensuko

Sensuko sentit Fleur perdre l'équilibre et tomber sur le côté. Il leva une paupière et sourit. Il attendit d'entendre que sa respiration devienne plus lente et profonde à travers le chant des oiseaux et le bruit des feuillages pour enchainer la leçon.

- Bien. Il se leva. Nous allons maintenant passer à la technique.

Il se dirigea vers des arbustes, en préleva une bonne dose de branches sèche, revint vers la belle et les disposa en quinconce sur environ 5 mètres à un endroit où sol paraissait plus dur. Il alla ensuite chercher un petit coffret dans son sac. Il y avait à l'intérieur 4 grelots ciselés. Un cadeau de son père qu'il utilisait pour l'entrainement à la chasse. Il les attacha aux poignets et chevilles de Fleur.

-Pardon pour l'attente. La suite consiste donc à se connaitre soit même, son poids, son équilibre et sa coordination. On va commencer par des gestes lents.

Il s’éclaircit une nouvelle fois la voix.

-Quand on veut être discret, il faut être le plus léger possible et économiser ses mouvements au maximum. Il faut donc avoir une totale connaissance de son propre corps et être conscient du moindre son que l'on va émettre. C'est là que l'exercice d'avant va se montrer utile.

Il marqua une nouvelle pause, la dévisageant en souriant. Il tentait de deviner ses pensées, testant sa confiance en elle dans son regard. Il sourit.

-Tu vas sûrement douter à chaque mouvement. Mais par tes erreurs tu vas te remettre en question au fur et à mesure et apprendre jusqu'à obtenir confiance. Je vais te montrer quelques pas.

Il se met en position et commence à faire des pas lents, le pied à peine levé au dessus du sol donnant l'impression qu'il glisse dans l'herbe.

-Comme tu peux le voir, j'économise mes mouvements. Je lève à peine le pied et le déplace latéralement dans un mouvement continue afin d'éliminer toutes impulsions un peu brusque. Ce type de pas est très utile pour les sols particulièrement bruyant. Mais c'est un mouvement lent, donc à utiliser avec discernement.

Il sourit encore une fois.

-Tu vas t'entrainer sur l'herbe, puis quand tu te sens prête, sur le tapis de branche que j'ai fait à côté. Moi, je vais préparer le pique nique.

Fleur_de_songe

Fleur l'écouta avec attention...

"Par rapport à un ennemi ou un animal",haussement de sourcil l'ennemi pas de souci mais l'animal...ça c'était une autre paire de manche,faire mal à une bête,elle n'aimait pas.

"réflexion, stratégie, astuce et parfois de la comédie" ,léger sourire au mot réflexion...Fallait pas lui en demander trop non plus!...Pour le reste cela allait le faire!

Fleur s'installa en tailleur à sa demande.
Lorsque Sensuko ferma les yeux,elle l'observa un instant et ferma à son tour les yeux,respirant profondément la blondinette essaya d'écouter attentivement son environnement ...Mais c'était sans compter son sens de l'équilibre hors paire!...Elle bascula sur le côté,s'étalant dans l'herbe.
Vite fait,Fleur reprit sa position,retenant un fou rire.
Concentration!!!..Pas compliqué quand même!! Même pour une blonde!

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Sensuko

Sensuko la regarda se lever et jeter quelque chose dans l'eau. Cela l'intriguait, mais le sourire qu'elle lui retourna le décida à ne pas en parler.

-Dis...Tu m'apprends a me déplacer sans bruit?

Il lui rendit un sourire bienveillant et se leva à son tour.

-Bien sûr.

Il retira son épée attacher à sa ceinture et la posa à terre, près du sac. Il se dirigea ensuite vers Fleur avec un air plus sérieux.

-La première chose à savoir pour cela est qu'être silencieux ne dépend pas que de la technique, mais aussi de ce qui t'entoure. Donc être silencieux et invisible est avant tout de l'observation.

Il se racla la gorge avant de continuer son cours.

-Ce que je veux dire, c'est qu'on est silencieux ou invisible par rapport à un ennemi ou un animal et dans un environnement précis. Par conséquent, il faut apprendre à connaitre son ennemi et l'environnement dans lequel on évolue et ensuite y appliquer de la technique. Cela demande aussi réflexion, stratégie, astuce et parfois de la comédie car on est souvent amené à devoir créer des diversions pour surprendre l'ennemi et se mettre en position de force.

Il s'assit en tailleur devant elle et lui indique de faire de même.

-Calme et sérénité sont donc des qualités primordiales pour ce genre d'exercices. On va commencer par faire le vide pendant une minute afin de se mettre en condition. Il faut que tu pousses tes sens jusqu'à ressentir la moindre variation du vent et te faire une idée de ce qui t'entoure privée de ta vue.

Il ferma les yeux et se mit à se lier au doux environnement du bord du lac.

Fleur_de_songe

Par contre, ça parle de qui ? Parce que si c'est pas de moi, je vais devoir le trouver pour lui casser les genoux.

Fleur se mit a rire.

-Bien sûr que c'est pour toi.

Elle se tourna vers lui,plongea son regard dans le sien,oubliant tout ce qu'il l'entourait.
Malgré elle,un fin sourire apparut,pour la première fois depuis des mois,la blondinette baissait sa garde,fissurant son armure qu'elle s'était forgée pour se protéger des hommes,elle lui donnait sa confiance sans retenue,ses espoirs,ses rêves.
Elle respirait à nouveau,il était devenu son souffle,son air.

Un léger froncement de sourcils involontaire,sans lâcher son regard.
Comment cela était il possible qu'il soit devenu si important à ses yeux?A son coeur? Les souvenirs sentimentaux de son passé étaient entrain de s'effacer de son esprit.
Cette blessure ouverte depuis des mois venait de se refermer comme par magie,au grand étonnement de Fleur.

Inconsciemment,la blondinette posa sa main sur son alliance qu'elle portait autour du cou,tirant délicatement dessus,le lien céda...Le livre,les fantômes de son passé venait de se fermer,de disparaitre définitivement.
Une nouvelle page venait de s'ouvrir,celle de son présent,de son avenir.

Se détachant de son regard,Fleur se leva,se dirigeant vers le lac ,elle lança de toutes ses forces cette alliance dans l'eau,le plus loin possible.
Elle resta un petit moment comme cela avant de se retourner vers Sensuko,un large sourire aux lèvres.

-Dis...Tu m'apprends a me déplacer sans bruit?
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Sensuko

Sensuko continuait de la regarder pendant que Fleur parlait. Il contemplait tous ses traits, aucun n'échappaient aux yeux experts du peintre. Chaque pli de ses lèvres, chaque petite ride qui apparaissait quand elle souriait. Il tentait de déceler chez elle ces petits défauts qui rendent les gens si beaux et uniques. Des expressions particulières, des yeux qui s’écarquillent d'envie, une langue passant sur les lèvres quand elle réfléchissait ou une moue enfantine quand elle était contrariée, c'était le genre de choses qu'il adorait surprendre et qui le faisait fondre. Il mit quelques secondes avant de répondre, absorbé par son visage.

Euh oui oui j'ai bien dor...

Il s’arrêta dans sa phrase, se rappelant la promesse qu'il avait fait de ne plus mentir. En fait, il avait très mal dormi. Il n'avait pas l'habitude de partager son lit et il n'avait su trouver la bonne position pour trouver le sommeil. Il avait passer une bonne partie de ce qu'il restait de sa nuit à la regarder, les yeux mi-clos, veillant sur elle. Mais il ne voulait pas lui dire car il était si heureux de l'avoir à ses côtés, blottit contre lui, qu'il supporterait des années sans dormir pour la sentir respirer contre sa poitrine. Mais il avait promis et il n'avait qu'une parole. Il se reprit en riant, un peu gêné, la main derrière le crâne.

Assez mal en fait. Mais ça va bien. Et toi ?

Il ne lui donna pas plus d'explications, il préférait. Il ne voulait qu'elle s'inquiète. Elle le pris par la main pour qu'il se rapproche d'elle et lui confia le parchemin qu'elle tenait.

-En t'attendant,j'ai écrit ces quelques mots...Tu te moques pas,hein!

Sensuko lui sourit avec un air espiègle, l'index et le majeur de sa main droite posés sur le cœur.

Je vais essayer.

Il passa derrière elle, s’assit pour qu'elle se pose contre lui et commença à lire.
Et après une poignée de seconde, il fit de grand yeux ronds.

Tu m'avais caché ce talent. C'est magnifique. Vraiment.

Il marqua une petite pause.

Par contre, ça parle de qui ? Parce que si c'est pas de moi, je vais devoir le trouver pour lui casser les genoux.

Il se mit à rire. Il savait pertinemment que le poème lui était destiné mais il n'avait jamais trop su recevoir les compliments. Il était gêné et ne savait pas s'il méritait d'avoir autant de chance.

Fleur_de_songe

Stop!...Le temps s'arrête aux mots qui viennent lui caresser l'oreille,aux lèvres qui viennent se poser sur les siennes. Son coeur s'emballe dans sa poitrine.
Fleur ouvre les yeux ,un sourire se dessinant sur son visage.
Le soleil derrière lui, lui donne une vision d'un ange,si le Paradis ressemble à cela,elle n'hésiterait pas a passer l'arme à gauche.

- Bonjour mon Coeur,je suis heureuse de te voir...Tu as bien dormi?

Glissant sa main dans la sienne,elle l'attire près d'elle,lui donnant le velin.

-En t'attendant,j'ai écrit ces quelques mots...Tu te moques pas,hein!
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Sensuko

Sensuko s'était réveillé au zénith du jour, et la fatigue de la nuit lui tirait encore un peu les traits du visage. Il peinait encore à voir. C'est la main au dessus des sourcils qu'il avait réussi à trouver sa route jusqu'au lac, les yeux meurtris par cette belle journée ensoleillée.
Il marchait au bord de l'étendu d'eau, un petit sac à la main, cherchant sa belle qu'il avait promis de rejoindre. Il bailla, cachant sa bouche de son autre main. Les dernières journées avaient été forte en émotion et il avait fait beaucoup de rencontres. Mais une jolie fleur dont il avait tenté de humer le parfum pour en savoir l'espèce l'avait piquée de son épine et avait déversé en lui un doux poison. Ce genre de drogue qui rougit vos pommettes, augmentant le rythme cardiaque jusqu'à l'extase, tout tremblant d'une joie irrationnelle, et vous fait faillir, enfin. Il n'avait jamais connu cela, lui qui avait vécu seul si longtemps et sentait à présent une force indomptable traversé tout son corps en un léger frisson. Il pourrait changer le sens du vent, sortir les rivières de leur lit et affronter mille ennemis pour les beaux yeux caustiques de cette belle voyageuse aux cheveux d'or.
A cette simple pensée, il sentit Turan en son dos l'enlacer telle une mère aimante et lui murmurer : Vole mon gardien, nous te porterons.

Il baissa sa main découvrant ses lèvres muées en un sourire confiant et bienveillant.

Et c'est quand il rabattit son autre main, enfin habitué à la lumière de l'après-midi qu'il aperçut la femme qu'il le faisait tressaillir allongé dans l'herbe, un parchemin reposant sous sa paume.

Le sourire de Sensuko s'élargit presque au point de lui faire mal et il s'approcha à pas de loup comme il savait si bien le faire. Il déposa le sac sans un bruit et se pencha au dessus d'elle, un genou à terre. Apirinśa, sa fidèle lame brillait de mille feux, l'encourageant presque.

Il caressa si tendrement la joue de Fleur qu'on aurait pu croire que ce fut encore le vent qu'il l'effleurait de sa douce main chaude. Il posa un léger baiser sur ses lèvres.

Bonjour ma belle...

Fleur_de_songe

Fleur arriva sur le bord du lac,un sourire aux lèvres.
Elle était bien,heureuse,le coeur léger.
Cela faisait longtemps que cela ne lui était pas arrivé.

Valence...La blondinette ne devait même pas y mettre les pieds et pourtant son voyage,son changement de direction,l'avait emmené ici.
Le hasard fait bien les choses parfois.

D'une journée de passage,le temps,ici,s'allongea...Fleur n'avait plus envie de partir...Etonnant,pour une voyageuse?

Elle s'installa dans l'herbe,près de la berge,prenant sa plume et un velin,elle y coucha quelques mots:

"Je sais bien que tout nous sépare
je sais qu'il faudrait s'enfuir
mais je n'irai plus nul part
sans vouloir lui revenir
sans vouloir nous retenir...

...soudain pour un simple regard
je veux vivre au bord du vide...

...pour tomber dans ses yeux

...je veux succomber sans égard
et valser au bord du vide" *

Fleur ferma les yeux,rêvassant,laissant le vent venir lui caresser le visage.

Oui...La blondinette venait de tomber amoureuse.

*Paroles :"Tomber dans ses yeux",1789 les Amants de la Bastille.
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Anialis

Une belle journée qui commençait , Anialis s'était levée de très bonne humeur , comme toujours .
Seulement un bémol vint gâcher son humeur : la peinture qu'elle s'était fait faire en taverne avait coulé dans la nuit . Son bras était couvert de couleurs mélangés qui ne représentait plus rien .
Aucune hésitation possible , il lui fallait aller se laver au lac . Elle ne pouvait décemment pas rester ainsi , cela faisait négligé , tout se qu'elle détestait .

Arrivée au bord du lac ,elle se déchaussa et tenant d'une main le bas de sa robe , elle la remonta jusqu'à mi mollet et pénétra doucement dans l'eau . Elle plongea son bras et de suite , elle s'aperçut d'un problème de taille ; Il fallait frotter pour ôter la peinture .
Et comment frotter un bras alors que l'autre main tient le bas de la robe ?
La lâcher ? Non , que nenni , celle ci serait alors complétement mouillée .

Elle ressorti donc de l'eau , son bras toujours aussi sale . Un regard sur la droite ….......Personne
Un regard sur la gauche …............Personne . Un regard sur le lac ….............Pas encore de pécheur à l'horizon .
Elle retira sa robe , la cacha derrière un gros arbre et garda tout de même ses sous vêtements . Cela ne l'empêcherait pas d'avancer dans l'eau jusqu'aux cuisses sans mouiller le reste et ces mains resteraient libre pour se frotter . Hé !! pas si bête la blondie !

Elle retourna dans le lac , toute heureuse , frottant son bras pour faire disparaître toute la peinture .
L'eau était d'une température idéale , le soleil de plombs devenait alors très supportable .
La belle était bien , très bien . Que du bonheur !
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Belibaste

Ce jour est l'un de ceux où l'esprit enfiévré par ses cuisantes réminiscences, le félibre cherche paix et refuge près des eaux calmes du lac , en descendant le sentier le conduisant à son habituelle retraite, il se .souvient, avec une cruelle précision, de ce déjà lointain matin où l'aveuglante certitude de ce qu'il avait été lui était apparue...Pourtant la prophétie..."Al cap des sèt cents ans..." disait elle...Ce monde était trop jeune, il avait tout d'abord cru n'y ricocher qu'un peu, mais sa nouvelle existence semblait s'étoffer d'une puissante...réalité. Il avait alors embrassé l'état de félibre pour donner quelque alibi à ses rêveuses...distractions. Comment accommoder son inexpérimentée jeunesse avec les obsédants souvenirs de cette ancienne vie,tant tumultueusement inaccomplie ?
Quelques pas à dextre de la petite plage où conduit le sentier se tient un magnifique salix babylonica, arbre nouveau lors de sa précédente existence et que l'on disait venu d'un orient lointain.. A l'abri de sa frondaison, le félibre aime, témoin muet, assister à ses paisibles noces avec les eaux faussement virginales du lac. Il sait qu'elles nourrissent lascivement ses racines, plus de deux pieds sous terre, tandis que leur miroitante surface réfléchit complaisamment la tendre mais narcissique caresse qu'ose tenter, en se penchant, la reconnaissante ramure de l'arbre...
En atteignant son secret refuge, il s'avise que la plage voisine n'est pas tant déserte qu'à l'habitude... A peine vêtue, un pied dénudé ridant négligemment les eaux, offrant sa blonde chevelure encore emperlée de fines gouttelettes à la brise complice, se tient là une ravissante Dame. En examinant les alentours elle tourne un court instant son visage vers l'arbre, et, à travers son délicat feuillage il la reconnait ! Dame Annick!
Que faire, se dévoiler en si délicates circonstances ? Demeurer là, plus qu'à demi pétrifié et confier au hasard et à la providence le dénouement
de cette ...aventure ?
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Γνῶθι σεαυτόν

Annick_roche

2- Juste avant...

Pas après pas, la petite plage naturelle nichée entre les arbres et les vallons feuillus surplombant le lac est enfin en vue. Impatiente, elle retire ses chausses avant même d'avoir quitté le chemin. Encore quelques enjambées et la voilà qui foule le sable grossier, laisse tomber ses chaussures, relève robe et jupon, pénètre dans l'eau. Le précieux liquide hyalin, issu des neiges de cimes pas si lointaines ou de quelque source enfouie dans les entrailles de la terre est d'habitude toujours frais même au plus fort de l'été. Pourtant, malgré l'écart considérable de température entre l'air ambiant et l'onde, il lui semble presque tiède : le soleil, en ce milieu d'après midi a déjà dardé ses rayons brûlants depuis de longues heures sur les bords du lac. Et, là où elle se tient, la profondeur est faible au point que, sous le liseré pur des flots qui caressent le milieu de ses chevilles, elle peut observer la blancheur de ses pieds. Elle s'amuse quelques secondes à faire bouger ses orteils qui lui paraissent démesurés à cause de l'effet de loupe provoqué par l'épaisseur liquide.

Un fugitif instant, elle se souvient... de ses frères, ses sœurs, des plages bretonnes de son enfance et de leurs jeux quand parfois, ils échappaient à la surveillance de leur mère pendant la corvée de la pêche à pied à marée basse au milieu des rochers et goémons... Quand ils oubliaient coquillages, solens, congres, étrilles, homards à débusquer dans les creux de la roche ou dans le sable pour le repas à venir ou pour gagner quelques écus afin de pouvoir acheter de la farine de sarrasin ou plus rarement, de blanc froment.

Un soupir lui échappe. La région a beau avoir des paysages magnifiques, la plate et venteuse lande bretonne lui manque, la mer aussi... Pouvoir scruter l'infini, là où l'eau et le ciel se rejoignent ! Ici, dans les contreforts des hauts reliefs montagneux plus à l'est, les hauteurs sont omniprésentes et lui donnent parfois l'impression d'étouffer, de l'emprisonner dans une sorte de gangue rocheuse. Et puis surtout, là où elle est née et a grandi, la chaleur n'est jamais écrasante pendant des jours et des jours, rendant les gestes pénibles, la moindre tâche à accomplir quasi insurmontable.

Elle se penche légèrement en avant, puis des deux mains, elle regroupe ses jupes pour les coincer entre ses genoux. Une fois libérées, elle utilise ses paumes comme des coupes, prélève un peu d'eau, qu'elle porte à sa nuque, son visage... Et s'incline encore, jusqu'à plonger ses bras nus dans l'onde jusqu'au coude puis elle se frotte chaque membre jusqu'à l'épaule... d'abord le gauche, puis le droit. Alors, elle se redresse pour savourer, yeux clos, la sensation éphémère de fraîcheur provoquée par l'eau qui s'évapore sur sa peau laiteuse.

Soulagée, enfin libérée de cette sensation de torpeur qui la poursuivait depuis des heures, elle rouvre les yeux, disponible pour s'ouvrir à ce qui l'entoure. Son regard lapis-lazuli glisse alors sur les flots argentins, effleure du bas vers le haut la haute masse vert sombre qui cerne la surface du lac avant d'aller se perdre au dessus de la ligne des arbres...

Annick_roche

1 - Un peu avant...

Chaque tige, rameau, feuille, chaque caillou du chemin terreux, chaque grain de poussière mu par ses pas, exsude une pesante moiteur. L'air lui même est immobile : opaque et visqueux, presque trop solide pour dépasser la barrière de sa bouche et s'introduire dans sa trachée afin d'atteindre ses poumons.
La chaleur est implacable, elle étrangle dans sa touffeur la moindre parcelle de sa peau, n'épargne aucune de ses pores.

Alors, sous la frondaison des arbres, elle marche... une seule image en tête : le lac, sa pente douce et sableuse découverte par hasard au fil d'une de ses déambulations solitaires. Elle pense à son besoin de trouver quelque fraîcheur. Elle peste intérieurement contre cette fin d'été particulièrement caniculaire, contre son travail à la mairie, contre ce sentiment d' inanité et d'impuissance, son rôle de témoin inutile devant ce qui se construit puis se déconstruit tout aussitôt selon des majorités fluctuantes.
Enfermée dans son monde intérieur, elle est incapable de ressentir les prémisses du changement à venir : une luminosité légèrement différente, les vrombissements d'insectes s'effaçant imperceptiblement, cette tension lascive et attentive s'insinuant dans l'essence de la vie tout autour.

Au dessus de la canopée, loin de son regard, le ciel s'obombre...

Bubu.la.rouquine

Le calme... La sérénité...La "Zén...."...

"Enfin, je respire..."
(je sais elle ne fait que cela la bougresse oups la baronne!"
Les orteils en éventail et le nez respirant à plein air l'air vivifiant de la "plage", la Rouquine se surprit a avoir une envie de ...
(je ne dirais pas!)

Elle fit glisser son maintien en bas et s'empressa de le virer du pied...
"Rhooo mais j'suis pas une femelle de première ordre! Une pucelle qu'on prend sur une rive comme cela^^"

Puis levant les bras au desus de ses yeux, elle plongea dans les longs bras de Morphée qui n'attendait qu'elle.
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Ma FC, la seule!

Nanane

Nané se réveilla très tôt ce matin là...
Sasky dormait profondément à ses cotés,elle le regarda avec un sourire attendri,elle le trouvait tellement beau...
Elle déposa un doux baiser sur ses lèvres et se leva doucement sans trop faire de bruit pour ne pas le réveiller...
Elle se prépara pour aller faire une petite balade,fidèle à ses habitudes,elle avait besoin de bouger le matin...
Elle était à Valence et ne connaissait point cette ville,c'était là l'occasion d'aller découvrir un peu les environs...
Elle fit une natte dans ses longs cheveux noirs,elle était prête à partir.
Un dernier regard sur son amour,elle souria,si il se réveillait entre temps,il saurait qu'elle était partie faire sa balade matinale...

Nané traversa le village,regardant un peu partout,c'était encore calme à cette heure,elle se demanda si ici c'était aussi calme qu'a Montélimar...
Puis elle pensa à son Uzès...
L'Uzètienne devait bien admettre que sa vie là-bas lui manquait...
Ses amies,ses petits coin de paradis ou elle allait se retirer pour réfléchir,se calmer,rêvasser...
La rivière ou elle ne passait pas une journée sans y aller...
Oui,tout cela lui manquait,mais dans moins d'un mois,elle y serait de retour...

Son visage s'éclaira quand elle aperçut un lac qui se dessinait plus au loin devant elle...
Elle accéléra le pas,voilà qui allait bien commencer sa journée,un lac...
Ce n'était pas la rivière d'Uzès certes,mais l'endroit semblait magnifique...
Arrivée au bord du lac,son regard se promena sur le paysage qui s'offrait à elle...
Elle aurait aimé que Sasker soit ici avec elle,si elle avait su,elle l'aurait réveillé avant de partir,mais bon,comme ils ne partaient que le lendemain,elle pourrait y revenir en sa compagnie...
Elle retira ses bottes,releva sa robe à la hauteur de ses cuisses,puis elle entra dans l'eau...
Nané ne pouvait résister à une baignade,tant-pis pour sa robe,elle la relâcha puis s'enfonça complètement dans l'eau fraîche...
Un sourire aux lèvres elle profitait bien de l'eau,pour peu elle se serait crue chez elle...
Pendant un bon moment elle nagea,alla sous l'eau,revenait à la surface,puis elle commença à avoir un peu froid,il était temps d'en sortir.

Sur le bord du lac,elle se mit à rire en pensant à l'allure qu'elle avait,sa robe toute mouillées,sa longue natte qui dégoulinait.
Rien pour se sécher en plus...
Elle en avait de ces idées parfois...
Elle espérait ne croiser aucun villageois en retournant vers leur " campement ",elle aurait l'air de quoi rhooo ?
Elle marcha rapidement pour traverser le village,ouf,personne en vue !
Dans le petit sentier qui la menait à l'endroit ou ils étaient installées jusqu'à demain,elle chantonnait...

A travers les intempéries
les mauvaises passes, les jours d’ennui
pense à moi, pense à moi
si t’en as envie

je ne sais plus où courent tous ces gens,
mais c’est sans doute… très important
pour y passer, y passer
autant de temps

moi j’me suis mis dans un jardin,
à cultiver les fleurs du bien
pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin
tu vas croire que c’est encore loin
mais c’est juste au bout d’un chemin
et là, tu reconnaîtras,
les fleurs du bien…

pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin

près d’un piano désaccordé
en attendant qu’vienne une idée
tu sauras, tu sauras…toujours
où me trouver

je sais bien que le royaume est grand,
et qu’il faut regarder de l’avant…mais
pense à moi, pense à moi
si t’en as le temps

moi j’me suis mis dans un jardin,
à cultiver les fleurs du bien
pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin
tu vas croire que c’est encore loin
mais c’est juste au bout d’un chemin
et là, tu reconnaîtras,
les fleurs du bien…
pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin

j’te dis ça, autant que j’en rie
puisque les mots n’changent pas la vie
pense à moi, pense à moi
si t’as envie
je sais à peu près c’qui m’attends
et même après quoi courent les gens
je… ne vois plus, ne vois plus rien
de très urgent

pense… à moi, pense… à moi, oh
pense… à moi
pense… à moi
là au fond de mon jardin
à cultiver les fleurs du bien
oh, oh,
les fleurs…du bien
oh, oh, oh…

pense à moi…oh oh

mais là…au fond d’mon jardin
à cultiver les fleurs…
à cultiver les fleurs du bien
pense à moi…
pense…à moi...

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Alwenna.

Elle gardait les yeux fixés sur le lac impassible, une étendue d'un calme olympien, un calme qui ne se mariait pas avec les battements de son cœur.

Cœur organe si fragile et qui sans qu'on y prête la moindre attention se réveiller, pour reprendre un battement aussi fougueux qu'un étalon lancé à grand galop, avec pour mélodie le roulis des vagues venant mourir sur le sable.

Elle sent une présence chaude, l'envelopper d'une douceur infini et dans un geste enlaça ses doigts, aux doigts fins de celui qui lui a décoché une flèche en plein cœur, un battement de cils légers comme les ailes d'un papillon, les paupières qui se referment comme pour garder à tout jamais ce moment magique.

Citation:

Je suis à toi.

Un sourire venant éclairer son minois, elle s'apaise et son cœur se laisse porter par la douceur de la phrase, elle en est éprise et elle ne peut le nier..

Se tournant vers son bel éphèbe, elle pose une main douce sur sa joue, glissant ses doigts sur la peau douce, elle lui sourit avec la tendresse d'une femme amoureuse.

Mon tendre aimé, me voilà ravie de vous savoir près de moi, là où tout a commencé.

Se glissant au creux de ses bras, elle respira son odeur, repense aux premiers instants, et à la peur qu'elle a ressentie, de le perdre pour une chose qui n'a rien d'humaine et certainement pas les courbes d'une femme.

Mon aimé, si je vous ai demandé de me rejoindre ici, c'est pour que vous voyez de par vous-même la beauté de cet endroit, le soleil venant caresser de ses rayons lumineux les vallons environnants, mais aussi...

Un instant de silence, ses azurs cherchant le deux prunelles noires.

Parce que je vous aime avec ma sincérité, que je ne vous juge pas pour vos faiblesses, qui serais-je après tout pour le faire? Moi qui par le passé est commit aussi des erreurs plus ou moins terribles.

Serrant doucement ses doigts fin elle reprend.

A ce jour face à ce lac, là où je me suis jurée de reprendre ma vie à un point de départ, je vous conjure de partager mes instants de joie, de peine, de partager ma vie et le chemin de celle-ci, je vous promets de vous aimer avec ma patience, ma douceur qui viendra vous envelopper les soirs de détresse, je vous supplie de vous accrocher à moi pour vous relever de vos chutes.

Une goulée d'air et les yeux brillants.

Virgile Cesare D'Antimilos je vous demande, de devenir cet homme avec qui je veux vieillir, avec qui je veux découvrir le monde et sa beauté parfois sa noirceur, je vous demande de vous laisser aller à ce sentiment qui nous unit depuis la première nuit sans lune passée au bord de ce lac.

L'acceptez vous?

Glissant sa main dans sa besace, elle en sortie une petite pochette de velours, l'ouvrant et faisant glisser un bijoux au creux de sa main, un symbole pour elle, un souvenir de sa Terre, tant représentatif.

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Virgile.

Les doigts frêles de Virgile frémissent, le sommeil fuit, c'était le jour morose d’avant la première aurore, qui éclaire le sommeil du monde et
apporte les rêves énervés du matin. Les orangées folles couronnées d'or ne dansaient plus, la faim tiraillait à coup de morsure ses membres affamés.
Depuis quand n'avait-il pas mangé ?

Rien n’existait, que le silence.

Seuls quelques souvenirs vagues déferlaient dans son esprit tourmenté comme des fulgurations mourantes, éclairant de part en autre sa
mémoire d’un de ces souvenirs qui, par trop de douceur, s’aigrissaient peu à peu dans l’âme, au point d’être intolérables.
Au pied de sa couche déserte, ses habits , pétris de sueur. Il fit jour tout à coup. Tel un oiseau endormi, le bel Adonis laissa pendre ses bras hors du
lit. Revenir au monde réel. Sans un seul papillon, ni trope.

Exaltation matinale.

Dans un sursaut, il repensa à Alwenna, celle qui avait eu le bonheur ou le malheur de croiser son chemin. Bien qu'il ne pouvait se l'avouer,
la rousse tenait une place particulière dans la poitrine orgueilleuse de Virgile.

Songes indicibles. Et enfin Le Lac.

Son corps tiède et chaud contre le frêle buste d'un fin grec qui était venu se perdre dans les confins du Royaume De France.
Un endroit idyllique, pour une idylle naissante, le début d'une éternité, sans amers et éphémères artifices.

Les yeux rieurs et les paupières lourdes, un murmure d'enfant au creux de l'oreille de sa belle :

Je suis à toi.
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VIRGILE CESARE D'ANTIMILOS

Alwenna.

~Le 25 Juillet 1460~ Sol lucet omnibus~

Aube pétillante de mille reflets mordorés, embrassant les coteaux de Valence, épousant chaque courbes vallonnées, venant caresser les rondeurs de sa douce chaleur.

C'est dans ce cadre au camaïeux de vert et de bleu que marche la Rousse, l'éclat de ses yeux éteint par une nuit sans sommeil, pensive et nonchalante, sa robe flottant dans la brise matinale. Si vous croisiez cette Rousse aux yeux d'azur vous pourriez penser que la misère s'est effondrée sur ses épaules frêles, alors que le contraire se produit au fond de son cœur.

Perdue dans le mirage de ses pensées, elle réfléchit à comment le sauver?!? Cet homme à la chevelure d'ébène, aux yeux aussi sombre que le jais, à ses mains qu'elle aime tant tenir enlacé au creux des siennes.. Cet homme qui a su prendre possession de son coeur, comme un Seigneur venant gouverner sur une Terre inconnue, amoureuse elle est devenue sans même en prêter attention.

Pourtant, elle a tentée vainement de combattre l'implacable sentiment, mais comme un ver dans une pomme il a rongeait chacune de ses barrières, et désormais elle ne veut plus le laisser s'échapper.

Prenant une fleur à la couleur pâle elle la porte à son nez, ses azurs se perdant dans le lointain horizon, elle pense encore à cette nuit, ou le tenant enlacé, elle a prié le Ciel pour que le mal cesse son acharnement, que la fièvre tombe et que son regard sombre reprenne une vie censée.

Elle a pu voir dans le fond de son regard une âme affolée par mille choses qu'elle ne maîtrise plus, démence, peur et amour sans pareil... Un mélange que l'on ne voit qu'une fois dans une vie et qui apporte un attachement suprême à la personne.

On pourrait la condamner de l'aimer, elle irait sans plier au piloris, elle lui a juré de tenir sa main pour une éternité, d'affronter avec lui les délires et les envies de paradis artificiels, elle vaincra avec lui chaque représailles, chaque instant de doute...

Se tournant vers le lac, elle ferme les yeux et dans un murmure adressé aux cieux comme une supplique.

Virgile ne condamne pas notre amour au néant, avec moi et pour une éternité saisit ma main tendue, entre dans ce paradis qui est celui d'un couple réunit, laisse toi porter par mon amour si sincère, avec moi fuit les démons d'un passé qui n'a de réalité que dans tes songes fait d'Artificiel.

*Sol lucet omnibus : Le soleil luit pour tout le monde

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Alwenna.

[ Au commencement d'une nuit ..]

Noire est cette nuit, comme l'encre indélébile qui marque le coeur de la jeune Rousse, encre qui inscrit pour une éternité sur un palpitant rouge de sang ce qu'elle a pu vivre de par le passé, inscrivant comme sur un mur de pierre les erreurs à ne plus commettre dans le présent, mais aussi le nom d'un jeune éphèbe à la peau pâle, mais aux lèvres couleur carmin.

Elle avance de son pas nonchalant, sa robe de vestale d'un blanc immaculé épousant les formes de son corps, ses cheveux d'un roux flamboyant flottant dans l'air chaud et sucré du Sud et ses azurs parcourant les alentours, aucune lanterne n'est là pour la guider, mais son coeur lui indique le chemin à parcourir pour rejoindre celui qui lui a transpercé le coeur en une flèche ardente, son merveilleux Cupidon.

Un clapotis de l'eau éveille son ouïe, elle sourit sur son visage on pourrait y lire l'expression d'une personne ayant trouvée son Saint Graal et de son pas toujours leste s'avance avec confiance. Elle l'aperçoit de noir vêtu, ombre presque irréelle, comme dans un rêve, elle s'arrête un bref instant, le palpitant à son comble, elle le regarde ou plutôt l'admire.

Encore quelques pas, et elle peut apercevoir son ombre qui doucement s'approche d'elle, un demi- sourire aux lèvres, deux personnes à l'aspect si différent, mais au coeur si proche pour un même battement, doucement elle sent ses bras se refermer sur elle, ses paupières se ferment d'apaisement et ses lèvres viennent cueillir le fruit d'un amour dans un échange emprunt de douceur.

Un pas en arrière pour mieux le contempler était-ce un rêve ou une réalité?!? Elle priait au plus profond-elle pour la réalité et revint au creux de ses bras, ses azurs regardant les timides reflets de l'eau, un nuage s'écartant laissant libre court à la lune de percer et de venir de son rayonnement pâle les couvrir de son regard bienveillant.

Oui nous y sommes, Vous et Moi, Toi contre moi est ce sous le regard de cette lune bienveillante pour un moment que j'aimerais nommer éternité.
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Virgile.

{Aut Caesar aut nihil}

Virgile, s'enfonça dans un bruissement sourd, avant de ressortir la tête hors de l'eau. Ses yeux lui brûlaient.
C'était encore une de ces nuits sans étoiles, où l'obscurité devenait une épaisseur d'encre, sans lune, sans Soleil, sans Dieux.
La course d'Apollon dans le Ciel terminé, ses pensées noires ne le quittant plus le jeune éphèbe s'enfermait des heures durant dans ce qu'il appelait "le non retour".
Les nuits orgiaques, et les paradis artificiels avaient été abandonnés dès son départ de la Capitale.
Certaines nuits, il ne pouvait supporter le manque qui dévorait son âme, en proie à de longs gémissements.

Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel.
Lentement, il sorti dans un léger frisson de l'eau, s'enveloppa dans un linge noir, et resta assis de longues heures sur la jetée déserte où tombait le clair de lune.
Il écrivait à la lueur du Ciel qui semblait avoir entendu ses Prières.

[...] Je me jure d'être vostre navigateur, mon amour, et de parcourir pour vos deux émeraudes, les mers de pourpre, au delà du Gange, et vous
faire toucher du doigt les Cieux Adoucis de Clarté. Mortelle adorée, quel doux supplice de vous avoir si loin de moi. Je me perds dans les méandres
heureux de votre verve sans égal,comme je me perds moi même dans vos grands yeux attirants. J'en palpite, Lucrèce, et chacune de mes
pensées se torturent à connaître le moindre de vos faits et gestes. Je vous ramènerai aux perles blanches qui s'égrènent dans le bleu profond de
Nostre Mer. Antimilos vous attend, mon ange des limbes, ma Luc...

Soudain, une petite ombre mobile palpitait en avant de ses pas.
Sans bouger, Virgile ne la quitta pas du regard et se perdit dans un étonnement singulier. Elle continuait de marcher comme une ombre
dans le lointain, nonchalante et précédée de la petite ombre noire, c'était une Femme, il voulait reprendre son écriture.
Et pourtant.

Il entendait à chaque pas le faible frottement de sa chaussure dans la poussière, et devinait la silhouette, de la femme aimée.
Sa Dame.
Sa Rousse.
La ligne souple de son corps ondulait à chaque pas, et s’animait du balancement des seins libres, ou du roulis des belles hanches, sur qui la
taille pliait gracieusement.

Quand elle ne fut plus qu’à dix pas d'Adonis, elle tourna son regard vers lui. Virgile eut un tremblement. C’étaient des yeux extraordinaires, sans
nulle comparaison possible, bleus, mais foncés et brillants à la fois, humides, las, en pleurs et en feu, presque fermés sous le poids des cils et
des paupières. Le jeune grec se leva dans un demi-sourire, et lui déposa un baiser empli d'amour sur les commissures de ses lèvres.

Nous y sommes. Le lac. Vous, et moi. Toi, et puis moi.
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VIRGILE CESARE D'ANTIMILOS

Alwenna.

~19 Juillet 1460~ Et si..et si..

La Rousse avait de nouveau prit chemin pour le lac, l'aube toujours rayonnante dans cette ville, mais dans son regard mille questions la taraudaient, elle pensait aux soirées blottie contre lui, à la douceur de ses mots, à son regard et à cet espoir qu'elle sentait renaître dans son cœur, mais elle avait peur la Rousse tellement peur de tout perdre à nouveau.

Descendant son chemin habituel elle laissa son regard parcourir le lac, son cœur se gonflant à nouveau, elle se sentait bien au fond pourquoi se poser une multitude de questions après tout, elle devait se laisser guider

Se posant sur la berge, elle lança sa ligne puis s'allongeant sur l'herbe elle scruta le ciel rêveuse.
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Chouquette

elle l'avait enfin trouvé ce lac , boudiou c'est pas faute de l'avoir cherché, grisou sautillant derriére elle , la jeune fille affiche son joli sourire perpetuel ...elle decouvre et apprecie ,la nature c'est son truc , elle est toujours en communion avec les arbres environnant le vent dans les feuilles lui soufflant de doux presages ...part en courant pour faire une course avec petit minou et grimpe sur des rochers entassés la par on ne sait quel force obscur , du haut de son perchoir la chou admire l'etendu bleuté et respire a plein poumon , que c'est beau , pour un peu elle se croirait a montelimar chez elle ...d'ailleur faudrait bien qu'elle y retourne histoire de prendre soin de ses champs et de vieille cabane trouvée au fond de la foret , elle n'a pas emménagé chez marraine , quand elle avait trouvé cette cabane abandonnée a l'oret du bois loin de tout , son coeur s'etait affolée c'etait chez elle et c'est la qu'elle avait fait la rencontre de petit minou ...

descend tout sourire de son perchoir et avance pres du lac ... personne a l'horizon , un bon bain lui fera le plus grand bien, et demain sa famille de coeur vient la voir , cette famille qui veut adopter chou même si petite fille elle n'est plus ... enléve ses belles bottes , puis delicatement enléve ses bas tout neuf , marraine lui a dis de se mettre en valeur , de jeter ses vieilles guenilles de petite fille et de montrer ses jolies formes qui prenaient place sur son corps gracile ...

quasi nue gardant sur elle sa vieille chemise sans forme , la chou trempe un orteil et frissonne de plaisir , un frisson lui parcourt le corps jusqua la nuque et la chou rit toute seule , se penche et du plat de la main eclabousse petit minou qui part en miaulant ... un pas deux pas ... et plonge ... mais pas trop loin sait pas nager la chou .... essaye de faire la planche , bras et jambe ecarté admire le beau ciel bleu de valence se laisse porter par les eaux du lac et sourit sereine et simplement heureuse de sa vie sans soucis
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maric et chou ça donne ça : http://youtu.be/DktvCuw2OjQ
http://youtu.be/zWFgsllKZ0g

Espoir

Espoir en visite à Valence prît le temps d'aller se détendre au bord de ce jolie lac, alla doucement en ce lieux, regardant profitant du paysage, elle s'installa dans un endroit retirer non loin du lac, pour avoir un peu de tranquillité et réfléchir à son avenir seule, la vie pour elle n'était des plus simple ces derniers temps, mais petit à petit repris un peu l'espoir d'un avenir meilleurs, même seule elle pouvait prévoir et voir l'avenir, elle commençait doucement à reprendre gout à la vie, en se disant que les peines de coeur tout le monde en vivait. Elle ne savait pas encore comment mais elle reprenait doucement de ses couleurs qu'elle avait perdu depuis un bon moment déjà, se disant que la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille, non loin de là même, la matinée passait à une vitesse phénoménale devant cette splendeur, elle prît un grand bol d'air avant de retourner travailler et se promenait dans les rues de Valence, elle comptait y rester un petit moment afin de reprendre gout et joie de vivre.

Alwenna.

~Le 15 Juillet 1460~ Et une nouvelle page s'écrit~

La matinée était déjà bien avancée quand la Rousse sortit de l'auberge ou elle avait élue résidence dans l'attente d'une place sur le Cadastre, elle avait la veille passée une soirée des plus agréable, à parler, échanger et sourire à nouveau comme auparavant, une amitié était née et de beaux jours s'annonçaient.

Muni de sa canne, elle devait pêcher ce jour, il le fallait bien pour gagner quelques écus sur le marché, et pouvoir offrir aux filles un avenir meilleur, elle se sentait soulagée d'un poids, et sa vie amorçait un nouveau tournant, décisif dans son avenir..

Descendant le chemin menant sur les abords du lac, elle parcourait de ses azurs la beauté du paysage elle était heureuse vraiment en cette ville, et elle voulait le faire découvrir à Virgile, combien cela était beau, et qu'ici il pouvait s'offrir un nouveau départ sans en omettre le passé.

Arrivant près de sa barque, elle posa son panier et sa canne, prenant place assise face à l'étendue bleutée, elle réfléchissait la Rousse, oui parfois cela lui arrivait, elle réfléchissait à hier,à cette confiance donnée,à ce partage sans équivoque entre deux personnes sous une nuit étoilée, oui elle pouvait l'assurer à présent tout irait pour le mieux.
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Alwenna.

~Le 14 Juillet 1460~Le temps des adieux~

La Rousse s'était levée à l'aube, un matin de grand soleil qui viendrait dans la journée baigner de chaleur la campagne Valentinoise, elle avait la veille laissée ses deux grandes filles partir avec une personne de confiance vers la Bretagne, moment de déchirement pour une mère, mais depuis le décès de leur fils, Lav avait besoin de leurs filles, et quand à elle, elle devait s'assurer de leur offrir un avenir décent avant toute chose.

Laissant Blanca au bon soin de Nanie, elle avait pris le chemin du lac, elle avait ce besoin de se retrouver, de retrouver un sens à tout ce qu'elle vivait, pour elle et non pas uniquement pour elle mais aussi pour ses filles.

Sa vie se déchirait au fil des jours, une séparation douloureuse, faite en son libre choix, son premier amour qui se mourrait en Bretagne depuis la disparition brutale de leur fils, son cœur de mère griffait au plus profond de la chair, et son cœur de sœur qui prenait aussi à son tour la lame acérée de la souffrance.

Elle marchait sans trop réfléchir à où elle se rendait, descendant un chemin caillouteux, elle arriva sur les rives du lac, une beauté aux aquarelles mélangeant le vert et le bleu, venait se perdre dans l'horizon, ses azurs un instant embrassent la beauté du spectacle, un instant de répit dans les ténèbres dans lesquelles elle plonge sans pouvoir y résister depuis quelques semaines.

Avisant une pierre plate, elle prit place assise, plissant le regard sous le soleil haut du Sud, la chaleur de celui-ci réchauffait sa peau, mais en son intérieur elle avait cruellement froid.Que dire?!? Que faire?!? Comment affronter les tourments qui viennent la balloter dans un tourbillon de peine?!?

Une larme perla sur sa joue, et de sa main presque translucide de ne plus se sustenter comme il se doit, elle sort de sa poche un petit bracelet de cuir, le serrant un instant et posant ses lèvres dessus, elle murmura.

Pardonne moi mon fils, je t'ai aimé, j'aurais voulu encore te voir rire, courir, chahuter, comme tu aimais tant le faire avec tes sœurs, que ton repos soit doux comme ton cœur fut bon..

Un dernier baiser sur le bracelet, puis elle prit sa besace et son coffre si précieux, y glissant le fin bracelet.

La rousse n'en avait pas fini de ses adieux, un regard vers sa main gauche ou une alliance à la pierre bleue venait égayée quelque peu la pâleur de sa main, elle la retira non sans tremblement, elle avait de son propre chef décidée la fin de leur amour, au fond-elle le manque de chaleur, et bien d'autres choses avait terni cet amour qu'elle pensait infini, posant ses lèvres sur l'anneau, elle murmura à nouveau.

Adieu Gui, sois heureux, j'ai vécu avec toi de merveilleux moments, et j'en garde le plus précieux des souvenirs.

Prenant une goulée d'air, elle jeta l'anneau dans les eaux claires du lac, la page se tournait et dans son cœur un poids se libérait.

Perdant à nouveau son regard au lointain, elle pensa à sa Bretagne, à ses amis laissés la bas, mais aussi à sa sœur qui ne donnait plus de signe de vie à quiconque, elle sentait bien là la fin de celle qui lui apportait tant de rires, de complicité, elle pouvait aussi sentir la peine de Mod son mari, et dans cet écrin de verdure baigné d'eau, elle ferma les yeux et pria pour la fin de ses tourments.
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Talyanne

Comme quoi le fait de se réveiller avec les gazouillis des oiseaux ne présage en rien une excellente fin de journée. Taly était sortie de la taverne de son frère tel un ouragan en claquant la porte. Tout en arpentant les ruelles du village, fonçant droit devant elle au péril de ceux qui ne se bougeaient pas, la brune fulminait.

Non mais c'est pas croyable ça!!!! J'en reviens pas!!!

Les abords du lac se profilaient. Deux, trois pêcheurs attardés attachaient leurs barques un peu plus loin et c'est sans hésiter qu'elle s'engouffra dans le sous-bois, loin des regards et du bruit des promeneurs nocturnes. Sa colère grandissait au fur et à mesure qu'elle avançait et quand elle fut bloquée par une souche d'arbre gisant en plein sur sa route, c'est instinctivement qu'elle dégaina son épée et se mit à marteler la malheureuse et inerte victime.

Et pourquoi...

La furie tournait sur elle-même avant d'abattre une nouvelle fois sa lame.

...il n'y aurait...

Le bruit des coups rythmait sa rage tel des tambours de guerre.

...que lui qui pourrait être...

Et un morceau de bois supplémentaire qui vint s'échouer sur le tas agonisant à ses pieds.

...heureux? HEIN!! POURQUOI????

Telle colère était vraiment rarissime chez la brune. Aussi c'est en sueur et exténuée de s'être évertuée à faire disparaitre la souche d'arbre qu'elle s'effondra sur ses genoux en fixant son oeuvre. Face à la non réaction d'une cible qui, de toute manière, n'aurait jamais pu lui répondre même si elle l'avait voulu, la jeune fille s'adossa à l'arbre le plus proche, son épée posée entre ses jambes. Elle resta là, à fixer le sol sur un point invisible, ne comprenant pas ce qui motivait son frère en la freinant de la sorte. S'endormit-elle? Difficile à dire quand le noir vous enveloppe et que nul bruit ne vous parvient plus, tous occultés par Dame Colère tel un voile qui se pose sur vous.
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Alwenna.

La Rousse avait quittée la taverne, quelque peu perturbée par les ouragans qui y tourbillonnaient, mais surtout inquiète pour une petite Tornade nommée Taly.

Oh elle savait la Rousse ce qu'était parfois la présence d'un frère, une présence qui se fait étouffante de par trop de protection, elle connaissait cela avec Squall qui la veillait de loin et la couvait encore de conseils en tout genre, sur un ne fait pas ci, ne fais pas cela, et pas ainsi Al et pas comme cela..Parfois elle avait envie d'hurler du haut de ses vingt sept printemps, mais elle ne pouvait lui en vouloir au fond, car ils s'aimaient tout deux, même si ils ne vivaient pas dans le même Duché.

Descendant le petit sentier, elle resta un instant interdite devant une furie Brune qui se déchainait sur une souche morte, une vraie amazone, une vraie terreur, elle réprima un rire, non pas moqueur mais que la scène était cocasse, et que par ce geste tout la colère sortait, elle attendit un instant la Rousse écoutant le flot sortir de la bouche, puis la regarda tomber à genoux.

Elle prit le pas de s'avancer doucement, et posa une main douce sur l'épaule de Taly, espérant ne pas prendre un rejet, et s'agenouilla à ses côtés.

Taly.. Peut-on parler toute deux? Je pense qu'entre deux esprits féminins on peut se comprendre..
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Talyanne

"Taly.. Peut-on parler toute deux? Je pense qu'entre deux esprits féminins on peut se comprendre.."

Gné?! Une voix! Qui? Quoi? Quand? Où? Comment? Pourquoi? La brune, tout à sa colère et à son incompréhension, n'avait entendu ni vu cette approche arriver. D'instinct son épée quitta le sol en direction de l'intrusion...pour aussi vite rejoindre sa place quand la nuée de question relevé l'instant d'avant trouva réponse. Alwenna. Ce n'était qu'Alwenna!

Ses jades fixaient la rousse en papillonant alors que son esprit essayait de les reprendre...ses esprits! En voilà bien une qui ne les a pas...a t-on pas idée de s'approcher ainsi de quelqu'un qui l' a perdu...l'esprit (non mais faut suivre aussi de temps en temps^^ on continue...)

Désolée... fut le seul mot qui sorti d'entre les dents serrées de la furie. Non pas de la colère mais du geste qu'elle avait eu à la prise de contact.
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Alwenna.

Un éclair dans la nuit sombre, juste embrasser par le far de la lune, cet éclair n'était pas un quelconque orage, oh non cela était la lueur d'une lame, et la Rousse se demanda par là si elle allait se faire occire pas la Tornade...

Citation:

Désolée...

Elle lui sourit doucement, elle connaissait ce tempérament quand elle même avait la foudre dans les yeux, elle ne prêtait pas attention à ce qui l'entourait, alors comment pourrait-elle lui en vouloir de ce geste fait dans l'action du moment?!?

Ce n'est rien Taly... Elle se glissa à ses côtés, gardant sa main sur son épaule.

Tu sais j'ai bien vu et aussi entendu que tu es en colère contre ton frère....elle se tût un instant puis reprit d'une voix toujours calme.. Tu sais Ghell ne veut pas te nuire loin de là, mais il y a des passages dans la vie qui sont un peu plus compliquées à vivre du côté fraternel..

Elle la regarda un instant, un sourire doux sur les lèvres, puis reprit.

Ghell est très attaché à toi, il t'aime comme un père t'aurait aimé, à ce jour tu deviens femme, jolie et pleine de tempérament, tu découvre un univers autre que celui de ton frère..Attention cela n'est pas un reproche pour ma part je trouve cela des plus normal, mais pour Ghell le détachement est plus dur à vivre, et je crois que sa peur profonde est de te perdre et surtout qu'il t'arrive quelque chose..Il t'aime Taly peut-être mal peut-être trop, mais ne pense pas que ses paroles sont fait pour ton malheur, simplement par pur protection.

Elle se tut à nouveau, espérant avoir trouvé les mots juste dans sa phrase.
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[RP] Le lac de Valence