[RP] Tensions à Saint Bertrand de Comminges

Lucasdeminestrol

[6 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

Lucas tira une grande banderole avec ses compagnons à destination des assaillants potentiels au service du pouvoir comtal pour répondre à toutes les accusations qu'on mettait sur le dos de Saint Bertrand:

Citation:

QUAND ON VEUX TUER SON CHIEN ON DIT QU'IL A LA RAGE.

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Lucas de Minestrol.

Philipaurus

philipaurus n'avait que peu suivit les événements de Saint Bertrand.

Entendant parler de mouvement de troupe, il chercha à se renseigner.
On lui fit parvenir une déclaration émanent de Don-Perico à Saint Bertrand. Dans celle ci effectivement il était question de faire de cette ville une ville franche. Dans cette déclaration, il était question de faire de cette ville la base arrière, le point de départ de cohorte de joyeux drilles partant brigander vers des terres dites lointaines.
Phil fut catastropher de voir Don Perico retomber dans ses anciennes lubies.
Il fit parvenir au conseil et au peuple d'Armagnac la déclaration suivante.

philipaurus a écrit:

Apres avoir pris connaissance d'un appel signé Don Perico dans lequel il déclare vouloir faire de Saint Bertrand de Comminges une ville Franche, base arrière de cohortes de brigands.

J’appel le maire Lucademisnestrol à dénoncer immédiatement cette volonté.
En absence de ceci aucune négociation, aucune discussion ne peut responsablement se tenir sur des questions d’impôts ou de sécurité. Je suis même surpris qu'elles aient pu commencer secretement.

J’appel ceux qui un instant ce sont senti solidaire du maire pour quelques raisons aussi justifiées qu’elles puissent être à faire la part des choses.

J’appel le Comte Kadfael à cesser son soutient au maire de SBC.

J’ajoute qu’en absence de déclaration ferme du maire chef d’armée lucasdeminestrol sur les questions d’appartenance de SBC au territoire d’Armagnac et Comminges et aux brigandages, toutes actions militaires du conseil d’Armagnac et Comminges est justifiée.

J’ajoute qu’il n’est plus temps de discuter ici si un maire à le droit ou pas, s’il est utile ou pas de faire une armée communale
.
J’ajoute que la totale irresponsabilité du conseil du comte Antoineleroy sur les questions de sécurité (brigandages comtal de Genesus et de Jossc et absence d’action contre l’armée félonne de Namaycush) ne peuvent pas justifié l’existence de l’armée du maire Lucademinestrol dans un tel contexte.

Cette armée doit être détruite volontairement ou par la force.

Philipaurus Mattei Dénéré dit le Lude
Baron de Lavardens – duc du Lude.

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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Nael35

chez nael à saint bertrand

nael passant par le lieu ou l'on discutait des conflits de SBC et du comté .
Elle écouta puis elle rentra chez elle et écrivis une missive qu' elle irais afficher en bon lieu aux yeux de tous .

Citation:

A tous je voulais faire savoir qu'il n'y a eu aucun vote au conseil concernant le fait d'aller par la force a la rencontre de l'armée de SBC .
Que la décision fut prise mais nullement discutée au sein du conseil .
Et enfin que je ne suis pas d'accort avec cette décision , d'envoyer l'armée comtal détruire une ville de notre comté .

Pensant qu'il était tout de même un peut fort que notre armée soit prête à prendre d'asseaux une de nos propre ville , alors qu'elle c'est dite non prête pour combattre une armée étrangère arrivant sur nos terres.
De plus le comte avais donner comme ça sans discutions ni question l'accort au vicomte Strakastre de monté sa propre armée sur la ville d'Auch afin disait il de la protéger .
Saint Bertrand n'avais donc pas le droit au même privilège , elle était pourtant un carrefour important au niveau des frontière donc bien plus en danger si on écoutais les rumeurs .
De plus osé accepter l'aide d'une armée étrangère pour réglé nos propre conflits pfff qu'elle bêtise , n'avait il pas eux aussi entendu dire que le Béarn rêvais de s'approprier le comté tout entier ?
Enfin tout ceci ne serais bientôt plus sont problème, elle quitterais le conseil dans quelques jours , elle les laisserais tous se battre pour savoir le quel allais faire la plus grosse bêtise pour détruire notre si beau comté

Ce RP se passe à différents endroit à la fois et aucun personnage n'est en train de discuter sur une place publique...
Votre personnage ne peut donc pas réagir comme ça.

Merci de modifier donc, sinon je supprimerais ce post qui est en non respect avec le RP.
Bon jeu
Tiresias
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Lucasdeminestrol

[7 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Sur les remparts]

La nuit avait été bonne, pas d'armée en vue, des messagers avait pourtant annoncés que les armées du Béarn et d'Armagnac était sur le pied de guerre. Soit elles regrettaient leur choix offensif, soit elles se prépare à l'action.

Pour plus de stabilité et de transparence, Lucas écrivit ses quelques lignes à destinations de tous:

Citation:

Pour des mesures de sécurité, les votes ont étés gelés, c'est à dire qu'il reprendront à la fin du conflit. Tous les votes sont gardés et les candidatures aussi. Il s'agit juste d'un gel temporaire de quelques jours. Merci de votre compréhension.

Je reprécise ici aussi:

Par la présente, je proclame qu'il n'a jamais été question que Saint Bertrand ne devienne une ville Franche. Si Saint Bertrand quitte l'Armagnac, se sera uniquement si le Comté décide de mettre notre village au ban.

Attention aux rumeurs. Ne croyez pas tout ce que l'on vous raconte. Vérifiez vos informations. Ne vous faites pas berner. Rejoignez Saint Bertrand et venez défendre la liberté.

Oui, j'en appel à tous les défenseurs de la liberté, venez nous rejoindre à Saint Bertrand de Comminges. Défendez la ville.

Vive la liberté!!!

Vive Saint Bertrand de Comminges!!!

Lucas de Minestrol.

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Lucas de Minestrol.

Antoineleroy

[7 Mai 1457 - Castel d'Auch ]

Un valet entra dans le bureau du Comte, un pli à la main

' Votre excellence, un message du Comte du Béarn! '

Antoineleroy tendit la main, l'ouvrit puis lut avec attention

Citation:

A l'attention de Sa Grandeur Antoine, Coms D'Armagnac et de Comminges et de son Conseil Comtal

A tous ceux qui auront, liront ou se feront lire la présente,

Adishatz !

Nous, Valère d'Arezac, Coms do Béarn, mis au fait des dissidences s'étant créées en la bonne ville armagnacaise de Saint-Bertrand de Comminges, du fait de l'actuel maire Lucasdeminestrol,

Proposons notre aide amie et armée à notre voisin et frère d'Armagnac et de Comminges. Qu'il soit su que nous n'engagerons aucun mouvement sans l'autorisation expresse scellée de votre main mais que si vous le désirez, l'OST Béarnais se tient prête à soutenir une offensive armée contre la compagnie franche appelée "La Magnifique" et qui oubliant tous principes d'humilité se targue d'un orgueil sans limites insultant la puissance et la collaboration des brillantes provinces du Sud du Royaume.

Qu'ainsi le fier et brillant Armagnac et Comminges associé au lumineux Béarn mettent hors d'état de nuire ces anarchistes, gredins et voyous de la pire engeance !

Qu'Aristote veille toujours sur nos douces provinces et sur vous.

Pour le Roy, Pour le Très-Haut, Per lo Béarn !

Coms do Béarn

Faict à Pau le Sixième de Mai de l'An de Pâques 1457.

Il laissa la missive sur son bureau et se leva pour faire les cents pas... Ce n'avait que trop duré et le Maire de Saint Bertrand de Comminges allait peut-être créer un incident diplomatique!

Le Comte était heureux de recevoir une telle missive d'un allié, mais fallait-il accepter?
La prudence était de mise... De plus notre image prenait là un grand coup, fichue idiotie!
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En cours de construction... =)

Philipaurus

phil en villegiature forcée sur Muret se faisait porter les dernières nouvelles et les écouta scrupuleusement.

- le chef de l'armée dite la magnifique à suspendu l'expression des habitants de Saint Bertrand de Comminges et a repoussé de 30 jours les élections,
- Bien, dit phil l'armée suspend les droit à opinions divergentes, ensuite ?

- Lucasdeminestrol dément vouloir faire de SBC une ville franche.

- Ah interressant, pourquoi suspendre les élections dans ce cas ? Enfin, mais dit moi, il signe "maire de SBC" ou "chef d'armée la Magnifique"
-il ne signe que de son nom.
- Diantre, il ne maitrise plus qui il est, et les annonces de Don Périco sur le brigandages comme ressources future de SBC ? s'en éloigne t'il ?
- Il n'en parle pas.

- mmmmm, et l'annonce du Comte faisant état d'une lettre restée secrète depuis le 22 avril ou lucasdeminestrol proposait au duché de l'argent contre le droit de brigander, la dément il ?

-Il n'en parle pas non plus, juste il demande à la population de pas croire ce que l'on raconte. Mais il ne dément rien.

- mmmm stupidité ou manoeuvre ? Tous ce petit monde négocie en secret, ça continue... c'est tout ?

- Non. Il ya encore le prévot dit qu'il n'est pas d'accord pour que l'Armagnac détruise une ville d'Armagnac.
- détruire une ville ? elle a dit ça ? elle parle des brigands qui étaient son obsession ?

-Non elle parle plus de brigands.

Bon je vais diffuser un nouveau message au maire, ça urge.

- heu y'a aussi le Béarn qui annonce qu'il est prêt à intervenir si on l'invite.

- Mouais, il est gentil celui là, il aurait pu trouver mille raison de le faire depuis longtemps.
phil pris une plume puis renonça.

- Ha, attends donne moi plutôt la force de chaque armée.

phil estima rapidement les forces en présence et le statu quo des armées, puis se tapota les lèvres.

- Bien revient me voir demain je te dirais si j'ai un message public à faire parvenir.
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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Cassandres

Un parchemin à l'attention du Prévot d'Armagnac Comminges et de l'ensemble du conseil

Comment se fait il qu'aucune procédure n'ait été instruite à l'encontre de Sieur Lucasdeminestrol par Dame Prévôt Nael35

Vous savez monter un dossier pour transmettre à la procure mais maintenant c'est beaucoup trop tard , l'armée est faite et est présente

Il me semble que les différents parchemins échangés entre le Comte d'Armagnac Comminges Antoineleroy et le maire de Saint Bertrand de Comminges étaient assez explicites

De la part du Comte d'Armagac Comminges un refus catégorique et de l'autre les réponses du maire de Saint Bertrand

nael35 a écrit:

Vous savez Dame prévôt Nael35 , le comte d'Armagnac Comminges Antoineleroy peut prendre des décisions en urgence et sans faire passer par un vote et l'ordre qu'il a donné en public en est la preuve

Savez vous dame Prévôt Nael35 que le conseiller que vous êtes se doit d'avoir une certaine réserve

Par vos propos vous cautionnez publiquement et devant moults témoins l'attitude de Sieur lucasdeminestrol

nael35 a écrit:

Et enfin que je ne suis pas d'accort avec cette décision , d'envoyer l'armée comtal détruire une ville de notre comté

Il ne sagit pas de détruire une ville mais une armée

Cassndres
Baronne d'Aurensan
Vassale d'Armagnac Comminges

Ce RP se passe à différents endroit à la fois et aucun personnage n'est en train de discuter sur une place publique...
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Tiresias
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APPAC

Tokagero

Désolé mais ça fait la deuxième remarque que je fais et je commence sérieusement à me demander avec quel genre de personne je me trouve.
Quand LJD Cassandres comprendra qu'il y a dans un rp une logique à suivre? Roh ça m'énerve

La remarque HRP sera enlevée dans la matinée de ce vendredi.

Le Vice-Comte avait passé la matinée dans les bureaux du Conseil Comtal. Il attendait des nouvelles de Saint-Bertrand, des deux armées, de Lucas et du véritable commanditaire de cette trahison envers le Comté, Donpérico. L'attaque de l'armée de Saint-Bertrand avait été discutée pendant plusieurs jours, le Comte réticent, le Vice-Comte avait proposé la destruction de cette armée dès son premier jour avant toute négociation. Ce n'est pas avec ce genre de personne que l'on négocie, mais avec des personnes intelligente et qui veut réellement sortir de l'impasse. Tokagero était également contre les demandes ou plutôt les injonctions du maire de Saint-Bertrand. Le Conseil Comtal ne pliera jamais devant une force armée et cela, le Vice-Comte tenait à cette règle d'or.
Des semblants de négociation avaient eu lieu au Castel d'Auch, semblant de négociation puisque le Comté voulait avancer mais le maire de Saint-Bertrand ne voulant rien d'autre que ce qu'il voulait lui.

Ainsi donc, le Vice-Comte était content que la décision avait été enfin prise. Il l'avait dit depuis le début, Lucas de Minestrol était un réel danger pour le Comté, tout comme le Sieur Donpérico dont Tokagero voulait mettre en procès pour Haute Trahison envers le peuple des Comtés d'Armagnac et des Comminges.

Le temps nous dira un jour si ce que Tokagero veut faire se fera et si comme d'habitude il avait raison.

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Fiancé à Hidatsa

Ancien Juge d'Armagnac-Comminges
Ancien Bailli d'Armagnac-Comminges
Ancien Connétable d'Armagnac-Comminges
Ancien Vice-Comte d'Armagnac-Comminges

Ancien Maire de Lectoure

Genesys

[Saint Lisiers, Campement de l'armée comtale]

Le soleil se couchait lentement et les troupes du Capitaine Nkhan s'organisaient.

Alors que le combat est inéluctable, Génésys reste calme. Il prend de la terre d'Armagnac dans ses mains, avant l'ultime combat, afin de la sentir et de s’en frotter les mains : c’est le signal imminent du combat.

Afin d’assurer sa prise sur le manche de son épée et éviter une mésaventure en raison de la sueur provoquer par l’excitation du combat et la débauche d’énergie demandée par le combat, il frotta le manche de son épée de cette terre.

génésys attendait le signal du Capitaine.
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Donperico

[Saint-Bertrand de Comminges, 7 mai 1457, au soir]

La journée bientôt s'achève dans un calme relatif... Le Campeador reçu quelques moineaux au cours de la journée. Les nouvelles les plus lointaines et les plus expertes lui venaient des bords de la Loire... Les plus proches devaient rester discrètes. Il repensait aux combats qui l'opposèrent au Comte Srakastre il y a deux hivers de cela... Heureux présage sans nul doute.

Entre deux courriers, il consacra un peu de temps un peu de temps aux questions d'intendance... L'armée "La Magnifique" était maintenant au meilleur de sa forme. Quelques pièces de viande furent données aux compagnons... Vigueur.

Dans la journée, il appris que le Maire Lucas avait décidé de bloquer le processus électoral dans la ville. Sage décision qu'il expliqua aux badauts qui croisaient sur les remparts:

- Louée soit la sagesse de notre Maire qui en bloquant le processus électoral fige la situation politique de la ville jusqu'à l'issue des tensions... Cela évitera des drames supplémentaires! Si DameJeanne avait été élue, elle se serait trouvée en position de faiblesse face à l'armée de Lucas... Si j'avais été élu, mes idées radicales risquaient d'ajouter aux tensions... Voyez par ce geste sa volonté de mener au bout le dialogue avec le Conseil Comtal! Un soucis de moins à gérer pour le futur Maire...

Cette nuit, le Campeador ne dormirait pas... du quartier général de la Mairie aux remparts... il ferait plus qu'un peu de marche. Pas impossible qu'il échange une ou deux bières... Il est permis de vivre tout de même.
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Paquerette

Cassandres

Ayant eu connaissance des propos de la Duchesse de Lude elle sourit

Citation:

A l'attention du sieur Donperico
Les votes ne sont bloqués , repoussés que s'il y a une prise de la mairie non?

Sieur Donperico arrètez donc de berner le peuple arrètez de vouloir embobiner le peuple par vos propos erronés

APPAC

Suniva

[Saint-Bertrand, le 7 mai 1457... Fin d'une longue galopade... ]

Il était revenu et reparti aussitôt. Il lui avait demandé si elle le suivrait et elle avait répondu "oui" sans même réfléchir au pourquoi du comment des choses. Il voulait aller retrouver sa soeur, elle l'accompagnerait donc sur les chemins du Royaume.

Elle avait galopé longtemps pour le rejoindre, soucieuse des rumeurs qui se répandaient au travers de tout le Comté. Certains disaient que les Armagnacais allaient se battre entre eux et que le Maire de Saint Bertrand voulait faire de son village une terre libre, n'obéissant plus aux ordres du Comte regnant, d'autres que Saint-Bertrand était désormais à la solde des brigands... Pour Suniva tout ce qui importait c'était de savoir si son Amiral, parti d'Eauze visiblement inquiet pour le village qu'il aimait, était arrivé entier à l'abri des remparts.

Elle avait galopé la peur au ventre, redoutant de croiser malandrins ou soudards à chaque détours de chemin, prise de frissons de rage à l'idée de le trouver blessé ou en pleine bataille sans qu'elle soit à ses cotés.

Sa monture couverte d'écume, elle était arrivée, ses boucles brunes en bataille, sa précieuse épée au coté, l'arc offert par son père lui battant les épaules, son éternelle sacoche de cuir et un maigre baluchon contenant quelques provisions attachés à sa selle.

Le village semblait calme en apparence, mais l'atmosphère était lourde ; nombreux étaient ceux qui allaient aux nouvelles, montaient aux remparts, ou se dirigeaient vers les tavernes.

La calme avant la tempête...

Suniva se mit à la recherche de SubCal, prête à faire tout ce qu'il lui dirait.

[Saint-Bertrand toujours... le 8 au matin.]

Elle avait passé la nuit à la forge sans avoir trouvé le forgeron, point de valet non plus et le matin la trouva d'humeur maussade.

Un peu de viande séché, un bol de lait et elle avait repris le chemin des remparts, allant aux nouvelles...
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Ducho

Ducho était arrivé en la bonne ville de saint Bertrand voilà quelques jours déjà. Aucune tension n'était palpable et les soirées en taverne allaient chemin faisant.
Une missive, placardée en les murs du bourg, avertit la populasse de tensions avec le comté.
Toujours la même histoire! Le pouvoir, le peuple qui devait toujours se soumettre et toujours les mêmes excuses les brigands!
Cela lui rappelait de grands souvenirs et des conflits passés...
Il rencontra le maire en taverne. Il lui parut honnête et attaché à sa ville.
Peut être se trompait-il? Mais qu'importe, il lui fallait prendre position, s'engager, il y a des moments parfois ou le tourment vous emporte au delà de votre vision...
L'histoire dira le reste...

[ Sur les remparts le 7 mai 1457]

Depuis trois jours, Ducho l'étranger se mêle aux villageois. L'ambiance est bonne enfant, le rire tient en éveil...
Les rumeurs sont mauvaises... Durant la nuit des tentes au loin se dressent. Une armée, scintillante et bruyante!
Celle du comte à priori. Du haut des remparts la vue est imprenable. Ils s'affairent, en ordre bien établi.
Dans le calme, celui qui précède la tempête, les défenseurs de la ville se préparent aux vagues d'assauts. Des groupes se constituent et prennent position sur divers lieux des remparts, concentrant les forces sur le pont levis à l'entrée de la ville.
Chaque groupe prend en charge son coin de défense des remparts. La journée sert à regrouper les armes... La nuit est proche, la lune éclaire les derniers préparatifs... Voici venu le moment de l'attente.

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vagabond, là où m'emmène mes rêves

Antoineleroy

[7 Mai 1457 - Castel d'Auch - Fin d'après-midi ]

S'asseyant à son bureau, le Comte prit une plume et un parchemin pour répondre au Comte du Béarn

De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges

A l'attention de Sa Grandeur Valère d'Arezac, Coms do Béarn, et de son Conseil Comtal.

Nous sommes heureux et non surpris de voir cette solidarité entre nos Comtés, et nous vous remercions de cet apport d'aide à notre Comté qui traverse une crise interne qui n'aurait jamais dû avoir lieux...

Actuellement notre armée est en route pour détruire l'armée illégale montée par le Maire Lucasdeminestrol et soutenu par le tristement célèbre DonPerico souhaitant faire de SBC une ville franche.
Il n'est jamais aisé de ce lancer à contre-coeur dans un conflit fratricide, mais nos échanges diplomatiques ont été infructueux.

Le Conseil Comtal d'Armagnac et de Comminges apprécie votre sollicitude mais nous voudrions régler ce problème en interne sans créer de troubles à l'extérieur. Nous espérons que vous comprendrez notre position et souhaitons qu'elle n'altérera pas nos bons rapports diplomatiques qui devraient ne faire que grandir avec l'Entente Pyrénéenne...

Respectueusement

Fait en notre castel d’Auch ,
Le VII du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et de Comminges

Il était dur diplomatiquement de refuser une aide, cela pouvait être mal pris parfois et mettre en branle de bons rapports. Cela dit le Comte était plutôt confiant, leurs échanges avaient toujours été des plus sains avec le Comte de Toulouse...

Pourquoi refuser cette aide? Parce que le médicastre ne souhaitait pas créer de conflit externe mais bien confiner le plus possible cette erreur du Maire de Saint Bertrand de Comminges en évitant des bains de sang.

" Que cette lettre arrive au Béarn le plus rapidement possible! "
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En cours de construction... =)

Tensions à Saint Bertrand de Comminges

Lucasdeminestrol

[Mardi 5 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

Voilà plusieurs jours que la situation est tendue à Saint Bertrand, ce matin de bonne heure, le maire a déclaré l'état de mobilisation générale. En effet profitant de la présence de son armée, le maire a investit les remparts du villages afin de prendre position contre une éventuelle attaque.

Il a eu vent des rapprochement de troupes en Béarn à Tarbes, et aussi de la présence de l'armée comtale, la FADAC à Saint Liziers. Des négociations étaient en cours depuis la veille pour essayer de trouver une solution par le dialogue pour sortir de la crise mais le malaise est profond.

Ce jour au petit matin, les habitants de Saint Bertrand de Comminges ont reçu le courrier suivant:

Citation:

Suite aux négociations avec le Comté qui n'ont pour le moment rien donné, je déclare pour Saint Bertrand de Comminges, l'état de mobilisation générale.

Le Comté n'accepte pas, à l'heure actuelle, de revoir les conditions d'imposition et ne nous laisse pas souverain de notre défense.

En effet, le village de Saint Bertrand de Comminges doit s'acquitter d'une somme équivalente à plus du quart du revenu Comtal des impôts, alors que le Comté compte 6 villages.

Il y d'autres points de discutions dont un qui porte sur la légitimité de l'armée de Saint Bertrand de Comminges nommée "La Magnifique" en nos murs. Pour être totalement transparent, je tiens à signaler que le montage de cette armée et tous les frais qui sont subvenus pour son équipement sont à ma charge personnelle et ne touche pas au budget de la mairie.

Concernant ces points, le Comté m'a laissé entendre que si ne nous voulions pas obéir, ils emploieraient la force. Je renonce à céder au chantage. J'espère avoir mal compris ces paroles ou que cela n'était qu'un point de pression.

L'armée du Comté sera aux portes de Saint Bertrand ce jour ou demain. Je le répète, il n'est pas question pour moi de céder au chantage et encore moins à la force.

Je ne doute pas qu'en voyant la constitution de nos défenses que le Comté ou les dirigeants militaires, revoient leurs ambitions d'attaque du village. Nous nous devons donc d'opposer une force dissuasive.

[...]

Les négociations continuent et nous espérons trouver une solution pacifiste à ces tensions.

Je demande aussi aux villageois d'accueillir sans rancœur et avec chaleur les soldats de l'armée de l'Armagnac qui sont aussi nos frères.

Une imposition sera levée dans les prochains jours. L'économie du village semble se rétablir, mais les impôts comtaux ruinent totalement les efforts du village. En effet, nous devons déjà nous acquitter de plus de 1300 écus pour mercredi.

Je vous demande donc de vous mobiliser et de vous signaler à la mairie si vous désirez prendre un poste à responsabilité à la mairie ou dans l'armée "La Magnifique".

Je répète que les fonds de la mairie ne sont pas utilisés pour la mise en place de cette défense.

Je reste à votre disposition.

Vive Saint Bertrand!!!

Vive le Comminges!!!

Lucas de Minestrol, votre Maire.

Pour cette première nuit, les défenseurs espéraient qu'ils pourraient dormir tranquille. La FADAC est ses hommes, déjà surnommé par certains les fadas, arriveraient-ils cette nuit?
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Lucas de Minestrol.

Kadfael

Citation:

Mon cher ami Lucas,
Tu as tout mon soutien,
il faut arrêter de prendre les maires pour des censuré !
Le Conseil Comtal ne respecte en rien les décisions des maires,
Tu as bien raison de prendre des décisions en faveur de tes citoyens,
J'ai peur que ton combat soit vain, mais tente toujours !
Continue ainsi Lucas et courage à toi,

Merci de respecter un certains vocabulaire!

Bon jeu
Tiresias
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--Loupdargent

L'Lucas t'a b'soin de ma meute j'raplique

J'suis pas loin
courage p'tit

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Tiresias

Donperico

[Mercredi 6 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

L'ordre est tombé hier... Malheureusement. Le Maire de la bonne ville de Saint-Bertrand de Comminges, LucasdeMinestrol, a appelé les groupes de volontaires à se saisir de leurs équipements et à grimper sur les murts de la ville. Malheureusement oui. Ce n'est pas de gaïté de coeur qu'hommes et femmes en viennent à prendre pacifiquement les armes... C'est qu'ils sont à bout. Le Campeador interpelle le Maire de Saint-Bertrand devant les hommes prêts à défendre leur village.

- La petite escouade que tu as bien voulu me confier est maintenant en place sur les remparts... J'ai porté moi même à chacun ce qui était convenu. Le bras de fer avec le Comté va maintenant réellement commencer. Crois-tu qu'enfin nos conseils comtaux comprendront qu'ils sont d'abord au service des villages?
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Antoineleroy

[Mercredi 29 Avril 1457 - Castel d'Auch]

Le Comte tablait sur un traité lorsqu'un valet entra

' Votre excellence, le Maire de Saint Bertrand de Comminges monte une armée! '

Antoineleroy se leva en frappant du poing sur la table

" Deux refus je lui ai envoyé mais il ose bafouer nos lois? "
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En cours de construction... =)

Antoineleroy

[Dimanche 3 Mai 1457 - Castel d'Auch]

Après quelques échanges avec le Maire d'SBC, le Comte fit ouvrir une salle en vue de dialoguer sereinement et sortir de cette crise par la voie diplomatique et non armée...

De longs échanges se firent concernant des éventuelles avancées sur certains points ainsi que la demande immédiate de la destruction de l'armée en désaccord avec les lois du Comté.

" Vous ne désirez pas perdre cet élement de poids? Vous prenez en otage la décision du Conseil Comtal?
Bien... Nous n'avon donc plus rien à nous dire! "

Puis il lacha ce document sur la table avant de s'en aller

Citation:

Décret sur la Circulation sur le Territoire d‘Armagnac et de Comminges.

Hormis lors de situations extraordinaires, explicitées plus bas, toute personne a le droit de circuler sur les routes des comtés d’Armagnac et de Comminges ainsi que de se rendre dans les villes d’Armagnac et de Comminges a condition de se conformer aux obligations suivantes :

Outre le fait de respecter le bon droit et la concorde dans ses déplacements et actions dans les comtés d’Armagnac et de Comminges, les personnes désirant créer ou circuler dans des groupes armés ou des lances doivent avant de les créer, ou une fois sur le territoire d’Armagnac et de Comminges s’ils viennent de l’extérieur des frontières des comtés d’Armagnac et de Comminges, demander une autorisation au prévôt des maréchaux des comtés d’Armagnac et de Comminges.

Dans le cas où le prévôt des maréchaux refuserait de donner l’autorisation, le groupe armé ou la lance ne pourra être créé ou devra être dissous s’il était déjà créé, sous peine de poursuites judiciaires.

Nous rappelons également que seules les armées autorisées par le capitaine ou le comte ont le droit d’être présentes dans les comtés d’Armagnac et de Comminges.

Lors de situations extraordinaires, les dispositions suscitées ne s’appliqueront plus.
Elles pourront être modifiées partiellement ou entièrement via un décret d’exception promulgué par le comte et devant être confirmé, partiellement ou entièrement, par le conseil comtal via un vote endéans les dix jours suivant la promulgation du décret d’exception par le comte.
Les fermetures de frontières font partie des situations extraordinaires pouvant mener à une modification temporaire du présent décret jusqu’à la levée de la fermeture des frontières.

De même, une liste des personnes non grata pourra être établie par le conseil comtal, visant à interdire de séjour des personnes extérieurs au comté et pouvant nuire à sa sécurité.
Ces personnes devront alors demander une autorisation afin de traverser les terres d’Armagnac et de Comminges en toute occasion au prévôt des maréchaux ou au comte en dernier recours.

voté par le VIème Conseil Comtal, le quorum ayant été atteint, à la majorité absolue des votes exprimés,
ratifié par Clémence de Cheroy, comtesse d'Armagnac et Comminges, pour valoir ce que de droit,
le onzième de Mars de l'An Mil Quatre Cent Cinquante Six,
entrant en application immédiate, jusque nouvel avis.

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En cours de construction... =)

Antoineleroy

[Mercredi 6 Mai 1457 - Castel d'Auch]

Il avait passé les deux derniers jours dans son bureau à entendre des avis bien divers. La plupart en avaient assez d'entendre

" Patience, passons par le dialogue pour éviter un conflit fratricide! "

Nombreux étaient ceux souhaitant mettre un terme à la folie du Maire de SBC accompagné de DonPerico dont le nom faisait frémir de vieux souvenirs aux plus anciens...
Mais aujourd'hui le dialogue était rompu et il n'y avait plus rien à espérer concernant une véritable avancée pacifique et diplomatique

' L'armée du Bearn est sur le qui-vive votre excellence, et la FADAC est prête! '

Le Comte fit les cents pas dans son bureau sous le regard de ses proches collaborateurs, ne cessant de penser... Lucas se rendait-il compte de la situation dans laquelle il venait de tous les plonger?

Voulait-il faire de sa ville une ville franche et par là condamner son peuple à la coupure de tout?
Souhaitait-il mettre à mal les collaborations avec nos voisins qui s'inquiète de cette armée poche de leur frontière?

Pourtant ils avaient réussi dialoguer! Le Comte et lui même avaient envisagé la mise en place d'une véritable entente entre les Maires et le Conseil sur les points politiques, une revue au cas par cas des impôts, pourquoi donc chercher à rester en non conformité avec la loi du Comté et chercher un conflit entre concitoyens?
La Gascogne avait montré il y a peu ce spectacle sordide!

Antoineleroy stoppa sa marche, prit place derrière son bureau et regarda le Conseil

" Mes chers amis, je ne souhaitais en arriver là mais la dialogue étant rompu il ne nous reste plus que les armes pour régler un tel conflit!

Jamais je n'aurais pensé une telle chose... Nous n'avons rien contre le peuple d'SBC, mais la folie armée de l'un d'entre eux nous oblige à mettre un terme à cette irrégularité légale. "

Regardant le capitaine

" Ordre de détruire son armée! "

Il se retira ensuite dans la petite chapelle prier pour le salut de tous ces innocents et espérer le moins de dégâts possibles
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En cours de construction... =)

Navigius

Au petit matin, un coche en provenance d'Auch, frappé aux armes de l'Église, fit son entrée dans la ville. Deux jeunes pages en débarquèrent, l'un filant vers la mairie, l'autre, vers la place publique, afin de remettre copie au maire et au peuple d'une missive de l'Archevêque d'Auch...

Citation:

À l’attention des habitants de Saint-Bertrand de Comminges,
À l’attention des habitants de l’Armagnac-Comminges,
À l’attention des autorités comtales de l’Armagnac-Comminges,

Nous, Navigius di Carrenza, Archevêque Métropolitain d’Auch par la grâce du Très-Haut et la volonté manifeste de l’Assemblée Épiscopale de France, prenons aujourd’hui la plume le cœur empli de tristesse et d’horreur, alors que nos paroissiens, nos concitoyens et nos frères dans la foy s’apprêtent à s’entretuer pour des querelles temporelles.

Des âmes armagnacaises

Nous tenons en premier lieu à rappeler le caractère sacré de la vie, cette vie qui nous anime étant un don du Très-Haut, et seulement lui peut décider de la retirer en toute légitimité à ses enfants. Les événements qui se dessinent sont à la foy malheureux et contraires à la fraternité d’Aristote, violant à la fois ses principes et ses valeurs. Nous comprenons que des griefs et des doléances peuvent subsister, mais en aucun cas ne doivent-elle s’exprimer par l’épée, encore plus, entre armagnacais et armagnacaises.
De la médiation spirituelle

Comprenez-bien que cet affrontement qui se dessine, personne ne le désire et pourtant, il se profile comme inévitable. Il est de notre sacré devoir de rappeler à vos consciences que cette « guerre » ne se déroulera pas sur un lointain champ de batailles, mais chez nous, dans nos domaines, nos enfants la verrons, nos femmes la souffrirons, nos hommes en pâtirons. Alors que les semailles battent leur plein, certains préfèrent semer la discorde et la zizanie, et en ce sens, nous ne nommons personnes, ne voulant jeter le blâme que sur la conjecture plutôt qu’une où des personnes.

Nous tendons donc la main et la branche d’Olivier, en offrant à la mairie de Saint-Bertrand de Comminges et au Conseil Comtal de l’Armagnac-Comminges, notre présence et médiation dans une discussion posée en la chapelle Saint-Lescure le Conciliant, sise en l’Archevêché d’Auch. Puisse cette tentative de discussion épargner la vie d’innocents, que les frères ne tuent point les frères.
De la bénédiction des populations affectées

Nous offrons notre bénédiction et nos prières aux populations affectées par ce conflit qui se dessine, conscient que ce n’est pas l’émanation de la pensée de tous qui cause cette situation. Nous rappelons à tous les obligations du baptême et l’amitié aristotélicienne, et appuyons sur le fait que même en de temps exceptionnels, la conscience se doit d’être respecté, la morale, scrupuleusement suivie, car maintenant plus que jamais, le Très-Haut a le regard rivé sur nous, et nos fautes seront soigneusement relevées.

Aristotéliquement vôtre,

Faict à Eauze, le 6e de Mai 1457

Navigius di Carrenza
Archevêque Métropolitain d’Auch

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Lucasdeminestrol

[Mercredi 6 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

Lucas entendu Don lui poser une question, la dessus un messager arriva avec quelques informations. Le Maire lu tandis que le Tsar dine (désolé). Ses traits étaient tendus. Il s'avança vers les villageois venus défendre.

Chers amis, je crois qu'est venu l'heure de montrer que Saint Bertrand n'est pas un peuple sur lequel on peu piétiner. Après avoir refusé le dialogue, le Comté dans sa grande volonté d'ouverture a décidé d'envoyer son armée pour "pacifier" le village, en d'autre termes, pour le réduire au silence.

Je lance un nouvel appel à vous tous Commingeois et à vos Frères pour venir défendre le village et ses idées. Jamais Saint Bertrand ne se soumettra devant la force. Saint Bertrand a toujours choisit la main tendu en place du poing levé. Mais Saint Bertrand est fier, et il ne laissera pas le dictat Comtal laisser opérer en toute impunité sur des terres qui sont avant tous les vôtres, car c'est vous qui la labourez, c'est vous qui la semez, c'est vous qui la moissonnez, c'est vous qui... (qui a dit la fumez?) ... qui la faites vivre.

N'ayons pas peur, ensemble, unissons nos forces et montrons la fierté de Saint Bertrand et de ces habitants.

Vive Saint Bertrand!!!

Vive le Comminges!!!
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Lucas de Minestrol.

Nkhan

[Saint Lisiers, Campement de l'armée comtale]

Depuis quelques jours les évènements se dégradés à Saint Bertrand..d'abord les déclarations séditieuses de Perico, empruntes d'une félonie certaine, digne de celle de son maistre, le défunt et non-regretté Cuculus..
Puis Lucas de Minestrol n'en avait fait qu'à sa tête, sous des prétextes fallacieux..les impôts et le pseudo non-dialogue n'étaient que des prétextes pour mener avec son collègue Perico, une tentative d'émancipation de la ville..

Nkhan n'en croyait pas ses oreilles..il ne comprenait pas comment ces perfides pouvaient s'essayer à pareilles fadaises..comment, prenant pour prétextes des broutilles, il en venait à remettre en cause l'unité du Comté..

Le Baron était hors de lui..en rage contre ces individus qui mettaient en péril l'Armagnac par leurs comportements absurdes..

Ils devaient pourtant connaitre les conséquences de la franchises sur une ville..les conséquences tant sur l'unité du Comté, que sur le bien être de la ville..
Si Saint Bertrand devenait ville franche, tous se verraient obligés d'émigrer de la cité pour pouvoir évoluer..tous les éleveurs ne pourraient plus tenir leurs exploitations..la défense de la ville ne pourraient se reposer sur le travail constant de la maréchaussée..

Ils étaient fous..fous de penser que cela arrangerait la situation de Saint Bertrand..c'était le contraire qui allait se passer..et Nkhan ne pouvait leur pardonner pareille forfaiture..

Un aide de camp entra dans la tente de commandement..et Nkhan lut le parchemin que le Conseil Comtal venait de lui envoyer..

Il soupira..et s'attela à sa table afin de rédiger nombres de courriers à l'attention des habitants de sa ville...qu'il fit envoyer rapidement en direction de Saint Bertrand..

Citation:

A tous les habitants de Saint Bertrand de Comminges,

Vostre bourgmestre et le dénommé Perico lancent discours sur discours, paroles fallacieuses sur paroles fallacieuses, pour vous entrainer dans la tourmente.

Ne croyez pas les discours de ces enbobineurs, le Comté d'Armagnac et Comminges et un et indivisible!
Notre unité fait notre force. Ensemble nous sommes tout! Seul nous ne sommes rien!

Sachez que les impôts sont calculés justement! Si la somme de ceux-ci est supérieurs aux autres villes c'est par vos efforts pour la prospérité de la ville et rien d'autre!..Ce n'est en rien la résultante d'une mesure comtale.
Si Saint Bertrand paye le plus d'impôt c'est parce vous l'avez élevé au rang de ville la plus prospère du Comté et rien d'autre!

Il en est de même pour le dialogue!
Nous l'avons vu ces derniers temps, ce sont souvent ceux qui ne l'acceptent pas qui disent qu'il n'y en a point!

Gardez espoir, et restons unis!
Unis pour Saint Bertrand de Comminges, unis pour le Comté d'Armagnac et Comminges, nostre Comté, que nous nous devons de construire ensemble!

Lucas de Minestrol et Don Perico veulent vous entrainer sur le chemin de la désunion, du déshonneur, et de la perdition! Résistez leur!
Notre amour de nostre peuple et nostre terre sont ce qu'il y a de plus précieux! Montrons leur nostre envie de rester unis et soudés, dans nostre volonté de construire un Armagnac meilleur!

Pour le peuple et la terre!
Pour l'Armagnac et Comminges,

Nkhan, Baron de Saint Säen,
Commandant de l'armée des Trancheurs.

Nkhan fit distribuer la missive à son aide de camp qui partit la remettre rapidement...tandis que d'autres parchemins venaient de nouveau remplir son sommaire bureau...
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Subcal

Mercredi 6 Mai, Taverne...à Saint-Bertrand.

Un seul voyage, plusieurs étapes.
Mais un curieux voyage, et d'étranges étapes : tout d'abord, peut-on considérer sa propre ville comme une étape, comme un relais ?

SubCal ne revient pas de loin, mais il va repartir loin.
Là, il attache son cheval au devant de la taverne.... de son village, de Saint-Bertrand.

Il se souvient du temps où, se promenant dans les bois et villages qui ornaient - et ornent encore, fort heureusement - les alentours du castel familial, il rencontrait, parfois, un homme...
Un vieillard...presqu'un vieux chêne, un de ces habitants ancrés dans sa terre comme un foetus dans le ventre de sa mère.
Il n'en sortirait pas, il n'en sortirait plus, de sa terre.

Pour ce vieil homme, filotin de Filot, on était "d'abord de son Village, ensuite de sa Province, et enfin de son Pays".

Il disait que la terre qui nous a vu naître est celle qui nous bercera, plus tard, de sa chaude couverture.

"En attendant, elle nous nourrit ! Prends-en garde, Gamin ! Nourris-la toi aussi ! Chéris-la ! Elle sera ton dernier linceul..."

SubCal sourit, tout en entrant.
Il a soif, le voyage assèche les gorges, c'est bien connu.
Et les combats aussi, d'ailleurs... diable de point commun...

Hola ! A boire Tavernier ! A boire et à manger ! Sers-moi ce que tu veux, je ne suis pas difficile...on dit que je n'ai pas de goût...on dit que je ne me décide pas...

Et puis...quand le village que l'on quitte devient le Pays d'où l'on s'en va...un serrement de cœur...une envie d'être déjà de retour...une habituelle et inattendue envie...

Non Messire...je ne pense pas que le Comte fera donner l'assaut...il est par trop froussard...

SubCal regarde celui qui vient de parler : c'est un jeune, il vient d'arriver...il ne l'a jamais vu...ou alors un voyageur...

Oh que si ! Il s'en moque des affaires de Saint-Bertrand ! Il s'en moque ! Il veut du sang, que du sang, et encore du sang ! Voila bien le Comté ! Le sang des nôtres oui !

Ah ! C'était un autre...un homme de taverne, certainement. Teint rosé, presque rouge. Peau ridée et sèche. Regard noyé. Un pur. Un vrai !

Rien quand passent des armées ! Rien ! On baisse notre froc, moi je vous dis ! Oui ! Rien ! Que dalle ! La honte soit sur nous ! La honte !
Mais...pour être fort et fier devant une ville qui ose réclamer...là oui ! On envoit sa n-ou-v-e-l-l-e arméééée...oui Messire ! Parfaitement ! Le sang des siens contre la honte ! Charmant !

Manger, d'abord.

Et écouter.

Mais non, toutes ses pensées le ramènent là-bas...

Là-bas...

...vers le vieillard de Filot...

...vers celui qui disait qu'on était d'abord de son village...

...d'abord du sang de sa terre...
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Lucasdeminestrol

[Mercredi 6 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

Lucas avait reçu des rumeurs qui venait des autres villages du Comté. Suite à celle-ci, Lucas rédigea un courrier pour ramener quelques vérités.

Citation:

Par la présente, je proclame qu'il n'a jamais été question que Saint Bertrand ne devienne une ville Franche. Si Saint Bertrand quitte l'Armagnac, se sera uniquement si le Comté décide de mettre notre village au ban.

Attention aux rumeurs. Ne croyez pas tout ce que l'on vous raconte. Vérifiez vos informations. Ne vous faites pas berner. Rejoignez Saint Bertrand et venez défendre la liberté.

Vive Saint Bertrand de Comminges!!!

Lucas de Minestrol.

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Lucas de Minestrol.

Deache

[mercredi 5 mai: 17heures dans les rue d'auch]

Deache avait etait mis au courant de ce qui ce passer a SBC, il penser qu'une guerre civile pourait etre declancher lui voulant integrer le F.A.D.A.C. , il etait pret a desertait pour rejoindre ces collegues de SBC.
il prit sa plume ecrit une lettre qui l'envoyat aux maire de SBC avec un pigeon de guerre.

Citation:

Messire lucas,
Si une guerre éclate, en votre ville, je suis pret a venir aux combat, avec ceux qui le voudrons, pour vous aider a vous defendre vasse a l'armer comtale.
Cela pourait avoir de nombreuse consequence au niveau strategique.

toutes mes amitiés

DEACHE

Puis il prit un autre parchemins,

Citation:

MESSIRES l'heure est grave, nos amis, voisins, peut etre femme son a SBC, qui comme vous le savez est encercler par l'armer comtale.
messire lucas actuellement maire se revolte fasse aux dernieres pratique scandaleuse du comté, qui lui a refuser deux fois un projet d'armer.
le combat ne pourat surement pas etre evités, c'est pour cela que SBC a besoin d'aide, si vous etes pret a aporter votre aide a cette ville prenez les armes et rejoigner les sur les baricades!

puis il regardat sinphiladis son ecuyer
Fait moi crier sa a qui veut l'entendre.
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SERGENT DE POLICE D'AUCH

Lorsque j'engage un combat, il ne me vient pas à l'idée que je puisse le perdre!

RALEURS INDEPENDANTS!

Donperico

[Saint-Bertrand de Comminges, coeur de la ville]

Ainsi, le Maire Lucas venait-il d'être avisé de l'arrivée imminente de l'armée d'Armagnac. Ainsi donc, le conseil Comtal allait-il osé. Laissant les remparts quelques instants, il descend en ville pour s'adresser à ses amis villageois.

Fier Peuple de Saint-Bertrand!

Le Conseil Comtal est sourd aux demandes de notre Maire Lucas. L'imposition demandée par le Comté est sans commune avec ce qu'il offre à notre ville en échange... Au motif que nous avons la meilleure économie du Comté, nous devrions payer plus que les autres! Et pourquoi sommes-nous les meilleurs? Parce que nous travaillons durs et que notre Maire fait un excellent travail. Le Comté n'est rien sans notre village, cela il doit l'admettre.

Le Conseil Comtal est composé trois habitantes de Saint-Bertrand: DameJeanne, Nael35 et Léa_. Trois conseillères qui doivent leurs mandats à nos votes, à notre confiance... Trois conseillères qui sont entrées pour la première fois au Conseil Comtal avec le mouvement LAC que j'avais initié avec elles. Aujourd'hui et devant vous, je leur demande de choisir leur camp en démissionnant ou en se maintenant au sein du Conseil d'Armagnac. J'ai écrit ce jour à chacune, j'attends de leurs nouvelles.

Car à vrai dire, qu'y'a-t-il à reprocher à notre Maire Lucas? Pourquoi le Comté lui refuse-t-il de créer une armée pour défendre sa ville alors qu'il vient de l'accepter pour Strakastre et Auch, même si Strakastre n'est pas Maire? La raison est simple. Lucas n'est pas du monde de la noblesse et de l'élite consensuelle. Tous ces nobles qui tiennent l'Armagnac de leur poigne... Nkhan, Strakastre, Cassandres, Tokagero, Philipaurus... n'ont pour seul soucis que de se maintenir dans l'oisiveté gourmande du pouvoir. Ils se régalent de nos impots dans des buffets somptueux.

Lucas n'est pas de ce monde, il n'a pas le droit de prendre la moindre initiative un tant soit peu audacieuse quand bien il fut porté à notre Mairie par nous même. Pire encore, il a l'insolence de me fréquenter depuis quelques jours... Je lui offre mon savoir, pas mes idées, plus radicales encore que les siennes. Il est notre Maire et le meneur de l'armée "La Magnifique". Ma vie, comme celle de tous les volontaires qui nous rejoignent est entre ses mains. On appelle cela confiance. Pourtant, nous fumes même concurrent pour la Mairie de Saint-Bertrand, mais aujourd'hui nous somms unis pour sortir notre ville de l'état d'esclavage et de soumission que le Conseil Comtal lui impose.

Je veux croire que le Conseil Comtal ne donnera pas l'ordre d'un assaut meurtrier pouvant impliquer des défenseurs hors des armées.

Je veux croire que le Conseil Comtal refusera l'aide du Béarn dont l'armée basée à Tarbes ne rêve que de prendre notre village sous son contrôle.

Je veux croire que le Conseil Comtal ne couvrira pas une fois de plus notre Armée de ridicule en l'envoyant se faire massacrer par une armée de volontaires mal formés et sans expérience.

Je veux croire que le Conseil Comtal ne chargera pas sur son Peuple après avoir laissé passer une armée de brigands sur notre terre il y a quelques jours.

Je veux croire que tous ses malheurs n'arriveront pas.

Bien à vous, Fiers de Saint-Bertrand!
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Antoineleroy

[6 Mai 1457 - Castel d'Auch ]

Prenant la plume, le Comte écrivit au peuple d'Armagnac et de Comminges

De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Pòble de Armanhac e de Comenge,

J'ai confiance en votre jugement et ce message n'est pas là pour vous appeler à vous situer dans ce malheureux conflit mais bien pour vous donner des élements afin de vous permettre de comprendre la situation autrement que par des missives d'appel à la révolte...

Le 22 Avril 1457, nous recevons une missive de la part du Maire Lucas qui demande de monter une armée à des fins offensives sur des cibles extérieures au Comté et dont le butin serait partagé comme suit ;
* 30 % pour le Comté
* 30 % pour Saint Bertrand de Comminges
* 40 % pour les hommes de l'armée

Devant cette demande très claire de monter une armée pour créer des conflits avec les Comtés et Duchés voisins alors que nous sommes en de très bon termes, nous avons bien évidemment refusé!

Le 26 Avril 1457, le Maire Lucas nous demande la permission de monter une armée afin d'interdire la sortie du village à toute personne ne s'étant pas acquittée de ses impôts.

Si l'idée n'est pas mauvaise, nous lui refusons encore une fois au motif que la loi et le système judiciaire sont des moyens efficaces et pacifiques pour gérer un tel problème.

Le 29 Avril 1457, les chefs maréchaux nous signalent que le Maire Lucas est en train de monter son armée.

Rappelons-nous donc notre coutumier et nos lois

Citation:

[list]Décret sur la Circulation sur le Territoire d‘Armagnac et de Comminges.

[...]
Nous rappelons également que seules les armées autorisées par le capitaine ou le comte ont le droit d’être présentes dans les comtés d’Armagnac et de Comminges.

[...]

Dès ce jour, le Maire Lucasdeminestrol était en infraction avec la loi. Le Conseil Comtal avait affirmé son refus de voir se monter une armée suite à deux demande bien différentes sur le fond!

Les Comtés de Toulouse et du Béarn furent surpris de cette levée d'armée et ont évoqués la possibilité de geler nos négociations sur l'Entente Pyrénenne qui est pour nous un atout majeur d'alliance du Sud tant sur le plan économique que diplomatique et sécuritaire... L'action du Maire de Saint Bertrand de Comminges a ainsi faillit mettre un terme aux bonnes relations diplomatiques que nous avions!

On me conseilla de lancer des troupes pour la détruire, mais j'ai préféré une attitude diplomatique, aussi nous nous sommes rencontrés le 3 Mai 1457 dans une salle spéciale en vue d'échanger et de dialoguer afin de sortir de cette crise...

J'ai demandé ce que souhaitait SBC tout en demandant encore une fois la destruction de cette armée.
Le Maire Lucas me répondit qu'il désirait deux choses ;
-revoir l'imposition de leur village
-améliorer les relations avec les Maires.

La réponse pour les relations avec la Mairie est de créer une chambre des Maires où tous les sujets politiques seraient abordés (économie, sécurité, diplomatie, etc.) et me suis engagé personellement à ce que ça soit mis en place.

Mais concernant les impôts, ils sont égaux à tous les villages du Comté. Seul SBC impose un écu supplémentaire à sa population et les autres villes répondent positivement à l'imposition. Si SBC est imposé au quart de ce que reçois le Comté sur le total, c'est qu'il y a près d'un quart des champs, des élevages et des échoppes dans ce village et que donc le village peut récupérer plus de richesse que les autres villes.
Les impôts seront à même niveau pour tous les villages et favoriser SBC défavoriserait les autres.

Le Maire n'accepta pas ces termes et décida de garder en place son armée pour garder sa position de force. Pour lui cette armée est donc un outil de pression sur le Conseil Comtal...

Je n'ai rien contre SBC et ses habitants, pour moi le village est l'égal des autres!
Pour le moment l'armée nous met dans une situation non tenable. D'une part le maire de SBC déroge à nos lois, d'autre part il s'en sert comme appuis de force contre le pouvoir politique comtal, troisièmement il met en alerte nos voisins avec lesquels nos rapports sont très bons et dernièrement il met en exergue nos forces actuelles qui pourraient ainsi réagir de manière difficile à une attaque extérieure vennant du flanc opposé...
Donc une situation au niveau sécuritaire et diplomatique assez bancale!

Je remercie donc la Mairie d'Auch et le Vicomte Strakastre de leur décision concernant le renforcement de la sécurité de notre capitale!

Aujourd'hui, à l'heure qu'il est, le Maire Lucasdeminestrol a mis fin aux négociations que j'avais mis un point d'honneur à engager. Je regrette d'ailleurs qu'il embrigade une partie de la population de son village en les plaçant dans son armée...
Ces gens sont innoncents et par là il souhaite que je ne fasse pas détruire son armée qui est en infraction avec la loi du Comté!

Mais j'ai attendu trop de temps, tendu la main, essayé de nouer un dialogue. Désormais je ne peux qu'être contraint de prendre la lourde décision de mettre fin à cette situation d'instabilité politique, sécuritaire et diplomatique.
J'espère que les innocents touchés dans la batailles me pardonneront l'ordre que je donne en ce jour et que le Très Haut me pardonnera lui aussi!

Je ne désirais pas ce conflit fratricide entre notre peuple... Votre Maire n'a pas respecté la loi du Comté et son acte met en branle le système politique de l'Armagnac et des Comminges.

Que le Très Haut pardonne à ses enfants et qu'il protège les innocents de ce conflit qui n'aurait pas dû avoir lieux...

Fait au Castel d'Auch
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et Comminges
Le VI du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII

" Postez moi ça dans tout le Comté! "
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En cours de construction... =)

Lucasdeminestrol

Citation:

QUAND ON VEUX TUER SON CHIEN ON DIT QU'IL A LA RAGE.

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Lucas de Minestrol.

Philipaurus

philipaurus a écrit:

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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Nael35

Citation:

Lucasdeminestrol

Citation:

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Lucas de Minestrol.

Antoineleroy

Citation:

Coms do Béarn

Faict à Pau le Sixième de Mai de l'An de Pâques 1457.

Philipaurus

Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Cassandres

nael35 a écrit:

Et enfin que je ne suis pas d'accort avec cette décision , d'envoyer l'armée comtal détruire une ville de notre comté

Il ne sagit pas de détruire une ville mais une armée

Cassndres
Baronne d'Aurensan
Vassale d'Armagnac Comminges

APPAC

Tokagero

La remarque HRP sera enlevée dans la matinée de ce vendredi.

Genesys

Donperico

Paquerette

Cassandres

Ayant eu connaissance des propos de la Duchesse de Lude elle sourit

Citation:

APPAC

Suniva

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage

Ducho

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vagabond, là où m'emmène mes rêves

Antoineleroy

[7 Mai 1457 - Castel d'Auch - Fin d'après-midi ]

S'asseyant à son bureau, le Comte prit une plume et un parchemin pour répondre au Comte du Béarn

Donperico

[Saint-Bertrand de Comminges, 8 mai 1457, au matin]

Au premières lueurs du jour, pointe l'étentard étincelant de l'armée d'Armagnac aux portes de Saint-Bertrand... C'est la Flamme qui vient trouver le Campeador pour lui porter la nouvelle.

- Ainsi, ils sont venus... nos frères d'Armagnac sont venus nous rejoindre. Nos Frères de Terre...

Le Campeador rédigea un bref courrier qu'il enroula autour d'une flèce à destination des soldats approchant... La flèche vint se planter au pied d'un homme trop loitaint pour que Don puisse le reconnaître.

Citation:

Frères soldats d'Armagnac et de Comminges, Frères de Terre,

C'est avec une profonde tristesse que je vous vois approcher des remparts de la bonne ville de Saint-Bertrand... C'est la seconde fois que l'armée comtale menace notre ville d'hostilités! La première fois a vu la démission d'une grande partie de la caserne de Saint-Bertrand... Frères Soldats... Ne démissionnez pas de notre Armée mais ne commettez la faute irréparable de charger sur vos Frères de Terre. Buvez un peu trop et faites donc un petit roupillon si jamais un ordre terrible venait à tomber... Le sang ne coulera pas du fait de l'Armée "La Magnifique"! En attaquant, vous ne verseriez pas uniquement le sang des hommes en place dans l'armée, mais aussi de tous ceux placés en défense civile ou dans la milice de notre village... L'armée "La magnifique" n'a commis aucune exaction, elle est menée par un Maire démocratiquement élu qui entend simplement que le Comté ne nous étrangle pas et nous respecte un peu plus.

Frères de Terre. Ayez le courage de ne pas combattre!

Campeador DonPerico

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Lechiffonier

Lechiffonier envoya une missive a Donpérico et à Lucas.

Citation:

Messires je viens une dernière fois avant qu'il ne soit trop tard vous demander de renoncer à votre projet.
Je sai combien il est difficile de changer ses plans lorsque l'on a des vues et des principes personnels. Cependant, il faut que vous pensiez avant tout a votre peuple avant de penser à vos ambitions personnelles.

Même si vous arriviez à résister voir détruire la FADAC, combien de temps tiendrez vous avant qu'une autre armée vous tmobe dessus, une armée plus forte plus nombreuse?

Qu'allez-vous donner à manger à vos gens s'ils sont assiégés, quelles sont vos réserves en eau et en aliments?
Allons pensez à tous ces gens qui vont souffrir à cause de vos décisions. Ne dites pas que c'est la faute du Comte, ou d'un tel ou d'un autre, ne vous réfugiez pas derrière ces excuses, qui ne sont qu'exuses car vous ne désirez en fait qu'assouvir vos ambitions.
Faire une ville franche, c'est une illusion, cela ne peut tenir dans le temps.
Les armées des comtés et Duchés voisins viendront et vous réduiront à néant, rasant, tuant et pillant cette ville dont vous dites "aimer et en vouloir son bien". Même si la FADAC, disparaissait dans le conflit qui risque de se produire, craignez les armées suivantes qui elles ne vous épargneront rien, meutre d'enfants, viole de femmes, meurtres de vos hommes, cultivateurs, artisans et autres.
Je me demande si vous êtes conscient de tout cela et si vous l'êtes c'est encore pire, Dieu vous regarde, voulez-vous en répondre devant lui?
Qui se servira de l'épée périra par l'épée, ne l'oubliez pas.

Que vous ne craignez pas la mort est tout à votre honneur, mais que vous fassiez, par vos actes, assassiner le peuple, cela sera inscrit à votre déhonneur.

Allons renoncez, et nous demanderons votre clémence au prochain Comte, en plus vous n'aviez que quelques jours à attendre pour qu'un nouveau Conseil soit mis en place et ou toutes les discussions peuvent reprendre et les décisions changer, donc vous seriez inexcusables si vous alliez plus loin dans votre obstination guerrière.

PAIX, PAIX, PAIX mes frères de Comminges.

Lechiffonier d'Auch.

Antoineleroy

[ 8 Mai 1457 - Castel d'Auch ]

Prenant la plume, le Comte écrivit au peuple d'Armagnac et de Comminges

De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Pòble de Armanhac e de Comenge,

Hier au matin le chef d'armée Lucasdeminestrol a gelé le processus électoral de son village, bafouant ainsi le droit de vote de ses habitants et donc leur voix...
Messire Lucas n'est plus Maire de la ville, il est aujourd'hui le chef d'une armée illégale présente sur le territoire d'Armagnac et de Comminges et mettant à mal la stabilité politique, diplomatique et sécuritaire de toute la population de notre beau Comté!

Devant le refus catégorique de détruire cette armée, nous avons pris la responsabilité et la décision d'y mettre un terme par nos propres moyens...
Jamais le Conseil Comtal n'a émis l'idée de créer un conflit contre Saint Bertrand de Comminges. Nous prenons les armes pour mettre un terme à la folie de deux hommes!

Le Vicomte Strakastre est actuellement sur Auch pour protéger les femmes et les enfants de SBC qui désirent quitter leur village afin d'y trouver refuge, logis et protection. J'invite donc nos concitoyennes et leurs enfants à aller en notre capitale!

Maintenant, m'adressant aux hommes d'SBC, je souhaite qu'il ne s'allient pas avec ces deux personnes qui prétendent défendre leur village mais qui au fond ne sont qu'en train de créer un conflit qui aurait dû ne pas avoir lieux.
Ils bafouent nos lois et tentent d'avoir une position de force pour faire chanter le Conseil Comtal. Considérez-vous ces actes comme responsables?
En prenant les armes à leurs côtés vous vous mettez en total désaccord avec les lois du Comté!

Encore une fois nous n'attaquons pas SBC et ses habitants, qui sont nos frères, mais bien une armée montée illégalement et apportant une instabilité au sein de l'Armagnac et des Comminges.

Puisse le Très Haut protéger les innoncents de cette bataille et pardonner à ses enfants leu égarement...

Fait au Castel d'Auch
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et Comminges
Le VIII du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII

" Postez moi ça dans tout le Comté! "
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En cours de construction... =)

Nkhan

[Campement de l'armée Comtale..Saint Bertrand]

Nkhan seul, regardait les remparts de la ville au loin..le soleil commençait à se coucher..la nuit n'allait pas tarder à tomber..

Fermant les yeux, il se remémora les jours funestes, de guerre et de destruction qu'il avait connu tout au long de sa vie..une goutte se détacha du coin de son oeil pour rouler jusqu'aux poils drus de sa barbe..

Son poing droit se serra soudain fort contre la garde de son épée..sa mâchoire se contracta durement..

Derrière ses dents serrées, il laissa échapper un parole dure, mais vraie...

*Quelle bande de fous, d'inconscient, de traitres..*

Une profonde haine montait dans ses entrailles...Comment?..Comment ces herpailles pouvaient-ils se pavaner dans des discours fallacieux, mensongers pour remettre en cause l'unité du Comté..Comment?..
Ils ne réalisaient donc pas le mal qu'ils causaient?..

Nkhan cracha à terre, maudissant le nom des commanditaires de ces actes..

Derrière leur soit disant volonté de dialogue, ils avaient souhaité provoquer le conflit..un conflit dont ils espéraient devenir vainqueur..un conflit qui provoquerait une douloureuse blessure dans le coeur de l'Armagnac..

Et ils continuaient avec leurs discours pleins d'inepties..Nkhan ne le savait que trop..ces individus ne luttaient pas pour les autres, mais pour eux..pour leur avidité..pour leur propre gloire..et ils voulaient embarquer la ville de Saint Bertrand dans leurs folies..

Ils auraient eu envie de leur donner rendez-vous sur une plaine et de régler ça entre combattant..par le fil de l'épée..mais ceux-ci étaient confortablement installés derrière les remparts..

Toujours dans ses pensées, Nkhan fut interrompu par un voix derrière lui..

Seigneur?..
- Que me veux-tu?..j'avais demandé qu'on me laisse seul!
C'est que Seigneur..quelqu'un a envoyé une missive à l'armée..
- Donne alors..et laisses-moi..

L'aide de camps allait se retirer..Nkhan se dit qu'il avait été trop dur...et dis simplement pour se rattraper..

Merci Gaspard!..

L'aide de camps s'arrêta..se retourna et, un sourire aux lèvres salua le Capitaine de l'armée..

Laissé seul..Nkhan lut la missive..et la froissa en serrant le poing..

Puis il se détourna des remparts, et partit en direction du campement..

Là il retrouva les soldats qui se préparaient au combat..armures et côtes côtoyaient épées, lances et boucliers..

Sur leurs visages, Nkhan pouvait lire l'angoisse..mais aussi la confusion..il ne savait que trop ce que ces hommes et femmes pouvaient penser..

Il fit sonner le rassemblement, et décida de leur parler..simplement..sans fioritures..

Soldats d'Armagnac et Comminges..

Aujourd'hui nous allons devoir mener un combat difficile..un combat qui nous mènera à lever l'épée contre nos frères et soeurs..
Je sais ce que vous ressentez..je sais que ce ne sera pas une partie de plaisir..je sais aussi que vos coeurs sont emplies d'une grande confusion..

Mais notre cause est juste!!
Elle n'est pas une question de politique..elle n'est pas une question de gens ou de couleurs..elle est une question d'honneur!

Nous avons tous juré dans les paroles ou dans notre coeur de faire grandir le Comté, de protéger ce peuple et cette terre qui sont nos foyers..

Aujourd'hui nous sommes face à un tournant..nous devons faire un choix..le choix de la division, celui de nos adversaires, ou le choix de l'unité..l'unité des hommes et des terres d'Armagnac et Comminges..

C'est notre devoir..il en va de notre honneur!

Alors combattez..combattez avec rage et force..mais surtout, surtout..je vous demande de ne pas intenter, autant que faire se peut à nos frères et soeurs..votre cible aujourd'hui ce sont des séditieux, qui sèment le troubles à l'aide de leurs amis venus de l'étranger, dans les coeurs de nos compatriotes..

Hardis compagnons! Nous vaincrons!

Pour le peuple et la Terre!
Pour l'Armagnac et Comminges!

Nkhan leva son épée au ciel..
Un "hourra" collectif fut repris par la troupe..

Ils allaient devoir passer à l'action..à contrecoeur mais il fallait le faire..tels étaient les devoirs des hommes d'armes..
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Genesys

[Campement de l'armée Comtale..Saint Bertrand]

il sortit son épée, et hurla
HOURRA, Hoooooooourraaaaaa s'exclama génésys en réponse au Capitaine.

Une grande clameur s’éleva des rangs

« Aux armes fiers et braves compagnons ! clama génésys. Le crépuscule approche ! Et l’ennemi attend ! ».

Il avait préparé un rituel mystérieux au sommet de la montagne, toujours à se frotter les mains ainsi que son épée de cette terre d'Armagnac À présent, la bataille qui déterminerait le destin du Comté pouvait commencer.

L'armée Comtale se mit en ordre de bataille puis il caressa son fidéle cheval avant de lacher la bride .
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Lucasdeminestrol

[8 Mai 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

Au matin l'armée comtal était arrivé avec son cortège de propagande désinformatrice. Lucas apprenait qu'il n'était plus maire de Saint Bertrand de Comminges, cela par décision comtale. Il répondit donc au Comte par une courte missive.

Citation:

Monsieur le Comte,

J'ai pris note de votre déclaration concernant ma personne. Les habitants m'ont élu maire et c'est à eux que je remettrai la décision de me démettre de ces fonctions.

Salutations.

Lucas de Minestrol. Maire de Saint Bertrand de Comminges.

Lucas avait fait envoyé son message. Les entrées dans la villes étaient contrôlées avec soin. La ville semblaient calme, on entendait même des rires monter des tavernes. Tous les volontaires étaient présents sur les remparts pour défendre l'honneur de Saint Bertrand de Comminges.

Cette nuit serait peut-être la nuit de la délivrance pour les habitants de la ville. Le Comté allait peut-être enfin comprendre que la volonté d'un homme à défendre sa terre et ses idées n'est pas une chose que l'on peut modeler.

Lucas faisait une dernière ronde sur les remparts en passant vers chaque soldat, il ne disait rien, mais posait la main sur l'épaule de chacun et serrait dans les bras les plus jeunes. Ils étaient fiers, leur courage les rendait beau. Lucas retourna à son poste. Un joueur de flute était au pieds des remparts comme pour donner encore plus de courage aux défenseurs. Lucas se leva sur les remparts et se mis à réciter, d'un ton calme et serein.

- Comminges!!! Tes enfants sont réunis ce soir et depuis plusieurs jours pour certains, pour ta gloire. Que leur fierté soit à la hauteur de l'amour qu'ils ont pour toi et pour la liberté. Que le sang ne soit versé que s'il le faut. N'oublions pas qu'en face de nous, derrière l'armée de l'appareil comtal se trouve nos frères. S'ils nous attaquent, nous devrons nous défendre. Évitons de tuer nos frères, si nous le pouvons.

Vive le Comminges!!!

Vive la liberté!!!
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Lucas de Minestrol.

Donperico

[8 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Sommet des remparts]

Le Campeador DonPerico avait écouté les paroles du Maire de Saint-Bertrand... Se défendre, ne pas tuer et l'emporter. Un équilibre précaire, dangereux et redoutable. Rien ne permettait de prédire comment la nuit se passerait.

Il avait entendu la clameur d'un gigantesque Hourra qui fit trembler les remparts de Saint-Bertrand... Non non, là je plaisante... Il avait entendu le gémissement plaintif d'un soldat qui portait encore sa robe d'avocat... Oui oui, là le narrateur prend parti et hallucine sans aucun doute.

- Compagnons... Entendez le cri de guerre du plus mauvais chasseur de brigands d'Armagnac!... Un soldat en robe de chambre... voilà ce que le Comté nous envoie! Le Conseil comtal se moque de nous.... Compagnons, entendez le cri de guerre du capitaine de l'armée comtale... celui là même qui laissa passer une armée brigande il y a peu! Mais ma parole... Antoine veut que nous les chations à sa place... J'ai enfin trouvé le sens de cette stupide attaque! Nous serons le fouet comtal cette nuit! Antoine nous a investi d'une secrète et félonne mission! Ah ah ah! Gloire aux Comminges! Envoyez les prunes...

Une dernière tournée sur les remparts où il aperçut quelques hommes et femmes encore indécis... Participeront-ils à la défense de la Liberté? Se rangeraient-ils sous le joug comtal? La population se révolterait-elle dans un élan conjoint avec le Comté? L'ensemble des soldtats de l'armée comtale suivrait-il le terrible ordre risquant de précipiter l'Armagnac Comminges dans la guerre civile? Beaucoup de questions... Beaucoup de malheurs possibles... et surtout un immense espoir!

Le Campeador ferma les yeux un instant. Il y a si longtemps qu'il n'avait pas connu une telle tension. Ses pensées l'emmenèrent vers sa Lyne dont il n'avait plus de nouvelles, vers la Chatte et le Coucou qui lui manquaient terriblement mais qu'il n'arrivait pas à rejoindre... Il prit position avec sa section.
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Donperico

[9 Mai 1457 - Saint-Bertrand de Comminges - Sommet des remparts]

La nuit aura été longue pour tous les compagnons défenseurs de la Liberté. C'est au moment où le Campeador s'appretait à passer son tour de garde à La Flamme que commença l'inimaginable. Etait-ce le bruit des forgerons déjà à l'ouvrage qui teintait? Un regard vers la porte de la ville emplit son coeur de tristesse et son corps de rage...

Citation:

09-05-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "1er Corps de trancheurs d'Armgnac et Comminges" dirigée par Nkhan.

Le drame était en route. Bientôt il se trouva face à face avec son premier Frère de Terre. La lutte s'engagea, indécise.
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Cassandres

[9 mai 1457
Auch]

Des nouvelles de Saint Bertrand De Comminges lui sont parvenues et ce sont de bien tristes nouvelles
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APPAC

Ducho

La nuit baignait dans une enveloppe brumeuse, la lune enveloppait les soldats.
Dans notre fort intérieur, nous savions que l'assaut allait être mené. Une armée comtale se montrait toujours plus féroce avec ses propres frères lorsqu'il s'agissait de s'opposer aux vindicatives des hauts de ce monde.
Les brigands pouvaient bien détrousser les gueux qu'elle ne bougeait pas la moindre oreille.
Il n'y avait pas eu de tués dans ce conflit verbal, juste des points de vue différents... Mais on n'hésitait pas à massacrer la populasse pour remettre bon ordre dans l'ordre!
Attaquer une ville et des citoyens dans le simple but de faire l'exemple lorsqu'à court d'arguments la force prenait le dessus sur la raison. Il en est ainsi lorsqu'on ne peut démontrer que l'on a la juste parole, alors la faiblesse vous pousse à la violence.
Il n' y avait à sa connaissance aucune demande formulée auprès de la population comtale, juste un parchemin signé d'un comte donnant l'ordre d'attaquer ses propres enfants. Une signature, un cachet pour des vies de ceux qui ont osés ne pas penser comme sa personne...

Ducho s'était assoupit... Les relais pour surveiller les remparts l'avaient usé. Tenir, ne pas dormir c'est sur qu'il se passerait quelques choses cette nuit...
Au loin,des torches s'allument , c'est l'aurore!

Messires soldats de Saint Bertrand! Nous allons avoir de la visite!
Ah ah ah! Gloire aux Comminges! Envoyez les prunes...

Le bruit des épées frappant les boucliers, d'abord à peine audible devenait un martellement sourd et rythmé qui sortait nos cœurs de nos poitrines.
Whaouu Whaouuuuuu
Un cri de guerre puis l'assaut! Des ombres qui arrivent par centaines au pied des rempart. Des grappins , des échelles... On repousse mais quelques hommes pénètrent le premier rideau... Les corps à corps se généralisent...
En face de Ducho, un homme fortement armé, peut être le chef de cette légion? Il saisit son arme et porte les premiers coups d'épées. Les esquives le font trébucher. Il est au sol, son épée lui a échappé, le bouclier en riposte les coups sont stoppés, parfois des aiguilles viennent lui mordre un morceau de peau...
Les autres soldats ont repoussé l'assaut, l'homme qui le tient au bout de sa lame regarde Ducho et dans un bref instant décide de rejoindre la retraite. Puis se retournant.
Tu auras la vie sauve ce soir mon brave!

Citation:

09-05-1457 à l'aube : Votre arme a été détruite.
Nkhan vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
Vous avez été attaqué par l'armée "1er Corps de trancheurs d'Armgnac et Comminges" dirigée par Nkhan.

Les hommes sur les remparts crient voyant l'armée battre retraite... Ducho perd connaissance...

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vagabond, là où m'emmène mes rêves

Paquerette

Paquerette avait passé la nuit sur les collines aux alentours de Saint Bertrand. Doggnia lui avait amené la réponse de Lucas. Elle eut un sourire triste. Elle s'attendait à celle-ci. Elle comprenait.

Ce matin, le soleil commençait à lancer ses rayons. Au loin, elle voyait les soldats de Nkhan rejoindre leur campement. Dans la ville, les remparts semblaient plus dégarnis. Certains devaient soigner leurs blessures.

Elle se demanda ce que devenait la vie pour les habitants de Saint Bertrand qui ne voulaient pas de cette guerre. Elle se demanda si son fils, qui était à Saint Bertrand en ce moment, allait bien.
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Archibaldane

[Juste avant la bataille...]

Citation:

Soldats d'Armagnac et Comminges..

Aujourd'hui nous allons devoir mener un combat difficile..un combat qui nous mènera à lever l'épée contre nos frères et soeurs..
Je sais ce que vous ressentez..je sais que ce ne sera pas une partie de plaisir..je sais aussi que vos coeurs sont emplies d'une grande confusion..

Mais notre cause est juste!!
Elle n'est pas une question de politique..elle n'est pas une question de gens ou de couleurs..elle est une question d'honneur!

Nous avons tous juré dans les paroles ou dans notre coeur de faire grandir le Comté, de protéger ce peuple et cette terre qui sont nos foyers..

Aujourd'hui nous sommes face à un tournant..nous devons faire un choix..le choix de la division, celui de nos adversaires, ou le choix de l'unité..l'unité des hommes et des terres d'Armagnac et Comminges..

C'est notre devoir..il en va de notre honneur!

Alors combattez..combattez avec rage et force..mais surtout, surtout..je vous demande de ne pas intenter, autant que faire se peut à nos frères et soeurs..votre cible aujourd'hui ce sont des séditieux, qui sèment le troubles à l'aide de leurs amis venus de l'étranger, dans les coeurs de nos compatriotes..

Hardis compagnons! Nous vaincrons!

Pour le peuple et la Terre!
Pour l'Armagnac et Comminges!

Archibaldane vibre... Elle lève son épée et crie avec les autres. Pourtant son cœur saigne, et ses yeux sont pleins de larmes. La peur lui tenaille les entrailles, la douleur et le chagrin pèsent sur ses épaules. Mais elle est soldat, elle doit le faire. La gorge se noue, et elle enfourche sa monture.

"Brave Attala, nous devons y aller. Sois courageuse ma belle... Plus courageuse que ces traitres !"

[Durant la bataille...]

Voilà des heures qu'elle tranche, qu'elle coupe,qu'elle éborgne, le cœur au bord des lèvres. Ces hommes, ces femmes, elle les a côtoyé... Pourquoi la folie de pouvoir des hommes est-elle si traitresse ? Pourquoi, elle, l'infirmière chef de la FADAC, doit-elle accomplir ce travail de boucherie ? Un moment d'inattention et... une femme...

...qu'elle ne connait pas, porte un coup fatal à Attala qui s'effondre... La jument meurt sur le coup. Roulant sur elle même, Archie se relève, se met en protection mais trop tard : la femme lui a porté aussi un coup sur l'épaule, et l'épée, passant sous la protection de fer, tranche à vif.

La femme est passée à d'autres victimes, Archie à d'autres elle aussi. Elle taille sans coup férir jusqu'à épuisement.

Au petit jour, la plaine n'est que désolation. Archibaldane est près d'un blessé qui se meurt. Elle a essayé de le maintenir en vie, mais n'y est pas parvenue, sans matériel, sans onguent... Quel gâchis... Lorsque le jeune homme lui dit : "maman... maman..."

La Procureur a la gorge nouée.. Ce pourrait être son fils, Meritt... Alors, elle laisse couler ses larmes...
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Isabel_

[Saint-Bertrand De Comminges]

Sa nuit avait été agitée, alternant entre phases de sommeils plutôt courtes et longues heures à penser, les yeux ouverts scrutant la pénombre.
Cette guerre, cette bataille, elle n'en voulait pas... Elle s'était jusqu'ici interdit de donner un avis, de prendre part d'un côté ou de l'autre.
D'ailleurs, que faire lorsque des deux côtés il y avait des personnes appréciées?

La Brune se leva aux aurores, à quoi bon rester sur cette paillasse qui ne lui apportait rien de bon? Il lui fallait aller en ville, se rendre compte par elle même de ce climat de désolation... [...]...

Cette odeur de sang mêlé à la poussière, ce silence morbide seulement rompu par des plaintes, des cris, des gémissements.... Saint-Bertrand était dans le chaos.

Tu auras donc été jusqu'au bout Lucas, malgré les menaces et les mises en garde. Oh je comprends ce qui t'a poussé mais ne vois tu donc pas que tu entraine avec toi nombre d'innocents? Se murmurait-elle à elle même.
Tout ce gachis l'écoeurait. Jusqu'ici, Saint-Bertrand était restée cette petite ville calme, peuplée d'habitants solidaires. Aujourd'hui tout cela n'avait plus aucun sens.

En qualité d'ancien medecin de l'OST d'Armagnac, Isabel aurait du se précipiter sur les corps, tenté de sauver ceux qui pourraient l'être, pourtant, poussée par une force invisible (ni voyez là que le mental et pas quelconque pouvoir incongru) elle avançait, droite et fière réfléchissant au pigeon qu'elle avait reçu la veille.
Il était temps d'y donner réponse.

Elle entra quelques minutes dans une taverne où les villageois présents ne parlaient que de la nuit qui venait de passer, évidement...
Sans un regard ni même un mot pour qui que ce soit, elle s'assit à une table et griffonna à la hâte quelques mots adressés au barbu.
En ressortant de la taverne, elle héla un galopin qui accepta de porter missive à qui de droit contre un écu....

Elle continua d'avancer, le regard vide, enjambant quelques corps, inspirant profondément à la vue de certains visages familiers.. Quelle tristesse, quelle crauté...

Un nouveau gémissement, la donzelle tourne la tête et son regard se pose sur Archibaldane qui est accroupi auprès d'un jeune homme (Ducho) inconscient. Isabel ne le connaissait pas mais son visage lui disait vaguement quelque chose, sans doute l'avait-elle croisé dans les ruelles du village.
Non.. elle ne pouvait pas rester ainsi à le regarder se vider de son sang, à le regarder mourir sans rien faire. Peu lui importait le camps auquel appartenait cet homme. Sa conscience n'aurait de cesse de la torturer sans cela. Elle les réjoignit à grandes enjambées.

Dame Archie.. Allez vous bien?

Isabel se pencha et l'observa ne remarquant qu'une large entaille à la cuisse. Elle déchira un ruban de tissu dans l'etoffe de ses jupons, en entoura la cuisse du jeune homme et serra pour empecher le sang de s'écouler.

Dame, je n'ai rien sur moi mais j'habite à seulement un quart de lieue d'ici. Lui montre le petit sentier sur la droite. Au bout du chemin... Aidez moi à le transporter, il y sera en sécurité et je pourrai le soigner.

Ce disant, Isabel passa ses mains sous les épaules du blessé et les ramena sur son torse, le soutenant ainsi sous les bras...
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Archibaldane

Archibaldane, épuisée, accepte l'aide proposée. D'autant plus qu'elle même, n'est pas dans un état formidable. Son bras, entaillé sous l'épaule, laisse couler quelques rigoles de sang sur l'armure, étincelante la veille au soir ! Il sèche au fur et à mesure qu'il glisse le long du métal. Il devient aussi sombre que la terre alentour, tâchée du sang des innocents ou des fous... Si ce maire de malheur, traite à son Comté était parmi eux, il aurait la même couleur de sang que les autres; mais au moins, la folie s'arrêterait là !

- Il a perdu beaucoup de sang. J'espère qu'on le sortira de là. Au besoin, à l'intérieur du camp de la FADAC, j'ai tout ce qu'il faut. J'ai prévu une tente de campagne. Que ces hommes sont idiots !

Sa colère la fait vibrer contre l'imbécilité de la gent masculine... dans sa grande majorité ! Elle n'en sent même plus la douleur. Sa plaie se remet à saigner derechef.
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Lucasdeminestrol

[ 9 MAi 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts ]

La nuit s'était passée et les soldats de la FADAC avaient bien attaqué le village. Lucas avait entendu et lu que c'était lui qui faisait cette guerre, pourtant, c'était bien l'armée comtal et tout ceux qui la lui reprochaient qui avaient lancé l'offensive, non pas pour leur livrer des roses, mais bien pour leur faire rendre gorge.

La défense héroïque du village avait portée ces fruits. Les assauts des assaillants avaient été repoussés. Lucas avait vu qu'ils y avait eu des blessés, mais pas de tués. Il espérait qu'il n'y en avait pas d'autres ailleurs.

Les défenseurs de Saint Bertrand et de la liberté, au sein de la Magnifique, mais aussi, les villageois qui sont venus pour défendre les remparts, s'attendaient ce soir à une nouvelle offensive de la part de l'armée comtale.

Galvanisés par le replis honteux, la veille, des soldats de métier de la FADAC, les défenseurs avaient gagnés en courage et la cause qu'ils défendaient étaient encore plus noble à leurs yeux, comme si la volonté et la Loi divines avaient choisis leur camps.

Lucas réunit ses compagnons avant la nuit et la nouvelle attaque. Il avait fait allumer des feux aux pieds des remparts à l'extérieur pour pouvoir mieux voir venir les assaillants.

Une fois, leurs places reprises sur les remparts, ils reçurent la visite de Lucas qui comme la veille vint leur apporter leur soutien sans paroles, mais juste en leur mettant la main sur l'épaule. Lucas n'oublia pas les nouvelles recrues en essayait de les rassurer.

De retour à son poste, Lucas monta sur les remparts et cria:

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!

Lucas le répéta encore une fois.

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!

Tous les défenseurs reprirent alors en cœur pour la troisième fois:

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!
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Lucas de Minestrol.

Genesys

[ 9 MAi 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Camp de la FADAC ]

Génésys raconta à ses compagnons autour du feu de camp ses evenements de la nuit derniere ..

Juste aprés la charge , J’observe un chevalier ennemi s’approcher lentement d’un de nos guerriers m’accompagnant. Si je ne fais rien, je risque de perdre, un ami, un partenaire, un combattant… Et au vu du peu dont je dispose pour gagner ce combat contre l'ennemi de notre Comté, ce serait un mauvais début. J’analyse à vu d’œil l’étranger : il s’agit d’un humain. Il est blond et de ma taille. Je dirais qu’il a mon âge plus ou moins. Il porte une chemise blanche sous une tunique rouge. Il dégaine son épée et s’avance lentement devant l’autre guerrier. J’inspire lentement et sors mon épée silencieusement. Je ne devrais pas avoir de mal à gagner ce combat.

J’inspire avant de m’élancer l’épée en avant sur lui. Il me remarque puisqu’il arrive à esquiver mon attaque et à riposter. Il ne me reste plus qu’à livrer un combat contre cet humain. Nous échangeons de nombreux coups d’épée et évitons facilement les attaques de l’autre. Il n’est pas aussi faible que je le croyais… il manie bien son arme mais il me donne l’impression de ne pas l’avoir tenue pendant longtemps. Je continue de reculer et de le laisser attaquer… Il finit par planter accidentellement sa lame dans un tronc d’arbre. Il ne me reste qu’à lui porter un coup qui le mettra à terre. Je lève mon épée et …

« Pitié non ! » cria cet homme, tremblant comme une feuille, je décida de lui laisser la vie sauve.

Citation:

09-05-2009 04:11 : Vous avez frappé Nico88. Vous l'avez légèrement blessé.

Aprés avoir trinqué et festoyé avec ses camarades, il décide d'aller faire un rapport au Capitaine qui était tés soucieux du moindre détail d'une bataille.
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Subcal

Saint-Bertrand, aube du 10 Mai...

Deuxième nuit de troubles...et il fait mal dormir.

Hier, dans la journée, plusieurs anciens se sont réunis pour discuter de la conduite à adopter. On est plus fort ensemble.

Tous sont arrivés à la même conclusion...

Là, SubCal marche dans la ville. Il fait déja chaud, c'est une chaleur de départ de Lune.

Sur les remparts, les cris de rage ont cessé, laissant la place aux plaintes et aux pleurs.

Un jeune corps accroché dans ses bras, une mère hurle. Ses rauques lamentations l'emportent sur les bruits d'une ville qui panse ses blessés.

Le voila ton Comté, ô Comte débonnaire !... lance un homme qui, le front bandé, part reprendre son poste.

SubCal respire le sang ambiant qui, Gueule parmi les gueules, décolore les hommes en coloriant le sol.

La femme gémit...on vient de lui retirer son fils...elle reste là, assisse, se noyant dans ses pleurs.

Des soldats passent devant elle, sans la regarder : ils ont déja peur, et ne veulent pas rencontrer les yeux d'une mère éplorée.

Un vieux, bossu, ridé, pansé de toute part de marques sur la peau, invective le Comte en s'adressant au Ciel :

Antoine le débonnaire ! Voila pour la mémoire de ce Comté le nom qu'on te laissera, Comte ! Antoine la peur ! Voila pour l'Histoire qui s'écrit ici !

SubCal ne se presse pas, il marche, il hume, il s'imprègne de ces moments.

Derrière lui, là-bas, au bout de la ruelle, une jeune fille blanche comme une rose, tombe d'un coup au sol, touchée par une flêche.

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Donperico

[10 Mai 1457 - Saint-Bertrand de Comminges]

Après une première nuit qui vit la victoire des forces libres de Saint-Bertrand de Comminges, l'armée comtale sembla faire le choix d'entamer le siège de la capitale des Comminges. A n'en pas douter, le Baron Nkhan ne pouvait se permettre un second échec... Sans nul doute attendait-il désormais des renforts avant de lancer tout nouvel assaut! L'armée "La Magnifique" mené par le Maire Lucas avait été sous-estimée en force et sur-estimée en menace... Les dirigeants d'Armagnac étaient bien éloignés des réalités du terrain. Il en est ainsi lorqu'on se repait au Conseil Comtal depuis des lustres.

Demain serait le premier jour d'un nouveau conseil, le Campeador plaçait à la fois beaucoup d'espoir et de crainte dans ce nouvel élan pour le Comté. Beaucoup d'espoirs car un nouveau conseil bénéficie d'un jeu tout neuf pour mener à bien des négociations, beaucoup de craintes car les membres du futur conseil risquait de comporter parmi les personnes les plus rigides que l'Armagnac Comminges connaissent.

Il se mit à la recherche du Maire Lucas afin de proposer avec lui une reprise des négociations demain dès l'aube... D'un autre côté, il espérait que le nouveau conseil serait capable de se choisir un Comte en deux jours vu les circonstances exceptionnelles que traversait le Comté.
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Chingis

[10 MAi 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Camp de la FADAC ]

Chingis était arrivée en compagnie de Glouglou au camp de la FADAC. Leur dernière virée avec l'armée était à la limite du burlesque, il sagissait de repousser une armée ibérique qui grognait de plaisir sous les coups. Mais cette fois-ci, son coeur était serré. Il ne savait pas ce qui avait pu amener Lucas et don perico dans cette aventure vouée à l'échec, et regrettait qu'ils emmène tant d'innocents dans une lutte fratricide et stupide. Mais son devoir d'armagnacais primait, il ne pouvait laisser installer une base arrière de coupe-jarrets à quelques lieues de sa ville.

Il passa la journée à intégrer l'armée, prendre les ordres, distribuer les vivres qu'il avait amené. Depuis, ceux qui ne connaissaient pas encore son eau de vie de chou braillaient comme de beaux diables des chansons d'amour et de mort. Il était temps de les rejoindre. L'aube et son cortège de malheurs était encore loin, après tout.
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J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.

Lucasdeminestrol

[10 Mai 1457 - En soirée - Saint Bertrand de Comminges]

Lucas envoya ce courrier par delà les remparts.

Citation:

On me demande de respecter une trêve si j'ai bien compris. La trêve n'est pas de mon ressort sachant que je n'attaque pas, je défend simplement.

Si on me demande de déposer les armes, je m'y refuse. Je ne laisserais pas qui que ce soit lancer une attaque contre Saint Bertrand de Comminges.

Le dialogue n'a jamais été fermé pour nous, mais on nous refuse toute avancée.

Ce soir, les remparts seront défendus et demain encore. Si vous voulez attaquer, venez, on sera présent.

J'aimerai aussi assez que les gens se contentent de parler et de commenter ce qu'il connaissent et maitrisent sans semer toutes sortes de rumeurs plus ou moins fondées.

Demain, j'enverrai une liste de nos revendications, afin de les proposer au Conseil en espérant qu'il sera plus apte à lâcher du lest.

Si vous me cherchez, je suis sur les remparts. Un conseil: venez avec un drapeau blanc.

Pour les négociations, je déposerai notre proposition dans la salle prévue à cette effet.

Lucas de Minestrol, Maire de Saint Bertrand.

En attendant, Lucas rassembla les défenseurs sur les remparts.

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!

Lucas envoya un second message:

Citation:

Je suis tout de même quelque peu déçu qu'il ait fallu que l'armée comtale prennent un revers pour que les négociations reprennent.

Lucas de Minestrol. Maire de Saint Bertrand de Comminges.

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Lucas de Minestrol.

Donperico

[10 Mai 1457 - En soirée - Saint Bertrand de Comminges]

Du haut des remparts, le Campeador appelait son vieil ami:

- Eh oh, toi le soldat en robe de chambre! Où es-tu toi le plus grand chasseur de brigands de l'Armagnac? Viens à moi, vil traitre qui a trahi ton parti pour le fourbe Tokagero!!! Viens là que je découpe ta robe en mille morceaux que je t'offrirai comme mouchoirs tant tu auras à pleurer... Et évite de faire déborder les douves avec tes larmes, tu serais foutu de nous battre par noyade... ah ah ah!

Le silence suivit cet appel un instant... Le reste du destin ne lui appartenait pas!
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Genesys

[10 Mai 1457 - En soirée - Camp de la FADAC]

Les premiers affrontements ne l’avaient pas déçu c'était une grande victoire, seul ombre à son tableau son ami Don se cachait comme un vulgaire rat derriere les remparts du village...

Pourtant, son arme et lui pouvaient être fiers des combats menés, et ils avaient été nombreux. Génésys nettoya son arme, essuya la lame puis posa son épée sur le râtelier, qui composait avec la paillasse le seul ameublement de sa tente. Lui-même s’assit sur ce qui constituait son lit. Son escouade et lui avaient encore quartier libre pour une demie heure. Il songea déja à la campagne qui allait recommencer.
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--Doggnia

Doggnia était venu à la FADAC pour tenter de se rendre compte de la grosseur de l'armée comtale. Sous les remparts de Saint Bertrand, il avait entendu une voix nasillarde héler quelqu'un... on se demandait qui d'ailleurs.
Doggnia avait essayé de voir quel était ce clown, là haut, qui pensait ainsi parler aux soldats.

Puis, il rentra dans le camp, un peu surpris de ne voir aucun garde. Dans le campement, peu de monde. Les soldats devaient être enfermés dans leur tente.
Devant l'une d'elle, Messire genesys attendait, semblant très fier de lui. Comment pouvait on être fier de soi après avoir perdu la bataille qui avait été lancée !!!

Doggnia commençait à comprendre pourquoi sa maîtresse l'avait envoyé là. Mais il n'y avait rien à faire avec la FADAC.

Nkhan

Désolé du retard

Désolation et mort...tristesse et sanglot..

Cette soirée n'avait en rien été une victoire pour un camps comme pour l'autre..c'était une bataille dont nul participant ne sortirait vainqueur quelque soit le nombre de blessés ou tués d'un côté ou de l'autre..

Le Baron avait ordonné l'assaut à la tombée de la nuit..
Il savait pourtant parfaitement bien que cet assaut ne réussirait pas..
Il savait que derrière les remparts, nombre de jeunes gens, embrigadés par les paroles fantaisistes de certains hurluberlus, s'étaient massés...

Il leur enviait quelque part leur jeunesse, la fougue des premiers instants où un évènement particulier prend une importance irréelle..mais il maudissait aussi leur inexpérience...leur méconnaissance qui les faisait abonder dans le sens du..non-sens..

A 1 contre 2 le rapport de force était largement défavorable à l'armée comtale..qui plus est quand il fallait combattre des hommes en hauteur..mais il avait fallu y aller..le devoir..le devoir encore et toujours pour une cause..celle de l'Armagnac et Comminges...celle de voir enfin ce Comté uni.

Une phrase..une seule..un résumé de ce qui semble juste..
"Si le Comté n'agit pas maintenant, ce sera la porte ouverte au grand n'importe quoi.."

Des remords, il ne pouvait se permettre d'en avoir...des regrets certainement..foutu de Chéroy dont le nom serait maudit à jamais..rien n'aurait été pareille du temps de la splendeur de l'armée d'Armagnac...foutu Perico, lui et ses idées de sécession..lui et ses idées grotesques impossible à tenir techniquement parlant...foutu Lucas criant aux loups alors qu'il est la source du problème...et foutu compassion..qui nous fait croire, toujours, en la prétendue bonté de l'homme...en la croyance sincère en la positivité de l'être humain..

Le Baron les maudit tout autant qu'il maudit ses croyances...

L'assaut est lancé..les hommes et femmes des forces armées s'élancent au combat..les idées sont différentes, mais le sang se trouve à nouveau mêlé..frères et soeurs, d'un côté ou de l'autre..ils combattent..

Nkhan se trouve nez à nez avec un jeune homme..le combat les étreint..mais voyant que la victoire générale ne sera pas la sienne, il préfère préserver ces hommes et femmes d'honneur qui se battent pour la FADAC, pour le comté..la retraite est ordonné..le combat du Baron se solde à son avantage..s'il peut y en avoir un..

Chacun rentre dans ses pénates..certains crient à la victoire, d'autres ont la mine des mauvais jours...la pseudo-défaite n'en est pas la cause...plus une impression mêlée de tristesse et d'incompréhension pour les rangs en face..

Blessures pansées, il faut faire le point..
Les soldats se sont bien battus à n'en pas douter..la trêve dominicale leur permettra de se reposer...

Déjà de tout l'Armagnac arrivent des renforts...l'armée grossit à vu d'oeil..les rangs se remplissent..les volontés reviennent...

Dans sa tente, Nkhan patiente..le ballet des estafettes rythme sa journée..un aide de camps le prévient..

Seigneur, ils ont présenté de nouvelles conditions au Conseil..
Bien je te remercie..

Le Baron reste une dizaine de minutes réfléchir, puis se décide..
Il hèle son aide de camps, puis lui donne pour mission de suivre l'affaire pour lui..il ne peut abandonner ses hommes dans pareilles circonstances..
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Antoineleroy

[10 Mai 1457 - Castel d'Auch]

Alors que le Comte rangeait son bureau en vue de le laisser propre pour le prochain Conseil Comtal, un valet lui tendit une missive

Citation:

A vous Antoineleroy, Comte d'Armagnac et Comminges,

Nous Lanfeust de Troy, 26ème Duc du Bourbonnais Auvergne, écrivons cette lettre dans le but d'obtenir des explications de votre part.

En effet, l'un des ennemis de notre duché, un brigand très connu, a été élu maire d'une de vos villes, Saint Bertrand de Comminges.

Cette personne est Messire Lucasdeminestrol et nous avons appris qu'il avait monté une armée du nom de La Magnifique sur vos terres comme il a déjà tenté de la faire au Périgord Angoumois.

Nous connaissons très bien cette personne et nous avons de grandes certitudes concernant le but de cette armée qui n'est d'autre que de venir attaquer le Bourbonnais Auvergne.

Nous vous demandons, Comte Antoineleroy, des explications quand à la création de cette armée, si vous avez donné votre accord et si vous comptez leur donner l'agrément.

Nous prévenons votre Grandeur que si jamais cette armée arrive dans notre duché, le Bourbonnais Auvergne vous considérera comme l'unique responsable et prendra les mesures nécessaires. Notre duché ne plaisante pas avec la sécurité et si cette armée n'est pas légale, nous vous demandons prestement d'ordonner leur dissolution.

Nous sommes bien entendu prêt à vous aidez auquel cas cette armée serait illégale et que vous demanderiez de l'aide pour la détruire.

Dans l'attente d'un réponse rapide de votre part.

Lanfeust de Troy
Duc du Bourbonnais Auvergne

Le médicastre grogna puis, s'asseyant et prenant de quoi écrire, il répondit

De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Au Duc Lanfeust de Troy et à son Conseil Ducal.

Je ne m'étonne malheureusement pas du manque d'information dû au fait que notre Chancellerie se relève du décès successif de ses deux Chanceliers, et il est tout à fait normal que vous ayez de l'inquiétude au sujet des évènements qui ont lieux actuellement sur notre sol...

L'ex maire de Saint Bertrand de Comminges, qui est actuellement chef de son armée illégale a fait trois demndes successives de montée d'une armée avec trois fois des arguments bien différents. Bien entendu nous avons refusé à chaque coup compte tenu de la faiblesse de ses arguments!
Malgré cela il a tout de même monté son armée, contrevenant à nos lois...

A l'heure qu'il est, l'armée de notre Comté lui fait face et a engagé un combat malheureusement fratricide à cause de cet énergumène. Je puis vous rassurer par contre qu'il n'a jamais eu l'idée d'en vouloir à votre Duché et que nous faisons tout à l'heure actuelle pour mettre un terme à cette folie.

Je reste surpris de la menace de votre lettre alors que nous subissons un conflit interne que nous n'aurions jamais voulu voir, nous opposant à des concitoyens bernés par cet infame brigand, et refusons votre aide comme celle que nous a offerte le Béarn car nous désirons le régler nous même, non par orgueil mais par principe!
En espérant que cela n'entâchera pas nos rapports diplomatiques.

Et en espérant un retour au calme rapide,
Respectueusement.

Fait en notre castel d’Auch ,
Le XX du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et de Comminges
Et le Conseil d'Armagnac et de Comminges

Antoineleroy tendit le papier au valet puis sortit en direction de la Chambre des Nobles
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En cours de construction... =)

Antoineleroy

[11 Mai 1457 - Sur les routes]

Pendant une pause lors de la traversée, il relut quelques lettres et décida d'y porter réponse

De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Au chef d'armée Lucasdeminestrol.

Il fut un temps accordé à votre personne pour le dialogue et d'éventuelles négociations sur une durée d'une semaine, mais vous n'avez sû l'utiliser...

Votre armée était lors de nos échanges un argument de poids alors qu'elle était illégale, mais malgré cela j'ai accepté le dialogue!
Le Conseil Comtal ne répondra jamais favorablement à vos revendications le couteau sous la gorge...

Arrêtez de prendre les habitants de votre village en otage en les embrigadant dans votre armée! Vous vous êtes mis vous même dans la situation actuelle, est-ce là un acte bienveillant de la part d'une personne censée être maire?

Tant que vous ne détruirez pas cette armée illégale il n'y aura plus lieux de discuter vu ce que ça a donné lors du dialogue que j'ai ouvert au castel d'Auch et qui a été fort infructueux àcause de votre persitance à rester dans l'illégalité et à bafouer nos lois...

Fait en notre castel d’Auch ,
Le XXI du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et de Comminges

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En cours de construction... =)

Lucasdeminestrol

[ 11 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges ]

Lucas avait appris qu'un courrier des bouffons que sont la plupart des nobliaux d'Auvergne le mettait en cause dans de sombres affaires. Il répondit en ces termes au pouvoir Comtal:

Citation:

Bien le bonjour,

J'ai appris ce jour que le Bourbonnais Auvergne a tenu des propos diffamatoires envers ma personne. Si je suis un si grand bandit, je dois avoir commis nombre de méfaits. Demandez leur donc de vous en faire passer copie d'au moins un et je vous demande de l'afficher en place publique.

Vous verrez que cette demande n'est que l'occasion de régler des comptes personnels. Certains nobles, qui n'ont dans leurs attitudes aucune noblesse d'ailleurs, profitent de la situation pour essayer d'atténuer l'aigreur de leurs petites existences. Je suis déçu que le Bourbonnais Auvergne se soit à nouveau affublé d'un Comte qui fait bien là où lui a dit de faire. Quelle tristesse pour ce Duché qui aurait tout pour être grand... N'oubliez pas de ne pas leur transmettre mes respects.

Revenons à nos affaires et oublions un peu les bouffonneries. Comme il l'a toujours été, Saint Bertrand de Comminges et ouvert aux négociations et a déposé, à nouveau, une liste d'actes pour essayer de débloquer la situation actuelle, comme elle l'avait déjà fait avant. Malgré ce que certains disent, nous ne sommes pas les moins ouverts. Cette liste se trouve dans le bureau des négociations. Nous aimerions aussi que le Conseil nous donne pour la première fois, des points pour lesquels nous pourrions essayer de nous mettre d'accord.

En attendant, ayant observé que la FADAC avait étoffé son contingent et qu'aucune réponse n'a été apporté actuellement à notre proposition, nous restons en défense de Saint Bertrand de Comminges.

Je dois signaler qu'une attaque viendrait remettre en cause le processus de discution, cela va de soit.

Vive Saint Bertrand de Comminges!!!

Vive la liberté!!!

Lucas de Minestrol. Maire de Saint Bertrand de Comminges.

Lucas après avoir fait poster cette lettre, s'en retourna auprès des hommes de "La Magnifique" pour faire son tour avant que la nuit n'envahisse le remparts. Un petit geste pour chacun. La nuit qui arrivait ne semblait ne pas avoir la même odeur selon lui, une odeur de sang. Il espérait se tromper.
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Lucas de Minestrol.

--Sapropele

[11 Mai 1457 - En soirée - Camp de la FADAC]

Sapropèle s'occupait de réchauffer un peu de potée. Le Béarn lui manquait, mais elle savait qu'elle y retournerait bientôt. Elle était placée à l'entrée du camp et avait pour consigne de réceptionner tout ce qui a attrait à l'intendance. On lui avait dit qui était le Patron ici, le fameux Nkhan. Aussi, elle pouvait envoyer vers son valet ceux qui désiraient le voir. Elle était habillée dans l'uniforme des soldats "stagiaires". Un homme arrive vers elle avec un gros sac rempli de miches de pains.

- Bien, vous arrivez de St Lizier. Le pain, pouvez-vous le porter dans la tente avec des couleurs jaune et verte, c'est la tente réservée à notre intendance. Présentez-vous au garde, ma patronne est à l'intérieur et s'occupe de la logistique. La tente est la quatrième dans la troisième allée. Derrière celles des archers.

Saporpèle reprit la où elle s'était arrêtée. La potée avait un léger fumet. Elle savait que le Béarn avait proposé son aide dans le conflit, mais elle savait aussi que l'armée du Béarn était dans le même état que la garnison de Saint-Bertrand de Comminges suite à la démission de tout l'effectif. On lui avait dit qu'à l'époque, une décision du Conseil Comtal avait fini de faire démissionner tous les soldats d'une des garnison les plus fournies et jalousées du Comté. D'habitude, elle s'occupait du Cadastre pour les bureaux de la CMO. Elle irait voir celui de Saint-Bertrand de Comminges, puisqu'il avait une réputation au-delà des frontières de la ville. C'était d'ailleurs la raison de sa présence dans le coin ! Mais bon, l'honneur et un serment plus tard, elles s'étaient retrouvées dans ce campement.

--Casquedor

[12 mai 1457 ruelle éclairée de Saint Bertrand De Comminges]

Casquedor caché dans une ruelle de Saint Bertrand De Comminges a vu une ombre traitresse se diriger vers l'armée interdite

Elle a reconnu son visage et ses yeux de traitresse , elle a beau porter des braies pour tenter de cacher sa féminité mais il ne fait nul doute que c'est le prévôt de transistion la nael35

Cette fourbe mérite la mort et le bucher

[Armée légitime Comtale de Nkhan]

Sus aux traitres sus à la traitresse de l'Armagnac Comminges Nkhan

Suniva

[Saint-Bertrand de Comminges - Va et vient d'une forge aux remparts en passant par les tavernes... Quel jour on est ? Sait plus... ]

Elle le suivait partout, comme son ombre depuis son arrivée... Etait-ce bien ce qu'il attendait d'elle ? Elle l'ignorait, toute liée à lui qu'elle était, elle ne se posait pas la question.

Parfois main glissée dans la sienne, parfois surveillant ses arrières, veillant mine de rien sur son trésor découvert un jour de fête, il y avait maintenant longtemps.
Le poussin offert pour consoler avait grandi et portait désormais fidèlement le courrier de la jeune femme sans jamais se tromper. D'ailleurs, il était temps qu'elle rassure un ami resté à Eauze et qui devait sans doute se faire du soucis... Son forgeron dormait encore, se reposant ou peut-être était-il à veiller à ce que les chevaux et armes accumulés aux écuries soient prêts le moment venu ? Elle n'en savait rien tout occupée qu'elle était à faire courir sa plume sur un méchant vélin qui lui restait.

Au fond d'une taverne blottie au coeur du village, Suniva écrivait.

Citation:

Aujourd'hui, 12ème jour de mai de l'an de grâce 1457,

Bonjour ami,

J'imagine que peu de nouvelles doivent vous parvenir en Eauze depuis Saint-Bertrand et que vous vous demandez sans doute ce que je deviens.
Et bien rassurez-vous, je vais bien. Mon épée n'a pas encore goûté à la saveur du sang des agresseurs du village, mes flèches n'ont pas encore volé non plus à la rencontre de leur coeur. J'attends les ordres de celui pour qui je suis partie si vite. Je ferai ce qu'il me dira de faire, lui faisant une confiance aveugle. Il y a si longtemps que ce village est le sien...

J'espère pour ma part que vous-même vous portez bien, que cette pastorale que vous avez entamée se poursuit dans la réussite et que vos projets d'avenir, quels qu'ils soient, seront bien ce que vous voudriez qu'ils soient.

Rendez-moi service mon ami, s'il vous plait : Allez jeter un oeil de temps à autre du coté de ma soue à cochons. J'ai confiance en mon voisin et son aide mais il y a longtemps maintenant que je suis partie et je ne voudrais pas qu'ils se lassent de me rendre service. Je n'ai pas de nouvelles...

Ah ! Encore une chose, quand Marotte vous aura remis mon message, soyez gentil de lui offrir quelques vers de vase pour la récompenser : elle adore ça.

Portez-vous bien mon ami. Vous êtes dans mes pensées et priez pour moi et celui que mon coeur veut suivre même si parfois ma raison s'affole.

Amicales salutations.

Suniva

Parchemin soigneusement roulé, la jeune femme sort Marotte la marouette de sa cage d'osier, noue sa missive à une des pattes de l'oiselle et ouvrant la fenêtre lance sa messagère dans les airs en lui intimant :

" - Allez zou ma belle ! Direction Eauze et vite !"

Se penche un instant pour suivre l'oiseau des yeux, puis laisse ses mirettes mordorées glisser sur la ruelle. Léger soupir : pas de forgeron en vue. La ville semble calme comme dans l'attente...

Elle va rejoindre son tabouret, range plume et encre dans sa besace et pour passer le temps, fait un inventaire des décoctions et autre onguents qu'elle contient....
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Lucasdeminestrol

[ 12 Mai 1457 - Remparts de Saint Bertrand de Comminges ]

Lucas n'avait eu aucune nouvelle du Comté, ni du mystérieux soit disant ambassadeur de la paix qui lui avait pressément demandé de faire une proposition pour des négociations. Celui-ci à sa connaissance était déjà en train d'appeler des compagnies franches à l'extérieur pour venir soutenir l'armée comtal. Quelles girouettes!!! Comment traiter avec des personnes qui ont plus d'une parole.

Aucunes nouvelles donc suite aux propositions faites au Comté, pas de réponses. Cela probablement pour légitimer une nouvelle attaque. Cela pour laver l'affront de la déculottée d'il y a quelques jours pensait Lucas. Mais il pourrait bien y en avoir d'autres. Le Comte avait fait lever le ban. Certains nobles trainaient les pieds, mais n'osant se lever face à l'injustice avançaient lâchement vers Saint Bertrand de Comminges.

Lucas fit le tour des troupes de la Magnifique, accueillit les nouvelles recrues, un petit geste pour chaque courageux défenseurs. La nuit allait encore être longue, même si il n'y aurait probablement pas encore d'attaque ce soir.
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Lucas de Minestrol.

Donperico

[13 mai 1457 - Saint-Bertrand de Comminges]

Le Campeador commençait à se lasser pas sérieusement d'attendre sur les remparts de Saint-Bertrand. Du coup? Eh bien, il passait de plus en plus de temps en taverne, à la grande surprise de Choum... Par volonté tout de même, il évitait de trop boire le soir. Toujours être prêt pour le cas où l'armée comtale se décidait à tenter un nouvel assaut sur Saint-Bertrand.

Don relisait de temps à autre les propostions que Lucas avait fait parvenir au Conseil. Ils avaient bien discuté tous les deux... Le Maire était bien plus raisonnable que Don. Le Campeador voulait demander plus et offrir plus... Fichtre!

Pour favoriser la reprise du dialogue, Lucas avait proposé.

Citation:

- Arrêt immédiat des attaques de la FADAC sur la ville de Saint-Bertrand
- Retrait de l'Armée de la FADAC
- Reprise du processus électoral à Saint-Bertrand

Pour la bonne ville de Saint-Bertrand, il demandait au Conseil diverses choses et en accordait d'autres. Bâtir une sorte de nouvel équilibre, une relation de confiance semblait encore possible à Lucas. Pour le Conseil, il semblait définitivement qu'un Maire n'était rien... Même si Lucas avait emporté par quatre fois les élections en cette ville.

Citation:

- Reconnaissance Comtale de Saint-Bertrand comme Capitale des Comminges.
- Imposition comtale de base strictement équivalente selon les villes du Comté. Dans le cas d'un recalcule des versements des impôts, Saint Bertrand devrait s'acquitter de la moyenne des sommes versées par les mairies du Comté, et cela pour une durée d'au moins 3 ans.
- Autorisations comtales pour l'armée nommée la Magnifique
- Aucune poursuite judiciaire, aucune violence et aucun propos diffamatoires ou ambigus contre les habitants de Saint-Bertrand dans le cadre de ce malheureux épisode de guerre civile.
- Exonération d'impôts pour Saint Bertrand pour le mois de Mai en réparation pour les préjudices de cet épisode.

En contrepartie, le Maire Lucas était prêt à proposer cela.

Citation:

- Le maintien de Saint-Bertrand dans le Comté d'Armagnac et de Comminges.
- La mise à disposition de l'armée "la Magnifique" pour la défense de la ville de Saint-Bertrand.

Don avait compris depuis plusieurs jours que le Comté avait choisi d'isoler la ville de Saint-Bertrand du reste du monde. Nulle sortie n'était plus possible pour les habitants ayant choisis d'entrer dans l'armée, à moins de vouloir mourir. Des complicités intérieures guettaient et offraient les noms des sympathisants de l'armée "La Magnifique" au Conseil Comtal. La stratégie choisit par le Conseil était redoutable: isolement, ignorance et pas de violence afin d'éviter tout sentiment anti-comtal.

Aucune des armées n'étant donc décidées à faire de nouveau le sang coulé, aucune négociation n'étant possible, tout cela poussait les partisans de la liberté et de la Comminges vers d'autres solutions, plus extrêmes ou plus joviales...
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Lucasdeminestrol

[ 13 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Sur les remparts ]

Un message arriva, il venait des autorités comtales. Il était clair:

Citation:

Pas de négociations.

Voilà qui était clair. Lucas rédigea un courrier pour informer tous les habitants du Comté.

Citation:

Cher habitants du Comté d'Armagnac et Comminges,

Je viens d'apprendre que le Comté se refusait à toutes négociations concernant le règlement pacifique du conflit que celui-ci a créé. Que cela soit su de tous. A vous désormais de choisir votre camp.

Lucas de Minestrol, Maire de Saint Bertrand de Comminges.

- Que ce message soit affiché aux quatre coin du Comté et par delà les frontières.
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Lucas de Minestrol.

Lucasdeminestrol

[ 13 Mai 1457 - Dans la nuit - Saint Bertrand de Comminges - Sur les remparts ]

La nuit était calme, il n'y aurait surement pas d'attaque cette nuit encore. Dans l'obscurité, les défenseurs de la Magnifique entendirent des chevaux qui s'approchaient. Ils prirent la direction de la porte de la ville. Du haut des remparts, on entendit celle-ci s'ouvrir. Peu après, Lucas fut appelé pour rencontrer les nouveaux arrivants.

Il fut surpris de voir des personnes diablement bien fagotés. Ils portaient des habits qui auraient pu nourrir l'armée pendant plusieurs semaines. Des étoffes rares, des bijoux précieux, des chevaux d'une qualité incroyable, on avait pas à faire ici à n'importe qui. C'était des ambassadeurs royaux. Lucas se demandait bien ce qu'ils venaient faire ici. Ils lui expliquèrent qu'ils ne souhaitaient pas que le sang coule en Armagnac, tout comme Levan apparemment. Lucas écouta et expliqua qu'il avait tenté des négociations avec le Comté mais que rien n'y fit.

Après quelques instants de dialogues intéressants, les cavaliers repartirent dans la nuit, peut-être en direction du campement de l'armée comtale.
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Lucas de Minestrol.

Nkhan

[14 Mai, Campement de l'armée Comtale]

Nkhan était toujours plongé derrière sa pile de parchemins..écrivant sans cesse et sans relâche..ce travail n'était pas de tout repos, surtout quand il était allié à la gestion d'une armée sur le terrain..

Les chefs de section avaient pris leurs troupes en main, et chacun patrouillait, et s'occupait autant que faire se pouvait..

Très souvent, le soir, Nkhan faisait rassembler l'armée en son ensemble pour leur tenir quelques paroles réconfortantes, les mettre au courant des dernières avancées...
Toute la journée ce n'était pourtant qu'un ballet sans discontinuer dans sa tente..il recevait ses lieutenants, pour discuter de l'organisation de l'armée..il tenait correspondance avec le Conseil, et les Officiers de l'armée..il tenait correspondance avec moults habitants au sein du Comté..

Beaucoup s'inquiétait des conséquences de cette situation..et le vieux Baron leur tenait alors toujours le même discours...qui se finissait toujours par deux phrases : " Seule la destruction de l'armée adverse par son meneur pourra conduire à des négociations", et " Aucunes solutions ne pouvaient être mise de côté pour que ce précédent n'en soit pas un".

Nkhan prit connaissance des nouvelles revendications du traitre, quand un aide de camp vint l'en avertir..

Il décida alors d'y répondre, en envoyant une estafette, munie d'un drapeau blanc, en direction de Saint Bertrand de Comminges..

Les portes ne lui furent pas ouvertes, mais l'homme put remplir sa mission..il s'écria alors à l'attention des habitants de Saint Bertrand de Comminges, criant au dessus des remparts..

Citation:

Au Nom du Seigneur Nkhan, Baron de Saint Säen, Seigneur de Mesnil-Mauger, Capitaine de l'armée du Premier corps de Trancheurs d'Armagnac et Comminges.

Il y a quelques temps, Lucas de Minestrol, celui que vous aviez alors élu comme maire, avait par trois fois, pour trois raisons différentes, demandé la mise en faction d'une armée au sein de la ville de Saint Bertrand.
Une première fois dans un but offensif de pillage, une deuxième fois pour empêcher les mauvais payeurs de fuirent Saint Bertrand, une dernière fois pour lutter contre le brigandage sur les routes avenantes.

Par trois fois, le Comté lui a répondu par la négative.
Par trois fois il n'en a tenu compte.

L'intéressé a alors décidé de monter tout de même son armée, prenant alors comme nouveaux prétextes, les impôts et le manque de dialogue.

Aujourd'hui, Lucas de Minestrol, et son compère Don Perico, posent de nouvelles conditions farfelues pour essayer de justifier un acte inqualifiable.

Le Conseil Comtal, légitimement élu, a depuis toujours exprimé une et une seule doléance,
Celle de la destruction de l'armée illégale comme préalable à toute discussion.
Malgré cela, le Conseil précédent a tout de même maintenu le dialogue et la discussion, alors que Le Triste Sir Lucas continuait son action illégale pour des prétextes fallacieux.

Aussi,
Et cela au nom uniquement du Baron Nkhan

Réaffirmons la destruction de l'armée comme préalable à toute action de discussion et négociations.

Affirmons que les traitres à l'unité du Comté d'Armagnac et Comminges, se doivent indubitablement d'être trainer en justice pour leurs gestes injustifiables, cela ne comprenant pas les membres de la dictes armée ennemie.

Affirmons que Lucas de Minestrol n'est qu'un triste Sire qui dit défendre la liberté, alors que ses actes ne causent que sédition au sein du Comté, et qu'il a tenté de monter une armée avec tous les prétextes inimaginables, prouvant ainsi qu'il n'est point le défenseur de la cause qu'il dit être, mais bien un félon, qui prône la division pour son propre compte.

Que cela soit su et dit tout autour de vous!

Pour l'Armagnac et Comminges!

Le Messager se retira de dessous des remparts..tout en regardant derrière son épaule histoire de ne pas se prendre une flèche par derrière..
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Lucasdeminestrol

Citation:

Mieux vaut être un triste sir qu'un pauvre imbécile. Peut-on répondre du début de l'affaire. J'ai demandé la création d'une armée, il n'y a jamais eu de vote.

De plus les réponses pour certaines demandes ont tardé à venir. Comme le précise le coutumier, toute demande n'ayant eu réponses dans les 3 jours est acceptée de fait.

L'armée est légale, le soucis, c'est c'est moi qui suit à sa tête et bien si c'est ma tête que vous voulez vous l'aurez et seulement la mienne, mais vous n'aurez pas la liberté de Saint Bertrand.

De négociations, vous n'avez que citer le nom, rien d'autre. Toutes les proposirtions ont été faites par notre village.

Je suis sûr que vous proposez de détruire l'armée, nous coller tous en procès payer les mois d'impôts plus ou moins immaginaires que Saint Bertrand doit selon vous, nous jugez, nous pendre, nous bannir, accepter de vivre selon les lois à la Comté qui nous desservent. Vous voulez pas que je baisse mon pantalon aussi?

Si vous voulez être sérieux et avoir un peu de crédibilité, il serait bien que vous croyiez déjà en ce que vous dites sans inventer des histoires.

LdM.

_________________
Lucas de Minestrol.

Lucasdeminestrol

Citation:

Qu'il soit su que:

- Je m'engage à relancer le processus électif dès ce soir.
- Je donne encore la chance au Comté d'essayer de me proposer un accord pour des négociations.

En contrepartie, je pose la réserve de couper tous contacts commercial, législatif ou fiscal avec le Comté.

LdM.

HRP: En gros, Lucas va démissionner ce soir, ce qui relancera les votes. Si il n'y a pas d'évolution, Lucas se réserve le droit de prendre le contrôle de la ville, afin d'annuler le bonus offensif lié au prestige du Comté de l'armée comtale. Je tiens aussi à signaler que le joueur de Lucas risque de ne pas répondre à tous le monde sur mésange, vu la situation. En gros, évitez la mésange qui n'est que peu RP. Le joueur de Lucas vous salue et espère que la situation vous amuse un peu ou au moins vous change de vos habitudes de jeu et vous permet de jouer autre chose. L'important, c'est de jouer. Bon jeu à vous.
_________________
Lucas de Minestrol.

Nkhan

Une estafette revint bientôt sous les murs de Saint bertrand..

Citation:

Qu'il soit su,

Que les dictes propositions décriées alors on été faites aux noms du Baron Nkhan de Saint Säen, et non du Conseil Comtal.

Que le Baron ré-exprime le souhait de voir l'armée "La Magnifique" détruite avant tout préalable de discussion.

Que le Comte Antoineleroy a exprimé clairement son avis sur les possibilités de négociations et qu'elles furent refusées par le dict Lucas de Minestrol.

Que le Baron Nkhan de Saint Säen, s'engage, sur son honneur, à proposer et appuyer, autant que faire se peut, une demande d'amnistie pour tous les membres de l'armée "La Magnifique", exception faites des personnes devant répondre de faits de Trahison et Haute Trahison, pour les actes et paroles ayant entrainées tels chefs d'accusation.

L'estafette se retira alors..

Je voulais remercier le joueur de LdM d'avoir offert un cadre RP à l'affaire, le joueur approuve des deux mains, et essayera toujours de faire en sorte que vive le RP!!..
Merci en tout cas pour ce formidable esprit de jeu

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Cassandres

[ Un messager du maire d'Auch sous les murs de Saint Bertrand de Comminges ]

Citation:

Qu'il soit su de toutes et de tous

Il y a quelques jours j'ai reçu un parchemin de Lucasdeminestrol , velin adressé à tous les maires du comté et d'après sa missive à tous les Armagnacais

Personnellement ,je n'ai pas accédé à sa demande et je n'y accèderai pas, jamais.

Je désapprouve sa demande

Je demande à Lucasdeminestrol de retrouver un once de raison , à savoir la destruction de son armée illégitime qui a été refusée à maintes reprises par le Comte AntoineLeroy , une décision que le Comte peut prendre seul sans lancer un vote

Cassandres
Armagnacaise Commingeoise
Maire d'Auch
Baronne d'Aurensan
Dame Du Lac Des Rouges Truites

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APPAC

Philipaurus

Phil venait d'apprendre sa nomination comme capitaine et se renseignait sur la situation à Saint Bertrand de Comminges.

Phil avait pris connaissance des diverses raisons données par Lucasdeminestrols pour se construire une armée, il y avait eu au départ la volonté de piller des villes étrangères donc de piller nos voisins ou à minima de traverser clandestinement leurs terres.
Il y avait eu ensuite d'autres discours et d'autres objectifs.

Phil appris enfin que Lucas venait de déclarer Saint Bertrand Ville Franche. Phil était déçu de Lucas et de sa stratégie.

Mon dieu cet homme est insconscient !

phil appelait un messager.

Envoi immédiatement cette lettre à Lucasdeminestrol et affiche là dans toutes les villes d’Armagnac.

philipaurus a écrit:

De philipaurus Mattei, Capitaine d’Armagnac
au chef d’armée félon Lucasdeminestrols,
à tous les habitants de Saint Bertrand de Comminges,
à tous les habitants d’Armagnac.

Je viens de prendre connaissance de votre décision de passer Saint Bertrand de Comminges en ville franche.

En arrivant au conseil j’ai pris connaissance de votre courrier du 22 avril au conseil. J’y ai lu que vous destiniez initialement votre armée à brigander.

J’y ai lu avec horreur que vous proposiez aussi au conseil élu d’Armagnac de garder cet accord secret.
J’ai été horrifiez d’apprendre que vous êtes un personnage à double parole, l’une quand vous vous adresser à la population ou vous présentez aux électeurs ou à la population, l’autre quand vous êtes à l’abri des murs du pouvoir.

J’ai été horrifiez de constater que vous proposiez aux conseillers élus d’Armagnac d’être aussi hypocrite que vous.

J’ai été horrifiez de contater que cette lettre datait du 22 avril et n’avait pas été publiée par le conseil, juste rassuré qu’ils aient repoussés votre proposition.
Je n’aurai même pas acceptez de négocié avec vous dans un lieu privé.
Je suis horrifiez de constater l’homme sans parole que vous êtes.

Hier, vous avez décidé de passer Saint Bertrand de Comminges ville franche.
Ainsi depuis hier Saint Bertrand de Comminges ne fait plus parti de l’Armagnac. Ainsi depuis hier le Béarn est en droit d’y intervenir pour se protéger et ce même sans notre avis s’il nous considèr trop long, timoré ou laxiste.
Ainsi vous donné prétexte a nos voisin d’intervenir sur cette terre qui nous fut donné en gérance par le roy.
Je suis capitaine, je vais demandera notre comte de prendre contact avec le Béarn pour leur demander de ne pas intervenir. Mais je ne donnerai pas l’ordre à nos armées sur place de combattre contre les armées Bérnaises. Dès ce matin je demande à nos troupes devant la ville d’éviter tout affrontement avec des troupes béarnaises si celle venait à se positionner sur le même terrain que nous et ce autant que je puisse être rassuré sur leurs intentions.
Lucasdeminestrols je ne suis pas opposé à des armées municipales si leurs chef à une seul parole d’honneur et pas une double parole, si leur chef à un tant soit peu de bons sens stratégique.
Je suis sidéré que vous n’en possédiez pas et cherchiez l’aventure sans issue et que vous jouiez avec la vie des gens et l’avenir de notre terre.
Je vous demande de faire preuve de bon sens. Rattachez immédiatement Saint Bertrand de Comminges à l’Armagnac.

Philipaurus Mattei dit le Lude

Annexe lettre de ex maireLucasdeminestrol du 22 avril a écrit:

La situation économique de la ville, du Comté et de l'ensemble des Royaumes nous ont fait prendre cette décision:
Nous demandons ce jour la possibilités de monter une armée à des fins offensives.
Les butins seront partagés selon le mode suivant:
* 30 % pour le Comté
* 30 % pour Saint Bertrand de Comminges
* 40 % pour les hommes de l'armée
Nous demandons l'aval officiel ou officieux du Conseil Comtal et si possible une aide en nature pour payer les hommes pendant les premiers jours. Nous apprécierions aussi une aide à la production de PE.
Les cibles seront proposées au Conseil Ducal qui aura droit de véto sur celle-ci.
Saint Bertrand de Comminges s'engage à ne pas attaquer de villes d'Armagnac.
Conformément à la Loi, nous attendrons le nombre de jour prévu avant l'accord automatique de cette demande si il n'y a pas de réponses à cette demande.
Lucas de Minestrol, Maire de Saint Bertrand de Comminges.

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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Subcal

15 Mai, au cœur de Saint-Bertrand...

Il n'a pas dormi de la nuit...les nouvelles vont vite...

Depuis hier soir, il savait.

Il savait que Lucas, le maire et principal instigateur de la révolte contre le système comtal, avait fait passé la ville - sa ville, notre ville - en franchise.

Il n'en avait pas dormi...et il avait marché, aux pieds des remparts, les bottes emplies de boue, la tête pleine de poussières.

Il avait marché toute la nuit, parcourant mille fois le même chemin de ronde.

La ronde...ah oui, car c'en était une de ronde...une ronde de pensées, une ronde de frissons, cercle de peurs, cercle de froid.

Puis un cercle, on ne voit pas où ca commence, un cercle...ni où il se termine...tout y est noué, lacé, les débuts sont partout...et puis les fins aussi...

On n'en trouvera pas la fin...si on n'ouvre le cercle...tant pis ! Ouvrons alors ! Rompons !

Il regarde le soleil qui, derrière la montagne, sort lentement son cercle de feu.

Une envie de parler au soleil...et une voix qui sort, une voix qui trébuche...c'est une voix de peine...une voix d'ombre, quoique bien éclairée des premières lueurs.

Lucas ! Don !...mes amis...qu'avez-vous fait de nous ?...

Il s'assied. C'est le moment de jouer avec les pierres, les toutes petites, celles qu'on fait rouler.
Il en ramasse une : elle n'avait point besoin de traîner de bonne heure...à ses pieds.

Don...nous t'avions suivi lors des belles cavalcades de la cavalerie du LAC...nous t'avions soutenu...nous étions à tes cotés lors des fameuses Chorizo...

Il sourit, repensant aux jeunes catalanes qu'ils avaient quelque peu malmenées.

Comment encore, son nom ?...Juanita ? pfff...me souviens plus du nom...la pauvre fille...pauvre enfant...vit-elle encore ? Ne s'est-elle point laissé envahir par le doux mais glacial baiser de la mort ?

La pierre tourne et retourne entre ses doigts agiles comme des doigts.

Lucas...comme tu nous a tous aidés, à nos débuts...comme tu continues encore à nous aider...parfois...on te doit tous quelque chose...mais là...

Il jette la pierre au loin...la regarde tomber, rouler, puis finalement s'immobiliser contre...une autre pierre, plus grosse, plus sèche.

...mais là...on ne nous demande rien, on ne nous a rien demandé...le couperet tombe, sans que nous puissions le contrôler...rien de rien...

Amis ! Vous décidez pour nous...ce n'est plus du libre choix...serait-ce de l'orgueil ? Non...pas vous deux...pas avec nous…mais alors...quoi ?...une ombre ?...un signe ?...non...pas jusque là...

Il se lève, regarde encore le ciel qui, comme la ville, se tourmente déjà.

Allons réunir les anciens...il est temps...nous n'avons que trop trainé...
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Chingis

[15 Mai, Campement de l'armée Comtale]

Chingis avait passé une bonne partie de la nuit à ruminer. Les nouvelles étaient mauvaises, Lucas avait déclaré la ville ville franche. Au petit matin, il vit enfin la poussière s'élever au loin... Les renforts tant attendus étaient enfin arrivés, Glouglou à leur tête. Les panaches s'agitaient en rythme avec la cavalcade, le sol tremblait. La troupe s'arrêta enfin devant Chingis, en rangs parfaits. Il se leva et s'adressa à eux :

Mes poulets chéris ! Merci d'être venus si vite, vous me prouvez encore toute la confiance que vous méritez. Les consignes sont les suivantes : prenez chacun une des lettres posées sur ce tonneau, et allez les remettre à leurs destinataires dans la ville assiégée. Glouglou vous montrera le passage à travers la herse. Filez mes braves, et prenez garde à vous, les chats commingeois ont faim !

Citation:

Habitants de Saint Bertrand de Comminges,

Je suis Chingis, habitant et ancien maire de Saint Liziers, actuel responsable de son bureau de gestion des ressources. Et je suis de près la crise qui secoue actuellement votre belle ville. Mon cœur saigne de vous voir pris en otage, de voir votre belle ville s’enfoncer jour après jour. Comment en est-on arrivé là ?

Je crois que, comme souvent, Subcal a raison de dire qu’il s’agit avant tout d’un manque d’humilité généralisé. Combien cette vertu, pour les grands comme pour les plus petits, est importante et évite bien des malheurs quand elle est pratiquée avec sincérité et constance… mais avant de parler des causes, voyons où en est la ville :

J'y suis depuis quelques temps, et j'observe. Je vois une halle morne, malgré les efforts désespérés de quelques uns. Je vois un marché anarchique, des filières complètement bouchées, des prix cassés. Des brigands qui viennent vendre le fruit de leurs larcins, des marchands ambulants qui viennent se servir à bon compte sur le dos des habitants qui ne peuvent vendre leur production à un prix décent. Un marché foncier saturé (25 champs en vente aujourd'hui, contre trois à saint liziers). Des conseils de la mairie ubuesques, visant à créer de la surproduction, donc une baisse des prix, pour enrichir les marchands qui viennent se fournir ici. Beaucoup de mépris de quelques uns pour le bien être du plus grand nombre, sous prétexte de fierté quand il ne s'agit que d'ennui d'enfant gâté.

Cette nuit, la folie égoïste de quelques uns a entrainé la ville encore plus loin dans le chaos : Saint Bertrand est désormais ville franche. Ce qui signifie que plus personne ne peut évoluer, les vagabonds ne peuvent plus devenir paysans, ni ces derniers artisans. Ce qui signifie que les éleveurs ne peuvent plus acheter de bétail. Leurs champs ne leur rapporteront plus rien. Et vous n’aurez plus de laine, de viande, de lait. Les artisans aussi vont se retrouver au chômage. Je vais vous donner quelques chiffres que vous compreniez l’ampleur du problème :

Actuellement, pour pouvoir acheter au comté et nourrir le bétail de saint Bertrand, il faut consommer la production d'environ 55 champs de maïs et de blé. Les élevages occupent 45 parcelles. Ce qui veut dire qu'une centaine de champs sont directement nécessaires au fonctionnement des élevages. Soit plus de la moitié des champs actifs de la ville (175 environ). Ce sont ces champs qui deviennent sans raison d’être, faute d’animaux ou de débouchés. Or qu'entends-je de la part du maire ou de son acolyte ?

Tandis que le second prône la séparation du comté, le premier accède à son désir le plus fou sous prétexte de mieux protéger son armée, son joujou. Tandis que le premier promet que la ville aidera à la reconversion des élevages (soit plus de 2000 écus, alors que les caisses sont vidées par l’armée) sans réfléchir à qui rachètera les productions nouvelles, le premier prône la création de nouveaux champs de maïs, alors qu'il y en a déjà vingt de trop (46 si il n'y a plus de bétail) et que les prix pratiqués sont ridiculement bas. Ce qui fait que le maïs vient à être consommé par les habitants à la place du pain, dans un cercle vicieux qui entraîne la ville toujours plus bas, puisque du coup les prix du blé chutent faute de preneur. J'ai par exemple vu du blé vendu à 10 écus, du maïs à 2.50 écus...

Alors oui, les habitants de saint Bertrand doivent se révolter, mais contre qui ?

Contre le conseil comtal ? D'une certaine manière, oui, car il n'a pas assez agi pour aider le plus grand nombre contre les visées égotistes de la plupart de quelques profiteurs, il n'a pas assez écouté leur malaise, ne les a pas assez conseillés.

Contre les profiteurs qui ont fait de saint Bertrand leur chose, tournée vers leur profit exclusif, qu'ils soient maires, brigands ou marchands ambulants ? Ooooh que oui !

Contre eux mêmes, qui ont laissé faire, par lâcheté, ignorance, impuissance ? Oui, trois fois oui.

Alors révoltez-vous, habitants de saint Bertrand, mais pour une fois choisissez le bon combat, celui du bien commun contre celui des intérêts de quelques uns.

Le chantier est énorme, il sera rude, il demandera l'implication de tous. Du comté, mais aussi et avant tout des habitants. Car il est de leur responsabilité de chasser ceux qui l'ont mis dans cette situation. Et de se mettre au travail sous la houlette de dirigeants honnêtes et compétents qu'ils se seront choisis. Dans ce chantier de l'ombre, beaucoup de personnes, au conseil, mais aussi à travers tout le comté, moi le premier, seront là pour vous aider. Mais vous devez avant chasser les profiteurs, et accepter la main tendue. Le message est passé, soyez rassurés. Maintenant, il est temps de se mettre au travail, non ? Et croyez-moi, les soldats du comté sont là pour vous aider à chasser les Don Perico et autres. Acceptez leur aide et d'autres viendront ensuite, je vous en donne ma parole.

Chingis de la Rhune

Puis, fier comme artaban, il les vit s'éloigner discrètement à travers les fourrés, en direction de la poterne
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J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.

Nkhan

[Campement de l'armée Comtale - la tête des mauvais jours]

Voilà..il l'avait fait..depuis plusieurs jours, beaucoup ne cessait de répéter que Lucas ne souhaitait que faire passer Saint Bertrand en ville franche..
Le matin, une estafette était venue réveiller le Baron, lui annonçant la terrible nouvelle..

Le drapeau de l'Armagnac et Comminges avait été jeté à terre, en bas des remparts..un autre trônait en haut de la hampe sur les remparts..

Les défenseurs paraissaient hébétés..certains semblaient avoir quitté leurs postes..

Nkhan avait craché à terre, maudissant les fous qui avaient menti à la population, les fous qui avaient produit cette folie..

Nkhan s'en retourna dans le camps de l'armée comtale, et y réunit tous les volontaires et soldats, à qui il annonça la triste nouvelle..

Cela signifiait que la situation allait sans doute évoluer..il en était certain..

Tout en se replongeant dans l'organisation de l'armée, Nkhan, alors enclin à une certaine clémence, ne rêvait plus que d'une chose..voir la tête de ces séditieux, trôner sur une pique..
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Lucasdeminestrol

[ 15 Mai 1457 - Remparts de Saint Bertrand ]

Plus de vivres... Plus d'eau... Passer en ville franche, triste décision, mais simple nécessité temporaire. Que du courage devant une armée comtale qui s'étoffe et continue sa propagande mensongère. Si cela les soulage de frapper un village à terre, ou plutôt un homme à terre, car apparemment, c'était bien une question d'homme.

Citation:

Si vous voulez ma tête, vous l'aurez. Je vous la livrerai. Ainsi vous pourrez cracher sur ma tombe et pavaner et montrer pour certains le peu d'honneur que vous avez.

Habitants de Saint Bertrand, je ne vous abandonne pas. Puisse les prochains jours montrer la force et la détermination du Comminges.

Plutôt mourir que vivre enchaîné.

Vive la liberté!!!

Vive Saint Bertrand!!!

Lucas de Minestrol.

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Lucas de Minestrol.

Subcal

15 Mai au soir, dans une cave...

La lumière, c'est la bougie.
Et ce n'est qu'elle.

Lumière diffuse, lumière aura, lumière qui blémit à chaque fois que le vent s'engouffre, fébrile et secret, dans cette cave dont les murs ruissellent de piété.

Un peu d'eau sur le sol.

De l'eau qui, tôt ou tard, lavera le sang qui trône sur la ville. De l'eau qui soignera les blessures, de l'eau qui gagnera, finalement.
Car l'eau, cet élément opaque qui se faufile sans fin au travers des méandres créés par la nature et quelquefois par l'homme, l'eau donc a la réputation de laver sans douleur, mais en force.

Les pierres glissent sous les pieds des hommes, c'est bien connu, mais là, ce soir, ce sont des pieds qui seuls glissent sur les pierres du sol. Ne pas tomber. Rester debout. Ne pas se laisser déséquilibrer par cette eau qui s'amasse.

Des ombres s'avancent, doucement, et prennent place dans le fond de la pièce.

Craintives, mais debouts.

Un spectateur averti, devant qui se dévoilerait ce tableau d'un seul coup se dirait : "Attendons encore un peu...les lions vont surgir pour manger ces poissons...".

Mais non...ces ombres sont de Saint-Bertrand, elles ne sont point de Rome. Du moins, pas encore.

La bougie s'active. La flamme monte. On est arrivé.

Un grand gaillard, relevant la capuche de moine qui cachait son visage, prend alors la parole...

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Deache

[15mai: bureau de politique deachiennes a auch!]

cela fesait maintenat 3heures que deache epluchés c'est courier quand il vit un pigeon inconnue, avec un grand SBC marquer a l'encre dessus, il le prit le lue et vit que l'horeur aller ariver.
Lucas est tomber sur la tete, il va faire couler le bateau avec son equipage! Il as commis une erreurs quasi ireparable en procedant ainsi!
Il se mit a reflechir, puis aperçut aux loins les ambasadeurs du roy qui passer, cela avait l'air deçu, sans doutes car il n'avait rien obtenue.
Deache prit les clef de son bureau sortit et fillat en mairie pour avoir plus d'infos, or cette derniere n'avait guere plus de renseignements.
SBC aller devoir tenir le chocs sans mourir, un siee allait etre tenus par l'armer comtale mais deache s'entait les ennuies ariver sur auch, cette impressions que les épées n'allait pas tarder a parler, il c'etait preparée a partir de toute urgence pour avertir les vilageois en cas d'ataque.
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SERGENT DE POLICE D'AUCH

Lorsque j'engage un combat, il ne me vient pas à l'idée que je puisse le perdre!

RALEURS INDEPENDANTS!

Donperico

[ 15 Mai 1457 - Remparts de Saint Bertrand ]

Enfin... L'épisode de Saint-Bertrand tendait vers la fin. Enfin, tout du moins, des esprits superficiels pouvait le croire. Le Campeador lui espérait que cela n'était qu'un nouveau début d'un réveil des libertés.

Encore une fois, il déclama dans la ville:

Fiers Habitants de Saint-Bertrand des Comminges,

Cette nuit va se terminer l'épisode du bras de fer entre notre Maire Lucas et le Conseil Comtal d'Armagnac Comminges. Lucas s'est battu jusqu'au bout pour vous afin d'obtenir le meilleur pour la ville de Saint-Bertrand.

Il a tenu ses promesses. Lucas n'aura jamais pris l'initiative d'une attaque. Lucas ne conduira pas les jeunes gens qui la compose vers la mort. Lucas ne s'opposera pas à une révolte populaire. Lucas a rendu la ville de Saint-Bertrand à l'expression démocratique. Lucas est contre la violence au sein de notre propre Peuple.

Il n'a rien obtenu de ce qu'il souhaitait pour notre ville. Ni une égalité de l'imposition, ni le droit de prendre en charge en partie sa défense, ni le droit de porter le titre de capitale des comminges... Le Conseil Comtal a refusé toutes les négociations sous le prétexte que Lucas avait réuni quelques hommes en armée. La véritable raison est que Lucas n'est pas politiquement intégré à la clique qui tient le pouvoir comtal en Armagnac depuis plus d'un an.

Bonne nouvelle donc! Cette armée bientôt n'existera plus et donc bientôt les négociations vont pouvoir vraiment reprendre! J'ai entendu mon ami Subcal en appeler à la prise en main des anciens de Saint-Bertrand. Je me joins à cet appel, et j'espère bientôt vous croiser en taverne pour en discuter. Le Conseil Comtal n'aura plus d'excuses pour refuser les négociations!

Parlons maintenant de cette histoire de ville franche pour Saint-Bertrand. Tout d'abord, il n'a jamais été question pour moi de décider tout seul de l'avenir de Saint-Bertrand, c'est pour cela que je me suis présenté aux élections municipales! Qui plus est, ceux qui me connaissent savent combien cette histoire de ville franche est une expression utopique destinée à mettre la pression sur le Conseil. La seule chose que je souhaite c'est un minimum d'autonomie batie en accord avec le conseil comtal pour faire de Saint-Bertrand une force nouvelle et à part de notre Comté. Cela aussi est dans mon programme... C'était aussi le sens de l'armée "La Magnifique": Disposer d'une ville et d'une Compagnie propres à remplir les missions délicates de l'Armagnac sans le mettre en danger directement.

Pourquoi cette proposition a échoué? Depuis un an maintenant, les conseillers comtaux permanents d'Armagnac Comminges (Tokagero, Antoine, Nkhan, Paquerette, Philipaurus, Cassandres, Strakatre...) s'évertuent à trouver des ennemis à l'intérieur de l'Armagnac plutot qu'à l'extérieur. Dans quel but? Tout simplement se maintenir au pouvoir en ternissant systématiquement tout projet alternatif, en salissant tout habitant aux pensées divergentes, en refusant de l'intégrer dans les organes décisionnels. Cette Noblesse qui nous gouverne ne sert qu'elle même. Tout est fait par ailleurs pour que nous n'ayons aucun problème avec nos voisins ou avec les armées de brigands: ainsi, la clique des nobles garde la main mise sur le Conseil Comtal.

Lucas a tenté par un coup de force pour essayer une fois de plus de vous montrer la réalité de la situation politique de l'Armagnac. J'espère que cela éclairera les esprits de quelqu'uns d'entre vous. En tout état de cause, le résultat montre de quel côté sont les méchants et les obtus... Il montre aussi que le coup de force n'est pas le meilleur moyen d'arriver à ses fins... Merci Lucas pour ce que tu as fait pour Saint-Bertrand.

Je félicite enfin le tres court membré Philipaurus, nouveau Capitaine d'Armagnac, prêt à laisser le Bearn prendre le controle de Saint-Bertrand tout simplement parce qu'il n' a pas le courage de faire le sale boulot soi-même. Nous voilà bien parti tiens!

Fiers Habitants de Saint-Bertrand! Fiers des Comminges et d'Armagnac!

Gardez l'espoir!

Ces petites choses dites, le Campeador se tint à disposition de qui voudrait poursuivre les échanges.
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Subcal

15 Mai, la cave...canem ! Au coeur de Saint-Bertrand.

Il parle lentement, d'une voix tressaillante et rendue un peu triste :

Amies...amis...hier au soir, la Lune nous apporta une terrible nouvelle : nos dirigeants, trop fiers, trop altiers, trop glaives sans royaume, ont décrété que notre ville se détachait du Comté qui la vît naître.

Nous, majorité silencieuse qui, depuis le début de ces évènements, continua de croire que le dialogue et le pardon sont choses comestibles pour l'Homme, devons hélas nous rendre à l'évidence : il a été de tout décidé en notre nom, mais sans nous consulter. Sans rien nous demander.

Parler en notre nom, qui en a plus le droit que Vous, Amies et amis ? Qui ?

Rien ne nous fût demandé. L'on nous tira vers la sécession, vers la séparation, et jamais l'on ne nous demanda notre avis...

Toujours, ces dirigeants, ces amis, nos amis, continuèrent de parler en notre nom, et de choisir pour nous.

Nous n'avons rien dit, alors, par sympathie, par amitié...

Mais, amis, cette liberté dont ils se réclament, cette liberté qu'en notre nom ils revendiquent...amis...nous l'offrent-ils en nous la retirant ?

Non !

Personne ne nous a rien demandé...c'était si naturel d'être d'accord !

Aussi, Amis de Saint-Bertrand, aussi, dès demain et jusqu'à ce que notre bonne ville soit à nouveau attachée à son seul et unique Comté, et bien nous allons nous révolter...jour après jour...nuit après nuit...seul...en groupe...en couple parfois...

Oh non, amis, ne versez pas dans l'héroïsme béat, comme certains que j'ai vus, ne sachant tenir un glaive, revendiquer tant et tant de victimes comme un vautour compte ses proies afin de calculer - calcul inné, don de la nature - le prix de sa traîtrise.

Non, amis, nous, nous marcherons en petits groupes, debouts, fiers au vent et à la lune, le cœur empli de baume maritime, les yeux garnis d'espoir...

Pas de combat, amis, car vous mourriez pour rien...ils sont trop forts...

Voila ! Dès demain, et chaque jour, et ce jusque la fin de notre joug, jusqu'à ce que notre libre arbitre nous soit enfin rendu, et bien nous, amis, nous, si peu nombreux soyons-nous, nous allons nous montrer ! Nous allons occuper la mairie, chaque jour qu'Aristote fera.

Et si l'un de vous tombe sous les coups de l'un de ces soldats, et bien qu'il sache qu'il sera tombé pour la liberté...pour cette liberté de choisir nous-mêmes, pour cette liberté qu'on nous a enlevée !

Adieu, Amis, et à demain...

La cave se vide...la cave se meurt déjà, sans sa bougie...

Dans le fond de la pièce, un rat récupère enfin son royaume.
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Damejeanne

Damejeanne regarde Subcal en levant un sourcil moqueur cette fois

" tu es un beau parleur Sub, tu agis certe sans doute mais pourquoi ne te présentes tu pas à la mairie alors ?...ou plutôt ne l'as tu pas fait avant ? tu es suffisemment connu pour être nommé....c'est facile d'envoyer les autres se faire casser la gueule..... "
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Subcal

Ah...ma petite Jeanne...comme ta naîveté est toujours très touchante...

Penses-tu vraiment que l'endroit, que le lieu, que le temps soit propice encore à discuter- comme si de rien n'était - d'élections ?

N'as-tu pas vu ce qui est arrivé ? Tu veux que l'on fasse semblant de rien, Jeanne ? Fort bien....tiens...redémarrons une campagne de mairie tiens...sans avoir encore résolu tous les autres problèmes, bien sûr, mais bon...on fait semblant de rien...on a rien vu hein...ville franche ? hein ? pardon ? moi j'ai rien entendu...rien vu...puis peut-être même qu'on nous empêchera encore de voter tiens...pas grave...rien vu, rien entendu...

Veux-tu donc que l'on se remette à parler de qui fait quoi, de qui fera quoi, de qui ne fait pas ceci, de qui ne fait pas cela ?....

Jeanneton...n'as-tu donc rien appris de la situation ?

Et quand tu me dis que c'est façile d'envoyer les autres à la bataille...sache ma chère Jeanne qu'en premier je marcherais dès ce soir vers la mort, ou le changement...

Jeanne...Jeanne...Jeanne....cherchons ensemble à apprendre de ce conflit, sinon...il n'aura servi à rien...calme-toi Jeannette, sois patiente...et cherche avec nous les solutions, ne cherche plus à soulever uniquement les problèmes...

...une petite bise quand même ? Mmmmh...?

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Damejeanne

"Patiente, patiente..., je n'entends que ce mot là depuis des semaines....
si, je comprend ce qui arrive, que crois tu ?
mais ce matin le soleil est toujours levé sur une ville franche, sans maire et les jours filent ... mais rassure toi, je me prend une bonne tisane calmante dans une main et mon bâton dans l'autre.. un peu d'action ne ferait pas de mal... "

Donperico

- Tu ne cours aucun risque tant qu'aucune armée n'est dans l'enceinte de la ville Subcal! L'armée "La Magnifique" a été dissoute hier soir, ce qu'il faut regretter c'est que l'armée comtale n'ait pas pénétré Saint-Bertrand dès cette nuit pour la rattacher de nouveau au Comté ce matin ou qu'une révolte ait pu aboutir hier soir. Ce qui se passerait si une révolte éclatait au moment même où l'armée passe les remparts? Cela par contre je n'en sais rien du tout... Tout comme je ne comprends pas vraiment que Lucas ait passé la ville en ville franche pour ensuite l'abandonner, je le comprends d'un point de vue émotionnel mais pas rationnel. Son geste était désespéré.
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Nkhan

[Campement de l'armée Comtale - SBC]

La nouvelle était tombée au petit matin..l'étendard de l'armée félonne "LA Magnifique" avait été jeté à terre par ses propres chefs..et le Félon Lucas s'était enfui, profitant de la pénombre nocturne pour passer inaperçu..

Au petit matin, Nkhan fit sonner le rassemblement..
Devant l'armée réunie, il proclama la levée du Campement..les tentes furent démontées, les armes rassemblées, les charriots de vivres mis sur roues..

Durant la matinée, Nkhan fut averti qu'un détachement arrivé aux alentours du campement..

Le Baron fit sceller sa monture et vont à la rencontre de la troupe..il les accueillit et leur étendard vint se joindre à l'armée du Premier Corps des Trancheurs..

Puis, l'organisation reprit..l'armée allait reprendre le contrôle de la ville...et stopper cette folie..

Nkhan fit rédiger des placards, qu'il fit proclamer dans toute la ville, encore franche...

Citation:

Aux Habitantes et Habitants de Saint Bertrand de Comminges,

Au nom du Baron Nkhan de Saint Säen, Seigneur de Mesnil Mauger,
Commandeur de l'Armée du Premier corps des Trancheurs d'Armagnac et Comminges,

Hier au soir, le triste Lucas de Minestrol s'est encore illustré par une infamie.
Le Sire Lucas de Minestrol, avait affirmé souhaiter monter une armée pour aller piller chez nos voisins, puis pour lutter contre les fraudeurs aux impôts, puis pour lutter contre le brigandage, puis pour réclamer une révision de l'imposition.

Il s'est ensuite réclamé défenseur de la Liberté, tout en suspendant le processus électorale, droit premier et fondamental à tous les sujets du Comté d'Armagnac et Comminges.

Hier au soir, jetant à bas l'étendard de son armée, il a quitté la ville, fuyant ainsi ses responsabilités, et laissant ainsi ceux dont il se disait le défenseur.

Aujourd'hui même, l'Armée Comtale du Premier Corps de Trancheurs d'Armagnac et Comminges, annonce son entrée en ville dans les plus brefs délais.

Rappelons l'absolue nécessité que les portes lui soient ouvertes, et que nul défenseur ne fasse obstruction à son entrée.

La souveraineté de la Couronne d'Armagnac et Comminges sera dès lors proclamée de nouveau sur la ville, dans les plus brefs délais.

Qu'il soit proclamé cet état de fait dans toutes rues et ruelles, places et établissements de la Cité de Saint Bertrand de Comminges.

Etant donné la situation conflictuelle constatée, le Baron Nkhan, par son honneur, s'engage à faire mander auprès du Conseil Comtal d'Armagnac et Comminges, la tenue de Cahiers de Doléances en places de Saint Bertrand, afin de recueillir griefs, demandes et doléances du bon peuple de la dicte Ville, afin de tirer enseignements de ces faits, et réaffirmer de concert, l'unité indivisible du Comté d'Armagnac et Comminges.

Faict en Saint Bertrand de Comminges,
Ville sise en Comté d'Armagnac et Comminges

Pour le Baron Nkhan

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Chingis

[A Saint Bertrand de Comminges - le 16 mai]

La nouvelle est tombée au petit matin : Lucas le séditieux est parti en catimini cette nuit, la queue molasse mais les poches pleines. Comme par hasard les étals du marché sont vides aujourd'hui des denrées les moins chères, comme le maïs et les carcasses, qui auparavant croulaient. Les défenseurs avaient déserté les remparts, écoeurés par le double visage de leur chef, qui les avait manipulé en ahanant "liberté chérie !" pendant qu'il s'enrichissait sans vergogne et fuyait au moment de vérité, les laissant seuls et désemparés.

Chingis en profita pour aller faire un tour en ville, prendre le pouls des habitants. Il entendit parler de révolte, ce qui était bien mais un peu tard. Après tout tant mieux, le sang n'aurait pas à couler. Il fallait maintenant parer au plus pressé, rattacher la ville au comté, laisser le processus électoral aller au bout. Puis reconstruire, tous ensemble. D'ici un jour ou deux, Chingis passerait voir quelques amis pour leur offrir son aide. Mais pas tout de suite, par pudeur. Pourvu qu'une action maladroite ne transforme pas cette pantalonnade en drame, se dit-il, c'est toujours à la fin de l'histoire qu'il survient pour frapper aveuglément.
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J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.

Donperico

[ 16 Mai 1457 - Remparts de Saint Bertrand ]

La nouvelle court comme un cheval au galop... Non seulement Lucas avait dissous son armée mais en plus il avait quitté la ville par la petite porte. Certaines rumeurs parlaient aussi d'un pillage de marché et pourquoi pas de Mairie. Tout cela encore était à vérifier.

Lucas lui avait dit qu'il se jetterait dans les pattes de l'armée... PAs de nouvelle de ce côté là.

Dans un ultime élan le Campeador irait frapper cette nuit à la porte de la Mairie... Sait-on jamais que Lucas ait oublier de fermer la porte à clefs, qu'il s'y trouve encore?! Il voudrait bien voir par lui même ce qu'il en est.

Pour le reste, Don se sentait trahi, humilié et désespéré.
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Lucasdeminestrol

Citation:

Le corps de Lucas de Minestrol a été retrouvé sans vie près de la sortie du village de Saint Bertrand de Comminges.

HRP: Je regrette que la fin du RP n'a pas été jouée comme elle était prévue. Lucas aurait du être tué hier au soir par accord avec l'armée comtale. Je pense donc qu'il y a du avoir un problème de programmation. LJD Lucas ayant des soucis de santé IRL, il a décidé de mettre un terme à son perso. Vous n'entendrez plus parler de lui pour un bon moment qu'il soit mort ou pas. Merci à ceux qui on joué le jeu. Bon jeu à tous. Ceci sera mon dernier post. Au revoir.

LucasDeMinestrol est donc mort RP faute de l'être IG.
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Lucas de Minestrol.

Deache

[dans une rue d'auch le matin du 16 mai]
deache vit ariver un messagers as l'air grave qui lui annonçat la triste nouvelle: "sieur deache, lucas est mort!"
un silence aparut, deache remontat la mine grave vers ces bureau.
on put apercevoir une larmes lui coulait sur la joue, il c'etait mis a sa fenetre, et regarder les passant fesant leur course au marchés, lucas lui resterat dans la memoire comme un homme brave, qui c'est battu pour une cause qui lui semblait bonne.
Il prit un portrait de lucas qu'il aficha dans son bureau avec cette phrase en dessous:

Citation:

Lucas de minestrol, assaillant du comtés, qui avait des valeurs mais que personnes n'eut ecouter!

il l'acrochat et esuyat sa larmes.
s'etait un brave gaillard
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SERGENT DE POLICE D'AUCH

Lorsque j'engage un combat, il ne me vient pas à l'idée que je puisse le perdre!

RALEURS INDEPENDANTS!

Subcal

16 Mai, Saint-Bertrand...

Tout arrive toujours trop tard : les carrosses - c'est bien connu - ne surgissent qu'à minuit ; les révoltes s'activent souvent quand le lion est parti, et les armées rentrent toujours en ville quand l'ennemi n'est plus là...c'est plus facile, n'est-ce pas ?

Et puis, c'est bien connu !

...point n'est besoin de le répéter...

...c'est du réchauffé...on le sait...

Mais là, comme prévu !

La secte se délivre et entame alors l'assaut de la mairie.

Tant pis, il est trop tard...

De révolte en révolte, elle sera à nous !

Ou pas...

Car n''essaie-t-on pas depuis le tout début ?

Mais...pas assez de monde...mais pas assez de gens...et pas assez de liberté, de liberté de l'âme...

Tiens donc ! Et si, d'aventure, quelqu'un tentait de se cacher, dans cette ville...trouverait-il abri, amis, ou protection ?

Qui sait ?...

Mais oui...en attendant, Saint-Bertrand se révolte...et encore et encore...car Saint-Bertrand ne pouvait pas prévoir, mon cher...

...que Lucas cette nuit terminerait l'affaire...

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Rulof

[Eauze - Depuis l'église]

Rulof frottait comme à l'accoutumée depuis quelques jours tant les sols que les murs de l'église d'Eauze. Alors qu'il était appliqué à nettoyer une sculpture d'un illustre personnage d'antan, un pigeon déposa tout à côté de lui une missive. Sans plus tarder, il laisse là le chiffon et la prit. Suniva lui écrivait, enfin ! Il ne connaissait que peu la situation à SBC mais fut soulagé d'apprendre que son amie se portait bien. Il chercha aussitôt une plume ainsi qu'un parchemin afin de lui répondre.

Citation:

Eauze, 16ème jour de mai de l'an de grâce 1457

Très chère amie, le bonjour,

Je suis soulagé et bien heureux de pouvoir enfin vous lire. J'espère que vous vous portez toujours bien à ce jour et que vous reviendrez sous peu, ici, à Eauze.

La vie d'ailleurs y est bien plus paisible malgré quelques dysfonctionnements. Soyez tranquille quant à votre élevage, j'en prendrai soin comme s'il s'agissait du mien.

En espérant vous revoir très bientôt, portez vous bien et surtout prenez soin de votre personne.

Amicalement,
Rulof.

Rulof nourrit le messager comme demandé avant de lui confier sa nouvelle mission. Une fois le volatil envolé, il se remit à se tâche ravi d'avoir eu des nouvelles de Suniva.

Cassandres

[16 mai 1457 Auch]

De la mairie d'Auch , Cassandres suit attentivement les évènements tragiquent qui secouent la ville de Saint Bertrand De comminges , longtemps elle a hésité avant de prendre plume et parchemin
Mais elle ne sait comment commencer cette missive

Citation:

A l'attention du Baron Nkhan de Saint Säen, Seigneur de Mesnil Mauger,
Commandeur de l'Armée du Premier corps des Trancheurs d'Armagnac et Comminges,

Je me permets de vous faire parvenir ce parchemin qui je l'espère vous sera remis en main propre

Je loue votre courage et prie le Très Haut afin qu'il veille sur vous ainsi que sur tous les soldats et les personnes qui vous accompagnent en ce moment

Faites attention à vous Baron Nkhan

Ecrit à Auch
Cassandres
Baronne d'Aurensan

Le messager qui est chargé de faire parvenir ses divers message attend non loin de son bureau

Vas remettre ceci au Baron Nkhan de Saint Säen fais vite et soit prudent
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APPAC

Philipaurus

Tard dans la nuit le capitaine écoutait les nouvelles de SBC,

- Nous avons été vérifiés si il y avaient des miliciens en défense de la ville. dit l'homme. Le bruit des ombres courraient sur les remparts.

Oui répondit le capitaine j'ai eu écho de cette possibilité, et alors ? vous avez trouvé.

- Ce matin nous avons pu nous saisir de l'un d'entre eux ce matin. Il confirme que c'est bien le maire qui à laissé des ordres pour son embauche il y à plus de deux jours déjà. On cherche à savoir si il y a encore des embauche pour ses prochains jours.

- Mon Dieu. Les pauvres, l'armée va en faire du petit bois... Ce foutu Lucasdeminestrol aurait décidement fait un trés mauvais chef d'armée... aucune anticipation. On ne va pouvoir attendre encore beaucoup plus longtemps. Fais vite, trouve moi les noms pour aujourd'hui.

Phil resta songeur. Il avait souvent defendu l'idée de mettre une armée défensive dans chaque ville. La vie lui rappelait une nouvelle fois qu'une armée était decidement un outil bien délicat à au mains de pamphlétaires sans scrupules.
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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Nkhan

[Campement de l'armée Comtale, enfin ce qu'il en reste..]

Nkhan avait donné des ordres secs et strictes durant la journée suivante..puis la matinée avait été une répétition des mêmes ordres..

Les tentes avaient été démontées..l'armement récoltés, et chaque soldat s'étaient activés durant toute la journée..

La logistique avait dispensé les derniers ravitaillements..
Nkhan suivait de près celle-ci car il jugeait indispensable d'assurer ceci au minimum pour ces soldats..

Le rapport du logisticien ne se fit pas attendre..il fallait encore faire appel à quelques subsides pour que le Premier Corps puisse nourrir ses volontaires..Le Baron normand fit dépêcher un coursier dans sa propriété, qui, fort heureusement se trouvait dans la campagne de Saint bertrand, et non au sein des murs..

Deux heures plus tard, une charrette revint, chargée des réserves de maïs du grenier..

La situation étant assurée, tout du moins dans l'urgence, Nkhan proclama la mise en formation de l'armée..

Les rangs furent formés..les uniformes, armures et autres étaient en place, impeccablement retouché pour une entrée dans la ville..

Nkhan fit donner l'ordre de déployer les étendards griffés du léopard et de gueule, symboles de l'Armagnac et Comminges.

Il fit porter par un aide de camps son étendard personnel, sur lequel trônait son blason..

Le tout nouveau Capitaine..dont l'annonce de la nomination avait fait frémir le Baron, l'avait fait avertir de la présence de miliciens, ayant reçus l'ordre de défendre la ville coûte que coûte..
Il fallait le dire, cette considération paraissait futile au Baron..il fallait en passer par là..il le fallait pour l'Armagnac..de nombreux avertissements avaient été passé, Nkhan avait pris ses dispositions pour faire passer d'autres messages..mais il n'avait pas le choix, et il se devait de le faire..

L'Armée en ordre..il attendit le bon moment pour déclencher son mouvement..celui qui scellerait enfin un terme concret à cette folle histoire..son entrée dans la ville de Saint Bertrand de Comminges.
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Philipaurus

De muret, Phil ecouta les nouvelles,

- Capitaine l'armée n'a pas dégager de lance pour soutenir une révolte.

- Bigre je le lui ait écrit ce matin ! et décrit en caserne hier déja cet objectif !

-vite écrit une lettre au comte.

Citation:

Comte il peut être encore temps.

Cette nuit ordre semble avoir été donné par le chef d'Armée Comtal d'entrée en ville sans mon ordre et sans savoir si son armée sera la bienvenu. 4 miliciens sont sur les remparts.
Mardi , 4 autres risque de périre aussi.

Ce matin demande avait été faite a l'armée de dégager une lance pour uen révolte, on a pas besoin d'être une armée presque complete pour prendre une ville vide et tué 4 miliciens...

Je suis sur que les habitants de Saint Bertrand de Comminges et que les candidats préferent voir les élections repoussée de 4 jours que de voir 8 morts de plus. Je suis sur que c'est l'avis des habitants d'Armagnac, c'est le mien en tous cas.

Je vais donner ordre s'il en est encore temps de stopper cette folie.

Je vous demande de soutenir cet ordre envers le chef d'armée Nkhan :
repousser de 24h l'entrée a Saint Bertrand de Comminges.

Soutenir la révolte ce soir en liberant dès ce soir tous ceux de son armée qu'il peut joindre et si c'est trop tard, recomencer demain.

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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Philipaurus

Pui sphil envoya une lettre au chef d'armée Nkhan

Citation:

J'ai été surpris de ne pas avoit été informé de la présence de miliciens chaque nuit sur les remparts de Saint Berttands de Comminges alors que votre armée en fait le siege depuis 9 jours. J'ai ete surpris d'avoir àvous l'apprendre depuis Muret.

Je vous donne ordre en conséquence de suspendre l'attaque de Saint Bertrand de Comminges pour 24 heure. Je reitère ma demande de ce matin : dégager une lance voir deux ou trois pour soutenir une révolte visant à mettre un maire pouvant donner ordre aux miliciens de ne pas bloquer la route à votre armée.
Il va de la vie de habitants ce soir dont je viens de recevoir les noms, il s'agit des sieur.. A, G, B et N.. Je cherche a joindre leur famille des ce soir.

Philipaurus Mattei

Capitaine d'Armagnac

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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Nkhan

Alors que l'armée était en rassemblement, une missive lui fut apporté..Nkhan la déplia, et un soupir s'échappa de sa bouche..une missive du Capitaine..sans forme de politesse, rien..déjà que le Baron ne portait pas le personnage dans son coeur, voilà qu'en plus il ne faisait pas marque du plus petit des respects..

Nkhan jura intérieurement, et interpela l'aide de camps chargé du nécessaire d'écriture..un griffona quelques mots sur un vélin, et renvoya le messager du Capitaine dans ses pénates, muni de la missive destiné au dit Officier..

Citation:

Au Duc de Ludes, Philipaurus de Mattei,
Salutations,

Je me vois dans l'impossibilité d'obéir à l'ordre que vous me mander, alors que,

Sa Grasce, le Comte Charles de la Croix de Bramafan, a donné son aval pour la stratégie avancée il y a 2 jours de cela en Salle du Conseil Comtal d'Armagnac, puis en Salle de crise de SBC en Fort de la FADAC.

La stratégie débattue, a bien fait mention depuis maintenant quelques jours, du retour obligé de la ville en Souveraineté pleine et entière du Comté d'Armagnac et Comminges.

Je ne retarderais dès à présent, l'entrée du Corps des Trancheurs, en ville de Saint Bertrand de Comminges, si je n'obtiens de contre-ordre de la part du Comte en personne.

Je tiens à vous faire signaler trois choses en passant,

Et d'un, la présence des miliciens est avéré depuis le début du conflit, je ne pensais pas devoir vous l'apprendre, comme je ne pensais pas que le dictes Sieur Lucas de Minestrol, avait pu laisser des instructions pour mander aux miliciens de défendre la ville, je suis militaire pas devin.

Et de deux, les soldats du Premier Corps sont présent, la plupart, dans l'armée. Ils ne sont point des pions que l'on puisse déplacer au bon gré des vents, tout Capitaine que vous êtes.

Et de Trois, vous avez informé la cellule de crise de la révolte, mais point demandé, avant tard, de la suspension de l'ordre donné par le Comte.

En espérant que vous puissiez adresser missive moins formelle la prochaine fois,

Bien à vous,
Nkhan

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Philipaurus

Depuis sa retraite forcée Phil pris connaissance des événements de Saint Bertrand,

Les informations se croisaient,

… révoltes échouées pas assez de révoltés… pas d’aide de l’armée pour la révoltes… …l’armée aurai refusé de suspendre son entrée dans Saint Bertrand de Comminges… … le chef d’armée dit qu’il ne sait pas comment savoir si il ya des miliciens ou pas … … Pas de mort cette nuit à SBC… … On nous confirme que les miliciens de cette nuit Anshelm, Gorillon2, Bernathorr et Niénor sont toujours vivants...

Bien, répondis le capitaine, Nkhan à finit par suspendre son attaque, portez lui ce courrier.

Citation:

Nous avons pris connaissance acte de votre ultime décision de suspendre l’attaque afin de privilégier l’entrée sécurisée de votre armée à Saint Bertrand de Comminges come souhaité par notre Comte.

Nous avons également pris connaissance à regret de l’échec de la révolte. Merci de nous indiquer les décisions prises par vous pour soutenir la révolte tel que nous vous l'avions demandée avec les membres de votre armée afin que nous puissions collectivement prendre les mesures pour que les décisions comtales soit suivi d’efficacité à l’avenir.

Nous décidons également de participer activement à la formation de votre corps d’armée afin que celui-ci soit désormais un tant soit peu au courant du contexte de ses actions et sache comment identifier la présence de miliciens et la force des défenseurs. Si vous êtes impatient vous pouvez toujours demander à un vagabond de deux jours, ils savent souvent déjà trouver les emplois de miliciens, il vous indiquerons sûrement où.

Merci de vous rendre en salle de commandement afin que collectivement nous puissions enfin travailler ensemble et analyser les possibilité du jour.

Philipaurus Mattei

Capitaine d'Armagnac

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Philipaurus Mattei Epoux de Paquerette

Nkhan

Alors que les soldats avaient été retardé, l'on apporta une nouvelle missive au Baron..il la lut..puis la froissa...et finit par saisir un parchemin, une plume et composa une réponse..

Citation:

Au Capitaine,

L'armée a stoppé son mouvement, uniquement par ordre Comtal, comme je vous l'ai fait remarquer.
Capitaine Philipaurus, veuillez directement cesser votre ton pédant avec moi, je ne suis ni votre serviteur, ni né de la dernière pluie ; tout Capitaine que vous êtes, cela ne vous permet pas de venir me faire la leçon.

La présence des miliciens étaient confirmés depuis le début de l'histoire, mais leur présence n'avait pas été confirmé depuis la dissolution de l'armée La Magnifique.

Qui plus est, VOUS, avez pris vos décisions, seul, et êtes venu me solliciter que tard dans la journée.
Aucune décision n'a été prise pas moi-même, car comme précisé, les soldats ne sont pas des pions, ils ont reçu un objectif et ce il y a des jours de cela, ils s'y tiendront, et nous ne pouvons y revenir comme bon vous semble en pleine journée.

Comme je vous l'ai précisé, la plan de bataille a été débattu depuis 3 jours en Conseil, et finaliser, puis avaliser par Sa grasce le Comte.

L'Armée fera mouvement ce soir en direction de la ville.
Il est plus que temps que cette histoire cesse.

Nkhan,
Commandeur du Premier Corps des Trancheurs d'Armagnac et Comminges.

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Nkhan

[SBC, à l'intérieur des remparts..]

L'entrée des soldats avaient été ralenti..la décision de la révolte n'avait finalement apporté que confusion..et l'armée n'était entrée dans la ville que tard dans la soirée..

Un combat bref avait opposé les miliciens et l'armée..ceux-ci maitrisés, l'Armée comtale avait pris possession de la ville..ses soldats avaient été posté en faction dans toutes les rues..la ville était quadrillée..

Restait plus qu'à faire "sauter" ce fichu statut de Ville Franche..
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Damejeanne

[Saint Bertrand - ville haute - non loin de la porte]

On revoyait des gens dans les rues. Ils se saluaient d'un côté à l'autre des ruelles, entraient et sortaient des tavernes le sourire au lèvre.
La présence des soldats rassurait.
Ca discutait, se tapait sur l'épaule, recommençait à parler avenir.
Oui, bien sur, on regrettait le départ d'un tel, on comptait le nombre de champs mis en vente, on soupirait sur les jours d'angoisse qui venaient de passer.
Mais les regards étaient à nouveau clairs ou seulement trop embrumés par la bière ...la vie renaissait.
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Patau

Patau, né a Briançon, voyageur, citoyen du monde, a vécu ces jours de tension a SBC avec passion.
Il y a un mouvement de renouvellement, de changement. Ça lui plait.

Il y a des momments dans la vie ou en repense à nouveau sur tout dans la vie, tout peut être repensé à nouveau. Les hierarchies sont mises en question. Ça lui plait.

Le status quo est remis. Pas de drame. Mais tout sera un peu différent après. Ce n'est pas mal.

Patau a soutenu le mouvement de changement à "Armahac e Comenge". C'est une expérience qu'il ne regrette pas, quoi que soit l'évolution.

Dans la vie on doit désirer que le monde soit un peu diférent après qu'on départ.

Merci SBC

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[RP] Tensions à Saint Bertrand de Comminges