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[RP] Tensions à Saint Bertrand de Comminges

Donperico
[Saint-Bertrand de Comminges, 8 mai 1457, au matin]

Au premières lueurs du jour, pointe l'étentard étincelant de l'armée d'Armagnac aux portes de Saint-Bertrand... C'est la Flamme qui vient trouver le Campeador pour lui porter la nouvelle.

- Ainsi, ils sont venus... nos frères d'Armagnac sont venus nous rejoindre. Nos Frères de Terre...

Le Campeador rédigea un bref courrier qu'il enroula autour d'une flèce à destination des soldats approchant... La flèche vint se planter au pied d'un homme trop loitaint pour que Don puisse le reconnaître.

Citation:
Frères soldats d'Armagnac et de Comminges, Frères de Terre,

C'est avec une profonde tristesse que je vous vois approcher des remparts de la bonne ville de Saint-Bertrand... C'est la seconde fois que l'armée comtale menace notre ville d'hostilités! La première fois a vu la démission d'une grande partie de la caserne de Saint-Bertrand... Frères Soldats... Ne démissionnez pas de notre Armée mais ne commettez la faute irréparable de charger sur vos Frères de Terre. Buvez un peu trop et faites donc un petit roupillon si jamais un ordre terrible venait à tomber... Le sang ne coulera pas du fait de l'Armée "La Magnifique"! En attaquant, vous ne verseriez pas uniquement le sang des hommes en place dans l'armée, mais aussi de tous ceux placés en défense civile ou dans la milice de notre village... L'armée "La magnifique" n'a commis aucune exaction, elle est menée par un Maire démocratiquement élu qui entend simplement que le Comté ne nous étrangle pas et nous respecte un peu plus.

Frères de Terre. Ayez le courage de ne pas combattre!

Campeador DonPerico

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Lechiffonier
Lechiffonier envoya une missive a Donpérico et à Lucas.

Citation:
Messires je viens une dernière fois avant qu'il ne soit trop tard vous demander de renoncer à votre projet.
Je sai combien il est difficile de changer ses plans lorsque l'on a des vues et des principes personnels. Cependant, il faut que vous pensiez avant tout a votre peuple avant de penser à vos ambitions personnelles.

Même si vous arriviez à résister voir détruire la FADAC, combien de temps tiendrez vous avant qu'une autre armée vous tmobe dessus, une armée plus forte plus nombreuse?

Qu'allez-vous donner à manger à vos gens s'ils sont assiégés, quelles sont vos réserves en eau et en aliments?
Allons pensez à tous ces gens qui vont souffrir à cause de vos décisions. Ne dites pas que c'est la faute du Comte, ou d'un tel ou d'un autre, ne vous réfugiez pas derrière ces excuses, qui ne sont qu'exuses car vous ne désirez en fait qu'assouvir vos ambitions.
Faire une ville franche, c'est une illusion, cela ne peut tenir dans le temps.
Les armées des comtés et Duchés voisins viendront et vous réduiront à néant, rasant, tuant et pillant cette ville dont vous dites "aimer et en vouloir son bien". Même si la FADAC, disparaissait dans le conflit qui risque de se produire, craignez les armées suivantes qui elles ne vous épargneront rien, meutre d'enfants, viole de femmes, meurtres de vos hommes, cultivateurs, artisans et autres.
Je me demande si vous êtes conscient de tout cela et si vous l'êtes c'est encore pire, Dieu vous regarde, voulez-vous en répondre devant lui?
Qui se servira de l'épée périra par l'épée, ne l'oubliez pas.

Que vous ne craignez pas la mort est tout à votre honneur, mais que vous fassiez, par vos actes, assassiner le peuple, cela sera inscrit à votre déhonneur.

Allons renoncez, et nous demanderons votre clémence au prochain Comte, en plus vous n'aviez que quelques jours à attendre pour qu'un nouveau Conseil soit mis en place et ou toutes les discussions peuvent reprendre et les décisions changer, donc vous seriez inexcusables si vous alliez plus loin dans votre obstination guerrière.

PAIX, PAIX, PAIX mes frères de Comminges.

Lechiffonier d'Auch.


Antoineleroy
[ 8 Mai 1457 - Castel d'Auch ]

Prenant la plume, le Comte écrivit au peuple d'Armagnac et de Comminges






De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Pòble de Armanhac e de Comenge,


Hier au matin le chef d'armée Lucasdeminestrol a gelé le processus électoral de son village, bafouant ainsi le droit de vote de ses habitants et donc leur voix...
Messire Lucas n'est plus Maire de la ville, il est aujourd'hui le chef d'une armée illégale présente sur le territoire d'Armagnac et de Comminges et mettant à mal la stabilité politique, diplomatique et sécuritaire de toute la population de notre beau Comté!

Devant le refus catégorique de détruire cette armée, nous avons pris la responsabilité et la décision d'y mettre un terme par nos propres moyens...
Jamais le Conseil Comtal n'a émis l'idée de créer un conflit contre Saint Bertrand de Comminges. Nous prenons les armes pour mettre un terme à la folie de deux hommes!

Le Vicomte Strakastre est actuellement sur Auch pour protéger les femmes et les enfants de SBC qui désirent quitter leur village afin d'y trouver refuge, logis et protection. J'invite donc nos concitoyennes et leurs enfants à aller en notre capitale!

Maintenant, m'adressant aux hommes d'SBC, je souhaite qu'il ne s'allient pas avec ces deux personnes qui prétendent défendre leur village mais qui au fond ne sont qu'en train de créer un conflit qui aurait dû ne pas avoir lieux.
Ils bafouent nos lois et tentent d'avoir une position de force pour faire chanter le Conseil Comtal. Considérez-vous ces actes comme responsables?
En prenant les armes à leurs côtés vous vous mettez en total désaccord avec les lois du Comté!

Encore une fois nous n'attaquons pas SBC et ses habitants, qui sont nos frères, mais bien une armée montée illégalement et apportant une instabilité au sein de l'Armagnac et des Comminges.

Puisse le Très Haut protéger les innoncents de cette bataille et pardonner à ses enfants leu égarement...

Fait au Castel d'Auch
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et Comminges
Le VIII du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII


" Postez moi ça dans tout le Comté! "
_________________
En cours de construction... =)
Nkhan
[Campement de l'armée Comtale..Saint Bertrand]

Nkhan seul, regardait les remparts de la ville au loin..le soleil commençait à se coucher..la nuit n'allait pas tarder à tomber..

Fermant les yeux, il se remémora les jours funestes, de guerre et de destruction qu'il avait connu tout au long de sa vie..une goutte se détacha du coin de son oeil pour rouler jusqu'aux poils drus de sa barbe..

Son poing droit se serra soudain fort contre la garde de son épée..sa mâchoire se contracta durement..

Derrière ses dents serrées, il laissa échapper un parole dure, mais vraie...

*Quelle bande de fous, d'inconscient, de traitres..*

Une profonde haine montait dans ses entrailles...Comment?..Comment ces herpailles pouvaient-ils se pavaner dans des discours fallacieux, mensongers pour remettre en cause l'unité du Comté..Comment?..
Ils ne réalisaient donc pas le mal qu'ils causaient?..

Nkhan cracha à terre, maudissant le nom des commanditaires de ces actes..

Derrière leur soit disant volonté de dialogue, ils avaient souhaité provoquer le conflit..un conflit dont ils espéraient devenir vainqueur..un conflit qui provoquerait une douloureuse blessure dans le coeur de l'Armagnac..

Et ils continuaient avec leurs discours pleins d'inepties..Nkhan ne le savait que trop..ces individus ne luttaient pas pour les autres, mais pour eux..pour leur avidité..pour leur propre gloire..et ils voulaient embarquer la ville de Saint Bertrand dans leurs folies..

Ils auraient eu envie de leur donner rendez-vous sur une plaine et de régler ça entre combattant..par le fil de l'épée..mais ceux-ci étaient confortablement installés derrière les remparts..

Toujours dans ses pensées, Nkhan fut interrompu par un voix derrière lui..


Seigneur?..
- Que me veux-tu?..j'avais demandé qu'on me laisse seul!
C'est que Seigneur..quelqu'un a envoyé une missive à l'armée..
- Donne alors..et laisses-moi..


L'aide de camps allait se retirer..Nkhan se dit qu'il avait été trop dur...et dis simplement pour se rattraper..

Merci Gaspard!..

L'aide de camps s'arrêta..se retourna et, un sourire aux lèvres salua le Capitaine de l'armée..

Laissé seul..Nkhan lut la missive..et la froissa en serrant le poing..

Puis il se détourna des remparts, et partit en direction du campement..

Là il retrouva les soldats qui se préparaient au combat..armures et côtes côtoyaient épées, lances et boucliers..

Sur leurs visages, Nkhan pouvait lire l'angoisse..mais aussi la confusion..il ne savait que trop ce que ces hommes et femmes pouvaient penser..

Il fit sonner le rassemblement, et décida de leur parler..simplement..sans fioritures..


Soldats d'Armagnac et Comminges..

Aujourd'hui nous allons devoir mener un combat difficile..un combat qui nous mènera à lever l'épée contre nos frères et soeurs..
Je sais ce que vous ressentez..je sais que ce ne sera pas une partie de plaisir..je sais aussi que vos coeurs sont emplies d'une grande confusion..

Mais notre cause est juste!!
Elle n'est pas une question de politique..elle n'est pas une question de gens ou de couleurs..elle est une question d'honneur!

Nous avons tous juré dans les paroles ou dans notre coeur de faire grandir le Comté, de protéger ce peuple et cette terre qui sont nos foyers..

Aujourd'hui nous sommes face à un tournant..nous devons faire un choix..le choix de la division, celui de nos adversaires, ou le choix de l'unité..l'unité des hommes et des terres d'Armagnac et Comminges..

C'est notre devoir..il en va de notre honneur!

Alors combattez..combattez avec rage et force..mais surtout, surtout..je vous demande de ne pas intenter, autant que faire se peut à nos frères et soeurs..votre cible aujourd'hui ce sont des séditieux, qui sèment le troubles à l'aide de leurs amis venus de l'étranger, dans les coeurs de nos compatriotes..

Hardis compagnons! Nous vaincrons!

Pour le peuple et la Terre!
Pour l'Armagnac et Comminges!


Nkhan leva son épée au ciel..
Un "hourra" collectif fut repris par la troupe..

Ils allaient devoir passer à l'action..à contrecoeur mais il fallait le faire..tels étaient les devoirs des hommes d'armes..

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Genesys
[Campement de l'armée Comtale..Saint Bertrand]



il sortit son épée, et hurla
HOURRA, Hoooooooourraaaaaa s'exclama génésys en réponse au Capitaine.

Une grande clameur s’éleva des rangs

« Aux armes fiers et braves compagnons ! clama génésys. Le crépuscule approche ! Et l’ennemi attend ! ».

Il avait préparé un rituel mystérieux au sommet de la montagne, toujours à se frotter les mains ainsi que son épée de cette terre d'Armagnac À présent, la bataille qui déterminerait le destin du Comté pouvait commencer.

L'armée Comtale se mit en ordre de bataille puis il caressa son fidéle cheval avant de lacher la bride
.
_________________
Lucasdeminestrol
[8 Mai 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts]

Au matin l'armée comtal était arrivé avec son cortège de propagande désinformatrice. Lucas apprenait qu'il n'était plus maire de Saint Bertrand de Comminges, cela par décision comtale. Il répondit donc au Comte par une courte missive.


Citation:


Monsieur le Comte,

J'ai pris note de votre déclaration concernant ma personne. Les habitants m'ont élu maire et c'est à eux que je remettrai la décision de me démettre de ces fonctions.

Salutations.

Lucas de Minestrol. Maire de Saint Bertrand de Comminges.



Lucas avait fait envoyé son message. Les entrées dans la villes étaient contrôlées avec soin. La ville semblaient calme, on entendait même des rires monter des tavernes. Tous les volontaires étaient présents sur les remparts pour défendre l'honneur de Saint Bertrand de Comminges.

Cette nuit serait peut-être la nuit de la délivrance pour les habitants de la ville. Le Comté allait peut-être enfin comprendre que la volonté d'un homme à défendre sa terre et ses idées n'est pas une chose que l'on peut modeler.

Lucas faisait une dernière ronde sur les remparts en passant vers chaque soldat, il ne disait rien, mais posait la main sur l'épaule de chacun et serrait dans les bras les plus jeunes. Ils étaient fiers, leur courage les rendait beau. Lucas retourna à son poste. Un joueur de flute était au pieds des remparts comme pour donner encore plus de courage aux défenseurs. Lucas se leva sur les remparts et se mis à réciter, d'un ton calme et serein.




- Comminges!!! Tes enfants sont réunis ce soir et depuis plusieurs jours pour certains, pour ta gloire. Que leur fierté soit à la hauteur de l'amour qu'ils ont pour toi et pour la liberté. Que le sang ne soit versé que s'il le faut. N'oublions pas qu'en face de nous, derrière l'armée de l'appareil comtal se trouve nos frères. S'ils nous attaquent, nous devrons nous défendre. Évitons de tuer nos frères, si nous le pouvons.


Vive le Comminges!!!

Vive la liberté!!!

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Lucas de Minestrol.
Donperico
[8 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges - Sommet des remparts]

Le Campeador DonPerico avait écouté les paroles du Maire de Saint-Bertrand... Se défendre, ne pas tuer et l'emporter. Un équilibre précaire, dangereux et redoutable. Rien ne permettait de prédire comment la nuit se passerait.

Il avait entendu la clameur d'un gigantesque Hourra qui fit trembler les remparts de Saint-Bertrand... Non non, là je plaisante... Il avait entendu le gémissement plaintif d'un soldat qui portait encore sa robe d'avocat... Oui oui, là le narrateur prend parti et hallucine sans aucun doute.

- Compagnons... Entendez le cri de guerre du plus mauvais chasseur de brigands d'Armagnac!... Un soldat en robe de chambre... voilà ce que le Comté nous envoie! Le Conseil comtal se moque de nous.... Compagnons, entendez le cri de guerre du capitaine de l'armée comtale... celui là même qui laissa passer une armée brigande il y a peu! Mais ma parole... Antoine veut que nous les chations à sa place... J'ai enfin trouvé le sens de cette stupide attaque! Nous serons le fouet comtal cette nuit! Antoine nous a investi d'une secrète et félonne mission! Ah ah ah! Gloire aux Comminges! Envoyez les prunes...

Une dernière tournée sur les remparts où il aperçut quelques hommes et femmes encore indécis... Participeront-ils à la défense de la Liberté? Se rangeraient-ils sous le joug comtal? La population se révolterait-elle dans un élan conjoint avec le Comté? L'ensemble des soldtats de l'armée comtale suivrait-il le terrible ordre risquant de précipiter l'Armagnac Comminges dans la guerre civile? Beaucoup de questions... Beaucoup de malheurs possibles... et surtout un immense espoir!

Le Campeador ferma les yeux un instant. Il y a si longtemps qu'il n'avait pas connu une telle tension. Ses pensées l'emmenèrent vers sa Lyne dont il n'avait plus de nouvelles, vers la Chatte et le Coucou qui lui manquaient terriblement mais qu'il n'arrivait pas à rejoindre... Il prit position avec sa section.
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Donperico
[9 Mai 1457 - Saint-Bertrand de Comminges - Sommet des remparts]

La nuit aura été longue pour tous les compagnons défenseurs de la Liberté. C'est au moment où le Campeador s'appretait à passer son tour de garde à La Flamme que commença l'inimaginable. Etait-ce le bruit des forgerons déjà à l'ouvrage qui teintait? Un regard vers la porte de la ville emplit son coeur de tristesse et son corps de rage...

Citation:
09-05-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "1er Corps de trancheurs d'Armgnac et Comminges" dirigée par Nkhan.


Le drame était en route. Bientôt il se trouva face à face avec son premier Frère de Terre. La lutte s'engagea, indécise.
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Cassandres
[9 mai 1457
Auch
]

Des nouvelles de Saint Bertrand De Comminges lui sont parvenues et ce sont de bien tristes nouvelles
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APPAC
Ducho


La nuit baignait dans une enveloppe brumeuse, la lune enveloppait les soldats.
Dans notre fort intérieur, nous savions que l'assaut allait être mené. Une armée comtale se montrait toujours plus féroce avec ses propres frères lorsqu'il s'agissait de s'opposer aux vindicatives des hauts de ce monde.
Les brigands pouvaient bien détrousser les gueux qu'elle ne bougeait pas la moindre oreille.
Il n'y avait pas eu de tués dans ce conflit verbal, juste des points de vue différents... Mais on n'hésitait pas à massacrer la populasse pour remettre bon ordre dans l'ordre!
Attaquer une ville et des citoyens dans le simple but de faire l'exemple lorsqu'à court d'arguments la force prenait le dessus sur la raison. Il en est ainsi lorsqu'on ne peut démontrer que l'on a la juste parole, alors la faiblesse vous pousse à la violence.
Il n' y avait à sa connaissance aucune demande formulée auprès de la population comtale, juste un parchemin signé d'un comte donnant l'ordre d'attaquer ses propres enfants. Une signature, un cachet pour des vies de ceux qui ont osés ne pas penser comme sa personne...


Ducho s'était assoupit... Les relais pour surveiller les remparts l'avaient usé. Tenir, ne pas dormir c'est sur qu'il se passerait quelques choses cette nuit...
Au loin,des torches s'allument , c'est l'aurore!

Messires soldats de Saint Bertrand! Nous allons avoir de la visite!
Ah ah ah! Gloire aux Comminges! Envoyez les prunes...


Le bruit des épées frappant les boucliers, d'abord à peine audible devenait un martellement sourd et rythmé qui sortait nos cœurs de nos poitrines.
Whaouu Whaouuuuuu
Un cri de guerre puis l'assaut! Des ombres qui arrivent par centaines au pied des rempart. Des grappins , des échelles... On repousse mais quelques hommes pénètrent le premier rideau... Les corps à corps se généralisent...
En face de Ducho, un homme fortement armé, peut être le chef de cette légion? Il saisit son arme et porte les premiers coups d'épées. Les esquives le font trébucher. Il est au sol, son épée lui a échappé, le bouclier en riposte les coups sont stoppés, parfois des aiguilles viennent lui mordre un morceau de peau...
Les autres soldats ont repoussé l'assaut, l'homme qui le tient au bout de sa lame regarde Ducho et dans un bref instant décide de rejoindre la retraite. Puis se retournant.
Tu auras la vie sauve ce soir mon brave!

Citation:
09-05-1457 à l'aube : Votre arme a été détruite.
Nkhan vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
Vous avez été attaqué par l'armée "1er Corps de trancheurs d'Armgnac et Comminges" dirigée par Nkhan.


Les hommes sur les remparts crient voyant l'armée battre retraite... Ducho perd connaissance...

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vagabond, là où m'emmène mes rêves


Paquerette
Paquerette avait passé la nuit sur les collines aux alentours de Saint Bertrand. Doggnia lui avait amené la réponse de Lucas. Elle eut un sourire triste. Elle s'attendait à celle-ci. Elle comprenait.

Ce matin, le soleil commençait à lancer ses rayons. Au loin, elle voyait les soldats de Nkhan rejoindre leur campement. Dans la ville, les remparts semblaient plus dégarnis. Certains devaient soigner leurs blessures.

Elle se demanda ce que devenait la vie pour les habitants de Saint Bertrand qui ne voulaient pas de cette guerre. Elle se demanda si son fils, qui était à Saint Bertrand en ce moment, allait bien.

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Archibaldane
[Juste avant la bataille...]

Citation:
Soldats d'Armagnac et Comminges..

Aujourd'hui nous allons devoir mener un combat difficile..un combat qui nous mènera à lever l'épée contre nos frères et soeurs..
Je sais ce que vous ressentez..je sais que ce ne sera pas une partie de plaisir..je sais aussi que vos coeurs sont emplies d'une grande confusion..

Mais notre cause est juste!!
Elle n'est pas une question de politique..elle n'est pas une question de gens ou de couleurs..elle est une question d'honneur!

Nous avons tous juré dans les paroles ou dans notre coeur de faire grandir le Comté, de protéger ce peuple et cette terre qui sont nos foyers..

Aujourd'hui nous sommes face à un tournant..nous devons faire un choix..le choix de la division, celui de nos adversaires, ou le choix de l'unité..l'unité des hommes et des terres d'Armagnac et Comminges..

C'est notre devoir..il en va de notre honneur!

Alors combattez..combattez avec rage et force..mais surtout, surtout..je vous demande de ne pas intenter, autant que faire se peut à nos frères et soeurs..votre cible aujourd'hui ce sont des séditieux, qui sèment le troubles à l'aide de leurs amis venus de l'étranger, dans les coeurs de nos compatriotes..

Hardis compagnons! Nous vaincrons!

Pour le peuple et la Terre!
Pour l'Armagnac et Comminges!


Archibaldane vibre... Elle lève son épée et crie avec les autres. Pourtant son cœur saigne, et ses yeux sont pleins de larmes. La peur lui tenaille les entrailles, la douleur et le chagrin pèsent sur ses épaules. Mais elle est soldat, elle doit le faire. La gorge se noue, et elle enfourche sa monture.

"Brave Attala, nous devons y aller. Sois courageuse ma belle... Plus courageuse que ces traitres !"


[Durant la bataille...]

Voilà des heures qu'elle tranche, qu'elle coupe,qu'elle éborgne, le cœur au bord des lèvres. Ces hommes, ces femmes, elle les a côtoyé... Pourquoi la folie de pouvoir des hommes est-elle si traitresse ? Pourquoi, elle, l'infirmière chef de la FADAC, doit-elle accomplir ce travail de boucherie ? Un moment d'inattention et... une femme...


...qu'elle ne connait pas, porte un coup fatal à Attala qui s'effondre... La jument meurt sur le coup. Roulant sur elle même, Archie se relève, se met en protection mais trop tard : la femme lui a porté aussi un coup sur l'épaule, et l'épée, passant sous la protection de fer, tranche à vif.

La femme est passée à d'autres victimes, Archie à d'autres elle aussi. Elle taille sans coup férir jusqu'à épuisement.

Au petit jour, la plaine n'est que désolation. Archibaldane est près d'un blessé qui se meurt. Elle a essayé de le maintenir en vie, mais n'y est pas parvenue, sans matériel, sans onguent... Quel gâchis... Lorsque le jeune homme lui dit : "maman... maman..."

La Procureur a la gorge nouée.. Ce pourrait être son fils, Meritt... Alors, elle laisse couler ses larmes...

_________________
Isabel_
[Saint-Bertrand De Comminges]


Sa nuit avait été agitée, alternant entre phases de sommeils plutôt courtes et longues heures à penser, les yeux ouverts scrutant la pénombre.
Cette guerre, cette bataille, elle n'en voulait pas... Elle s'était jusqu'ici interdit de donner un avis, de prendre part d'un côté ou de l'autre.
D'ailleurs, que faire lorsque des deux côtés il y avait des personnes appréciées?

La Brune se leva aux aurores, à quoi bon rester sur cette paillasse qui ne lui apportait rien de bon? Il lui fallait aller en ville, se rendre compte par elle même de ce climat de désolation... [...]...


Cette odeur de sang mêlé à la poussière, ce silence morbide seulement rompu par des plaintes, des cris, des gémissements.... Saint-Bertrand était dans le chaos.

Tu auras donc été jusqu'au bout Lucas, malgré les menaces et les mises en garde. Oh je comprends ce qui t'a poussé mais ne vois tu donc pas que tu entraine avec toi nombre d'innocents? Se murmurait-elle à elle même.
Tout ce gachis l'écoeurait. Jusqu'ici, Saint-Bertrand était restée cette petite ville calme, peuplée d'habitants solidaires. Aujourd'hui tout cela n'avait plus aucun sens.

En qualité d'ancien medecin de l'OST d'Armagnac, Isabel aurait du se précipiter sur les corps, tenté de sauver ceux qui pourraient l'être, pourtant, poussée par une force invisible (ni voyez là que le mental et pas quelconque pouvoir incongru) elle avançait, droite et fière réfléchissant au pigeon qu'elle avait reçu la veille.
Il était temps d'y donner réponse.

Elle entra quelques minutes dans une taverne où les villageois présents ne parlaient que de la nuit qui venait de passer, évidement...
Sans un regard ni même un mot pour qui que ce soit, elle s'assit à une table et griffonna à la hâte quelques mots adressés au barbu.
En ressortant de la taverne, elle héla un galopin qui accepta de porter missive à qui de droit contre un écu....


Elle continua d'avancer, le regard vide, enjambant quelques corps, inspirant profondément à la vue de certains visages familiers.. Quelle tristesse, quelle crauté...

Un nouveau gémissement, la donzelle tourne la tête et son regard se pose sur Archibaldane qui est accroupi auprès d'un jeune homme (Ducho) inconscient. Isabel ne le connaissait pas mais son visage lui disait vaguement quelque chose, sans doute l'avait-elle croisé dans les ruelles du village.
Non.. elle ne pouvait pas rester ainsi à le regarder se vider de son sang, à le regarder mourir sans rien faire. Peu lui importait le camps auquel appartenait cet homme. Sa conscience n'aurait de cesse de la torturer sans cela. Elle les réjoignit à grandes enjambées.


Dame Archie.. Allez vous bien?

Isabel se pencha et l'observa ne remarquant qu'une large entaille à la cuisse. Elle déchira un ruban de tissu dans l'etoffe de ses jupons, en entoura la cuisse du jeune homme et serra pour empecher le sang de s'écouler.

Dame, je n'ai rien sur moi mais j'habite à seulement un quart de lieue d'ici. Lui montre le petit sentier sur la droite. Au bout du chemin... Aidez moi à le transporter, il y sera en sécurité et je pourrai le soigner.

Ce disant, Isabel passa ses mains sous les épaules du blessé et les ramena sur son torse, le soutenant ainsi sous les bras...
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Archibaldane
Archibaldane, épuisée, accepte l'aide proposée. D'autant plus qu'elle même, n'est pas dans un état formidable. Son bras, entaillé sous l'épaule, laisse couler quelques rigoles de sang sur l'armure, étincelante la veille au soir ! Il sèche au fur et à mesure qu'il glisse le long du métal. Il devient aussi sombre que la terre alentour, tâchée du sang des innocents ou des fous... Si ce maire de malheur, traite à son Comté était parmi eux, il aurait la même couleur de sang que les autres; mais au moins, la folie s'arrêterait là !

- Il a perdu beaucoup de sang. J'espère qu'on le sortira de là. Au besoin, à l'intérieur du camp de la FADAC, j'ai tout ce qu'il faut. J'ai prévu une tente de campagne. Que ces hommes sont idiots !

Sa colère la fait vibrer contre l'imbécilité de la gent masculine... dans sa grande majorité ! Elle n'en sent même plus la douleur. Sa plaie se remet à saigner derechef.
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Lucasdeminestrol
[ 9 MAi 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Derrière les remparts ]


La nuit s'était passée et les soldats de la FADAC avaient bien attaqué le village. Lucas avait entendu et lu que c'était lui qui faisait cette guerre, pourtant, c'était bien l'armée comtal et tout ceux qui la lui reprochaient qui avaient lancé l'offensive, non pas pour leur livrer des roses, mais bien pour leur faire rendre gorge.

La défense héroïque du village avait portée ces fruits. Les assauts des assaillants avaient été repoussés. Lucas avait vu qu'ils y avait eu des blessés, mais pas de tués. Il espérait qu'il n'y en avait pas d'autres ailleurs.

Les défenseurs de Saint Bertrand et de la liberté, au sein de la Magnifique, mais aussi, les villageois qui sont venus pour défendre les remparts, s'attendaient ce soir à une nouvelle offensive de la part de l'armée comtale.

Galvanisés par le replis honteux, la veille, des soldats de métier de la FADAC, les défenseurs avaient gagnés en courage et la cause qu'ils défendaient étaient encore plus noble à leurs yeux, comme si la volonté et la Loi divines avaient choisis leur camps.

Lucas réunit ses compagnons avant la nuit et la nouvelle attaque. Il avait fait allumer des feux aux pieds des remparts à l'extérieur pour pouvoir mieux voir venir les assaillants.

Une fois, leurs places reprises sur les remparts, ils reçurent la visite de Lucas qui comme la veille vint leur apporter leur soutien sans paroles, mais juste en leur mettant la main sur l'épaule. Lucas n'oublia pas les nouvelles recrues en essayait de les rassurer.

De retour à son poste, Lucas monta sur les remparts et cria:


Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!



Lucas le répéta encore une fois.

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!



Tous les défenseurs reprirent alors en cœur pour la troisième fois:

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!

_________________
Lucas de Minestrol.
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