Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP] Tensions à Saint Bertrand de Comminges

Genesys
[ 9 MAi 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Camp de la FADAC ]

Génésys raconta à ses compagnons autour du feu de camp ses evenements de la nuit derniere ..

Juste aprés la charge , J’observe un chevalier ennemi s’approcher lentement d’un de nos guerriers m’accompagnant. Si je ne fais rien, je risque de perdre, un ami, un partenaire, un combattant… Et au vu du peu dont je dispose pour gagner ce combat contre l'ennemi de notre Comté, ce serait un mauvais début. J’analyse à vu d’œil l’étranger : il s’agit d’un humain. Il est blond et de ma taille. Je dirais qu’il a mon âge plus ou moins. Il porte une chemise blanche sous une tunique rouge. Il dégaine son épée et s’avance lentement devant l’autre guerrier. J’inspire lentement et sors mon épée silencieusement. Je ne devrais pas avoir de mal à gagner ce combat.

J’inspire avant de m’élancer l’épée en avant sur lui. Il me remarque puisqu’il arrive à esquiver mon attaque et à riposter. Il ne me reste plus qu’à livrer un combat contre cet humain. Nous échangeons de nombreux coups d’épée et évitons facilement les attaques de l’autre. Il n’est pas aussi faible que je le croyais… il manie bien son arme mais il me donne l’impression de ne pas l’avoir tenue pendant longtemps. Je continue de reculer et de le laisser attaquer… Il finit par planter accidentellement sa lame dans un tronc d’arbre. Il ne me reste qu’à lui porter un coup qui le mettra à terre. Je lève mon épée et …

« Pitié non ! » cria cet homme, tremblant comme une feuille, je décida de lui laisser la vie sauve.


Citation:
09-05-2009 04:11 : Vous avez frappé Nico88. Vous l'avez légèrement blessé.


Aprés avoir trinqué et festoyé avec ses camarades, il décide d'aller faire un rapport au Capitaine qui était tés soucieux du moindre détail d'une bataille.
_________________
Subcal


Saint-Bertrand, aube du 10 Mai...


Deuxième nuit de troubles...et il fait mal dormir.

Hier, dans la journée, plusieurs anciens se sont réunis pour discuter de la conduite à adopter. On est plus fort ensemble.

Tous sont arrivés à la même conclusion...

Là, SubCal marche dans la ville. Il fait déja chaud, c'est une chaleur de départ de Lune.

Sur les remparts, les cris de rage ont cessé, laissant la place aux plaintes et aux pleurs.

Un jeune corps accroché dans ses bras, une mère hurle. Ses rauques lamentations l'emportent sur les bruits d'une ville qui panse ses blessés.


Le voila ton Comté, ô Comte débonnaire !... lance un homme qui, le front bandé, part reprendre son poste.

SubCal respire le sang ambiant qui, Gueule parmi les gueules, décolore les hommes en coloriant le sol.

La femme gémit...on vient de lui retirer son fils...elle reste là, assisse, se noyant dans ses pleurs.

Des soldats passent devant elle, sans la regarder : ils ont déja peur, et ne veulent pas rencontrer les yeux d'une mère éplorée.

Un vieux, bossu, ridé, pansé de toute part de marques sur la peau, invective le Comte en s'adressant au Ciel :


Antoine le débonnaire ! Voila pour la mémoire de ce Comté le nom qu'on te laissera, Comte ! Antoine la peur ! Voila pour l'Histoire qui s'écrit ici !

SubCal ne se presse pas, il marche, il hume, il s'imprègne de ces moments.

Derrière lui, là-bas, au bout de la ruelle, une jeune fille blanche comme une rose, tombe d'un coup au sol, touchée par une flêche.



_________________
Donperico
[10 Mai 1457 - Saint-Bertrand de Comminges]

Après une première nuit qui vit la victoire des forces libres de Saint-Bertrand de Comminges, l'armée comtale sembla faire le choix d'entamer le siège de la capitale des Comminges. A n'en pas douter, le Baron Nkhan ne pouvait se permettre un second échec... Sans nul doute attendait-il désormais des renforts avant de lancer tout nouvel assaut! L'armée "La Magnifique" mené par le Maire Lucas avait été sous-estimée en force et sur-estimée en menace... Les dirigeants d'Armagnac étaient bien éloignés des réalités du terrain. Il en est ainsi lorqu'on se repait au Conseil Comtal depuis des lustres.

Demain serait le premier jour d'un nouveau conseil, le Campeador plaçait à la fois beaucoup d'espoir et de crainte dans ce nouvel élan pour le Comté. Beaucoup d'espoirs car un nouveau conseil bénéficie d'un jeu tout neuf pour mener à bien des négociations, beaucoup de craintes car les membres du futur conseil risquait de comporter parmi les personnes les plus rigides que l'Armagnac Comminges connaissent.

Il se mit à la recherche du Maire Lucas afin de proposer avec lui une reprise des négociations demain dès l'aube... D'un autre côté, il espérait que le nouveau conseil serait capable de se choisir un Comte en deux jours vu les circonstances exceptionnelles que traversait le Comté.
_________________
Chingis
[10 MAi 1457 - Fin de journée - Saint Bertrand de Comminges - Camp de la FADAC ]

Chingis était arrivée en compagnie de Glouglou au camp de la FADAC. Leur dernière virée avec l'armée était à la limite du burlesque, il sagissait de repousser une armée ibérique qui grognait de plaisir sous les coups. Mais cette fois-ci, son coeur était serré. Il ne savait pas ce qui avait pu amener Lucas et don perico dans cette aventure vouée à l'échec, et regrettait qu'ils emmène tant d'innocents dans une lutte fratricide et stupide. Mais son devoir d'armagnacais primait, il ne pouvait laisser installer une base arrière de coupe-jarrets à quelques lieues de sa ville.

Il passa la journée à intégrer l'armée, prendre les ordres, distribuer les vivres qu'il avait amené. Depuis, ceux qui ne connaissaient pas encore son eau de vie de chou braillaient comme de beaux diables des chansons d'amour et de mort. Il était temps de les rejoindre. L'aube et son cortège de malheurs était encore loin, après tout.

_________________
J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.
Lucasdeminestrol
[10 Mai 1457 - En soirée - Saint Bertrand de Comminges]

Lucas envoya ce courrier par delà les remparts.


Citation:


On me demande de respecter une trêve si j'ai bien compris. La trêve n'est pas de mon ressort sachant que je n'attaque pas, je défend simplement.

Si on me demande de déposer les armes, je m'y refuse. Je ne laisserais pas qui que ce soit lancer une attaque contre Saint Bertrand de Comminges.

Le dialogue n'a jamais été fermé pour nous, mais on nous refuse toute avancée.

Ce soir, les remparts seront défendus et demain encore. Si vous voulez attaquer, venez, on sera présent.

J'aimerai aussi assez que les gens se contentent de parler et de commenter ce qu'il connaissent et maitrisent sans semer toutes sortes de rumeurs plus ou moins fondées.

Demain, j'enverrai une liste de nos revendications, afin de les proposer au Conseil en espérant qu'il sera plus apte à lâcher du lest.

Si vous me cherchez, je suis sur les remparts. Un conseil: venez avec un drapeau blanc.

Pour les négociations, je déposerai notre proposition dans la salle prévue à cette effet.

Lucas de Minestrol, Maire de Saint Bertrand.




En attendant, Lucas rassembla les défenseurs sur les remparts.

Mon pays!!! Mon honneur!!! Ma liberté!!!

Vive saint Bertrand de Comminges!!!



Lucas envoya un second message:


Citation:
Je suis tout de même quelque peu déçu qu'il ait fallu que l'armée comtale prennent un revers pour que les négociations reprennent.

Lucas de Minestrol. Maire de Saint Bertrand de Comminges.

_________________
Lucas de Minestrol.
Donperico
[10 Mai 1457 - En soirée - Saint Bertrand de Comminges]

Du haut des remparts, le Campeador appelait son vieil ami:

- Eh oh, toi le soldat en robe de chambre! Où es-tu toi le plus grand chasseur de brigands de l'Armagnac? Viens à moi, vil traitre qui a trahi ton parti pour le fourbe Tokagero!!! Viens là que je découpe ta robe en mille morceaux que je t'offrirai comme mouchoirs tant tu auras à pleurer... Et évite de faire déborder les douves avec tes larmes, tu serais foutu de nous battre par noyade... ah ah ah!

Le silence suivit cet appel un instant... Le reste du destin ne lui appartenait pas!
_________________
Genesys
[10 Mai 1457 - En soirée - Camp de la FADAC]



Les premiers affrontements ne l’avaient pas déçu c'était une grande victoire, seul ombre à son tableau son ami Don se cachait comme un vulgaire rat derriere les remparts du village...

Pourtant, son arme et lui pouvaient être fiers des combats menés, et ils avaient été nombreux. Génésys nettoya son arme, essuya la lame puis posa son épée sur le râtelier, qui composait avec la paillasse le seul ameublement de sa tente. Lui-même s’assit sur ce qui constituait son lit. Son escouade et lui avaient encore quartier libre pour une demie heure. Il songea déja à la campagne qui allait recommencer.

_________________
--Doggnia
Doggnia était venu à la FADAC pour tenter de se rendre compte de la grosseur de l'armée comtale. Sous les remparts de Saint Bertrand, il avait entendu une voix nasillarde héler quelqu'un... on se demandait qui d'ailleurs.
Doggnia avait essayé de voir quel était ce clown, là haut, qui pensait ainsi parler aux soldats.

Puis, il rentra dans le camp, un peu surpris de ne voir aucun garde. Dans le campement, peu de monde. Les soldats devaient être enfermés dans leur tente.
Devant l'une d'elle, Messire genesys attendait, semblant très fier de lui. Comment pouvait on être fier de soi après avoir perdu la bataille qui avait été lancée !!!

Doggnia commençait à comprendre pourquoi sa maîtresse l'avait envoyé là. Mais il n'y avait rien à faire avec la FADAC.
Nkhan
Désolé du retard


Désolation et mort...tristesse et sanglot..

Cette soirée n'avait en rien été une victoire pour un camps comme pour l'autre..c'était une bataille dont nul participant ne sortirait vainqueur quelque soit le nombre de blessés ou tués d'un côté ou de l'autre..

Le Baron avait ordonné l'assaut à la tombée de la nuit..
Il savait pourtant parfaitement bien que cet assaut ne réussirait pas..
Il savait que derrière les remparts, nombre de jeunes gens, embrigadés par les paroles fantaisistes de certains hurluberlus, s'étaient massés...

Il leur enviait quelque part leur jeunesse, la fougue des premiers instants où un évènement particulier prend une importance irréelle..mais il maudissait aussi leur inexpérience...leur méconnaissance qui les faisait abonder dans le sens du..non-sens..

A 1 contre 2 le rapport de force était largement défavorable à l'armée comtale..qui plus est quand il fallait combattre des hommes en hauteur..mais il avait fallu y aller..le devoir..le devoir encore et toujours pour une cause..celle de l'Armagnac et Comminges...celle de voir enfin ce Comté uni.

Une phrase..une seule..un résumé de ce qui semble juste..
"Si le Comté n'agit pas maintenant, ce sera la porte ouverte au grand n'importe quoi.."

Des remords, il ne pouvait se permettre d'en avoir...des regrets certainement..foutu de Chéroy dont le nom serait maudit à jamais..rien n'aurait été pareille du temps de la splendeur de l'armée d'Armagnac...foutu Perico, lui et ses idées de sécession..lui et ses idées grotesques impossible à tenir techniquement parlant...foutu Lucas criant aux loups alors qu'il est la source du problème...et foutu compassion..qui nous fait croire, toujours, en la prétendue bonté de l'homme...en la croyance sincère en la positivité de l'être humain..

Le Baron les maudit tout autant qu'il maudit ses croyances...

L'assaut est lancé..les hommes et femmes des forces armées s'élancent au combat..les idées sont différentes, mais le sang se trouve à nouveau mêlé..frères et soeurs, d'un côté ou de l'autre..ils combattent..

Nkhan se trouve nez à nez avec un jeune homme..le combat les étreint..mais voyant que la victoire générale ne sera pas la sienne, il préfère préserver ces hommes et femmes d'honneur qui se battent pour la FADAC, pour le comté..la retraite est ordonné..le combat du Baron se solde à son avantage..s'il peut y en avoir un..

Chacun rentre dans ses pénates..certains crient à la victoire, d'autres ont la mine des mauvais jours...la pseudo-défaite n'en est pas la cause...plus une impression mêlée de tristesse et d'incompréhension pour les rangs en face..

Blessures pansées, il faut faire le point..
Les soldats se sont bien battus à n'en pas douter..la trêve dominicale leur permettra de se reposer...

Déjà de tout l'Armagnac arrivent des renforts...l'armée grossit à vu d'oeil..les rangs se remplissent..les volontés reviennent...

Dans sa tente, Nkhan patiente..le ballet des estafettes rythme sa journée..un aide de camps le prévient..


Seigneur, ils ont présenté de nouvelles conditions au Conseil..
Bien je te remercie..


Le Baron reste une dizaine de minutes réfléchir, puis se décide..
Il hèle son aide de camps, puis lui donne pour mission de suivre l'affaire pour lui..il ne peut abandonner ses hommes dans pareilles circonstances..

_________________
Antoineleroy
[10 Mai 1457 - Castel d'Auch]

Alors que le Comte rangeait son bureau en vue de le laisser propre pour le prochain Conseil Comtal, un valet lui tendit une missive

Citation:
A vous Antoineleroy, Comte d'Armagnac et Comminges,

Nous Lanfeust de Troy, 26ème Duc du Bourbonnais Auvergne, écrivons cette lettre dans le but d'obtenir des explications de votre part.

En effet, l'un des ennemis de notre duché, un brigand très connu, a été élu maire d'une de vos villes, Saint Bertrand de Comminges.

Cette personne est Messire Lucasdeminestrol et nous avons appris qu'il avait monté une armée du nom de La Magnifique sur vos terres comme il a déjà tenté de la faire au Périgord Angoumois.

Nous connaissons très bien cette personne et nous avons de grandes certitudes concernant le but de cette armée qui n'est d'autre que de venir attaquer le Bourbonnais Auvergne.

Nous vous demandons, Comte Antoineleroy, des explications quand à la création de cette armée, si vous avez donné votre accord et si vous comptez leur donner l'agrément.

Nous prévenons votre Grandeur que si jamais cette armée arrive dans notre duché, le Bourbonnais Auvergne vous considérera comme l'unique responsable et prendra les mesures nécessaires. Notre duché ne plaisante pas avec la sécurité et si cette armée n'est pas légale, nous vous demandons prestement d'ordonner leur dissolution.

Nous sommes bien entendu prêt à vous aidez auquel cas cette armée serait illégale et que vous demanderiez de l'aide pour la détruire.

Dans l'attente d'un réponse rapide de votre part.

Lanfeust de Troy
Duc du Bourbonnais Auvergne





Le médicastre grogna puis, s'asseyant et prenant de quoi écrire, il répondit





De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Au Duc Lanfeust de Troy et à son Conseil Ducal.


Je ne m'étonne malheureusement pas du manque d'information dû au fait que notre Chancellerie se relève du décès successif de ses deux Chanceliers, et il est tout à fait normal que vous ayez de l'inquiétude au sujet des évènements qui ont lieux actuellement sur notre sol...

L'ex maire de Saint Bertrand de Comminges, qui est actuellement chef de son armée illégale a fait trois demndes successives de montée d'une armée avec trois fois des arguments bien différents. Bien entendu nous avons refusé à chaque coup compte tenu de la faiblesse de ses arguments!
Malgré cela il a tout de même monté son armée, contrevenant à nos lois...

A l'heure qu'il est, l'armée de notre Comté lui fait face et a engagé un combat malheureusement fratricide à cause de cet énergumène. Je puis vous rassurer par contre qu'il n'a jamais eu l'idée d'en vouloir à votre Duché et que nous faisons tout à l'heure actuelle pour mettre un terme à cette folie.

Je reste surpris de la menace de votre lettre alors que nous subissons un conflit interne que nous n'aurions jamais voulu voir, nous opposant à des concitoyens bernés par cet infame brigand, et refusons votre aide comme celle que nous a offerte le Béarn car nous désirons le régler nous même, non par orgueil mais par principe!
En espérant que cela n'entâchera pas nos rapports diplomatiques.

Et en espérant un retour au calme rapide,
Respectueusement.

Fait en notre castel d’Auch ,
Le XX du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et de Comminges
Et le Conseil d'Armagnac et de Comminges


Antoineleroy tendit le papier au valet puis sortit en direction de la Chambre des Nobles
_________________
En cours de construction... =)
Antoineleroy
[11 Mai 1457 - Sur les routes]

Pendant une pause lors de la traversée, il relut quelques lettres et décida d'y porter réponse





De Nous, Antoineleroy, Souverain des terres d'Armagnac et de Comminges.

Au chef d'armée Lucasdeminestrol.


Il fut un temps accordé à votre personne pour le dialogue et d'éventuelles négociations sur une durée d'une semaine, mais vous n'avez sû l'utiliser...

Votre armée était lors de nos échanges un argument de poids alors qu'elle était illégale, mais malgré cela j'ai accepté le dialogue!
Le Conseil Comtal ne répondra jamais favorablement à vos revendications le couteau sous la gorge...

Arrêtez de prendre les habitants de votre village en otage en les embrigadant dans votre armée! Vous vous êtes mis vous même dans la situation actuelle, est-ce là un acte bienveillant de la part d'une personne censée être maire?

Tant que vous ne détruirez pas cette armée illégale il n'y aura plus lieux de discuter vu ce que ça a donné lors du dialogue que j'ai ouvert au castel d'Auch et qui a été fort infructueux àcause de votre persitance à rester dans l'illégalité et à bafouer nos lois...

Fait en notre castel d’Auch ,
Le XXI du Mois de Mai de l’An de Grâce MCDLVII
Antoineleroy,
Comte d'Armagnac et de Comminges

_________________
En cours de construction... =)
Lucasdeminestrol
[ 11 Mai 1457 - Saint Bertrand de Comminges ]

Lucas avait appris qu'un courrier des bouffons que sont la plupart des nobliaux d'Auvergne le mettait en cause dans de sombres affaires. Il répondit en ces termes au pouvoir Comtal:



Citation:

Bien le bonjour,

J'ai appris ce jour que le Bourbonnais Auvergne a tenu des propos diffamatoires envers ma personne. Si je suis un si grand bandit, je dois avoir commis nombre de méfaits. Demandez leur donc de vous en faire passer copie d'au moins un et je vous demande de l'afficher en place publique.

Vous verrez que cette demande n'est que l'occasion de régler des comptes personnels. Certains nobles, qui n'ont dans leurs attitudes aucune noblesse d'ailleurs, profitent de la situation pour essayer d'atténuer l'aigreur de leurs petites existences. Je suis déçu que le Bourbonnais Auvergne se soit à nouveau affublé d'un Comte qui fait bien là où lui a dit de faire. Quelle tristesse pour ce Duché qui aurait tout pour être grand... N'oubliez pas de ne pas leur transmettre mes respects.

Revenons à nos affaires et oublions un peu les bouffonneries. Comme il l'a toujours été, Saint Bertrand de Comminges et ouvert aux négociations et a déposé, à nouveau, une liste d'actes pour essayer de débloquer la situation actuelle, comme elle l'avait déjà fait avant. Malgré ce que certains disent, nous ne sommes pas les moins ouverts. Cette liste se trouve dans le bureau des négociations. Nous aimerions aussi que le Conseil nous donne pour la première fois, des points pour lesquels nous pourrions essayer de nous mettre d'accord.

En attendant, ayant observé que la FADAC avait étoffé son contingent et qu'aucune réponse n'a été apporté actuellement à notre proposition, nous restons en défense de Saint Bertrand de Comminges.

Je dois signaler qu'une attaque viendrait remettre en cause le processus de discution, cela va de soit.


Vive Saint Bertrand de Comminges!!!

Vive la liberté!!!

Lucas de Minestrol. Maire de Saint Bertrand de Comminges.



Lucas après avoir fait poster cette lettre, s'en retourna auprès des hommes de "La Magnifique" pour faire son tour avant que la nuit n'envahisse le remparts. Un petit geste pour chacun. La nuit qui arrivait ne semblait ne pas avoir la même odeur selon lui, une odeur de sang. Il espérait se tromper.

_________________
Lucas de Minestrol.
--Sapropele
[11 Mai 1457 - En soirée - Camp de la FADAC]


Sapropèle s'occupait de réchauffer un peu de potée. Le Béarn lui manquait, mais elle savait qu'elle y retournerait bientôt. Elle était placée à l'entrée du camp et avait pour consigne de réceptionner tout ce qui a attrait à l'intendance. On lui avait dit qui était le Patron ici, le fameux Nkhan. Aussi, elle pouvait envoyer vers son valet ceux qui désiraient le voir. Elle était habillée dans l'uniforme des soldats "stagiaires". Un homme arrive vers elle avec un gros sac rempli de miches de pains.

- Bien, vous arrivez de St Lizier. Le pain, pouvez-vous le porter dans la tente avec des couleurs jaune et verte, c'est la tente réservée à notre intendance. Présentez-vous au garde, ma patronne est à l'intérieur et s'occupe de la logistique. La tente est la quatrième dans la troisième allée. Derrière celles des archers.

Saporpèle reprit la où elle s'était arrêtée. La potée avait un léger fumet. Elle savait que le Béarn avait proposé son aide dans le conflit, mais elle savait aussi que l'armée du Béarn était dans le même état que la garnison de Saint-Bertrand de Comminges suite à la démission de tout l'effectif. On lui avait dit qu'à l'époque, une décision du Conseil Comtal avait fini de faire démissionner tous les soldats d'une des garnison les plus fournies et jalousées du Comté. D'habitude, elle s'occupait du Cadastre pour les bureaux de la CMO. Elle irait voir celui de Saint-Bertrand de Comminges, puisqu'il avait une réputation au-delà des frontières de la ville. C'était d'ailleurs la raison de sa présence dans le coin ! Mais bon, l'honneur et un serment plus tard, elles s'étaient retrouvées dans ce campement.



--Casquedor
[12 mai 1457 ruelle éclairée de Saint Bertrand De Comminges]

Casquedor caché dans une ruelle de Saint Bertrand De Comminges a vu une ombre traitresse se diriger vers l'armée interdite

Elle a reconnu son visage et ses yeux de traitresse , elle a beau porter des braies pour tenter de cacher sa féminité mais il ne fait nul doute que c'est le prévôt de transistion la nael35

Cette fourbe mérite la mort et le bucher


[Armée légitime Comtale de Nkhan]

Sus aux traitres sus à la traitresse de l'Armagnac Comminges Nkhan

Suniva
[Saint-Bertrand de Comminges - Va et vient d'une forge aux remparts en passant par les tavernes... Quel jour on est ? Sait plus... ]

Elle le suivait partout, comme son ombre depuis son arrivée... Etait-ce bien ce qu'il attendait d'elle ? Elle l'ignorait, toute liée à lui qu'elle était, elle ne se posait pas la question.

Parfois main glissée dans la sienne, parfois surveillant ses arrières, veillant mine de rien sur son trésor découvert un jour de fête, il y avait maintenant longtemps.
Le poussin offert pour consoler avait grandi et portait désormais fidèlement le courrier de la jeune femme sans jamais se tromper. D'ailleurs, il était temps qu'elle rassure un ami resté à Eauze et qui devait sans doute se faire du soucis... Son forgeron dormait encore, se reposant ou peut-être était-il à veiller à ce que les chevaux et armes accumulés aux écuries soient prêts le moment venu ? Elle n'en savait rien tout occupée qu'elle était à faire courir sa plume sur un méchant vélin qui lui restait.

Au fond d'une taverne blottie au coeur du village, Suniva écrivait.



Citation:

Aujourd'hui, 12ème jour de mai de l'an de grâce 1457,

Bonjour ami,

J'imagine que peu de nouvelles doivent vous parvenir en Eauze depuis Saint-Bertrand et que vous vous demandez sans doute ce que je deviens.
Et bien rassurez-vous, je vais bien. Mon épée n'a pas encore goûté à la saveur du sang des agresseurs du village, mes flèches n'ont pas encore volé non plus à la rencontre de leur coeur. J'attends les ordres de celui pour qui je suis partie si vite. Je ferai ce qu'il me dira de faire, lui faisant une confiance aveugle. Il y a si longtemps que ce village est le sien...

J'espère pour ma part que vous-même vous portez bien, que cette pastorale que vous avez entamée se poursuit dans la réussite et que vos projets d'avenir, quels qu'ils soient, seront bien ce que vous voudriez qu'ils soient.

Rendez-moi service mon ami, s'il vous plait : Allez jeter un oeil de temps à autre du coté de ma soue à cochons. J'ai confiance en mon voisin et son aide mais il y a longtemps maintenant que je suis partie et je ne voudrais pas qu'ils se lassent de me rendre service. Je n'ai pas de nouvelles...

Ah ! Encore une chose, quand Marotte vous aura remis mon message, soyez gentil de lui offrir quelques vers de vase pour la récompenser : elle adore ça.

Portez-vous bien mon ami. Vous êtes dans mes pensées et priez pour moi et celui que mon coeur veut suivre même si parfois ma raison s'affole.

Amicales salutations.

Suniva




Parchemin soigneusement roulé, la jeune femme sort Marotte la marouette de sa cage d'osier, noue sa missive à une des pattes de l'oiselle et ouvrant la fenêtre lance sa messagère dans les airs en lui intimant :


" - Allez zou ma belle ! Direction Eauze et vite !"


Se penche un instant pour suivre l'oiseau des yeux, puis laisse ses mirettes mordorées glisser sur la ruelle. Léger soupir : pas de forgeron en vue. La ville semble calme comme dans l'attente...

Elle va rejoindre son tabouret, range plume et encre dans sa besace et pour passer le temps, fait un inventaire des décoctions et autre onguents qu'elle contient....

_________________

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)