Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

Le Pacte

Damelin
Lin avait sursauté au :

-« Alors !!! C’est pas en restant les bras croisés qu’il va se soigner hein !!! »

Elle la considera froidement et ne répondit pas à l'incartade. En revanche, elle ne pu s'empêcher de répondre à

-« Un coup de main peut-être ? Ou bien la vision de son bras vous fait perdre tous vos moyens ?
Me dites pas que le gosse vous perturbe. C’est une excellente leçon pour lui. Y a rien de mieux que l’école de la vie, avec tout ce qui va avec. Pas vrai ? »


Se laissant envahir par une colère difficile à maîtriser, elle sourit cependant, en ironisant franchement.

Bien sûr, si je suis infirmière c'est parce que j'ai peur de blessures pareilles ... D'ailleurs vous voyez bien que je suis sur le point de tomber dans les pommes ... Sérieusement, l'enfant sort, ou Ael a un bras en moins, c'est vous qui voyez.

Elle resta silencieuse, un certain sourire demeurant sur ses lèvres. Puis l'accès de colère lui revint lorsque la rousse s'exclama :

-« Allez allez ma cocotte !!! On s’réveille !!
Bordel t’es censé soigner non ?
Alors tes états d’âmes tu les mets de côté !
Bouge ton cul !!! »


Elle tonna d'une voix sombre, en essayant de se mesurer assez vainement, il faut le reconnaître :

La cocotte elle va reprendre ses affaires et se barrer en laissant ton homme pourrir si tu ne cède pas à sa demande. Ceci n'est pas une question d'état d'âme mais de savoir vivre, qui vous est étranger.
Je suis infirmière, pas un esclave à votre service. Je viens vous aider, et non subir vos ordres. Alors mon "cul", comme vous dites, se bougera uniquement lorsque l'enfant sera dehors, ou, s'il ne le fait pas, repartira d'ici.


Ses yeux verts lançaient des éclairs et, les bras toujours croisés elle fixait, furibonde, la rousse qui n'en faisait qu'à sa tête. Elle la vit se tourner vers la table et se faire un visage avenant avant de déclarer en souriant :

-« Bon ! Très chère heu… Damelin. Que vous faut-il pour commencer ? »

A cela, Lin eu deux envies en une. Hurler de rire ou bien éclater de colère. Elle n'en fit rien. Elle bouillonnait. Comprenant que la femme rousse avait profondément peur pour Aël, elle répondit à son sourire par un autre et lança d'une voix ferme et autoritaire :

Que l'enfant sorte et que vous me laissiez faire.
Yusek_mor
Aël se mit à sourire en voyant sa belle gronder, il laissait parler, et vit le gamin dégouté prendre la proposition de Damelin à coeur.
-Oui je vais attendre devant.

Aël ajouta.
-Tiens toi devant la porte, tu me dis qui passe, et si l'autre tou du cul se réveil!

Aël regarda Damelin dans les yeux, un sourire compatissant et faux, il avait de plus en plus peur de ce qui allait se passer.
-On va écouter le médecin! Faisons comme tu le souhaites. Fais le vite! J'aime l'intensité de la douleur!

Un sourire faux, il aurait voulut dire : "J'ai surtout hâte que ça se termine!"

Le gamin ouvrit la porte et s'enfuit en obéissant à Aël.
-Damelin, savoir que tu vas apprécier ce qui va se passer me remplit de joie!

Il lança un regard à sa belle, il devait être sûr de lui, le jouant le mieux possible, il lui montre le meuble où étaient rangées les autres bouteilles.

Il crispa tous ses muscles, sa mâchoire se serra, son regard plongea dans celui de Lin, comme si elle allait être responsable de sa douleur, un duel, elle allait le faire souffrir, il la vaincrait en supportant le mal.
Fauve_mor
Tulipe dévisageait Damelin, les yeux plissés, un sourire figé dessiné sur ses lèvres.
Elle allait rétorquer quand son homme lança…


-On va écouter le médecin! Faisons comme tu le souhaites. Fais le vite! J'aime l'intensité de la douleur!

Elle tourna les yeux vers lui, et suivi son regard vers le placard, un sourcil froncé.
Elle savait ce qu’elle devait faire.


-« Très bien. Le gamin est sorti.
Faites votre travail je vous prie. Et faites le bien ! »


Elle s’avança vers la porte, jeta un coup d’œil dehors et retourna dans le fond de la pièce.
Puis ouvrit le placard et en sortit quelques bouteilles qu’elle posa sur la table.

Ensuite, machinalement, elle se lava les mains avec soins.

La jeune rousse tourna la tête vers Aël.
Elle le vit se tendre et se crisper, bien que son regard glacial restait fixe et déterminé.
Elle sourit tout en l’admirant mais au fond d’elle, elle avait peur.
Une sorte d’angoisse la rongeait de l’intérieur.
Nerveusement elle s’essuya les mains et soupira, puis les rejoint.

Elle fit un clin d’œil à son tendre démon, lui frôla la nuque du plat de sa main et passa derrière l’infirmière.

Elle resta quelques minutes dans son dos et lui souffla d’une voix rauque :


-« Pas de faux mouvements. Je vous surveille. »

La Tulipe Noire fit quelques pas sur le côté et posa ses fesses sur le bord de la table.
Elle déboucha une bouteille et la garda en main

_________________
Damelin
Lin eu un sourire de contentement lorsqu'elle vit l'enfant accéder à sa demande et Ael concéder. Lorsque celui-ci lui dit :
"-On va écouter le médecin! Faisons comme tu le souhaites. Fais le vite! J'aime l'intensité de la douleur! "

Elle lui répondit :

Vraiment ? Dans ce cas devrais je plutôt le faire lentement plutôt, ne croyez vous pas ? L'intensité perdure dans la lenteur.

C'était bien évidement du mauvais humour qui n'avait eu pour but que d'effrayer un Ael déjà effaré, et elle su au moment ou elle déclara cela qu'elle n'aurais jamais du dire une chose de la sorte. Mais cette situation l'exasperait plus qu'autre chose et elle se sentait à fleur de peau. Elle ne pu réprimer un rire moqueur, et fixa Ael, qui avait une trouille bleue, à n'en pas douter, même si il essayait comme toujours, de faire croire que non.
Elle resta un petit moment silencieuse, maintenant une légère attente douloureuse pour Ael . La rousse déclara au loin:


-« Très bien. Le gamin est sorti.
Faites votre travail je vous prie. Et faites le bien ! »


Elle déclara simplement d'un ton plus calme et posé, ignorant cette dernière et regardant la blessure d'Ael :

Cela prendra le temps que cela devra prendre. Votre plaie suppure, il me faut l'assainir.

Elle pivota et pris sur la table une fiole, le pot en céramique et un linge. Elle l'entendait dire :
-Damelin, savoir que tu vas apprécier ce qui va se passer me remplit de joie!

Elle soupira, infiniment exaspérée par son comportement des plus infantiles. Elle ignora à nouveau la rousse qui lui sifflait : -« Pas de faux mouvements. Je vous surveille. »
Elle se retourna et avança vers Aël en lui disant, d'une voix blasée :


Si vous croyez que j'apprécie vous faire ça, c'est que jusqu'au bout vous ne me connaissez pas, cher Aël.

D'une main, elle tira une chaise et s'installa près de lui. Elle mit le pot en céramique à ses pieds tandis qu'il lui tendais le bras. Elle le lui saisit, plaça le linge en dessous tout en gardant la fiole dans une main. Puis elle ouvrit celle ci,posa le bouchon sur ses genoux, et plaqua le bras d'Ael.
Elle versa un peu du contenu de la fiole sur la plaie et maintenait le bras d'Ael qui ne pouvait contenir des soubresauts de douleurs. Elle ne quittait pas des yeux l'ouverture qui venait de recevoir le meilleur désinfectant au monde, du vin brut.
Ce que le brigand chérissait tant finirait par le soigner dans la douleur. Lin trouva cela ironique au possible.
Mais elle resta concentrée sur la plaie qui laissa échapper un liquide jaunâtre entremêlé au rouge de la boisson. Elle pris le linge de son autre main et tamponna, doucement, l'ouverture puante de manière méticuleuse.
La.tulipe.noire
[à suivre... prochainement... ]
_________________
Yusek_mor
Aël leva violemment la tête au plafond et ne retint pas ce hurlement. En faisant trembler la chaise, un cri déchira la maison, aiguë, et long. Une fois tout l'air échappé des poumons d'Aël celui ci s'arrêta de respirer sans bouger, les yeux fixe, comme mort, mais en réalité une puissance montait en lui.

Que se passait-il, réalisait-il ce qui lui arrivait? Il en avait prit des coups, trenspercé par trois fois par des lames, il en venait même à se demander si les flammes lui léchant le visage ne valait pas mieux que la sentence qui s'offrait à lui.

Aêl tira son bras violemment en poussant sur ses pieds, la chaise chuta et le voilà debout appuyé contre les murs de sa bâtisse. Sa main accrocha sa plaie, se posant dessus et la serra, la mâchoire serrée, le regard paniqué dans celui de Damelin. Il trouva la force de jeter un dernier regard à sa belle, puis à nouveau à Damelin.

Ca reste entre nous hein!

Aël relâcha son bras, son regard devint sans vie, ses yeux montèrent au plafond mais pas sa tête. Ses jambes l'abandonnèrent, son crâne frappa le rebord de la table avant de frapper le sol.
Fauve_mor
Elle regardait la scène, tout en gardant la main crispée sur sa bouteille…

Ses yeux de fouine observaient chaque détail, passaient d’un visage à l’autre, avant de reluquer la plaie béante qui suintait et dégoulinait dans le linge propre.
Une vague de nausées l’envahit, un haut le cœur s’en suivit, et la rousse détourna vite fait la tête pour prendre une bouffée d’air, une main appuyée sur la table derrière elle.

Elle soupira tout de même, légèrement rassurée de voir que la tite dame semblait connaître son affaire.
Mais à peine eût-elle le temps de souffler qu’un cri se fit entendre suivit d’un bruit sourd.
La panique l’envahit d’un coup.
Elle lâcha la bouteille qui se fracassa au sol, renversant son contenu qui fit une belle marre rouge.
Mais elle s’en foutait.

Elle se rua sur Aël étendu aux pieds de l’infirmière, lui prit le visage entre ses mains, et lui souleva délicatement la tête.
Ses yeux descendirent jusqu’à son bras ouvert.
La colère prit place à la panique et les dents serrées elle grinça en direction de Damelin.


« Putain ! Tu lui a fait quoi !?
Mais t’ es folle !!! Tu l’as fait exprès ? »


Sans même attendre de réponse ou d’explication, elle attrapa un coussin et lui mit sous la tête.
En lui soulevant le crâne, elle sentit un truc poisseux et chaud lui couler entre les doigts.

Manquait plus qu’ça !!!

Tulipe grimaça et prit une grande inspiration. Fallait qu’elle reste calme.
Elle penserait à elle plus tard.

Les yeux remplie de terreur, elle caressait le visage de son démon d’amour. Sa main tremblait, mais c’est d’une voix rassurante qu’elle souffla son nom…


« Aël… Aël, ouvre les yeux ! Regarde –moi !... »

Elle releva la tête sur Damelin et le regard implorant, lui murmura presque…

« Aidez-moi… »

_________________
Damelin
Lin s’évertuait à nettoyer la plaie et avait vu du coin de l'oeil la femme rousse se détourner à la vue et à l'odeur putride que dégageait la blessure d'Ael. Lin quant à elle tenait bon. Elle sentit alors le bras d'Ael se crisper, et celui-ci crier à la mort.
Elle resserra sa prise pour éviter à celui ci d'empêcher la plaie d'être nettoyée. Mais l'adrénaline qu'il dut avoir fut trop forte pour elle, celui ci se retrouva contre le mur en peu de temps et Lin se retrouva les mains en l'air à éponger le vide.


Ca reste entre nous hein! déclara-t-il.

Stupéfaite, Lin le vit s'évanouir. Elle se leva d'un bond, mais fut moins rapide que la fée d'Ael à arriver près de lui.


« Putain ! Tu lui a fait quoi !?
Mais t’ es folle !!! Tu l’as fait exprès ? »


Avait-elle entendu. Le visage de Lin s'assombrit encore plus, et elle parla rapidement, en employant un ton sec et invectif.

Je n'ai fais que désinfecter. La plaie est tellement putride que la douleur qu'Ael a du ressentir en est d'autant plus forte. Mais je vous avoue estre aussi surprise que vous, je le croyais plus résistant. Il a bien supporté la douleur profonde provoqué par cette plaie, je pensais qu'il supporterais l'assainissement de celle-ci.

Elle voyait que la rousse l'écoutait à demi. Elle repris sa bouteille et ses linges et s'approcha à nouveau de la plaie d'Ael. Mais lorsqu'elle se pencha, au même moment que la femme leva la tête d'Ael pour y placer un coussin, elle vit le sang couler.
"Décidément, il ne fait jamais les choses à moitié, celui-là", ne pouvait elle s'empêcher de penser.
Poussant malgré elle un soupir exaspéré, elle posa bouteille et linges et pris la tête d'Ael pour chercher la coupure. Celle-ci, courte et à peine plus épaisse qu'une aiguille, fut trouvée en quelques secondes. Elle se releva, couru vers sa besace, pour en ressortir de nouveaux linges.
Elle entendait, dans son dos, l'amante d'Ael dont l’inquiétude transperçait la voix. Prise dans le feu de l 'action, elle n'avait pas entendu sa supplique. Elle n'avait même pas pris la peine de se retourner et lui ordonna d'une voix forte.


Si vous voulez le réveiller, restez calme et allez chercher de l'eau, il faut nettoyer tout ce sang.

Elle fouilla un peu dans sa besace et trouva quelque chose qu'elle n'avait pas encore sorti : Un petit sachet comprenant des herbes fumigènes, qui réveilleront Ael en peu de temps. Elle prit sa pierre de quartz qui lui servait à allumer le feu de la cheminée du dispensaire, ainsi qu'une petite coupelle qu'elle avait toujours dans sa besace au cas ou.

Elle retourna vers lui, les bras chargés de linges et du nécessaire à réveiller un évanoui, pendant que la rousse s'activait. Elle tendit les linges à la femme rousse afin qu'elle nettoie le sang qui était sur son homme et qui commençait à envahir le plancher.
Puis elle s'accroupit vers Ael, et placa un petite compresse inutilisée sur la petite plaie qu'il y avait sur sa tête. Elle leva les yeux vers la rousse et lui dit, d'une voix subitement très douce :


C'est une toute petite plaie qu'il a sur la tête, ce n'est pas grand chose. C'est impressionnant car le crâne recèle beaucoup de sang, mais je vous jure qu'il n'en gardera aucune séquelle et qu'il en sera guérit très rapidement. A présent, prenez la compresse que je lui ai mise sur sa plaie, gardez la bien appuyée dessus, elle cessera très bientôt de saigner.

Puis, laissant la rousse faire, elle reprit son affaire. Elle mis les herbes dans la coupelle, et actionna le briquet en fer sur le quartz. Une flammèche jaillit et atterrit directement sur l'herbe. Bientôt, de celle-ci fut émise une odeur forte et épicée.
Ael serait réveillé dans peu de temps. Aussi décida-t-elle de continuer à assainir la plaie putride qu'il avait sur le bras. Elle se remit à éponger la plaie qui continuait à rejeter le pus, patiemment et avec douceur.
En son fort intérieur, elle voulait retourner au dispensaire, vers son potager ou là au moins, elle ne se ferait pas accuser à tort et à travers à chaque réaction exagérée qui n'était fondamentalement pas de son fait. Cela la mettait en colère. Cette colère l'épuisait. Et finissait par la lasser.
Mais parce qu'elle se devait d'être là, parce qu'elle se devait de continuer à sauver même le plus pitoyable des hommes, elle continuait, inlassablement son ouvrage.


Il faut continuer ...se murmurait-elle à elle-même.Il faut continuer ...
Fauve_mor
L’infirmière bougeait vite. Ses gestes semblaient assurés. Mais La Tulipe ne l’était pas pour autant.
Il y avait tout ce sang, trop de sang. Le bras d’Aël suppurait toujours autant.
Et l’odeur…
Une vague de nausées l’envahit à nouveau.

« Rhaaaa bordel ! Secoue-toi Tulipe !!! »

Pourtant elle en avait vu d’autre… lui revînt en mémoire des souvenirs datant de son enfance, le massacre de ses parents, et ce qu’elle avait dû faire pour ramener parfois quelques morceaux de bidoches sur la table de ses frangines. C’était loin tout ça, peut-être pas suffisamment aussi…

Elle secoua la tête comme pour chasser ces images fantomatiques et revenir à l’instant présent.

Puis ravalant sa salive, elle se releva et fila chercher de l’eau, deux gros seaux qu’elle remplit à ras bord, et nettoya tout ce qu’elle pouvait avec les linges que Damelin lui tendait.
Tout en faisant attention de contourner la plaie, la rouquine écoutait et observait l’infirmière.
Elle lui parlait sur un ton qui avait changé. Tulipe la laissa dire sans sourciller et s’appliqua à presser la compresse sur le crâne de son démon comme elle le lui avait indiqué. Pour une fois la rousse ne bronchait pas, mais quelque chose lui titillait la cervelle. L’attitude de la brune était différente.

« P’t’être qu’elle avait fait une connerie et qu’elle essayait d’se rattraper… »

Bon, elle verra ça plus tard. Encore un truc à penser mais pas maintenant…

Son regard revint sur le visage de son homme. Ses doigts longèrent la partie brûlée d’un côté et glissèrent jusqu’à sa gorge. Elle sentait son cœur battre sous la pulpe de ses doigts et se surprit à sourire.
Sourire dans un pareil moment ! Quelle idée !!! Tsss… c’était bien d’elle ça…

Mais bon, son sourire fut de courte durée. La brune continuait à charcuter le bras atrophié et c’était carrément dégueu ce qui en sortait. Du sang mêlé à du pus et d’autres raclure encore.
Pas étonnant qu’Aël soit par terre maintenant. Comment avait-il fait pour ne rien montrer de sa douleur jusque-là ? Plutôt impressionnant non ?!
Tulipe avait presque le nez sur le… enfin sur ça. Un peu plus et elle dégueulait dessus.

« Allez ! On se ressaisit, t’es pas une fillette Princesse… »

Encore ses souvenirs… Un long soupir, une profonde inspiration, et c’était reparti !

Elle n’avait pas cessé de presser la compresse et comme l’avait dit la brune le sang s’était arrêté de couler. Une bonne chose déjà !
Et voilà que les fumigènes que Damelin avait préparés venaient de s’enflammer, embaumant l’air d’une odeur… à réveiller un mort !
On peut pas dire que ça puait non non, c’était pas l’mot, mais ça montait aux narines et envahissait le fond de la gorge que même Aristote en aurait perdu sa culotte à tousser comme un taré !
Si Aël se réveillait pas avec ça… !

Ses yeux la piquaient et devenaient larmoyants. Sensible la p’tite ? Naaaaannn… juste fragile des mirettes !
Elle laissa la compresse sur le crâne de son démon d’amour, et proposa d’autres linges propres à l’infirmière.


- Tenez ! Vous devriez changer de linge. Ceux-là sont bons à mettre au feu.

Elle prit d’elle-même les tissus souillés, d’un geste doux, sans aucune brusquerie, et se leva pour les jeter dans la cheminée.
Ses yeux croisèrent ceux de la brune. Ils semblaient vides, absents ou ailleurs.
La Tulipe haussa à peine une épaule. Après tout elle n’en n’avait que faire de savoir où se trouvaient les pensées de l’infirmière du moment qu’elle faisait bien son boulot.

La rousse prit un linge propre qu’elle trempa dans l’eau et le posa sur le front d’Aël, s’agenouillant au niveau de sa tête.
Au même instant, il se mit à tousser et à cracher, tournant la tête de tout côté et envoyant valser aussi bien la compresse que le linge.
Tulipe le saisit sous les bras et le força à se calmer, lui souleva le haut de son corps qu’elle ramena contre elle sur ses genoux.


- Heyyyy !!! Doucemeeeennnnt… chuuut !!! Tout va bien...

D’un coup d’œil circulaire, elle repéra de suite une bouteille encore pleine et la tira à elle.
Puis jetant un regard à Damelin.


- On sait jamais hein. Au cas où…
_________________
La.tulipe.noire
[La suite va "viendre" prochainement... Patience]
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)