[RP/Baptême] Cathédrale de Narbonne, le lundi 20 août 1460

En ce jour du 20 août 1460, il était jour de baptême d'une famille particulière, rencontrés en janvier dans des circonstances étonnantes... L'une sur les marches de la cathédrale, l'autre presque agonisant aux abords d'un camp. C'est un travail de longue haleine, des rencontres chez lui en son campement et d'autres en le domaine d'Arthur. Une confession puis une pastorale et un cap qui évoluait, changeait... Si d'aventures Arthur avait quelques fierté, la plus grande sans doute était celle d'avoir remis un amis sur le bon chemin et de pouvoir compter sur une confiance mutuelle.

En ce jour du 20 août, une grande chaleur, et la douceur de la cathédrale ne serait pas un mal pour profiter au mieux de ce Baptême. Arthur avait fait installer au devant de l'Autel quatre chaises pour baptiser Louis, Nicolas et Julian, ainsi que Ryxende dicte Sande. Cela aurait du être belle journée mais l'annonce la veille de leur séparation, l'avais mis en émoi... Comme quoi, l'Amour ne frappe pas toujours comme on le souhaiterait... Décidément pensa-t-il... Comment continuer de croire en ce sens de la Vie quand chaque jour qui passe, est toujours un peu plus dur sans cette étoile qui faisait briller sa vie. Soupire.

En ce jour du 20 août, Arthur revêtit son aube Blanche et avec son enfant de choeur Guilhem prépara la cathédrale, fleurs blanches symbole de pureté sur chaque bout de bancs, compositions de lys blancs sur l'Autel, le livre des vertus installés sur le Lutrin, le Trésor de Narbonne mis en place. Calice déposé sur l'Autel, la cathédrale était fin prête pour recevoir les futurs baptisés, la marraine et le parrain enfin le parrain était déjà présent donc les invités...

Il fit alors signe à son servant de messe qu'il était temps d'appeler les fidèles et paroissiens.

Arthur, suivit de Guilhem, s'avança dans l'allée centrale, vérifia que tous les bancs étaient en ordre et parfaitement alignés, puis revenant vers le maître Autel, ils se signèrent après génuflexion au Très Haut.

Une fois tous prêt, il demanda à Guilhem de l'accompagner pour sonner les cloches de notre belle cathédrale afin que les fidèles sachent que la messe dominicale allait commencer...


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Ils étaient arrivés... Enfin...

Le Gaucher et sa petite famille.

Le chemin avait été chaotique, c'est le moins que l'on puisse dire. D'une rencontre des plus étranges, le brigand honorable, oui oui, ça existe ! Vous voulez savoir hein ! Non ? Bah vous allez savoir quand même, et si ça vous plait pas, bah c'est pareil. En fait, il avait déjà tué, mais jamais pour son métier. Etonnant non ? Jamais il n'avait porté la main sur une femme, encore un de ses principes à la con comme certains le lui disaient.

Les seules fois qu'il avait tué, c'était son propre père, celui qui l'avait vendu, celui par lequel il était devenu esclave, et à cause de qui son dos était couvert de cicatrices, et ceux qui l'avait "éduqué" pour en faire un "mignon", ou un coureur de remparts version homme pour nobles chaudasses. Le gamin qu'il était avait subi quelques horreurs dans sa jeunesse, et sa confiance en l'être humain était des plus limitée.

Sauf qu'un jour... à Narbonne... un homme qui le tenait à sa merci aurait pu mettre fin à sa vie, à son existence. Au lieu de cela, il lui avait tendu la main, l'avait ramené près des siens, au péril de sa propre sécurité. Le Gaucher avait tenu parole, il l'avait protégé, même s'il était dans un état larvaire, blessé, mutilé quasiment, par une bourrelle qu'il n'oublierait pas et qui paierait tôt ou tard, la vengeance se dégustant glacée, parce que c'est meilleur ainsi.

Il avait fait venir quelques temps plus tard, Arthur sur son campement, pour échanger avec lui. La curiosité avait poussé le Gaucher à essayer de comprendre cet homme étrange. Il s'était confessé à lui, autour de chopes d'armagnac. Etrange confession, d'un brigand à un procureur, d'un hétérodoxe à un curé, confession autour de boissons, libations, échanges qui de cordiaux en étaient devenus amicaux.

L'envie d'en découvrir encore plus, sur cette religion, pour laquelle il s'était battu quand il avait bossé dans l'armée gasconne, mais d'où il avait déserté, parce que tuer sans raison valable, du moins à ses yeux à lui, ça ne lui plaisait pas. Il avait été, la nuit tombée, voir Arthur chez lui, pour faire sa pastorale. Des conditions particulières sans doute, mais il était là aujourd'hui, devant cet ami, ce confident, ce confesseur, professeur, et bien d'autres choses encore.

Avec un sourire, tenant la main de Nicolas, aidant Sande, il entre, et va le saluer.

Bonjour Arthur. Nous voilà.
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oui, alors, on vous racontera pas la lorraine, hein ?! trop long, trop compliqué et surtout ... tellement elle que ça en est affligeant . suffit juste de dire, que cette religion, elle la connait sur le bout des doigts . mieux encore, elle en connait tout les revers, les vices , les rouages et les secrets . 'fin ... elle connaissait, tout ça, il y a longtemps . c'est donc en toute conscience qu'elle arrive, accompagné de son ange, de son petit d'homme et tenant leur fils de quelques semaines, dans ses bras .

le teint est encore un peu pâle . la fatigue la prenant subitement, sans prévenir ... faut dire, que la veille n'avait pas été des plus ..... calme . colère, larmes et plouf ... plus de lorraine . croyez moi, c'est suffisamment rare pour être noté . rare ? c'est même la première fois, que ça lui arrive . mais bon, on remerciera les présents qui ont fait disparaitre la lettre . elle s'est bien rendu compte que les gens, autours d'elle, avaient un comportement un peu étrange ... sauf une . mais ça l'étonne pas . par contre, même sa grande blonde semblait ... inquiète ... et ça, ça l'a perturbé, la toute petite brune .

de question, en réponse ... d'annonce en respect de décision ... ils en étaient venus à décider un truc . vous voudriez bien savoir quoi , hein ?! mais c'est pas possible !! il aurait fallut être dans la chambre avec eux . ou tout du moins, en train d'écouter à la porte, qui avait pas été fermé . mais, personne ... alors, ce qui c'est dit, restera entre eux . juste sachez qu'elle est là, avec Nicolas et Julian, Louis la précédent . et qu'elle attend ce soir pour ... hhhhaaannn !!! avouez que vous avez cru, que j'vous l'dirais !!! rrhhoooo !!! non, non, non !!! c'est un secret, on a dit !!

bref, un tout petit bout de femme sombre , suivant un grand brun, un petit bonhomme de 5 ans, et en portant un autre de quelques semaines . elle s'avance dans la fraicheur de la cathédrale, et elle se sent un peu mieux . oohhh pas de panique, hein ?! pas mieux au point de faire de grosses bêtises . non, pas encore . elle s'avance lentement vers Arthur et le salue d'un léger signe de tête . elle doit pas franchement avoir l'air rayonnante, mais le sourire est là .

bonjour, frère Arthur, ravie de vous revoir .

simple, posé, la petite lorraine reste un pas en arrière .
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Arthur, sur le parvis de la cathédrale avec son enfant de choeur, attendait que le petit monde prévu arrive pour une grande journée fête d'une chaleur étouffante et de baptêmes qui lui donnait un peu de baume au coeur. Pourquoi ? Car croire en la bonté et l'Amour était encore en ce monde permis quand on y regardait de prêt le parcours de ces deux brebis qui s'avançait au devant de lui.

Louis, Ryxende et deux petits êtres... Qui aurait pu croire cela possible... UN regard vers le Très Haut... Toi bien sûr... Et un bienveillant peut être... Encore qu'à être bienveillant parfois faisait bien plus de mal qu'autre chose.

Louis le salua puis Sande, bah vi il connait son petit surnom... Il s'en alla pour serrer la paluche de son ami mais comme une allégeance, il lui donna une franche accolade, et fit de même avec Sande. Puis il ébouriffa un peu les cheveux de Nicolas et dépose sur le front de Julian un baiser suivi d'un petit signe de croix.

Bonjour à vous quatre et la bienvenue en cette Cathédrale dans laquelle j'ai chance d'officier pour mon plus grand bonheur.

En ces lieux, je retrouve la sérenité et souvent pense mes blessures personnelles par la foy que j'ai en le Très Haut et la prière.

Sur les entrefaites sa blondinette de fillotte arriva avec son cochonou, et le sourire aux lèvres, le sacristain les accueillis à son tour...

Le bonjour vous deux, ca fait bien longtemps qu'on ne sait pas vu...

Se retint de rire et... Se tournant vers Louis et Sande...
Je ne sais si vous attendez quelques invités mais si tel est le cas, je vous propose de les attendre un peu sur le parvis pour les accueillir puis de me rejoindre devant le maître Autel où vous attendent vos places.

Arthur prit alors congé et avec Guilhem remonta l'allée centrale afin de terminer quelques préparatifs. Arthur chuchota à Guilhem. *va dans l'allée centrale et ramène la petite bouteille que ma fillotte apprécie tant nous aurons à fêter dignement ces baptêmes par la suite.
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Il regarde Arthur, et secoue la tête.

Nous n'attendons plus personne.

Le Gaucher regarde dehors, le ciel bleu, cette immensité azurée. Il ferme les yeux, s'emplit les poumons de cet air de liberté, puis ferme les yeux un instant, avant de baisser le regard vers Nicolas, son fils, qui n'aura pas sa mère en cet instant, à la demande de Sande. Il lui sourit, lui serrant la main.

Allons-y.

Une bise à sa marraine, une inclinaison de la tête pour saluer l'ancien maire de Lodève, et il entre dans le lieu, une boule dans la gorge, incapable de parler davantage. Il aura un sourire pour Sande et Julian, celle qu'il va épouser, et son second fils, bien décidé à devenir aristotélicien. Il cherche où se mettre, mais les chaises placées le guide aisément, et il va s'y asseoir, un peu perdu dans cet endroit, pas vraiment un habitué de ce genre de rituel. Le Gaucher inspire profondément, et regarde Arthur, attendant les indications qu'il pourra donner.
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elle attend, elle , encore un instant ... elle regarde derrière elle ... non, personne ... l'invitation qu'elle avait lancé n'aura donc pas eu d'écho favorable . elle regarde Louis, de dos, tenant la main de Nicolas . son petit d'homme qui n'aura pas sa mère parce que le père ne voulait pas de guerre, ce jour là . elle n'avais rien demandé, comme d'habitude . mais laissons ça .... chacun ses souvenirs après tout .

elle reçoit l'accolade d'Arthur avec un peu de surprise mais lui rend d'un bras, l'autre tenant Julian . rend la bise à la blonde marraine ... et salue son époux qu'elle n'avait encore jamais vu .

elle suit ... pas vraiment convaincue . convaincue de quoi ? de tellement de chose . mais comme dit le dicton :"qui vivra, verra" . elle observe . rend le sourire que Louis lui donne . un cadeau ? hhmm... la fraicheur lui fait du bien . elle ferme doucement les yeux, en entrant . puis, les rouvrent , pas le moment de se casser la figure avec Julian dans les bras .

les chaises sont mises en place pour eux . euh ... elle compte et recompte ... euh ... elle est pas douée, en chiffre mais .... les yeux de jais descende sur Julian, puis reviennent sur les chaises ...

comment ce fait il qu'elle soit à l'aise ? euh .. facile, pour elle . elle n'a aucune notion du chez les autres, en fait . attention , pas qu'elle rentre comme ça, chez tout le monde . mais ... elle n'a pas de notion de propriété . donc, c'est sans appréhension qu'elle suit .
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Donnant la main à papa, je suce mon pouce de l'autre.

J'aime pas, j'suis habillé, Tititrude l'a voulu je mets des jolis zhabits, et l'a coiffé mes cheveux, j'a crié mais l'a rien écouté, alors ? Bah je boude na !

Même pas que je dis bonjour, je suis fassé très beaucoup. Je regarde mon papa, mon nhéros à moi, et je lui demande.

Dis, pouquoi l'est pas là maman Déa ?

Mouais, ze veux pas, ze veux pas, ze veux pas na ! Et pis c'est comme ça et pis c'est tout ! Une grosse colère, mais il me lâche pas la main, pas comme ça que je vais pouvoir partir... Parce que j'ai cinq ans et je suis grand ! D'abord que j'ai réussi à prendre mon lance-pierres, alors je suis narmé ! et pis je suis grand, alors j'ai pas peur de rien, na !

Sur la chaise, je me trémousse et dès que papa il va me lâcher la main, je va courir, j'a repéré la porte ! Ouaip, la capusse, il dit que j'a le "flèrdeuxtonpaire" J'sais pas trop quoi ça veut dire, mais ça a l'air bien...

La famille Track se tenant devant chacune de leur chaise, Arthur installé devant le maître Autel leur fit signe qu'ils pouvaient ainsi prendre place et s'asseoir.

Faisant ensuite le tour par la droite de l'Autel et Guilhem par la gauche, chacun alluma deux cierges symboles de la lumière divine qui guiderait les pas de cette famille qui lui était chère bien qu'une certaine appréhension le guider à les savoir servir une certaine Mesnie à Mende mais là n'était pas sa mission de les guider sur les choix mais de les guider sur celui du chemin de la vertu. Point de grimace ou d'allusion, en ces lieux n'était point le temps autre que celui de les amener vers la lumière et de rejoindre la grande famille de fidèles mais pour une nouvelle... C'était une des pire reçues depuis fort trop peu longtemps.

Les cierges allumés, la famille au complet et la famille Akap t'es pas cap mais cap quand même.... Il était temps de démarrer ce baptême.

Louis, Ryxende,

soyez les bienvenus en cette cathédrale de Narbonne pour cette cérémonie du Baptême au cours de laquelle nous vous accueillerons dans notre grande communauté des fidèles.

Vous entrerez dès lors dans la grande famille aristotélicienne, celles des fidèles ayant reçu le sacrement du baptême et ayant foy en le chemin des vertus et celui du sens de la Vie !

Ainsi Louis, Ryxende, commençons par ensemble faire acte de repentir pour nous présenter purs devant le Très Haut! Acte de repentance pour les pauvres bougres qui par des faits, des paroles peuvent nous blesser dans nos quotidien. Acte de repentance pour nos péchés ou nos fautes commises par le passé afin que d'en être pardonné par le Très Haut !



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La blonde était comme figée...troublée, paumée et surtout blessée.
Son regard se porta sur Arthur tandis qu'il entamait la cérémonie..tout en interrogations, incompréhensions, mais une chose était certaine, le sourire qui ornait son visage en arrivant avait définitivement disparu.

Si le parrain était troublé et la marraine également, Le Gaucher était quant à lui, complètement perdu. Bah oui, encore... Vous n'imaginez pas un instant le chaos qu'il peut y avoir en cet homme. Franchement, être partout plutôt que dans sa tête, vu le bordel qu'il y a dans sa vie depuis quelques temps. Il répondra à son fils, discrètement, en allant s'asseoir.

Déa n'est pas aristotélicienne, et elle n'a pas décidé de changer de vie.

Bah oui, le mot sur la porte de la mairie de Mende était clair, explicite, elle s'était révoltée, pour montrer qu'elle n'était pas d'accord avec le choix du maire en place.

Il inspire profondément, essayant de mettre ses idées en place, dans le foutoir de ce qu'il ressent. La mère de Nicolas absente, la mère de Julian près de lui, oui oui on se raccroche à ce qu'on peut parfois. Ses fils près de lui, son parrain et sa marraine. Tout va bien.

Tout va très très bien jusqu'au moment de la confession. Mouais, heu... ça compte ou pas qu'il veut se venger de Cricri ? Il a tellement de questions, et il aurait voulu tellement de discussions avec son parrain, mais ils n'ont pas eu le temps... Il aurait voulu... Mais il est trop tard.

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées en paroles en actions
Je supplie tous les Saints et vous
mes amis de prier le Créateur avec moi
Que le Très Haut nous apporte son pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il répète, il y pense, mais.... Bordel ! Faut qu'il pardonne à Cricri ? Même au Baron Boucher ? Il serre les dents, et regarde Arthur, celui qui lui, lui a pardonné pour avoir pillé les réserves de boustifaille et d'alcool du Castel de Minerve, et d'avoir enlevé la p'tite Comtessa, 'fin la fille de la Comtessa Cebyss, la p'tite Damoiselle Aly. Puis il regarde Lise, c'elle qui lui pardonné de lui avoir volé une charrette sur la route entre Nîmes et il sait plus où...

Songeur, il prend son temps pour répéter la prière, sans doute personne ne l'a récitée si lentement. C'est que bon, les péchés du Gaucher, Arthur les a entendu en confession, du moins une partie, et il murmure, bah oui, hein, sont entre eux et heureusement.

Heu Arthur ? Y'a pas b'soin d'la liste des péchés là si ?

Le premier qui rit, a un gage ! Nan mais ho ! D'abord, il a toujours autant de mal à assister à une messe en entier, et c'est pas le curé de Mende qui va l'y aider, vu qu'il est jamais là, et en plus, bah, il y connait toujours pas grand chose en matière de religion, et ils vont avoir du boulot avec lui.

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aller, je sais que vous l'attendez tous . nous allons donc parler de la toute petite brune . parce que... le parrain, pas l'air très enjoué par certains cotés . la marraine de son compagnon .... semblant figée . le compagnon, égale à lui même . son fils, au compagnon, rien que le coup d’œil qu'il glisse vers la portail lui indique ses intentions . leur fils, sagement endormi, pour l'instant . donc, plein feu sur la lorraine . et vous allez pas me croire, mais dans sa tête, à elle, tout est enfin clair et bien rangé . si si , parole . bon, elle y a mis le temps, faut reconnaitre, mais qui va lentement, va surement, il parait . donc, elle, elle y est arrivée, à mettre de l'ordre dans sa tête, dans sa vie . vous voudriez bien savoir, hein ?! ben non ! pas envie !

elle écoute la réponse du père à son fils, distraitement . regardant Arthur en se plaçant à coté de Nicolas . non, elle posera pas Julian sur la chaise . imaginez un peu, ce qui se passerait s'il se réveillait et réclamait sa pitance en pleine cathédrale durant le baptême . c'est qu'attention, pour ça, il est comme son père ! il a faim, donc faut lui donner rapidement sinon il devient grognon . et croyez moi, Julian grognon, ça se fait entendre . donc, non, elle le garde contre elle, le berçant très doucement . on sait jamais .

de confession, elle, elle n'a pas eu . pis de toute façon, elle en a pas besoin . c'est pas elle, c'est les autres . ou alors, c'est pas d'sa faute . bref, pure la lorraine . hein ?! ah ? ça compte ça ? ah . bon ben ... peut être pas pure pure, alors . eh ? ça aussi ? euh .. et puis ça ? et ça ?????? STOP !!!!!! boooon d'accooooord !! on avoue tout ! elle est pas pure du tout . sauf que ... ben si elle parle jamais avec un religieux, si l'église de Mende est désespérément fermée, ben ça l'empêche pas d'avouer ses fautes . cherchez pas, vous comprendriez pas . pis de toute façon, elle a changé . oohh ça se voit pas . mais elle a changé .

la religion ? c'est son boulot .... euh .. non, son activité .... euh non, son .... et puis c'est pas , c'était d'abord ! mais ça a pas du beaucoup changé . pis elle, elle sait faire le tri dans ses pardons, faut pas pousser, non plus . y en a .... euh .. oui, c'est p't'être pas le moment . bon, certains aussi . t'façon, vu que dès qu'elle sera sorti, ça recommencera . hop hop ... elle pourra leur en vouloir comme avant . c'est y pas beau, ça ?! aller, concentration extrême . elle inspire lentement, expire doucement ... et répète en même temps que le père de son fils ....

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées en paroles en actions
Je supplie tous les Saints et vous
mes amis de prier le Créateur avec moi
Que le Très Haut nous apporte son pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

elle plonge à l'intérieur de dedans elle même . c'est pas grand et c'est tant mieux ! comme, ça, le tour est vite fait . la silencieuse prend quelques instant, pendant que le grand brun murmure à son parrain . sait elle pardonner, elle ? le sait elle ? le fait elle ? et la question subsidiaire, lui pardonne t on, à elle ? l'accepte t on ? bhhaaaa ... quelle importance .




elle rouvre les yeux et regarde ce tout petit bout d'homme blottit entre ses bras . chevelure noire ... visage calme et confiant . trop petit ? oui, mais venant d'elle ... on ose même pas imaginer ce qui se serait passé si il avait eu la carrure et la stature du père .... non,non,non .. on imagine pas !! non non !! rrhhaaa trop tard, on a imaginé !! ppffff !! mais lui, ce tout petit homme, il est pur . innocent . et c'est lui qui compte . en fait, le père lui a fait un cadeau mais sous forme de piège . il lui a donné un fils, mais du coup, elle n'a plus le droit de se laisser aller . elle doit survivre et vivre pour lui .

bon aller, on sort de la toute petite brune . c'est trop étroit pour loger tout l'monde ! une caresse, en douceur sur la joue de Julian . une main qui passe dans la chevelure de Nicolas et elle reprend le cours de la messe ....
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La cathédrale était en recueillement, et les coeurs en lien spirituel avec le Très Haut. Le confiteor récité par chacun, Arthur murmura à son enfant de choeur Guilhem qu'il pouvait aller fermer les portes de la cathédrale afin qu'en famille, ils puissent célébrer cette messe de baptême dans la foy d'Aristote.

A Louis et ses enfants, il fit grand sourire, un petit clin d'oeil à sa blondinette de fillotte. Et alors, que Guilhem son enfant de choeur s'en revenait, il fit une inclination de la tête vers Sande puis à la suite de quoi Arthur pouvait donc continuer par la prière que tous fidèles se devait de connaître le Credo.

Il poursuivit donc de sa voix de Ténor, heureux et pas peu fier d'être le parrain de son fillot même si surprenant était ce choix de ces derniers jours mais était-ce un choix ou ... L'avenir proche lui dira s'il se trompe sur sa foy en Louis, après tout il lui faisait confiance depuis le début de leur rencontre en cette terre proche de son campement ou sanguinolent et maltraité, il avait pu lui sauver Vie et Foy en l'avenir.

Mes frères, mes soeurs nous allons maintenant accomplir notre profession de foy comme nous l'avons appris lors de la pastorale en récitant ensemble le Credo.

Cette prière, Louis et Sande, vous accompagnera à chaque moment important dans votre nouvelle vie de fidèle à venir. Lors de ce baptême tout d'abord mais surtout en toute occasion que vous aurez de vouloir honorer le Très Haut ou de vous rapprochez simplement de lui pour une prière pour un ami, un proche ou même l'âme d'un défunt.

Puis nous poursuivrons par la lecture rituelle de l'extrait du Livre des Vertus consacré au baptême.

Mes enfants, je vais demander à Lise en tant que Marraine de Louis de vous faire lecture du Credo et à sa suite, récitons le ensemble...

A sa fillotte, il montra le lutrin qui se trouvait sur la droite du maître Autel et à Guilhem d'aller préparer le bénitier et de lui ouvrir le livre des vertus sur le chapitre du baptême.


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Perdue dans ses pensées la blonde, ou dans ses péchés?
Avec toujours la même appréhension, l' acte de contrition fut récité à voix feutrée

Je confesse à Dieu Tout Puissant
A tous les Saints et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées en paroles en actions
Je supplie tous les Saints et vous
mes amis de prier le Créateur avec moi
Que le Très Haut nous apporte son pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Coup d'oeil a droite, a gauche, en haut et ouf....pas de foudroiement rien quedal. Encore une fois dans son immense bonté, le Très Haut semblait accorder à la blonde akapienne encore un peu de crédit.

Son regard se posa alors sur son futur fillot et un petit sourire étira ses lèvres...la liste des péchés, mais quelle idée franchement! Ce n' était certes pas le moment...néanmoins il faudrait tout de même qu'un de ces jours elle aille a confesse la blonde.
A cette pensée, Lise regarda Arthur et toussota pour cacher un petit rire pas très innocent...
Se confesser a son Parrain, voilà une idée qu'elle était séduisante!

Mais pour le moment, le baptême de Louis...un peu de sérieux.
A l'invitation d' Arthur, Lise se rapprocha du lutrin , prit quelques instants pour relire le texte et entama la lecture du Crédo d'une voix claire.



Ceci fait, elle adressa un sourire a Louis tandis que tous reprenaient en choeur le Crédo.

[Signature hors norme retirée ici. Veuillez modifier le poids de l'image ou ne plus l'utiliser. Merci
Rappel image(s) & textes confondus : 600 px de long/200 px de haut/200 Ko. Message retirable une fois lu.
Si question, un MP à la {Vache_Kiri} Chef Censeur du Languedoc]

Le sourire de sa marraine en dit long. Limite que le Gaucher lui tirerait bien la langue là, tout de suite. Mais bon, ça s'fait pas, il parait... Alors il se contente de lui chuchoter :

Bah quoi ? si faut la liste, on en a pour quelques heures, ma victime favorite. Arthur et toi en savez quelque chose ! 'fin toi, pas tout hein...

Ouaip, parce qu'il s'en souvient encore de la charrette de Lise, et du reste d'ailleurs. Bref, passons, après tout, il parait que bien mal acquis profite jamais, ils avaient bien rigolés, fait une bataille de neige mémorable, mais il s'était fait brigander à son tour, en voulant protéger sa brune justement, celle qui est à ses côtés... Pour qu'elle ait une chance de s'en sortir, vu qu'ils étaient deux équipes à opérer sur le même noeud, il avait décidé qu'ils mettraient des capes pour tenter de passer furtivement. Le Gaucher avait été délesté de deux mois de travail, et surtout, de la charrette de Lise... et pis du bonnet, et pis des boules de neige, et pis des trucs qui servaient de toutes façons à rien au Gaucher, genre un bâton de pélerin, si sa mémoire est bonne.

C'est donc avec heu, bah heu... une toute petite conviction ? Mouais vraiment petite la conviction, il a de gros doute, et que là, depuis quelques temps, il l'engueulerait bien le Très-Haut qui lui joue des tours de cochons. Même le Sans-Nom f'rait pas pire....

Bon, la récitation est un peu bête comme chou, le séminaire, c'pas son truc, les parents d'Aristote ou d'Christos, il connait pas, même s'il a fini par comprendre que les deux là, ils sont morts et enterrés, et qu'il pourra donc pas les rencontrer. vi vi, il a fini par le comprendre et arrêter de demander à ceux qui les connaissent s'ils pouvaient les lui présenter...


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen


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