Deedee
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C'est pour toi que je tais mes doutes, que je me bats coûte que coûte, c'est pour toi, pour que la lumière s'allume encore sous tes paupières
*
Quelque heure, quelque jour, quelque semaine peut être quelle était partie Elle, sa petite princesse, son bébé. Sa petite fille si fragile... Elle lavait laissé partir Que pouvait-elle faire dautre ? Elle le savait, auprès de sa marraine elle serait entouré, choyé, et non laissé au moins des domestiques à essayer de se construire seule. Oh elle le savait que ce nétait pas là la meilleur solution. Elle savait que sa place était auprès delle, tout près delle, avec elle. Mais voilà elle avait fait des choix. Des choix quelle assumait . Des choix qui la consumaient. Mais qui pouvait le comprendre. Qui pouvait comprendre quelle, la De Courcy, si imperturbable, si insensible, si vaillante se sentait mourir de lintérieur de voir ses enfants séloigner petit à petit
Le soir, à labri des regards, loin des injures et des parjures, elle écrivait la jeune duchesse, elle écrivait ses lettres pour sa fille, pour sa tendre petite étoile
Citation:
Ma fille, ma princesse
Petit ange blond de mon cur,
Je ne sais si tu comprendras cette lettre, si tu comprendras mes actes, peut être un jour, quand tu seras plus grande, quand ton cur de jeune fille te fera songer a ta mère. Mais pour lheure .
Pour lheure te voici une fois de plus loin de moi, loin, toujours trop loin. Doit-on croire que je cherche à te fuir, doit-on croire que je cherche juste à te tenir éloigner de moi ? Je ne sais même pas répondre à cette question. Lorsque tu es loin, je nai quune hâte, te serrer dans mes bras, tapprendre tout ce que je sais, te faire connaitre mes joies, mes craintes et mes jeux de petites filles. Mais lorsque je suis tout prêt de toi je me trouve si maladroite si . Honteuse.
Tu es la, toi, avec ta joie de vivre, ce sourire qui éclaire ton visage et quai-je a toffrir petite perle ? Quai-je fait pour que tu sois fier de moi ? Quai-je à te donner pour que tu puisses dire avec fierté que je suis ta maman ? Tu vois toutes ces questions qui me rongent et me dévore .
Mon ange si tu pouvais un jour comprendre ses mots juste comprendre
Ma fille, ma princesse
Petit ange blond de mon cur,
Je ne sais si tu comprendras cette lettre, si tu comprendras mes actes, peut être un jour, quand tu seras plus grande, quand ton cur de jeune fille te fera songer a ta mère. Mais pour lheure .
Pour lheure te voici une fois de plus loin de moi, loin, toujours trop loin. Doit-on croire que je cherche à te fuir, doit-on croire que je cherche juste à te tenir éloigner de moi ? Je ne sais même pas répondre à cette question. Lorsque tu es loin, je nai quune hâte, te serrer dans mes bras, tapprendre tout ce que je sais, te faire connaitre mes joies, mes craintes et mes jeux de petites filles. Mais lorsque je suis tout prêt de toi je me trouve si maladroite si . Honteuse.
Tu es la, toi, avec ta joie de vivre, ce sourire qui éclaire ton visage et quai-je a toffrir petite perle ? Quai-je fait pour que tu sois fier de moi ? Quai-je à te donner pour que tu puisses dire avec fierté que je suis ta maman ? Tu vois toutes ces questions qui me rongent et me dévore .
Mon ange si tu pouvais un jour comprendre ses mots juste comprendre
Une larme, cest une larme qui vint sécraser sur le parchemin souillant lencre et grossissant de plus en plus. A quoi bon ? Elle ny parvenait pas
Écartant plume et parchemins avec rage, Adeline se leva, ronger par la douleur et la colère ! Comment ? Comment parvenait-elle a tenir la tête dun duché ? Dune ambassade ? Dun hôpital, et nétait même pas fichu décrire une lettre a sa fille ? Comment ?
Le front poser sur la vitre fraiche de sa fenêtre, la jeune femme perdit son regard sur lextérieur, la cours du château ou tout semblait étriquer, et puis plus loin le fleuve, lhorizon, la Normandie, le Maine Briana
Briana
Adeline se passa une main sur le visage, lasse, épuisée avant de secouer la tête et se remettre a sa table de travail.
Plume en main, elle tenta de noircir un nouveau parchemin
Citation:
Ma petite Briana, ma douce princesse, mon ange,
Voila des jours et des jours que tu es partie, sans que je ne puisse tembrasser une dernière fois. Je sais que tu dois être en colère après moi et tu en a bien raison, mais si tu savais ma princesse combien jaimerais vite menfuir pour venir te chercher. Je compte les jours, et les heures depuis ton départ et ceux qui me restent avant de pouvoir venir te voir.
Je ne sais pas si tu comprendras pourquoi je fais tout cela, je ne sais pas si tu comprendras pourquoi jai mis autant de temps à técrire. Difficile de trouver les mots pour texpliquer tout cela Je ne peux pas mempêcher de te voir comme une ce petit bébé que je tenais blotti contre moi, cette petite fille si fragile que je gardais tout contre moi. Jai du mal à voir que tu deviens chaque jour une grande fille Du mal à voir que tu grandi autant
Mon ange, jaurais tant de chose à te dire, tant de chose à te faire comprendre si seulement je trouvais les mots quil fallait.
Je me doute que tu dois être en colère, que ton petit cur doit pleurer de me sentir si loin et pourtant si tu savais petite perle comme je taime et comme tu me manques. Réussirais-je un jour à regagner ta confiance ? Comprendras-tu ce que ta mère à tenter de faire pour votre bien à tout les deux ?
Je pense à toi ma princesse, jespère que tout se passe bien avec Karyaan. Comment est ta chambre ? Le château dans lequel tu vis ? As-tu reçu le coquillage que jai fait passer à ta marraine ? Je lai trouvé sur la plage, il est tellement étrange que jai pensé quil te plairait. Les bateaux ramènent tellement de chose bizarre en ce moment. En parlant de bateau tu sais que je nai pas oublié la promesse que je vous ai faite de ce voyage en bateau et je pense . Je suis même certaine davoir trouvé le bateau et le capitaine quil nous faudra pour partir sur les mers. En as-tu encore envie ?
Ma petite perle, ma plume va sarrêter là, pour cette missive, juste sur ces quelques mots : Je taime, je pense à toi . Tous les jours.
Prend soin de toi mon ange.
Ta maman qui taime
Adeline
Ma petite Briana, ma douce princesse, mon ange,
Voila des jours et des jours que tu es partie, sans que je ne puisse tembrasser une dernière fois. Je sais que tu dois être en colère après moi et tu en a bien raison, mais si tu savais ma princesse combien jaimerais vite menfuir pour venir te chercher. Je compte les jours, et les heures depuis ton départ et ceux qui me restent avant de pouvoir venir te voir.
Je ne sais pas si tu comprendras pourquoi je fais tout cela, je ne sais pas si tu comprendras pourquoi jai mis autant de temps à técrire. Difficile de trouver les mots pour texpliquer tout cela Je ne peux pas mempêcher de te voir comme une ce petit bébé que je tenais blotti contre moi, cette petite fille si fragile que je gardais tout contre moi. Jai du mal à voir que tu deviens chaque jour une grande fille Du mal à voir que tu grandi autant
Mon ange, jaurais tant de chose à te dire, tant de chose à te faire comprendre si seulement je trouvais les mots quil fallait.
Je me doute que tu dois être en colère, que ton petit cur doit pleurer de me sentir si loin et pourtant si tu savais petite perle comme je taime et comme tu me manques. Réussirais-je un jour à regagner ta confiance ? Comprendras-tu ce que ta mère à tenter de faire pour votre bien à tout les deux ?
Je pense à toi ma princesse, jespère que tout se passe bien avec Karyaan. Comment est ta chambre ? Le château dans lequel tu vis ? As-tu reçu le coquillage que jai fait passer à ta marraine ? Je lai trouvé sur la plage, il est tellement étrange que jai pensé quil te plairait. Les bateaux ramènent tellement de chose bizarre en ce moment. En parlant de bateau tu sais que je nai pas oublié la promesse que je vous ai faite de ce voyage en bateau et je pense . Je suis même certaine davoir trouvé le bateau et le capitaine quil nous faudra pour partir sur les mers. En as-tu encore envie ?
Ma petite perle, ma plume va sarrêter là, pour cette missive, juste sur ces quelques mots : Je taime, je pense à toi . Tous les jours.
Prend soin de toi mon ange.
Ta maman qui taime
Adeline
Cette fois elle réveilla un de ses messagers prestement, lui ordonnant de galoper au plus vite vers le palais du Dauphin et de porter cette missive a sa petite princesse Cette fois non cette fois la missive de resterait pas sur son bureau inachevé
- C'est pour toi que je me relève, quand, dans mon corps, le vent se lève, réveillant le froid de l'hiver,
C'est pour toi . Dune mère à sa fille *
*D'une mere a sa fille. Chimene Badi
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