Hellora_alwenna.
Octobre 1460~Quand le Lys reprend le large...
Les dernières heures au sein de la cité Valentinoise, était un mélange de mélancolie et de bonheur de retrouver une vie libre, sans barrières et sans faux semblants, il y aura juste eux..Un ensemble..Un tout..Les D'Hell de retour sur les flots..Et une vie faite sans lendemains bien définis, sans savoir vraiment ce qu'ils adviendront.
La Rousse était pensive à la veille de ce qui conclurait le changement d'une vie, elle avait écrit le mot fin avec cette écriture déliée sans aucune hésitation ni rature...et ce jour elle était assise la sur le port, elle se perdait dans les courbes du Lys Noir, navire vaillant qui ne semblait rien craindre, un navire qui avait abrité leurs premiers pas vers la complicité qui unit un couple..
Elle avait dans les azurs quelque chose de différent, depuis ce jour au bord d'un stand ou Ghell prônait une candidature qui avait laissée beaucoup sur la défensive, qui avait de nouveau allumé la flamme de la crainte dans le regard de chacun et qui avait dans le cur de la Rousse allumée une autre flamme, elle n'avait pas eu de crainte du Blond aux yeux d'Or, elle l'avait plutôt trouvé énigmatique avec ses phrases à double tranchants..
Les jours avaient coulés à la suite de celui-ci, des jours à se découvrir, se chercher pour mieux encore se trouver, ils avaient quelque peu joués l'un de l'autre, pour au final s'unir et écrire les balbutiements d'une histoire neuve de tout, mais dès les prémices de cet amour ils avaient déjà du batailler ferme contre les langues qui se déliaient avec ardeur, qui rappelaient au bon souvenirs les frasques de Ghell, et elle en passe des vertes et des pas mûres.
Une brise vint chatouiller son minois, elle sourit comme sous la main qui bénirait cette liaison, cet amour.. et surtout sa confiance ultime qu'elle avait pour lui, elle n'en avait que faire de tout ce qui se dirait, elle vivait, respirait, marchait dans les pas de Ghell..
Un regard vers les passants, les marchands de poissons, le va et vient de la vie, son sourire se crispe elle sent la lame acérée du temps des au-revoir..mais un au-revoir n'ai pas un adieux..Quoique elle se posait la question au vue de l'avenir auquel elle se destinait, es ce qu'il comprendrait son choix de vie?!? Où es ce qu'elle serait comme lui jugée et condamnée?!?
Elle resta là de ses divagations, dans son cur le sablier de la vie courrait et son choix était de Vivre et surtout comme elle le souhaitait...
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