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[RP] C'est l'heure

Attia.
La gitane se sentait mal depuis deux jours.
Fiévreuse, le corps endolori, l'humeur maussade et nostalgique de la France depuis que Gigi était parti.

Heureusement elle n'était pas seule, il y avait à présent aupres d'elle Margot.
Et si Livia pleurait un peu quand elle cherchait dans la maison son Zizi, Margonton avait la douceur et la tendresse d'une grand soeur pour la consoler et s'occuper d'elle.

Parfois la gitane pensait a la famille de la jeune fille. Elle leur avait arrachée une fille, mais qu'était une fille dans une fratrie pour des gens obligés de travailler dur pour subvenir aux besoins de leur famille ?
C'était devenu pour elle une bonne action que d'offrir a la jeune fille un cadre épanouissant et dans lequel elle pourrait gagner un peu mieux sa vie et aider ses parents.

La gitane était généreuse. ce n'est pas l'argent qui manquait à son commerçant d'époux et le revenu qu'elle tirait de la confection de robes pour la noblesse de France faisait d'elle un employeur de rêve pour une jeune fille jusque là obligée de se rendre au marché, au champs et de s'occuper d'une famille nombreuse.

Elle regarda Margot avec tendresse. Elle appréciait sa présence discrète et sentait son instinct materner décupler.


- Mignonne vient près de moi, nous cuisinerons quand Azkaban sera là.

Elle sourit invitant la jeune fille a s'asseoir près d'elle.

- J'ai mal dans le dos... hmm quelque chose me dit que tu chantes bien... Chantes pour moi... s'il te plait. Fais moi entendre ta voix.

Fais moi oublier comme je me sens mal, comme je suis lasse de ce pays, de cet enfant qui m'épuise...

Elle attrapa Livia près d'elle, ne pouvant la serrer de devant et mère et fille sans se douter de l'embarras que ce serait pour la jeune enfant, ouvraient de grands yeux , toutes ouïe.

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**********Je ne prend pas de commandes par MP/Commande=RP **********
Azkaban
Une journée de plus à s’exercer aux plaisirs de ces autres, son frère et lui avaient chevauchés sur de magnifiques destriers, arcs en bandoulière, flèches au fourreau. Ils s’étaient payés une bonne partie de chasse, sport au combien important pour ceux qui vivent dans les plus hautes sphères de la « bonne société », de ceux qui savent les façons, de ceux qui se disent au dessus du lot.

Le plus intéressant était pour le blond la dernière manche, celle ou l’on se posait entre hommes et que l’on relatait les exploits passés en buvant sans compter. Tous les moments passés étaient disséqués par les différent participants malgré le fait qu’ils les avaient vécus ensemble mais qu’il devait être bon de se les conter et d’y mettre son parfum.

Un instant, Az se demandait quel regard la bête traquée avait dû porter sur cette affaire, un sourire vint se nicher aux commissures de ses lèvres, il tairait ce débat farfelu mais s’en amusait tout de même intérieurement.

Un verre de plus claqué sur la table sonna le départ du néo chasseur, il se devait rejoindre ses petites femmes. Le chemin qui le menait vers l’endroit où ils résidaient devait être vraiment de mauvaise qualité, les pas du blond avaient une apparence chaloupée conjointement à une étrange cadence irrégulière, saloperies d’ornières et foutu chouchen.

En entrant, ses mains virent toucher le fils tant espérer, la chevelure de sa fille puis la joue de sa brune avant de l’embrasser. Alors qu’il allait se mettre à l’aise, il n’omit pas de saluer la petite Margot en posant sa main paternelle sur la frêle épaule.


Vous n’savez pas ? J’ai une faim de loup, cette chasse m’a creusé, j’suis éreinté. On mange quoi ?

Et ouais un homme pense souvent à son estomac avant toute chose, lui n’était pas l’exception à la règle.
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Ezequiel.a.joaquin
Cela faisait quelque temps maintenant que Margot était au service de la méditerranéenne, de son blond, et de leur fillette. Timide, ayant toujours peur de déranger, Margonton se faisait plutôt discrète, même si la reconnaissance d’avoir été prise en charge par cette famille lui faisait tenter de démontrer, chaque fois qu’elle le pouvait, sa dévotion et son affection.

Cela passait par une volonté, surtout, de pallier aux petits tracas de la vie quotidienne, à briquer plus que de raison chaque élément du mobilier, et de se fendre de petites et mignonnes attentions pour tout ce petit monde. Elle voulait faire de son mieux, pour ne pas être une charge, pour ne l’être plus jamais, pour quiconque, et… Surtout pas pour les deux femmes de la maison, à vrai dire ; la jeune ex-bergère bondissait toujours pour offrir un petit coussin à la future mère lorsque qu’elle s’asseyait, ou pour tendre son bras et offrir assistance à celle-ci, si elle souhaitait se lever. Si la seconde, du haut de son unique année, se prenait à pleurer par la faute d’un bobo ou d’une contrariété soudaine et très enfantine, c’est tout tendrement que Margot s’accroupissait à côté d’elle, et s’attelait à la distraire du mieux qu’elle le pouvait. Elle frottait avec délicatesse son dos, désignait du doigt quelque chose, attrapait un jouet ou racontait une histoire – chacun sait qu’un enfant ne pleure que s’il ne pense pas à autre chose. Azkaban, quant à lui, l’intimidait par cette force masculine qu’il savait dégager, toute paternelle, toute dévouée à sa famille ; il était bon avec Margot, et cela, c’était une nouvelle situation pour une jeune adolescence qui ne voyait son père que lorsqu’il rentrait tard des champs, exténué et peu patient, peu compréhensif. Le grand homme blond était différent et attentionné. Oui, vraiment, cette nouvelle vie, pleine de douceur, pleine de tendresse et, formulons-le, d’amour familial, c’était autre chose.

Pas de rabrouement parce que les épaules étaient encore trop fragiles ou parce qu’il fallait une nouvelle fois rapiécer la vieille robe qui n’en demandait pas tant pour paraître presque haillon, non. Douceur et reconnaissance mutuelles, et ça… C’était deux sentiments bien inédits pour la jeune fille, loin de la culpabilité sourde d’être un estomac de plus à nourrir et un corps de plus à vêtir ; loin de ces reproches qu’elle se martelait à elle-même jadis, la nuit, quand elle avait entendu, penchés tous deux à la table de la pièce commune de leur petite maison, ses parents s’inquiéter pour cette récolte qui s’annonçait difficile, pour ces intempéries qui couchaient les blés ou pourrissaient les maïs, pour… pour l’avenir, tout simplement. Tout était différent.

Souvent, la jeune fille regardait les trois entités et se demandait ce que cela aurait fait d’être née Livia. Pas par jalousie, évidemment, mais par curiosité ; comment ce serait, d’être la véritable fille de ceux qui prenaient chaque jour un peu plus, le rôle de ses parents ? Serait-elle la même jeune fille qu’elle était actuellement ? Aurait-elle les mêmes traits, la même volonté ? Cela finissait toujours par un sourire ému et attendri ; oui, vraiment, elle était bien tombée.

Pas parce que cette famille était opulente, pas parce qu’elle vivait largement, pas parce que les écus ne manquaient pas, non. Bien sûr, leur générosité permettait à Margot d’envoyer des liquidités à sa famille de naissance – qu’en aurait-elle fait, elle, à son âge ? Non, vraiment, l’argent n’avait rien à y voir non plus. Oui, elle était bien tombée. Juste, parce que c’était des gens bien. Et elle se sentait bien. Epanouie, même. Heureuse.

Elle admirait l’élégante brune et le charisme qu’elle dégageait ; cette beauté non fanée mais au contraire renforcée encore par la maternité à venir, une nouvelle fois. Elle habitait l’espace d’une pièce de sa simple présence, même muette ; elle incarnait une force indicible et pourtant transparente d’intensité. Ce sourire qu’elle lui tendait souvent, à l’instar de cet instant où elle l’invitait à la rejoindre comme elle se tenait à quelque distance, avec respect, l’emplissait toujours d’une bouffée chaleureuse de bonheur. Elle hocha la tête aux dires d’Attia, et s’approcha immédiatement, pour s’asseoir à ses côtés.


- Est-ce que vous voulez un coussin, ou que je vous prépare un bain, ou quelque chose ?

La panique la prit quand la gitane parla de chanson. Chanter, elle ?! Oh Dieu, elle en devint pourpre et bafouilla.

- Ch… Chan… Chanter, moi ? Oh, je ne saurai pas ! Je…

Mais elle croisa le regard d’Attia comme ses yeux attrapaient les siens, et… elle inspira profondément, comme pour réguler son souffle, avant de continuer :

- Mais… Mais je peux essayer…

Elles étaient adorables, toutes les deux devant elles, et, fermant ses yeux et ses petits poings, bras le long du corps, raide comme un I, elle entama, d’une voix claire, songeant que cela correspondait bien à l’instant :

Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Où les fleurs volent au vent
Si jolies mignonnes
Où les fleurs volent au vent
Si mignonnement.

Le fils du roi s’en va
S’en va les ramassant
Le fils du roi s’en va
S’en va les ramassant
S’en va les ramassant
Si jolies mignonnes
S’en va les ramassant
Si mignonnement.

Il en ramasse tant
Qu’il en remplit ses gants
Il en ramasse tant
Qu’il en remplit ses gants
Qu’il en remplit ses gants
Si jolies mignonnes
Qu’il en remplit ses gants
Si mignonnement.

Il les porte à sa mie
Pour lui faire un présent
Il les porte à sa mie
Pour lui faire un présent
Pour lui faire un présent
Si jolies mignonnes
Pour lui faire un présent
Si mignonnement.

Tenez tenez, dit-il
Tenez voici des gants
Tenez tenez, dit-il
Tenez voici des gants
Tenez voici des gants
Si jolies mignonnes
Tenez voici des gants
Si mignonnement.

Vous ne les mettrez guère
Que quatre fois par an
Vous ne les mettrez guère
Que quatre fois par an
Que quatre fois par an
Si jolies mignonnes
Que quatre fois par an
Si mignonnement.

A Pâques à la Toussaint
Noël et la Saint-Jean
A Pâques à la Toussaint
Noël et la Saint-Jean
Noël et la Saint-Jean
Si jolies mignonnes
Noël et la Saint-Jean
Si mignonnement.*


Mais déjà, le chambranle de la porte faisait un léger cliquetis et bientôt, Azkaban d’entrer dans la pièce, rentrant d’une partie de chasse. Souriant, enfantine, au retour presque paternel, elle regarda tout ce petit monde :

- Je ne sais pas ce qu’on doit préparer, mais j’aide !

Comptine enfantine, "Voici le mois de mai".
Attia.
Le sourire amusé, Attia regarda la jeune Margot rougir.
Dieu qu'elle était timide cette enfant.

Elle avait hâte d'entendre ce que lui chanterai la jeune fille et serrait contre Elle une Livia attentive.

Les première notes arrachèrent un sourire a Attia tandis que Livia s'agitait appréciant sans doute le rythme.
Si les paroles autant que l'air lui furent agréables, ils ne suffirent cependant pas à éloigner la sourde douleur qui allait et venait depuis quelques heures.

La jeune mère commençait a se douter de ce qui se tramait en son sein, mais rien d'alarmant ne venait la mettre en panique.
Elle en aurait pour longtemps encore elle le savait.

Elle était amère. Elle aurait préféré a cette maison d'hôtes le confort du palais ducal, oui le palais ducal, elle pouvait y prétendre, le jumeau de son blond était duc.
Mais rien, non content de ne pas les accueillir dans les conditions qu'il se devait, il ne prenait même pas soin ce Bahia de les accueillir chez lui ou toute autre part qui aurait été plus personnelle, plus chaleureuse que cette maison de passage.

Déconcentrée, elle revint à ses esprits en écoutant le babil enfantin de Livia qui essayait de répéter le joli refrain.
Enjouée, la jeune maman l'aidait en articulant au mieux quelques syllabes du refrain.

Elle était préoccupée, mal a l'aise, mal dans sa peau , Az n'était pas la, Margot chantait et Livia riait.
Elle se sentit terriblement seule, coincée entre une enfant et une presque femme qui n'aurait pas avant quelques années et quelques expériences qu'elle lui souhaitait heureuses, la compréhension et l'attention de Breiz, l'éfficacité et la poigne de Sadnezz... les femmes qui avaient encadré son premier accouchement dans les marches d'une auberge sémuroise.

Elle soupira. Triste soudain.
Les larmes lui montèrent aux yeux.
La rousse était partie dans les froids nordiques, la brune s'en était allée de l'autre côté là d'ou on ne revenait pas.
Elle était en Bretagne, la terre qu'elle haïssait le plus au monde.
Son mari n'était pas la.

Sa fille riait.
Alors elle rit aussi, les yeux brillants de larmes, en applaudissant doucement Margot qui avait réussi au moins en rendre l'une des Ménéac joyeuse.
Le Ménéac père arriva.
Aucun sourire ne vint éclairer le regard Attiléen.
Elle était lasse.

Elle regarda Margot , admira son enthousiasme.
Son regard passa à Azkaban, il se fit de fiel.

Ou étaient les fleurs volant au vent du mois de mai ?
N'était elle pas mie digne de présents ?
Ou étaient les attentions d'un époux pour sa femme, enceinte de leur second enfant ? Mis a part la pression de lui donner un fils, la gitane ne sentait chez son époux aucune attention particulière. Et dans cet environnement hostile, pourtant adouci par l'arrivée de Margonton, la jeune mère en souffrait terriblement.
Il y avait ses absences. Le temps qu'il passait avec Bahia.
Jalouse, la latine voyait d'un mauvais oeil les retours avinés de son blond, surtout lorsqu'il y rajoutait le très machiste " qu'est ce qu'on mange"...

A grand peine la gitane se leva. Réprimant une grimace de douleur. Si habituellement elle se contentait de la simple joie de le voir rentrer, avant de plisser les yeux quand il parlait de son "fils", ce soir la, elle était en colère, et plus que tout elle avait peur. Une main en soutien au bas du ventre, l'autre tendue vers Livia elle s'adressa à Az, son pas froidement mais avec une lassitude extrême.


- Si tu veux manger il y a du pain, du Pâté et du Lait. Margot, inutile de cuisiner nous avons ce qu'il faut. Je vais faire manger Livia. Peux tu faire chauffer de l'eau, tu mangeras ensuite.

Elle se déplaça lentement dans la pièce s'activant telle une épouse modèle a servir son époux. La farouche Attia des jeunes années aurait sans doute provoqué une dispute, mais elle n'en avait pas envie. Sa souffrance était plus profonde, et l'attitude d'Azkaban ne lui était qu'un prétexte, rien de plus. En silence, elle disposa ce qu'il fallait devant le mâle dominant.

- L'enfant arrive je pense ... Ce soir, demain matin... bientôt... c'est en route.

Le calme dont elle faisait preuve lui était étrange. Ses yeux paraissaient grands et sombres au dessus de pommettes creusées. Elle avait mal et peur.

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Azkaban
Des années d’expérience auprès de sa brune l’avaient entrainé à connaitre la moindre de ses humeurs mais ce regard là, ces façons là ne déterminaient que difficilement si c’était l’heure de voir voler des choses dans la pièce, d’entendre des mots qui lui feraient rentrer la tête entre les épaules ou encore tout autre embrasement dont elle avait le secret.
En se posant à table ses pupilles n’avaient de cesse de la jauger, les blonds quand ça réfléchit, c’est quelque chose si en plus l’esprit était embrumé ça donnait le regard magnifique d’un poisson hors de l’eau qui se demande : c’est quand qu’il pleut ?

Et ouais impressionnant…Bref, comme on saute d’une idée à l’autre, il lorgna ses bottes, toujours impeccables, lustrées et bichonnées comme personne, et là, c’est peut être LA question qu’aurait pu se poser Attia parfois…
Si vous étiez un habit vous seriez … Ça serait dommage d’en arriver à vouloir être une pompe, tout ça parcequ’un idiot de blond restera toujours un idiot de blond.

Du coin de l’œil, il passa en revue les troupes, vu l’ambiance, il ne lèverait pas la patte en demandant de l’aide au risque de voir un objet volant identifié lui passer devant le museau.
Sa tête penchée vers l’avant, les mains agrippées au cuir, il ôta la première puis à l’approche de sa femme, se redressa imaginant la proposition d’un baiser, mais nan…
Que nenni mon brave. Au lieu de ça, une jolie surprise allait jaillir d’entre les lèvres de sa belle.


- L'enfant arrive je pense ... Ce soir, demain matin... bientôt... c'est en route.

- Hein que..Quoi ? Là maintenant ? Déjà ? Comment va-t-on faire ?

Un regard vers ses mains ouvertes, les yeux ébahis, il ne se voyait pas mettre au monde son fils seul, enfin seul…
Pas vraiment mais en comité restreint et surtout pas du tout expérimenté, s’il avait assisté à la naissance de sa fille ça ne faisait pas de lui un obstétricien.


- Faut de l’aide, de l’eau, des langes, de l’air…

Et ouais, un vent de panique l’avait emporté le voilà à faire la liste du nécessaire pour un accouchement en bonne et due forme.
Une belle montée de suée venait l’aider à dessoûler, sa voix offrait des tremolos pour demander naïvement à la future mère une chose évidente :


- Mais tu es sure ?

Que croyait il qu’elle allait répondre ? « Euh, nan c’est une blague je te fais marcher, j’vais garder le môme encore des mois la dedans ».
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Attia.
Si elle n'avait pas été si sérieuse, la gitane aurait lâché un rire jubilatoire.
Le calme dont elle faisait preuve, déconcertant s'il en était pour qui connaissait le tempérament de feu de la jeune femme, contrastait avec la panique qui commença a saisir Azkaban.

La gitane ne parut pas ébranlée et continua a glisser entre les lèvres de son aînée des petites bouchées de pain, tandis que cette dernière regardait son père sans trop comprendre ce qui se passait.

Oui il fallait faire quelque chose. Un minimum d'organisation. De l'eau, des linges propres, une sage femme aussi...
Amère la gitane lâcha un petit sourire dépité.


- J'ai mal alors oui je suis sure.

Elle ne montra toujours qu'une impassibilité inhabituelle.
Mâchouillant un bout de pain histoire d'avaler quand même quelque chose, elle pensait.
Comment faire ?
Il étaient seuls en Bretagne.
Margot était trop jeune pour savoir quoi faire.
Il n'y avait personne à la ronde, mis a part un mari aviné qui comme il était parti pourrait aisément tourner de l'oeil a la vue de la tête de son "fils" pourfendant les chairs maternelle.


- C'est encore supportable, nous avons du temps encore...

Du temps a bien utiliser à trouver des solutions.
Amère elle ne résista a persifler.


- Dire que ton frère est une personnalité de Bretagne et que nous sommes réduits a nous débrouiller par nous mêmes... au moins en Flandres Hélia aurait été là...

Elle lui manquait sa soeur.
Elle n'avait pas écrit, ni Hélia.
Elle avait une excuse.
Sa grossesse, le spleen, les absences d'Azkaban, tout ce qui pouvait la faire paraître misérable aux yeux d'une soeur dont l’ego aimait a titiller le sien.
Alors elle n'avait pas écrit.
Elle soupira longuement.
L'histoire des cigognes , des roses et des choux était plus facile a faire gober aux jeunes filles.
Elle regarda Livia, puis Margot qui passait, réalisant la tache demandée par la Di Juli.
Elle ne leur cacherait jamais la vérité sur ce que c'était que d'être femme.
Elle haussa les épaules.


- Tu as quelques heures pour trouver quelqu'un. Nous avons besoin d'aide si tu tiens a la vie de ton fils.

Sans parler de la mère...
Et une pointe de culpabilité et de challenge pour pimenter le tout et pourrir au mieux la vie de son mari.
A présent ils étaient a égalité.
L'imaginer , affamé, n'ayant pu rien se mettre sous la dent, embrumé par le chouchen, en panique et à la recherche d'une femme expérimentée pour aider a mettre bas, tandis qu'elle se figurait déjà dans le baquet d'eau chaude, à échapper un peu à la douleur, Margot lui peignant les cheveux, et Livia au lit lui était jubilatoire.

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Ezequiel.a.joaquin
[Le vent est à l'Est, la brume est là
C'est comme si sans prévenir, une chose se passait.
Et j'peux pas piger c'que c'est, c'est idiot.
Quelqu'un peut s'am'ner, j'crois, et c'est pour bientôt…]
*


Le temps paraissait tourner à l’orage, indubitablement ; la petite avait bien vu les nuages passer dans les prunelles attiléennes, les rendant plus sombres. Cependant, et c’est ce qui désarçonna la petite bergère, nul courroux ne s’échappa d’entre les lèvres méditerranéennes sinon une profonde fatigue, une sorte de désespoir morose qui avait pris possession de la fougue de la gitane à l’arrivée de son blond. Peut-être même avant, qui sait, mais la petite avait chanté yeux clos, les digues de ses paupières l’empêchant ainsi de voir monter la vague d’amertume chez Attia.

Les éclairs n’éclatèrent pas, tout au plus le tonnerre gronda, palpable, dans cette voix posée ; le calme avant la tempête ? S’agirait-il alors d’une bourrasque, lorsque la déferlante s’abattrait sur la maisonnée ? A en juger par le regard doux – n’était-il pas humide, d’ailleurs, ou bien était-ce une impression ? -, que la charismatique brune avait dirigé à son endroit et la comparaison que Margot put en faire avec celui, acide, qu’elle jeta en direction d’Azkaban, il parut évident au petit bout de femme qu’il faudrait toute la patience et tout le courage breton du blond pour survivre à la houle à venir.

Attia se leva. Les traits de son visage semblaient tendus, et la main maternelle s’en alla se nicher près du rebondi de son ventre ; ce geste-là, Margot avait vu cent fois sa mère le faire, et les femmes de son entourage aussi, depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne. C’était, à l’évidence, une façon de protéger l’enfançon à venir, peut-être une façon de lui communiquer, pour sa future mère, sa volonté de toujours être là pour lui, pour le soutenir, même avant qu’il vienne au monde. C’était une sorte de promesse, finalement, et c’était beau.

L’autre main partit en direction de sa chair et de son sang ; les petits doigts de Livia trouvèrent ceux de sa mère, et le génie couturier d’observer à nouveau son époux, pour lui parler. Margot, d’instinct, était restée à l’écart ; quelque chose se tramait de familial, et force était de constater que de pièce rapportée – ou valeur ajoutée -, elle ne tenait que ce rôle-là, pour l’heure. La petite hocha la tête aux consignes de sa bienfaitrice ; elle entendit le tu, obéit au prononcé. C’est donc tout naturellement, et en silence qu’elle partit faire chauffer de l’eau à l’âtre. Tout occupée qu’elle était à sa tâche, elle ne comprit pas immédiatement ce que disait Attia, mais lorsqu’elle en saisit la teneur, elle se glaça d’effroi : c’était l’heure, alors ? Mais était-elle la seule à se sentir si effrayée ?

La réaction du Ménéac lui apporta réponse, bien rapidement : ils étaient donc au moins deux. Margot, elle, avait assisté la fermière voisine à accoucher sa mère, les deux dernières fois. Le spectacle avait été si traumatisant qu’elle avait décidé ne jamais avoir d’enfant – ah, les résolutions enfantines ! Elle se rappelait tout : le sang, les cris, la sueur, la douleur communicative, la voix éraillée et méchante de l’assistante, les gémissements et ahanements plus reconnaissables de sa mère, et… et cette gifle que lui avait assénée la grosse fermière, pour avoir oublié de défaire le nœud de sa natte. Comment l’aurait-elle pu deviner, qu’il fallait défaire les nœuds ?

Enfin, toujours est-il que maintenant, elle le savait. Cela n’empêchait pas qu’elle s’était contentée de tendre les langes, le linge humide, et ce genre de choses, sans vraiment savoir ce qu’elle faisait, la dame. Et à entendre dans son esprit sa mère hurler, à vrai dire, elle se dit bien que ce n’était pas plus mal, sauf que… Sauf qu’ils étaient seuls, et que le blond ne semblait pas plus au fait des choses que Margonton.

Cependant, et même si ce qui s’annonçait ne présageait pas un moment agréable, pas une croisière de plaisir, tous seraient là pour aider. La petite ramassa un saut vide, et les regarda tous deux, comme Attia se faisait plus prolixe de mots. Margot n’aurait pas voulu être Azkaban, à cet instant ; il y avait quelque chose de culpabilité qui planait dans l’air. Mais pourquoi serait-il responsable de quelque chose que seules les cigognes maîtrisaient ? Il ne semblait pas l’heure de poser des questions, aussi la jeune fille osa s’adresser à eux, de sa voix fluette :


- Je… Je vais aller au puits, chercher plus d’eau. Pour les langes, on doit pouvoir trouver ça facilement mais… pour l’aide, je crois que oui, il faut aller chercher quelqu’un…

Automate. Petite marionnette de chair aux fils des événements, elle se laissait dicter sa conduite par les souvenirs, lointains mais intacts, des deux dernières grossesses maternelles. Pourvu qu’en fait de fils, les Trois Parques restent à distance.


*Mary Poppins, Chanson de Bert, début.
Azkaban
S’il était resté un instant immobile, la bouche bée ainsi que le regard semi vide, la notion d’urgence venait de faire tilt dans son crâne.
Sa mission si il l’acceptait et il n’avait pas trop le choix était de trouver illico presto quelqu’un ! N’importe qui au final mais plutôt du genre féminin, ça c’était une obligation.
Il n’imaginait pas qu’un sale type puisse voir sa femme les pattes écartées devant son nez. Alors là, non. Même si elle disait les sensations acceptables encore, qu’il y avait un peu de temps avant que son fils ne débarque, il savait que le risque était grand pour eux, que la nuit allait être courte.
D’ailleurs pourquoi décidait-elle à chaque fois de les mettre au monde alors que tout le monde dormait ? Si ce n’était pas une vraie chieuse sa belle gitane, elle en avait toutes les qualités.

Malgré tout, la chance était de son côté, depuis quelques jours était arrivée en ville une vieille connaissance du blond, Night, étrange coïncidence ou heureux hasard, quand sa brune lui avait demandé de trouver de l’aide, une seule image avait surgit dans son subconscient, son amie, Night.

Comment l'avait il revu ? et bien tout simplement un soir, avec surprise rentrant d’une énième beuverie d’avec le frangin, venant pour un dernier verre dans une taverne, Az avait retrouvé cette ancienne amie, une jeune femme avec qui il avait voulu faire un bout de chemin il y a quelques années.
Les envies avaient été divergentes, aucun chemin n’avait été tracé ensemble, en amis ils s’étaient quittés en amis ils se retrouvaient.
Elle était sur Felger avec un quelques personnes, la rencontre avec ceux-ci n’avait pas été des plus chaleureuse, anecdote qui lui laissait un gout amer en mémoire.

Cela dit ce n’est pas son nouvel apollon ni les autres qu’il trouvait aussi intéressants qu’un troupeau de mouton en train de paitre dont il avait besoin, juste de son amie.
Avec certitude, il savait qu’elle ne refuserait pas de l’aider et de porter secours à sa femme, après tout, les accouchements ce n’était pas affaire de femmes ?

Une fois de plus, son frère fut nommé, oui, il était Duc de Breizh et effectivement la famille n’avait pas été reçue comme il se devait. Ils avaient traversé une partie du royaume pour le féliciter, sa gitane prête à éclater. Finalement, ses femmes ne tiraient aucuns avantages du rang de son jumeau, lui, par contre, en profitait largement.


J’y vais tout d’suite, j’vais chercher quelqu’un. Margot, j’vais t’aider à prendre l’eau puis je foncerai dans l’auberge d’à côté.

Alors que la petite allait se rendre au puits, il l’accompagna essayant de ne pas montrer la panique qui brillait dans son regard, malgré tout, ses mains le trahissaient largement, elles étaient toutes deux atteintes du syndrome de parkinson. Sa voix gardait ce petit son particulier qui se retient de sortir en hurlant. Oui, il était vraiment angoissé autant qu’exalté de pouvoir bientôt tenir son fils. Il avait remonté le seau, tendu celui ci à la môme en lui ordonnant d'aller près d'Attia.

Va vite la rejoindre, je reviens rapidement...Promis.

Puis l'air grave, s'était éloigné et disparu sous le manteau de nuit.
Le blond se pointa donc devant la chambre de Night, frappa dans un premier temps légèrement puis n’observant aucun mouvement, cogna cette porte violemment. Accompagné d’un tambourinement il s’exclama d’une voix rapide et saccadée :


Night ! C’est Az, j’ai besoin de toi, mon fils va arriver, cette nuit, tu dois m’aider. Night, debout !
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Nightwalf
Perdue loin, très loin dans les bras de Morphée, Night dormait paisiblement. Les jours de marche, aux côtés de son brun, pour voyager jusqu'à Felger avaient été fatigants mais c'était pour la bonne cause. La brunette venait retrouver le cousin de son homme, poutré et blessé ici par une armée. La famille était réunie.

Quelle fut sa surprise quand elle croisa un vieil ami ici ! Azkaban, jamais elle n'aurait pensé recroiser sa route un jour, comme quoi, le monde était petit parfois. Ils avaient essayé d'être plus que des amis, mais cela n'avait pas fonctionné. C'était sans aucuns regrets pour Night et cela devait être aussi la même chose pour Az, ils avaient trouvé chacun leur moitié et c'était le plus important.

Tout d'un coup, Night ouvrit des yeux aussi ronds que des billes, réveillée par un tambourinement monstrueux ! Rien de tel pour la mettre de mauvaise humeur tiens ! La voix de son ami fut reconnue de suite et les mots qu'il prononçait n'étaient pas rassurants. On était dans l'urgence ! Elle se leva rapidement et se dépécha d'aller ouvrir la porte de la chambre. Troy n'avait pas été réveillé, il avait le sommeil lourd, mais si on continuait à taper ainsi, pour sûr, il allait ouvrir les yeux aussi. Avec des petits yeux tout plein de sommeil et les cheveux en bataille, la porte s'ouvrit.


Az ! Doucement rhoooooo !!!! Ton fils va arriver??? Rhaaaa il ne manquait plus que ça, je ne pensais pas qu'Attia accoucherait aussi tôt bon sang ! Tu vas me laisser une minute, j'arrive !

Elle lui referma la porte au nez, juste le temps de mettre une paire de braie, d'attacher ses cheveux non coiffés avec un ruban puis de laisser un petit mot à Troy pour ne pas qu'il s'inquiéte si à son réveil il n'y avait personne à ses côtés. Elle déposa le bout de parchemin sur son propre oreille.

Une fois sa cape mise sur ses épaules, elle fila doucement avec Az. Un accouchement se préparait ! Mais au fait, elle ne savait pas comment accoucher une femme ! Night n'était pas sage-femme, elle avait assisté une fois à un tel événement mais c'était il y a des années...Elle verrait bien sur le tas, pas le moment de se poser mille et une questions, en avant, hop hop hop !

Bon me voilà, emmene-moi jusqu'à ta femme, en espérant qu'il ne soit pas trop tard....
Azkaban
Le soulagement d’une ouverture de porte comme un geste salvateur très apprécié.
Gueule en vrac, chevelure en bataille, il ne l’avait jamais vu ainsi, un léger sourire vint se pointer à la commissure de ses lèvres avant de réprimer une remarque désobligeante qu’il s’aimait à lancer si souvent.


Doucement, doucement…T’en as d’belles toi…comment ça « pas trop tard ? »
T’vas pas commencer à les voir dans l’trou…j’te jure qu’ce n’est pas possible ça…nan nan nan…pas possible. Jamais…


Le regard dans le vague, à évoquer cette perspective, un fantôme vint lui griffer l’échine de ses ongles d’un souffle de mort. Son sang glacé le fit frissonner, son visage se secoua de part et d’autre, sa main frottant ses paupières pour chasser cette vision apocalyptique.
La salive était difficilement ravalée.
Ce mélange intérieur de chouchen, de gelée sanguine, de vapeurs sucrées à la saveur de miel breton, saloperie de cocktail. Comment se sentir impuissant, incapable, minable, perdu…
Et puis ce temps qui passe, les minutes qui s’égrainent dans son crane, un tic tac imaginaire tel un métronome qui ne le lâche plus.

D'ailleurs ?
Depuis combien de minutes était-il là ? Avant même d’y réfléchir, sa main se contenta de choper le poignet de son amie qu’il venait d’embarquer dans sa galère.
Oh capitaine ! Quand le bateau coule mieux vaut n’pas être seul nan ?
Pi comme ça au moment le plus fatidique y’aura des femmes à jeter par dessus bord, n’est ce pas l’adage ? Les femmes et les môme d’abord, à la flotte à bouffer aux requins ? bha ouais !
C’est ça…Finalement belle image du courage masculin.

Plus un mot, le pas pressé, les voilà bientôt arrivés auprès de ses femmes qu’il imaginait dans une panique totale, du sang, de la sueur des cris partout.
La porte poussée, fier de sa « trouvaille » en entrant pour combler l’inquiétude, une petite phrase fut lancée :


J’ai trouvé quelqu’un, Attia ça va ? Tu t’souviens de Night ?
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Attia.
Alors qu'Az désertait la maison, la gitane masqua un sourire en coin.
Elle avait toujours mal, mais c'était encore gérable.
Elle avait le temps de se préparer comme il le fallait aux quelques heures difficiles qu'elle avait devant elle.

Un peu d'eau bouillait au dessus de l'âtre. L'eau qui rechaufferait celle du baquet qui l'attendait dans la grande pièce qui leur servait à tous de chambre à coucher.

La venue de Margot n'était en rien gênante pour le couple, cela faisait des semaines qu'ils ne faisaient plus leur devoir conjugal.

Attia obligea Margot a s'asseoir pour manger un morceau, tandis qu'elle même terminait de faire manger Livia.

Elle se leva ensuite, puis dans la chambre delia sa longue chevelure brune.
Elle se défit de sa cotte de drap rouge et en chainse écrue tata doucement le ventre dans lequel la vie se frayait déja un chemin.

Elle ne doutait pas que Margot avait déja assisté a un accouchement. Cela était monnaie courante dans les familles nombreuses comme la sienne. C'est donc sans détour qu'elle se confia a la jeune fille.


- Nous avons un peu de temps avant que l'enfant n'arrive. J'espere qu'Az trouvera quelqu'un de bien. Il sera sans doute aller réveiller Bahia... c'est drôle ne trouve tu pas ?

Elle lacha un petit rire. L'occasion de se venger des deux blonds ? Certainement.

- Je voudrais que tu t'occupe de Livia. Elle s'endormira sous peu, mais elle pourra se réveiller à cause de... des cris... de l'agitation. Elle aura très peur.

Elle regarda avec tendresse la petite fille qui somnolait déja.
Doucement les doigts fin habitués a courir sur les tissus défirent les lacets de la chainse et alors que Margot versait l'eau dans le baquet elle laissa glisser l'etoffe du corp aux formes arrondies a l'extrême sans pudeur aucune, dévoilant une lourde poitrine, le ventre qui portait la vie, les hanches élargies et le reste dont la finesse contrastait joliment.

Le bain, c'est Breiz qui lui avait fait prendre la première fois qu'elle avait donné la vie. Elle imaginait donc que c'était un rituel nécéssaire et d'un effort a s'arracher l'épine dorsale, elle glissa doucement dans le baquet, lachant un soupir d'aise.
L'eau adoucirait sans doute ses chairs, lui ferait ignorer la douleur encore un peu. Les contractions elle les sentait espacées, pas encore prononcées, une jolie entrée en matière en somme.


- Mignonne vient près de moi...

La gitane avait l'impression de répéter continuellement cette phrase depuis que Margot était avec elle.
Qui pourrait la blâmer ? Elle qui avait toujours craint la solitude plus que tout ? Enfant déchirée, abandonnée d'une mère sans affection et d'un père mort, recueillie dans une compagnie rrom ou elle avait appris un jour ce que c'était que d'avoir une famille. Elle ne pouvait plus imaginer passer une seule seconde seule. Azkaban était là, Livia était là, et maintenant il y avait Margot.


- Je n'ai pas peur tu sais. J'avais un peu peur quand Livia est née. Mais j'avais de bonnes amies auprès de moi. Ma cousine, ma rousse... Parties. Mais tu es là toi. je n'ai pas peur.

Elle ferma les yeux et gémit doucement laissant passer la douloureuse contraction.
Combien de temps s'était écoulé ?
Trop peu avant le retour du blond pensa la gitane en l'entendant arriver déjà. Une légère moue vint déformer les lèvres pulpeuses, moue qui devint clairement une grimace lorsqu'elle entendit mentionner le prénom de Night.
Les sourcils se froncèrent et elle tira un linge blanc pour s'en couvrir une partie de la poitrine, prise d'une pudeur qui contrastait avec le confort éphémère qu'elle s'était créée dans sa bulle avec Margot.
Az n'avait pas encore franchi le seuil de la pièce ou elle se trouvait qu'elle savait qu'elle lui en voudrait.
Le coeur battant elle attendait d'apercevoir le visage de celle que son époux lui ramenait.


- Faites que ce soit une blague...

C'est ce qu'elle murmura en fixant la porte ouverte qui donnait sur l'entrée.

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Azkaban
Grimaces et sourcils froncés, ça il connaissait mieux comme expression venant de son volcan italien en retour il offrit un air d’étonnement alors qu’elle barbotait dans le baquet.
Et en plus « madame » n’avait pas l’air enthousiaste à l’entrée de l’aide trouvée. Sanguin il l’était parfois, irréfléchi aussi en passant.


Tu t’fous d’moi ? C’est ça le : « il arrive » ? Tu voulais m’faire marcher ? Et moi j’dérange les gens à c’t’heure, t’as pas idée nan ?

Il aurait bien ajouté : qu’est ce qu’on mange alors ? Mais il fallait mieux attendre les explications de sa brune qui avaient intérêt à être béton. Ensuite il parlerait de son estomac.
Son regard passait de sa femme à son amie, celui-ci changeant entre chacune d’elles, entre la froideur d’incompréhension et l’ennui grimaçant de l’avoir sortie du lit sans raison valable.
Alors qu’il s’avança dans la pièce, ses pieds se plantèrent à petite distance de l’eau.
Les bras croisé contre sa poitrine, la mâchoire serrée, il voulait entendre ce qu’elle avait à dire et rapidement avant que son embarras lui monte trop au cerveau.


Alors ?
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Attia.
Non c'était pas une blague.
C'est ce que compris la gitane lorsqu'elle entrevit la chevelure brune de Night.
Night qui avait été une amie de sa soeur Bysance avant d'être une future ex possible petite amie du blond et ça il n'y a pas moyen, la gitane est jalouse et l'a toujours été surtout concernant la longue liste des conquêtes Azkabanes.

Pourtant loin de fixer son mécontentement et son fiel sur la brune en question, ce fut le blond qui ouvrit les hostilités.

Roo et puis défection se dit la gitane qui avait retrouvé un soupçon de pudeur, songeant déjà a s'extirper du bain. Cependant la hargne du blond avait fini de la convaincre de son bon droit et c'est abandonnant la serviette qui lui couvrait la poitrine a l'eau tiède qu'elle lança un oeil noir a Azkaban avant de s'adresser a Night non sans une certaine froideur.


- Bonsoir Night.

Trêve de politesse elle reporta son regard sur Azkaban et sans partir dans des hurlements, elle préféra la froideur des vipère et le persiflement caractéristique de leur venimosité.

- Tu as fait vite Azkaban... tu ne devais pas aussi ivre que je le pensais, à moins que la panique t'aie fait dégriser...

Se mordant la lèvre elle se rendit compte que Livia et Margot étaient présentes et elle se refusait a humilier la seule figure paternelle que l'une comme l'autre aurait pendant un bout de temps.

Elle reprit donc un calme relatif.


- Ton fils ne pointe pas encore le bout de tête rassure toi. Mais il est en route... Il n'y en aura plus pour longtemps avant que le travail ne commence. Je voulais te laisser le temps de trouver quelqu'un de...

Son regard sombre passa a Night.

- ... compétent. Mais tu as préféré tirer Night de son sommeil, tu ne peux blâmer que toi même, je crois avoir mentionné que tu avais des heures devant toi, une heure, deux peut être... Tu n'es pas allé bien loin...

Elle soupira soudain trop bavarde comme a son habitude et pour ne pas être complètement désagréable elle adressa a Night un sourire jaune.

- Azkaban est incorrigible. Désolée pour le dérangement. Je ne sais rien de tes précédents en matière d'accouchement mais... c'est d'une matrone dont nous avons besoin...

Elle imagina sans peine les motivations de Night, ignorant que celle ci avait trouvé sa moitié, devinant qu'elle escomptait qu'Attia mourrait en couches et qu'elle pourrait récupérer Mari et famille.
Perfide Night pensa la gitane toujours a l’affût lorsqu'il s'agissait des "amies" d'Azkaban. Trop de fois il avait lacéré son coeur de cette manière.

Elle abandonna bien malgré elle un gémissement, la douleur qu'elle venait de ressentir était plus persistante et profonde que les précédentes.
Son petit habitant prenait il le parti de son père ?
Gosse ingrat pensa la gitane qui soudain ne trouva plus aucune intérêt au bain, blasée.


- Margot... aide moi s'il te plait...

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Nightwalf
Les pas du blond étaient rapides, grands dans les ruelles de Felger, il n'y avait pas le temps de discuter, ça c'était certain ! Heureusement, les deux vieux amis arrivèrent à destination assez vite. La future mère pour la seconde fois était dans une auberge voisine. Il faisait un de ces froid dehors...La belle brune n'aurait jamais cru cela en plein moi de Mai. En même temps, elle n'avait pas eu le temps de s'habiller non plus, enfin bref !

Az poussa la porte, Night fut annoncée. Comment allait réagir la gitane? Il est vrai qu'elle avait été une bonne amie de sa sœur Bysance, elles s'entendaient bien mais avec Attia, le courant n'avait jamais réussit à passer...Peut être parce qu'elle était trop sur ses gardes, trop méfiante des amies du blond, trop possessive? La brunette n'avait pas de réponse à cette question mais là n'était pas le sujet.

A la vue de la tête d'Attia, lorsque Night pénétra dans la salle d'eau derrière son mari, elle n'avait pas franchement l'air d'être emballée et enthousiaste de voir le visage de la brune. Pourtant, elle n'était là que pour lui apporter son aide, c'était son seul et unique but. Elle aurait été mille fois mieux sous les couvertures, blottie entre les bras de son homme hein ! Mais non, elle était là pour eux deux...

Une tension assez franche régnait dans la pièce, sûrement dû à la pression que déclenchait cet événement chez beaucoup de personnes, Night se sentit légèrement mal à l'aise pour le coup. Les problèmes de couple n'étaient pas son affaire, elle les laissa régler ça tout les deux en restant silencieuse dans son coin. Silence qui fut rompu lorsqu'elle la salua. Un "bonsoir" qui ne venait pas du tout du coeur. En toute courtoisie, elle lui répondit à son tour.


Bonsoir Attia.

Et c'était repartit, après le blond qui avait entamé une bataille contre sa brune, c'était l'inverse qui avait lieu désormais. Tout naturellement, avec un sourire qui inspirait le faux, Attia s'adressa de nouveau à elle et c'est au mot de "matrone" que Night fit une légère grimace, grimace qui s'effaça dans la seconde suivante.

Il n'y a aucuns soucis pour moi Attia, du moment que je peux me rendre utile...Pour t'informer, j'ai déjà participé à un accouchement mais je ne suis pas autant sage-femme pour autant...Cependant, je te promets de faire du mieux que je peux.

Elle la laissa sortir de son bain et pour ne pas paraitre déplacée et maladroite, son visage se tourna afin de lui laisser un minimum d'intimité, bien qu'elle finirait par la découvrir au moment de l'accouchement...Toujours le regard tourné, elle demanda.


Puis-je faire quelque chose déjà pour vous aider?
Azkaban
Le blond venait de se manger une succession de mots tendres comme son aimée savait bien les placer.
Son visage se pencha légèrement de côté sous la violence intérieure des paroles. Il avait pris un sacré uppercut, si ça, ce n’était pas de la tristitude*…
Lui qui avait pourtant voulu bien faire, il se trouvait aussi ridiculisé pour ses choix qui d’après sa gitane, étaient mauvais.

Ça n’était pas des plus confortable que de recevoir la vérité en pleine face, oui il abusait des alcools depuis un moment mais à sa décharge, il savait qu’en rentrant sa soirée finirait comme toutes les autres, faite de reproches et de froideur, de regard de travers lui maudissant cette terre, d’aucun espoir de pouvoir satisfaire ses envies primaires.
Alors ouais, il buvait avec son frère, se gorgeant de rires et d’ivresse avant d’affronter le logis temporaire mais tellement glacial.
Qu’en était-il de sa braise ? Son volcan prêt à imploser ? Jusqu’alors depuis la Bretagne, il semblait endormi.



Si j’suis si inutile, j’peux aller m’finir dans la taverne d’à côté, c’est avec plaisir qu’j’vous laisserai bien toutes là…


Puis son regard se posa sur la seule qui ne lui montrait jamais d’hostilité, Livia, pour elle, son père était un héros.
Avec elle, il avait une complicité unique, parfois jouant à quatre pattes au sol ou encore, barbotant tous deux dans le baquet.
Heureusement cette fête se jouait souvent à la maison. Son temps se voyait illuminé de ce sourire enfantin, celui de sa fille. Petit soleil de sa vie.
Sa main allait se tendre vers la petite. Il était l’heure de s’en occuper, il était surtout temps de laisser baisser la tension.
Volontairement, il ignora les plaintes de sa belle même s'il avait eu envie un moment d'aller vers elle. Il venait de décider de laisser les femmes faire, qu'un peu d'isolement avec sa merveille serait bienvenu.


Viens avec papa, je vais aller te mettre au lit.

Oldelaf, "la tristitude"*
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