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[RP] C'est l'heure

Attia.
Attia abandonna de sourds gémissements en sortant du baquet. Lourdement elle posa des pieds mouillés sur un sol froid.
Elle grimaça et demanda immédiatement sa chainse blanche dont elle se couvrit rapidement le corps apres s’etre sommairement sechée.

En regardant Azkaban se replier sur leur progéniture, sans lui répondre, elle sut qu’elle l’avait touché et s’en sentit coupable. Elle aurait aimé a cet instant même lui crier comme elle l’aimait.
Elle regarda les deux êtres les plus chers de sa vie s’éloigner et en ressentit une immense tristesse qui accentua son sentiment de solitude.

Elle soupira. C’est vrai qu’elle pouvait etre un volcan mais actuellement elle tenait plus de l’iceberg. Elle ne se sentait pas à l’aise en Bretagne, elle en avait fait une obsession au point que les jours passés dans ce pays pourtant pas pire qu’un autre la rendait malade , l’affaiblissait, l’étteignait.
Les absences du blond rajoutaient à son malaise et de comme cause a effet, sa grossesse s’en était ressentie, plus difficile que la première.

Attia releva sa chevelure sans la nouer et s’assit sur le lit sommaire, dans lequel elle partageait de froides nuits avec Azkaban.

Son regard se posa sur Night. Elle grimaca a nouveau. Ses douleurs se faisaient plus rapprochées, le bébé ne tarderait plus. Elle allait comme qui dirait devoir se débrouiller avec ça.

Elle la scruta donc, tentant de lire au travers de ses yeux si ses mots étaient sinceres. Apres tout, Breiz et Sadnezz ses premieres accoucheuses n’étaient pas professionnelles. L’une avait enfanté, l’autre avait une disposition naturelle a s’adapter et a prendre a bras le corps toutes situations, et quelque part, de ce qu’elle savait de Night elle devait être de cette catégorie la.

Elle passa le regard de Margot a Night, puis de Night a Margot. Elle réalisa qu’elle accoucherait en compagnie de cette femme et demie...
Elle soupira, s’obligeant à prendre confiance en elle. Azkaban était marié avec elle, ils avaient une fille. Elle n’avait donc aucune raisons de voir en Night une rivale…


- Je suis la femme d’Azkaban, nous avons une fille et nous sommes sur le point d’avoir un second enfant. Je ne t’aime pas, je ne t’ai jamais aimé et je ne peux m’empêcher de penser que tu n’es la que pour me voler mon mari…

Elle se mordit la lèvre, regardant Margot plutôt que Night honteuse de son aveu, de son manque de confiance en elle.

- … mais tu as été une amie de Bysance, et je sais que Az t’as fait venir ici en amie et j’ai besoin de quelqu’un pour m’aider.

Elle ferma les yeux prises d’une nouvelle douleur. Elle était d’une brute sincérité mais les choses dites permettent d’aller de l’avant et elle savait que la Night était du genre qui aime parler sans détours.

- Je te remercie d’être là. J’espère que cela n’est que par amitié pour Azkaban, je compte bien survivre à cet accouchement.

Paranoïaque autant qu’elle fut mégalo. Night rirait surement. Mais un accouchement c’était un moment de femmes, et il n’y avait la pas de place pour l’hypocrisie, elle remettait en quelque sorte sa vie et celle de l’enfançon entre les mains de la brune qui lui était quasi inconnue.
Cela dit elle se sentit plus détendue. Elle irait dire quelques mots à Azkaban avant de passer à « l’abattoir » pour l’heure il lui fallait se faire à sa spéciale accoucheuse.


- Maintenant que tu sais à quel point je suis toujours la même pauvre folle de gitane, je te souhaite la bienvenue chez nous… et j’accepte ton aide.

Elle ne mentionna pas ce dont elle pourrait être capable s’il arrivait quoi que ce soit à la chair de sa chair en arrivage express. Elle savait qu’elle n’intimiderait pas la brune et que celle-ci n’en rirait que de plus belle.

- J’ai besoin de linge propre, d’eau chaude et d’un sacré bon coup de voix pour me le faire évacuer ce…

Elle ferma a nouveau les yeux, plus longuement, ses grimaces indiquant l’intensité de sa douleur.
Elle aurait bien demandé a Night de faire comme l’avait fait Sadnezz et de regarder ou ça en était, mais elle n’était pas encore prête a se révéler aussi entièrement à la brune, de toute façons quand le travail commencerait elle ne pourrait plus se cacher…

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Nightwalf
L'ambiance était très particlière cette nuit-là. D'un côté, il y avait Azkaban qui s'était échappé de la pièce avec sa fille, sûrement pour éviter les remontrances ou les critiques de sa belle, chose qu'elle pouvait comprendre, de l'autre, il y avait Attia qui se faisait de fausses idées sur la brune. Night allait mettre tout de suite les choses aux clairs avec elle.

Puis il y avait Margot, une jeune fille qui resta silencieuse pour le moment, elle n'avait pas encore entendu le son de sa voix et pour finir il y avait elle, qui se demandait encore, comment elle en était arrivée à participer à cet accouchement...On aurait dit que personne de trouver réellement sa place ici et que chacun s'habituait à la situation comme il pouvait...La brune prit place sur le lit aux côtés de la future maman.


Ecoute moi bien Attia, je ne suis là en aucun cas pour voler ton mari et ta fille ou encore pour espérer te voir mourir lors de ton accouchement et récupérer ta famille...Tu as toujours de drôles d'idées toi. Je sais que tu es une femme très méfiante et toujours sur tes gardes avec la gente féminine en ce qui concerne ton mari...Mais tu n'as pas à te méfier de moi, la petite histoire que j'ai eu avec Az s'est passée il y a des années de ça, tu ne devais même pas le connaitre encore et de l'eau, beaucoup d'eau à couler sous les ponts à présent. Et puis pour ta gouverne, j'ai déjà trouvé ma moitié et cela fait longtemps que je suis avec lui, je suis complétement épanouir, heureuse et amoureuse.

Ses mots étaient sincères, Night espérait qu'elle réussirait à la rassurer un peu et à chasses ces idées qu'elle avait sur elle et sur ses intentions...Elle lui adressa un sourire et se risqua à prendre une de ses mains entre les siennes, geste purement amical qui se voulait rassurant une fois de plus pour Attia et c'était une autre manière de lui faire comprendre qu'elle était là en allié et non pas en ennemie....

Je te remercie de me souhaiter la bienvenue et d'accepter mon aide. Tout va très bien se passer, ne t'inquiétes pas. Margot et moi sommes là pour toi et puis j'irai chercher Az si tu le désires....Il m'écoutera.

La belle brune se leva immédiatement à l'énnoncé des besoins d'Attia. Elle ne perdit pas de temps et alla faire chauffer de l'eau. Pendant ce temps, elle ramena dans la chambre une pile de linge tout propre ainsi qu'un grand drap blanc. Quelques instants plus tard, elle revint avec une bassine d'eau chaude qu'elle posa sur une chaise de la pièce. Night sentait que tout allait se bousculer d'ici peu de temps...Les grimaces de la femme de son ami se faisaient plus intenses, plus longues aussi et on pouvait lire sur son visage toute la souffrance et les douleurs dûes à son état...

Night installa le drap blanc sur le lit, qu'elle avait ramené, histoire de protéger un peu le linge de la chambre. Elle disposa plusieurs coussins en haut du lit, pour permettre à Attia de prendre appui dessus et d'être le plus confortablement installée.


Je crois que tu ferais mieux de t'allonger Attia...A la vue de ton visage et de tes nombreuses grimaces, je pense que ton futur enfant ne va pas tarder à pointer le bout de son nez...Je me trompe? Veux tu que j'aille chercher Azkaban avant ou pas?
Ezequiel.a.joaquin
L’appréhension. C’est elle qui avait tenu Margot raide comme un I, près d’Attia et du baquet, après qu’elle ait obéi aux consignes d’Azkaban et ramené l’eau du puits. Elle avait poliment détourné la tête quand la jeune femme avait pris place dans le baquet, pour ne pas l’incommoder. De toute façon, Margonton le savait bien : Attia était magnifique, quoi qu’elle fasse. Elle avait en toutes circonstances ce port de reine, et cette allure fière qui la caractérisait tant. Elle était un modèle, même si elle avait l’âge que les jeunes gens comme Margot se croient incapables d’atteindre. Non pas parce qu’elle était âgée, bien sûr, mais vous savez comme sont les enfants : on est croulant à 18 ans, pour ceux qui en ont 12.

La petite avait rejoint son aînée, et si cette dernière lui avait confié ne pas avoir peur, elle, était terrorisée. Elle gardait un souvenir infernal du dernier accouchement de sa mère, et elle avait peur que les choses se passent mal pour Attia, pour… sa nouvelle maman, en quelque sorte.


- Oui, je suis là, moi. N’ayez pas peur. Et je m’occuperai de Livia, je lui chanterai des chansons, pour…

Elle laissa le reste de sa phrase en suspends, pour ne pas l’achever sur « pour couvrir vos cris », pour ne pas qu’elle s’inquiète. Pourquoi s’évertue-t-on à vouloir rassurer les gens, quand on est soit même livide d’inquiétude ? C’est un peu comme ces gens ivres qui vous donnent des conseils avant la conduite d’une charrette : totalement inconcevable, mais ils le font, et Margot le fait. Pour elle qu’elle aime et respecte tant.

Mais… Quelque chose a changé dans l’expression d’Attia quand la porte a été franchie. Margot, elle, s’en est rassurée ; le Père est de retour, elle n’est plus seule à surveiller la gitane, au cas où les choses se précipitent. Mais la méditerranéenne, elle, n’a pas l’air ravie du tout. Plutôt tendue, même. Et cette fois-ci, cela ne semblait n’avoir rien à voir avec une éventuelle contraction, à en juger par le regard qu’elle jetait vers la porte.

Et la tension avait l’air d’être partagée par Azkaban, qui fit bientôt son apparition, suivi de près par une dame, que Margot ne connaissait pas. Elle murmura un « bonsoir » à peine audible de timidité, et regarda la scène se dérouler devant elle. L’époux d’Attia semblait incrédule, voire douter des dires de la mère en devenir, qui, semble-t-il, n’avait pas son pareil pour exprimer ses pensées, à la fois dans le prononcé, dans le suggéré, et dans le geste. Admirative quant au jeu féminin de la maîtrise parfaite de la perfidie, et ne doutant pas que cela était justifié, Margot prit le parti de la croire sur parole, et de détester, par déjà, cette grande dame brune. D’ailleurs, elle croisa les bras en la regardant, sourcils légèrement froncés ; pas commode la petite ? Peu impressionnante, sûrement.

Azkaban sortit avec Livia, devant une Margot immobile et impuissante, qui suivit le reste des événements aussi muette qu’une carpe. Tout au plus tendit-elle sa chainse blanche à Attia lorsque celle-ci la demanda. Le regard enfantin suivit les deux jeunes femmes à leur échange très féminin, écoutant sa brune maman les yeux écarquillés et la bouche ouverte, puis Night avec un froncement de sourcils et une moue sans équivoque : les enfants sont formidââââââââââbles. Surtout sur le plan de la neutralité, n’est-ce pas ?

Tandis que Nightwalf s’éloignait pour aller quérir ce que demandait l’élégante jeune future maman, Margot trottina précipitamment jusqu’à elle et lui murmura :


- Cette dame-là, on l’aime pas, hein ?

Mais bien vite, "l'intruse" revint, et Margot en sursauta, de peur d'être prise sur le fait. Elle enlaça les jambes d'Attia, et posa doucement sa tête contre son ventre, avec douceur pour ne pas qu'elle ait mal :

- Qu'est-ce que je dois faire, moi?
Attia.
Attia se laissa doucement approcher par Night qui lui tint un discours qui se voulut sincere.
Hésitante, la jeune brune laissa sa rivale d'un autre temps lui saisir la main , la rassurer de ses mots.
Elle ne rajouta rien au long monologue de la brune et feignit un léger sourire alors que la brune s'éloignait pour chercher ce qu'avait demandé la gitane.

Elle n'avait pas envie de parler à Azkaban.
Il était auprès de sa fille, la meilleure place qu'il pouvait se trouver par cette soirée mouvementée.
Ils parleraient après.

Elle regarda donc Night s'éloigner, comme chez elle, la brune saurait trouver ce qu'il fallait. En attendant elle sourit tendrement à Margot qui s'approcha doucement d'elle.
La petite phrase qu'elle souffla fit rire la gitane qui se ravisa pour ne pas attirer l'attention de Night.


- On va faire semblant, on a besoin d'elle... mais garde l'oeil ouvert ma mignonne, toujours garder un oeil ouvert...

Elles se firent surprendre par Night qui arriva, mais la gitane ne perdit pas la tendresse que lui inspirait Margot. Cachant une nouvelle grimace de douleur, elle passa la main sur la joue de Margot qui avait posé sa tête contre son ventre, comme le ferait un enfant, impatient de voir son petit frère.

- Ma douce, reste près de moi, s'il te plaît. J'aurai besoin de ton courage. Azkaban s'occupera bien de Livia.

Elle écouta le conseil de Night et s'allongea dans la position qui serait la sienne pour les heures à venir. Elle prit une grande inspiration, regardant les yeux respirant l’angoisse vers le coin de la pièce ou Azkaban et Livia s'étaient isolés.

- Non... pas d'hommes... respectons cela pour une fois. Il a trouvé sa place auprès de sa fille, il la rassurera pendant que je mets au monde son fils.

Elle soupira puis tendit la main vers Margot gamissant soudainement un peu plus fort. Ses yeux grands ouverts croisèrent ceux de Night. L'enfant était engagé, leur combat pouvait commencer.

Une fine sueur perlait déja à son front, une seconde douleur ne tarda pas a succéder à la précédente lui arrachant un autre gémissement plaintif. Elle s'adossa un peu mieux et écarta doucement les cuisses.
Night la connaîtrait désormais sous tous ses angles.


- Sois prête à réceptionner Night...

Elle avait usé d'un ton amusé contrastant avec les grimaces qui déformaient son visage. Elle l'avait fait une fois, elle pouvait bien recommencer.

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Nightwalf
Night arriva à un joli moment de tendresse, qu'elle n'aurait pas voulu interrompre mais à la vue des grimaces répétées et rapprochées dans le temps, elle savait qu'un nouveau petit être vivant allait habiter cette Terre. Elle respecta la décision de la gitane, elle ne voulait pas d'hommes dans la pièce, ce que Night pouvait totalement comprendre.

Tout d'un coup, les choses s'enchainèrent...Une main serrant de toute ses forces une autre main, un visage qui commençait à goutter de sueur, à grimacer encore davantage...Ca y est, c'était l'heure...Il fallait passer aux choses sérieuses à présent. Night prit place au pied du lit, sur une chaise. A ses côtés, il y avait le linge et le bac d'eau chaude. Elle lança un linge propre à la jeune fille pour pouvoir tapoter à l'aide d'eau froide, le front et le visage dans son ensemble d'Attia. La brune commença par rassurer la femme qui allait mettre au monde son second enfant.


Ne t'inquiètes pas Attia, tout va très bien se passer je le sais. Tu as déjà accouché d'une magnifique petite fille, je sais qu'il en sera de même pour ce deuxième bébé.

Les cuisses de la gitane s'ouvrirent doucement, Night regarda où en était la dilatation du col, en effet, d'un simple coup d'oeil elle vit qu'il n'y avait pas de fausse alerte.

Ecoute moi bien, maintenant, à chaque fois que tu auras une contraction, tu pousseras aussi fort que tu peux, en bloquant ta respiration, je dois voir apparaitre la tête du bébé...Dès que tu es prête et que tu ressens la première contraction de cette deuxième phase, tu y vas. On est là pour toi, ne te fais pas de soucis...

C'était désormais à Attia de faire tout le travail et d'attendre que la nature fasse aussi le sien. Night resta assise sur sa chaise, attendant les premières poussées, tout en encourageant avec l'aide de Margot, la future mère.
Attia.
Night parlait, mais Attia n'entendait pas.
Elle était seule à présent, avec sa douleur, avec son fardeau, avec son devoir et l'enfant à faire naître sain et sauf.

Elle savait ce qu'il fallait faire, mais alors qu'elle entamait le dernier virage, elle eut un regain de peur qui lui serra le ventre.

Son être entier se mobilisait à la venue au monde de l'enfant, elle ne vivait que par cet orifice originel qui lançait, tirait, se distendait dans des vagues de douleur qui arrachaient a la jeune mère des gémissements contrôlés jusqu'à présent.

Elle fermait les yeux puis les rouvrait.
Les boucles brunes de Night lui firent apercevoir le visage de Sadnezz, et dans le corps frêle de Margot elle entrevit l'aura de Breiz et dans un cri de tigresse elle poussa pour la première fois.

Sa respiration se fit saccadée alors qu'elle sentait arriver une nouvelle contraction qui la fit a nouveau pousser un cri qu'elle tentait d'étouffer.

Sa main chercha celle de Margot, mais trop fine elle craignait en trop la serrant de la briser.

Elle n'avait plus de notion du temps, sa chevelure collait a sa peau tout comme la chainse . Elle avait mal, elle voulait que cela finisse.
Elle poussa à nouveau un cri et d'une voix ou peignait une forme de désespoir elle hurla .


- Bordel de Dieu...

Le reste des mots doux réservés a la progéniture qui lui brisait le dos et lui écartelait les chair ne franchit pas le seuil des lèvres étirées par un énième rugissement de douleur.

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Nightwalf
L'accouchement se passait plutôt bien...Enfin, tout était relatif. Les conditions étaient bonnes et Attia faisait correctement ce qu'elle lui avait dit. Mais les grimaces, le corps en sueur, les douleurs répétées que la gitane pouvait subir devait être horrible à vivre. Pourtant, donner la vie étiat l'une des plus belles choses qu'une femme pouvait accomplir lors de son passage sur Terre. Pour encourager de nouveau la brune en souffrance, Night l'encouragea.

Vas-y Attia, pousse, encore ! Je vois la tête déjà, elle est déjà quasiment sortie, c'est en très bonne voie, tout se passe bien. Continue de faire la respiration de chien et dès que tu as une contraction, tu bloques et tu pousses aussi fort et aussi longtemps que tu en es capable. Courage !

Le "courage" n'était peut être pas le bon mot à ce moment là à prononcer...Mais Night souhaitait vraiment que l'autre brune se sente soutenue, encouragée, entourée...Elle suggera à Margot de tirer les cheveux collants en arrière de la future mère et de continuer à tapoter son front, son visage à l'aide d'un linge et d'eau froide. Une fois de plus, ses encouragements se font entendre.

Allez Attia, je sais que c'est dur, je sais que tu souffres mais après ce n'est que du bonheur ! Tu vas mettre au monde un nouvel être vivant. Allez, pousseeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

La brune était concentrée sur la tâche qui lui avait été confié. Elle voulait faire de son mieux, ne pas décevoir ceux qui avaient mis, plus ou moins, leur confiance en elle.
Attia.
Les minutes s'égrenaient difficiles alors que la gitane soufflait, suait, poussait, se contractait pour éviter de complètement s'abandonner à la fatigue, gueulait beaucoup aussi.

La tête s'annonçait déjà. Elle avait pas fini d'en ch**r.
Dans un souffle consécutif a un gémissement, elle sembla cesser tout effort.
La douleur était a présent permanente, un déchirement lancinant dans son être profond.

La courte pause qu'elle s'accordait la ramena plusieurs mois auparavant sur le sable d'une plage de Montpellier.
l'eau, le soleil, le miel, la viande, la mer, Azkaban... de beaux jours alors qu'ignorante et bienheureuse elle portait Livia.

Comment avait elle réussi à lui donner la vie ? Elle se le demandait encore.
Cette dernière pensée agit en elle comme un regain, un renouveau.

- Arrrrghhhhhhhh humpfff...

Difficile de transcrire la large panoplie de sons qui s'échappaient de la gorge attiléenne. Elle l'espérait cet enfant et le redoutait à la fois.
Elle redoutait l’après. La naissance de Livia avait précédé un désert sentimental entre les époux Ménéac.
Et si c'était pas un garçon ? Azkaban avait tellement insisté, annonçait a tout va qu'il serait le père d'un garçon qu'elle en venait à angoisser.

Son coeur se mit a battre plus fort.
Pour savoir ce qu'était l'enfant, il fallait l'expulser au plus tôt.
Aussi poussa t'elle une nouvelle fois dans un cri rauque s'agrippant a ce qu'elle pouvait, crispée dans les draps ou le corps tremblait de douleur.

Une fois que la tête serait passée, ce serait l'extase, la délivrance comme on le disait, et comme l'annonçait Night qui l'encourageait. Un orgasme puissance mille, elle le savait et n'en poussait qu'avec plus d'ardeur encore.

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Nightwalf
Night remarquait toute la puissance, la volonté qu'Attia mettait pour accoucher le plus vite possible. Mlaheureusement, un accouchement ne se déroulait pas en une minute, bien que cela plairait à beaucoup de femmes si cela avait été possible. Elle voyait toute la force qu'elle mettait pour agir, cette vigueur qui l'habitait. La jeune femme continuait à la stimuler avec ses encouragements, Night était persuadée que plus la gitane se sentirait soutenue, plus elle aurait confiance en la situation et en elle. Le temps passait, les minutes défilaient lentement les unes après les autres. Night n'avait jamais donné la vie donc elle ne pouvait pas savoir ce que cela était de vivre cette situation mais elle savait que sur le coup, ça ne devait pas faire du bien...

Après quelques poussés de la part d'Attia, assez productives dirons nous, la tête de l'enfant était sorti. La suite de l'accouchement allait se faire plus facilement maintenant pour la jeune mère. Night fit un point sur la situation, informant Attia de l'avancée des événements.


C'est très bien comme ça, la tête est sortie ça y est, il ne te reste quasiment plus rien à faire, tu as déjà fais le plus gros ! C'est la dernière ligne droite, encore un petit effort et tu auras ton enfant dans les bras d'ici quelques minutes !


La sage-femme d'un instant posa déjà ses mains de part et d'autre de la tête du bébé. Elle était prête à récupérer l'enfant et à aider Attia à l'expulser en le tirant, avec précaution, de son utérus pour la délivrer une bonne fois pour toute....
Attia.
La tête retombait lasse déjà alors qu'elle mobilisait toute l’énergie de son corps a pousser le petit être hors d'elle.
Le plus dur devait être en cours car douleur ne fut plus grande qu'en cet instant.
Les yeux s'autorisèrent une seconde de distraction pour regarder le coin de la porte derrière laquelle le blond avait disparu avec Livia.

Livia entendait elle les cris de sa mère ? Ce fut l'inquiétude d'une seconde de la brune qui pourtant ne pouvait se résoudre à laisser aller voir sa Margot qui lui était d'un grand soutien.

Redonnant a son dos une position qui lui permettrait de mieux pousser, elle donna un dernier regain de force alors que la tête passait.
La force du blond lui manqua alors qu'elle imaginait sa main dans la sienne, les mots qu'il lui glissait quand elle avait mis au monde Livia, faisant fi des convenances et des protestations. Pas d'hommes, telle était la tradition.

Bien que peu enclin a respecter les règles, la gitane et son blond avaient pourtant fait une exception ce jour.

Un long cri suivit le glissement du corps de l'enfant hors de la matrice.
Un soupir et la Gitane se laissait couler dans les oreillers mouillés de sueur alors qu'entre ses cuisse la vie prenait ses droits.
Elle se sentit soudainement vide et la douleur lancinante sembla moins intense lui procurant un bien être dans lequel elle ne se laissa pourtant pas couler , se souvenant se la gifle magistrale qu'avait du lui infliger Sadnezz pour l’empêcher de sombrer la première fois.

Elle avait aussi hâte, de savoir, puisque cette fois ci cela était important.
Le coeur battait toujours très vite, bien que les battements se fissent plus réguliers.

Les jambes tremblantes se laissèrent aller. Elle avait encore un peu de temps devant elle avant l'expulsion de la secondine.
Se redressant avec peine, les reins encore douloureux, elle fixe son regard sur Night.


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Nightwalf
La vie prenait enfin son droit, l'enfant venait d'être mis au monde. Ses premiers pleurs se faisaient entendre. Un soulagement pour Night, l'enfant se portait bien. Elle posa son regard sur la mère, elle avait l'air d'aller bien aussi, fatiguée, épuisée même, mais ça allait. C'est comme si on lui enlevait une épine du pied à ce moment là, voyant que tout le monde était en pleine santé...

La première chose qu'elle fit c'est de regarder le sexe de l'enfant, Az était certain d'avoir un fils et Attia voulait à tout prix lui en donner un...Cependant, on ne pouvait pas influencer la nature, c'était elle qui décidait, qui avait le dernier mot et on ne pouvait rien faire contre elle...La brunette retenait une grimace...Comment lui annoncer que c'était encore une fille? C'était délicat pour Night et elle était gênée car elle se doutait de la déception qu'allait générer cette nouvelle. Mais elle ne pouvait pas y aller par quatre chemins, de plus elle venait de capter le regard interrogateur de la gitane. Elle prit une petite inspiration discrète puis tout en coupant le cordon ombilical de l'enfant et en commençant le lavage de l'enfant à l'aide de la bassine d'eau et des linges propres, elle lui annonça.


Toutes mes félicitations Attia, tu as mis au monde une belle petite fille.

Elle savait déjà qu'elle allait lire beaucoup de déception et peut être de la colère ou de la tristesse sur le visage de la gitane. Elle serait là pour la rassurer. Night continua à nettoyer les glaires du bébé puis une fois cette tâche accomplit, elle enroula l'enfant dans une couverture propre et la donna à Attia.

Elle avait encore une chose à faire, elle devait sortir la secondine ( le placenta ) du corps de la mère. Et là, il n'y avait pas trente-six solutions, c'était avec les mains. Elle prenait à coeur sa mission et c'est sans aucun dégoût qu'elle le fit, en prenant soin avant d'agir, de signaler à Attia ce qu'elle s'appretait à faire. Elle déposa le placenta dans la bassine d'eau qui était devenue rouge...La brune prit un linge pour s'essuyer les mains puis elle alla s'agenouiller auprès d'Attia.


Elle est belle comme tout...Veux-tu que j'aille chercher Azkaban ou pas encore?
Attia.
Sonnée la gitane, elle se laisse tomber contre les coussins quand Night lui annonce le sexe de l'enfant.
Une fille.
Elle en aurait presque envie de rire.
Ironie du sort.
A trop désirer l'on obtient que le contraire.

Une fille.
Azkaban sera déçu.
L'on dit que les pères aiment irrémédiablement leurs filles, c'est vrai pour Livia, le sera ce pour la nouvelle arrivante ?

Une fille, une femme en devenir, à qui l'on offre un monde dont elle portera le tourment en fardeau.

Elle vient de mettre au monde une fille et déjà elle l'imagine femme, auprès de Livia, deux soeurs, comme elle l'avait été avec Bysance, a croquer la vie, a pleurer, a courir les hommes, a rire, a pleurer.

A pleurer.
Et inconsciemment ce sont des larmes qui glissent sur les joues moites de sueur.
Les yeux brillants découvrent le petit être qui vient de subir le traumatisme de venir au monde. Etre de chair rose, coiffée d'une fine toison châtain.
Sans chercher à vérifier, elle sait que c'est une fille. Elle a le nez fin, une petite bouche et déjà les doigts fins de couturières tâtent les minuscules doigts du nouveau né.

Elle lâche un gémissement plaintif quand Night achève la délivrance de ses mains. Étrange procédé qui finit de libérer complètement la gitane des stigmates de l'enfantement.

Elle n'y prête qu'une faible attention, rivée à sa progéniture, comme si les deux cherchaient à s'apprivoiser, la nouvelle arrivante défiant l'autre de la malice de son sexe.
Vous attendiez un garçon, me voila fille crient les yeux qui s'ouvrent furtivement pour se fermer ensuite, sombres. Elle a les yeux de sa mère.

Les mains se tendent et rendent le bébé à Night.


- Non... s'il te plait... Présente l'enfant à son père... j'ai besoin de rester tranquille un peu...

La tête se repose à nouveau sur les oreillers, tandis que les larmes roulent dans le coin des yeux, encore.

Larmes de joie? de tristesse? de déception ? de soulagement ?
Sans doute un peu de toutes ces émotions réunies.

Sans regarder la brune qui vient de l'aider dans ses heures difficiles, elle l'appelle doucement de sa voix éteinte de fatigue.


- Merci...




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Nightwalf
Les larmes d'Attia étaient compréhensibles, beaucoup d'émotions, de sentiments s'entrechoquaient à ce moment là en elle, dans sa tête. Elle avait besoin de relâcher tout ça et c'était une manière humaine que d'utiliser les pleurs...Elle se mit à sa place une minute, rien qu'une seule minute et elle ne s'imaginait pas réagir différemment de la gitane.

Night reprit le bébé contre elle, la tête posée dans le creux de son coude, la main sous son fessier et la seconde main qui venait la couvrir correctement afin qu'elle n'attrape pas froid. La brune cala l'enfant ainsi dans ses bras, contre sa poitrine. Ce petit être plein d’innocence et qui était en train de vivre ses premières minutes de vie, au grand air, entourée d'un monde qu'elle apprivoiserait avec le temps...Il fallait en prendre le plus grand soin. Elle comprenait que la gitane devait rester un peu tranquille, les semaines de grossesses qui venaient de s'achever et les mois, les années qui l'attendaient, elle devait se reposer et reprendre des forces.

C'est dans le silencieuse que Night se dirigea vers la porte, écoutant les instructions de la jeune mère, laissant Attia à ses larmes. Un petit sourire vint s'afficher sur le visage de la brune, le "merci" discret qui venait de sortir des lèvres de l'autre brune la toucha. Elle ne lui répondit rien sur le coup, elle reviendrait plus tard pour la saluer...

Les pas de Night la menèrent dans la pièce d'à côté. Un autre sourire naquit sur son visage en voyant Az s'était endormi auprès de sa progéniture. Doucement, elle s'approcha près de lui, il ouvrit un oeil, puis deux et lui présenta l'enfant...Une petite appréhension se fit ressentir chez Night, elle se demandait quelle allait être la réaction du blond...


Toutes mes félicitations, tu as une seconde belle petite fille Az ! Tiens, prend la.

Night lui tendit en souriant, espérant qu'il accepterait le fait que cet enfant ne soit pas un fils...
Azkaban
Viens avec papa, je vais aller te mettre au lit.

Cette phrase avait été la dernière prononcée par le blond avant de sombrer quasi instantanément dans un sommeil profond sa fille allongée le long de son corps.
Il avait tout juste eu le temps de la vêtir d’une longue chemise de nuit brodée par sa mère. Puis il avait déposé sa princesse délicatement sur la couche et s’était calé contre elle, la petite main frêle au creux de la sienne.
Dans cet univers de douceur, un sourire aux lèvres, l’esprit vaporisé d’alcool, les songes s’étaient emparés de son âme.

Ils étaient au beau milieu d’un champ, Azkaban montrait à son petit homme blond comme les blés comment planter les grains.
La malice brillait dans les iris du « Mini Az », il avait un teint de pêche, un sourire éclatant, plus qu’un fils, il ressemblait à un ange.
Et fort heureusement, on avait omis de lui fixer des ailes, ainsi, jamais il ne pourrait s’envoler, son fils.

Puis vint la traditionnelle séance d’entretien de bottes, il fallait qu’elles soient impeccables.
Son fils en face de lui chacun sa botte à la main, ils faisaient reluire le cuir de concert, l’un une minuscule botte en guise de gantelet, s’efforçait de reproduire les gestes paternels.

Et une nouvelle fois, ils abordaient tous deux la question féminine, il y avait tant à dire, tant à apprendre, le blond n’épargnait pas le minot de détails relativement crus.
L’éducation façon blond c’était une réelle épreuve digne d’un chevalier émérite.


Et puis, des couinements virent les perturber dans leurs échanges père/fils, ceux d’une pisseuse encore…
Un œil s’ouvrit, le rêve envolé tout comme l’ange blond…
Au lieu d’ça, on lui présentait un machin rabougri, complètement fripé, les yeux collés, édenté…comparativement, c’était sans exagérer une vision d’horreur qu’cette petite chose là.

Toutes mes félicitations, tu as une seconde belle petite fille Az ! Tiens, prend la.

Alors que son corps se dégageait du bord du lit, son visage grimaçait d'émerger de son paradis, il n’exprima qu’un pauvre Hein ? À demi rauque.
Ses mains frottaient ses yeux, le réveil était difficile et puis de réaliser qu’il avait laissé Attia dans une posture inconfortable quelques…minutes ? Heures ? Plus tôt…
Il n’avait nulle notion du temps écoulé.
Rapidement sur ses pieds, il voulait se précipiter vers son épouse en esquivant inconsciemment ou pas la chose bleutée qui piaillait dans les bras de son amie.
Mais il fit demi tour vers la porteuse de chiard, les yeux ronds, la bouche bée…il venait de comprendre.
Cette…ça…c’était… Sa voix donnait une harmonie qui mêlait l’incompréhension et la colère.

Qu’as-tu dis ? Une…fille ? Ne me dis pas que c’est vrai…
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Ezequiel.a.joaquin
Le refuge.

Celui de la main d'Attia qui, posée sur sa nuque, la rassure, alors que c'est la future mère qui doit le plus avoir peur. Les enfants sont égocentriques, peut-être ; ils ne réalisent pas que leurs tourments ne sont sans doute pas les plus grands. Les yeux clos, la petite profite donc de l'instant, avant de rire à la réponse d'Attia, et de lui rétorquer, son visage relevé vers elle, comme sa joue se niche au creux de la main féminine :


- D'accord, Maman. Les deux même, si vous voulez. Je promets de rester, oui. J'aiderai.

La peur.

Night est revenue, effrayant la petite au passage de ce qu'elle l'aura surprise, et celle qui voit Margot noter la douleur et la crispation sur les traits attiléens. Elle a mal, sa maman, elle a affreusement mal et elle, pauvre petite gamine sans défense, elle ne peut rien pour la soulager, ou pour annihiler la douleur. Celle qui vrille le ventre de la môme, douloureusement, et qui lui fait saisir la main tendue, pour accompagner la méditérannéenne prendre place sur le lit. L'humour de la gitane esquisse un léger sourire d'une Margot nerveuse, tendue, inquiète, qui tente d'apaiser vainement une Attia perlant de sueur, résignée, mais battante, toujours.

Le désespoir.

Le travail commence enfin, du moins s'accélère-t-il, avec son lot de râles, d'injonctions, de consignes, de conseils, de noms d'oiseaux et de suppliques plaintives. Margot, elle, reste silencieuse, incapable de parler. Déglutissant tout juste, signe qu'elle était encore en vie, blâfarde, mais bien présente, quoique passive. Elle obéit à la grande dame brune, et dégagea le front d'Attia des quelques mèches qui s'y étaient soudées sous l'effort, et passage le linge humide sur son visage, après avoir pesté d'avoir été éclaboussée par de fines gouttes suite au lancer dudit linge par la brune, qui l'aurait évidemment fait exprès, elle en était sûre. Un oeil ouvert, Attia avait dit. Et si ce n'était pas pour la future mère, la grande bringue l'aurait pris en retour, ce satané tissu humide, hein, non mais !

A la phrase de Night, assertion selon laquelle ce ne serait que du bonheur, Margot grimaça et murmura pour elle-même :


- On dirait pas vraiment...

L'incrédulité.

Plusieurs fois, la petite eut envie de fouetter le visage de la brune du linge qu'elle tenait en main, et de lui hurler "mais bon Dieu, arrêtez d'lui crier d'ssus ! Elle fait c'qu'elle peut!", mais elle n'en fit rien, peut-être parce que l'idée qu'une tête, aussi petite soit elle, puisse sortir d'un corps féminin la plongeait dans une perplexité et une appréhension certaines. Et soudain, ça pleura. Oui, "ça", parce que sur le coup, était-ce vraiment un enfant ? Ce petit être encore macculé des différentes essences fémines, c'était un bébé ? Bouche bée, d'admiration et de surprise, avouons-le, Margot cligna plusieurs fois des paupières, avant de laisser échapper un :


- Ben mon vieux... à peine contrôlé.

La résignation.

Rosissant à peine, elle sourit à l'annonce. Une fille, une nouvelle poupée à cajoler. Attia cependant ne réagit pas comme la nourrice s'y était attendue, et c'est stupéfaite qu'elle vit la mère épuisée renvoyer l'enfant, Night sortir de la pièce, et le silence s'installer. Trempant le tissu dans l'eau, et tapotant le front de sa mère, comme pour paradoxalement sécher les larmes qui coulaient sur ses joues, en la rassurant, Margot articula enfin :

- Eh ben... Ca fait une autre fille, c'est chouette. Elle est drôlement jolie, de ce que j'ai pu voir. Maman, vous savez... Je crois que je ne veux jamais vivre ça, ça a l'air de faire mal comme tout. Vous voulez quelque chose, dites ?
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