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[RP] C'est l'heure

Attia.
La tête glisse sur l'oreiller pour observer le visage joyeux de Margot.
Au dela des traits attendrissants, c'est le mot dont la qualifie la jeune fille qui a retenu l'attention de la Di Juli.

Maman.
Margot l'a appelée Maman.
Et les larmes qui commençaient a sécher roulent encore.

La main est lourdement levée pour venir trouver la douceur du visage de Margot.
Comment lui expliquer le sentiment déchirant qui lui vrille le coeur ?

Son époux lui avait réclamé un fils. Elle avait mis au monde une fille.
Il y avait dans le "maman" de Margot l'espoir et l'envie.
Celle de voir grandir ses filles, d'en faire des jeunes filles, sous la coupe d'une aînée. Une tribu de femmes.

N'avait elle pas elle aussi passé une bonne partie de sa jeunesse dans la société matriarcale de la kumpania , entourée de sa tante Lucine, sa cousine Nejma, sa soeur Bysance ? Les femmes de la casa rrom qui avaient été autant de modèles et d'exemples lui ayant permis de se forger un caractère ?

Oui, cette perspective d’être la Mama, lui plaisait.

En tournant la tête pourtant, il y a mille questions.
Le coeur se serre à nouveau.
Night et Az à côté avec l'enfant et déjà elle imagine la réaction du blond.
Pourquoi n'était il pas encore auprès d'elle ?
Pourquoi n'entendait elle rien d'autre que les petits cris du nouveau né ?
Comment réagirait il en découvrant le sexe de l'enfant ?

Elle soupira et détourna le regard pour sourire a Margot.
Elle aurait voulu lui dire.
Cela faisait mal oui, mais n'était ce pas un bonheur incommensurable que de donner la vie ?
N'était elle pas fière tous les jours en regardant Livia ?
Ne ressentait elle pas déja ce vide, ce manque insupportable privée du contact d'un bébé dont elle attendait la validation par son géniteur ?
N'était elle pas heureuse dans les bras d'Azkaban lors de leurs ébats féconds ?

Il y avait tant de choses dans le plateau opposé de la balance , que la douleur n'était au final qu'un détail.

Elle ne conserva qu'un sourire muet. Un jour elle saurait l'expliquer a la jeune enfant. Elle hocha la tête en réponse.

Elle n'avait besoin ni envie de rien, suspendue a l'instant infiniment long , à l'absence, au doute, à la peur, au manque.

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Nightwalf
Night savait que la réaction du blond n'allait pas être de tout repos, qu'il allait falloir trouver les mots pour le rassurer, lui faire comprendre la situation. En plus, il avait l'air de ne pas être dans son assiette, le reste d'un trop plein d'alcool. Tout en berçant la petite dans ses bras, entre deux pleurs, elle s'adressa au père qui venait de prendre un sacré coup sur la tête et au moral aussi...Mais Night savait que ce n'était que passager et qu'une fois que le souffle aurait soufflé ces quelques nuages gris, laissant la place au soleil, tout irait parfaitement bien.

Et si, je vais même te le répéter en articulant comme il faut, c'est UNE FI-LLEUH ! Je sais, tu voulais un fils, mais on ne commande pas la nature, je pense que tu dois le savoir hein. Et puis c'est la chair de ta chair, le sang de ton sang, fille ou garçon, c'est la même chose. C'est ta merveille et elle est en bonne santé...

La brune se demanda s'il voulait prendre sa fille. Quel père, d'un enfant voulu et désiré, ne voudrait pas faire une telle chose? Ne voudrait-il pas prendre le bonheur entre ses mains et aller auprès de sa femme pour le partager avec elle? Night grimaçait quand même de voir le blondinet dans cet état là. Son ton était passé de "rassurant" à "autoritaire.

Tu vas aller tout de suite te débarbouiller et plus vite que cela même ! Parce que, permet moi de te dire et même si tu ne me le permets pas, je vais quand même te le dire, tu as une sale tête et tu sens un peu l'alcool...Alors va m'arranger ça, et que ça saute ! Ensuite tu prendras ta fille dans tes bras, elle a besoin de sentir sa figure paternel près d'elle, contre elle...Et tu iras rejoindre ta femme car elle en a besoin !


Night lui adressa un petit sourire forcé puis elle attendit qu'il revienne plus frais, le bébé dans ses bras et un oeil sur la petite Livia qui doucement se réveiller. Elle ne voulait pas que la petite prenne peur et c'est pour cette raison qu'elle se dirigea vers elle, lui parlant et lui donnant un sentiment de sécurité. Une caresse de la main libre se déposa sur le visage enfantin.

Bonjour Livia, je suis Night, une amie de papa et maman et j'ai dans mes bras ta petite soeur que maman vient de mettre au monde...Ne t'inquiètes pas, papa va revenir d'ici quelques minutes pour être près de toi...

Un enfant était une personne à part entière dès son premier cri et c'était normal que Night lui explique les choses rapidement, mais clairement, car elle comprenait parfaitement ce qu'il se passait.
Livia_desjuli
"couchée prés de son père dans un sommeil profond et serein et là c'est le drame.."

C'est à ce moment que l'enfant au yeux bleus tel son père, les ouvrirent pour observer, observer quoi diriez vous?
Et bien pour commencer, la dame qui étais devant elle. Une amie de sa mère disait t'elle, puis pour terminer l'absence de son père, l'absence de la douceur de sa main dans la sienne.
Un léger gémissement se fit entendre, suivit d'une légère grimace montrant son mécontentement a cette absence.

Le sourire s'encra sur le visage enfantin de l'enfant au simple mot "maman" mais papa? Qu'est ce que ce mot, le sourire s’effaça pour laisser place à de gros yeux rond, un mouvement de tête sur la droite qui voulait se faire interrogatif.
Bien sure qu'elle connaissait son père mais pourtant, le mot "papa", lui, la laissait perplexe.

Son regard monta doucement vers la dame, ainsi que l'enfant qui reposait dans les bras de "l'amie de maman et papa".
Un plissement de sourcils comme curieuse de voir, même de loin celle qui ressemblait à un bébé, mais encore plus petite qu'elle, et pourtant étrangement ressemblante.
La main de Livia s'avança pour toucher sa petite soeur, voulant l'observer la couver du regard. mais là encore, malgré le faite de s’être redresser, son bras fut trop court et elle ne pu que la montrer de sa main. cela la fit sourire. Un gazouillis se fit entendre de nouveau fessant comprendre qu'elle voulait la voir de plus près.

Quelque instant plus tard, elle reporta son regard vers Night qui accueillait toujours au creux de son bras le nouveau bébé de la famille, celle qui en y réfléchissant un peu, prendrait surement sa place de petite et seule princesse de ses parents.
Un soupire s’échappa des petite lèvres de la petite brune , il valait mieux ne pas y penser et juste retourner près de sa mère qui lui manquait déjà.

Puis au caresses de Nigt qui voulaient se faire réconfortante, la petite Livia, observa l'absence de sa mère mais aussi celle de son père. Son menton se mit à trembler, présage d'une colère imminente, ses yeux se gorgèrent de larmes, les cris de sa mère s'étaient calmé ainsi que l'agitation qui régnait dans la pièce d'à coté, surement dut à la venu de sa petite soeur, mais maintenant qu'elle est ici, dans les bras de Night sous ses yeux; Qui était dans les bras de sa mère?
Conclusion de la jeune enfant: sa place à elle est dans les bras de sa mère.
Ce qui provoqua, des pleurs et ce mot.



Maaaamaaa!


L'enfant s’énerva et ses cries se firent de plus en plus fort réclamant sans cesse sa mère: Ses bras, ses baisers, ses caresses, en gros elle réclamait sa tendresse.
Livia avait une sainte peur de ne perdre à jamais l'amour de sa mère au profit de sa soeur. Ce qui à cette penser la fit de nouveau pleurer à s'en donner le hoquet.
Attia.
La gitane enveloppée dans une torpeur angoissante se trouva tirée de son apathie par la voie larmoyante de sa fille.

C'est la un appel qu'une mère ne peut décemment ignorer. Un cri qui prend au tripes et renvoie à l'esprit un signal d'alarme.
Son enfant avait besoin d'elle.

Elle en ressentit des frissons lui remontant l'échine, et tandis que le manque de sa récente progéniture accentuait son angoisse elle se trouva larmoyante.


- Margot... Livia...

La voix se trouva étranglée par le hoquet qui retenait le sanglot qui menaçait.
Elle avait besoin de savoir son enfant auprès d'elle. Ses enfants même, puisqu'elle attendait de pouvoir donner le sein à sa seconde fille.
Pour la première fois elle entrevit la félicité d'etre la mère de deux petites filles.


- Amène moi ma fille... Et...

Le regard scruta le coin de la pièce d'ou Az tardait à revenir.

- essaie de savoir ce qu'il se passe s'il te plait...

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Margonton
Elle est tellement belle, sa presque mère, même épuisée. Même fatiguée, même éreintée, elle est sublime et ses traits fins, dessinés par les anges. Margot, elle, est entre deux, et déteste cela ; elle n’a ni tout-à-fait le visage poupin d’une petite fille, ni celui, plus assuré, d’une adolescente, et encore moins celui d’une adulte. Margot, c’est l’entre deux, la demi mesure ; la fille pas vraiment fille, l’étrangère pas inconnue, l’employée qui fait tout-de-même partie de la famille. Et ses sentiments ont le même goût « d’un peu, mais pas que », à l’instant où elle regarde Attia, ainsi allongée sur la couche. Inquiète mais rassurée, heureuse mais préoccupée, soulagée mais nourrissant nombre de doutes, elle sourit à sa maîtresse maternelle, fatiguée mais débordant d’excitation. En bref, elle a le cul entre deux chaises, la Margot, mais elle est là. A sa place, prête à servir et à accéder à la moindre des requêtes attiléennes.

L’instant est comme suspendu, le temps arrêté, quand la méditerranéenne posa sa main aux longs doigts fins de femmes sur sa joue encore assez douce pour la faire paraître enfant, du moins par le derme. Et elle sourit, la petite, oh oui elle sourit, d’une oreille à l’autre. Oui, elle l’a appelée Maman pour la première fois ; d’une part parce que c’est son statut, elle vient de donner naissance pour la seconde fois, mais d’autre part, et surtout, parce qu’elle l’aime comme une mère, Margonton. Elle l’admire, elle l’adore, elle l’adule ; oui, c’est sa maman. Davantage que la « vraie », celle qui ne la voyait que comme une bouche de plus à nourrir, que comme un corps de plus à habiller alors que les temps étaient par déjà durs. L’amour fermier, c’est un peu comme ces terres arides ou sèches, ou peu de choses poussent, finalement. Voilà, c’était ça, l’amour familial pour Margot : la jachère du cœur. Et, le sien, en friche, avait croisé celui, un peu malmené aussi, d’Attia. Et les voilà là, toutes deux, à un croisement de plus de leurs vies respectives. Pour une nouvelle naissance, quand Margot a déjà l’impression d’être née sur ce marché, là-bas, en Bretagne, où elle a rencontré Attia.

La main de la gamine, plus petite, plus large des travaux passés des champs, vient à la rencontre de celle de la divine couturière, pour lui communiquer autant de tendresse, de courage, de soutien, tout ça à la fois, tour à tour et mêlés. Un moment passe, comme Attia détourne le visage. Silencieux. Respectueuse, Margot se tait, pour ne diriger qu’un nouveau sourire tendre à la reine de la famille, quand elle la regarde à nouveau. Rictus auquel un jumeau répondit, silencieux ; avaient-elles vraiment besoin de parler, de toute façon ? Et le cri vint, appel de progéniture à sa génitrice, de la fille à la mère. D’instinct, l’élan sororal fit se tendre Margot qui, bien plus qu’une simple nourrice, affectionnait la fillette comme une sœur. Elle hocha la tête à la consigne, immédiate, provenue de la plus âgée des femmes de la famille, et caressa le dos de sa main :


- Je vais la… les chercher, et je… Oui, je vais voir ce que fait Azkaban. Je fais vite, vite, vite, Maman.

Et la petite de quitter la pièce, attendant d’être parvenue sur le seuil pour accélérer le pas, afin de ne pas inquiéter Attia ; c’est vrai qu’ils étaient longs, tous, à venir visiter la gitane. Parvenue dans l’autre pièce, elle fila voir Livia, s’agenouilla devant elle, prit ses mains avec tendresse, et posa une bise sur la joue :

– Eh bien, eh bien, qu’est-ce qu’il y a, Livy ? Ne pleure pas, là, je suis là. Je t’emmène voir maman ? Il ne faut pas pleurer, tu sais ? Tu es une grande sœur, maintenant, tu vas pouvoir apprendre plein de choses à ta petite sœur, être son modèle, et tout, et tout !

Elle se releva, et, comme elle tendait la main vers la petite, elle regarda les adultes, et le petit être, dans les bras de Night, avant de leur confier :

- Maman voudrait sa famille auprès d’elle.

C’était tout, et ça disait tout en même temps. Sa main pressant doucement les petits doigts, elle était déjà prête à faire passer Livia à côté, et, dans un doux et malicieux sourire, elle ajouta pour elle seule :

- On y va, Livy, on fait la course avec les grands ?

Oui, vraiment ; c’était tout, et c’était dit.
Livia_desjuli
"les cris furent entendu, et bientôt les bras de sa mère, elle retrouvera"

Toujours sur le lit qu'elle partageait encore, il y a quelque instant avant avec son père, ses yeux bleu devenu clair a force de larmes, son visage rouge de colère n'entendant aucun pas;
Avant, elle était le seul bébé de cette famille, la fille unique de Dieu.... Mais ca c'était avant...

Son regard captivé par sa nouvelle petite soeur, une pointe de bonheur dans un océan de jalousie.
Les perles d'eau salé qui roulaient sur ses joues rebondit, piquant au passage ses yeux encore fragile, celle s'y s’écrasèrent sur le tissue de sa robe provoquant une tâche ce qui énerva deux fois plus l'enfant. Puis tout allait changer...

La porte grinça pour s'ouvrir, laissant place à sa grande soeur de coeur qui prit directement le chemin du lit où Livia se trouvait, fesant alors un contraste entre l'image de la nouvelle petite soeur:
Quelque chose d'agréable de réconfortant car, en y réfléchissant... Elle ne sera plus jamais "la plus petite", donc des possibilités s’ouvrait à elle ce qui veut dire faire plus de choses.
Mais aussi quelque chose de blessant, une impression "de vol" de mise à l’écart car bien évidement, cette petite chose aura plus d'attention que Livia, et ceci la brunette aurait bien du mal à l'accepter.

Enfin donc, entre ce sentiment de colère et de bonheur devant l'image du poupon endormie dans les bras de Night; Margot mit fin de par sa présence à cette guerre de sentiment qui avait pris place dans le coeur de la jeune fille.
Elle lui prit les mains et lui déposa un baiser sur la joue, au quelle l'enfant n'eu d'autre réponse qu'un sourire franc, mettant un terme à ce caprice et ses larmes. Mais le hoquet lui était toujours présent.
Sa "grande soeur" prit la parole pour lui expliquer une chose, et la petite l'écoutait attentivement; Enfin presque!

Et là ce fut le moment de répondre... La petite plissa les sourcils donnant ainsi l'impression de réflexion, puis une fois calmé par la simple présence et la douce caresse de sa nourrice fraternelle, l'enfant ouvrit la bouche et dit



Veus, mama!


Ce fut dit, ce fut court mais que rajouter de plus à ceci? C'était bien normale pour cette enfant de réclamer sa mère.
Et puis la suite devenait étrange car Margot commença à lui expliquer les nouvelles "règles" dut à la présence de sa nouvelle petite soeur, Livia grimaça, elle ne voulait que les bons côté elle!
Mais comment expliquer à un enfant d'un peu plus d'un ans qu'une chose qui amène de bon cotés en a forcément des mauvais caché!

La petite brunette ne comprenait pas les responsabilités qu'avait une grande soeur,cette histoire de model; Elle était bien trop petite pour comprendre avec des mots, elle apprendrait sur le terrain avec Margot!
Une fois décidé la "Margotte" fut déjà relevé parlant au autres qui se trouvaient dans cette même pièce: Son père, plus loin; "l'amie de maman et papa" et bien évidement sa petite soeur!
Tout en parlant, elle pressa doucement les doigts de Livia, surement pour lui faire comprendre qu'elle ne la lâcherait pas, qu'elle resterait près d'elle, ce qui fit sourire un peut plus la petite princesse.

Margot se rapprocha d'elle comme pour lui confier un secret et à ceci l'enfant était heureuse, "rien que pour elle! Juste pour elle", ce qui eut pour effet immédiat l’apparition d'un plus grand sourire et d'un vigoureux hochement de tête.
Les lèvres de l'enfant s'entrouvrirent, puis elle prit de nouveau la parole.



ouiiiii, va var mama! on z'y va*





*oui, on va voir maman, on y va
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Attia.
Doucement mais péniblement la Des Juli se redresse.
Elle a encore un peu mal.
Maintenant qu'est passée l'euphorie de la délivrance, son corps lui rappelle le traumatisme qu'elle vient de vivre alors que les chairs béates se remettent à peine.

Le moindre mouvement lui est pénible et elle est comme tirée de l'intérieur.
Pourtant en apercevant le sourire de sa fille elle revit une seconde délivrance.

A défaut du nouveau né , elle a son ainée et c'est le même bonheur.
Les bras son tendus pour saisir l'enfant tenue par la Margotte.



- Mon bébé...

Elle sourit et frotte doucement sa joue contre celle de la petite fille.
Son regard ne peut s'empecher de se porter sur la pièce d'a coté dont aucune nouvelle ne semble vouloir filtrer.

Sarcastique elle love sa fille contre son sein lourd qui n'attend que le nourisson qui doit être affamé, et s'adresse a Margot.


- Hmm Azkaban est en train de détailler l'anatomie de ce bébé ou bien ?

Un soupir vient ponctuer la phrase.

- C'est une fille... qu'est ce que j'y peux ?

Elle sourit, et pose un baiser tendre sur la joue douce de Livia.

- De merveilleuses petites filles, n'est ce pas mon amour ? Tu as une petite soeur. Tu vas pouvoir jouer la grande soeur...

Pas sure que la gamine comprenne tout elle saisit dans sa main délicate la petite menotte.

- Mes amours...

Une larme point encore, mais la gitane sourit, couvrant de légers baiser l'enfant qui n'arrive pourtant pas a combler la moitié qu'il lui manque encore.

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Livia_desjuli
"Enfin...c'est enfin arrivé!"

Dans les bras de Margot, l'enfant regarda sa mère; première chose qu'elle aperçut, elle n'avait pas l'air en forme, et pourtant...
Quand sa mère tendit les bras pour récupérer Livia, la puce lui offrit son plus beau sourire en réponse de cette demande.
Mais une autre demande fit son apparition celle de l'enfant qui tendit à nouveau ses bras.

La douceur de la mère fut retrouvé et la petite en était accro... Cette douceur maternelle, ses caresses ses baisers tout ceci fut enfin retrouvé et l'enfant en était la plus heureuse!



Mama


Nouveau sourire, et Livia lui fit un baiser, comme pour lui transmettre tout l'amour débordant de son petit coeur d'enfant, l'adulte avait surement besoin de cela car en réponse, elle frotta sa joue contre la sienne.

Le regard maternelle changea de direction et de ce fait échappa à celui de Livia, ce qui l’inquiéta, l'enfant appela une nouvelle fois l'attention de la mère par un gazouillis et une main douce portée sur le visage de la gitane.

Curieuse l'enfant suivit le regard, la pièce d'à côté ou se trouvait son père et sa petite soeur. Elle voulut parler mais sa mère la plaça contre elle, ce qui ne lui déplaisait aucunement, son regard sur la poitrine maternelle, c’était appertisant et c'est vrai qu'elle commençait à avoir faim mais...
Il fallait partager maintenant, et elle avait compris qu'elle était devenu grande pour téter le lait de sa mère et pourtant l'envie était présente.

Comprenant par la suite que sa petite soeur posait peu être un problème à son père, Livia regarda sa mère qui lui déposa un baiser sur sa joue.



l'a belle!


Elle parlait de sa petite soeur? ou de sa mère? Rien de plus sortir des lèvres de la petite fille aux bouclettes brunes. Puis de nouveau Attia prit la parole à l'attention de Livia

Et là, la petite fut larguée. Jouer la grande soeur? qu'est-ce que cela voulait dire?
Partager sa mère, ses bras, ses baisers ses caresses son lait, ses moments de douceur? Une légère moue prit naissance sur le vissage rond de la petite.
Mais voilà, en y réfléchissant, c’était ELLE qui était contre sa mère, c'était ELLE qui avait le droit à ses baisers en ce moment, c’était avec ELLE que sa mère parlait, c'est à ELLE que sa mère prend la main.

Rassurer l'enfant lui offrit un nouveau sourire, se mettant à gazouiller de nouveau au contact de la main de sa mère qui avait pris la sienne.

Puis Livia vit la larme de sa mère, les sourcils se froncèrent mais pourtant sa mère lui Souria et la couvrirent de légers baisers, ceci dans sa tête était loin d'être logique, et pourtant elle se tut profitant du temps où sa mère lui appartenait encore tout entière....
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Azkaban
Le père après s’être levé presque impassible devant l’ampleur de sa catastrophe, devant sa réaction première, faisait preuve pour l’instant d’un mécanisme de défense incontrôlé, le déni.
Aux dires de son amie son visage resta sans expression, rien ne pouvait trahir ses émotions, un mutisme l’enveloppa, cape de solitude dans cette pièce qui respirait la vie nouvelle.

La proposition d’aller prendre le frais avec un peu d’eau fut saisie sans rechigner, bel échappatoire pour se fermer un peu plus dans sa bulle.
Il alla verser de l’eau dans une cuvette d’étain, un filet translucide emplissait lentement le récipient.
Ses mains positionnées l’une dans l’autre, paumes creusées virent lui purifier l’esprit, il voulait chasser de son âme les idées qui venaient y faire place.

Son fils n’était pas, né seulement dans son esprit mais pas dans sa vie, maudit destin…
Alors que Night faisait les présentations à son ainée, petite princesse de son cœur, petit bout de femme…Pour le moment.
Lui s’aspergeait le visage de liquide frais. De l’eau pour évacuer ses pensées sombres, pour calmer une colère retenue.

Réveilles toi, réveilles toi marmonnait il, c’est juste un mauvais rêve...

La figure ruisselante, le regard flou vint se poser vers ses congénères du sexe opposé…Pas de miracle, pas de réveil…
De l’eau encore de l’eau, elle coulait sur ses joues noyant les larmes tombantes. Le temps était suspendu,
son reflet dans le cercle transparent ondulait à chaque goutte de déception qui venait s’y exploser.
Ses mains à plat de chaque côté de la cuvette supportait tout le poids de son corps las.
De l’eau toujours de l’eau, par aspersion plus forte, pour sortir de ce silence et refaire surface.
Le blond ne comprenait pas lui-même ses émotions, il avait perdu pied, manquait d’oxygène faisait naufrage.

L’arrivée de Margot passa avec cette indifférence étonnante de sa part, effectivement la petite était devenue au fil des mois une personne à part entière de sa famille au même titre que Gigi,
dans un contexte normal, il lui aurait offert un sourire mais à ce moment là aucune attention n’avait faite son apparition.
Elles discutaient, ces voix devenaient bruit de fond, les poings étaient serrés.
La pièce se vidait de ses occupantes lentement, il laissait faire comme un guerrier blessé qui se vide de ses entrailles, il aurait voulu hurler sa douleur,
dire combien il ne désirait pas ça mais c’était impossible. Faible, touché dans ses chairs mais surtout dans sa tête.
Ne restait plus que Night, son enfant dans les bras, un geste de survie soudain et vif le mena vers sa nouvelle née. Il lui adressa un regard froid qui se baissa aussi rapidement.


J’dois voir Attia, elle va bien ?

Sans attendre sa réponse, ses pas le menèrent vers la porte dont il saisit la poignée fermement l'ouvrit et disparu.
En entrant dans la pièce ses yeux se posèrent naturellement sur sa femme qui semblait épuisée.
Une mine inquiète devança un sourire timide et d’une voix fébrile, filet vacillant entre elle et lui qui se matérialisa en une demande attentionnée :


Comment te sens tu ?

Sa main vint se glisser dans la sienne délicatement, voile brumeux devant ses yeux, ses doigts qui se resserrent en attente d’une réponse rassurante.
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Attia.
Livia est serrée contre elle, cajolée et elle reçoit même un sourire.
Pourtant l'inquiétude subsiste.
Elle ne voit toujours pas Azkaban.
Livia lui parle, une douce chaleur l'enveloppe alors qu'elle pose un baiser délicat sur la joue de sa fille. Celle qui jusqu’à peu avait l'exclusivité de son coeur et qui a présent ne régnait que sur une partie, l'autre partie coincée dans la pièce d'a coté, dans l'attente d'une validation.

Lorsqu' Azkaban poussa enfin la porte, ce n'est pas un soupir de soulagement qu'abandonna la Di Juli mais c'est des yeux hagards qui se posent sur la silhouette du blond, bredouille.

Le coeur bat d'un battement outragé, angoissé, triste.
Elle se souvint alors de la naissance de Livia, comment il se l'était accaparée, la posant contre sa poitrine alors qu'elle venait à peine de naître.

A sa question, elle n'avait aucune envie de répondre.
Elle le considéra gravement, les yeux élargis, les joues creusées de la fatigue qui la taraudait.


- Ou est ma fille ... Notre fille Azkaban ?

A nouveau les larmes se pressent aux yeux qui voudraient presque s'expulser de leur orbites.
Elle n'est plus seulement triste, mais en colère. Le poing se serre dans le drap. Elle voudrait hurler mais elle tient Livia contre elle, il y a Margot et il y a Azkaban dont la sépare un gouffre d'incompréhension.


- Comment peux tu me demander comment je me sens et laisser notre enfant seule loin de nous !

Elle avait du mal a contenir sa colère et sa voix s'éleva d'un ton.

- Je veux mon bébé! Tu m'entends ?

Le corps fatigué est soudainement faible et elle s'affale sur l'oreiller, légèrement tremblante des sanglots qui la parcourent, du trop plein d’émotion qui se déverse.

- Je veux mon bébé... s'il te plait... ma fille... tout de suite...

Elle capitule, serrant Livia contre elle, dans une vaine tentative de la rassurer tandis qu'elle souffre du rejet qu'elle devine de la part d'Azkaban.
Elle n'a pas choisi pourtant...



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Margonton



Dans un sourire empreint de tendresse et d’affection, Margot a mené la petite Livia à sa maman. Apparemment, la petite n’a pas saisi la portée des paroles de sa nourrice qui a pourtant tenté de la rassurer en lui parlant de son rôle à venir, celui de grande sœur. Peut-être est-ce parce que la petite fille n’est pas la vrai destinataire de son message ; Margot tentait depuis des mois maintenant de se convaincre elle-même que l’arrivée d’un nouveau bébé ne diminuerait pas le lien qu’elle possédait avec les Des Juli-Ménéac. C’est qu’elle se sentait leur fille, sans en avoir le sang. Elle ne jalousait pas Livia, qu’elle adorait, qu’elle aimait follement, comme une sœur ; mais est-ce que l’adorable bambin ne l’éloignerait pas de ses « presque » parents ?

Et elle avait croisé le regard de la petite. Et elle avait vu, sa petite tête merveilleusement enfantine, cette petite essence de vie, cette flamme nouvelle au monde. Et elle avait fondu, irrémédiablement. Alors oui, pour cette seconde petite fille, elle deviendrait sœur, pour la deuxième fois, véritablement.

Elle sourit comme Livia bondissait déjà pour rejoindre sa mère, et la porta dans ses bras, aux anges ; après tout, l’heure était à la fête, à celle de la bienvenue de cette minie Attia supplémentaire ! Elle se rua donc pour mener Livy à sa maman, amusée par la joie de la fillette, laquelle fut confiée à la mère de famille, comme elle tendait les bras vers elle.

C’est une moue perplexe qui accueillit la prime question de la méditerranéenne ; comment lui annoncer qu’Azkaban était comme hypnotisé, totalement figé, quelques perles d’eau ruisselant à son visage qu’il avait baigné comme pour se réveiller, et qu’il n’avait ni esquissé le moindre geste, ni prononcé le moindre mot ? Le soupir que sa « maman » ajouta acheva de lui fendre le cœur, elle qui était assez âgée pour s’occuper d’un enfant, mais trop petite pour comprendre l’importance que pouvait revêtir le sexe d’un enfant à naître pour ses parents. Elle ne voyait que jeux, petits bobos à soigner, jolies robes à enfiler, sourires, câlins, embrassades… Rien de plus. Elle était totalement étrangère à la notion de patrimoine, d’héritage, ou de fierté pour un père de poser sa main sur l’épaule de son fils, de cet autre lui en miniature, qui le remplacerait un jour, en portant son nom, et le transmettant à son tour. Non, vraiment, elle ne saisissait pas.

Elle sourit à Attia, toute attendrie, et hocha la tête, souriante, à ses paroles suivantes.


- Maman, vos deux filles sont des anges ! Avez-vous choisi un prénom ?

Et Papa entra.

Papa, et cette question si anodine qu’elle fit se relever le regard de Margot, d’incrédulité. Elle eut envie de lui dire « Comment se sent-elle ?! Elle se sent seule, même parmi les autres, quand tu n’es pas là, et tu n’es pas venu avant si longtemps ! Tu es resté debout, là, à côté, et elle, elle a pleuré ! ». Le fait d’avoir vu perler les larmes aux yeux de la Gitane avait ulcéré la nourrice, qui, aurait jeté tous ces mots à la figure de son « Père », si elle n’avait eu l’affection et le respect qu’elle ressentait pour lui. Mais tout de même, ses sourcils se froncèrent, et la moue qu’afficha sa bouche bientôt pincée en « cul de poule » était sans équivoque : elle n’était pas ravie, la nounou, pas du tout, du tout !

La stupeur margotine passée, c’est la colère attiléenne qui succéda et entoura les épaules de Margot. C’est les yeux écarquillés, la tête rentrée dans les épaules à chaque mot prononcé que le nounou bergère assiste à la scène et essuie la tempête de l’ire attiléenne ; un peu plus et elle inviterait chacun d’un « tous aux abris » tonitruant. Mais l’atmosphère n’est pas à la plaisanterie. L’air est chargé, pesant, la tension, palpable. La jeune mère est déçue, et déchirée, sans son enfant dans ses bras. Elle qui tout à l’heure a envoyé Night présenter l’enfant à son père est pleinement devenue mère de sa seconde fille, dans le manque, dans l’absence de celle-ci.

Elle hausse le ton, furieuse, plaintive, et Margot sent son cœur se déchirer, alors. Comme Attia s’affaisse, elle a un léger mouvement en avant, comme si elle allait bondir pour la rattraper, mais l’étouffe dans l’œuf. Au lieu de cela, la voilà qui murmure :


- Papa, je dois aller dire à la dame que l’on n’aime pas trop de ramener le bébé ? Est-ce qu’il faut que j’emmène Livia avec moi ?

La Sublime brune est lasse et fatiguée, elle a fait sa part de travail. Et c’est bien d’Azkaban que Margot attend une réponse, un geste… Une réaction d’homme, de père.


Azkaban
Le blond n’attendait qu’un regard seulement pour lui, une réponse simple, un mot court. Rien de tout ça ne lui est accordé.
Eclaté, comme un vase ébréché explosant en mille morceaux sur le sol, il entend les paroles de son épouse, mélange de reproches et de questionnements.

Les mains se sont déliées.

Les voilages entre eux se font de plus en plus imposants, il a beau vouloir les écarter, ses doigts se perdent d’entre les tissus, toujours plus nombreux, toujours plus sombres.
Lui aurait voulu hurler…Attia ? Où es tu ? Au lieu de ça, il prend ses mots à la lettre.


Ta fille ? Tu la veux ? Celle-ci t’suffit pas ?

Son regard se pose indifféremment sur Livia, les tremblements sont incontrôlés, les poings serrés.
Alors que sa belle s’effondre, lui fulmine dans une rage envers la vie, pourquoi lui avait elle volé son fils ? Et Margot qui voudrait se rendre utile, pauvre spectatrice de cette mauvaise pièce.
Si seulement l’auteur avait pu ficeler un scenario plus acceptable pour le blond, si tout simplement le destin avait accepté son envie, juste pour cette fois…Lui offrir un fils.

Et en plus de se faire chahuter alors qu’il affiche sa fragilité, son amour pour sa brune qui est pour lui vital, la peur du risque de la perdre encore présente.
S’en est trop, il s’écarte, comprend qu’il ne maitrise plus rien, qu’il ne peut en supporter plus sans venir à dire ou faire l’irréparable.
Quand la haine effleure l’amour, la violence prendrait bien l’ascendant sur la faiblesse, le corps exprime sa tension, il fonce donc dans la pièce qu’il vient de quitter en faisant fermement signe à Margot de ne pas bouger.
Le blond arrache la petite chose des bras bienveillants de son amie qui ne doit surement pas mesurer le degré de gravité de l’instant.
D’un ton froid, il s’explique rapidement :


Sa mère veut la voir !

Retour à la case départ, près de sa belle, le blond bazarde le petit être sur Sa mère.

Voilà, heureuse ? J’vais faire un tour, j’crois que c’est une affaire de femme ces choses là…

Pas un sourire, pas d'autre mot qu’un vent glacial, le mantel est emporté, la porte claquée sans autre forme de procès, juste de l’indifférence pour unique sentence.
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Nightwalf
Toute la scène à laquelle elle était en train d'assister la laisser sans voix. D'une part parce qu'elle ne comprenait pas et de l'autre car ce n'était pas ses affaires. Pourtant Night aurait voulu rassurer Az, essayer de lui faire admettre que le plus important était que son enfant et sa femme soient en bonne santé, qu'ils soient encore en vie et pas que ce soit une fille ou un garçon...Mais son ami avait sûrement ses propres raisons de réagir ainsi, elle n'en avait pas connaissance mais peu importe.

D'un coup, plus personne dans ses bras, Az qui vient chercher ce petit être vivant, qui lui parle d'un ton sec en lui disant que sa mère veut la voir, quoi de plus normal comme réaction? Surtout qu'Attia devait aussi avoir besoin de réconfort, tout cela n'était pas simple pour la famille De Ménéac, il allait falloir du temps pour que les choses se tassent et que leur vie de famille à quatre fonctionne.

Une porte claquée avec énergie et voilà le blond qui est dehors. Que faire?

Le suivre pour essayer de le raisonner? Non, il a besoin de réfléchir et de se retrouver avec cette déception et cette frustration pensa-t-elle.

Partie elle aussi? C'était une option mais tout cela lui faisait de la peine quand même, elle aurait que cet événement qui est censé être heureux le soit pour tout le monde.

Aller voir Attia? C'était délicat mais elle s'en approcha doucement et tenta sa chance. C'est d'une voix désolée qu'elle lui adressa la parole.


Je suis vraiment navrée Attia...Mais puis-je faire quelque chose pour toi avant que je parte?
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