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[RP] Palais universitaire Odoacro-trucmachinchosiste du PA

Mahaut_bozier
Il était une fois, un comté très lointain qui s’appelait le Périgord-Angoumois. Dans ce comté fort lointain, vivait un peuple beau, fort, intelligent, alcoolique, cannibale, et de mauvaise foi aussi. Dans ce beau comté était un grand palais. Qu’il était beau ce palais ! Qu’il rayonnait dans la tendre lueur des rayons du soleil naissant qui le faisait retentir sous les trilles allègres des hirondelles du printemps nouveau !

Dans ce beau palais, vivait une princesse. Elle était fort belle et s’appelait Odoacre-la-belle. Oui bon, elle rouspétait qu’elle n’était pas une fille mais un évêque, mais quand on a les cheveux longs et une robe, c’est quand même pas très net.
Odoacre-la-rouspéteuse vivait seule dans ce grand palais inoccupé. Un jour de grand ennui, elle fit mander auprès d’elle ses amis les nains, les biens-nommés TOI et MOI.

TOI et MOI étaient charmants. Ils étaient beaux, surtout MOI d’ailleurs, ils étaient intelligents, ils étaient drôles. Odoacre les aimait beaucoup car ils apportaient la joie et le calme partout où ils étaient. Toujours accompagnés de leurs amis de la forêt et de leurs cochons, vaches, saucissons, bouteilles..., ils aimaient gambader dans la forêt lointaine où on entend le hibou qui du haut de on grand chêne, répond au coucou ou alors c’est l’inverse.

Un jour, pour distraire Odoacre-la-râleuse, ils décidèrent de créer une université (presque) libre dans le palais inoccupé de la princesse. Dans le but de lui faire rencontrer un priiiiiiiince. Car les nains étaient romantiques et étaient désespérés de voir Odoacre-la (bon ok j’arrête avec les surnoms) se morfondre seule dans son grand palais.

Un beau matin, ils s’installèrent dans une aile du Palais, installèrent des bancs et des pupitres, des tableaux aux murs, et affichèrent un grand panneau à l’entrée du château :




Université (presque) libre du Périgord-Angoumois


Toute la population était conviée à venir écouter les beaux professeurs leur apprendre le joli savoir du monde connu. Dans la joie et la bonne humeur. Les casse-croûtes étaient fournis. Et Odoacre se réjouit de voir tant de monde se presser à ses portes ! parce que sous ces dehors bougon, il cache un coeur gros comme ça !


Voilà, l’université libre est enfin lancée.

Organisation de l’université :

Odoacre sera donc le recteur. Parce qu’on est dans son palais et qu’on aime faire souffrir nos persos.
Si vous aimez les trucmachinchosistes, c’est bien, mais ne nous dénoncez pas à l’évêque, il serait capable de nous faire brûler s’il le savait. Et après il nous mangerait. Rosés, comme des magrets. Mais je m’égare.

L’équipe professorale est déjà assez fournie, et les cours vont s’enchaîner rapidement (enfin si tout va bien).
Concrètement, chaque cours durera sur 3 jours HRP. Le temps de laisser le professeur s’exprimer et les élèves d’écouter, d’assimiler (ou pas) voire de poser des questions si nécessaire, puis au professeur de conclure la leçon. Ainsi, les cours ne s’éterniseront pas en cas d’absence.

IMPORTANT :

Si vous voulez être élève : merci de nous contacter avant de poster. Nous ferons enlever tout post non autorisé afin de ne pas dénaturer le topic. Mais si vous nous envoyez un MP avant, qu’il est bien écrit et qu’on est bien lunés, on ne sait jamais, on vous laissera peut-être poster.


Petite précision : le début très « Walt Disney » n’a rien à voir avec ce qui va suivre, c’est juste pour nous amuser en attendant que tout cela démarre. Et qu’on aime bien voir Odoacre en princesse rose bonbon aussi. ^^
--Pere_sifflard


Dans un pays pas si lointain (pasque Castillon c'est pas comme Bergerac, c'est tout proche de la civilisation). Un... heum prince (enfin c'est un peu exagéré pasque ça serait plutôt un crapaud en fait) charmant (là aussi on fait dans l'hyperbole) accompagné d'un nain (là c'est de l'euphémisme par contre... voyez, on commence déjà les cours avec les figures de style) s'apprêtait à rencontrer une merveilleuse princesse.
Le Père Sifflard puisque telle était la manière dont on le nommait, vagabondait sur les chemins en tenant Lotx par la main. Heum... Par la main on a dit...


Oh.... Escusez-moi, escusez-moi, ze n'avais pas vu... C'est la bit... heum l'habit rude... enfin ze veux dire l'habitude...

....Bref! Tenant donc Lotx par la main gauche et et dans l'autre son... sa... euh....

Ma trique?

Heum... Voilà, sa trique... une trique de bois hein? Un bâton de voyage en somme (de l'art de prendre le lecteur pour une truffe mais bref, passons...). Et tandis qu'il allait se décider à mettre la main au panier de Lotx pour...

Hein? Mais ça va pas nan? Z'êtes pas bien dans votre tête!

Hum... la main au panier en osier... Que... euh... tu portes sous ton bras pour... euh...

Pour niquer?

Oui voilà, pour pique-niquer!

Pique-niquer? Mais non, mais non, ze voulais zuste...

Continuons voulez-vous? Bien, donc tandis qu'il allait se décider à mettre la main au p... à pique-niquer. S'érigea...

Eh que voulez-vous, c'est à force de parler de... heum... de bâtons de voyage et de pique-niques...

...un immense monument...

Rooooh, vous me flattez...

...le palais Odoacro-trucmachinchosiste.

Pas laid trucmachinchosiste? Ah, vous parlez de choubinet? Ben, on ne peut pas vraiment parler d'immense monument qui s'érize dans son cas... Cela dit, ze peux vous raconter la fois où...

C'est enjoués qu'ils pénétrèrent...

Où ça?

...dans les étroits couloirs...

De qui? De qui?

...encore vierges...

Hélas...

...et immaculés...

Ah? Plus vierges pour longtemps alors si y m'a...

...du palais. Tout en prenant grand soin d'éviter les portes adjacente puisque, la construction venant de se terminer, c'était un vrai bordel là b... Eh Sifflard mais qu'es-ce qu... Mais, j'ai dit que... Grmpf! Donc visitant...


Qui ça?

...les portes adjacentes qui ne contenaient rien d'autre que des balais!

Mais... Mais et le bordel alors? Il est où?

Jusqu'à arriver, enfin, au bout d'un paragraphe narratif pénible jusqu'à la princesse.

Bonzouuuuuuuuuuur! Ze viens pour baiser! Enfin ze veux dire... Pour donner un baiser à la princesse qui lui redonnera ses attributs... enfin... ses attributs humains...
--Mme_makrel


La bonne fée était en train de rectifier son maquillage au dessus du joli lac aux nénuphars. Elle aimait être belle, naturellement, sans artifices, mais avec le temps qui passe... Et les nouvelles fées qui aimaient à raccourcir les jupes, à rembourrer les bustiers et à mettre un coup de gloss sur les ailes...
Il fallait maintenir le niveau, montrer ce qu'était l'élégance et la classe.

Souriant à son reflet, elle se dirigea vers le palais en sautillant gaiement et en chantonnant de douces chansons sur un trajet entre Nantes et Montaigu, avec un passage très émouvant sur une digue particulièrement ardue à escalader.

Arrivée devant les nains, elle vit aussi le prince charmant et leur fit à tous un grand sourire.


Mes p'tits loups ! Z'êtes d'jà là ? Sifflard, mon chou, t'as trouvé ta proie ? Tu veux qu'j'lui offre une pomme qui lui reste dans la gorge et après, paf, tu débarques et tu te la... 'fin tu l'embrasses ?

Regardant les nains, elle vit soudain le grand panneau.

Une université ! Quelle idée ravissante ! Rav'ssante, si, si ! Vous avez quelqu'un pour gérer la cantine ? Non ? Ben j'm'en occupe ! J'vous f'rai des p'tits fours pour les goûters ! Et le midi, tout l'monde finit son assiette hein ! Bobidi bobidi bouuuuu!

Et d'un coup de baguette magique, elle se revêtit d'un tablier bleu avec marqué : " hune cuiziniaire ore paire !!!" et elle virevolta autour des nains, cherchant la belle princesse des yeux.
Odoacre
[AILE CENTRALE - Salle du Trône]

Voilà, le Palais était construit.... restait à l'occuper, à le meubler aussi, de nombreux charriots étaient encore en chemin pour lui apporter tapisseries, bibelots divers, meubles en tous genres, linge, vêtement, vaisselle etc...

Cette pièce était sans doute l'une de celles qu'il jugeait la plus réussie du Palais.... une salle du Trône, bien grande, bien large, à colonnades marbrées, avec armes et bannières folkloriques accrochées au mur, et surtout, surtout.... le Trône..... en haut d'un petit escalier, sous un magnifique dais de brocard porté par des colonnades d'un alliage savant de bois sculpté et de marbre vert et rose, le trône lui même était de porphyre.... sa couleur pourpre brillait de mille feu, et le plaçait à l'égal de l'Empereur.... ou du Pape....

Le vieux Grec se prit alors à révasser, confortablement installée, à toiser une salle vide qu'il imaginait emplie de courtisans venus lui prêter allégeance, de cardinaux enchaînés et nus forcés de lui baiser les pieds, de jeunes et graciles moniales dans des bures vaporeuses dansant un ballet mystique tandis qu'il recevait les ambassadeurs de lointains princes exotiques avec fastes, et que les représentants royaux, restés dans l'antichambre, feraient le pied de grue pour obtenir l'espoir d'une entrevue...

_________________
Evêque de Périgueux
Gadzelle
Soucieuse, contrariée, irritée, énervée, et même furibonde, elle allait et venait dans la forêt, toute à sa colère sans voir où elle marchait. Elle avait dépassé depuis longtemps les endroits familiers, et se retrouvait dans une grande clairière. Levant la tête, elle vit une grande construction toute neuve… et vide. Aucun bruit, personne qui ne bougeait, rien. Intriguée en plus de tous les autres adjectifs cités plus haut, elle vit un énorme panneau sur un mur pas très loin d’elle.



Université (presque) libre du Périgord-Angoumois


Tiens, tiens… Elle en avait entendu parler. C’était donc ça le palais de l’évêque, et du trucamstramgrampiquépiquécollégramme ? Ou quelque chose dans ce gout là. Elle tenta d’en faire le tour, ce qui n’était pas aisé au vu de la taille du bâtiment.


Un bruit…Une voix ? Un zozotement? Elle le reconnaissait ce timbre de voix et tendit l’oreille. Puis tout à coup au détour d’un coin elle tombât sur eux.
Littéralement.
Elle s’attendait à voir un père très douteux, mais pas à se trouver empêtrée dans une montagne de froufrous et de… quoi ? un tablier bleu ? ah ben oui.

Euh bien le bonjour. Moi c’est Gadzelle pour ceux qui ne me connaissent pas. En fait elle connaissait tout le monde, dû à leur passage dans certaines goeles. Mais c’était une autre histoire.
C’est vous que j’entends parler de l’autre côté du champ ? Sacré symphonie de zozotement et de mmh… regarde Mme Makrel… de douces paroles ? Petit sourire pour faire passer le tout, on ne sait jamais.

Donc c’est ici que se trouve votre nouvelle université ? Pas mal l’affiche, un peu riquiqui peut être.
Je voulais savoir s’il restait une place pour vous enquiquiner. Il paraît qu’on vient de loin pour suivre les cours de langue étrangère pour les cas d’extrême urgence, même qu’il y aurait des Papous de Papouasie…Quant à savoir s’ils ont des poux …ça reste à vérifier.
Il y aura quelqu’un pour savoir quoi que c'est l'osthéotomie?
Bref, vous commencez quand ? C’est payant ? Faut amener à manger ? Ah oui, on m’appelle mam’zelle pourquoi aussi, cause toutes les questions que je pose…

_________________
Douanière de Périgueux,
Forth_with
Aux environs du palais-université-bazar-bibliothèque-prison-chambre de torture et autres joyeusetés

Juché sur son âne, sa seule canne comme arme, le long du flanc de l'animal, le Nonce Apostolique du Périgord-Angoumois cheminait sur les routes du pays. Les environs de Périgueux n'étaient guère loin et tandis que l'animal avançait tout seul infatigable, surtout parce qu'il savait les récompenses qui l'attendait en arrivant Forth vérifia rapidement sa carte. Il connaissait très bien la ville et voyait parfaitement où se trouvait le palais de l'évêque. Mais il s'agissait d'une manie chez lui. Il ne pouvait s'empêcher de vérifier certaines choses, quitte à ce que cela ne serve à rien. Il ne pouvait être sûr que ce qui était écrit dans les livres, et encore...

Les portes de la ville se dessinaient et Forth but une lampée d'eau dans son outre et en donna une bonne rasade à son âne. Il avait convenu de plutôt utiliser cette animal que son cheval. Bien plus rapide ce dernier aurait pût le conduire plus vite à Périgueux. Mais il savait qu'en cette saison plus particulièrement les routes étaient cahoteuses et que l'âne bien plus sûr et plus robuste supporterait ces aléas, sur lesquels un cheval pourrait se casser la pâte.

Il était en approche du palais, arrivé à un endroit où il pût attaché son âne il descendit et l'attacha donc. Il retira le mord aux dents de l'animal qui s'agitait déjà pour réclamer son dû.


Oui voilà mon beau du calme, ça va venir.

Ceci fait il pris dans les grandes sacoches qui traînaient à l'arrière une botte de carotte qu'il déposa au sol. Puis il utilisa son outre pour arroser la tête de l'animal qui au soleil avait pût prendre chaud et lui déposa dessus un vieux chapeau dans lequel il avait fait des trous pour les oreilles.

Bon allez je te laisse j'ai à faire. Normalement tu as à manger pour deux bonnes heures et le nœud que je t'ai fait tiendra bon. En plus tu es à l'ombre. La belle vie non ?

L'animal pour répondre sans doute continuant à grignoter ses carottes qu'il aurait fini très rapidement. Forth s'en alla donc et partit sonner à la cloche de l'entrée.
_________________
Mahaut_bozier
MOI, ou Mahaut puisque son nom non éthéré était malheureusement plus connu, avait regardé tout ça avec attention.

Tout allait bien.

La princesse, sur son trône.
Le prince charm... enfin le prince... enfin, Sifflard quoi, qui cherchait à l'embrasser.
Maman, dite Michèle Makrel en marraine la bonne fée, qui décidait de s'occuper de la cantine.

Et les gens qui arrivaient. Faut dire que Mahaut, et Lotx avaient commencé à recruter avant même d'avoir réquisitionné un lieu. Divers endroits avaient été soumis au vote mais finalement, quand le palais avait enfin été un peu plus construit, il avait été choisi très rapidement. Il avait un côté clinquant, tout neuf et tout doré qui convenait parfaitement au sentiment d'humilité de l'université (presque) libre du peuple. Pis il était visible de loin, près de la capitale, dans un cadre bucolique et tout et tout. Oui bon, on avait rasé 4 maisons, abattu une forêt entière, mais c'était quand même bucolique dans l'esprit.

L'aile ouest, la première terminée, avait été très vite réquisitionnée. De grandes salles vides, parfaites pour les salles de cours, des couloirs en marbre fin, des chandeliers pour illuminer le tout.

Dans l'esprit pratique qui caractérisait les trucmachinchosistes, on avait donc aménagé le lieu en douceur.

Les grandes salles de réception avaient été remplies de pupitres et de bancs. Les grands miroirs remplacés par des tableaux en ardoise presque neufs, à peine quelques fendillements ! Dans les couloirs, on avait installé des portemanteaux sur les panneaux en stuc représentant des scènes champêtres. Oui, ça gâchait un peu, mais de toute façon, les élèves allaient mettre leurs manteaux alors on ne verrait rien de toute façon !

Oui, Mahaut était très fière de leur squattage chez l'évêque. Mais il fallait déjà recevoir les élèves et professeurs.

Buvant un coup de mirabelle pour se donner du courage, elle alla prendre les choses en main.


Bonjour bonjour ! Oh mais que vois-je ? Un succès fou ! Bon, bonjour à tous, soyez les bienvenus.
Je suis Mahaut, et voici Lotx, nous sommes les instigateurs du l'université (presque) libre du PA.
Je vais reprendre vite fait les bases de l'université. Mais d'abord, passez moi une bouteille, j'ai la gorge sèche. Merci, z'êtes bien aimab'.

Qu'est-ce qu'une université libre ? He bien c'est une université, et elle a la particularité d'être libre. Comme j'vous l'dis.

Nous sommes partis du principe suivant. Pourquoi que ça serait que les notables qu'ils auraient le droit d'apprendre des choses ? Nous aussi on est curieux ! Et on est non seulement curieux mais on a aussi plein de ressources cachées ! Rien que moi, dans ma cave, ben j'ai installé un paquet de pièges pour les maraudeurs, ben j'vous dis qu'il faut un sacré niveau en mécanique pour créer la tapette géante !

Donc, puisqu'on a tous des choses à apprendre et d'autres à partager,
moi j'dis toujours : faut partager son ignorance ben alors, soyons fous, allons créer une université !

Je vous propose donc de vous présenter et de définir si vous souhaitez être professeur (en précisant les matières), élève, ou les deux. Et de nous dire aussi quand vous êtes libres pour participer. Les absents auront des corrections, sauf s'ils ont un mot signé de leur maman. Odoacre veillera à ce que l'ordre règne en annonçant les cours à l'avance, et en donnant des coups de batons à ceux qui trainent dans les couloirs ou qui fument dans les toilettes.

Voilà, j'ai la gorge sèche. Repassez moi une bouteille.


Et Mahaut s'assit sur un banc dans la grand hall d'accueil où déjà un tag venait d'être gravé et qui disait "Josette m'a piqué mon mec : c'est rien qu'une sale bêcheuse !!!"
Vonafred
[AILE CENTRALE - Salle du Trône]


C'était donc vrais...le Palais était terminé...
Magnifique ouvrage à la gloire d'un seul homme...non il y avait cette aussi cette université...


Se présentant à l’entrée…nul serviteur…nul garde…
Il se murmura à lui même...Pas grand monde ici…Il entra lentement sans plus de cérémonie d’un pas assuré.


Il était à l’admiration des proportions intérieures de la monumentale bâtisse et son architecture générale...
Il Entendit soudain des voix...qu'est ce donc ? Avisant de fantasques personnages…j’y suis un théatre ?...humm…Il se détourna pour rejoindre d'un pas rapide l'aile centrale du palais et la salle du Trone.

Une pièce aux belles proportions, de stupéfiantes colonnades marbrées, des armes et bannières folkloriques plutôt clinquantes accrochées aux murs...du vert du rose du pourpre...du bois du marbre,quelle débauche artistique...


Monseigneur...déambulait l'air jovial...transfiguré...l'air d'un Caesar Imperator...il lui sembla même distinguer une auréole ou plutôt un rayon lumineux...Monseigneur Odoacre brillait de milles feux...tout comme son Palais...Il s'assied sur son trone ...se prenait il à l’instant pour le Pape ou pourJupiter ?

S'appuyant sur une paroi dégoulinant encore d’un stuc à peine sec ...Vonafred se racla ostensiblement la gorge...

Aheummm...
_________________
Odoacre
[AILE Centrale - Salle du Trône]

Tout était parfait ! L'aile ouest avait été investi par les universitaires en herbe, et il lui fallait préparer le Privilège dudit établissement en question.... Odoacre soupira, il lui fallait un chancelier !

Enfin... il allait se prendre à rêver à nouveau lorsqu'un raclement de gorge l'interrompit.

Fronçant les sourcils, l'évêque baissa les yeux et tomba sur ...


Oh, très cher Frère, bienvenue !!! Vous venez me rendre mon or ?
_________________
Evêque de Périgueux
Virtuellevinou


Après avoir cheminé un long moment sur le dos de son étalon, Phébus, Vinou arriva dans un cadre bucolique et enchanteur. Le sourire aux lèvres, elle regarda autour d'elle.

Facilement repérable, le palais fraichement achevé se dressait fièrement. Une chose était certaine, dans les lumières du soleil, on ne pouvait ne pas le voir. Sous la clarté de la lune non plus, elle en était convaincue.

Elle s'avança lentement vers l'entrée, n'étant pas si pressée que cela d'arrêter sa contemplation. Si elle était là, c'est parce qu'elle avait entendu parler d'une princesse qui recherchait son prince. Les histoires d'amour qui finissaient bien, ça la mettait en joie. Mais là n'était pas la seule raison ...

Les nains ... heu ... enfin plus tôt les jeunes Mahaut et Lotx lui avaient parlé de cet endroit et surtout d'une université (presque) libre du Périgord Angoumois qui allait ouvrir ses portes. Tous deux recherchaient des professeurs et des étudiants. Hé bien ... pourquoi pas ?

Elle avait fait attention à sa tenue, voulant faire bonne impression elle s'était parée de sa plus belle houppelande, faite dans une magnifique étoffe couleur de l'ébène et de l'améthyste. Elle avait été mandée pour enseigner.

Toujours le sourire aux lèvres, elle entra dans la bâtisse, appelant de sa voix douce et chaleureuse.


Hé oh ! Il y a quelqu'un ? Je suis Vinou. On m'a demandé de venir pour enseigner ... la maçonnerie ... Étant un oiseau de nuit, je préfère professer le soir.
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Il vaut mieux allumer une bougie que maudire l'obscurité.

Forth_with
Aile Ouest du Palais, QG Général des envahi... euh non pardon je me suis planté, Université pas tout à fait libre du Périgord-Angoumois

Ce qu'il y a bien avec les palais nouvellement construits c'est qu'on y entre comme dans une moulin. Le jeune prêtre avait à peine sonné la cloche qu'il vit alors que la porte était entrouverte. Sans doute quelqu'un entrer juste avant lui. L'animal entra donc et remonta tranquillement chemin faisant en essayant se repérer.

L'évêque n'avait pas fait dans la demi-mesure, le palais était immense et plutôt chargé. Forth s'interrogea sur le comment il avait pût avoir le droit de bâtir tel lieu et se demanda s'il ne serait pas de bon ton d'interroger des responsables locaux pour en savoir plus.

Il passa rapidement outre et arriva en un lieu étrange. Des portes-manteaux avait été disposés tout le long d'un grand couloir sur de la marqueterie et plus loin les grandes salles accueillaient bancs et tables.


Je ne dois plus être très loin.

Et en effet il vit à un endroit un petit rassemblement, quelques têtes, il s'y glissa et écouta avec attention la instigatrice de l'Université. Elle devait être tout juste plus grande que Lisbelle. Il en sourit et regarda autour de lui lorsqu'elle proposa de se présenter.

Et bien a dieu vat comme dirait-on ailleurs.

Il s'avança légèrement et dit.

Je me nommes Forth With, Curé d'Angoulême et Nonce Apostolique du Périgord-Angoumois. Je connais plusieurs langues étrangères dont l'anglois, l'espagnol, le latin, le grec et l'araméen mais si j'enseigne ce sera tout autre chose. Je souhaiterais enseigner le comportement animal en particulier en rapport avec les comportements humains et s'il est possible aussi un cours sur la sexualité et ses dangers.
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Petit.pierre
Mais où est-ce qu'il avait mis les pieds...

C'est le drôle turbulent qui l'avait contacté. "Z'êtes une sommité de la justice du comté, le peuple a besoin de vous ! Serez un guide, une lumière, un phare, un modèle, un but à atteindre pour tous nos concitoyens". Bon, c'est pas tout à fait les termes qu'il avait employé, mais sur le fond, ça collait.

Faut dire que les-dits concitoyens avaient bien besoin d'une petite remise à niveau, en matière de justice. Et puis c'est la donzelle qui avait fini de le convaincre, ou en tout cas de noyer le poisson, il se rappelait mal, la discussion avait viré vers des notions de zoologie logistique - de charge utile avicole, en fait.

Bref, il se retrouvait devant le délire architectural mégalomane de l'enchapeauté fêlé du ciboulot, avec les trublions les moins présentables du Périgord-Angoumois, et d'autres, habituellement respectables, ce qui le surprenait, mais sans qu'il le laisse trop paraitre. Enfin, s'il pouvait être utile...

Il salua d'un signe de tête les autres présents, laissant l'initiative aux instigateurs de ce noble mais foutraque projet.

_________________
Vonafred
[AILE CENTRALE - Salle du Trône]

Citation:
Oh, très cher Frère, bienvenue !!! Vous venez me rendre mon or ?


Vonafred murmurant entre ses dents...Ton or,ton or...

Salutations Monseigneur je suis fort aise de vous voir installé dignement.
joignant le geste à la parole il s'inclina obséquieusement en souriant.

Votre or ? Humm... Le regardant d'un air innocent... Le Comté aurait il une dette à votre égard que j'ignore ?
Cela me surprend Monseigneur en tant que conseillé j'en serais au fait !


Le regardant malicieusement... Ha non voila ,j'y suis...ou avais je la tète...Monseigneur souhaiterait il que je transmette un message de sa part à l'Ordre ?
Il va vous falloir être plus précis en ce cas j'en ai bien peur...
Murmurant pour lui même...Vas y l'ami exprime toi donc.
_________________
--Edwin


Mais qu'est-ce qu'il faisait là, ce gamin, cet adolescent aux yeux bleux, aux mèches rebelles, couleur châtains, retombant sur ses yeux, les mains dans ses poches trouées ? Ah, bonne question ! N'était-il pas en train de se promener ? Sûrement pas, il préférait occuper son temps à essayer de se nourrir, en volant. Se rendait-il chez un ami ? Exclu, son seul ami, le Gros Jean, qu'on l'appelait, c'était justement lui qui lui avait conseillé de venir ici.

Pour faire quoi ? L'idée était plutôt bête à l'apparence, mais à regarder plus près, ça pouvait toujours servir. Eh bien, il était venu apprendre, mais à quoi ça servait d'apprendre ? Le gamin espérait pouvoir améliorer ses techniques de vol, il espérait de tout cœur trouver un maître en la matière. Et en plus, en plus, cette université était libre, enfin, il avait dit presque le Gros Jean et GRATUITE. Un seul problème demeurait, le jeune Périgourdin n'était pas des plus dociles, il était d'une tendance mal élevé, insolant, nerveux, pénible...Un gamin des rues, quoi.

Bref, il était arrivé devant ce palais, cette université libre qui fermera la porte de l'ignorance derrière lui. Des moins gênés, il gravit les marches, derrière un homme dont il ignorait le nom. Il avait l'air songeur, mais Edwin ne s'en occupa pas plus, le perdant de vue au premier croisement. L'homme prit à gauche, le gamin à droite. Il finit par tomber dans une immense salle, des colonnes de marbres un peu partout, un homme sur un trône, habillé en robe, et ayant de longs cheveux. Mais après tout était-ce un homme ? Le gamin n'en savait que trop rien, le Gros Jean lui avait aussi parlé d'une princesse cherchant son prince charmant, c'était sans doute ça. Il était accompagné d'une autre personne.

Edwin passa devant les deux hommes, ne les regardant même pas mais "saluant" la princesse" :

-S'lut.

Il traversa en largeur la pièce et finit par retomber dehors, sur un attroupement de personne. Les derniers mots de l'homme qu'il avait suivit, l'intéressa subitement :

-"...un cours sur la sexualité et ses dangers."

Non pas les dangers qui l'intéressait mais l'autre mot...Démarrant au quart de tour, il s'exclama, avec un fort accent paysan :

-D'dju, c'm'intéresse moi, tout c'bazar.

Il rajouta, voyant la mine des gens, dont deux nabots qui étaient légèrement plus petit que lui :

-Ah voui, b'jour. Moi, c'est Edwin, j'en ai marre d'être z'ignorant alors j'suis venu. C'quand que les cours commencent ?


___________________________
EDITS pour une image qui n'a pas l'air de fonctionner (ah si !), pour l'orthographe et pour quelques autres détails.
En passant, j'ai l'autorisation de poster par LJD Mahaut.
Althea
[En approche du palais]

Le plan au tracé incertain que lui avait dessiné Mahaut ne lui avait pas été d'une grande aide et la route s'était averée moins sinueuse que prévu. Et puis ça aurait été difficile de rater le palais, il était visible de loin tant il brillait de mille feux sous les rayons du soleil.
A tel point que Al avait du se protéger les yeux avec un savant montage de tessons de bouteilles retenus par des ficelles, le tout soutenu par les oreilles.

Plus ses pas la rapprochaient de l'édifice plus son coeur battait fort.
C'est qu'elle était invitée chez une princesse, et ça ça l'impressionnait ! Alors pour l'occasion elle s'était tout de neuf vêtue : une jolie robe à corsage pigeonnant bleu nuit rehaussé d'une collerette blanche, manches ballon à crevés rouges et jupe jaune.
De jolies chaussures à talons et neuneus sur le dessus mettaient en valeur ses chevilles qu'elle avait faillit tordre cent fois depuis qu'elle avait prit la route.
Pour parfaire le tout elle avait mis dans ses cheveux un joli serre-tète rouge avec un noeud dessus.
Voilà, elle était dignement vétue pour paraître devant la princesse.

La porte monumentale était fermée
toc toc toc...toc toc toc ? Rien.
Tire la chevillette et la bobinette cherra ! Non, c'est pas ça. Al prit donc son courage à deux mains et poussa la poignée.
A l'intérieur pas un bruit, personne. Elle traversa le hall immense sur la pointe des pieds, autant que possible sur le marbre qui répercutait le son à l'infini. Elle erra ainsi dans le palais froid et austère malgré les ors et les tapisseries chatoyantes. Ca aurait bien pu être la demeure de Barbe-bleue tiens ! Remarque, le bruit courait que la princesse aussi avait une barbe.

Soudain lui parvint une rumeur sourde, des bruits de voix, des gens ! Elle avait enfin trouvé. Il y avait déjà pas mal de monde dans la salle mais personne qu'elle connaissait. Ah si, la monsieur-dame qu'elle avait déjà rencontré à Bergerac était là aussi.
Elle aperçut Mahaut et s'empressa d'aller la retrouver.

Bonjour Mahaut ! Oui,oui je suis venue finalement. Oui, ton plan super puisque je suis là hein !
Alors voilà, j'ai bien réfléchi et je voudrais m'inscrire au cours de génialogie ! Je suis déjà géniale...ah bon ?
Nan, je te parle du cours où on apprend qui sont ses ancêtres, parce qu'on est tellement d'orphelins dans ce royaume, oui étrange hein tu trouves aussi, que ça pourrait servir...tu dis ? La généalogie, ouiiiii c'est ça ! Apprendre d'où on vient, qui on est, où on va, tout ça quoi ! Ah, ça c'est de la philo. Bon, tu m'expliqueras à l'occasion, mais je veux bien m'inscrire à ça aussi. En fait, inscris-moi à tout ce que tu veux sauf à comment on fait les bébés parce que moi j'aime que les chats.
Ben non, moi j'ai rien à enseigner. Rhooo, le maintien ! Mais t'es sobre ou quoi, ça sert à rien ça ! Savoir se présenter devant la princesse...j'ai mis mon costume du Dimanche, ça suffit pas ?
Dis, t'as travaillé ta révérence depuis la dernière fois ?
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