[RP] Bal d'Automne et élection du plus beau duo!

Statere était resté figé !!! écoutant Carmen....devant tous ses amis elle l'avait bafoué, floué, ridiculisé...
Il n'y avait plus moyen de tirer Statere de sa torpeur..
Stat ? Ça va ?
Tes amis ne vont pas te quitter Stat !
Il ne comprenait plus bien ou il était ...
Euh.............Oui... dans un bal, sur la piste de danse euhhh ......non !!!au buffet ...
Il eût enfin un moment de lucidité... il se parlait à lui-même ..
Allez, il faut te ressaisir, rebondir rapidement là, c'est pas grave, enfin si mais ..bon...
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Elle s'est préparée pour ce bal. Dés jours qu'elle y pense. Quelle robe mettre, quel bijou, quelle coiffure ? Le choix est bien difficile. Elle qui adore danser, elle qui se faisait une joie d'y aller au bras de son époux.. cela ne sera pas. Elle le sait. Lui gardera leur fille. Elle ira au bal seule. Elle choisit une robe très simple, pas de bijoux, une coiffure trés simple, des cheveux ramassés en chignon que des épingles retiendront tant bien que mal. Elle ne se mettra pas en valeur ce soir... pour qui le ferait -elle ? si elle se fait belle ce ne peut être que pour son époux. Son absence lui a facilité le choix de sa tenue finalement.

La carriole la dépose devant la grande entrée du chateau des Artignac. La demeure scintille de milles feux dansant à travers les fenêtres. Une allée de flambeaux lui ouvre le chemin. D'un pas tranquille , elle se lance, s'attachant au passage , à la vue qui s'offre à elle. Les jardins luxuriants dansent sous la lumière des feux. Une douce lumière, romantique. Des senteurs de terre humide mélangée à celles des dernières fleurs de l'été viennent lui soulever le coeur. Plaisirs subtiles qui la font frissonner. Que de souvenirs d'enfance cela éveille en elle.

La musique et les rires lui parviennent . Elle monte lentement les marches . S'imprégnant des douces sensations que lui procure cette nuit. Un voile de nostalgie l'enveloppe le temps d'un instant. Celui de se demander ce qu'elle vient faire ici. Elle a tant attendu ce bal, elle s'est tant imaginé monter ces marches main dans la main.. puis danser et danser encore dans ses bras. Les monter seule lui semble presque irréel. Oui jusqu'au dernier moment , elle a espéré qu'il la mènerait au bal. Elle savait la chose pratiquement impossible mais elle s'y est accroché bien malgré elle. Le coeur est bien cruel et se joue de vous. Il vous fait miroiter vos désirs les plus fous et les rend possibles dans votre imagination. Seulement dans votre imagination. En dehors, ils n'existent pas.

Elle se remonte sa cape et s'y enferme. Reste là , observant les autres de l'extérieur
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Musicalys était heureuse Amaellya et Statère étaient venus la saluer.

Malgré qu'elle soit venue seule, Musicalys appréciait cette soirée, celà allait lui permettre de voir un peu des gens qu'elle ne connaissait pas et puis tout le monde était si beau en tenue d'apparat !

Mais le regard de Musicalys fut attiré par un couple de danseur en particulier, c'était celui de Statère avec Carmen, elle semblait tendue, elle parlait le visage fermé presque les dents serrées et lui on aurait dit que quelqu'un lui avait asséné un coup de massue. Puis le couple se sépara, Statère fût amené prêt du buffet,il n'avait toujours pas l'air très réactif !

Musicalys hésita..., mais après tout c'était grâce à lui et à Amaellya si elle était toujours en vie !!

Musicalys leva la tête et d'un air décidé traversa la foule en disant bien fort

Place, place, laisse le respirer enfin !!! Il a besoin de retrouver ses esprit et de prendre l'air !!!

Ne s'occupant de rien d'autre que de Statère, Musicalys lui saisit fermement le bras et l'attira dehors loin de tout ce bruit !!

Musicalys trouva un banc assez éloigné de l'entrée de la salle et un peu en retrait, de ce fait personne ne viendrait l'embêter !!

Vient Statère asseyons nous, tu as besoin de reprendre tes esprits, ne t'inquiète pas je ne poserais aucune question, je ne veux pas savoir, je veux juste t'aider à retrouver ta lucidité !

Ebène qui attendait Musicalys à la porte de la salle avait suivit "le couple", qui n'en était pas un bien sur, mais Ebène était toujours là pour Musicalys !

Ce n'est pas moi qu'il faut aider Ebène c'est Stat, il a besoin de réconfort !!!

A ces mots Ebène déposa sa tête sur les genoux de Statère et lui lécha doucement les mains.

Musicalys regarda Ebène essayer de réconforter son ami !

C'est bien mon gros, mais maintenant couche toi, et laissons le se remettre de ces émotions tranquilement !

Musicalys se leva et alla mouiller un mouchoir à une fontaine qui coulait à coté, et le lui passa sur le visage, il semblait réagir. Elle n'avait pas de potion miracle dans ses poches telle que celle qu'il lui avait faite respirer prêt de la rivière, mais la fraicheur de l'eau pouvait le surprendre et le réveiller de cette torpeur dans laquelle il semblait avoir sombrer !

Musicalys continua encore, elle ne le laisserai pas ainsi foi de Musicalys !!!

Des pas qui se rapprochent. Elle tourne sa tête et voit Musicalys et statère qui sortent de la salle. Elle recule surprise, atteignant l'ombre de la nuit et ne peut qu'entendre leur conversation.
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Statere reprenait ses esprits, de l'eau fraiche sur son visage...
Musicalys...hummm. Musicalys...
Musicalys !! la regarde
Que fais-je ici ? puis Statere se souvient de tout !!
Ne t'inquiètes pas Musicalys, caressant Ebène.. je vais bien...doucement mais bien..je me suis habillé pour la circonstance et j'ai pas l'intention de me pourrir cette soirée..
Tu es seule !! se lève Et bien accompagne moi à ce bal !!!!..
En tout bien tout honneur tu es d'accord ?, lui sourit..
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Musicalys regarda Statère retrouver ses esprit et lui sourire (qu'il avait très joli d'ailleurs). Soudain il lui dit :

Et bien d'accord Statère allons-y et amusons nous !!!


Musicalys était ravis de cette proposition car elle avait bien envie de s'amuser et Statère ma foi, était un charmant cavalier, ce qui ne gachait rien !!

Elle était contente d'avoir pu aider son ami !

Statere, rentra donc dans la salle de bal, avec à son bras Musicalys,

il lui murmura Merci de m'accompagner..
Puis, lui fit une très belle révérence, lui sourit et lui prenant la main l'invita à danser..sur l'air d'une danse pavane
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Gruntorette commença à chantonner LA DANSE BRETONNE : :

http://bmarcore.perso.neuf.fr/bretonne/Br108.html ( cliquez sur les notes pour écouter la musique)

Pour danser la danse bretonne,
Donnons nous la main deux à deux
Du pardon la cloche qui sonne
Nous dit à tous d'être joyeux.

Allons les bretons
Dansons et chantons,
Enfants de Paris
La dansent aussi.
Allons les bretons
Dansons et chantons,
Enfants de Paris
La dansent aussi.

Frappe ton sabot bien en cadence
Maryvonne
Frappe ton sabot et lève le nez
Il fait beau

Pour danser la danse bretonne
Donnons nous la main deux à deux
Du pardon la cloche qui sonne
Nous dit à tous d'être joyeux.

Allons les bretons
Dansons et chantons,
Enfants de Paris
La dansent aussi.
Allons les bretons
Dansons et chantons,
Enfants de Paris
La dansent aussi.

Balançons nous les mains aux hanches
Un coup par ci, un coup par là,
Vive la noce et le dimanche
Tournons de ci, tournons de là.
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bière qui mousse amasse la foule !

L’ambiance dans la salle était redevenue festive. Valentina se tenait bien serrée contre Emeric qui la faisait virevolter au son de la musique. Elle se sentait légère comme une plume, et heureuse comme une gamine.

Tu es un excellent danseur mon cœur, et voici encore une de tes innombrables vertus que je ne te connaissais pas encore…

Elle lui sourit et profita de l’instant pour l’embrasser doucement.

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Musicalys était ravi, celà faisait si longtemps qu'elle ne sétait pas détendu comme celà !!!

Statère était bon danseur et elle passait une agréable soirée.

Elle commençait à s'habituer à la vie ici et ma foi elle n'était pas tropl mal !

Sur le parvis de la bâtisse, surprise de voir statère et musicalys sortirent, elle recule instinctivement se mettre à l 'abri de la lumière des flambeaux. Trés vite, elle se rend compte qu'elle s'est coincé elle même en butant contre une barrière. Ils passent à un mètre d'elle sans la voir. Elle n'ose plus respirer et prie pour qu'ils ne prennent pas racine devant elle. Elle se voit mal sortir les saluer alors tout indique maintenant qu'elle se cachait. Elle ne sait pourquoi, au lieu d'aller à leur rencontre lorsqu'elle les a vu sortir, ce qui aurait été bien naturel puisqu'elle arrive à peine, elle a eu ce recul idiot. Sans doute parce qu'elle était en plein questionnement personnel, n'ayant pas encore décidée si elle allait entrer ou pas. Elle pensait au moins voir Zakarine ou encore Marie. Il y a du monde, presque tout tréguier s'est déplacé. Les gens dansent , se déplacent, elle ne peut voir si ses amies sont déjà là ou pas.

Statère et Musicalys s'éloignent à son grand soulagement. A travers les branches de la haie derrière la barrière elle les suit du regard guettant l'instant où elle pourra sortir. Ils s'assoient sur un banc. Elle s'apprête enfin à sortir en pleine lumière quand elle voit Musicalys se diriger vers la fontaine et revenir éponger Statère. Elle les observe se demandant si statère n'avait pas eu un malaise. Il semble ne pas aller si mal que ça, elle en profite pour s'éclipser de l'endroit et entre au château. Elle adresse un sourire géné aux gardes en faction à l'entrée et à qui ses agissements n'avient certainement pas du échapper . Elle en connait un pour être venue assez souvent ici, porter ses robes à sa grâcieuse grandeur, la Duchesse Solomé d'Artignac . Du coup, elle se croit obligée de se justifier alors qu'elle n'a aucun compte à rendre au garde. Elle chuchote au passage :


- Je n'avais tout simplement pas envie de leur parler
- Je vous en prie, Dame de Brasco, j'avais bien compris. Je surveillai qu'ils ne vous inquiétaient pas.

Elle sourit largement au tact du garde et s'engouffra dans le grand hall. *Tu parles comme il s'inquiétait de ma sécurité , il a du me prendre pour une folle oui*. On la débarrassa de sa cape et l'accompagna à la salle de bal. En arrêt admirant la décoration, répondant d'un sourire à ceux qu'on lui adressait , elle essaie de fouiller la foule amassée au buffet à travers les danseurs qui sautillent devant elle, cherchant toujours Zak et Marie, puis Amaellya ou au moins quelqu'un du conseil municipal. Les bals au château des Artignac avaient toujours autant de succès. C'était surement la seule coutume à laquelle la grande majorité des tréglorrois se pliait avec grand plaisir. Gueux comme bourgeois et nobles se mélaient..enfin se rassemblaient, serait plus juste , en un même lieu. L'ambiance était festive, on parlait fort, on riait, mais chacun à sa place. Les torchons et les serviettes se mélangeant rarement tout de même. Quelques joues et pifs commençaient déjà à virer au violet, et si les grandes cheminées flambaient à grands feux , elles n'expliquaient pas tout. Les tonneaux de chouchen et vins coulaient à flot comme dans toutes ces grandes occasions. La Duchesse et le Duc du Trégor ne rechignant pas à ouvrir les coffres d'écus pour l'évènement.
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Elle s'était faite la plus belle possible. Zakarine aimait tant Scavola qu'elle voulait lui faire honneur quand ils entreraient ensemble dans la salle de bal, bras-dessus bras-dessous. De son côté, Scavola était fort bien vêtu. Il avait aussi fait de gros efforts vestimentaires et avait acheté un fabuleux costume pour la circonstance. Ils étaient si heureux ensemble que la Rousse avait l'impression de vivre un conte de fée..

Ils avaient pris la carriole pour aller jusqu'au Château où allait se déroulait la soirée. Plus le temps passait, plus Zakarine se sentait oppressée. Il tentait tant bien que mal de cacher son malaise en discutant avec son compagnon et riant même. Elle évitait au maximum de regarder la bâtisse qui se dessinait devant eux. Elle ne quittait pas Scavola des yeux, lui tenant la main.

Ils arrivèrent. Zakarine tremblait dans son for intérieur. Trop de mauvais souvenirs étaient attachés à ce lieu. Hormis qu'il n'était pas masqué, c'était un bal. Et c'était dans un bal que Lord était mort, accidentellement étouffé, ici-même.
Elle serra un peu plus sa main, pour se rassurer. Du monde entrait encore dans la salle. Elle avait craint d'être trop en retard, mais non, ça avait l'air d'aller.
L'huissier les accueillit solennellement et ils entrèrent.

Scavola, nous voici au Château des Artignac. C'est ici que vit la Comtesse Salomé.


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Scavola observait sa Rousse. Il savait parfaitement qu'elle ne désirait pas seulement aller au bal, en ce lieu précis, simplement pour se distraire. Il savait aussi qu'elle avait encore des fantômes à affronter. Et il l'aiderait à les affronter.
Il lui serra la main, lui sourit, et lui murmura

Tout va bien se passer mon Amour...

Puis ses lèvres effleurèrent furtivement son cou.

Enfin ils firent leur entrée, tous les deux, elle dans sa robe digne d'une souveraine, lui dans un habit luxueux, qui contrastait quelque peu avec son physique qui n'était pas tout à fait celui d'un homme de cour. Mais une tête brûlée d'angevin se sent à l'aise partout, dans une taverne mal famée, sur le pont d'un bateau, en pleine bataille, ou pire encore, dans un bal donné chez une Comtesse !

Elle l'aurait reconnue entre mille. Une voix lui parvient au milieu du brouhaha. Elle se retourne instinctivement et oui c'est bien elle. Son amie zakarine , magnifique, éblouissante, radieuse et sa tenue de princesse n'y est pour rien. A ses cotés, l'objet de ce rayon de soleil en pleine nuit... scavola. Gin ne le connait pas assez encore mais à en voir le regard que lui porte Zakarine, elle l'aime déjà. Elle ne voit pas les habits de circonstance, elle ne voit qu'un couple main dans la main, amoureux et se rendant ensemble à un bal. Elle sourit un peu jalousement, il faut bien l'avouer . Oui c'est humain, pourquoi eux et pas ... Eux ! A qui la faute ? elle ne sait .. en tous cas pas à zak et scavola, aussi elle s'avance vers eux, un large sourire aux lèvres.

- Zak ! je te cherchais à l'intérieur ! Je suis contente de te voir.. de "vous" voir pardon , je me sentais assez seule ! Tu es ravissante Zak, cette robe te va à ravir, sincèrement !

Puis s'adressant au prince charmant.

- Sca, si tu n'étais pas aux cotés de zak je ne t'aurais pas reconnu. Tu es méconnaissable et ça te va comme un gant. On dirait quelqu'un dis donc !!!!

Elle grimace légèrement génée de paraitre aussi simple à leur coté.

- si j'avais su, j'aurais un peu plus soigné ma tenue.. je ne sais ce qui m'a pris. La fête a déjà commencé et tant mieux, les gens seront déjà détendus ! On s'avance prendre un verre ? j'en ai bien besoin !
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Tout va bien se passer mon Amour...

Scavola souffla des encouragements à l'oreille de Zakarine et avait terminé sa phrase par un doux baiser dans son cou. Elle frémit au contact de ses lèvres dans son cou. Elle le regarda avec timide sourire. Il avait toujours cette petite angoisse qui la prenait lorsqu'elle se rendait dans un lieu familier comme celui-ci, où elle avait connu l'un des pires malheurs qu'on puisse vivre, mais Scavola il la rassurait. Il était là, toujours si prévenant avec Zakarine! A chaque fois qu'elle sentait qu'elle lâchait prise, il était là pour la soutenir, telle une canne sur laquelle elle pouvait s'appuyer.

Oui, amore mio.. Je le sais. Depuis que tu es entré dans ma vie, elle a complètement changée. Tu m'a redonné le sourire et la confiance que j'avais perdus..

- Zak ! je te cherchais à l'intérieur ! Je suis contente de te voir.. de "vous" voir pardon , je me sentais assez seule ! Tu es ravissante Zak, cette robe te va à ravir, sincèrement !

Toute à sa discussion, Zakarine n'avait pas entendu son amie d'enfance qui s'approchait d'eux. Elle lâcha soudainement la main de son fiancé, ben oui il lui avait offert une très belle bague, et ouvrit grands ses bras à Gin pour la prendre dans ses bras et lui faire un gros câlin.

- Sca, si tu n'étais pas aux cotés de zak je ne t'aurais pas reconnu. Tu es méconnaissable et ça te va comme un gant. On dirait quelqu'un dis donc !!!!
- si j'avais su, j'aurais un peu plus soigné ma tenue.. je ne sais ce qui m'a pris. La fête a déjà commencé et tant mieux, les gens seront déjà détendus ! On s'avance prendre un verre ? j'en ai bien besoin !

Oh merci! Tu n'es pas mal non plus! Même en haillons, tu seras toujours très belle, Gin!

La Rousse s'écarta de son amie et reprit le bras de Scavola d'un côté, le bras de Imagine de l'autre. Elle jeta un coup d'oeil à son amant puis à son amie et cria en riant

Mais quel bon Breton qui se respecte n'a-t-il jamais besoin de boire, hein? Allons donc s'y! Non, Allons-y donc! Ah oui, je crois que c'est mieux.

Fini les craintes! Zakarine était entourée de ceux qu'elle chérissait le plus au monde. Elle était le femme la plus heureuse du Royaume.


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