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[RP]Taverne maritime : L'écume renaissante

--La.crapule


Ombre parmi les ombres de la taverne la crapule déguste ce qu'on vient de lui apporter. Un rire sec sort de sa gorge quand elle entend le garde venu s'encanailler. C'est qu'elle a l'ouïe fine la crapule. Ca lui permet de repérer le tintement des pièces dans une bourse bien pleine avant même d'en voir le propriétaire.

Dans son coin, la crapule détaille l'homme qui vient d'entrer et manque de lacher un juron. Ses bottes lui plaisent oui mais ... y'a toujours un mais ! Faucheur de pioche, piocheur de poche ! elles sont trop petites ces bottes maudites !

La crapule engloutit le reste de sa miche, vide sa chope et fouille dans sa bourse. Il a de quoi payer la vieille. Il attrape juste ce qu'il faut, referme sa bourse et la range bien à l'abri avant de se lever, jeter les pieces sur le comptoir et sortir en maugréant. Maudite journée ...
--O.pale


La blonde pas très comaque regarde la brune se déshabiller d'un air ébahi. Elle la regarde, s'attarde sur ses courbes, perturbée. Elle se compare à la brune qui prend son bain. Elle est maigrichonne, n'a aucune rondeur. Rien de rien.

Elle salue la femme, sort et descend les escaliers au moment où un homme sort de la taverne en grommelant et en claquant la porte. Un peu plus loin, un jeune homme fait la conversation avec la Morue.


Bonjour messire, je suis Opale. Vu la tête de conspirateur que vous faites avec la tenancière, vous venez pas que pour boire.

Elle sourit à Yola, qui lui fait signe de se taire et de passer son chemin. Loin d'être impressionnée par les froncements de sourcils de la vieille, elle continue :

Venez, montez, nous allons pouvoir bavarder. Vous savez ? Il y a déjà une femme qui loue une chambre ici. Elle est très gentille, mais elle n'aime pas le poisson, on dirait. Elle dit qu'elle vient de très loin, mais habillée comme elle est, sans bagages, m'est avis qu'elle non plus n'a pas passé sa vie à picoler en taverne.

Allez, venez, on monte !


Elle attrape le jeune homme par la main pour lui faire monter les escaliers, s'arrête au bout de deux marches et considère le jeune homme, les yeux bleus désespérément vides.

Vous, vous aimez le poisson ? Remarquez, si vous êtes de Dunkerque, vous pêchez ptet. Encore que, c'est pas très facile de pêcher avec une armure.


Puis, en riant, elle le tire pour qu'il la suive dans les escaliers, vers les chambres.
Mathis
La tenancière avait bien compris le motif de sa visite en ces lieux. Que cette taverne soit dotée d'une ambiance festive, c'était un fait, mais qu'elle soit assez répugnante spirituellement jouait en faveur du garde épiscopal qui ne voulait pas non plus qu'on puisse le croiser dans des situations ô combien compromettantes. Des bruits de pas se firent entendre, son regard se dirigea vers l'escalier, ne s'attardant pas sur la sortie bruyante de l'homme étrange.

Une jeune femme, à la chevelure blonde se présenta. Au vue de sa posture et du regard que la tavernière lui lançait après la blague de cette jouvencelle, il semblait qu'elle appartenait aux murs de cette taverne. Elle se nommait Opale, il se présenta du nom de Mathis, tout en riant perversement au son de ses propos. Là, une histoire intéressante se fit entendre alors que les deux individus montaient les marches. Toujours vêtu de son armure et armé de son hallebarde, le Dunkerquois faisait attention de ne pas trébucher, sans compter que son intention se portait sur les dires de la jeune Opale.


Une femme me dites-vous ? Hum.. très intéressant. Aurait-elle un bijou autour du cou, une sorte de croix ? *Puis, une question lui fut posée.. assez bizarre comme interrogation, mais l'homme sourit et inclina la teste. Il aimait le poisson.* Je ne péche pas trop en ce moment, actuellement, je recherche d'autres proies à mettre dans mon filet.

Un clin d'oeil espiègle, ils étaient à l'étage. Les cliquetis de son armure firent un vacarme certain, et par la mesme occasion, il s'arrêta devant une des portes. Il entendit de l'eau..
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--Lily_bertine


La surprise la fait sursauter et revenir à la réalité du moment,lui faisant éclabousser le sol de la chambre dont le bois s'imprègne aussitôt des gouttelettes savonneuses.
Elle frissonne....L'eau à refroidi et n'a plus du tout le même charme que lorsqu'elle était entrée dedans...Elle a du s'assoupir....

Elle comprends que c'est le bruit d'une conversation qui l'a sortie de sa torpeur...Quelqu'un parle sur le palier...
La voix de la jeune Opale,aigüe et nasillarde est bien reconnaissable mais celle qui lui répond est une voix masculine et Lily frémit .....Cette voix....
Il lui semble la reconnaître....Mais sûrement elle se trompe...C'est parce qu'elle pensait à lui que cette voix lui rappelle celle du jeune garde qu'elle a croisé dans les rues de Dunkerque.

Un bruit confus de métal accompagne la conversation,que la jeune femme ne peut analyser.

Elle s'appuie sur les bords de son bac et sort de l'eau maintenant trop fraîche,attrape un linge sec que la servante avait posé sur le bord du lit et s'en drape hâtivement,serrant sur ses seins humides le tissu dont elle coince le coin contre sa peau.
Ses pieds nus laissent de petites traces lorsqu'elle s'approche doucement de la porte pour y coller son oreille.
--O.pale


La blonde l'emmène à l'étage en riant. L'homme semble intéressé par ses propos, ce qui la rend folle de joie. Enfin quelqu'un qui l'écoute dans cette baraque. Elle tourne vers lui ses beaux yeux bleus, si brillants, si profondément vides.

"Une femme me dites-vous ? Hum.. très intéressant. Aurait-elle un bijou autour du cou, une sorte de croix ?"

Opale esquisse un sourire.


Oui ! Oh une très belle croix, plantée entre deux...

Opale fait un geste devant sa poitrine si plate. Elle éclate de rire.

Oui, une femme brune, une drôle de voyageuse avec une croix autour du cou. Vous la connaissez on dirait ?

Puis, sans attendre la moindre réponse, elle fait une mine boudeuse en considérant l'homme qui se tient devant elle. Et elle fait quoi, maintenant, la blonde écervelée ?

"Je ne péche pas trop en ce moment, actuellement, je recherche d'autres proies à mettre dans mon filet."

Opale hoche la tête, faisant semblant de comprendre l'allusion du jeune homme. Elle avait entendu quelque chose, à propos de proies et de filets, quelque chose que la vieille avait prononcé... Ah oui !


La Morue, enfin, la vieille, elle dit que les femmes aiment les "hombres qui les prennent dans leurs filets". Dites, c'est bien, une femme, comme proie dans un filet ?

La donzelle planta ses prunelles dans celles de l'homme. Elle s'approcha de lui, puis, l'embrassa sur le coin de la bouche, et se recula en poussant un petit cri.

Vous m'avez piqué !

Elle se masse les lèvres en fronçant les sourcils, considérant le jeune homme de toute sa frêle stature.
Mathis
Cette femme qu'il avait croisé auparavant dans les rues de Dunkerque était donc présente. Il savait maintenant où elle logeait, et il espérait qu'elle puisse y rester quelques temps. Ce qui avait été entamé, ne s'était pas terminé.. fort dommage, c'est pour quoi le temps perdu devait être rattrapé. Sa langue se pourlécha sur ses lèvres humides, l'effet était tant désirable qu'il fit donner à Mathis de légères sueurs. Puis, un rire le fit sortir de ses pensées, une poitrine parodiée, un sourire partagé.

Le jeune homme regardait cette blonde, qui devait se sentir incomprise face à cette société muette et sourde. Le garde confirma les dires d'Opale, en lui adressant un clin d'oeil léger, puis, elle vint l'embrasser sur le coin de ses lèvres.


Vous m'avez piqué !

Pris au dépourvu.. cela fait bien un moment que je.. enfin, que je n'ai pas fréquenté quelqu'un, oui, voilà, c'est cela. Vous savez, à la Garde Épiscopale, on doit frénétiquement combattre de faux préceptes et défendre les fidèles.

Arrêtons nous là, il ne faudrait pas qu'il fasse fuir la servante avec ses histoires religieuses.

Mais.. n'est-ce pas affriolant de détourner quelqu'un de vierge et de pieux ? *Sourire espiègle, main posé dans les cheveux de la jeune femme, puis baiser rendu, celui-ci plus sensuel.*

Vous savez, le manque d'expérience peut être comblé par quelqu'un qui s'y connaît. Que faisons-nous ? J'irais bien dans cette chambre.

Sacrilège ! Il en avait fait exprès le bougre. Le Médecin ouvrit la porte de la chambre de Lily_bertine. Le spectacle qu'il vit le fit frémir de désir, à n'en point douter. Seigneur, pardonnez le, il est tellement innocent !

V.. Vous ?
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--O.pale


La Blonde écarquille les yeux. La Garde Episcopale, c'est pas le grand machin des soldats de l'Eglise ? Un homme de l'Eglise, dans un pince-fesses ? Mais il a vite fait de se reprendre, le Garde. Car il lui caresse les cheveux, l'embrasse.

"Mais... n'est-ce pas affriolant de détourner quelqu'un de vierge et de pieux ?"

Vierge ? Pieux ? La mère maquerelle lui parle souvent de pieu, mais elle évoque plutôt les lits à refaire. Et vierge... qu'est-ce que c'est ? Mais pas le temps de réfléchir, car l'homme l'entraîne dans une chambre, dans la chambre de... de la brune !


Non pas...

Trop tard. La porte s'ouvre sur la belle effarouchée, enfin, pas si effarouchée quand même. Elle est là, belle et désirable. L'homme la regarde, frémit de désir. Et Opale reste là, bras ballants, dévisageant tour à tour le jeune garde et la donzelle à la croix.
--Lily_bertine


Elle veut prestement reculer lorsque la porte s'ouvre brutalemen sur lui.
La surprise de le voir là devant elle en cet endroit si peu en rapport avec sa charge et son habit la fait un instant perdre l'assurance qui ne la quitte jamais d'habitude.
Son mouvement de retrait manque de lui faire lâcher le peu que représente le linge enroulé autours de son corps.

Elle rattrape le tissu et le serre contre sa peau perlée encore de mille gouttes de ce bain où elle aurait du rester et ouvre de grands yeux étonnés en regardant le jeune homme.
Ses yeux parlent pour lui lorsqu'il la découvre et la fièvre qui y transparait ne laisse aucun doute à lily sur l'effet que son spectacle a sur lui.

"Vous....Que faites vous là?"
Trouver une parade,dire quelque chose...

Dans cette situation les sujets de conversation sont on ne peut plus limités et elle a beau tenter de rester le plus digne possible,c'est sans compter sur l'émoi qui la gagne à se trouver presque nue sous les yeux d'un homme qui est loin de lui être indifférent.
Elle se décale légèrement derrière le battant de la porte entr'ouverte comme pour y trouver refuge et ne sait plus si elle souhaite qu'il disparaisse ou qu'il reste là et entre une bonne fois pour toutes dans cette chambre.
Elle sait de toutes façons que c'est lui qui décidera.
Elle qui sait si bien mener la danse et choisir ses "victimes",se trouve désorientée et pleine d'un désir qu'elle n'a pas ressenti depuis longtemps.
Mathis
Légèrement vêtue, la femme semblait le détailler, l'analyser, et il est vrai que Mathis n'arrivait pas à détourner son regard de ses courbes généreuses. Céder à la tentation, se jeter sur elle avec sensualité et laisser la pauvre Opale dans son coin toute seule.. beaucoup de pensées se bousculèrent dans sa teste, certaines restaient saines, d'autres tendaient vers des bacchanales. Calmer ses ardeurs et sourire devant cette scène, cela rendait Mathis un peu nerveux, et il est certain que ce genre de situations mettait l'homme dans une posture embarrassante. Que faisait-il là ? Mais s'il répondait avec brièveté, il se ferait passer pour un vil gredin, un goujat de la pire espèce. Autant trouver un moyen de le dire subtilement :

Je suis ici pour me laisser entraîner par les déboires de la nuit.

Fort bien et joliment dit. Quelle serait sa réaction ? Le Médecin fit deux pas légers et posa son hallebarde contre un mur. Que faire ? Opale n'était qu'une simple servante, et cette dame semblait excellée dans ses activités. Un simple sourire charmeur naquit sur ses lèvres..
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--Lily_bertine


"Je suis ici pour me laisser entraîner par les déboires de la nuit."

Ce n'était pas un militaire comme ceux qu'elle avait pu rencontrer au long des chemins du Royaume.
Celui ci s'exprimait comme un homme de classe,et son regard,malgré les lueurs de désir qu'il ne pouvait masquer,avait la clarté de celui d'un jouvenceau.

Lily sourit doucement et recula enfin d'un pas:
"Messire,je ne suis pas en une tenue me permettant de tenir conversation,même si ,je le reconnais le plaisir aurait été grand..."

"Si vous le voulez bien je vais me vêtir et nous pourrons descendre souper ensemble"
Va-t-il accepter?

Elle ne peut se conduire avec lui comme avec un vulgaire marin venu en bordée...Pourquoi?....Elle ne saurait trop le dire...
Sentiment bizarre qui l'envahit en croisant son regard...
Deviendrait elle sentimentale?

C'est bien la dernière chose qui lui effleure l'esprit,mais malgré l'envie irrépressible qui la taraude de se jeter dans ses bras, elle sent qu'un élan trop vite consommé la laisserait avec un relent de tristesse qu'elle veut éviter à tout prix.
Le jeune homme la couve toujours des yeux et semble hésiter.
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