[RP]Hostel ducal de Rhuys, compagnie Franche Bretonne

Coldtracker

Que la Dame d'Anclair se livre à lui le toucha plus qu'il ne le crut et il dit :
-"Je ne crois point être un exemple mais quand il n'y a plus d’amour, il faut le dire que l'on soit marié ou pas pour savoir à quoi s'en tenir...

Je n'ai pas été un exemple pour feu mon épouse mais j'ai été honnête...

Je ne l'aimais plus mais je ne l'ai point trompé et sa mort a été un crève-cœur...

Il fallait un sacré courage pour me supporter et plus encore pour supporter les charges qui sont les miennes...

Je ne suis pas facile, c'est le moins qu'on puisse dire...."

Il leva le nez et aperçut l'hostel ducal au bout de la rue et reprit:
-"Nous voila arrivés...."

Il apostropha l'enfant et lui dit:
-"Mon garçon nous voila chez moi, va dire bonjour aux gardes!"

Il eut un geste rassurant envers sa mère pour lui faire comprendre que l'enfançon ne risquait rien...
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Camille.

Camille marchait auprès de lui, son pas suivant le sien. Elle appréciait que sa démarche soit lente, permettant ainsi de le suivre sans trottiner. De pouvoir discuter et se confier au fil du chemin. Ca faisait du bien, énormément de bien. Elle écoutait parler Maël en silence, oreille attentive. Elle réalisait que plus cet homme se confiait plus elle se retrouvait dans sa vision des choses. Oh, ils n'abordaient pas la résolution de leurs conflits internes de la même manière mais les valeurs étaient là. Un sourire amusé réagit à sa remarque sur la difficulté à le supporter. C'était un homme qui pouvait incontestablement être bourru voir volcanique mais elle était italienne et ce type de tempérament n'avait rien de très stupéfiant.

Moi je vous trouve très abordable...

Le rire joyeux accompagna leurs derniers pas jusqu'à s'arrêter devant les gardes. Camille ne s'inquiétait guère pour Damian. Il avait l'habitude de la Garde Episcopale.

Les lieux ont l'air immenses, vous me ferez visiter?
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A Anakin

Damian.

-"Mon garçon nous voila chez moi, va dire bonjour aux gardes!"

B'jour, b'jour? Ouoh, il est fou le géant? J'dois vraiment faire un b'jour tout plein en vrai aux grands avec des airs coincés? Et le pire c'est que Manman a l'air d'accord... Bon ben quand faut y aller, faut y aller... Sont fous quand même les grands.

Et trottant en toute innocence, Damian s'approcha du garde le plus proche et enlaça sa jambe pour une grande accolade toute aristotélicienne avec plein de tendresse à l'intérieur. Devant l'air stupéfait des gardes, il passa au suivant avec conviction avant de revenir en trottinant un grand sourire aux lèvres vers l'armoire à glace bretonne.

Ouala, m'sieur craquelé, j'ai dit b'jour!

Coldtracker

Le colosse avait fait signe aux gardes qui si ils furent surpris ne se mirent pas moins à sourire et jouèrent le jeu en s'écartant et décroisant les haches d'armes pour laisser le passage libre au petit.

Il répondit à la dame d'Anclair:
-"Oui les lieux sont grands , c 'est une nécessité, mon hostel n'est pas que ma résidence, il accueille l'ordre des Trente.

Mon hostel comprend une partie des fortifications de la ville...

Si un malheur devait advenir à la ville, il serait le dernier bastion à prendre par l'ennemi et nous avons quelques cartes dans nostre jeu....

Enfin, le besoin ne s'est jamais fait sentir, la dernière fois que Rennes a été assiégée je commandais les défenses avec d'autres armées et la ville n'est pas tombée..."

Il ne rentra pas dans le détail de la boucherie que cela avait été chez les françoys...

Il lui tendit le bras de façon polie et de manière à ne point susciter de commentaires grivois et lui dit:
-"Je vais vous faire visiter....

Nous allons commencer par la première cour...

Que vostre enfant reste près de nous, il y a beaucoup de passage, il sera plus tranquille dan la deuxième cour..."
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Camille.

Camille l'écoutait, impressionnée. Elle savait ce qu'était tenir une ville assiégée, Tours étant restée un mois livrée à elle même. Le plus ironique est qu'il était peut être même parmi ceux qui encerclaient la ville. La vie savait vous jouer de drôles de tours.

Voyant le bras tendu, elle y glissa sa main avec un sourire et prit de l'autre la menotte de Damian qu'il ne se perde pas. Elle profitait de ce moment avec son fils, car elle savait que dès que son copain pointerait son nez, Roxanne et elle ne verraient plus leurs fils partis crapahuter le Très Haut seul savait où.

Je vous promets de ne jamais révéler ce que je verrai ici même sous la torture! Mais je vous préviens de suite, je suis atrocement sensible aux chatouilles : c'est une arme du Sans Nom!

Le regard était rieur, un peu de malice dans la profondeur de leurs discussions ne leur ferait pas de mal. Et puis le Maréchal était toujours tellement sur ses gardes. Dans l'enceinte de la forteresse, il pourrait se détendre un peu, il le méritait vraiment. Ce devait être épuisant de continuellement se méfier. Elle espérait que cette soirée lui offrirait un moment de sérénité.
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A Anakin

Roxannemontfortlaval

~~~Dans les écuries devant la stalle d'Orphée~~~

Un escuyer c'est une personne qui apprend le métier des armes.

Réponse laconique de la jeune mère à son fils de toute manière que pourrait-elle lui dire de plus, il est déjà tellement petit et s'interesse à mille choses. Mais il est encore bien trop petit pour en comprendre le quart de ce qu'il voit. Les gris glissent sur la silhouette de Yaouen. Sourire ravageur de son père, yeux azurites d'acier et chevelure brune de son paternel également. Physiquement, elle cherche encore ce que Yaouen a pu hériter d'elle. Hormis quelques petits grains de peau bien cachés aux mêmes endroits que ceux de sa mère. Mais il ne fait aucun doute que le petit a hérité du caractère bien trempé de sa mère. Tout du Montfort à vrai dire. Bien qu'elle ait une douceur et un charme inné qui lui vienne de sa mère c'est du moins ce que lui racontait son père lorsqu'il lui parlait d'elle alors qu'elle n'était qu'une enfant. Et les rares personnes qui ont pu connaitre sa mère et s'en souvienne encore. A vrai dire elle n'en avait rencontré qu'une seule en Bretagne.
Sa mère elle ne l'a jamais connu, morte en couches à sa naissance. Et voila que la vie se joue d'elle alors que Yaouen se retrouve doté d'une mère mais vit avec l'absence d'un père dont il ne peut dans l'immédiat pas souffrir puisqu'il a toujours plus ou moins vécu que dans son sillage mais absent.

Regard peu rassuré de l'enfant en direction d'Orphée.

Vaam, il n'est où le z'ieur des zevaux ?

- Il est devant toi Yaouen, tu vois bien il est en train de préparer Orphée. Nous allons partir en promenade cette nuit souviens toi je te l'ai expliqué tout à l'heure. Et tu vas dormir dans les bras de maman pendant quelques jours.

Nah ! Ze veux pas ! Ze veux nono dans la petite maizon que le z'ieur il me mettait dedans ! Et d'abord qu'il est où le z'ieur ? N'est où 'Led ? Mouaa ne ne veut 'mener avec 'Led ! et ze veux pas nono sur Ofée ! l'est vilain lui !

Petits océans qui se mettent soudainement à larmoyer alors qu'il secoue la tête et les gambettes, toujours assis à même le sol. Et mère non loin de la panique qui vient se glisser près du petit bout. Le prenant doucement contre elle, Roxanne passe main apaisante sur ses cheveux, posant joue câline contre la sienne.
Voila qui était nouveau et étrange. Jusqu'à présent elle n'avait jamais remarqué le moindre malaise du petit envers les chevaux. Elle pensait même naïvement que c'était chose acquise. Faut dire que les Montfort naissent avec les chevaux et même chez les Morvan c'était le cas puisqu'avant de déménager le domaine, un magnifique haras jouxtait les terres familiales du temps où le mariage était encore d'actualité.
Froncement de narines et yeux inquiets.

Qu'est ce qu'Orphée t'a fait pour que tu ne veuilles pas partir en promenade avec lui ? D'habitude tu ne dis jamais rien, tu es même content. Tu lui tires tout le temps le crin !

Inquiétude qui se fait latente. Que se passe t'il chez son fils pour que cette crainte insoupçonnée surgisse ?

Ze ne veux la maizon de 'Led pour faire nono !! Ofée n'y va se fazé, n'y va lever zes zabots en l'air et n'y va faire "hihihhiiiiiiiiiii" n'avant de donner de grand coup par terre et taper fort ! moi n'aime pas quand za tape par terre vaam moi n'ai peur parce que n'après ça ne fait du "vrouuuum" et que tous les zevaux ils se mettent à courir. Et que n'Ofée aussi l'y va faire za. Et n'avec 'Led ben Ofée il est saze pazqu'il écoute le zeval de 'Led. Et 'Led il est pas la et Ofée il va faire le vilain !

Oh Ma Doué, il ne manquait plus que ça maintenant ! Bras qui se resserrent autour de Yaouen, encerclant son trésor de douceur. Elle s'est tellement posée la question tous ces derniers mois qu'elle n'a pas besoin de long discours pour comprendre. Et culpabilité qui ressort. Cette culpabilité qu'elle a toujours gardé au fond d'elle. Bouche qui se pose sur les cheveux bruns tout en berçant la chair de sa chair contre elle. Inconsciente du tableau offert aux palefreniers, aux gardes ou à quiconque pénètrerait dans les lieux. A même le sol avec son petit bout les yeux larmoyants.

Ecoute Yaouen. Maman elle peut pas te promettre qu'il n'y aura jamais plus la guerre et qu'elle partira jamais plus se battre ça non elle peut pas te le dire. Par contre je te promets que tu verras plus les chevaux te faire peur et que tu n'entendras plus ces vilains bruits dont tu viens de me parler. Mais il ne faut pas que tu aies peur d'Orphée, car il ne te fera jamais aucun mal. Tu veux lui donner une carotte ?

Comment avait-elle pu s'imaginer qu'il n'y aurait aucunes séquelles chez ce petit bout de la guerre ? Dur apprentissage que celui de maman.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Coldtracker

Le colosse dit l'air malin:
-"Ne me tentez point...."

Il désigna de sa main libre la cour et dit:
-"Comme vous savez pu le voir l'entrée principale est ici , elle donne sur une cour d'usage ou sur 'une basse cour' si on parlait d'un château....

Le ravitaillement arrive ici, on y a nos écuries que nous allons visiter après et les ateliers de forge, des forgerons que j'ai fait venir du saint-empire germanique et d’Italie forment peu à peu des gens de chez nous et ceux-ci montrent les techniques bretonnes, il y a échange de savoir et nous bénéficions du meilleur matériel que ce soit en armes blanches, arstillerie ou armures...

Mon armure pour l'exemple est un harnois germain mais fait par un italien, c'est un modèle 'alla tedesca'...
L'armure est noire, légère, de style gothique mais on sent la présence du style italien avec des lignes plus épurées...

Du matériel de première qualité..."

Tout en parlant il montrait les grandes roues à aubes et les hommes et femmes qui travaillaient aux ateliers...

Ceux qui apercevaient le Duc,la Dame d'Anclair et son enfant, se découvraient et saluaient puis reprenaient le travail, le Duc prenait le temps de saluer chacun d 'entre eux ayant un mot pour certains et s’enquérant de la bonne santé de la famille pour d'autres....

Il expliqua:
-"Je connais la plupart d'entre eux depuis longtemps. Beaucoup ont combattu avec moi..Il y a pas mal d’anciens mercenaires, des germains, des italiens, des anglais et même des espagnols...Tous devenus bretons....

La Bretagne a toujours été une terre d'asile pour les gens épris de liberté, ils y trouvent la sérénité...

Et c'est notre travail de faire que cela dure..
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Camille.

-"Ne me tentez point...."

Camille éclata d'un rire jovial et s'agrippa un peu à son bras, avant d'écouter sa description des lieux. La forteresse était vraiment un bijou du genre tant par l'architecture que par la vie que le Maréchal avait su insuffler à se microcosme. On sentait réellement les influences italiennes et germaniques d'un monde qui changeait et sortait du Moyen Age pour découvrir les prémices de la Renaissance. Le cas était réellement anecdotique, la France et la Bretagne et tout le Nord de l'Europe au demeurant étant encore profondément encré dans une époque plus sombre. Cette affinité du Maréchal à l'évolution attirait l'attention de la vicaire. Tout autant au demeurant que sa manière de se tenir avec ses gens, parlant à chacun, connaissant leur vie et leur tracas et y apportant une oreille attentive et réellement concernée. Camille était touchée car elle ne s'attendait clairement pas à ça du personnage et c'est d'autant plus émue qu'elle entendit son explication à son attitude.

Honnêtement, Maréchal, j'avoue être touchée et étonnée de vous voir à ce point concerné. et la réaction de tous ces gens me montre bien que la chose est usuelle et non pour impressionner une femme d'Eglise. Si seulement plus d'hommes pouvaient être ainsi. C'est un réel plaisir de voir en vos actes le chemin des Vertus. Que vous vous sentiez où non bourru à l'idée de mettre le nez dans un presbytère.

Camille avait parfois ce coté désarmant de dire à voix haute ce qu'elle pensait en ce moquant de si cela ne se faisait pas. Elle n'avait pas oublié sa gène précédente, mais tenait à lui faire comprendre que pour elle, vivre suivant les préceptes aristotéliciens était bien plus important que de se sacrifier hypocritement à un cérémonial pour s'attirer les bonnes grâces de l'EA.

Les écuries sont dans l'autre cour? Je ne vois pas de palfrenier alentour. Mais tout est si grand ici, je n'ai plus l'habitude depuis Rigny Ussé.
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A Anakin

Coldtracker

Le colosse le va un sourcil surpris et dit:
-"Mes actes? Le chemin de la vertu...?

Houla, vous allez bien vite dame d'Anclair...

J'essaie de faire ce que je crois être bien...

Je trouve seulement cela normal, la proximité qu'il y a entre eux et moi est bien plus grande que celle d'un noble à ces gens , elle est celle des frères d'armes...

Comprenez-vous la colère que je peux ressentir envers ceux qui travaillent pour nos ennemis?
Quand ceux-ci sont directement ou indirectement responsables de la mort de mes gens?

Sans parler des autres combattants bretons et du Ponant"

Il fronça le nez à l'idée du presbytère et dit:
-"Pour les écuries, non, elle sont la c'est le grand bâtiment sur le côté gauche....

L'étage supérieur sert pour le fourrage ....

Allons-y, je vais vous faire voir les différents types de monture que nous avons..."

Il la mena au grand bâtiment et quand ils y entrèrent, il reprit en voyant Roxanne affairée:
-"Voila , je crois une personne que vous cherchiez!"
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Camille.

Camille éclata derechef de rire à la vue de la tête de Maël. Comme les gens étaient souvent effrayés de se découvrir sans faire exprès sur le bon chemin. La plupart comme ici s'en défendaient souvent ardemment.

Etre sur le chemin de la vertu n'est pas plus complexe que ce que vous faites ici même. Vivre en harmonie suivant les lois de la Cité, chacun assumant sa place et son rôle, sans écraser son prochain, profiter indument de son labeur ou jalouser ce qu'il possède. Imaginez un instant que toute la Bretagne voire toute l'humanité travaille de concert et dans le respect que dans cette simple cour. Personne issues d'horizons et d'origines diverses, s'apprenant l'un à l'autre, s'épaulant et cherchant le bien commun. Il n'y a aucune honte à être vertueux. Ce n'est ni triste, ni morne, ni rabaissant. Sainte Kyrène apportait la Foi à coup d'épées. Saint Sylphaël était l'image même du plaisir épicurien. Bien d'autres Saints encore prenaient la vie à pleine dent et se sont pour autant illustrés.

Rassurez vous, je ne vais pas dire que vous êtes un Saint Homme. Vous avez un caractère un peu trop bourru et emporté pour ça! Mais oui, votre manière de vie est sur un chemin qui suit les préceptes de la Parole. Et je vous certifie que ça n'a rien de criminel ou rabaissant.

Camille lui sourit avec douceur serrant un peu sa main sur son bras, avant de le suivre vers les écuries. Elle qui avait eu durant des années une peur des chevaux maladive en raison de son passé, elle s'était découvert un amour immodéré pour sa jument Tempête qui l'avait sauvée de la Touraine et se laissait depuis apprivoiser par ces animaux qui n'avaient rien de ces êtres démoniaques et chimériques de son enfance. Elle sourit en voyant Roxanne et déjà Damian lâchait sa main pour aller sauter sur son copain en poussant un cri de joie. Parce que s'il vouait un amour éperdu pour sa mère, avoir un ami de son âge était un bonheur unique!
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A Anakin

Coldtracker

Il dit un brin sérieux,:
-"J’avoue que j 'ai du mal à croire en tout cela, parfois, je suis baptisé mais je suis fortement imprégné de l’ancienne religion....

Mon nom en témoigne d 'ailleurs des deux côté de ma famille les anciennes voies sont très présentes...."

Il n'en dit pas plus...
Sourit et dit:
-"Saint homme... Doué me garde que cela arrive un jour...La seule personne sainte que j'ai connu était Nathan..."

Son attention se reporta sur l'enfant en disant:
-"Yaou' est habitué mais que vostre enfant fasse attention en passant derrière les chevaux....

Surtout les destriers..."

Il avait un instinct protecteur très développé avec les enfants, le décès de sa fille n'y était pas étranger...
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Roxannemontfortlaval

Mère et fils étaient penchés au-dessus du seau de carottes. A choisir la plus belle, la plus croquante et la plus juteuse que Yaouen allait donner à Orphée. Le destrier avait beau être un monstre de guerre, il n'en restait pas moins friand de gâteries et l' on se demandait parfois comment Roxanne, frêle comme elle est, arrivait à rester maître de la puissante monture. Mais la jeune fille avait pour elle d'être une excellente cavalière. Elle aurait aisément pu porter son choix sur la cavalerie mais elle avait préféré le trait et la fauconnerie.

Tu as choisi ça y est ? Tu fais bien comme je t'ai déjà montré pour la lui donner. A plat dans ta paume de main grande ouverte.

Yaouen qui avait séché ses larmes, avait fini par accepter de donner la carotte à Orphée, guise de réconciliation pour lui avec l'animal lorsque les sens aiguisés de la Gonfanonier l'avertissent qu'il y a du mouvement dans l'écurie et voix bien connue se fait entendre. Elle était penchée au-dessus de son fils, ne le laissant jamais seul non loin des destriers.

-"Voila , je crois une personne que vous cherchiez!"

Machinalement, tête blonde qui se tourne en direction de la voix et déjà petite tornade se précipite en leur direction. Si Damian est là c'est que Camille est forcément dans le coin. De forts liens entre les deux jeunes femmes qui se sont noués. Sourire naturel et yeux qui pétillent alors qu'elle regarde le petit Auditore.

Et voila mon irrésistible petit tombeur qui est là !

Pas le temps d'en dire plus que déjà Yaouen tricotait de ses gambettes vers son copain.
Carotte, peur du destrier et même sa mère étaient oubliés !!
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Camille.

Camille pencha la tête de coté en écoutant Maël. C'était chez elle un questionnement latent de comprendre les croyances ancestrales de la Bretagne et le Maréchal en semblait imprégné. Cela n'allait pas atténuer ses interrogations à ce sujet. Mais ce n'était pas le jour ni le lieu et elle irait poser les questions à des personnes plus indiquées.

Le sourire qui revint sur son visage pourtant la tira de ses pensées. Elle aimait avoir cet effet sur celui que tant de gens prétendaient grognon et toujours de mauvais poil comme un ours mal léché. Elle restait persuadée que cet homme était érudit, attentionné et plein de valeurs. Les gens ne savaient juste pas le voir comme il le méritait. Elle reprit donc le cours de la discussion.

Damian est prudent avec les chevaux. Je crois que c'est un peu ma faute. Avant Tempête, j'étais terrifiée par les équidés. C'est une amie Premier Ecuyer qui a réussi à créer un lien particulier entre ma jument et moi. Et c'est grâce à Tempête que j'ai pu fuir la peine de mort tourangelle.

Camille sourit quand elle voit les deux enfants se courir après et se sauter dans les bras. Ces deux là, il allait falloir les surveiller dans quelques années car ils avaient le profil idéal pour prévoir les quatre cent coups. Un peu plus loin son amie se tenait là avec une carotte à la main. Camille sourit et l'interpela joyeusement.

Roxanne! Tu es réquisitionnée pour diner avec nous et gouter ces abricots et ces amandes délicieuses qui viennent du marché. Pas de dossiers, pas de soirée studieuse! Tu as besoin de te reposer et de te distraire...

[i]Le regard ajoutait éperdument un "et je ne préfère pas rester seule" qui était rehaussé de joues rosies des pensées qui traversaient son esprit à cet instant là.[/i]
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A Anakin

Coldtracker

Le colosse dit :
-"Bonjour Roxanne! Comment se prépare cette mission?"

A la dame d'Anclair:
-"Voila tout nos chevaux, un cheval pour chaque type d'emploi....

Les destriers chevaux particulièrement puissants, avec de la force, entraînés à porter les hommes en armure pour la guerre, les joutes et les tournois.
ile st également entraîné à port sa propre armure appelée barde...

Et bien évidemment, il est entraîné au combat, piétiner, mordre, ruer, paletter..."

Il montra d'autres chevaux:
-"Les palefrois, le terme « palefroi » se rapporte généralement à un cheval de prestige très coûteux utilisé pour l'équitation de loisir et de parade actuellement , son prix étant parfois équivalent à celui des destriers. Il est populaire chez les nobles, pour des activités telles que la chasse à courre et les cérémonies...

c'est pas vraiment le style de l'ordre mais on les vend un bon prix..."

Il continua:
-"les roncins, le roncin est cheval de travail ordinaire, entier, trapu, à tout faire, de moindre valeur.
Il est utilisé comme monture d’apprentissage et par les moins fortunés, qui n'ont pas les moyens de s'offrir un destrier.
Courageux et travailleur, le roncin était utilisé pour toutes tâches....
Il nous sert pour tracter les charrettes de ravitaillement et les pièces d'artillerie, c'est un bon cheval de labour également..."

Il termina:
-"l'Haquenée, cheval de parade pour les dames, cheval ou jument douce qui va à l'amble naturellement, idem que pour le palefroi, ce n'est point le style de la maison mais les dames de la haute noblesse l'aime beaucoup alors nous en vendons...."

Il écarta le bras et dit:
-"voila pour ce que nous avons ici..."
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Camille.

Camille écoutait un peu perdue. Pour elle, les chevaux se rangeaient en deux types : Tempête, animal fiable et adoré dont elle prenait un soin sans pareil, et les autres, dont elle avait une appréhension profonde, traumatisée dans sa jeunesse. En attendant, là encore, le Maréchal se révélait fort érudit, et Camille se concentrait à mieux percevoir ce monde qui lui était étranger car elle s'en tenait un peu à l'écart. Un destrier non loin renâcla dans son box et Camille eut un léger soubresaut, s'agrippant instinctivement au bras de celui qui lui faisait la visite. Elle eut un sourire gêné d'excuse car comment expliquer son comportement sans relater la pire nuit de son existence. Elle ne voulait pas y songer ici et retomber comme à chaque fois dans une fébrilité incontrôlée. Cela ne ferait que gâcher une si belle journée. Elle sourit donc et acquiesça à ses propos. Au moins en saurait elle plus sur les équidés.

Vous avez beaucoup de chevaux en effet. Je gage que ce doit être un gros travail. Mais pour un ordre de chevaliers, les montures sont importantes. Je ne sais pas ce que je ferais sans Tempête. Même si j'avoue ne pas être à l'aise avec les autres chevaux.

Camille sourit au passage en voyant les deux enfants s'amuser à tenter d'escalader une balle de foin à coté d'eux. Vue la taille, ils n'étaient pas près d'aller bien haut.
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A Anakin

Hostel ducal de Rhuys, compagnie Franche Bretonne

Coldtracker

[Quelques heures plus tard....]

Le jour ne s'etait pas levé et pourtant les troupes s'activaient déjà à la lueur des torches...

Dans la salle d'armes, le Duc finissait de se préparer...

Comme d'habitude, il avait mis des chausses noires, des bottines de cuir souple dont le coup de pied était garni de maille rivetée, le colosse ne portait jamais de solerets....
Il enfila sur sa taille le gousset de maille rivetée qui allait protégér le bas de son ventre et ses parties basses...

Prenant son temps, il sangla le doublet armant qui portait les goussets de maille cousue aux aisselles afin de protéger ses articulations des défauts du harnois...

Tout à son ouvrage, il se répetait en permanence, les ordres donnés....

Dehors il entendait la voix de lancéor donnant des instructions....

Maël observa son harnois accroché aux murs de la salle d'armes....

Harnois noir de facture germanique aux liserets dorés.....

Une extension de sa personne mais pourtant à cet instant même s'il pensait à son office, son esprit vagabondait vers Camille....

Il se dirigea vers son harnois il était temps pour lui de revêtir sa 'deuxième peau'...
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Camille.

Dans quelques heures, le soleil se lèverait sur l'hostel et les troupes seraient déjà en route pour Rieux. La Dame n'avait pas dormi. Elle avait passé la nuit à sortir et consigner le nécessaire des stocks, notant tout avec application pour prévoir les travaux à venir des artisans pour les prochains jours. Il fallait toujours veiller à ce que tous les stocks soient pleins, au cas où la compagnie doive reprendre la route à peine rentrée. A peine la Maréchale repartie, elle avait envoyé chercher des vivres à Janzé et un pigeon à Rhuys. Maël avait déjà bien assez, secondé par Lancéor, à préparer pour le départ...

Du bruit venait cependant des escaliers. Rhuys se rendait en salle d'armes pour se préparer. Finissant de consigner les derniers détails sur son parchemin, Camille rejoignit les lieux, observant cet homme qu'elle aimait se préparer. Il restait pensif, et elle s'avança sans prononcer un mot. Avec calme et douceur, elle prit les grèves et s'agenouilla devant l'homme d'armes pour les refermer sur le bas de ses jambes afin de protéger mollets et tibias. Se redressant, elle fixa les cuissots auxquels étaient accrochés par des rivets les genouillères qui protégeraient ses articulations. Elle sangla enfin le tout lentement sans relever son regard, rituel naissant. Elle savait qu'il serait bien protégé ainsi et qu'elle aurait pu faire cela pour lui.

Camille se releva alors et vint fixer le haut des pièces au doublet armant grâce aux goussets qui empêchaient les coups aux articulations, point faible en général de ces armures. Son regard croisa celui de Maël et elle lui sourit. La douceur de ses gestes, l'application à ce travail, il n'y avait besoin de nul mot à la d'Anclair pour exprimer ses sentiments en cet instant. Ses mains continuaient leur œuvre et sanglaient pansière et dossière grâce aux braconnières rivetées de celles ci, concluant la protection du tronc par des tassettes sur les braconnières. Il ne restait plus que les bras.

L'italienne protégea les avants bras de canons qu'elle ouvrit avant de les refermer et de vérifier la coudière rivetée à ces derniers. Elle accrocha enfin des spallières au harnois pour protéger les épaules et les avant bras. Il ne lui resta plus qu'à ajouter un colletin de cuir recouvert de maille rivetée sur le cou car l'armet habituel de Rhuys, de conception italienne n'en possédait pas, toujours ce sens de la mobilité chez le colosse. Prenant le baudrier d'espée de Maël, elle enroula ses bras autour de l'homme en armes pour lui ceindre en rougissant. Le casque et les gantelets attendaient sur la table. Le guerrier était prêt, et sa dame inspira profondément en une prière muette pour qu'on lui rende vivant.

"-Je vais compter les jours jusqu'à votre retour..."
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A Anakin

Lanceor

Alors qu'il avait épousé confortablement la cathèdre sur laquelle il avait pris place, le mestre vit entrer les messagers. Son instinct lui sussurra que quelquechose d'important se tramait.

Ainsi donc, il lu le message que lui tendit Maël et prit bonne note des ordres qui venaient d'être passés.

L'homme d'armes se leva, salua la Maréchale et Dame Camille, tourna les talons et fit signe aux deux messagers de l'accompagner.

A Maël.

Je m'occupe du branle-bas mon Dug, nous serons prêts à partir sur votre ordre.

Aux messagers.

Amenez moi tous les chefs de compagnie en salle des cartes ! Dites au sergent de quart de sonner le branle-bas !

La Bretagne appelait, Rhuys répondait !

Le mestre se dirigea vers ses quartiers, les cors sonnèrent...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Zakarine

A peine visible parmi tous les convives, Zakarine avait écouté silencieusement les gens parler. De notoriété publique, la politique ne l'intéressait que très peu, mais elle était toujours là quand la Bretagne avait besoin d'elle.
La Rousse avait intégré la Compagnie Noire suite à sa mission en Irlande. Elle venait de quitter son village adoré pour aider le Comté du Poitou, alliée de la Bretagne, à se débarrasser de l'infâme Thoros.

Alors que tous se levaient, Zakarine salua respectueusement les personnes présentes et suivit ses chefs qui regagnaient leurs quartiers, au Domaine de Rhuys afin de discuter de la marche à suivre.
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Camille.

Camille finissait avec appétit son assiette quand un messager entra. Le bout de fruit s'arrêta entre la table et sa lippe et à voir les sourcils de Rhuys se froncer, la poire retourna à sa place, tandis qu'elle parcourait la missive que son fiancé lui montrait. Par la Mère, il allait falloir s'organiser au plus tôt.

Déjà la voix de Maël donnait des ordres et Camille sentait ses manies d'intendante se mettre en place : bilan de mémoire de l'inventaire des armes, des vivres disponibles. Une fois que le maitre des lieux eut fini de parler, l'italienne se pencha discrètement pour lui glisser quelques mots.

Les derniers inventaires sont à jour, nous avons tout le nécessaire. Je vais demander qu'on fasse apporter dans la nuit des vivres de Janzé. Rhuys est trop loin dans l'immédiat, mais nous pouvons envoyer missive qu'ils préparent de quoi vous fournir à votre passage par Vannes. Je vais aller envoyer des pigeons de suite.

Camille se tourna vers Roxane et lui sourit alors.

Ce fut un plaisir de vous avoir à dîner avec nous. Après tout ceci, il faudra que vous veniez à Janzé, nous pourrons parler médecine.
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A Anakin

Roxane2

Que de découvertes cette journée lui avait apporté . Toute à son plaisir , elle savourait les poires au vin tout en sirotant une liqueur qu'elle ne connaissait pas toute quand deux messagers se présentèrent au portes de la salle ,ils s'avancèrent vers la table d'honneur et après avoir saluer tendirent un parchemin au duc ainsi qu'à la maréchale . Le cachet du Grand Duc était dur la missive . Elle la décacheta et fronça les sourcils en la lisant .

Breizh entrait en guerre . Une province amie avait besoin d'elle . pensa-t-elle .

Jetant un coup d’œil au duc elle vit qu'il avait les mêmes nouvelles.
D'ailleurs les ordres fusaient déjà et les convives concernées se levaient et partaient pour y obéir .
Se tournant vers elle le duc lui ,en bon hôte , lui demanda si sa journée avait été plaisante .

- Oui messire et plus que je ne l'espérais . Je parlerais de votre compagnie à Son Altesse .Dommage qu'elle doive se terminer de cette façon j'aurai bien continué à profiter de votre hospitalité .
Mais le devoir m'appelle , moi aussi comme vous devez vous en douter . La levée de Ban est proclamée . Je dois me rendre au haut commande afin de planifier cette nouvelle campagne avec le Seigneur de Lanvaodez, Mike.de.naueriels .
Je pense que nous nous reverrons là-bas messire avant votre départ pour la guerre.

Puis se tournant vers la Dame d'Anclair

- Je vous remercie Madame pour ce merveilleux repas et cette excellente journée . Je suis désolée de devoir vous quitter ainsi mais mon devoir m'appelle . Je vais maintenant rejoindre mon escorte et vous laisser à vos préparatifs .

Sur un salut elle quitta la salle en faisant signe à ces hommes de la suivre direction les écuries afin de de partir au plus vite
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Coldtracker

Le colosse mangea sa part et laissa les dames discuter..

Il fit un clin d 'oeil au mestre d'armes puis se fit apporter une jarre de 'uisge beatha' .

Un alcool des plus puissants.

Il remplit le verra de lancéor puis le sien et attendit de voir si les dames allaient se laisser tenter.
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Coldtracker

Alors que la soirée se finissait tranquillement et que les digestifs étaient servis...

Deux messagers se présentèrent...

Un pour le Duc et un pour la Maréchale...

chacun ouvrit sa missive et il s'avéra que le message était le même:

Citation:

Nous Riwan Nathan de Brocéliande, Grand-duc de Bretagne, Duc de Brocéliande, Marquis de Blain, Baron de Carentoir, Protecteur du Val,

Avons appris que notre voisin le Comte du Poitou était attaqué.
Avons appris que notre allié était en danger.

Il y a un proverbe breton bien connu qui stipule "Quand la maison de ton voisin français brûle, réjouis-toi; mais s'il s'agit de la maison d'un ami précipites-toi."

Le Poitou s'est montré présent pour la Bretagne. La Bretagne se montrera présente pour lui. Nous nous sommes engagés à être le bouclier et le protecteur du Poitou. Nous tiendrons parole.

Aussi, nous prenons ce jour la décision de prendre les armes.
Nous levons le ban et appelons notre noblesse à prendre dés aujourd'hui la route pour nous rejoindre en notre bonne ville de Rieux. Nous en profitons pour rappeler les règles en matière de réponse à la levée de ban. Chacun de nos vassaux souhaitant être excusé devra nous faire parvenir réponse écrite sous 5 jours.
Nos demandons à nos vassaux de lever leurs propres bans.

Nous appelons enfin chaque breton désirant montrer sa valeur, chaque breton qui souhaite défendre son ami, chaque breton qui place les intérêts de son pays au dessus des siens, à venir rejoindre nos troupes sur Rieux.

Après échange avec notre Maréchale, nous chargeons ce jour le Seigneur de Lanvaodez, Mike.de.naueriels, d'organiser les troupes et l'expédition. Il est placé sous l'autorité de la Maréchale. Que les volontaires le contact et se placent sous ses ordres.

La Bretagne est en guerre désormais. Nous ne le sommes pas par goût du sang. Nous ne le sommes pas par vengeance. Nous ne le sommes pas par désir de conquête. Nous ne le sommes pas par volonté de puissance.
La Bretagne est en guerre, pour son honneur. Nous nous sommes engagés, nous tiendrons nos engagements.

Il ne sera pas dit que la Couronne aura manqué à sa parole. Nous sommes en guerre et nous nous battrons. Nous vaincrons au nom de l'amitié qui unit notre pays au Comté du Poitou.

Fait à Nantes, que nous quittons ce jour pour rejoindre les troupes,
d'ar Meurzh 23 a viz Ebrel 1461

Il fronça les sourcislet le montra à camille puis il le fit glisser à lancéor...

Il regarda sonf rère d'armes et dit simplment:
-"A quatre heures cette nuit, réveil de la compagnie je veux être parti à huit heures."

Il reprit à l'adrsse de tous:
-"Rhuys part au combat!"

A l'adresse de la maréchale:
-"J'espère que vous aurez passé une bonne journée avec nous et que l'utilité de ma compagnie sera reconnue..."
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Camille.

Camille se détendait. Le diner se passait agréablement. Chacun appréciait l'excellente cuisine du chef de Rhuys. Il faut dire qu'il avait des doigts en or pour accomoder toutes sortes d'aliments et était toujours partant pour essayer ses lubies culinaires, trouvant moyen d'assortir les gouts et textures qu'elle suggérait et transcender le tout. Camille avait toujours grand plaisir à oeuvrer avec lui. Les plats terminés et le dessert près à faire son entrée, un geste fut donné et tandis que tous profitaient de l'art musical de Mab, des verres furent apportés contenant de la liqueur de Plougastel, eau de vie parfumée à la fraise et aux épices qui laverait les papilles du gras des viandes pour profiter du dessert. Le temps que chacun déguste son verre, le dessert fut porté à la suite.

Je vous conseille de profiter de la liqueur avant de gouter au dessert. Elle vous rafraichira la bouche et vous n'en apprécierez que mieux les poires pochées au vin rouge. Elles ont été relevées de zestes d'oranges venues du Portugal et le vin vient de Casterat.

Camille sourit et porta le verre à ses lèvres avant de parler du sujet qu'elle avait promis à la maréchale.

Or donc, pour les hopitaux de campagne, nous avons moultes draps d'épais coton pour pouvoir monter des paillasses en bon nombre et des tentes de tissu pour mettre à l'abri en temps pluvieux. Ces hopitaux de fortune sont pourtant prévus pour assurer le maximum de propreté et équipés pour pallier aux urgences des champs de bataille. Nous y soignons nos hommes et les nobles ennemis que nous pouvons capturer pour marchander avec nos ennemis. Pour la soldatesque ennemie, nous les achevons en général s'ils ne rejoignent pas nos rangs. La guerre n'est pas lieu de compassion car même blessé, un ennemi reste dangereux. Pour les équipements disponibles, il y a tout le nécessaire pour des opérations d'urgence, y compris pour des amputations qui ne sont malheureusement que trop souvent nécessaires surtout depuis l'apparition des armes à feux qui incitent les membres blessés à la gangrène. S'il y a des détails sur lesquels vous voulez des informations?
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A Anakin

Coldtracker

Joueurs et chanteurs....

Il devait avouer que cela le détendait....Il était receptif à la musique...

Il en avait entendu sur bien des endroits d'Occident et d'Orient et chaque mélodie était comme un voyage...
Cela lui rappelait des endroits, de sens des goûts , des senteurs et parfois des bastailles...

Car l'on restait ce qu'on était.

Il regarda les convives qui avient aussi l'air détendu, il n'en demandait pas plus.

Il laissa Camille officier.
Il n'allait reparler de l'office militaire qu'ne fin de repas.

hrp: manifique choix de musique
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Coldtracker

On fit servir la Maréchale de Bretagne en premier et le Duc dit:
-"Un peu de musique avec tout ceci serait de bon aloi!"

Il frappa dans ses mains et fit venir des artistes et il reprit:
-"Mab ce sera à toi de jouer en fin de repas!!!"

Musique et chant se firent entendre dans le bon ton pour que les convives puissent s'entendre parler sans hausser la voix...
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Roxane2

Elle se retrouva devant une bonne assiettée de hareng qu'elle mangea en appréciant les arômes et les saveurs tout étant alléchée par les odeurs qui venaient du plat de lapin .

Une fois la nourriture servie le maître des lieux fit venir la jeune personne qui lui avait promis de lui montrer tout son talent dans la pratique musicale pendant sa revue des troupe .
Elle écouta avec attention chansons et musiques et applaudit après chaque chanson
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Citoyenne bretonne
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Mab

La musique a de cela en commun avec le bon vin qu'elle réchauffe les coeurs et sait faire communier les âmes.
Le rhuys avait donc parlé, et la Mab acquiescé.

Le repas allait bon train et la dimezell était ravie de se trouver en compagnie de si bon goût. Par le délicieux fumet du repas orchestré par la Dame d'Anclair tout d'abord, mais surtout par le goût certain du Rhuys à ainsi l'inviter à jouer tout comme celui de la Maréchale à apprécier.
Et parce qu'il n'y avait pas que le militaire ou la musique de bal, le repertoire piocha ensuite dans la musique courtoise, le genre qui plairait à n'en pas douter aux deux belles dames entourant sa Grasce.

Rester de bon ton et ainsi plaire à son protecteur et maître était tout un art dont Mab et les autres joueurs usaient avec habileté.
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Camille.

Camille sourit et gouta le velouté délicieux avant de répondre à Roxane.

-"Les fèves sont les graines de plantes à cosses que l'on cultive dans nos potagers. La graine est farineuse avec une saveur prononcée de noisette et une texture onctueuse. Personnellement, je vous conseille de les peler avant de les cuisiner pour plus d'onctuosité. On peut les déguster aussi fraiches ou séchées. C'est une plante très riche et nourrissante, utile aux sorties de l'hiver. On lui attribue même des vertus médicinales, contre la gale et les ulcères notamment. Mais je n'ai jamais pu vérifier. Mais elle est un bon substitut quand on manque de viandes lors des campagnes militaires et aide au transit!"

Sourire malicieux de l'italienne à la dernière remarque en souvenir du siège de Tours où certains avaient abusé des fèves.
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A Anakin

Coldtracker

Le Duc renchérit:
-"Oui, on en peut pas dire quela viande soit la denrée la plus facile à se procurer en temps de guerre, c'est même ce qui vient à manquer en premier...

Les fèves sont pratiques à conserver, comme le pain de guerre...

Pain de guerre qu'on ne vous fera pas l'audace de vous servir ce soir ."

Tout les soldats connaissaient le pain de guerre et on ne pouvait pas dir eque c'était un e nourriture appréciée, on faisait cuire du pain normalement puis on le recusiait pourqu'il soit dur comme de la brique mais apte à être conservé très lontemps....

On s'y cassait les dents si on ne le laissait pas tremper dans l'eau..

Mais bien souvent en dernier recrours il nourrissait les hommes d'armes qui crevaient la faim....

Il avait fini son assiette...
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Camille.

Camille voyant les assiettes vides fit signe qu'on apporte la suite. Elle avait pris plaisir à composer le menu avec le cuisinier de Maël, privilégiant les produits des alentours accommodés avec gout.

Nous voici la suite pour ne pas laisser l'estomac de nos guerriers gronder! Filets de hareng marinés aux échalotes, laurier, genièvre, girofle et graines de piment accompagné de pommes de terre en robe des champs et de pain complet et lapin en cocotte mijoté avec des lardons de poitrine fumée, de la compotée d'oignons, des marrons servi accompagné d'endives fraiches. J'espère que cela vous plaira!

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A Anakin

Roxane2

La Maréchale assise à la gauche du maître de maison dégustait les premiers plats servis quand son hôte lui demanda .

-"cela vous vat-il?"

Ô très bien Messire . Quels sont ses "fèves"?
D’où viennent ses légumineuses ?
Et cette terrine un vrai bonheur

il faudra félicité le cuisinier de ma part .
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Citoyenne bretonne
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Coldtracker

Le Duc répondit:
-"Je vais laisser la dame d'Anclair vous répondre...Nous lui devons cette belle table."
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Camille.

A peine entrée, les yeux de Camille parcoururent la salle rapidement et fit un signe discret pour que le service soit lancé. Elle rejoignit alors sa place à la droite de Maël et sourit de voir chacun prendre place. Rhuys avait tenu à inviter à sa place ses gradés et meilleurs éléments et elle appréciait chez lui ce sens de la mise en avant de la valeur des gens. Elle savait combien ce genre de gestes pourtant simples pouvait avoir un impact sur les hommes de Rhuys. Ils savaient ainsi qu'ils comptaient, qu'ils n'étaient pas juste des troupes. Mais le duc demandait déjà la suite. Et tandis que le service commençait, Camille se permis de décrire les plats qui leur étaient servis.

Pour commencer le repas, nous avons des terrines de sanglier avec une soupe de fèves et de pois. La terrine a été préparée avec une marinade de la viande au vin rouge aromatisée d'oignons et bouquet d'herbes aromatiques. La soupe de fèves et pois est parfumée aux échalotes et à la crème. J'espère que vous en apprécierez les saveurs.

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A Anakin

Coldtracker

-"En souhaitant un bon appétit à tous....Que l'on apporte à boire!!!"

Il dit à la Maréchale:
-"cela vous vat-il?"
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Lanceor

Le mestre fit son entrée.

Gambison écru, braies de la même teinte que réhaussaient des heuses marrons fraîchement cirées. Le mestre ne portait pas sa bastarde mais juste une miséricorde et son escarcelle.

Il salua, en bon ordre, la maréchale de Bretagne, le Duc et la Dame d'Anclair.

Puis, il prit la place qui lui était réservé auprès du Duc.

Les hommes de Rhuys étaient en place aux issues, tout était prêt.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

Ils arrivèrent dans la grande salle où les tables avaient été dressées...

Une grande flambée illuminait la salle en sus des chandeliers et les tables formaient un U, la table d'honneur tournant le dos à la cheminée.

Le Duc fit asseoir la Maréchale à sa gauche et la Dame d'Anclair à sa droite...

Et de là venaient à table dans l'ordre d'importance les gens gradés de la maison de Rhuys, le mestre d'armes, les intendants et gradés de la compagnie et ainsi de suite...

Le Duc dit alors:
-"Par quoi commencerons-nous?"
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Roxane2

La Maréchale regarda les hommes se retirer en silence et retourner à leurs occupations.
Elle sourit en entendant le Duc parler de la maitresse de la maison .........

Elle avait bien remarqué les rougeurs qui coloraient les joues de la Dame D'Anclair quand le colosse s'adressait à elle . Mine de rien elle suivit le Duc à l'intérieur du bâtiment et répondit à la Dame .

Bien sûr nous comparerons nos expériences en la matière . Je vous suit votre Seigneurie

Et elle commença à monter les marches pour entrer dans le château
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Citoyenne bretonne
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Camille.

Il y a des lapsus dans la vie qui vous enflamment d'un trouble émouvant. Camille aux mots échappés du Duc, ne put s'empêcher de rougir et de rester un instant songeuse à l'idée que ce serait de partager la vie de cet homme qu'elle admirait et pour qui son coeur avait un penchant tu mais si profond. Rhuys avait traversé tant d'épreuves, il assumait et protégeait tant de personnes, sans vraiment penser à lui. Il était homme d'honneur et breton passionné... Camille lissa sa robe pour retrouver contenance quand celui ci lui fit signe de les guider. Camille toussota, un peu plus rose encore et acquiesça de la tête avec un regard embarrassé de s'être laissée emporter.

- "Oui, suivez moi, je vous en prie. J'ai pris soin de demander à ce que le repas soit près à servir dès que nécessaire."

Un signe à un des jeunes écuyers qui n'attendait que ça et partit en courant aux cuisines. Camille sourit à Rhuys puis se tourna vers Roxane.

- "La salle de réception est dans le batiment principal, je vous en prie, suivez moi. Nous pourrons parler de notre hospital de campagne. Nous avons prévu le diner pour que vous puissiez également rencontrer certains de nos meilleurs éléments dont Mab, notre musicienne que vous avez pu voir tout à l'heure mais également plusieurs autres dont bien sûr notre excellent maistre d'armes Lanceor qui veillait sur les troupes lors de la présentation.

J'espère que vous aimerez le diner prévu pour l'occasion. Nous aurons une terrine de sanglier accompagnée d'une soupe de pois, suivie de filets de harengs marinés, puis en viande du lapin au lard et aux marrons et pour finir des poires pochées au vin rouge."

Tout en parlant, Camille avait pris les devants, laissant le Duc offrir son bras à l'invitée de marque pour cheminer jusqu'au bâtiment et monter le perron pour se rendre à la salle de réception.
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A Anakin

Coldtracker

Le colosse dit à lancéor:
-"Ils sont à toi mon ami!"

Il sourit aux troupes et leur fit un signe de tête....

Il reprit
-"Passons donc à l'interieur, la maîtresse de maison a..."

Il se rendit alors compte de ce qu'il venait de dire et reprit:
-"Hum, la Dame D'Anclair nous a préparé grand festin...."

Reprenant sa constance, le Duc dit:
-"Nous vous suivons D'Anclair."
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Lanceor

A l'ordre du Duc, le mestre se tourna vers la compagnie.

Hommes de Rhuys, vous avez fait honneur au Duc et à la Bretagne !

A disposition des chefs de compagnie pour la reprise du travail !

Rompez les rangs !

Déjà dizainiers et sergents d'armes rassemblaient leur monde afin de tout remettre en ordre pour reprendre leur poste au plus tôt.

Le mestre se dirigea vers ses quartiers afin de trouver tenue plus adaptée à la réception qui allait être donnée par le Duc.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

-"Si fait Maréchale!"

Il montra alors le corps des arschers et dit:
-"Une arme légendaire, souvent dénigrée bien à tort par les chevaliers car cette arme s'utilisait à distance et donc l'utilisateur manquait de courage à leurs goûts...
Les anglais au contraire des français ont su faire l'impasse sur ce sens de l'honneur chevaleresque et l'arc en l’occurrence le "long bow("grand arc) gallois(beaucoup le croient anglais)a été introduit très tôt dans tout le royaume d’Angleterre et fit des ravages pendant le guerre de cent ans....
Les français comprirent tardivement leur erreur et se mirent à employer l'arc en plus grande quantité en complémentarité avec les arbalètes....
L'archer pris individuellement n'est pas efficace mais en nombre....
Les archers sont placés en lignes serrées(derrière les hommes d'armes et piquiers/coustiliers) devant lesquelles ceux-ci disposent quelques défenses :
-En l’occurrence des pieux taillés en pointes plantés en terre en direction de l'adversaire pour briser les charges de cavalerie éventuelles .
Au choix ,les hommes gardent leurs flèches sur eux ou les plantent en terre prêtes à l'usage...
Bien sur le tir tendu ést rendu inutile de part la distance où se trouvent les adversaires mais aussi par rapport aux lignes amies placées devant eux; par ailleurs une tir tendu n'affecte que les premiers ennemis sur la ligne adverse....
Dés lors les archers effectuent un tir de masse en cloche produisant ainsi un effet "pluie de flèches" sur l'ennemi, un bon archer tire douze flèches à la minute et tout les archers entraînés depuis l'enfance sont bons...
Une fois la bataille au corps à corps commencée , on peut noter qu'un archer décochant une flèche de plein fouet sur un chevalier en armure peut le tuer même si celui-ci porte un harnois blanc(armure de plaque complète)..
Par ailleurs les archers, ayant accompli leur mission première rejoignent parfois le combat ou défendent leur position l'épée à la main....
Il est donc indispensable d'avoir des archers dans la compagnie comme dans l'Ost."

Il prit un arc en main et :
-"L'arc en lui même: Les caractéristiques de ce grand arc sont les matériaux utilisés pour sa fabrication. Élaborée en if massif, la combinaison de l'aubier au dos et du cour au centre le rend plus solide. Sa forme transversale en D et sa très grande taille permettent une grande allonge, et donc une grande portée, pouvant atteindre les 200 m. A nostre époque , il est couramment tiré avec des puissances de 100 à 120 livres anglaises (45 à 54 kg) ,à pesée sur corde, par des gens exercés dès leur plus jeune âge.
Son usage est essentiellement guerrier et son but, un tir lointain d'attaque. Il est meurtrier à moins de 200 m sur une cotte de mailles et à 100 m sur une armure. Quant aux flèches, elles peuvent mesurer jusqu'à 90 cm et pesent entre 60 et 100 g. Les pointes forgées sont conçues pour transpercer les armures.
L'empennage est en plumes d'oie blanches. La corde est tressée en lin, chanvre ou soie pour les plus sophistiquées...."
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Roxane2

La maréchale tendit la mais vers l'arc que lui montrait le duc ,un bel objet il fallait bien le dire .
Elle le prit,le soupesa et le trouva magnifiquement équilibré pour sa grandeur.
Elle se mit en position et tira sur la corde afin de la tendre et sourit en voyant qu'elle arrivait seulement à très peu bander la corde .

Effectivement il faut bien être entrainé pour pouvoir s'en servir . Je comprends qu'il faille commencer dès le plus jeune âge .

Elle resserra sa cape la compagnie du duc était importante et cette revue avait été tellement intéressante qu'elle n'avait pas vu le temps passé . les nuages commençait à amonceler au-dessus du château et le neige n’allait pas tarder à se mettre à tomber .

Avons nous vu toute votre garnison Messire ?
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Coldtracker

Il continua donc:
-"Les arbalestriers....Ce sont aussi des hommes de traits mais aux fonctions différentes...

Les meilleurs dans ce domaine sont les génois ce qui explique qu'ils soient souvent employés comme mercenaire mais l'arme s'est bien répandue un peu partout...

On tire avec en tir direct et le tir peut percer une armure jusqu'à une distance de 90 à 100 mètres....

Depuis que les arcs des arbalètes sont en acier, on peut prétendre à des puissances assez fortes mais qui dit grosse puissance dit gros temps de rechargement ce qui explique que les arbalètes les plus puissantes soient gardées pour les fortifications...

Sur le champ de bastaille, on utilise moins puissant avec des sytèmes de rechargement tels que le cranequin, le cric ou le treuil appelé aussi le « moufle »...

Le temps de rechargement étant long, les arbalestrierg beneficient d'un pavois pour se protéger...

Je crois que vous avez vu tout le monde..."
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Roxane2

la maréchale continua d'écouter les explications qui lui étaient fournies .
Elle n'allait pas demander une démonstration . Elle avait déjà vu les dégâts que faisait cette arme .

Le Duc en fin stratège avait réunie une armée compétente dans son domaine et y maintenait une discipline rigoureuse . Aucun des hommes n'avait bougé durant cette longue présentation et malgré le temps qui se dégradait de plus en plus .

- Mon Seigneur je suis impressionnée par ce que j'ai vu . Rhuys est un domaine qui peut vivre tranquillement il peut compter sur sa garnison et ses hommes .
Je pense que nous pouvons maintenant donner congé à vos gens
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Roxane2

Voilà un rôle que je connait bien .J'ai moi aussi commencé comme homme d'arme .

Mon arme préférée était une hache de guerre à double tranchants . Les haches ça ,nous les rohannais , on connait et on sait s'en servir que ce soit dans les bois ou sur les champs de bastaille .
Dans le temps j'étais pas trop mauvaise au lancer un petit concours ça vous tenterais !!!!!!
Humm je plaisante bien que ............

Reprend son sérieux

Je pense aussi que les charges frontales deviennent obsolètes maintenant que nous nous servons beaucoup plus de canons .

Nous continuons par quelle section maintenant ?
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Coldtracker

Il continua donc:
-"L'homme d'armes monté ou démonté....

L'homme d'armes porte le harnois complet ou parfois une brigandine en lieu et place de la pansière et de la dossière...

Son rôle sera simple, il devra créer le maximum de dégâts une fois une brêche crée dans la formation ennemie, il est destiné à être au coeur de la bastaille et c'est pour cela qu'il est le plus protégé...Il prendra l'arme avec laquelle il est le plus à l'aise....

J'ai été formé sur ce rôle à l'origine, et j'utilise toujours une espée bâstarde pour ce faire..

L'homme d'armes monté lui sera là pour profiter des brêches ou les créer en chargeant mais les charges ne sont plus frontales comme avant, l'artillerie fait trop de dégats, elles sont envoyées à un moment bien précis pour affaiblir un dispositif ennemi.

Enfin si jamais l'arstillerie et les hommes de traits ennemis sont débandés, on peut encore faire une charge frontale mais elles resteront difficile avec les formations de piquiers.

Concernant les hommes d'armes montés, ils chevauchent un destrier "bardé" c'est à dire que le destrier est lui aussi protégé d'une armure...
Les charges se font à la lance et après ils se battent aux armes d'arçon."
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Coldtracker

Le très sérieux Duc faillit battre la mesure du pied mais se retint...

A la fin du petit air, il dit en souriant:
-"Vous viendrez nous jouer quelques airs en fin de repas s'il vous agrée..."

A la Maréchale:
-"Je n'ai jamais été contre la musique, c'est l'une de rares distractions qu'il peut y avoir sur les camps, elle rappelle le pays et redonne le moral aux hommes qui se sentent parfois desespérés...

La musique est l'une des parties qui font l'âme du pays..."

Le Duc comptait nombre de gens qui savaient chanter et jouer, la musique et les chants bretons avaient résonné sur bien des champs de bastaille.

Il reprit:
-"Nous continuons?"
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Roxane2

Au son guilleret de la musique la Maréchal sentit ses pieds battre la mesure . et regarda amusée le duc essayer de discipliner les siens . Elle remercia l'artiste .

Merci pour ce petit moment de détente et j'espère pouvoir encore vous entendre ce soir .

Puis au Duc

Oui continuons et libérons vos gens
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Mab

S'il plaît à Ma Dame... le temps d'un regard glissant de la Maréchale vers le Rhuys
... ainsi qu'à Sa Grâsce...

Et puis même si cela ne lui plaisait pas de toute façon, Mab n'attendait point réponse, déjà fort occupée par ailleurs à tendre sa lance au voisin, souffler entre ses mains pour leur rendre couleur humaine et s'afférer enfin à dégager sa fine flûte bien ceinturée.

Ses lèvres n'eurrent que le temps d'éffleurer le bec que quelques notes légères et sautillantes en profitèrent pour s'élever en une ronde dansante tout autour de ses longs doigts et de leur singulière gigue. Point de musique endimanchée ou guindée cette fois, juste le plaisir d'une petite serinette comme elle aimait à en jouer quand, jeunette, elle divertissait les gamins du village et admirait feue sa si belle soeur gambiller parmi ses prétendants.

Mais le temps filait comme son souffle entre ses doigts et ces doux moments étaient bien terminés, comme son morceau présentement.

Baissant alors les bras comme on baisse sa garde, la Dimezell remercia d'un hochement de tête l'attention qui lui fut portée et embraya rapidement

Si tel est votre bon plaisir, je puis amener également mon tambour et égayer votre fin de repas.

Ou la promesse d'un coin de cheminée et peut-être d'une coupe de vin, son pêché mignon. Autant tenter.
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Roxane2

La Maréchale fit un grand sourire à Camille .
Madame je vous félicite cette section est très bien tenue.J'ai l'impression de me retrouver des années en arrière quand je faisait mes études .
L'herboristerie et ses odeurs de plantes .......

Avez-vous aussi un hospital de campagne ? Oui vous avez raison nous reparlerons de tout cela pendant le repas .

Puis le Duc les amena vers les piquiers et elle apprécia le petit cous d'histoire qu'il fit en même temps .

Puis elle entend un

Ma Dame et voit une jeune femme avec un instrument de musique la salue d'un hochement de la tête et se tournant vers Rhuys

Un petit entracte musical de prévu Votre Grâce
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Citoyenne bretonne
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Mab

Mab, qui se pelait gentiment, profita de la présentation du Rhuys pour se faufiler discrètement entre les piquiers et arriver miraculeusement au 1er rang, offrant alors son plus large sourire ainsi qu'une petite courbette au passage de la Maréchale.

Pas peu fière de se montrer ainsi au milieu de tels braves, dont la coordination en champ de bataille demandait par ailleurs bien plus d'application et d'entraînement qu'elle n'en serait jamais capable, la Mab en oublia dans son empressement de cacher sa drôle de lance, surmontée d’une lame à double tranchant bien affûté.

En sa qualité de peu-fière-à-bras, La Dimezell s’était vu récolter la mission de coutilier. Certes, il en fallait et on la disait plutôt habile en plus d’avoir l’œil pour repérer rapidement ceux dont la mort valait mieux que rançon.
Mais du coup, il fallait bien avouer que les autres l’évitaient un peu, aussi ne se séparait-elle que rarement de sa petite flûte, accrochée à sa ceinture ; de quoi offrir un peu de distraction à l’occasion et éviter de n’être cataloguée que comme la petite sœur de l’Ankou, ou l'Achevante…. Une jeune Ankou avec le sens du rythme, ça passait de suite beaucoup mieux en société quand même !

C’était d’ailleurs bien davantage en sa qualité de joueuse de flutiau et autre tambour qu’elle avait tenté son approche . Elle en était donc à essayer de se faire remarquer et lâcha alors son principal atout à son retour de courbette en un Ma Dame , de son horrible voix grave et morne. Qui sait si elle n’arriverait pas à décrocher un petit extra en la maisnie de la Maréchale à l’occasion ?
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Coldtracker

Le Duc sourit et dit:
-"Questo è perfetto"(1)

Il montra les hommes et reprit:
-"Nous allons commencer par les piquiers...

Le rôle des piquiers est celui-ci, briser les charges de cavalerie à contact, c'est à dire quand la charge adverse n' a pas pu être stoppée avant....

Ils devront aussi créer la brêche dans les rangs ennemis pour que les hommes d'armes puissent officier...

Ils ne sont ni plus ni moins que les héritiers des hoplites Macédoniens qui formaient les phalanges de Philippe II de Macédoine ainsi que d'Alexandre le Grand et de tous les rois hellénistiques...

C'est une spécialité qui avait disparu pour réapparaître car les champs de bastaille actuels s'y prêtent....

Generalement équipés de casques ouverts, de gantelets en mitons, de jacques lourds et de quelques protections de jambe ou pas...En sus de la pique , ils portent aussi une espée coutre et une dague ou plus simplement l'un ou l'autre...

Les suisses sont les plus habiles dans cette spécialité et nous fonctionnons sur ce modèle...

Le carré suisse est au premier abord assez similaire aux phalanges grecques hellénistiques, mais il y a une différence de taille : il est capable de s’orienter de tous les côtés, de se déplacer de tous les côtés, et de résister à un enveloppement complet en se formant… En carré. Et d’attaquer en bon ordre et en se coordonnant avec les carrés voisins."

hrp: (1)traduction: c'est parfait
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Camille.

Camille avait attendu en retrait un moment et au regard que le Duc posa sur elle, elle sut qu'il était temps de présenter la section chirurgie de la compagnie.

Maréchale, je vais me permettre de prendre le relai pour vous présenter nos installations médicales. Nous avons ici un bâtiment dédié aux soins, avec un dispensaire, une salle qui contient nos réserves de plantes et remèdes, fraiche et sèche pour la conservation et qui sert de laboratoire à la préparation des remèdes : teintures mère, mélanges etc... La salle de consultation bien sûr, et une dédiée aux actes de chirurgie. Le dispensaire compte une dizaine de lits statiques et nous pouvons y ajouter des paillasses en cas de besoin. Le jardin des simples communes est dans le parc de l'hostel et il y a sur Rhuys des paysans qui se chargent de la cueillette de plantes que je leur ai appris à repérer dans la nature environnante. Toutes les plantes ne peuvent malheureusement pas être cultiver. Pour les manques restants, nous avons des accords avec des apothicaires.

Pour les soins, j'ai personnellement été formée à Belrupt et tenu plusieurs dispensaires par le passé. J'ai travaillé sur plusieurs champs de bataille et notamment lors du siège de Tours où le dispensaire était ouvert à tous.

Camille rit.

Je ne me suis pas faite que des amis loin de là à prendre soin des ponantais. Et j'y ai découvert la Bretagne. En tous les cas, pour ma part, je suis partisane de la "plaie propre" et je l'enseigne à nos infirmiers. Je ne pense pas que la suppuration soit un moyen de traiter les plaies, bien au contraire. Je suis l'école de Théodoric qui prône l'utilisation de vin chaud comme agent desséchant pour nettoyer les plaies récentes et propres ainsi que de compresses imbibées de vin. Les plaies propres sont suturées avec des cheveux ou du crin, des mondicatifs telle la fleur de cuivre ou l'arsenic peuvent être utilisés pour éviter l'apparition du pus. De même, les travaux d'Henri de Mondeville préconise de détacher et d'expulser les parties non viables et de favoriser la régénération en partant du fond de la plaie maintenue ouverte par des mèches et des onguents. Ce dernier contrairement à de nombreux chirurgiens, considère que la médecine n'est rien sans la chirurgie et inversement.

Je ne vais pas vous détailler toutes nos pratiques chirurgicales et médicales sinon les troupes vont geler sur place, mais si cela vous intéresse nous pourrons en parler lors du dîner. Chaque blessure se doit d'être traitée de manière particulière en fonction de l'arme qui a causé la plaie. C'est un sujet passionnant qui nécessite des instruments chirurgicaux différents.

Nous avons également un suivi médical de nos troupes régulier pour nous assurer de leur bonne santé et éviter toute épidémie dramatique autant que faire ce peut, un suivi des blessés bien sur aussi. Assurer une troupe en état de marche est un contrôle de tous les instants et j'avoue être intransigeante sur ce suivi car un homme affaibli sur un champ de bataille est un homme mort.

Si vous le voulez, nous pourrons aller visiter les batiments après la revue complète quand les troupes retourneront vaquer à leur tâche. Je ne voudrais pas vous monopoliser vu tout ce que sa Grasce souhaite vous montrer.

Camille adressa un nouveau regard à Rhuys pour savoir s'il souhaitait qu'elle aborde d'autres éléments avant de se retourner vers Roxane pour toute question dans son domaine.
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A Anakin

Coldtracker

-"Nos sapeurs sont diriés en general par un 'ingenior', un homme au fait des techniques de construction et démolition...Bien evidemment, il ya encore quelques années, ils étaient responsables des machines de siége et de défense mais elle sont devenues obsolètes avec l'arrivée de la poudre à part pour une seule machine....

Le trébuchet, celui-ci sert toujours mais plus rarement qu'avant, il permet d'économiser la poudre quand on sait que le siège va durer....

Je reprends le fil...Nos sapeurs sont vêtus d'armures légères, brigandines d'arscher voir jacques et chapel ....

Des armes à dispo bien sur mais aussi pioches, pelles, pics et étayage sont de la partie....

En temps de siège, ils sont responsables des sapes...

La sape consiste à creuser un tunnel qui va aboutir aux fondations des murailles adverses et les miner au moyen d'incendies visant à faire éclater la pierre par la chaleur...

Ce sont des gens aptes à combattre même si ils sont peu équipés et à la fois des techniciens, les galeries creusées doivent tenir le choc, ce n'est pas évident et rares sont les gens ayant la trempe pour aller sous la terre au risque de mourir enterré vivant..."

Il allait bientôt laisser laparole à la Dame d'Anclair à l'initiative de la Maréchale.
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Liocea

Liocea qui se préparait depuis quelques jours à recevoir son premier cours, celui qu'elle avait gagné, se tenait légèrement à l'écart...
Elle écoutait, observait tout ce qui se disait et se passait pour s'en imprégner.
Elle avait déjà participé à un entrainement, viendrait ensuite le temps des choix...
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Roxane2

Oui je sais à quel point le travail des sapeurs est déterminant lors d'un siège . J'ai pu le constater maintes fois lors des guerres auxquelles j'ai participé .
Nous pouvons louer leurs courages

Pouvons nous voir la compagnie suivante
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Lanceor

C'est avec plaisir que le mestre répondit aux questions de la Maréchale.

Le foin sert à "caler" la poudre dans la culasse. Elle permet aussi d'amortir le choc lorsqu'on la tasse avec un maillet. En effet, la poudre étant une matière instable, elle peut exploser sous l'effet d'un choc trop violent.

Un écouvillon à poils ou écouvillon poil est constitué d'une hampe en bois et d'une espèce de brosse en poils naturels qui retiennent l'eau et permettent d'éteindre les particules encore incandescentes dans le tube. On le distingue de l'écouvillon métallique qui sert à un nettoyage en profondeur. Je vous concède que les arstilleurs disent souvent "passer le poil"...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Roxane2

Sourit

Je pense que le foin sert aussi de combustible pour chauffer la poudre afin qu'elle explose pas seulement de lit douillet pour elle .
Merci pour vos explications Messire

Elle jette un œil vers les hommes en rang qui attendent dans le froid grandissant et dit .

Si nous continuions par la revue des hommes qu'on puisse leurs donner un congé que je pense bien mérité
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Citoyenne bretonne
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Glaria

Au vacarme, notre René se mit à en perdre des plumes à ne plus savoir où aller. et notre Glaria n'avait qu'une envie mettre ses mains sur ses oreilles pour éviter une future surdité du au bruit. Malheureusement pour elle, ses mains étaient déjà bien occupées.

D'ailleurs, elle sourit en sentant ses pieds et son popotin vibrer par ce sol qui recevait les vibrations des décharges.

René... calmes-toi voyons... va falloir que tu prennes l'habitude de ce genre de bruit... C'est le son préféré de Cold et de Lancéor....

D'ailleurs, elle se disait qu'ils ressemblaient à de grands enfants jouant avec leur jouet, ce qui la fit sourire.
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Lanceor

Certes il y a le protocole mais l'homme de l'art se doit de reprendre.

Permettez Maréchale, mais la poudre n'a pas besoin de combustible. Elle s'enflamme d'elle même au contact d'une flamme ou d'une étincelle ou même d'un choc violent. Cependant, en la confinant ainsi à l'aide du foin, on augmente sa capacité de souffle et donc la puissance générée qui servira à propulser la munition.

Entre gens d'armes on se comprenait.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

Le Duc sourit et conclut:
-"Il parle d'or....La Compagnie Franche de Rhuys est formée selon une compagnie d'ordonnance et ces compagnies forment un ost...

Vous venez de voir l'un des facettes qui est l'arstillrie un peu à part certes car fortement spécialisée...

Nous avons encore les sapeurs qui sont aussi un corps à part et très technique.

De même que les chrirugiens barbiers

Les arschers et arbalestriers forment le gens de traits,
Les piquiers
Les hommes d'armes montés et démontés en bastaille...

Chaque corps, à part les arstilleurs et les sapeurs qui sont moins mobiles doit être monté avec monture de rechange...

Par qui voulez-vous commencer? Souhaitez vous une explication en logique de bastaille?"
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Roxane2

Je vois je pensai feu et pas poussée .

Puis au Duc

Poursuivons par les sapeurs puis les chirurgiens cela me rappellera les années que j'ai passé au Triskel Rouge en tant qu’infirmière pendant mes études de médecine .
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Camille.

Camille était restée en retrait durant les explications, laissant le Duc et son mestre d'armes faire la revue des forces avec la Maréchale. Elle adressa un sourire à Glaria et Hoel qui les avaient rejoint mais se faisait discrète, soutien muet et bienveillant. Les explications et démonstrations étaient impressionnante et elle dut se contrôler pour ne pas aller à son élan de se boucher les oreilles aux tirs d'artillerie.

Rhuys avait toujours eu pour principe de se tenir à la pointe des découvertes. Elle se doutait que son séjour en Italie n'y était pas étranger, douce nostalgie de sa terre lointaine, avide d'arts et de progrès scientifiques. C'est de ses origines que venait la passion du savoir et expliquait ce besoin incessant de Camille d'apprendre de nouvelles choses.

Toutes à ses pensées, la jeune femme en sursauta presque en entendant parler des chirurgiens. C'était bien de faire joli au bras du Duc mais elle ne devait pas en oublier ses charges icelieu et prendre soin des hommes en faisait indéniablement partie. Elle se redressa donc et se fit de nouveau attentive, prête s'il en était besoin à faire visiter l'infirmerie, le laboratoire et le jardin de simples à la Maréchale.
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A Anakin

Lanceor

Un ordre fusa aux servants du veuglaire.

Pour un tir avec bourre sèche, à mon commandement, chargez la pièce !

Sitôt dit, les hommes s'activèrent tandis que le mestre s'adressa à la Maréchale.

Le tube,

Il s’agit d’une partie importante du canon. De nos jours, celui ci est le plus souvent forgé. Il possède une structure en « tonnoille » : barres de fer soudées longitudinalement et cerclées de frettes circulaires forgées et assemblées à chaud. Il y a peu, sont apparus des tubes en bronze et en fonte de fer coulés mais dont les performances ne sont pas encore bien au point.

L’affût,

Les affûts, ensemble des parties en bois, de ces pièces d’artillerie sont en chêne massif . Ce bois résiste bien aux contraintes auxquelles il est soumis lors des tirs : compression, vibration, écrasement, chocs, chaleur. Le tout est renforcé de pièces métalliques forgées, qui donnent encore plus de solidité à l’ensemble.

Principe,

Ces pièces se chargent à l’aide de boites à poudre ; ce sont celles ci qui contiennent la poudre.

Munitions,

Ces canons peuvent utiliser différentes munitions en fonction des circonstance

En campagne,

On utilise des boulets mais on utilise le plus souvent des « boites à mitraille ». Ce sont des enveloppes de toile fine remplie de gravillons, de plombs, de petits morceaux de fer ...

Au moment du tir, l’enveloppe se déchire, laissant partir une gerbe de petits projectiles, efficaces sur la piétaille.

Ceux-ci ne sont pas systématiquement mortels mais occasionnent de nombreuses blessures et jouent énormément sur le moral des troupes, blessant les hommes, les chevaux... et semant la panique dans les rangs.

En siège,

On utilise des boulets. D’abord en pierre, puis en plomb et enfin dans le, en fonte de fer

L’avantage de la pierre tient à sont coût de fabrication, très bas, et à l’omniprésence de la matière première. Le problème est que lors du choc contre un mur en pierre, le boulet peut éclater et fait peu de dégâts. Cependant, il est efficace contre des portes ou des hourds

Le plomb coûte très cher mais il est facile de fabriquer de boulets sommaires en coulant du plomb dans un trou creusé dans le sol. L’impact sur les murs est plus important mais la malléabilité du plomb empêche une pénétration profonde.

La fonte de fer, très chère, les techniques d’extractions du fer ayant progressées, son prixcommence à devenir abordable pour la fabrication de boulets. L’avantage de ce boulet tient à sa solidité ; il pénètre profondément les murailles et les défenses de places fortes occasionnant de lourds dégâts.

Les différents types de projectiles cités ont été souvent employés en même temps, en fonction des approvisionnements.

En défense de place forte :

Placés aux endroits stratégiques (tours, plates-formes, canonnières), ils peuvent couvrir une large zone autour d’un château et s’opposer à l’approche d’hommes ou d’engins de siège

Mobilité, protection...

Grâce à leur poids modeste, on peut facilement déplacer et effectuer des réglages sur ces pièces. On peut sur terrain plat les déplacer à 2 et même courir en étant 4. Ceci est important en cas de revers de fortune lors d’un affrontement ; il faut essayer à tout prix de sauver l’artillerie, non seulement à cause de son prix , mais aussi car elle peut être retournée contre son propriétaire.

En siège, souvent on protège les hommes et le canons derrière de grands mantels de bois basculants , qui peuvent arrêter flèches et carreaux d’arbalète. Il sont par contre bien moins efficaces contre les projectiles de pièces d’artillerie.

L’utilisation d’un veuglaire en toute sécurité nécessite la constitution d’une équipe d’artilleurs bien entraînés et dont chaque membre connaisse parfaitement les différents postes et manipulations. Cette équipe peut être constituée de 4 à 8 personnes, hommes et femmes. Les différents postes sont ouverts à tous excepté pour le rechargement des culasses, qui doit être uniquement effectué par une personne habituée à manipuler la poudre noire.

Equipe idéale composée de 8 personnes :

Chef de pièce : chargé de la sécurité des artilleurs et du public, doit veiller à ce que le public respecte les zones de tir prédéfinies, et que l’équipe d’artilleurs ne commette pas d’erreurs : ex : le boutefeu ne s’approche jamais du chargeur

Chargeur de culasses : charge les culasses et les recharge après utilisation.

metteur en place : prend les culasses et les place sur le canon.

ajusteur : règle la hausse et le pointage du canon.

amorceur : à l’aide d’une poire à poudre, amorce les culasses.

pourvoyeur de munitions: Met en place la munition .

nettoyage du fut : après le tir, nettoie le fut.

boutefeu : met le feu à la poudre d’amorçage.

Chaque arstilleur s'affairait tandis que le mestre détaillait les mouvements de chacun d'eux.

- chef de pièce, son rôle,

respect de la zone de tir, placement du personnel, respect des déplacements, ordres de pointage du canon, ordre de tirer, doit arrêter le tir à tout défaut constaté.

-chargeur de culasse,

S’assurer que la culasse est propre, pas d’objets ou de résidus dans l’âme, s’assurer que la lumière n’est pas bouchée en passant un fil de laiton. Mettre une à trois doses de poudre (en fonction de la zone de tir et des tolérances de l’organisation, ceci est sous la responsabilité du chargeur. Mettre du foin pour remplir la culasse et tasser au maillet, répéter plusieurs fois si nécessaire. Déposer la culasse sur le coté , âme en direction du canon , lumière vers le haut et sous un linge.

Pour le rechargement d’une culasse en cours de séance de tir, passer au préalable les écouvillons poil puis laine.

- metteur en place

prendre les culasses sous le linge, sans les retourner ou pointer l’âme vers le public. Poser la culasse à l’arrière du tube. Ajuster la culasse au tube. Ajuster la cale à la main puis au maillet.

Se retirer en arrière.

- ajusteur

régler la hausse en se servant de la goupille de réglage et soulever la queue de l’affût à l’aide de l’anneau. Régler le pointage latéral en bougeant l’affût à l’aide de la poignée en bois

Se retirer...

- amorceur

Déposer de la poudre sur la lumière de la culasse et s’assurer qu’elle descend bien dans la culasse en donnant éventuellement quelques coups de maillet sur le coté de la culasse

Se retirer...

- pourvoyeur de munitions

placer la munition à la gueule du tube et la pousser au fond en utilisant le refouloir

Ne jamais pousser le refouloir en plaçant la paume de la main sur l’extrémité du bois, toujours le prendre latéralement et ne jamais se mettre en face de la gueule du fut.

Se retirer...

important : ne jamais réellement mettre la munition pour des raisons évidentes de sécurité !

- boutefeu

à l’ordre du chef de pièce et uniquement à ce moment là, s’approcher du canon et mettre le feu a la poudre sur la culasse, se retirer très rapidement

Important ! Ne jamais s’approcher de l’amorceur et du chargeur de culasses avec la mèche, il faut la planter dans le sol assez loin. Le boutefeu doit toujours avec lui une lanterne pour allumer ou rallumer la mèche lente,

- nettoyeur du fut

après chaque tir, nettoyer à l’aide de écouvillon poil trempé dans le seau d’eau, ceci à pour but d’éteindre toutes les particules de poudre qui pourraient être restées dans le tube et se consummer.

En fin de séance, passage de l’écouvillon métallique pour enlever les résidus, puis poil pour rincer et un chiffon pour essuyer.

Voici le détail de la procédure telle que nous la pratiquons et qu'elle fut mise en place par la baronne de Kreneg-Monfort...

Le chef de pièce fit signe au mestre que tout était prêt. Le mestre acquiesca.

D'un signe de tête, il donna l'ordre.

Le chef de pièce cria: Boutefeu !!!

Un vacarme assourdissant résonna et une fumée épaisse et aigre envahit la zone tandis que des bourres de chiffons voletaient çà et là.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

La fumée s'estompait peu à peu et le Duc reprit....:
-"Chaque pièce doit être révisée tout les 400 coups d'où l'expression faire les '400 coups'...

Il est à noter que même si ce n'est pas la spécialité la plus en vue , elle est indispensable par son efficacité et dangereuse dans le sens où les pièces peuvent exploser...

Cela explique la spécialisation des arstilleurs...

Chaque tir comporte un risque, il faut l'accepter."

Il dit cela d'un ton badin, si on accpetait pas ce genre de risques, on ne faisait pas ce métier .
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Roxane2

Elle salua l'homme d’écriture de la tête puis écouta les explications du mestre d'armes tout en regardant les hommes faire la manœuvre . Elle se serait bien approchée plus près du canon afin de mieux voir les pièces qu'on lui détaillaient et la profondeur du fût , toucher la matière ...... curiosité quand tu nous tiens . pensa-t-elle
Mais elle se retint . Elle devait de respecter le périmètre de sécurité imposé par le mestre d'armes .

Quand l'ordre fut donné pour la mise à feu elle eut juste le temps de porter ses mains à ses oreilles pour atténuer le bruit .

Chassant la fumée elle dit au duc

Mon Seigneur la guerre n'est pas une partie de plaisir nous savons tous qu'il faut prendre des risques pour gagner

Puis elle se tourna vers le Sir de Kerroch...

Belle démonstration Messire

Juste une ou deux questions
A quoi sert tout ce foin que vous mettez ?
Ar qu'est ce que le "POIL" les chiffons , les goupillons l'eau pour refroidir je vois ce que c'est mais le POIL !!!!!!!!!!!
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Corbeau

Hoel alias Corbeau passait par là, avec ses dix livres,les archives et ses quelques lettres.
Il salua comme il se devait les chefs, la noblesse Bretonne et regarda d'un air taquin Glaria sans rien dire. Le silence est parfois de bon conseil. Puis il prit le chemin de la bibliothèque.
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Plus Breizh la vie !

Roxane2

La revue des troupes commença .
La Maréchale écouta attentivement les explications du Duc sur l'artillerie et fut impressionnée par le ribaudequin la bombarde .

Puis il lui demanda

Citation:

-"Souhaitez vous le détail des hommes avant que je les mette au repos? cela leur ferait plaisir."

Et bien sûr que je souhaite voir vos hommes . De fiers combattants à ce que j'ai entendu dire .
Dites-moi à quelle distance tirent ces énormes canons Monseigneur et combien de temps pour démolir un mur d'enceinte .
Pourquoi avez besoins de tant de servants pour un veuglaire et si peu pour les autres canons .
Aurai-je droit à une démonstration ?
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Coldtracker

Le Duc sourit vsiblement, le sujet interessait la Maréchale, il dit:
-" Avant de répondre, vous venez de voir passer nostre chroniqueur, dans un Ost, il est important de tout consigner, cela permet d'analyser les choses et de savoir ce qui peut être amélioré....Il conserve aussi nostre mémoire ainsi les hommes et femmes de Rhuys ne seront pas oubliés....

Pour en revenir au sujet...

Comme la force vive n'est pas encore maîtrisé à fond les portées peuvent varier mais pour une bombarde de gros calibre, c'est à dire énorme et en tirant sous de angles énomes on peut comtper sur 1500 mètres au maximum....Je vous parle ici d'une bombarde qui tire un boulet de 340kg, pesant 16 tonnes et avec un calibre de 640mm.

C'est un poids conséquent et ce genre de pièce coûte très cher c'est un investissment énorme...Mais le résultat sera là.

Et pour les murs d'enceinte, on ne peut compter que sur les bombardes qui sont les seules pièces assez puissantes pour attaquer des fortitifcations, les autres pièces si elles sont utilisées sur un siège le seront par les défenseurs pour empêcher les approches...Et par les assiegeant pour du dégât humain...

Vostre question sur le temps de destruction d'un mur d'enceinte est interessante...Tout dépendra du mur, de la solidité des matières employées, de l'angle de frappe du boulet et bien sur du boulet lui-même et de la pièce employée...

Un paramétrage qui ne s'effectue qu'une fois sur place, on essaie generalement de trouver le point faible des fortifications et de s'acharner dessus...

Pour le veuglaire, je puis saisir de quoi vous parler, ce n'et pas la plus grosse pièce mais elle demande le plus de servants....

Pourquoi me direz-vous?

Le gros avantage du système de rechargement par la culasse du veuglaire est la rapidité de tir et de rechargement. Avec une équipe d’artilleurs bien formée (environ 7 à 8 personnes par pièce), on peut aisément atteindre 3 à 5 coups par minute. Chaque canon étant équipé de plusieurs boites à poudre (3 à 5 en général).

Moins d'hommes ferait baisser la cadence et celle-ci doit être maintenue en bastaille...."

Il montra chaque élement dont il parlait et reprit:
-"Une démonstration oui si vous voulez, théorique et pratique si vous le souhaitez....

Faisons-nous ainsi?"

Rhuys sourit à Camille qui se trouvait près d'eux, il était dans son élement...

Il jeta un oeil aux hommes dont les rangs ne cillaient pas....
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Glaria

Glaria se trouvait non lieu de là, une lame dans une main, une pomme dans l'autre, et une ceinture qui commençait à lui serrer...

Rhooo, mais non ! Elle n'avait pas grossi par manque d'entrainement, bien au contraire, mais un heureux évènement se déroulait en ce moment enfin depuis quelques mois maintenant et elle ne pouvait dorénavant cacher son état bien que celui-ci pouvait faire croire pour l'instant à une prise de poids.

Un bout de plumes se mit soudainement à tournoyer au-dessus d'elle avant de venir déposer ses petites griffes sur son épaule. René, tout content de voir sa Glaria, se mit à roucouler à ses oreilles...

René... Tu as fini de roupiller ou de courir après les jupettes à plumes ?!? Non non, les pommes ce n'est pas pour les pigeons, non mais...

Elle se mit à découper une tranche de sa pomme lorsqu'elle vit une dame se pavaner entre Cold et Camille qui d'ailleurs se retirait à ce moment là puis fierté elle eut en voyant les gars de la compagnie aux ordres du mestre d'armes lorsqu'elle mit le morceau de pomme dans sa bouche.

Le soleil allait bientôt se coucher et notre Glaria se demanda soudain où pouvait bien se trouver son époux... Enfin, elle continua à couper des morceaux de sa pomme avec la fine lame et de les manger au fur et à mesure.
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Lanceor

Toutes les compagnies avaient été alignées. Seule la réserve assurait la garde de l'Hostel.
On distinguait d'abord les gens de pieds, par usage. Les hastiers pourvus de leurs demi-plaques et de leurs armes d'Hast alignées comme il se doit.
Puis, les coustilliers, plus légèrement protégés pour se mouvoir entre les rangs plus facilement.
L'arstillerie présentait une pièce de chaque, à savoir, un veuglaire de chaque calibre, un ribaudequin, une bombarde encore usitée et à la gueule impressionnante, des traits à poudre et autres fariboles explosives. Les arstilleurs s'étaient placés autour des pièces et montraient ainsi la place de chacun dans l'usage d'une pièce.
Près de là étaient les sapeurs et les monceaux de matériels, d'outils et de moyens de construction et de démolition, moults chariots avaient été mis en place.
Archers et arbalestriers occupaient les rangs d'à côté. On pouvait distinguer, outre les arcs longs, des arbalètes et des cranequins à vous percer des harnois pleins.
La cavalerie ne faisait pas pâle figure, éclaireurs, archers montés mais peu de place à la cavalerie lourde devenue quasi désuète avec les techniques modernes.

Bref, un vrai ost d'ordonnance aux étendards claquant au vent.

Le mestre s'approcha de la Maréchale et du Duc. Le garde à vous claqua.

A disposition pour la revue des troupes !
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

Il sourit et dit:
-"Oui on ne peut pas dire que le temps soit clément...

Voici mes hommes et mon mestre d'armes lancéor de Kerroch...

Merci lancéor!

Vous n'avez ici qu'un partie de la garnison et chaque homme a une spécialité

Je vous invite à me suivre pendant qu'il fait encore jour nous avons sorti quelques pièces d'arstillerie pour vous...

Comme vous allez le voir Rhuys est entierement équipé en ce qui concerne les pièces..

L'arstillerie comme vous le savez est devenue une donnée indispensable aussi bien en bastaille qu'en siège."

Un de ces hommes passait l'arme à l'épaule et il lui fit signe

Malgré lui, il regarda l'arme et constata avec satisfaction qu'elle était bien entretenue...

Il dit alors à la Maréchale:
-"Notre plus petit calibre de coul', évolution des traits à poudre de nos pères....

Longueur: 103 cm
Poids: 4.4 kgs
Canon: octogonal, fluté et bagué, longueur: 60 cm
Calibre: 18.0
Charge: 14 g poudre noire
Munition: bourre ou balle en plomb durci, poids: 30 g, diamètre: 17.4 mm ....

Trés apprécié pour couvrir les arstilleurs ou sur remparts..."

En arrivant dans la cour, il vit que les pièces d'artillerie avait été sorties comme prévu...

La première pièce était un veuglaire:

-"Poids : env. 400kg sur affut à roues.
Projectiles : boulets de 4 livres de plomb (plommées), fonte, pierre, mitraille.
Cadence : env 3-4 tirs / minute.
Personnel : 5-8 servants.

Pièce d'arstillerie de bon calibre très employée en champ de bastaille pour defoncer les rangs de piquiers"

Le Duc enoncait les choses et montrait toutes les spcécificités des pièces

Vint ensuite le ribaudequin...:

-"Poids : env. 350 kg sur affut à roues.
7 tubes tirant en rafale ou coup par coup.
Projectiles : mitraille de fer ou pierre.
Cadence : 7 tirs en 2 secondes !
Personnel : env 2-3 servants.

Particulierement utile sur les rangs adverses et sur la cavalerie....Il y a la de quoi briser une charge de cavalerie légère."

Il passa ensuite à la bombarde:

-"Poids : env. 400kg sur affut fixe.
Projectiles : boulets de pierre de 20-22 cm de diamétre ou mitraille de petits projectiles (env. 4 cm de diam.).
Cadence : env 2-3 tirs / h.
Personnel : 2-3 servants.

Là on est dans le lourd, le très lourd, il est utilisé pour les sièges avec les sapes, c'est le principal facteur d'apparition de brèches dans les défenses ennemies"

Il finit par des pièces légères comme le pierrier à boîte

-"Poids : env. 70 kg sur affut tripode.
Arme de marine ou de défense de place.
Projectiles cal. 4.5 cm : boulets de pierre, plomb, fonte, mitraille.
Cadence : 2 tirs / min.
Personnel : 2 servants."

Et les traits à poudre:

-"Poids : env. 5-10 kg.
Arme portative.
Cal. 20-25 mm.
Cadence : 1 tir / 2 min.
Personnel : 1 ou 2 servants.

Des pièces légères et anciennes mais polyvalentes "

Il regarda la Maréchale et dit :
-"Souhaitez vous le détail des hommes avant que je les mette au repos? cela leur ferait plaisir."

Il avait présenté l'arstillerie en premier car il était de coutume de toujurs présenter ce qui coutait le plus cher dans les osts d'ordonnance en tenue avec les livres de compte....C'était ce qu'on appelait la revue ou "remonstre et revue des troupes"
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Roxane2

La Maréchale avait resserré sa cape et se frottait les bras en traversant la cour . Un vent vif et vivifiant soufflait tout en soulevant un restant de neige .
Elle sourit en voyant Le Duc accompagné par la Dame D'Anclair qui l'attendait sur les marches de sa demeure

Citation:

-"Soyez la bienvenue en ma demeure Maréchale de Bretagne, votre présence honore la Compagnie noire."

Moi aussi Mon seigneur je suis heureuse et honorée d'être reçue dans votre magnifique demeure .

Puis se tournant vers Camille
Vous êtes resplendissante Ma Dame D'Anclair

Frissonnante elle se tourna vers le Duc

Et si vous nous faisiez visiter votre garnison et que nous laissions ensuite ces braves finir leurs occupations .

Elle pense surtout qu'ils seraient mieux à faire leurs exercices au chaud plutôt que de l'attendre sous ce froid

Je me verrai bien devant un bon feu je dois bien dire que cela me manque depuis quelques temps . Les routes sont froides et peu sures
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Coldtracker

Le Duc était habillé de neuf mais sans ostentation, bottes de cuir marrons foncées, chausses et doublets du même noir...

Il portait une chaîne en argent autour du cou, avec un pendentif qui représentait ses armoiries....

Il ne la portait qu'en de grandes occasions comme celle-ci.

Il portait à la taille un baudrier de cuir rouge vif qui contenait les fourreaux garnies de sa grande espée bâtarde qu'il portait presque à l'horizontale comme le voulait la coutume des hommes d'armes de l'époque et de sa dague "Panzerstecher".

Quand la Dame d'Anclair apparut il lui donna la main et lui dit:
-"Vous êtes radieuse..."

Il se tourna vers lancéor:
-"Forme les rangs mon ami."

Ils se dirigèrent alors vers les grandes portes pour recevoir l'invitée.

La voyant arrivée, le colosse salua d'un court sine de tête à la façon des hommes d'armes et souriant dit:
-"Soyez la bienvenue en ma demeure Maréchale de Bretagne, votre présence honore la Compagnie noire."

Le vent soufflait encore dru et la neige n'avait pas encore fondu mais cela ne semblait pas affecté le Duc.

Il était content de faire visiter les lieux à la Maréchale.
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Camille.

-"Pourriez vous lancer les préparatifs pour la reception de la Maréchale s'il vous agrée?"

Camille sourit et salua une dernière fois Douchka avant de se retirer avec un sourire à Rhuys. Roxane ne devrait pas tarder et il y avait tant à faire. Heureusement, depuis ces derniers mois, elle avait appris à travailler en tandem avec Alen et l'intendant et ils commencèrent un ballet naturel. Camille chargea Alen de s'assurer que les zones d'entrainement étaient en ordre, les stocks rangés et d'aller prévenir Lanceor qui s'occuperait à n'en pas douter que les troupes soient fin prêtes.

Pour sa part, Camille se transforma en hôtesse s'assurant que l'hostel soit impeccable, la table prête dans la salle de réception et que les cuisines préparent le dîner validé par le Duc. Une fois assurée que tout était en route, la jeune femme monta Tempête pour sortir une heure de la ville et revint avec des brassées de fleurs pour donner une touche printanière et lumineuse à la salle d'apparat. Dernier tour des troupes domestiques, tout était en place et le chef cuisinier faisait comme à son habitude des merveilles et fronça les sourcils d'un air rieur à la chapardeuse italienne qui ne put résister à gouter les plats avant de s'enfuir dans ses appartements pour se préparer. Maël lui avait demandé d'être présente à l'arrivée de la Maréchale et Camille était heureuse de la voir en dehors du conseil ducal pour une fois.

C'est donc une italienne à la sombre chevelure de jais tirée en un chignon lourd et bas, vêtue d'une robe de lin ocre aux courbes simples et pourtant seyantes qui descendit les escaliers pour retrouver le duc, prête à accueillir l'invitée du jour comme il se doit.
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A Anakin

Roxane2

Elle était sur le chemin du retour . Elle revenait de la visite qu'elle avait effectué dans la garnison des Trente . Visite ma foi bien éducative .
Elle se trouvait devant sa maison et pensait rentrer tranquillement dans sa "Bergerie" et se mettre les pieds devant un bon feu tout en sirotant un vieux chouchen qu'elle conservait dans sa cave quand elle un homme vêtu de la livrée de Rhuys l'attendre devant sa porte un pli à la main. Elle tendit la sienne et pris le parchemin et lut la missive

Citation:

[b]A la Maréchale De Bretagne

Vous êtes cordialement invitée à venir en l'hostel ducal de Rhuys pour inspection et approbation de la compagnie franche de Rhuys dict "compagnie noire".

Suite à cela nous serions ravis de vous avoir à dîner.

Longue vie à la Bretagne!

Cordialement

Maël De Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frossay et Mestre de la compagnie franche de Rhuys dict "compagnie noire"

d'al Lun 25 a viz Meurzh 1461

Tu Dieu .... marmonna-t-elle j'ai failli oublier .

Redressant la tête . Ne connaissant pas le chemin pour se rendre chez le duc elle demanda à l'homme de l'attendre .Elle devait faire toilette avant de se rendre chez lui .
Fin prête elle se rendit dans sa cave et y pris son meilleur Chouchenn Et suivit son guide jusqu'au domaine de son hôte .

Une fois arrivée elle demanda à l'homme de prévenir le Seigneur des lieux de son arrivée tardive .
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Douchka

Citation:

"Nous allons recevoir de la visite si vous voulez rester dîner, vous êtes la bienvenue, la Maréchale De Bretagne est censée nous rendre visite..."

C'est très aimable à vous mais je ne voudrais pas vous déranger, vous avez sans doute mille choses à vous dire.

La nuit tombait et le moment en leur compagnie avait passé à la vitesse de l'éclair. Elle ne voulait pas déranger un diner déjà prévu, bien que La Maréchale était quelqu'un qu'elle appréciait beaucoup également.
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Protège moi Kyky

Coldtracker

Le duc répondit:
-"Soit, je vais vous raccompagner ."

Il regarda la dame d'Anclair et lui demanda:
-"Pourriez vous lancer les préparatifs pour la reception de la Maréchale s'il vous agrée?"

Il savait qu'elle avait prpéapré un festin pour l'arrivée de la dignitaire Bretonne.

Il regarda à nouveau l'invitée et lui dit en ouvrant la porte et la laissant passer devant:
-"Nous allons donc nous revoir bientôt pour les cours."
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Coldtracker

Il remercia Camille qui servait les verres et prit l'espée...

Il la soupesa puis de la main droite il empoigna fermement la fusée...Ce que des non initiés auraient appelé la poignée puis il "tapa au cul".
C'est à dire que de la main gauche il cogna fortement le pommeau....

Il eut l'effet escompté, la vibration se répercuta et la lame vibra en entier sauf en un point précis.

Il prit la parole:
-"C'est ainsi qu'on voit le point de frappe le plus efficace d'une éspée, là où la lame vibre le moins...

Sur vostre éspée, il se situe juste au-dessus du 'moyen' c'est à dire la partie centrale de vostre lame...."

Il posa ensuite la pointe de l'épée au sol et appuya de sa botte sur la partie centrale...

La lame ploya.

Il relâcha et elle revint aussitôt en place.

Le mestre de guerre reprit:
-"Robustesse et souplesse, les deux qualités d'une bonne lame...Trop dure, la lame perd en souplesse et casse aux chocs...Trop souple, elle pliera...

La vostre est parfaite, de très bonne qualité et parfaitement équilibrée à mon goût..."

Il regarda Douchka et Camille et reprit:
-"Et c'est là qu'est le problème, vostre épée est simplement trop longue pour vous....Vous concernant , elle constitue une éspée à deux mains superieure à vostre gabarit...

Son poids est normal et tout à fait dans la norme , elle est simplement faite pour quelqu'un de plus grand ou à la rigueur de plus musclé sans manquer de respect."

Il montra un point juste au-dessus du' moyen 'de la lame et dit:
-"Cette longeur serait suffisante pour en faire une espée bâstarde, maniable et portable....
De toute façon , on ne porte pas de grande éespée à deux main en fourreau, elles sont generalement à l'arçon des desrtiers."

Il fit une pause et dit:
-" Elle peut être retravaillée à froid ou à chaud mais à chaud on risque de bousiller le travail fait dessus...Je pense que mes artisans opteront pour un travail à froid afin de garder toutes les qualités de ce bon travail...."

Il prit une main de camille et laposa sur le ventre de Douchka et dit:
-"En bâstarde l'espée doit monter à peu près jusqu'au nombril , c'est un repère...En enlevant une partie de la lame on devrait arriver à ce résultat...

A vous décider...Ou alors vous pouvez la donner à un grand gabarit , quelqu'un à qui vous voulez offir une bonne lame, un vassal par exemple...

Faites vostre choix."

L'analyse était terminée.
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Coldtracker

Le colosse s'était relevé et regardait par la fenêtre, il observait Lancéor qui donnait un cours et sourit.....

Il ne pouvait que s'estimer d'avoir un tel mestre d'armes pour Rhuys....

Il percuta aux paroles de Camille et dit:
-"Tel était mon offcie et il l'est toujours belle Dame."

Il revint vers Douchka et dit:
-"La chose est donc entendue...Vous viendrez voir cela si tel est vostre souhait."

Le soir tombait t il devait recevoir la visite de la Maréchale De Bretagne sous peu....

Il reprit:
-"Nous allons recevoir de la visite si vous voulez rester dîner, vous êtes la bienvenue, la Maréchale De Bretagne est censée nous rendre visite..."
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Douchka

Citation:

La jeune damoiselle Liocéa a gagné un cour sà la loterie avec moi et la Dame d'Anclair sera sa partenaire, vous pouriez venir voir cela."

Ah oui je me souviens maintenant de ce cours remporté par Liocéa !

Ce serait avec joie, merci de m'y inviter.

Vous avez raison, il vaut mieux regarder d'abord et me lancer ensuite.

Se tournant vers Camille

C'est votre premier cours?
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Protège moi Kyky

Camille.

Camille reposa son verre et sourit à Douchka. Elle s'était faite discrète durant l'échange par respect pour les deux nobles mais répondit avec joie.

En fait, avant d'être clerc, j'ai porté les armes durant des années. J'ai été notamment chef maréchale et prévôt également. Je suis cependant bien meilleure en tant qu'archer. C'est pour cela que j'ai demandé au duc de m'apprendre un maniement des armes plus rationnel et efficace. J'ai pu voir les troupes bretonnes depuis les remparts de Tours et j'en ai été profondément impressionnée.

Je me souviens d'ailleurs d'avoir vu un guerrier imposant repousser les ordres royaux à l'époque sous les murs tourangeaux et cette image ne m'a jamais quittée avant même de le rencontrer et de découvrir qui il était...

Les pommettes de la d'Anclair rougirent de cet aveu qu'elle n'avait encore jamais dévoilé auparavant.
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A Anakin

Lanceor

[Dans la cour de l'Hostel]

Une quarantaine d'hommes de pieds avait pris place dans la cour. En rangs par deux, ils étaient entourés par cinq officiers au port strict.
Tous les hommes étaient équipés de demi-plaques et portaient, en plus de leur armement de base, une arme d'hast.

Le mestre se plaça devant eux.

Il n'est plus temps maintenant de partir à la bataille en ordre dispersé, vous appartenez dorénavant à une armée professionnelle qui doit son efficacité à quelques fondements inébranlables que je m'en vais vous apprendre.

On peut citer parmi ces principes l'intendance, le commandement et l'étude du terrain. Quand ces trois principes sont maîtrisés par une armée, elle a de fortes chances de gagner, plus que celle qui part à l'aventure !
Cependant, pour être efficace, des unités telles que les notres se doivent de respecter , en interne, ces fondements.

Aujourd'hui, nous allons étudier le formation de base, à savoir: La dizaine.

La dizaine est une formation se composant de 5 rangs de 2 hommes commandée par un dizainier.
4 dizaines forment une compagnie lorsqu'elles se regroupent.

Lancéor vit quelques soldats qui commençaient à compter sur leurs doigts...

Une compagnie est donc formée par 5 lignes de 8 hommes formant ce que l'on appelle un carré (rectangle dans ce cas).
Cette compagnie ne pouvant se déplacer n'importe comment, il existe quelques ordres de base que je vais vous décrire et que vous allez ensuite mettre en pratique !

Premièrement, "Roue à dextre / senestre, marche", cela signifie que la compagnie doit tourner à droite ou à gauche. Pour ce faire, le pivot est le soldat à l'avant, du côté vers lequel on tourne. Il doit marquer le pas et tourner doucement. Les autres allongent le pas pour accélérer.

Deuxièmement, "Formez le carré", c'est la mise ne défense totale de la compagnie. Les piquiers au bord du carré se tournent vers l'extérieur et tout le monde forme un ensemble compact prêt à recevoir les charges.

Troisièmement, "Serrez les rangs", la formation et les espaces entre les soldats doivent être réduits afin de ne laisser aucune brêche possible à l'ennemi, cela se paierait cher...

Et enfin, "Formez le coin", cet ordre est trés peu utilisé car trés dangereux. Il s'agit de changerl'intégrité de la compagnie pendant la charge, au moment de l'impact avec les rangs adverses. Deux soldats de front, quatre derrière eux, huit derrière...et ainsi de suite pour former une espèce de pointe censée percer les lignes adverses et les destructurer. L'inconvénient est que si cet ordre est donné trop tôt, l'ennemi laisse entrer le coin et fond sur lui en l'encerclant...
Tout en parlant, Lancéor avait tracé des schémas sur le sol à l'aide d'une baguette.

Il est bien évident que le sort de votre unité mais aussi de votre armée dépendra de la précision, de la rapidité et de l'exactitude dont vous ferez preuve au combat.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

Il but une gorgée et dit:
-"Chacun a sa façon de servir le pays....

Et effectivement nos missions peuvent nous emmener loin du pays.

Si nous ne vous formons pas completment, vous pourriez déjà assister à quelques cours pour apprendre les bases....

La jeune damoiselle Liocéa a gagné un cour sà la loterie avec moi et la Dame d'Anclair sera sa partenaire, vous pouriez venir voir cela."
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Douchka

Douchka appréciait le moment, elle savait que Cold saurait résoudre les problèmes de ce genre en ayant hésité un long moment avant de l'apostropher sur le sujet.

Elle avait entendu parler de ces séances d'entrainement et des Mestres d'armes qui exerçaient sans jamais vraiment avoir pu assister à l'une d'entre elles.

Et puis la question des plus inattendues mais qui la fit sourire.

Citation:

"Est-ce à dire que vous souhaiteriez rejoindre nos rangs?"

Je vous dois un peu de mon histoire Mael car nous nous connaissons très peu finalement.

J'ai démarré à m'occuper de ce qui se passait en Bretagne, en étant tavernière Municipale, puis rapidement j'ai rejoins l'animation et le poste de Tribun et je me disponibilisais, là où on pouvait avoir besoin de moi.
Jusqu'à ce que mon ami Caradoclebouc me propose de prendre la relève à la mairie, fatiguée de ses mandats successifs.
J'ai bien sur accepté et je me suis retrouvée à vouloir être la meilleure maire qu'il soit pour ma ville et ses habitants.
J'ai mis ma trop grande épée au service de la défense de la ville mais aussi de nos frontières.
Maladroitement surement mais volontaire et disponible.
Je pense que si vous me voyiez me battre, vous verriez une enragée sans grand style et comme nous le disions plus tôt sans doute que je me fatiguais vite, tout en étant productive parce que habitée par la rage de défendre.

Alors sans doute que des cours ne me ferait aucun mal, pour ne pas dire qu'ils sont sans doute nécessaires.

Ensuite vous connaissez mon parcours ducal et mes engagements politiques et économiques qui demandent beaucoup de temps, mais je prends plaisir à faire briller Breizh à ma façon et à présent à enseigner aux jeunes volontaires et à partager mon expérience.

M'engager près de vous? Je crains de ne pas avoir beaucoup de temps mais cela me demanderait sans doute aussi de quitter la Bretagne pour des missions lointaines ce qui est incompatible avec les fonctions que j'ai occupé et que j'occupe encore.

Elle s'arrêta pour lui sourire un bref instant.

Mais peut être qu'avant de m’enrôler, vous devriez plutôt voir ce que je vaux au combat, non? Car ma réponse n'est pas un non ...
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Protège moi Kyky

Coldtracker

Le colosse répondit:
-"Le problème sera donc réglé, je confierai l'arme à l'un des mes forgerons...."

Aux dernières paroles de Douchka, le Duc tira une cathèdre pour Camille, puis pour Douchka et enfin une pour lui....

Il prit le temps de s'asseoir en dégrafant son baudrier d'espée et prit son verre d'Uisge dont il prit une gorgée,...
Il apprécia tout les arômes et celui en particulier bien tourbé de l'uisge qui venait d'Islay...

Il regarda Douchka et reprit l'air très sérieux:
-"Quand je forme des gens, je leur apprends à tuer car l'art de l'épée longue selon Lichtenauer est une danse de mort...

J'ai eu un élève qui est devenu un mestre d'armes des plus compétents et qui enseigne à son tour aujourd'hui à nos recrues...

Que cela soit lui ou moi, nous prenons très au sérieux cet art qui n'est que le premier d'une longue série car nous formons à toutes les spécialités...

Il exige beaucoup de nous mais nous permet de servir Bretagne au mieux...Car la finalité est de mettre ces compétences au service de la couronne et donc de la Bretagne.

Est-ce à dire que vous souhaiteriez rejoindre nos rangs?"

Il posa la question avec sérieux et calme car s'engager dans la compagnie franche de Rhuys surnommée "la compagnie noire", en signe de respect pour tout les hommes et femmes tombés pour la Bretagne, n'était pas anodin....

Si elle constituait la garde personnnelle du Duc, en tout temps et tout lieux celle-ci pouvait prendre les armes pour Bretagne et aller au combat....

Aussi lui laissa t-il le loisir de prendre son temps pour répondre ....
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Douchka

Elle l'écoutait religieusement, le regardant faire sans en perdre une miette, buvant à petites lampées le divin nectar que Camille lui avait servi.

Il en connaissait un rayon et elle savait qu'il la laisserait la bouche ouverte de par ses connaissances mais là il venait en moins de temps que pour le dire de trouver les solutions à ce qu'elle gardait depuis des lustres comme un handicap.

Merci Mael pour ces explications à mon problème. Tout est bien plus clair à présent.

Je n'arriverais pas à m'en défaire je suis une nostalgique et très attachée à mon passé et à mes amis.
Je pense que la meilleure solution sera de la confier à un de vos forgerons pour qu'il la mette à ma taille mais saurais je m'en servir ensuite comme de celle ci ?

Je bataillais en perdant beaucoup d'énergie à la soulever à deux mains, je crains de m'envoler quand elle aura pris taille en proportion avec ma ... musculature.

Il me faudra quelqu'un pour me réapprendre je pense et j'aimerais beaucoup que ce soit vous.

Elle chipa un biscuit sur le plateau, qu'elle croqua comme pour ravaler plus vite ce qu'elle venait de demander au Duc.
Puis afficha un sourire, presque à l'aise.
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Protège moi Kyky

Camille.

Camille sourit à Douchka et prit une des bouteilles de grappa qu'elle faisait venir d'Italie, lui servant un verre de cette eau de vie pleine du soleil de son pays d'origine.

Tenez, goutez ce breuvage. C'est une eau de vie de marc de raisin. Celle ci est de la grappa invecchiate*, affinée durant 18 mois en fût de chêne. On la reconnait à la grappa giovani** qui est mise en bouteille dès la fin de sa distillation à sa couleur dorée et des arômes plus complexes de notes de fruits et de fleurs.

Mais c'est à cet instant que le maitre des lieux fit son entrée et vint déposer un doux baiser sur sa main. Le rouge vint tinter les pommettes de la d'Anclair troublée par ces marques d'attention que lui offrait le duc depuis son retour du Nord. Il n'y avait rien de déclaré encore entre ces deux là. Juste quelques attentions plus appuyées, des regards échangés plus longs, des balades fréquentes à parler de tout et de rien, ces petits détails qui font penser que les sentiments avaient évolués sous le poids de l'absence et du manque mais qu'aucun des deux encore n'avait fait le pas de se déclarer plus avant aux vues de leur situation. Honneur et respect de l'étiquette pour l'un, retenue et compréhension des douleurs d'un passé sombre pour l'autre. Camille sourit à Rhuys avec cette douceur qu'elle n'avait que pour lui et la chair de sa chair, son fils. Un regard ému en signe de bienvenue. Oui, Camille s'était permise de provoquer cette rencontre entre deux des plus grands têtus de Breizh. Mais elle devait cela à une étoile qui avait longtemps éclairé ses soirées. Elle s'était fait la promesse personnelle de redonner à Breizh un peu de cette sérénité qu'il affectionnait tant. Et une italienne ça peut être sacrément tétu aussi à ses heures perdues.

Elle laissa donc les deux s'apprivoiser légèrement en retrait, servant pour Maël un verre de son breuvage habituel, petit automatisme qu'elle ne réalisait même pas. Elle savait que Maël saurait répondre aux besoins qui préoccupaient Douchka. Il avait pour point d'honneur de faire venir de tous les royaumes les meilleurs artisans, passionné par la qualité et les innovations. Elle savait notamment que parmi eux travaillaient des forgerons émérites, qu'elle devrait elle même songer à aller voir pour se faire forger une épée adaptée à sa force, sa taille et son escrime. En attendant, Douchka avait fait ce pas essentiel qui montrait qu'elle accordait à Rhuys la confiance nécessaire à lui parler du problème qui la taraudait depuis longtemps. Camille en était heureuse car elle savait désormais que Maël ne pourrait que l'aider, sensible à cette marque de confiance. Discrète, elle les laissait deviser en faisant signe qu'on fasse apporter des fruits et quelques gâteaux en signe d'accueil. Camille et l'étiquette, toute une histoire née de la tradition d'une famille de la noblesse florentine du Rinascimento***.

* grappa affinée
** grappa jeune
*** Renaissance italienne
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A Anakin

Coldtracker

Le colosse resta pendif un instant et montra l'éspée d'un doigt et dit:
-"Puis-je la prendre?"
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Douchka

Elle le regardait penser.

Apparemment, la solution prenait forme déjà dans sa tête.

Elle sortie l'épée de son fourreau, et la lui tendit, la portant à plat de ses deux mains.

Entre les mains du Duc elle ne semblait bizarrement pas si imposante.

Je vous en prie ...
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Protège moi Kyky

Douchka

Bien heureuse que le garde n'ai pas remué une babine en la regardant elle vit arriver Camille pour l'accueillir.

Demat Camille, merci de votre invitation.

Savez vous que je n'avais jamais mis les pieds ici avant?

C'est encore plus impressionnant que je ne l'imaginais.

J'espère bien que le Duc me servira de guide, à présent que je suis là.

Elle la suivait, regardant autour d'elle, ne refusant pas de se mettre à l'abri du vent bien froid en ce jour de Mars.

Dites j'espère que votre forgeron est des plus discrets, je n'aimerais pas trop que ce handicap soit su de tous, vous comprenez?

Un sourire de connivence à la jeune femme.
Les femmes savaient ce que secret voulait dire en général.
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Protège moi Kyky

Camille.

Alors qu'elles passaient la porte du bâtiment, Camille acquiesça à la question de la comtesse.

Tous les hommes de Rhuys sont d'une totale confiance. C'est un critère indispensable quand on sert Rhuys. Maël est un homme qui exècre la trahison et l'en faire démordre et pour ainsi dire impossible pour le commun des mortels. Il est un homme respecté par ses gens et un peu craint aussi je le pense. J'ai passé l'hiver ici à aider l'intendant et j'ai appris à les connaitre. Aucun n'oserait aller à trahir Maël et si celui ci donne son aval pour vous aider vous n'aurez rien à craindre, soyez en assurée.

Camille avait une certaine passion qui couvait sous son calme habituel. Elle avait de l'admiration pour l'homme et cela se percevait aisément. Pour le reste, elle ne se serait jamais permis de laisser paraitre ses sentiments personnels pour le Duc, c'eut été malséant d'autant plus qu'elle était son invitée en ces lieux.

Voulez vous boire quelque chose? Des fruits? De quoi vous restaurer?
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A Anakin

Coldtracker

Il était toujours informé, c'était logique et on vint lui annoncer la visite.

Il observait le cours de Lancéor et était plus que satisfait du mestre d'armes qu'était devenu son élève...Un Mestre parmi les mestres.

Aussi quitta t-il les lieux et s'en vint à la rencontre des deux dames.

A la vérité, le colosse était loin d'avoir toujours été d'accord avec la Dame Douchka , il l'aurait même mis sur un bûcher en buvant de l'hydromel en riant un bon coup...

Mais le temps avait parlé...La mort aussi.

Celle d'Anakin.

Un point commun et pas l'un des moindres....

Les portes avaient été ouvertes à la Comtesse et cela signifiait beaucoup.

Mais surtout deux choses: Sécurité et Discrétion .

Aussi arriva t-il devant les deux Dames et si il donna un chaste baiser sur la main à la Dame d'Anclair , il fit un court signe de tête à la façon des hommes d'armes et des plus protocolaires à Douchka et lui dit:
-"Soyez la bienvenue en l'hostel de Rhuys, vous êtes sous ma protection comme le veulent les traditions et la bienséance , que puis-je faire pour vous?"

Il sourit....Chose rare...
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Douchka

Elle écoutait Camille et souriait malgré elle.
Toute la retenue et la pudeur contenue de la Dame, la faisait sourire tendrement.
Elle avait un je ne sais quoi qui allumait ses yeux en prononçant le nom du Maître des lieux mais Douchka fit mine de ne s'apercevoir de rien du tout, écoutant bien sagement.

Citation:

Voulez vous boire quelque chose? Des fruits? De quoi vous restaurer?

Oh je boirais volontiers de ce quelque chose dont on m'a parlé et qui viendrait d'Italie! Il faut goûter à tout n'est ce pas?

A peine le temps de finir sa phrase que le Duc apparaissait.
Il y a bien longtemps qu'ils ne s'étaient croisés et leurs échanges avaient bien souvent été musclés et enrichis de multiples noms d'oiseaux.
Deux caractères forts, deux entêtés, deux Bretons qui donneraient tout pour Breizh.
Ils avaient de ces points communs qui les avait fait bien souvent se heurter, sans vraiment apprendre à se connaître.
Les évènements récents, les avaient rapprochés, sans même qu'ils ne s'en rendent compte.
Sans doute parce que respect et réconfort étaient des mots qui signifiaient beaucoup pour eux deux.
Et que parfois les mots soignent les maux d'où qu'ils arrivent.

Elle le regarda le saluer à la façon des hommes d'armes, sourit à cette marque mais ne put s'empêcher de lui tendre une main franche et directe qu'elle espérait qu'il empoignerait volontiers.

Merci de votre accueil, c'est un plaisir pour moi de vous revoir, après tout ce temps.

Je me suis permise, grâce à Camille je l'avoue de venir vous soumettre un petit souci qui devient de plus en plus un problème pour moi.
Je pense qu'il n'est pas nécessaire que j'explique à l'homme que vous êtes l'attachement que l'on peut avoir concernant son épée.
Je tiens beaucoup à la mienne, elle m'a été offert par mon parrain et ami de toujours Caradoclebouc qui l'avait forgé de ses mains.
Je ne sais si vous l'avez connu ...

Depuis sa disparition je n'ai jamais voulu la quitter et je n'avais jamais osé lui dire à quel point elle était trop longue pour moi.
Je masquais jusqu'alors en me déhanchant légèrement pour qu'elle ne traine pas trop au sol.
Mais voila, que le bout s'abime et que j’attrape mal dans la région du bas du dos.
Cruel dilemme, je ne veux pas m'en séparer mais j'avoue que le soir au coucher quand je la dépose, je me sens légère comme une plume et que le dos s'apaise.

Elle le regarde pour voir si elle n'est pas trop ridicule et si elle ne lui arrache pas un rictus.
C'est qu'il a sans doute d'autres chats à fouetter.

Ce qui m'a décidé, réellement à demander de l'aide c'est qu'à présent quand je marche avec mon épée, ça fait "Cling cling" et que dans le cas d'attaque surprise ou même pour participer à une embuscade et bien je me trouve vraiment trop peu discrète pour être crédible.

Voila mon grand problème Mael ...
Auriez vous une solution, afin que je n'annonce plus ma venue par des "Cling Cling"?

Elle regarda Camille du coin de l'oeil, comme pour lui dire "Bon voila j'ai tout laché, tant pis si il se moque".
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Protège moi Kyky

Douchka

Un problème de taille, et qui durait depuis des lustres, sans jamais vraiment osé en parler et en le masquant du mieux possible mais cela devenait vraiment trop voyant et surtout surtout, ça faisait cling cling ...

Elle avait cherché un moment qui pourrait lui venir en aide et lors d'un séjour en taverne Rennaise, elle avait, grâce à Camille, peut être trouvé la solution.

Déhanchée pour pas que l'épée traine trop par terre, elle s'avança aux grilles.

Hum, Hum Demat !

Pourriez vous annoncer la Comtesse du Vendelais je vous prie, je suis attendue.

Un regard rapide sur le bout de son épée et ses yeux qui toisent de nouveau le garde, lui faisant comprendre qu'un seul sourire moqueur de sa part, lui attirerait les foudres Douchkaïennes.
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Protège moi Kyky

Camille.

Camille était sur le pas d'entrainement de tir à l'arc quand on vint l'informer de l'arrivée de la comtesse. Inspirant profondément, elle posa son regard, étira la corde, aligna son regard à la flèche et tira avec un léger décalage à gauche de la cible en raison du vent léger de cet après midi là. La flèche s'envola et vint s'enficher dans le foin tressé de la cible. Un sourire doux de l'italienne et celle ci posa son arc dans le raque des armes d'entrainement.

Gwenn, file récupérer la flèche, j'ai la visite d'une dame, je ne peux la faire attendre.

Le jeune écuyer sourit à la d'Anclair et fila à son oeuvre, tandis que Camille enfila une cape chaude pour ne pas prendre froid après son entrainement et se dirigea d'un pas leste vers le poste de garde. Ainsi Douchka l'avait prise au mot et était venue à son invitation. Elle en était heureuse car il y a longtemps qu'elle songeait à pouvoir avoir des conversations autres que politique avec elle. Voyant celle ci, elle l'accueillit avec un grand sourire et un signe de tête aux gardes qui s'écartèrent.

Demat Douchka, entrez donc. Je sais que les portes sont bien gardées mais nous abritons la compagnie de Rhuys et maitriser la sécurité des lieux est un bon entrainement pour nos recrues. Je suis heureuse que vous répondiez à mon invitation. Venez, nous allons nous réchauffer à l'intérieur le temps de faire aller chercher Herman, un des forgerons de Maël.

D'un signe de la main, elle lui montra la tour centrale où se trouvait les lieux d'habitation.

Si le Duc passe nous rejoindre, il pourra surement vous faire visiter les lieux. Je reste une invitée ici.
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A Anakin

Coldtracker

Le colosse finissait trnaquillement son tour quand la Dame vint le voir....

Elle arrivait toujours à lui tirer un sourire.

Il écouta les propos liés au domaine et lui dit:
-"Merci à vous c'est une très bonne chose, pour les plantes médicinales n'en commandez point trop, j'en ai ramené un plein chargement de campagne, je compte mettre en vente une partie de cette cargaison mais l'essentiel restera ici à vostre disposition."

La suite de la conversation eut le don de le faire sourire derechef, la Dame d'Anclair avait déjà pensé à tout et c'est ainsi qu'il répondit:
-"C'est juste parfait, vous avez un don pour l'improvistaion."
Il rajouta un petit clin d'oeil à sa taquinerie.

Il fallait l'avouer le menu était parfait et en accord avec la venue d'une dignitaire comme la Maréchale.

Il reprit:
-"Pour sa venue, j'attends de ses nouvelles."

Il lui tendit un bras et dit:
-"Feriez vous quelques pas avec moi?"
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Camille.

Camille observait le colosse tandis qu'il lui répondait. Son coeur battit un peu plus fort de voir le sourire venir illuminer son visage. Peu de gens pouvaient seulement réaliser la tendresse des mots et les attentions dont cet homme, souvent rude en public, pouvait être capable. Elle aimait à penser qu'elle était celle qui parvenait à l'adoucir un peu et à lui procurer ces sourires bien trop rares en temps normal de ce sentiment si simple pourtant et trop souvent absent des attitudes du colosse : le bonheur.

Peut être était ce en partie pour cela qu'elle prenait tant de plaisir à prendre soin de la maisnie alors que rien ne l'y obligeait. Cet homme méritait le bonheur car il avait tout donné à Breizh, son temps, sa vie et surtout celle de sa famille, de sa propre fille. Nul ne devrait avoir à vivre cela et sans doute trouvait elle pour cela si naturel de le laisser prendre tant de place dans la vie de son fils. L'un manquait de la force d'un père, l'autre de la tendresse d'un enfant...

Mais trève de songe, il lui tendait son bras et elle y déposa tout naturellement sa main avec un sourire radieux.

Notre première promenade au bord du lac m'a accompagnée dans mes songes tout le long de votre absence. C'est donc un plaisir que de pouvoir deviser avec vous en marchant un peu.

Pour les plantes, je vais faire attendre la commande le temps de voir ce qui est disponible dans votre cargaison. Nous ne réserverons que le nécessaire. Le reste doit être vendu pour pouvoir financer les prochaines campagnes.

Pour le repas, ma foi, je ne sais si je suis douée pour l'improvisation mais pour la gourmandise à n'en pas douter! Les poires au vin sont toujours un tel délice! Leur chair tendre et rendue fondante par la cuisson garde en bouche ce léger grumeleux qui chatouille les papilles et le vin rehausse de son bouquet le sucré des fruits. C'est un dessert parfait après des gibier et des poissons marinés qui laissent leur force en bouche. J'espère que la maréchale répondra bientôt. J'ai plaisir à travailler avec elle au conseil. Je ne la connaissais que peu avant mais c'est une femme qui connait son métier et c'est toujours agréable à côtoyer!

Oh, maintenant que vous êtes rentré, j'aurais une demande à vous faire, n'étant plus clerc et désormais autorisée à porter les armes. Auriez vous du temps entre les divers entrainements de vos recrues pour parfaire ma formation à l'épée? Je n'en ai plus manié depuis bientôt deux ans et je me trouve fort rouillée!
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A Anakin

Coldtracker

Sourire serein du Duc qui dit:
-"Cela tombe bien en vérité, j'ai promis de donner un cours particulier à l'un des recrues, un cours gagné en loterie Bretonne, je pense que vous serez un bon partenaire pour elle..."

Il marchèrent quelques pas et il reprit:
-"Je vais voir la maréchale au plus vite...Il me faut aussi lancer une campagne de recrutement, nous sommes toujours en recherches de volontaires..."

Et ils continuèrent à marcher et deviser ainsi dans les allées...
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Camille.

Les jours étaient passés et Camille et Damian avaient repris leur appartement et leur place discrète et présente pourtant au sein de l'hostel. Camille avait commencé à travailler à remettre en place et approvisionner l'infirmerie et le dispensaire de l'hostel. Avec le retour de nombreux soldats, les petits maux étaient plus fréquents et les petites blessures devaient être soignées. La dame d'Anclair alignait donc sachets d'herbes séchées et fioles de teintures mère avec application sur les étagères du local. Deux jeunes filles de la maisnie avaient accepté de l'aider et s'affairaient à changer les draps des paillasses et nettoyer les lieux comme tous les matins.

Apercevant par les fenêtres Rhuys finir le tour de ses hommes, elle sourit et sortit pour le saluer. Elle espérait que le travail qu'Alen et elle avaient abattu durant l'hiver, tant au domaine qu'ici lui avait convenu. Elle avait toujours mis en avant le bien être et l'aide aux gens de Rhuys, se demandant s'il ne l'aurait pas jugée trop clémente à travailler à la réfection des chemins, et à soutenir les plus démunies. Elle avait l'empathie d'une neveziad pour le peuple de Breizh malgré ses origines italiennes. Cette terre l'avait envoutée et fait sienne, et elle y trouvait sa plénitude à lui rendre cet Amour.S'approchant du colosse, elle lui sourit et vint faire un petit point matinal.

Demat, mio cavaliere. Le dispensaire est en ordre et je me suis permise de passer commande de quelques plantes que nous n'avons pu trouver en cette saison, pour les remèdes à préparer. Avec les arrivées des nouvelles recrues et de votre lance, nous n'avions plus suffisamment en réserve.

Savez vous si la maréchale viendra bientôt icelieu pour rencontrer la compagnie? Je dois voir avec Alen pour organiser de quoi la recevoir dignement. Nous avons gibiers et cochonnailles, ainsi que des tubercules et des pommes en réserve. Que diriez vous d'une terrine de sanglier accompagnée d'une soupe de pois, suivi de filets de harengs marinés, puis en viande de lapin au lard et aux marrons et pour finir des poires pochées au vin rouge?

Sourire malicieux de la dame d'Anclair. Maaaais non elle n'y a pas réfléchi du tout. Mais bon, elle a tout de même songé à un repas de réception digne de la Maréchale en fonction de leurs réserves à l'annonce de sa venue.
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A Anakin

Coldtracker

L'hostel ducal s'activait, vivait, tout le monde était de retour.....

Anciens et nouveaux apprenaient à se connaître et sous la férule du mestre d'armes, tous engrangeaient le savoir et la pratique necessaires à l'office des armes.

Le Duc De Rhuys marchait parmi les allées et cours de l'hostel, il était revenu d'une tournée d'inspection du domaine de Rhuys et en avait été satisafait et ce jour,il inspectait la petite forteresse que consitutait l'hostel ducal....

Inspection et inventaire des armes de contact et de jet, du materiel d'arstillerie, de la poudre, du materiel de campagne...

Passage au écuries histoire de voir la tenue des lieux et la santé des montures, destriers, courisers,palefrois, affrus, chevaux de bât....

Et...

Une mule;) nouvellement arrivée avec une recrue

Les gens de l'hostel étaient content de revoir le Duc, il semblait apaisé ...

La maisinie savait que la Dame d'Anclair y était pourquelque chose bien que la relation qui exitait entre le Duc et la Dame originaire d'Italie fut des plus chastes.
Tous avait compris qu'elle l'avait aidé à apaiser la colère qui était la sienne depuis le décès de son enfant...

Le colosse aurait pu passer inaperçu au milieu des hommes d'armes tant sa mise évoquait celle d'un capitaine aisé plus que celle d'un Duc richissime .

Bottes brunes chausses de jais, doublet armant noir renforcé de cuir rouge et de soie de même et goussets de mailles rivetés aux articulations....
Une tenue d'armes sur laquelle on n'avait plus qu'à attacher le harnois...
Il portait sur lui les fourreaux garnis de son éspée bâtarde et de sa dague Panzerstecher en sus d'une escarcelle...

Une tenue qu'il améliorait quand ilsortait car il devait montrer son rang, il en était ainsi.

Mais il ne pouvait passer inaperçu, il frisait les deux mètres et ses épaules étaient larges comme celle d'un ours...Par ailleurs une nouvelle recrue aurait remarqé qu'il ne portait pas le blason de Rhuys sur le coeur ...

Car il était Rhuys.

De temps en temps, il s'arrêtait et faisait connaissances avec une recrue qu'il n'avait pas encore vu et donnait des conseils .

Il ne fallait pas s'y tromper, il était beaucoup moins tendre en campagne de guerre.

Mais ses sodlats n'étaient pas que des soldats, ils étaient de sprofessionnels engagés qui venaient avec femmes et enfants s'installer au domaine.

Rhuys avait à coeur de faire vivre tout ce monde.

En l'occurrence , il attendait la venue prochaine de la maréchale de Bretagne.
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Mab

C’était légèrement en retrait, appuyée contre un mur, bras croisés, que Mab observait en silence l’arrivée de la compagnie du mestre, rêvant déjà d’un éventuel prochain départ à leurs côtés.
Partir en mission et vivre enfin ! Même si la mort était au bout du chemin - et que ce chemin était bien souvent fort court pour un homme d’armes, mais ça elle préférait ne pas trop y penser- quoi de plus adrénalinant ?
Bon, il y avait bien d’autres choses excitantes dans la vie mais comme ce serait un peu hors contexte ici, elle préférait ne pas trop y penser non plus. Mab avait cette particularité d’être très sélective dans ses pensées, cela lui évitait de trop penser justement, qualité évidente de tout homme d’armes partant au combat.
Mais passons là.
Que savait-elle faire au juste ? Rien ou si peu si ce n’était d’offrir l’un de ses fins sourires condescendants à ceux qui osaient le lui faire remarquer. Des rêves, la Mab en avait pleins la tête, quoi de plus normal que de tout vouloir lorsqu’on nait avec presque rien. Ambitieuse la gueuse. Elle qui avait passé son enfance à admirer les faits d’armes des Trente, voilà qu’aujourd’hui, à défaut de l’Ordre, c’est sa Légende qu’elle avait enfin rejoint… Que rêver de plus ? De pouvoir se montrer digne de la confiance du Duc en premier lieu, encore lui faudrait-il remonter ses manches... mais pour l’heure, ses manches étaient bien baissées et c’est bras croisés qu’elle observait. Ambitieuse la gueuse, mais également contemplative à ses heures.

Imagine

Quelques jours déjà qu'elle est revenue d'Irlande avec les derniers Bretons restés sur place. Le rapatriement des hommes , armes et matériels de campement a pris du temps.

Quand elle est partie en Irlande, il y a maintenant quelques mois , sa vie a basculé. Epouse comblée de Kiarna de Brasco, mère d'une petite Victoria, Couturière de métier , sa vie était un long fleuve tranquille. Puis elle prit un grand virage et tout partit en éclat. Un être vous manque et vous connaissez la suite. Son époux a disparu lors d'un voyage pour affaires alors qu'elle était encore sur le bateau qui l'amenait en Irlande. Une grande peine mérite un grand bonheur pour compenser. Quelques jours plus tard, elle se rend à l'évidence, elle est enceinte. Une chance pour elle qui venait de s'engager à venir en aide aux irlandais, elle se retrouve affectée à Port Lairge et n'en bougera plus jusqu'à son retour. C'est ainsi qu'elle pu mettre au monde le mois dernier, le premier fils , tant espéré du couple. Il porte le prénom choisi par son père Kiarna. William de Brasco. Sa nouvelle fierté.

Durant ses mois loin de chez elle, elle a eu le temps de réfléchir à ce que pourrait être sa nouvelle vie, seule. Une femme sans époux n'est plus tellement en sécurité. Puis ce qui a fait pencher la balance, c'est qu'elle ne se voyait plus habiter leur maison à Tréguier. Pas sans lui. Pas là où sa douleur sera ravivée quelque soit l'endroit où elle posera les yeux. Il est trop tôt , elle n'est pas prête ..pas encore. C'est comme ça qu'elle a pris la décision de s'engager pour la bretagne et pour la compagnie de Rhuys. Oublier sa douleur . Ses amies d'enfance, Zakarine de l'Etoile bleu et Sisoue avaient déjà signé, elle signa à son tour.

Le temps de profiter quelques jours de retrouvailles en famille, revoir ses amis Tréglorrois, elle vint s'installer à Rhuys. Elle pris ses quartiers dans les dortoirs des femmes. Dans la chambre juxtaposée elle installa ses enfants et son amie Marie qui fera office de nurse durant les entrainements de la mère. Elle préfère les savoir en sécurité et non loin d'elle. Désormais sa vie sera partagée entre Tréguier, les rares jours de repos et Rhuys.
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Lanceor

[Quelques jours plus tard]

C'est au petit matin que les pas lourds des destriers carapaçonnés se firent entendre dans les rues de Rennes. La compagnie du mestre rentrait de mission. La garde de faction ouvrit les portes pour les laisser entrer.

En tête du convoi, le mestre se retourna.

Cavaliers ! Démontez !
Dizainiers et sergents d'armes rompez le convoi pour mise en place et inspection !

Et le mestre démonta, déjà les escuyers prenaient les aides.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

Alors qu'à peine arrivé, il parlait avec ses lieutenant dans la cour, l'attention du colosse fut attirée par le bruit de petit pieds .

Il se retourna pour voir Damian arriver en courant vers lui, le Duc De Rhuys n'eut que le temps de se baisser et tendre les bras avant de recevoir le petit qu'il leva haut.

La surprise d'abord, l' émotion ensuite puis vint le sourire et il dit avec force voix:
-"Mais qu'est ce que je viens d'attraper là?

Doué que tu as grandi!!!!

Il baissa les bras et serra doucement Damian contre lui de peur de le blesser sur le harnois de jais qu'il portait.

Le regard de Maël scruta naturellement l'endroit d'où venait le petit et vit la Dame d'Anclair sur le perron.

Cela signifiait tant pour lui.

La balafre qui courait sur sa joue gauche prit la forme d'un croissant de lune tant il souriait largement.

Il reposa l'enfant à terre et lui dit:
-"Tu m'as manqué jeune homme.
Va donc voir ce que je ramène du Nord...Je vais aller saluer ta mère. "

Il était certes parti en mission militaire mais il avait ramené bien des choses, plantes médicinales, artisanat traditionnel: orfevrerie, étoffes, métaux, uisge beatha et en sus, des matières premières à bonifier en Bretagne....

Il fit signe à un garde d'accompagner Damian.

Le petit allait se rendre compte qu'avec tout ce qu'il avait rapporté le Duc ramenait aussi une surprise...

Un poney....

Il n'en dit rien et laissa Damian courir et découvrir la surprise.

Il vint alors vers la Dame D'Anclair et s'arrêta devant le perron, le Duc ne grimpa pas les deux marches mettant ainsi à la même hauteur l'homme et la femme.

Il la rearda un instant et dit:
-"Vous m'avez manqué..."

La parole fut suivie du geste et il lui donna un chaste baiser non pas sur la main cette fois-ci mais sur la joue.

Toujours avec pudeur mais marquant cette fois-ci une décision murement réfléchie pour lui.
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Damian.

Et un petit italien qui s'envole en riant avant de câliner sans façon le colosse. Il lui a manqué le "Rue hisse" et puis à m'man aussi alors il est bien content qu'il rentre, car m'man va recommencer à sourire et à rire.

Oui, j'ai été sur la mer et même que j'ai appris à grimper dans les cordages et à aller jusque la vigie. M'man elle avait peur mais c'était trop beau là haut! Et puis on a accueilli des enfants à la maison des enfants seuls de m'man. Et puis il a neigé, pleeeeeeeeeeeeeeeeeeein! Et puis, m'man quand t'es pas là, ben elle est toute triste alors faut la faire sourire d'accord? Et puis tu m'as manqué aussi! Et puis le soldat Gurwan, il m'a raconté pleeeeeeeeeeeeeein d'histoires de tes combats! Parait que t'es l'plus grand guerrier de tout le monde entier de partout et que les françoys, pouah, ils ont peur de toi!

Et de cracher par terre en parlant des français, comme le vieux Gurwan le fait. Mais déjà il est question de mystère venus du Nord et le gamin en oublie le reste pour sauter des bras du duc et partir en galopant, suivi au pas rapide par un soldat pour voir quels trésors recèlent les "prises de guerre" du plus grand guerrier de le monde.

Camille.

Camille suit d'un regard attendri l'échange entre les deux hommes qui comptent le plus dans sa vie. Damian avait tellement besoin d'une présence forte dans sa vie, et Maël s'imposait naturellement avec le temps comme une valeur sure pour le bonheur de son fils.

Le regard et le sourire du colosse sur elle éveilla son émoi comme à chaque fois qu'il le posait sur elle. Elle lui sourit avec douceur et le laissa approcher. resté deux marches plus bas, il était pour une fois à sa hauteur et durant un instant elle observa ce visage qui lui avait tant manqué. Quelques nouvelles entailles mais peu profondes qui guériraient vite avec l'onguent approprié.

Son souffle s'arrêta au baiser sur sa joue et l'italienne ferma à demi les yeux pour ne plus être que dans ce doux effleurement si lourd de sens en ce lieu public. La jeune femme rouvrit les yeux et sa main vient se poser sur la joue balafrée de Rhuys, délicate et sans la moindre gêne pour cette cicatrice qui parcourait son visage. Elle était lui, si simplement lui. Reflet de sa vie d'homme d'armes et de son engagement à son pays. Alors elle vint l'effleurer de ses lèvres en un geste doux et pudique.

Vous m'avez tellement manqué vous aussi. J'ai crains de ne plus vous revoir un moment. Il me faudra apprendre à vivre avec cela je pense.

Marque d'inquiétude, mais également sous entendu d'un futur possible et qu'elle signifiait accepter désormais.
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A Anakin

Coldtracker

Quelques temps avaient passé depuis le départ de lancéor qui avait eu le bonheur de revoir sa fille.
Et bien des effectifs étaient partis pour le Sud de la Bretagne en mission avec le mestre d'armes de la maisinie de Rhuys quand d'autres à peine revenus de voyage avaient assité à l'enterrement d'un ami....

Les rues de Rennes résonnèrent du pas des sabots des destriers qui se rendaient à l'hostel Ducal De Rhuys.

Le convoi n'était pas des plus grands, c'était le dernier élement de Rhuys qui était rentré d'Ecosse.

Le colosse si il partait le premier en mission en revenait toujours le dernier et c'est à la tête de ses hommes qu'il franchit les portes de l'hostel avec le salut des soldats de gardes.

Le Duc de Rhuys mit pied à terre et la première chose qu'il fit, fut de s'enquerir de l'état de ses effectifs partis en mission.

Il avait beaucoup à faire comme d'habitude. Les hommes d'armes de Bretagne ne connaissaient guère le repos.

Il avait hâte de revoir la Dame d'anclair et son fils en ces lieux et il devait acceuillir la Maréchale de Bretagne pour discussion.
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Camille.

Une silhouette se dessine sur le perron de l'hostel, appuyée d'une plus petite qui piétine de pouvoir rejoindre le colosse. Elle avait rejoint les lieux dans la fin de soirée de la veille, tout en discrétion, comme si elle n'était jamais partie. Alen l'avait accueilli avec un sourire soulagé et elle lui avait serré la main avec émotion.

Ce recul avait été réellement très dur pour elle mais quelque part essentiel pour que des choses soient dites, des décisions de vie soient murement posées. Camille n'était pas femme à s'engager ou se laisser porter par ses émotions à la légère. Elle avait trop été confiante dans le passé, et désormais se devait d'être réfléchie, pour elle et pour son fils.

Elle avait donc pris ce temps, et muri ses pensées de tout ce que l'élan de son coeur allait impliquer dans sa vie. La réponse à tout ceci était là, dans sa présence, sur ce perron, à tenir la main de son fils, pour accueillir chez lui le colosse qui avait bouleversé son existence.

Camille lacha la main de Damian qui se précipita au devant de cet homme immense pour se jeter dans ses bras, heureux de le retrouver. Il n'avait pas trop compris pourquoi ils avaient du aller vivre quelques semaines à l'orphelinat mais avait mis cela sur le compte du travail de sa mère, innocence de la jeunesse. Camille regardait les deux hommes, le géant et l'enfant et de son regard de jade, détailla Rhuys pour savoir comment il prendrait de la savoir "à la maison", à attendre finalement son retour.
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A Anakin

Blackbird

Finalement cela avait l'air de s'être bien passé entre son père et elle, et en cela il fut rassuré et satisfait.
Il avait peur en voyant voir Lancéor partir si vite que leur conversation ait pris mauvaise tournure, alors qu'il n'avait juste pas le temps semblait-il. Dans l'ensemble c'était plutôt une bonne nouvelle.
Erwin avait une certaine difficulté à se faire un avis, écarté de tout cela, néanmoins Maellia semblait avoir le sourire, et lorsqu'il apprit de sa bouche que la réaction de Lancéor fut positive dans son ensemble, cela se confirma: l'entrevue s'était plutôt bien passée.

Tu vois je me fiche qu'il m'aime ou non, cela m'est égal, je suis surtout là pour toi, et pour nous. On a fait des choix, je n'en regrette aucun et je suis plus déterminé aujourd'hui que jamais, mais là ou cette situation me préoccupe c'est pour toi, surement pas pour moi. Si je ne regrette pas mes choix je fait au mieux pour que tu ne regrettes jamais les tiens, je ne sais pas quel genre d'époux et quel genre de père je serais, mais une chose est sure pour l'un comme pour l'autre, c'est que je serais présent, pas moins qu'aujourd'hui, et surement plus encore.

Le jeune homme posa un tendre baiser sur ses lèvres proches, la main dans celle de Maellia, il fit un pas.

Je t'aime.
Allez viens, rentrons, nous continuerons d'en parler en chemin.

Ouvrant la marche, il lui sourit

Finalement on peut dire que ça s'est bien passé, pas vrai ?
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Maellia_de_kerroch

Deux mains qui se rejoignent, elles ne se séparent jamais bien longtemps.
Après une conversation avec son Père, Maellia pouvait dire que ca ne s'était pas si mal passé que ça.
Ils rentrent donc chez eux, toujours ensemble, unis.

- Oui, nous pouvons dire cela. La seule ombre au tableau et que Père n'a fait aucun effort pour faire ta connaissance. Mais sinon oui. Après je ne sais pas s'il viendra à nos épousailles, mais s'il ne vient pas, je sais c'est car il aura ses obligations. Ca m'attristera sur l'instant, mais mon bonheur, la vie, c'est maintenant toi et p'tit bout, notre p'tit bout.

Un sourire satisfait sur le minois de la brune, il est loin le temps où la jeune Kerroch s'en faisait et pleurait sur son sort. Elle avait pris de l'âge, elle avait mûrit, il avait fallu le temps, mais Erwin la patience réincarnée lui avait laissé le temps.

- Maintenant mon Adoré, nous avons du travail avec les préparatifs ! Un mariage à préparer, à célébrer et ensuite... observer mon ventre grossir !

Une douce caresse sur celui-ci.
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Maellia_de_kerroch

Les bras rassurant de son compagnon rendit le sourire à la jeune Kerroch.
Durant des mois il avait eu la lourde tâche de redonner confiance en la jeune femme, de supporter ses doutes, ses craintes.
Mais jamais il ne baissait les bras et encore ce jour il était là pour elle, près d'elle.
Elle relève le minois ses lèvres proches des siennes, le regardant.

- Père doit partir de suite, j'ai sa bénédiction pour notre mariage et tu sais que tout cela représente énormément à mes yeux, bien qu'il est vrai que j'aurai espéré qu'il fasse ta connaissance, mais j'ai espoir qu'un jour cela arrive.

Son bras se lève et le revers de sa main se pose sur la joue de l'homme, elle lui caresse, puis murmure.

- Tu es celui que j'aime, qu'importe s'il ne t’apprécie ni hier ni ce jour et encore moins dans deux années, qu'importe tout, puisque nous nous avons fait le choix d'avancer ensemble dans la vie n'est ce pas?

Une main sur son ventre qu'elle caresse affectueusement.

- La vie est là, la notre nous la bâtissons ensemble chaque jours, pierre par pierre, ensemble, pour nous.
Et cet enfant je ne souhaite pas qu'il puisse ressentir le moindre tiraillement, le moindre doute ou vide ni maintenant ni jamais. Je connais trop ces sentiments d'abandon, de tristesse, de vide et de doute.

Le temps avançait à vitesse grand V, il n'était pas l'heure de se morfondre car un Père refuse de rencontrer le futur époux de son unique fille.
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Maellia_de_kerroch

Les mots d'un Père. La jeune Kerroch écoute elle encaisse doucement, mais elle a confiance. Son Père avait bien plus d'expérience qu'elle, de par cela elle comprenait bien.
Mais son choix était fait et elle est en âge de voler de ses propres ailes, d'apprendre la vie les bons comme les mauvais côtés.
Elle apprendra aussi de ses erreurs, mais elle sait que derrière son Père et sa Mère seront là.
Lancéor pose sur le front de sa fille un baiser. Un murmure.

- Je te remercie Père.

La bénédiction d'un Père pour sa fille est bien la plus belle des choses qu'une jeune femme attend.
Elle le regarde partir, un déchirement encore dans le coeur de la jeune, mais elle avait l'habitude de ces rencontres trop courtes, de ces instants sur le pouce. Elle ne le quitte pas des yeux, il s'en va ne se retourne pas. Une fois qu'il n'est plus dans son champ de vision, Maellia retourne près d'Erwin là où est sa place désormais.

- Me revoici Erwin. Il est parti, déjà..

C'est naturellement qu'elle vient se serrer contre lui, l'enlaçant de ses bras, ses yeux se ferment, les mots sont inutiles pour l'instant.
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Blackbird

"L'écrivain". Erwin aurait pris cela comme compliment si les mots de l'homme n'avaient pas été teints par une certaine forme de mépris. "Nous ne parlerons pas". Se disait il, Erwin savait très bien qu'il ne l'aimait pas et au fond cela lui était bien égal. Et puis il se demandait à quoi cela servirait d'essayer de dialoguer à nouveau avec cet homme. Ils étaient tellement différents que le jeune homme aurait mieux fait de lui demander de le pourfendre sur le champ, car rien ne sortirait d'une telle conversation.

Erwin se fit la réflexion que là était tout le problème, les deux hommes ne se comprenaient pas, et il ne savait pas s'il pourrait en être autrement un jour. Il n'eut pas de mal à laisser Lanceor s'isoler avec sa fille. Répondant avec la même douceur au baiser de Maellia, il la laissa filer avec un sourire rassurant.

N'aie crainte, je n'ai pas l'intention de sortir d'ici sans toi.

Et puis sait on jamais, s'il prenait l'envie à Lanceor de l'étriper pour passer sa colère...
Ayant bien conscience d'être la pièce de trop à cet instant il regarda Maellia s'éloigner, puis s'absorba très vite dans ses songes.
Car si sa situation face à Lanceor ne le préoccupait guère, Erwin avait bien conscience que Maellia ferait plus de cas de telles tensions.
Quel genre de père serait-il ? Voila une question qu'il pourrait se poser pendant des heures, et y réfléchir tout autant qu'il ne trouverait aucune réponse. Seule la vie elle même lui ferait miroiter, car impossible de prévoir à l'avance, de se prévoir, dans ce genre de situation.

Il eut à peine le temps d'y penser, qu'il vit Lanceor s'éloigner déjà.

Non mais... c'est pas vrai je rêve.

Alors que Maellia revenait il ne dit rien. Elle semblait toute évaporée encore, refermant ses bras sur elle, il n'osa rompre le silence, elle avait l'air trop absente et ne disait rien. Caressant sa chevelure brune il attendit qu'elle en décide avant de faire quoi que ce soit.
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Maellia_de_kerroch

Les mains puissantes de son Père se posent sur les épaules de la jeune Kerroch.
Déjà elle regrette ce temps, ce temps trop court, ce temps qui les sépare déjà depuis tant d'années.
Le visage de la brune s'éteint, voilà la vie de la jeune Kerroch, un Père sur le front toujours sur le pouce, une Mère absente.
Un long soupire, quand son regard se pose sur le convoi.

- Père, j'épouse l'homme que j'aime dans douze jours à peine, mon mariage ne saurait être sans toi qui m'accompagne jusque l'autel..

La brune se serre contre son Père et elle sait déjà que l'esprit de l'homme est déjà loin là bas sur les préparatifs de sa nouvelle mission. Ainsi est la vie de l'homme. Un murmure.

- Et ton p'tit fils et ta p'tite fille, comme moi tu ne le/la verra pas grandir non plus, Père. J'attends un enfant, la plus belle chose qui soit sur terre, bien-sur il n'est pas évident de le savoir déjà, à peine quelques mois, mais je suis triste que lui aussi ne fera que te croiser dans sa vie..

Les mots sont simples, Maellia n'a pas cherché de tournures de phrases pour annoncer le plus simplement du monde qu'elle attend un enfant.
La Kerroch est triste de savoir qu'il s'en va déjà.
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Lanceor

Longue respiration, les yeux dans ceux de sa fille.

Tu vas devenir mère, vous allez devenir parents... Tu verras que ce n'est pas une activité de tout repos. Mais je suppose que c'est la suite logique....

Je suis partagé mon enfant... Le père... Car c'est bien de "l'écrivain" dont on parle ? Je le fends en deux pour avoir osé prendre ma fille et je fais de ma descendance des orphelins ou je le laisse vivre, t'épouser et être un bon père malgré qu'il ait fauté ?

Le regard se fait plus intense sondant sa fille.

Dans le doute, je m'abstiendrai... Je le laisse faire ses preuves car je ne suis pas un exemple en la matière !

Serre sa fille contre lui.

Considère cela comme ma bénédiction.

La voix est légèrement erraillée.

Va maintenant, tes préparatifs vont prendre du temps et moi je n'en ai plus beaucoup.

Dernier baiser paternel et l'homme d'armes s'en va sans se retourner.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Maellia_de_kerroch

Écrivain, en voilà une bonne. Mais Maellia ne relève pas, elle savait que son Père avait, allait avoir une dent contre Erwin et bien oui on ne devient pas le compagnon de la jeune Kerroch sans passer par la case "Lancéor". Et qu'Erwin saura très bien répondre tout seul en temps et en heure.

Il voulait parler avec sa fille en tête à tête, normal après autant de temps.
Avant de partir, la brune s'approche de son tendre et l'embrasse tendrement, en murmurant "Je reviens vite, ne te sauve pas hein". Un main douce se pose sur sa joue, une caresse avant de rejoindre son Père.
C'est blottit tout contre son Père, le froid y aidant mais surtout la jeune femme aime cet instant privilégier avec son Père, des instants trop peu dans la vie, des instants à la fois trop court.

- Père, Erwin est un bon garçon tu sais, ça me peine énormément que tu l'évinces ainsi, il tente de bien faire.

Ses bleus se posent sur le visage de son Père.

- Nous sommes venus t'annoncer nos épousailles, dans quinze jours, le neuf mars. Inutile de me dire que c'est soudain, ça fait des mois que je t'écris en te disant que je suis éprise d'un jeune homme et que je grandis, j'avance dans la vie que je souhaite te le présenter.
Et si je suis ici ce n'est pas juste pour t'annoncer mes épousailles avec l'homme que j'ai choisi, mais également car mon mariage ne saurait être sans toi à mes côtés ce jour là, Père je souhaite que tu m'accompagnes jusque l'autel, dis moi qu'il n'en serait être autrement ?

Il n'allait pas être évident pour le Père de tout assimiler d'un seul coup. Le temps pressait, le temps passait, ils étaient victimes de ce temps mais il n'était plus temps aux palabres inutiles.
Et encore, elle n'avait pas terminé de lui annoncer les choses. La brune se mord la lèvre supérieure, une main sur l'avant bras de son Père.

Allait-il comprendre? Allait-elle devoir se marier sans l'accord de son Père ? Allait-elle devoir avancer jusque l'autel sans son Père ? Allait-il faire couper la tête d'Erwin ?
Une fraction de seconde et mille et une questions dans la cervelle de la brune.
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Lanceor

L'homme d'armes s'arrêta net.

Ainsi donc c'est celui que tu as choisi... Fort bien, je ne m'y opposerai pas. Tu es une femme maintenant et ton avenir t'appartient.

Observant la fin des préparatifs du convoi qui s' apprête à partir.

Tu vois, à nouveau le devoir m'appelle. C'est toujours dans les moments importants de la vie de mes proches que Breizh a besoin de moi... Mon destin sans doute...

Ecoute...

Posant les mains sur les épaules de sa fille.

Je ferai mon possible pour être de retour à temps, mais je ne saurai jurer de rien. Je te sens heureuse avec cet homme et mon avis n'a que peu d'importance en ce cas. Va où tu jugeras bon, là où ton coeur te dira d'aller. Je t'ai déjà dis que je serai toujours près de toi, peu importe comment, mais j'y serai.

Alors l'homme d'armes posa un long baiser sur le front de la jeune fille et la serra contre le métal de jais de son plastron.

Rejoins le, il doit s'impatienter. Je dois partir...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Lanceor

Regardant sa fille avec amour.

Regardez moi çà, c'est une femme que je tiens entre mes bras ! Mais où est ma petite fille ?... Le temps passe trop vite mon enfant et on ne le rattrappe jamais...

Posant le regard sur l'homme qui l'accompagnait.

Tu es... L'écrivain sans doute... ?

Le regard se fait plus noir.

Nous parlerons tous deux plus tard, s'il me reste du temps.

En attendant, j'ai à parler avec ma fille...

Prenant le bras de la jeune Maëllia, il l'entraîne au dehors et garde le bras autour des épaules de la jeune fille.

Allez, racontes !
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Maellia_de_kerroch

Maellia écoutait d'une oreille distraite l'échange verbal entre son compagnon et un des gardes.
Elle secoue la tête en se disant on dirait deux mômes qui s’envoient un osselet.

- Trugarez Werner, nous allons attendre Père à l'abri du vent et de la pluie !

Oui la jeune Kerroch n'avait pas envie de choper la mort ni de se présenter à son père en ressemblant à une chatte de gouttière humide, un peu de tenue diantre.

- Werner n'est pas bien méchant, juste un peu différent, il est au service de Père depuis tant d'années, en faite j'ai toujours connu Werner d'aussi loin que je me souviens. Un peu simplet et curieux, mais pas bien méchant.

Elle adresse un sourire à Erwin et attend sagement que son Père puisse les recevoir.
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Lanceor

Alors qu'il terminait ses préparatifs de départ, le mestre fut prévenu de l'arrivée de sa fille par un page envoyé par Werner.
Il termina de boucler malles et ballots qui prendraient la route aprés son départ, ajusta son baudrier où il plaça bastarde, miséricorde et escarcelle, et descendit vers le bureau de la semaine.

C'est donc vêtu d'un harnois noir de jais, aux couleurs de Rhuys, que le mestre poussa la lourde porte du bureau. Il baissa la tête pour franchir la porte basse et fixa d'emblée son regard sur la jeune fille qui se trouvait là.

Demat ma fille, il paraît que tu es de retour en Bretagne ?

Un sourire venait de naître sur le visage de l'homme d'armes.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Maellia_de_kerroch

La brune se tourne quand la porte s'ouvre, ses bleus se posent sur son Père avec un large sourire automatique, comme une petite fille émerveillée devant l'Homme en tenue.
C'est donc naturellement, qu'elle lâche la main d'Erwin et se dirige vers Lancéor, presque en courant, le temps passait, la jeune devenait femme mais les liens fille-père étaient et restent sacrés dans le coeur de la Brune.
Elle vient poser sa tête contre son torse l'enlaçant de ses bras. La Brune grandissait, elle devenait femme et ressemblait de plus en plus physiquement à sa Mère, aussi frêle, jolie et élancée, mais aussi douce.

- Bien le Bonjour Père, je suis heureuse que tu aies un peu de temps pour nous recevoir. Je sais combien ton temps est compté.

Elle se recule d'un pas, le détaillant du regard, elle connait cette tenue, elle sait qu'il s'en va, elle sait qu'encore une fois il ne reviendra pas de sitôt, elle connait ce regard, celui d'un Père heureux de la revoir mais qu'il ne montrera rien.

- Nous avons posé notre pied en Breizh, oui, il y a quelques jours à peine, j'ai su et en te voyant, je constate, que tu repars donc en mission. J'imagine donc que tu te portes bien. *un regard vers Erwin, lui tendant la main*
Je souhaitais te présenter officiellement Erwin, mon compagnon, avant encore cette longue absence qui te mènera encore bien loin de moi. De nous.

La phrase reste en suspend volontairement. La Brune ne justifiera pas pourquoi elle a mis six mois pour présenter à son Père son compagnon. Ils savaient que la vie filait à vive allure et qu'avec des parents absents, ce n'est pas évident d'annoncer via velin quelques nouvelles importantes, rien de vaudra jamais un face à face.
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Blackbird

Le jeune homme arbora un sourire amusé.

Non en effet il n'est pas méchant, sinon je l'aurais vite su. Pas très intelligent cependant. A t-il déjà vu un valet tenir la main de son maître ou sa maîtresse.
Et puis je n'avais juste pas envie d'entendre un tel accent aujourd'hui.

Quelques pas à peine avant que la vue de son père rende la jeune Kerroch débordante de joie. Erwin ne fut aucunement étonné de la voir se précipiter près de lui. Depuis le temps qu'elle ne l'avait pas revu. Et combien de temps d'ailleurs, en y pensant le jeune homme n'aurait su le dire. Une chose certaine était que cela se comptait en mois.

Lui moins empressé, s'avança et recouvra la petite distance qu'elle avait laissé entre eux deux.
La situation devenait différente. Si la Kerroch s'inquiétait avant d'arriver, le jeune homme perdait naturellement un peu de son calme une fois en situation. Rassuré cependant de ne pas se sentir mal à l'aise, il se tint à nouveau à côté d'elle.

Une drôle de sensation que de mettre seulement maintenant, un visage sur une personne qui ne lui était plus inconnue. En armure, prêt à partir, rien de surprenant dans tout cela. Respectant le fait de ces retrouvailles, prenant la main qui lui était tendue, il attendit pour dire quoi que ce soit.

Bonjour monsieur, il semblerait que je n'ai plus besoin de me présenter. Je sais et je constate que vous n'avez pas beaucoup de temps devant vous. Mais nous pensons qu'il est assez important d'en avoir gagné en mer pour nous présenter à vous.
Il semblerait que votre fille et vous ne vous soyez pas revus depuis longtemps.
De plus je crois qu'il est important de parler de plusieurs choses, car cela nous touche en premier lieu.

Erwin prévoyait d'annoncer les choses lui même. N'étant pas du genre à se dérober. Toutefois il attendait une chose. Regardant Maellia il attendait de savoir par quoi commencer. Que dire en premier ?
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Blackbird

Son valet... oui ça aurait pu. En revanche je ne vois aucune mule qui croule sous quelque marchandise que ce soit.
Mais j'en vois une vieille qui croule sous son imbécillité.

Un sourire, et un vif regard vers l'arme du garde.

Attention cela pourrait la faire céder. Je ne voudrais pas que vous vous fassiez mal en tombant.

Tenant sa main, Erwin suivit le pas de la jeune Kerroch
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Blackbird

Le temps passait bien vite. Fini l'époque ou l'on se demandait avant de se coucher ce que l'on ferait le lendemain, de peur de ne pas avoir de quoi meubler la journée, qui passerait avec une lenteur effrayante.
C'était tout l'inverse à l'instant, si bien qu'Erwin ne se souvenait plus de cette lointaine période ou le temps semblait interminable. A présent il n'avait plus le temps de compter. Le temps passe vite lorsqu'on est heureux. Plus de six mois à aimer sans relâche la même personne et déjà trois mois qu'elle portait un enfant.
Une nouvelle réjouissante lorsque elle lui eut été annoncée, si chaque homme a des ambitions différentes, le principe de la famille était bien encré dans la tête du jeune homme.
Un aimant sourire à sa belle qui avait pris la décision de rendre visite à son père. Elle disait vrai, cela devenait crucial.

Erwin au naturel calme et à la parole qui se voulait sage dans la mesure de ses possibilités, n'avait pas l'air anxieux face à cette perspective. Même s'il aurait été un affreux mensonge de dire qu'il ne l'était pas.

Il me semble que cela en devient nécessaire oui. Cela n'est plus invisible et je crois important que ton père en ait connaissance.
Tu n'as pas à en rougir. De toute manière je suis la, je t'accompagne.

Prenant la route à ses côtés il se voulait rassurant. Jamais elle ne saurait lui faire croire qu'elle était complètement sereine alors qu'elle allait annoncer à son père qu'elle attendait un enfant.
Son père qui repartait bientôt, à croire que le temps courait aussi pour lui.
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Maellia_de_kerroch

[ Devant l'Hostel ]

De Saint Pol à l'Hostel de son Parrain, la route fut longue mais pas des moindres, plus ils avançaient plus la brune avait envie de rebrousser chemin.
Et bien oui comment annoncer à un Père qu'il va être grand-père et que sa fille n'était en plus pas mariée.
Mais la Brune compte sur la sagesse de son Père afin qu'il comprenne et on ne peut pas dire accepte la situation car c'est légèrement trop tard.
Arrivant devant la Garde.

- Salutations à vous, Pourriez vous me dire si Lancéor de Kerroch est présent ?
Si oui, pourriez vous lui annoncer que sa fille Maellia est en ces lieux et souhaite une entrevue avec sa personne s'il est disponible et prompt à nous recevoir.

La brune tourne en rond comme un lion dans sa cage mentalement, tenant la main fermement d'Erwin qui comme à son habitude est d'un calme serein. Elle l'envie sur le coup.
Ses bleus se posent sur lui, elle cherche dans son regard la force et le courage nécessaire afin de ne pas retourner à St Pol en courant, retrouver leur havre de paix dans lequel ils vivaient depuis des mois maintenant.
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Werner

Les vougiers avaient prévenu le sergent de garde. Le vieux Werner sortit donc sa carcasse teutonique de la poterne où était le bureau de la semaine.

Achhh...Mein Gott ! Matemoisselle Maëllia... Kez gue fous vaites izi ?

Fous fenez bour votre bère ?... Ach schade... Zon gonfoi bart ze zoir ! J'ezpère gu'il est engore là... Fenez afec moi, ché fous emmène !

Toisant l'homme avec la jeune fille.

Il est afec fous le plontinet ?

Blackbird

C'était une Maellia nerveuse qu'il accompagnait, et il y avait de quoi bien sur. Peut être devrait il même l'être plus qu'elle. Folie ou aisance, allez savoir.
Mine de rien il se félicitait de sa sérénité. Si cela lui permettait d'accompagner Maëllia dans les meilleures conditions pour cette entrevue, alors il ne pouvait espérer mieux de lui même.
Un regard faussement assuré à la brune alors qu'elle s'annonce auprès de la garde.

A la réponse de leur sergent, Erwin y reconnut un accent germain presque exagéré. Il n'y était plus habitué. Hendrick s'était admirablement accommodé à la langue locale.
Un germain, pourquoi avait il fallu que ce garde soit un germain. Erwin n'avait pas besoin que son défunt ami vienne occuper ses pensées.

"Il est afec fous le plontinet ?"

Il haussa un sourcil, se disant que ce cher monsieur aurait bien intérêt à réviser ses couleurs de cheveux.
Erwin soutenu le regard ébranlé de la jeune Kerroch.
Il répondit lui même à la question.

Je suis Erwin Istovas, et oui je suis avec elle. Vous pensiez quoi ? Que je venais faire office de décoration ?
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Werner

Sourire narquois sur la face du buriné qui s'appuie sur la hampe de sa bardiche.

Fous auriez bu êdre son falet... Ou pien un gamelot...

Mais zi fous êdes afec elle... Fous poufez endrer...

A la jeune femme.

Endrez, je fais le vaire abbeler !

Maellia_de_kerroch

Un voyage en Artois et en Flandres avec son tendre, la jeune Kerroch était de retour sur le sol Breton.
Cela faisait bien des semaines qu'elle n'avait pas croisé son Père, bien-sur quelques écrits épistolaires mais ça ne vaudra jamais une conversation de visu.
C'est ce que la Kerroch avait décidé ce jour, rendre visite à son Père et pas une visite des moindres...
Accompagnée comme à son habitude par Erwin, car là où se trouve l'un vous trouverez à coup sûr l'autre et ceci pour le plus grand plaisir de la brune.
Erwin est l'ami fidèle, le compagnon parfait, le futur Père attentionné et heureux, la brune s'épanouissait à son contact depuis de nombreux mois maintenant, il est loin le temps où la brune pleurait sur un pseudo-prince de bas étage, la perte d'un amour donne naissance à un autre c'est l'avantage des fins parfois ça se termine en happy end.

- Erwin ? Je pense qu'il est temps que nous parlions, que je parle à Père, tu sais, s'il repart en mission durant encore des mois et que je n'ai pas le temps de le voir, j'aurai accouché avant qu'il ne revienne à ce rythme !

La brune sourit, bien-sur elle avait peur d'annoncer cela à son Père, mais la peur n'est rien face à ce petit bout de vie, en plus sa Mère le savait depuis décembre..

- Si nous comptons bien, ça fait déjà trois mois.. Ça va se voir à force.. Et il n'est plus temps de le cacher, bien que nous nous cachons pas mais ça fait un peu dans ce genre quand même.

Un regard bleuté se pose sur Erwin, un sourire qui se fait tendre, ils avancent sur la route qui mène à Hostel ducal.
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Liocea

Liocea entend la remarque de l'Intendant général et esquisse un sourire, elle lui demanderait bien de rester un peu l'a l'air moins dur lui...
Mais déjà il part...
Elle pense à Hoel se demandant où il est, où sont ils tous?
Tout en pensant ça elle garde son visage le plus impassible possible, elle sait bien que ce qui la trahit souvent s'est son visage qui se transforme selon ses émotions.
Le Kai, penser au Kai toujours...

Et puis cette voix du mestre d'armes qui ne cri pas mais montre toute son autorité et sa volonté d'être obéie sans discussion.
Elle sent son échine la taquiner un peu.
Elle se tait, Lio elle écoute...
Quand il parle d'un équipement elle sourit un peu, elle n'est pas contre les nouveautés.

Oui je vous remercie je vous suis, comment dois je vous appeler?

et puis vient la question "Savez vous marcher ?"
spontanément elle lui répondrait bien et joyeusement:

"La meilleure façon d´ marcher, c´est encore la nôtre
C´est de mettre un pied d´vant l´autre
Et d´ recommencer"

Mais son sixième sens aigu lui conseille de se la boucler une nouvelle fois...
Il lui demande de courir dans l'escalier de faire le tour et de revenir.

Courir elle sait Lio...
Courir dans le sable chaud, dans le sable mouillé, dans les vagues, sur les sentiers caillouteux et puis...
Les escalliers en pierre, elle connait, elle était chef de port alors des escaliers à gravir et descendre sans fin pour alerter, accueillir et aussi parce qu'elle aime, elle connait...

Alors elle court, Lio, court...

Pour grimper elle longe le mur, grimpe marche par marche, course rasante pour ne pas être bousculée par le vent.
Sur le chemin de ronde elle st d'abord captée par le panorama
haaaan c'est beau voudrait elle dire en se retournant vers le mestre d'armes...
Mais non le vent vient de l'attraper et l'entraine tout autour, elle tourne en regardant au loin sans savoir vraiment pourquoi finalement, elle court...
Puis redescend toujours rasant le mur pour venir se poster essouflée ...

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Lanceor

Vous êtes essoufflée... Sachez que le fait de savoir gérer sa respiration vous aidera à rester en vie lors d'un combat ! Je forme des gens afin qu'ils restent en vie le plus longtemps possible...

Les yeux dans ceux de son élève, le mestre pesait chaque mot.

Vous avez certainement vu des choses là-haut alors que je vous avez demandé de vous dépêcher, vous avez pris le temps ? Sachez que même si le corps agit trés rapidement, l'esprit, quant à lui, ne doit pas du tout agir rapidement. L'esprit ne suit pas le corps et le corps ne suit pas l'esprit.

Prêtez attention à l'esprit mais ne prêtez pas attention au corps...

Mais vous apprendrez...

Et de continuer vers le bâtiment.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Liocea

Elle frissonne légèrement aux propos du mestre, la Lio...
C'est qu'elle compte bien essayer de rester en vie un moment, elle sait bien qu'elle ne décide pas de tout mais si le souffle peu aider.
La mine un peu plus grave grave elle plante son regard dans le sien pour l'écouter...

Puis, une fois son souffle récupéré et tout en reprenant la marche à ses cotés , elle rumine un long moment ce qu'il vient de dire sur le corps et l'esprit

Oui j'apprendrais...

dit elle, déterminée avant d'entrer dans le bâtiment.
Apprendre elle aime ça...
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Alen

Le Duc était de retour....

Alen avait tout mis en ordre pour sonr etour, le domaine est du plus beau acabit...

Les rumeur allaient bon train.

Certains disaient qu'à peine arrivé, il allait repartir en mission en anjou, d'autres disaient qu'il avait ramené moult plantes médicicinales...

D'autres encore disaient qu'il ramenait des recrues...

Alen savait ce qu'il en était lui mais il se gardait bien d'en parler.

Alen

L'intendant répondit d'un signe et murmura à la jeune femme:
-"Il est dur mais le Duc l'est plus encore mais ceux formés par leurs bons soins ne le regrettent jamais...Les seuls qui ont regretté ce type de formation sont les ennemis de Bretagne et la majorité d'entre eux mange les pissenlits par la racine.

Et la la majorité de nos soldats est encore de ce monde....

C'est une différence appréciable."

Il reprit d'une voix normale:
-"Je vous laisse, j'ai encore du labeur..."

Il fit signe à un palefrenier qui vint prendre les aides de la mule avec douceur et savoir faire...

Lanceor

Après que la jeune femme eut approuvé, le mestre lui intima.

Suivez moi en salle d'armes. Nous allons vous équiper et vous donner vos premières leçons.

Sur le chemin.

Savez vous marcher ? La question peut paraitre futile mais elle revêt une grande importance dans un affrontement armé...

Il stoppa net.

Laissez vos affaires ici. Vous voyez cet escalier qui mène au chemin de ronde ? Le plus vite possible, vous allez le gravir, faire le tour du chemin de ronde et redescendre jusqu'à moi ! Action !
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Alen

De bon matin l'intendant avait fait des comptes , il avait eu confirmation avec le mestre d'armes lancéor de kerroch qui s 'occupait de la sureté.

Il tenait toujours à jour les stocks quels qu'ils soient et en tenait informé le Duc De Rhuys:

Citation:

Mon Dug

Suite à vos demandes, je vous donne les progrès faits sur nos pièces d’artillerie.

Nos efforts de standardisation se retrouvent sur les inventaires.
En quelques années après la campagne de l'hermine notre arstillerie est passée de 69 types de pièces divers à 7 grands types d’armes mobiles en sus de mortiers lourds :
· canons de cuivres de 820 à 1020 livres
· serpentines de 500 /540 livres, 400/420 livres, 300/340 livres, 250 livres
· ribaudequins de 230/250 livres
· couleuvrines de 100/170 livres
Soit + ou - 150 pièces majeurs pour 66.946 livres tirants boulets de pierre ou de fer.
Les origines sont nombreuses : manufactures bretonnes de Nantes, Rennes, Guingamp, et commandes en Flandre, Allemagne, Italie.

Je gage que vous serez content de le savoir, les efforts que vous avez déployés à la formation d'artisans bretons capables de faire aussi bien que les estrangers ont payé.

Le reste des stocks d'armes des effectifs de la compagnie sont en cours d'inventaire aussi, il nous faudra y rajouter les effectifs qui sont restés avec vous.

En peu de temps vous avez réussi le tour de force d’avoir des effectifs performants, cela ne passe pas pas inaperçu et nous avons moult recrues à envoyer missive pour intégrer nos rangs.

Le domaine se porte bien, je vous parlerai bien de l’orphelinat mai je n'en ai point de nouvelles ce qui m'amène à un autre sujet.

Alandueinn a assisté au départ de la Dame d'Anclair...
En tant qu'intendant, il m'incombait la tâche de vous l'annoncer.

J'en suis navré; nous espérions tous une issue plus favorable.

Vostre Grâce, excusez mon outrecuidance mais si cela est du à vostre caractère, je vous en conjure apaisez-vous.
Je ne sais si j'oserais vous parlez si vous êtiez devant moi mais le vélin a ceci de bien qu'il vous permettra de réfléchir avant de m’assommer pour le compte.

Je sais que le décès de vostre enfant a saigné vostre coeur mais vous ne pourrez pas toujours rester en colère.
N’entretenez pas cette colère avec ceux qui ont trahi vostre confiance .
La Bretagne voit clair dans leur jeux maintenant. Point n'est besoin d 'en faire plus à présent.
Tant que le Roy ne mande pas vos services , vivez et profitez de la vie, formez vos hommes, préparez vous à la guerre et vivez...

Vivez.

La vie n'attend point.

Je puis au moins vous dire que la Dame d'Anclair et son enfant se portaient bien jusqu'au moment du départ.

Vostre dévoué intendant,

Alen

Il referma la missive les mains tremblantes, il n’avait pas pour habitude de traiter de sujets personnels avec le Duc...

Liocea

PlocklopplocPlocklopplocPlocklopplocploc...

Liocea aurait aimé une approche un peu plus discrète mais le bruit des sabots de sa pauvre mule sur les pavés raisonne dans tout le quartier.
Elle est pas habituée la pauvre bête c'est une mule des champs et de la plage, alors elle piaffe un peu, rendant l'équipée plus romanesque finalement.

Liocea a un peu chaud en s'approchant

PlocklopplocPlocklopplocPlocklopplocploc...

wooohoooo, tout doux la belle...
wooohoooo on est arrivé

ça elle sait bien le faire Lio, c'est Aza qui lui a appris
et c'est fièrement qu'elle saute de sa haute monture pour se présenter devant les gardes...

Schpockkk, bliiingblinng

Gardes!!
Veuillez m'annoncer, je suis peut être attendue!!
j'ai un cours à prendre!
Liocea... Liocea Le Kêrzou...

Elle sourit pas si sure d'elle tout à coup...
et pourtant...
_________________

Alen

La missive transmise, il redescendit et sortit continuer son office....

Alors qu'il se dirigeait vers les écuries, on annonça la venue d'une recrue, il se dirigea alors d'un pas pressé vers l'entrée et salua la nouvelle venue:
-"Je vous reconnais Damoiselle Liocea. Le Kêrzou? C'est cela?

Nous nous sommes parlés brièvement l'autre jour....

Je vais vous confier aux bons soins de Lancéor, le mestre d'armes des lieux....

Le Duc devrait bientôt être de retour et en plus de vostre office à la compagnie, vous aurez comme prévu cette leçon d'escrime.

Enfin des leçons, car apprendre l'escrime est un art qui demande du temps..."

Liocea

Liocea reconnait la personne qui vient l'accueillir, elle se souvient de sa méprise ce jour là et s'empêche de rire de ce souvenir un peu gauche.
Elle hoche la tête en souriant.

C'est bien cela, Liocea Le Kêrzou...
oui nous avons déjà échangé en effet, merci de vous en souvenir.

cette fois ci elle rit un petit peu, puis redevient sérieuse le moment est important, être confiée au soin de mestre d'armes voilà qui revêt tout le caractère de sa visite en attendant sa leçon.

Je vous remercie, je me doute que ce n'est pas en une fois que je saurais manier cet art aussi bien que je manie celui du coup de bâton, mais j'ai avec moi la patience et la persévérance.

Elle triche un peu sur la patience mais tente de masquer ce qu'elle tente depuis longtemps d'estomper.

je laisse ici ma fidèle monture?

Elle regarde la pauvre mule claquant encore du sabot sur le pavé pour qu'on ne l'oublie pas.
Lio fait un petit geste de l'arrière pour lui signifier de se calmer un peu, puis regarde alentour...
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Alen

Il eut un signe d'assentiment.

Et c'est avec gentillesse qu'Alen lui répondit:
-"Oui vous pouvez laissez vostre...monture....Je gage que bientôt vous en aurez une autre pour l'office mais je vous garantis que vostre mule sera bien traitée ici nous avons des écuries de premier ordre...

Quant à la la patience et la persévérance, ces qualités vous seront très utiles ici...

Le mestre d'armes doit être dans les alentours, il n'est jamais bien loin...

La bienvenue au service de Bretagne damoiselle Liocéa, comme vous le savez déjà, je suis intendant général ici, pour ce qui est du quotidien, vous pourrez venir me voir si il vous faut quelque chose, pour l'office militaire par contre, il vous faudra voir cela avec lancéor ."

Lanceor

On attendait les mestre sur la place d'armes. L'homme d'armes avait terminé ses entraînements quotidiens ainsi que ses ablutions. Il se rendit donc là où l'intendant général l'avait fait quérir.

Il avisa l'intendant qu'il salua d'un signe de tête et toisa la jeune personne qui se trouvait près de lui.

Demat damoiselle, je suis Lancéor de Kerroch, mestre d'armes de la compagnie de Rhuys. On vous a confié à moi pour faire ou parfaire votre entraînement martial. Vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez pas mon mode de fonctionnement, celui-ci est simple...

Vous faites exactement ce que je dis, quand je le dis, vous avez des questions, j'y réponds, vous avez des difficultés, je les traite, vous faites fi de mes remarques, vous virez vos miches d'ici !

Clair ? Des questions ?
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Liocea

Un sourire à l'intendant général et...

Ouh laaa ça commence fort...

Voilà le mestre d'armes qui déboule, et à sa façon de débouler on sent tout de suite que ça va pas rigoler du tout...

Elle lui répondrait bien quelques trucs sur ses miches, elle en connait un rayon la briochine sur les miches, mais elle préfère se la boucler, elle est pas en taverne au Légué de St Broc là....
Va pas se faire virer si vite quand même la fille de la plage, va se détendre, va respirer, va laisser le vent lui dire que tout est bien tout va bien...

Elle est entrée quelque part où il faut de la discipline...
Elle connait elle est quand même Timonière sur un grand bateau, mais les ordres c'est elle qui les donne normalement et à sa manière.

Bref… Liocea respire profondément elle se rappelle le Kai enseigné par Kem.

Elle se pourfend donc d’une sourire aimable

Liocea Le Kêrzou...

Elle lui dirait bien ce qu'elle fait dans la vie mais la question ne lui est pas posée

C'est on ne peut plus clair je n'ai pas de questions pour le moment...

Elle reste plantée là, droite dans ses hautes bottes.
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--Alandueinn

De bon matin il se rendit à l'une des forges de l'hostel et sourit, les apprentis avaient bien le boulot, la forge était entretenu et le foyer de même....

Il activa les soufflets et regarda la pièce qu'il devait retravailler....

le Duc De Rhuys avait demandé un affut long de veuglaire de plus petit calibre...

Il retroussa ses manches, réalimenta le foyer et se dirigea vers la pièce de métal....

Il était heureux de mettre à profit le savoir qu'il avait acquis auprès des forerons germain....

Et encore plus heureux de transmettre ce savoir à son tour....

Son atelier différait un peu des autres, il était plus à l'ancienne mais cela ne l'empêchait point de sortir de bonnes et belles pièces.

Corbeau

Corbeau fit un signe de tête au capitaine et suivit la femme, et son sourire narquois. Il mit son couteau dans son gilet et avança tranquillement, regarda ici et là. Analysant à la fois les personnes et les humeurs de chacun et les lieux car il se disait que son boulot d'Archiviste de la Compagnie commencerait bientôt.
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Plus Breizh la vie !

Corbeau

Corbeau salua Lanceor et sourit de son air de chat.
Demat ...Capitaine..merci et non aucune question messire Lanceor. J'attends juste ma compagne Liocéa.

Puit Corbeau attendit que Glaria finisse sa petite démonstration pour visiter les lieux.
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Plus Breizh la vie !

Glaria

Sa tête qui s'incline légèrement au signe de main de l'intendant des lieux. Soudain un cri, une voix qu'elle reconnaitrait entre milles d'ailleurs. Elle continua de descendre les dernières marches pour se diriger vers le mestre d'armes qui rejoignait le jeune homme.

Demat, mestre !

Un regard vers la nouvelle recrue, un petit sourire narquois se dessinait sur ses lèvres.

Demat messire. Je suis prête à vous faire la petite visite des lieux. Nous pouvons y aller.

Puis elle commença à marcher d'un pas normal mais sûr. Elle continuerait son entrainement un peu plus tard.
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Alen

L'intendant avait laissé les choses des armes aux gens d'armes....

Il avait fait son temps à cet office mais aujourd'hui ses responsabilités étaient d'un tout autre domaine.

Il partit tranquillement vers les cuisines vérifier l'avancement des choses.
de plus en plus de recrues arrivaient et il fallait bien nourri ce petit monde...

Sur place, il vint directement s’enquérir des choses:
-"Piettro, où en sommes-nous?"

Le mestre queux répondit:
-"Tout est prêt, nous avons eu du poisson frais ce matin....

Nous sommes vendredi et c'est jour de poisson pour les bons croyants et de nourriture maigre, il ne sera pas dit qu'à Rhuys , nous faisons bombance de jambon , de foie gras, d’œufs ou de tout autre plat riche....

Nous sommes de bons croyants et donnons l'exemple.

Je sais que cela se fait ailleurs mais ici nous préférons être de bons aristotéliciens .

Pour le reste de la semaine ce sera comme d'habitude, vous savez que je n'aime pas gaver les hommes de Rhuys, une bonne nourriture saine et roborative est suffisante...
Je préfère cela à ceux qui gavent leur troupes sans se préoccuper des jours du seigneur et qui les laissent crever de faim en campagne de guerre..."

Alen fit un signe d’assentiment et dit:
-"C'est parfait."

Glaria

Glaria était revenue de leur lune de miel d'avec son tendre dark depuis quelques semaines maintenant. Mais elle restait fidèle à une promesse qu'elle avait fait jadis à son mestre d'armes.

Aussi, elle se devait de ne pas trahir cette promesse, même si peut-être elle était la seule à s'en souvenir.

Revenant de ce lieu isolée où trônait une énorme plaque de granit sur laquelle était gravée les noms de tous les soldats tombés pour Breizh. Elle y était restée accroupie plusieurs minutes sa main caressant chaque nom gravé, une pensée pour celui qui venait de disparaître il y a peu, un petit sourire en pensant qu'il avait rejoint cette armée de l'au-delà...

Puis revenant dans la cour principale, elle s'était mise à part, laissant lanceor et celui qui venait de s'installer sur un canon s'amusant avec la pointe de son poignard.

Cela faisait un petit moment qu'elle ne s'était entrainée. Elle se mit alors à se réchauffer en effectuant quelques pas dansant. Puis suivait les conseils d'une personne qui lui était tout aussi cher et presque du même sang, de celui du coeur à défaut de n'être de celui héréditaire.

Elle tendit un bras à la fois, tenant sa lourde épée d'une main puis de l'autre, renforçant ainsi ses poignées, les laissant immobiles aussi longtemps que ses doigts puis ses mains pouvaient tenir, grimaçant pour résister encore plus longtemps encore.

Puis elle commença son entrainement, grimpant les escaliers menant aux remparts, les descendant puis les grimpant de nouveau, rafermissant ses cuisses et améliorant son souffle et donc sa résistance, tout en inspirant et en expirant, de la sueur venant glisser sur sa peau.

Ses gestes elle les connaissait, en avait l'habitude, faisant fit de son état actuel. Sa santé était bonne, voire excellente, même si en elle, un changement se faisait.

Elle avait pris l'habitude de ses entrainements en solitaire. Mais elle appréciait à chaque fois ceux de son mestre d'armes, même si ceux-ci les poussaient à se surpasser.

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Alen

L'intendant vint voir le mestre d'armes de la compagnie et lui dit:
-"Mestre lancéor, le sieur corbeau est arrivé, on l'a laissé rentrer, c'est un homme d'armes, je vous laisse donc le soin de le guider..."

Il ne connaissait pas encore le jeune corbeau mais il savait que le Duc avait beaucoup de nouvelles recrues...

Il salua d'un este la jeune Glaria qui s'entraînait.

Lanceor

Le mestre acquiesca d'un signe de tête et se rendit sur la place d'armes.

Les troupes étaient affairées et il reconnut Glaria qui s'activait déjà.

Glaria ! A moi !

S'approchant de Corbeau, il le salua.

Bienvenu dans la compagnie ! On m'a fait prévenir de votre arrivée.

Glaria va te faire découvrir les lieux et te montrer tes quartiers. j'assure les entraînements quotidiens et suis responsable de la compagnie en l'absence du Duc. Ici, on cherche la perfection et c'est par l'entraînement, à la sueur de ton front que tu te feras une place !

Des questions ?
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

--Alandueinn

Avant qu'elle ne quitte l'hostel, un vétéran qui travaillait aux forges vint vers elle et dit:
-"Vous nous quittez Dame D'Anclair?

Que dois-je dire à Mon mestre?"

Camille.

Camille se retourna vers l'homme qu'elle avait souvent croisé en ville ces derniers temps. Fort dévoué à son maitre, il en avait souvent les mimiques, ce qui l'avait amusée à une époque.

Vous lui direz que l'hostel et ses terres sont en ordre de marche pour son retour. Que désormais son second est là pour veiller. Vous... Vous lui direz également que parfois l'on se pense assez forte pour braver bien des choses, mais que je ne le fus visiblement pas assez et que je me retire à retourner à mes charges. Je lui souhaite un retour sain et sauf et qu'il trouve ce qui parviendra à apaiser enfin son âme.

Le regard triste et mélancolique, Camille se retourna alors, éperonna doucement Tempête et partit par les rues rennaises à la recherche d'un logis.
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A Anakin

Lanceor

Le mestre avait vu partir la dame avec ses bagages, pas besoin de lui faire un dessin, il avait compris. Mais cela n'était pas son affaire et ne le regardait point.

Les gardes et les tours de service avaient repris leur fonctionnement habituel. La compagnie avait le même fonctionnement qu'une compagnie d'ordonnance, à chacun sa spécialité et ses prérogatives.

Chaque groupe, chaque officier, chaque soldat savait parfaitement ce qu'il avait à faire et s'entraînait ardemment chaque jour.

Le Duc serait bientôt de retour et tout serait parfait.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Corbeau

Corbeau arriva au lieu dit comme prévu. Farouche et solitaire il avait rejoint la Compagnie après quelques mauvaises affaires dans son village. Ne voyant personne il prit la peine de grimper sur un canon et attendit tranquillement en tapotant son fidèle poignard.
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Plus Breizh la vie !

--Alandueinn

Bien vieil homme eut un regard triste et dit:
-"Bien je le ferai...Je vous souhaite de bonne choses Dame d'anclair, que la vie vous soit douce."

Il la regarda s'éloigner et se sentit subitement bien fatigué.....

Déjà ils voyaient les gens de la maisnie en train de faire grise mine...

Comment allait-il annoncer cela au Duc?

Encore une fois, avoir des principes l'avait desservi.

Et personne n'allait être dupe, il allaient tous de douter de l'identité de la personne qui avait fait pression sur la Dame.

Le vétéran ne trouvait pas cela juste du tout mais ainsi était la vie.

Avoir des ideaux se payait parfois au prix fort.

Et le Duc de Rhuys avait toujours payé le prix fort.

Alen

Une petite missive fut apportée à la dame d'Anclair...
"Dame d'Anclair, missive pour vous."

Citation:

Bonjour belle Dame,

Quelques lignes pour vous confirmer que les navires sont bien en route.

Les nouvelles apprises par vous me navrent toujours le cœur, j'ai encore du mal à y croire, j'ai écrit missive officielle pour lui rendre un hommage quand je serai de retour, comme je vous l'ai dit, je pensais à quelque chose de simple qui se fera dans l'évocation des bons souvenirs...

Avez-vous des nouvelles du Roy?

Dans les circonstances présentes, vous demander si vous allez bien serait une gageure mais je m’inquiète tout de même pour vous.

Il me tarde de rentrer et de vous voir ainsi que me gens.

Je suis éloigné de chez moi et tout ce que j'aime s'y trouve.

Maël

Camille.

Camille était allée au marché comme tous les matins quand elle était tombée sur une lettre affichée en place publique. Elle l'avait lue et relue à plusieurs reprises et était revenue blanche à l'hostel. Les mots lui semblaient inadmissibles, incohérents. La haine pouvait elle justifier un tel acharnement de telles rumeurs et diffamations? Aller jusqu'à sous entendre que le conseil qui ne cessait de s'activer ne travaillait pas? Qu'elle même ne travaillait pas? La colère de Maël envers Roxanne allait trop loin. Son extrémisme dans son désir de représailles lui révélait un homme qu'elle s'était trop longtemps évertuée à occulter par amour pour celui qu'elle avait apperçu derrière l'armure. Son coeur avait eu un dernier rebond en lisant l'utilisation faite d'Anakin.

C'est sans un bruit, sans un son qu'elle alla dans ses appartements préparer ses affaires et celles de Damian. Tempête fut scellée et la d'Anclair, dans un dernier regard triste quitta l'Hostel pour rejoindre l'orphelinat. De toute façon, l'inauguration devrait avoir lieu dans quelques jours et là bas elle serait utile, loin de toute cette rancoeur qui venait de briser un amour. Finalement l'amour n'était pas plus fort que tout. Elle le redécouvrait une nouvelle fois à ses dépends. Une histoire se terminait avant même d'avoir pu commencer.
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A Anakin

Camille.

Camille vit revenir les soldats et le maître d'armes et sourit à Lancéor, venant à sa rencontre.

J'ai fait préparer pain, lard et soupe au réfectoire. Je pense que manger chaud fera du bien aux hommes.
Vous voulez manger un peu avant de monter vous reposer quelques heures? Nous n'avons pas encore déjeuné avec Damian.
Et je suis sure qu'il adorerait avoir des récits de votre campagne sur place. Il ne cesse de me demander à quoi tout ceci à l'air sur place.

Oh, j'ai reçu missive ce matin du Duc. Il est fier de vous tous et très touché par la triste nouvelle que j'ai du lui transmettre.
Je dois écrire pour lui au Grand Duc et j'avoue que j'appréhende aussi l'exercice car Anakin m'était très cher et parler de lui douloureux.
Il me tarde que Maël nous rejoigne enfin. Ces mois ont été interminables et ces derniers jours... Il est vraiment temps qu'il rentre.

Mais venez manger, pas de discussion! Vos hommes rangent leurs affaires et vont faire de même.
Je vous kidnappe un peu que vous vous détendiez. C'est un ordre.

Sourire doux qui contredit le faux air autoritaire qui tente d'imiter Rhuys. Camille veille sur les hommes de Rhuys, qu'ils le veillent ou non.
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A Anakin

Lanceor

L'homme d'armes sourit à la tentative de la Dame d'Anclair.

Qu'il en soit ainsi , Dame. Je serai à votre table. J'ai souvent entendu parler de votre fils, entre d'autres lieux...

Le regard se fait plus nostalgique.

Nous sommes fiers également d'avoir pu rendre ce service à la ville mais c'est pour cela que nous sommes faits, nous n'attendons rien en retour. Ainsi est fait l'office du métier des armes.

Permettez que je passe aux étuves et je rejoindrai ensuite votre tablée ou mieux encore... Nous mangerons avec la compagnie ! Votre fils en sera ravi.

Réflechissant.

Je passerai donner quelques consignes de langage...

Je vous retrouve là-bas.

Le mestre salua d'un court signe de tête et se dirigea vers les étuves.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Camille.

Camille sourit aux propos de Lanceor. Mais c'est qu'elle comptait bien depuis le début manger avec la compagnie! Elle y avait des amis comme Dark ou Glaria qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps et elle avait pour habitude de manger le plus souvent avec les gens de l'Hostel au quotidien sauf quand ses charges lui donnait des horaires décalés.

Au début, les gens avaient été un peu gênés mais très vite ils s'étaient révélés détendus et disserts. Elle n'avait pas toujours beaucoup de temps à leur consacrer et le moment du repas était privilégié pour découvrir l'air de rien les petits maux des gens des lieux et réfléchir à comment les résoudre simplement. Bien des grognes et des malheurs avaient été apaisés ainsi en l'absence du Duc dont la figure emblématique permettait plus facilement de mener la maisnie. Camille était invitée ici et sa place particulière impliquait plus de diplomatie et de proximité pour diriger l’hôtel.

Laissant Lanceor aller se rafraichir, Camille remonta dans les appartements voir si Damian était prêt. L'enfant sagement bien qu'un peu grognon s'appliquait à apprendre à former des lettres avec patience sur un vélin, la langue tirée sur le coté. Le regard attendri, la mère observait son fils du pas de la porte. Il était vraiment la lumière de sa vie. Combien de tempêtes avait elle traversé la tête haute, juste pour lui? Le Très Haut seul savait. Mais il était sa raison d'exister en ce monde.

Damian, mon ange. Laisse donc cette plume. La compagnie vient de rentrer et nous allons aller manger au réfectoire. Lave moi ces traces d'encre sur tes doigts et à table.
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A Anakin

Lanceor

Le mestre avait félicité ses hommes avant de rentrer à l'hostel. Curieusement, il se prit à rire à l'appellation que l'on pourrait leur donner.

Compagnie Rhuysienne de Sécurité...

A tous, le Duc vous octroi une journée de repos soldée ainsi qu'une double ration de vivres !

Mettez votre repos à profit pour vous entraîner ! L'oisiveté est mère de tous les vices !

Avant le quartier libre, matériel revu et rangé, inspection dans la foulée.
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Coldtracker

Inquiet, il l'était, il avait appris la prise de Rennes par courrier et avait du géré la situation par courrier.....

Les instances bretonnes avaient été de la plus grande incompétence....

Aussi avait-il envoyé tout ses effectifs disponibles présents à Rennes pour reprendre la mairie.

La chose avait été faite et bien faite....

Au retour d'une patrouille, un nouveau vélin attendait...
son second lui annonçait que la mairie avait été remise aux autorités comme prévue et qu'un révolte avait été matée...

Il eut un bref sourire en lisant les mots de son second, chez Lancéor le mot "mater" incluait une forte probabilité de mort pour le camp adverse....

Et c'était tant mieux .

La crise passée, il enleva son équipement après la patrouille dont il venait de rentrer et se dirigea vers son étude où un autre vélin attendait....

Un vélin qu'il avait lu puis occulté à cause de la crise Rennaise....

Il le prit, soupira et le relut:

Camille. a écrit:

Mio cavaliere,

je ne sais comment annoncer une telle nouvelle.
La Bretagne a perdu un de ses plus belles âmes et de ses plus fervents défenseurs.
Je n'arrive pas à réaliser qu'il devait venir diner avec nous à votre retour mais que nous ne le reverrons plus.
Breizh a perdu son Maréchal et sa Main, les bretons un ami et un frère.
Anakin n'est plus.

Revenez, vous me manquez plus encore dans de telles circonstances.
La vie vient de s'assombrir d'un coup.
Si mon cher fils me fait tenir, je ne crois pas que la vie pourra s'éclairer de nouveau sans votre présence.
Chaque jour, j'observe les portes nord de la ville depuis la tour dans l'espoir de voir enfin venir votre convoi.
Revenez. Mon coeur saigne loin de vous même s'il n'est pas convenable de l'avouer ainsi.

Je vous attends, on vous attend tous. Je tiens à vous plus que je ne le devrais...

Votre,

Camille

Il grimaça en relisant l'annonce de la mort d'Anakin, se servit un verre qu'il but cul sec puis il prit son nécessaire d'écriture:

Citation:

Belle Dame,

Je vous réponds ce jour après l'heureux dénouement de la crise de Rennes qui fut ma priorité.

Bien que loin de vous, j’avais les moyens d'agir et devant l'immobilisme ambiant de nos autorités, j'ai pris les choses en main.

Vostre dernière missive a été un crève-cœur, nous avons perdu un ami et un fidèle défenseur de la Bretagne.

A la vérité, je me suis beaucoup chamaillé avec Anakin mais je l'aimais bien, on avait des points de vue différents mais on se retrouvait sur la finalité....

Bretagne.

Il était prévu qu'il vienne à Rhuys pour que je lui présente ma compagnie.

En ces instants, j'aimerais plus que tout être près de vous et du petit...
Soyez forte Dame D'anclair, soyez forte, Bretagne compte sur vous maintenant que vous êtes au conseil ducal .

Je n'ai pas de nouvelles du Roy, celui-ci doit être extrêmement affligé par la perte d'Any.
Il est le Roy mais c'est un jeune Roy....
Si je puis oser vous demander de vous enquérir de lui , je vous en serais reconnaissant, je ne puis décemment le faire moi-même.

Le bateau qui doit venir me chercher avec le reste de mes effectifs est bien en route. je serai bientôt de retour, il est plus que temps pour nous et pour la Bretagne.

Concernant le décès de nostre ami commun, je compte organiser une cérémonie à mon retour, il mérite amplement cela.

Mon cœur est vostre

Maël

Il scella la missive et la remit à un messager.....

Il resta un moment assis à penser à tout cela....

Il avait de la peine mais ne l'exprimait point, il avait trop côtoyé la mort durant toute sa vie...

Il se resservit un autre verre et choisit de se rappeler les bons moments avec Anakin, les chamailleries en conseil, les discussions stratégiques...les vannes balancées à brûle-pourpoint...Et bien d 'autres choses....

Il pensa ensuite à Camille, il était temps qu'il rentre...

Alen

Lancéor avait reçu ce pli quelques temps plut tôt amené par Alen:

Citation:

En raison du décès de nostre bon maréchal de Bretagne, il y a eu incompétence et relâchement à la défense de nostre capitale.

Il est heureux qu'Anakin n'ait point vu cela.

Je te mandate pour reprendre la ville, on va réparer les erreurs faites.

Comme d’habitude.

Pile moi ces ordures frère d'armes.

Pour la Bretagne et pour le Roy.

Nos autorités vont surement tenter de reprendre la mairie, nos troupes renforceront le dispositif

Rhuys.

--Alandueinn

et Alen de courir avec un nouveau pli:

Citation:

Sacré boulot , comme d’habitude....
Mes félicitations aux hommes et à toi.
Une fois la situation apaisée un jour de repos et double ration pour tous.

A peine rentrés , on fait le boulot, cela se souligne!

Bretagne sait sur qui elle peut compter en tout temps et tout lieu!

Que ce jour soit dédicacé à Anakin.

Rhuys

Camille.

Camille était restée prostrée durant deux jours à la nouvelle. Elle était restée dans ses appartements, refusant de recevoir. Seul Damian trouvait grâce à la tristesse qui avait envahi sa mère à la perte d'un de ses plus proches amis. Elle se sentait seule soudain. Cet ami si sincère et si gentil, avec qui elle partageait tant d'instant de simple complicité, de ces soirées à discuter et refaire le monde autour d'une bouteille de chouchen. Un homme droit, impliqué, consciencieux et profond. Une des plus grandes pertes que pouvait connaître Breizh...

Et puis cette après midi là, elle s'était levée, machinalement, avait pris vélin et plume et comme un fantôme, la plume gratta la peau tannée pour transmettre la nouvelle et la rendre réelle, palpable.

Le vélin portait les traces des larmes de la jeune femme qui le scella avant de sortir enfin et descendre à la recherche d'Alen.

Faites porter ceci au duc. La nouvelle est tragique, mais il vaut mieux qu'il l'apprenne de ma main.
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A Anakin

Lanceor

Le mestre avait été réveillé dans la nuit par un sergent d'armes. On lui avait annoncé une révolte en cours. Alors, les ordres avaient fusé.

D'abord, assurer la sécurité de l'hostel et de ces occupants. Quelques dizaines furent déployées et les pièces d'arstillerie chargées à la mitraille.

La réserve était prête à une éventuelle sortie en force et les gens de trait avait pris quelques positions sur les hauteurs voisines.

Puis, les estafettes arrivèrent porteuses de nouvelles. Information, désinformation, le refrain classique... Puis, la missive du Duc, tant attendue arriva.

Un sourire carnassier se dessina sur le faciès du soldat.

Le mestre se tourna vers ses officiers.

Prêts à faire mouvement, on a l'autorisation....
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Camille.

Une missive! Ou comment voir un cuisinier italien lancer des imprécations intraduisibles par leur obscénité parce que la dame d'Anclair venait de lacher le sac de farine pour se précipiter voler fébrilement le vélin des mains d'Alen.

Depuis qu'elle savait que le duc cherchait navire pour rentrer en Bretagne, la jeune femme était intenable, alternant mélancolie et énergie inépuisable qui faisait sourire le personnel de l'hotel. Si la dame n'avait pas de sentiments pour le maître, elle en simulait rudement bien les symptômes.

Camille se saisit donc du vélin et le parcourut rapidement avant de lacher un retentissant: "Ils rentrent, ça y est, ils rentrent". et c'est les jupons remontés, cavalcadant dans les escaliers, deux marches par deux marches qu'elle alla dans le bureau pour répondre à la missive.

Mio cavaliere,

nous vous attendons ici avec impatience et tout sera prêt pour vous accueillir. Mais oui, la situation en France entre Eusaias et l'Eglise devient préoccupant.
La Bretagne condamne la situation mais reste officiellement neutre.
Cependant les Bretons sont autorisés à porter leur aide à l'Eglise.
Membre de la Garde Episcopale, je serai toujours là pour protéger les clercs pour ma part.

J'ai toute confiance en Anakin en effet, également, pour mener Breizh durant l'absence du Duc.
C'est un homme sage, avec du recul et la tête sur les épaules.
Je serais ravie qu'à votre retour nous puissions l'inviter à dîner à l'hostel, car je pense que vous avez tout deux à parler au calme.
Oui, je vous entends déjà ronchonner que je suis une têtue sous ma douceur mais peut être est ce aussi pour ça que nous prenons tant de plaisir à nous écrire et nous voir?

Rentrez nous vite et nous nous porterons tous enfin bien : l'attente de vous a mis Rhuys et mon coeur comme en suspend...

Votre,

Camille

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A Anakin

Lanceor

Il avait passé les Mordelaises de bonne heure ce matin là. D'instinct il jaugea les défenses, on ne se refait pas aprés de si nombreuses années.

Lui sur son destrier et deux chevaux de bât formaient le petit convoi dont les pas résonnaient sur le pavé mouillé. Camelots et artisans s'installaient déjà çà et là tandis que les échoppes ouvraient leur devanture.

Du lourd manteau de fourrure ne dépassaient que les heuses de cuir marron et le bas d'un fourreau ouvragé. Les chevaux de bât étaient chargés de ballots solidement fixés mais aussi de tout un attirail de campagne où l'on pouvait entrevoir là une hampe de lance, ici une pièce d'armure et autres joyeusetés.

Lui avait changé mais pas la ville, et c'est donc sans mal qu'il se dirigea vers l'hostel. Les vougiers étaient de faction et on pouvait deviner quelques arbalestriers derrière leur meurtrière. Devant les plantons il démonta, court signe de tête à la faction qui le salua.

Un vougier s'avanca et il lui tendit les aides. Puis, il entra dans la demeure par la porte basse. Là aussi les affaires allaient bon train. Comme à l'habitude, la maisnie était tenu comme il se doit.
L'homme d'armes fit un signe à un jeune page occupé à observer un forgeron qui battait une pièce de métal, l'oeil expert avait déjà reconnu un gorgerin prendre forme.

Le gamin se planta devant lui.

M'sieur...?

Mènes moi à la dame d'Anclair, je suis Lancéor de Kerroch...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Camille.

Les écuries. Camille y était fourrée, les manches relevées à aider le palefrenier à calmer une jument dont la gestation semblait difficile. La d'Anclair s'attelait donc à écouter avec attention les conseils et à masser les flancs de l'équidé pour soulager le pauvre animal. Les contractions trop précoces semblaient cependant se calmer et c'est rassurée qu'elle se tourna vers les lads.

Elle doit rester au repos jusqu'à la mise à bas. Pas de montée, pas de courses. Vous pouvez la mettre au pré par temps doux mais pour les prochains jours veillez sur elle avec soin. Elle a besoin de se détendre.

Se retournant en s'essuyant les mains à son tablier, elle se retrouva nez à nez avec Lancéor et son regard fouilla d'instinct les alentours. Mais non, d'après son courrier, il était du dernier voyage, ayant laissé les premières places dans les bateaux à ses hommes.

Lancéor! Quel plaisir de vous voir rentré enfin! J'espère que les nouvelles sont bonnes.
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A Anakin

Lanceor

Court signe de tête à la facon des hommes d'armes.

Mes respects dame d'Anclair.

Le regard qu'il porta sur les garçons d'écurie parla pour lui et tous sortirent des lieux.

La dernière fois que j'ai vu le Duc il allait bien. Je puis vous dire qu'il n'est pas mort puisque je reçois régulièrement missives de sa part afin de nous passer ses consignes. Je sais qu'il est encore en territoire étranger et qu'il s'active à la logistique pour le retour.
Comprenez que je n'en dise plus pour l'instant... Pour notre sécurité.

Le ton était direct et sans fioritures, comme un vieux bourre-pif qu'on ne voit pas venir. Mais ainsi étaient ces hommes là.

Je vais prendre mes quartiers à l'hostel. Appelez moi au besoin.
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Alen

hrp: zéro rp ici ce jour s'il vous plaît....
LJD cold'

Lanceor

Officiers et sous-officers de la maisnie étaient réunis dans la salle d'armes. On pouvait y distinguer des vétérans au visage couturé et d'autres jeunes hommes que le Duc et le mestre avait formé plus récemment.

Une grande table de chêne massif avait été amenée et le mestre y avait déposé cartes et vélins.

Chef arstilleur ?

Un homme fit deux pas en avant.

Le Duc a commandé deux nouvelles pièces, des veuglaires... Ils arriveront d'ici trois à quatre mois de Germanie. Vous ferez préparer les affûts en conséquence auprès des charpentiers.

Il lui tendit une note.

Voici les côtes qui nous ont été transmises.

Le mestre releva la tête et s'adressa aux autres hommes d'armes.

Je veux que toutes les compagnies soient prêtes pour un départ en moins de deux jours. Pour cela vous allez d'ores et déjà m'organiser des exercices d'alertes. Les hommes et le matériel de campagne en ordre de marche en permanence.

Des questions ?

Professionnels aguerris, chacun connaissait sa tâche et nul besoin de blablateries.

Rompez !
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Lanceor

L'homme d'armes acquiesca d'un signe de tête.

Merci d'avoir tenu la maisnie pendant notre absence, Madame. Nous vous en sommes gré.

Je dois vous laisser, j'ai encore quelques tâches qui m'attendent.

Salut respectueux et demi-tour.

Sur la place devant les écuries.

Sergent de quart ! A moi !

Un homme d'armes d'un âge certain, au physique soldatesque, arrive en courant depuis une poterne.

Messire ?...

Convoquez moi les sous-officiers en salle d'armes. Je veux savoir où en sont les troupes au niveau de l'entraînement, de la logistique et du moral.

Bien messire !

Et le sergent d'armes d'ameuter son petit monde.
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Camille.

Camille sourit à l'homme, sûrement un des plus proches et plus fidèles hommes d'armes du Duc et peut être son meilleur ami. Lui aussi était prêt à tout sacrifier pour la Bretagne et en cela il attirait son respect et sa confiance. Elle le laissa faire sortir les garçons de son regard sans équivoque et en profita pour quitter le box et le rejoindre. Les nouvelles corroboraient les missives reçues et cela soulagea son coeur. C'est donc souriante qu'elle lui répondit.

Ne vous en faites pas. Il n'est jamais bon de trop dire même en des lieux de confiance.

Elle lui sourit en l'entendant finir son discours.

Vos quartiers ainsi que ceux de chacun sont prêts depuis l'annonce de votre retour. Je vai vous faire monter de l'eau pour vous dépoussiérer du voyage et demander à ce que les étuves soient prêtes. Vous devez tous avoir besoin de repos après ces derniers mois. Si l'on me cherche, je serai à l'intendance pour prévoir les ravitaillements nécessaires pour les arrivants.

Sourire doux, mine calme. L'italienne avait ce contraste du Vésuve qui avait levé sa stature dans l'horizon de son enfance. Calme et sans heurts en surface mais prête à s'enflammer si la Nature l'exigeait. Le temps était au calme, comme le plus souvent toutefois.
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A Anakin

Alen

-"Ma Dame , missive pour vous!!!"

Citation:

Belle dame,

Nous préparons nos affaires et nous nous préparons à rentrer.
Une fois les bateaux arrivés , nous chargerons et ferons voile vers Bretagne.

Les nouvelles qui arrivent en Ecosse me disent qu'il y a grand trouble entre Rome et la France, cette croisade risque de voir la Bretagne s'y engager si telle est la volonté du Roy.

J'ai appris qu'Anakin avait été nommé main du Roy.
Le Roy a choisi quelqu'un de calme et réfléchi, un bon choix...

Je suppose que la chose sera décidée avant mon arrivée chez nous, je serai ainsi fixé.

En espérant que vous vous portez bien.

Bien à vous .

Maël

Camille.

Que le temps était long et gris... Depuis quelques jours la mélancolie avait prise la jeune neveziad qui était assise sur le rebord d'une des meurtrières du château de Rhuys. Elle était venue s'y retirer pour songer à sa vie et le retrouver au coeur de ces murs. Il avait beau être au delà des mers, parcourir le duché lui rappelait l'homme dans la tenue des terres, l'admiration discrète de ses gens, la force et la puissance de ses paysages. Elle ne pouvait que trop comprendre à quel point il chérissait sa terre : Rhuys était un lieu à sa mesure, indompté et si entier, brassé par le vent marin et la rudesse de ses pierres mais dissimulant un coeur d'or palpitant. C'est ainsi songeuse qu'Alen la trouva ce matin là. L'homme était fébrile. S'il n'avait lu le pli cacheté, il avait eu écho par le messager du point central de son contenu et c'est bien heureux qu'il tendit le parchemin à la jeune dame. Pour sur, cela devrait lui rendre ce sourire que tous avaient vu peu à peu disparaitre de son visage. Si le duc manquait à certains, la petite dame, elle, dépérissait loin de leur seigneur et on ne lui ferait pas dire que l'amitié qui était déclarée entre ses deux là était bien plus profondes que la dame s'évertuait à vouloir le penser. Ca risquait de faire des étincelles ce retour!

Camille voyant soudain Alen lui sourit doucement et son visage s'éclaira en apercevant la lettre. Il n'y avait bien plus que son fils et ses bouts de vélins qui ponctuaient sa vie et faisaient briller son regard. Oh, elle avait toujours mine heureuse et air détendu en public mais ceux qui la connaissaient assez voyaient la femme dépérir doucement de langueur derrière la personne publique toujours attentive et ouverte. Les premiers mots parcourus, Camille poussa soudain un cri et du se rattraper à Alen pour ne pas s'effondrer, submergée par l'émotion. Alen sourit : oui, à n'en pas douter la jeune dame tenait plus que l'étiquette lui permettait de le montrer au duc et la rumeur ne manquerait pas de parcourir le duché dans les heures à venir. Pour sur que ça ferait plaisir dans les chaumières car tous avaient finis par s'attacher à la jeune femme qui veillait sans faillir sur eux depuis trois mois. Ce n'était pas tous les seigneurs qui prenaient le temps de parcourir leurs terres et prenaient de leur temps pour aller voir ceux qui étaient dans le besoin, cherchant à chaque problème une solution pérenne. La dame d'Anclair était ainsi : le coeur sur la main, la solution pratique et l'écoute. Chacun savait qu'elle avait passé deux jours à veiller le vieux Anselme quand il était passé à trépas et avait accouché elle même la petite Jeanne de ses jumeaux. Le cuisinier du Duc, celui avec le drôle d'accent italien avait confié qu'elle venait d'une noble famille de Naples et Alen se dit que la noblesse de ces gens là devait venir du coeur avec la chaleur de par chez eux.

Inconsciente des songes d'Alen, Camille finit par se ressaisir et inspira profondément. Il fallait que tout soit prêt! Ils allaient enfin rentrer et à n'en pas douter ce serait nombres de bouches en plus à nourrir. Maël comme à son habitude savait fédérer et ils reviendraient certainement plus qu'ils n'étaient partis. Avec un grand sourire, elle se mit à abreuver le pauvre homme de consignes pour que les réserves soient réévaluées en fonction des arrivants, que les quartiers d'hiver de la compagnie qui rentrait enfin soient aérés, nettoyés et remis en ordre de marche. Un pli fut rédigé que les artisans se mettent au travail pour prévoir tenues, armes et nécessaires soient commencés à réaliser pour renouveler les paquetages abimés par les batailles des combattants de retour. Enfin, quand tout fut mis en route et que Camille fut seule, la jeune femme reprit le pli et le relut plus sereine, les pupilles émeraudes retrouvant de leur éclat. Une lettre, une plume et réponse fut manuscrite avec émotion.

Mio cavaliere,

il me serait hypocrite de ne pas avouer que les nouvelles de votre dernière missive m'ont transportée de bonheur. Les dispositions sont prises dès à présent pour préparer votre retour à tous. J'espère que vos préparatifs ne prendront pas trop de temps car tous ici nous prions de vous revoir prestement parmi nous sains et saufs. Faites moi parvenir missive quand vous le pourrez que nous puissions évaluer les besoins en logement et l'inventaire à prévoir pour que votre compagnie trouve retour accueillant en vos terres.

Ici, oui le temps des élections sont revenus et j'ai pris le parti de me porter sur la liste de Bretagne Unie. Je sais que la nouvelle vous fera grincer un peu des dents, mais cela ne vous fera revenir que plus vite pour veiller sur mon "âme en perdition". Vous êtes la force brute et sans concession, je suis la conciliation et l'écoute et peut être est ce pour cela que nous résonnons pourtant à l'unisson. Breizh a besoin de votre pour la défendre elle et ses alliés et de mes compétences pour renforcer nos alliances et tempérer les tensions. Peut être est ce cela la meilleure leçon de vie : c'est la synergie de ces deux mondes qui fait que Breizh rayonne.

Damian se porte bien, vous lui manquez à lui aussi. Il me demande parfois où est le Seigneur. Je crains que vous deviez en rentrant vous montrer à la hauteur de l'auréole de perfection que le vieux Gerwann a confectionné avec ses récits de vos exploits! Il est si agréable le soir au coin du feu de s'installer et de voir les yeux de Damian briller des récits que nous écoutons. Pour l'orphelinat, après le nouveau report pour se concentrer sur le sacre du Grand Duc, la date semble enfin fixée à mi février pour le carnaval. Avec une bonne organisation, l'évènement promet d'être joyeux et je l'espère permettra d'offrir une maison et un avenir aux enfants de Bretagne.

Mais trêve de mots, peut être devrais je vous sevrer des nouvelles de Breizh pour vous inciter à nous revenir plus vite. Votre absence m'est si longue et la mélancolie me prend en ce long hiver, le coeur serré de vous savoir si loin.

Avec la tendresse ardente de l'espoir de vous revoir,

Camille

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A Anakin

Alen

Un pli arriva et fut apporté à la Dame...
Celui-ci disait:

Citation:

Bonjour belle Dame

Bien que fort occupé ces temps-ci, j'ai le temps de prendre la plume pour vous souhaitez une belle et heureuse année.

Prenez soin de vous et Damian.

Je vous écrirai plus longuement très bientôt.

A vous revoir,

Maël.

Camille.

Penchée sur son herbier, Camille y installait et organisait avec soin les fleurs qu'elle avait mis à sécher à l'automne.
L'hiver avait cet avantage de vous laisser le temps à ces taches de patience.
C'est donc en son bureau qu'Alen trouva la jeune femme.

Demat! Et bien nous voici un peu de nouvelles! C'est toujours un plaisir.
Je griffonne vite un mot, et tu pourras le faire renvoyer puis aller prévenir au domaine, que le Duc se porte au mieux.

Et d'une plume plongé dans l'encrier pour que quelques mots se posent en nouvelles des jours.

Mio cavaliere,

que l'année vous soit protectrice et pleine de bonheur.
Le mois de Janvier avant et bientôt votre exil prendra enfin fin.
Chaque jour me semble plus long que le précédent.
Veuillez sur vous et sur vos gens dans le Nord.
Je prends soin des votre ici en attendant votre retour.

Avec tendresse,

Camille

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A Anakin

Coldtracker

Bien loin de Bretagne.....

La patrouille stationnait dans la lande, quelques-uns des hommes du groupe finissaient de creuser des tombes .

Celles de brigands Angloys ...Derniers reliquats des forces ennemies présentes en Ecosse, le gros de l'agresseur avait déjà quitté le pays.

La chose finie tout le monde se remit en selle et le colosse dit:
-"Partez devant, j'arrive...Je prends encore un peu l'air"

Il laissa le groupe partir et mit pied à terre, gardant les aides en mains ainsi que son espée, il attacha les aides à une branche de l'un des rares arbres qui parsemaient la lande....

La chose faite, il posa son espée contre un rocher et enleva ses gantelets puis il déboucla le armet de son harnois de jais, il enleva alors le casque et fourra ses gantelets dedans ....
Il resta ainsi quelques secondes sentant la bruine tomber sur son visage balafré....

Il soupira...

Il s'assit sur un rocher et contempla le paysage,.
Paysage immense et désolé mais magnifique....

l'Ecosse lui faisait parfois penser à certains endroits de Bretagne.

Irlande, Ecosse...Il arrivait au terme de sa mission, mission qui ne s'était pas déroulé sans heurts, surtout au niveau diplomatique mais sur le terrain, le travail avait été fait et bien fait....

Il ne restait plus beaucoup d 'office à accomplir, il allait falloir songer à rentrer...A moins d'un événement imprévu, le retour allait être de mise pour bientôt.

Il sourit à cette pensée, le service commandé au Roy avait été dument accompli et il allait pouvoir revoir une personne à qui il tenait de plus en plus chaque jour...

Machinalement, il attrapa son espée bâstarde appuyée contre le rocher et en essuya la grande lame dégoulinant de sang sur un chiffon.
Il rengaina ensuite...

Il resta un moment perdu dans ses pensées, son service à Bretagne, Camille...

Sa vie entière avait été dévouée à un idéal mais un idéal pour lequel il avait perdu trop d'êtres chers.

Il espérait que la dame d'Anclair allait supporter tout cela, il était optimiste quand à la chose puisqu'il la savait investie dans la vie du pays...

Il sourit de nouveau.

Il remit son armet, en referma les deux pans sur son visage, boucla la fermeture mais laissa le mézail relevé, de même il remit ses gantelets et se dirigea vers son destrier...

Les aides en main il se mit en selle et mit des jambes....Quelques minutes plus tard, il "raccrochait" le groupe et il rentraient tous en la grande ville une heure après....

Les Bretons se montraient plutôt discrets en la ville et une fois l'office achevé le Duc de Rhuys rejoint ses appartements....

Les ablutions allaient attendre le temps d'une missive:

Citation:

Belle Dame,

Les jours passent et l'office a été plus qu'accompli, il me semble que bientôt va sonner le temps du retour pour nous tous.

Hormis événement imprévu, nous allons entamer les préparatifs de retour de nos troupes.

Comment allez-vous? Le petit?

Nous sommes à l'époque des élections, je suppose que les listes vont joyeusement s'écharper comme d'habitude, j’avoue être heureux de ne pas avoir à me mêler de la politique de Bretagne.

Mon office militaire me suffit amplement et il est bien plus enrichissant du côté sombre de sa partie.

Atteindre un objectif sans avoir à se préoccuper des limites, sans hypocrisie aucune...

Le métier d'homme d'armes comme il doit être fait.

Où en est l'orphelinat?

Portez-vous bien .

Avec toute mon affection,
Maël

La chose fait, il confia la missive à un messager faisant partie de ses gens....

Le Duc sourit, encore et commença à se déséquiper pour aller aux étuves.

Camille.

Les festivités... Camille avait longtemps songé à comment agir au mieux et avait finalement décidé que Rhuys ne grognerait pas trop qu'elle se permette de prendre en charge celle de ses gens, étant retenu au loin. Elle avait donc œuvré durant des jours avec la complicité de l'intendant des terres du duché. La grand salle du château avait été aérée et de grandes tablées y avaient été installées sur des tréteaux. Rien de très fastueux dans l'aspect mais une atmosphère chaleureuse y régnait et c'est ce qui importait à la jeune femme. Moult plats y avaient été disposés et c'est un festin offert aux gens du duché qui avait été servi pour la soirée de réveillon et la journée suivante. Chacun avait pu venir à sa convenance, partager quelques heures de convivialité. Dans la musique et les chants, ils avaient festoyés par groupes d'amis. Les solitaires arrivant avaient fait des rencontres et Camille avait passé de longues heures à passer de table en table, prenant nouvelles de chacun, écoutant doléances ou inquiétudes. Damian lui, avait galopé de partout, jouant avec les enfants des villageois, écoutant les chants, les reprenant à tue tête. Les fêtes finies, Camille, épuisée mais ravie, avait laissé le rangement aux serviteurs et alors qu'elle montait se reposer avait vu le seconde de l'intendant lui apporter missive.

Merci Merig. Décidément, c'est toujours un grand plaisir de vous voir me déposer ce genre de pli. Je vais monter me reposer et le lire. Il y aura surement une réponse à envoyer demain au duc.

Prenant la missive, elle monta la flopée de marches de l'escalier, décachetant déjà le scel pour se plonger dans la lecture de cette écriture qu'elle chérissait un peu plus chaque jour. Elle aurait du se coucher, mais elle tenait à répondre avant. Comme si attendre quelques heures n'était pas envisageable.

Mon doux cavaliere,

votre missive nous cueille à la sortie des fêtes. J'ai prie la liberté d'organiser deux jours de fêtes au domaine pour vos gens et les habitants du duché. Plats et chants se sont succédés et j'ai pu sentir combien ceux ci avaient besoin de ce réconfort et de cette continuité de la présence seigneuriale en votre absence. Se savoir écoutés en tout temps les rassure et j'ai bien pris note de diverses doléances que nous ferons en sorte de mener au mieux avec votre intendant en attendant votre retour. Guère de grogne, rassurez vous, des attentes plutôt légitimes dans l'ensemble en ces périodes hivernales.

Pour l'orphelinat, il est fort probable que l'inauguration officielle ne tarde encore. Vous finirez par être de retour au pays avant que celle ci ne puisse avoir lieu! Mais après tout, dans la mesure où vous l'hébergez sur vos terres, cela sera une occasion de célébrer la chose au mieux.

Pour Damian, je serais touchée de vous voir prendre en charge son éducation des armes. Il est certes encore trop jeune pour faire de lui un écuyer mais découvrir la rigueur et la discipline des armes sera pour lui à n'en pas douter une expérience des plus formatrices.

Pour ma part, le temps file parfois un peu vite, mais depuis de mon retour de ce voyage au Portugal, j'ai appris à me ménager davantage pour ne pas atteindre ce point de rupture avec lequel je croisais trop souvent le fer par le passé. Je ménage ma monture diraient les anciens. J'ai également de longue discussions avec Rome, nous verrons bien où tout ceci aboutit. Je me fais fataliste avec le temps.

Mais j'espère pour vous que l'Ecosse vous est clémente et que vous frotter à la diplomatie ne taquine pas trop l'ours en vous. L'idée, je l'avoue, m'en a tiré un sourire un brin malicieux. Mais quand des élans belliqueux vous montent, songez donc à moi et à la fierté que je peux éprouver à vous voir ainsi pour le bien de Breizh.

Prenez soin de vous et des notres. Le temps file certes mais bien lentement au final quand je songe au nombre de jours encore qu'il reste avant de pouvoir vous revoir en chair et en os. Soyez prudent, nous ne pourrions plus vivre vraiment sans vous.

Tendrement votre,

Camille

La jeune femme relut les mots, caressa un instant le vélin, puis le scella. Le rouleau serait porté au matin pour rejoindre l'Ecosse. Maintenant, il était plus que tant que Camille trouve un repos réparateur, Morphée dans sa clémence légendaire en profitant pour la porter vers des rêves d'un avenir utopique qui lui tirèrent un sourire dans son sommeil.
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A Anakin

Camille.

Camille était dans la cour à faire l'inventaire des armes avec le Maître d'armes. Certaines nécessitaient d'être réparées et étaient entassées pour être apportées au maréchal ferrant. Les plus abimées seraient refondues et Camille tenait le compte afin de permettre d'en reforger sans attendre. Une petite carriole s’alourdissait également pour un convoi à faire acheminer à la compagnie dès que possible. Elle connaissait Maël et se doutait qu'il ne manquerait pas de trouver de nouvelles recrues durant cette campagne. L'homme était ainsi, bruyant, emporté, mais un meneur d'hommes né qui savait attirer à lui les plus vaillants.

C'est ce moment que choisit Alen pour accourir à travers la cour, une missive dans les mains. Camille ne put retenir un sourire touché de l'entendre l'apostropher ainsi. Si elle n'était au départ ici qu'une invitée depuis son départ du presbytère où elle n'avait plus droit de séjour, les semaines avaient créé des liens entre les gens de Rhuys et elle qui allaient en se resserrant un peu plus chaque jour.

Merci Alen, c'est toujours bonne nouvelle que de recevoir missive du Duc. S'il écrit c'est qu'il va bien et les nôtres avec lui.

Camille fit une rapide lecture et sourit. Elle s'empressa d'annoncer la bonne nouvelle de l'état de tous et prévint que les armes devraient finalement être acheminées en Ecosse et non en Irlande. Un dernier contrôle et serrant contre elle la missive, elle donna les dernières remarques avant de monter répondre à la missive.

Alen, je vous confie les préparatifs du convoi. Je réponds au Duc et vous direz aux hommes qu'ils pourront partir et porter le pli de nos nouvelles en même temps que les armes et les vivres préparées.

Camille grimpa alors dans le bureau du Duc pour s'installer à l'écritoire et s'appliqua à répondre aux nouvelles.

Mio cavaliere,

ici l'hiver poursuit sa course monotone et s'il n'est pas pour le moment glacial, il se montre fort pluvieux. J'ai pris soin de me rendre à Rhuys il y a peu afin de faire renforcer les toitures des silos pour préserver les réserves de l'humidité. Trop de maladies couvent en cette période pour prendre le risque que vos gens ne soient contaminés par un mal des ardents ou toute autre affection évitable. Si ce n'est de cela, il y a à noter un affaissement de certains chemins sous ces pluies diluviennes mais dès les jours d'accalmie, nous avons convenu avec votre intendant de faire étayer le tout que chacun puisse circuler de nouveau sans risques pour les charrues et les attelages.

Je suis heureuse de noter dans votre discours un apaisement envers l'Ordre. Je sais combien tourner une page de son passé peut être difficile et frustrant, surtout quand elle a tant compté dans notre vie. Mais vous faites ici le choix le plus sage et pour vous et pour les autres, car nourrir rancœur et tensions aux seins de nos forces armées n'est jamais une bonne chose.

En dehors de tout ceci, tout le monde se porte fort bien. Damian est transfiguré par ce séjour en mer. Il est devenu nettement plus indépendant, agile et entreprenant. Je prie qu'il ne se rompe pas pour autant les os. Il a bien besoin d'une présence forte pour le discipliner et je ne suis malheureusement pas vraiment la plus indiquée pour cela. Pour ma part, je partage mon temps entre Rhuys et l'orphelinat, la diplomatie, la chancellerie et mon implication à la culture où je prends toujours tant plaisir à aider Missanges et les autres "culturateurs". L'inauguration pourtant est encore reportée, et devra attendre Janvier car je ne parviens pas à joindre Roselalie qui devait se charger de la bénédiction aristotélicienne. Je suis un peu inquiète et j'espère qu'elle n'a pas de soucis de santé. Il faudra que j'écrive à sa famille.

Prenez soin de vous et des nôtres, et montrez à l'Ecosse que Breizh est un allié fort et sur. Vous oeuvrez pour notre terre sans faiblir et je ne vous en admire que plus.

Tendrement,

Camille

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A Anakin

--Merig

Le second de l'intendant vit qu'une autre lettre venait d'arriver avec d’autres missives, il jeta un œil aux sceaux et il ne garda que celles qui étaient de valeurs administratives, il en mit une côté...Une missive à valeur privée...

Il savait à qui l'apporter sans regarder le nom du destinataire...

Il se rendit donc auprès de la Dame d'Anclair et lui dit:
-"Mes respects ma Dame .."

Il tendit la missive en souriant et reprit:
-"Une missive pour vous."

Celle-ci disait:

Citation:

Belle Dame,

J'espère que vous et vostre fils vous portez bien en cette période de fêtes...

Je sais que cette missive arrivera surement trop tard mais je tenais tout de même à vous l'envoyer pour vous souhaitez de bonnes fêtes.

Ici tout se passe pour le mieux.

Comment se portent mes gens et mon domaine?

L'orphelinat?

Je vous ai lu bien occupée, je sais que l'office est utile pour occuper l'esprit mais pensez à vous reposer tout de même.

Ainsi donc Damian devient un vrai petit homme, alors i vous me le permettez à mon retour, je pourrai commencer à le former à l'escrime , la tâche requiert de la discipline et de la concentration, cela peut s’avérer utile...

Pour ce qui est de la diplomatie, nous dirons que j'ai le nez dedans malgré moi...Là où je me trouve , il ne peut en être qu'ainsi...

Je vous souhaite un joyeux Noël.

Affectueusement et plus....

Maël

Alen

Ma dame, Ma dame!!!!!!!

Il court vite et crie:
-"Missive du Duc!!!"

Il reprit son souffle et dit:
-"C'est arrivé ce matin!"

Il lui tendit la missive qui disait:

Citation:

Belle Dame,

Nous avons enfin quitté l'Irlande pour l'Ecosse , je crois que nous avons laissé un bon souvenirs à nos amis et alliés irlandais et nous allons nous attacher à faire de même là où nous nous rendons.

En Ecosse.

Si quelques combats ont eu lieu en Irlande , en Ecosse la situation a changé rapidement et de bonne manière, cela nous laisse le temps de nous installer....

Comme d’habitude, l'installation s'est faite rapidement et nos soldats sont actifs.

Nous avons eu pas mal de recrues pour la compagnie franche de Rhuys malgré des tentatives éhontées de certains pour nous nuire et ne pas faire grossir nos effectifs....

Nos recrues ont été approchées par l'ordre pour qu'elle ne viennent pas chez nous en colportant mensonges et quolibets sur mon compte...

En vain.

L'ordre des trente est tombé bien bas pour en arriver là, je ne suis malheureusement pas surpris, je n'ai pas colère pour eux, je leur pardonne, j'ai plutôt de la pitié, je les comprends après tout, ils ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont été....

Cela doit être dur de devenir inutile.

Aussi ai-je choisi de ne pas leur renvoyer la pareille, je n'en ai pas besoin et je ne souhait pas me rabaisser à leur niveau.
En cela j'accède aussi à vostre demande d'apaisement .

Les pauvres...Puisse Doué les prendre en sa grande pitié. Je dirai une prière ou deux pour eux.

Je cesse là sur ces pauvres hères.

Le climat lui ne diffère point beaucoup de l’Irlande et le mantel sur les harnois trouve toute sa place et ne dépareille point.

Et vous, comment allez vous? Le petit?
J'ai de nouvelles de Rhuys par mon intendant mais qu’en pensez-vous?
Mes gens vont bien?
Il me paît toujours d’avoir un avis autre que celui de mon intendant.

A vous lire...

Affectueusement,

Maël

Camille.

Le bout du voyage, enfin. Camille avait profité de chaque instant de cet éloignement pour faire le point de sa vie, se remettre en question et savoir ce qu'elle voulait au fond d'elle. Elle avait discuté avec Lallie également et sur ses conseils, elle était passée rencontrer Oban. Elle avait découvert un personnage calme et posé avec un profond sens de la vie et des autres. Cette entrevue lui avait ouvert de nouveaux chemins qu'elle comptait suivre à son rythme pour les explorer à loisir.

C'est donc une jeune femme couverte d'embruns et des secrets des forêts qui arriva ce jour là à l'hostel, Damian monté en proue entre ses bras, assoupi par la démarche de la jument. Elle n'eut pas même le temps de manifester sa présence que les lourdes portes s'ouvrirent et les palefreniers accoururent pour prendre soin de Tempête. Le vieux Gurwan, bourru était déjà là et prit l'enfant endormi dans ses bras.

Ma dame, mais vous nous l'avez épuisé le petiot! En tous les cas, il a pris des couleurs! J'vais aller le coucher un peu, vous en faites pas, prenez le temps d'arriver!

Camille eut un sourire attendri. Le vieux soldat avait une réel affection pour Damian et elle lui confia sans discuter. La route avait été longue et elle avait encore des choses à régler avant de pouvoir se poser. Se laissant glisser de la selle, elle confia Tempête après avoir décroché ses sacoches.

Qu'on porte tout ça aux laveries. Il faudra plusieurs bains, je le crains. Le sel s'est incrusté dans le tissu. Vous trouverez aussi dans la charrette, poissons et coquillages, et quelques crabes et araignées à faire déposer en cuisine. J'ai dévalisé la criée de Vannes. Ce soir, qu'on cuisine et serve le tout aux gens du domaine. Vous avez tous veillé à l'hostel durant mon absence et ce sera ma manière de vous remercier pour cet investissement pour le Duc. Une partie a été acheminée également à Rhuys. J'irai y faire un tour demain pour vérifier que tout se passe bien sur place malgré les intempéries des dernières semaines.

Camille continuait de faire le point en entrant dans l'hostel. Elle mourrait d'envie de se reposer mais elle devait s'assurer que tout allait bien. Un passage de quelques heures dans le bureau puis un tour des différents bâtiments lui permit de faire le point. Deux juments étaient pleines et elle les fit mettre au repos, qu'avec le froid de l'hiver, elles puissent mener leur gestation au mieux. Un silo avait pris l'humidité, et elle donna les ordres pour que les céréales soient épandues dans un hangar chauffé pour les assécher et éviter des risques de mal des ardents qui trop souvent survenaient en hiver. Rien de vraiment inquiétant au final et c'est rompue mais sereine qu'elle rejoignit enfin ses appartements.

Damian dormait profondément, encore dans sa tenue de voyage et elle caressa doucement son front d'un doux baiser avant de passer dans le salon et d'ouvrir les sacoches de voyages déjà débarrassées du linge sale. Quelques cadeaux y étaient : une mantille pour Roxanne, un éventail ouvragé pour Mimilia et pour Missanges une coimbra ouvragée, magnifique instrument à corde portugais. Enfin tout au fond, elle sortit deux paquets. Le premier contenait un tout petit ocarina, copie conforme miniature de celle qu'elle avait pris à Damian. Le second une dague maure enroulée dans une tenture sur laquelle elle avait travaillé durant le trajet. Silencieusement, elle alla déposer l'ocarina dans la chambre du haut, celle de l'enfant disparue. Elle faisait partie de la vie de Maël et elle avait voulu faire ce geste. Puis elle rejoignit celle du père de l'enfant et posa le cadeau sur son oreiller. Il trouverait le tout à son retour.

Revenant à ses appartements, Camille sentit l'épuisement faire son chemin. Elle mourrait d'envie d'un bon bain, mais plus tard. Là la fatigue était trop grande. Retirant ses vêtements incrustés de sel, elle se bassina à l'eau de la bassine, noua ses cheveux rêches et alla s'écrouler quelques heures demandant à être réveillée dès que Damian le serait. Dans un soupir, elle ferma enfin ses yeux, avec cette pensée qui la fit sourire en s'endormant. Enfin à la maison...
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A Anakin

Camilledanclair

La mer, la mer à perte de vue et cette sensation au fond d'elle d'être en vie, vibrante et à l'écoute de la nature environnante. Un doux sourire parait ses lèvres.
Tout avait changé durant ce voyage. En posant pied à terre, elle savait déjà qu'elle se rendrait au Manoir du Chêne Blanc où un long chemin l'attendrait.
Mais pour le moment, elle lisait et relisait les mots tous simples qui adoucissaient son coeur et missives après missives le faisait battre en une inclinaison toute particulière.
Et cette pensée si féminine en soit : il la trouvait belle...
Au loin le volatile était déjà parti porter réponse dans les froides terres d'Irlande.

Mio cavaliere,

Nous voici sur le chemin du retour et bientôt il nous faudra nous faire à l'immobilité terrestre.
On se fait si aisément au roulis du pont sous nos pieds. Je suis heureuse d'apprendre qu'une possible issue se profile à ce conflit car il n'est jamais bon pour les peuples de vivre sous les affres de la guerre.
Celle ci gronde actuellement en France de nouveau et si je ne me permettrais pas d'exprimer haut mon avis en public de par mon devoir de réserve de diplomate, je suis fière de la décision qu'a su prendre notre Grand Duc en quittant ainsi le Ponant.
La Bretagne mérite une alliance réfléchie et unie et j'ai toute confiance en notre diplomatie pour en trouver des acteurs efficaces.
Mais surtout ne criez pas trop fort mon admiration pour le Grand Duc, il a en contrepartie un égo qui ne pourrait qu'enfler à la nouvelle !

Trêve d'humour taquin, ici Damian s'amuse et le grand air fait merveille sur lui.
Il pousse à vue d'oeil et n'est déjà plus un enfançon.
Me voici désormais à court d'excuses pour lui interdire l’entraînement aux armes.
Il est à même désormais de soulever un bâton d’entraînement.

Restez prudent malgré ces bons présages, je ne me relèverais pas de savoir que vous ne nous reviendriez pas.

Avec toute ma tendresse,

Camille

Alen

Un message arriva à l'hostel et l'un des intendants vint l'ouvrir ...
l'ayant lu il s'écria:
-"La Dame d'Anclair est de retour!!!!"

Ni une ni deux, il fit préparer les appartements de la Dame et descendit aux cuisines pour demander un repas spécial pour la dame et son enfançon....

Une pâtisserie serait du meilleur acabit pour fêter le retour de Damian....

Comme il se disait à l'hostel:
-"Toute personne pouvant tirer un sourire du Duc doit être exceptionnelle..."

Et nul n’ignorait que le colosse fondait comme neige au soleil devant la dame et son enfant...

Le Duc avait laissé des instructions avant de partir en mission et la dame et son enfant étaient en permanence traités comme des invités de haut rang...
Chose aisée à faire tant ils étaient aimé de sens de la mesnie....

Coldtracker

Nouvelle ville.....Nouveau logis...

Le colosse s'était installé dans ses nouveaux quartiers et c'est fourbu qu'il prit enfin la plume:

Citation:

Belle Dame,

Nos armées ont fait mouvement et nous avons pris la direction de Port Làirge en suivant la côte.

Nous avons eu quelques aventures au passage mais dans l'ensemble tout s'est bien passé.

La ville où nous venons de nous installer est très active et cela nous change de Lios Mor.

Divers bruits nous disent qu'un miracle aurait eu lieu en Ecosse , miracle qui obligerait les italiens à partir ce qui pourrait bien abréger nostre campagne....

Enfin, nous trouverons de quoi nous occuper assurément si la rumeur est confirmée.

Ici le moral est bon mais vous manquez à mon cœur...
Comment va le petit?
J'espère que vous prenez soin de vous.

Affectueusement,

Maël

Il plia la missive la scella et la donna à un messager en partance pour la Bretagne.

Coldtracker

Une journée de plus loin de la Bretagne ...

Une patrouille de plus....

Un retour au camp transi et une alerte de nuit.

Un accrochage de plus...

Une mêlée dans la presque obscurité, des passes d'armes, des cris de souffrance....

Un repli pour laisser les arbalétriers tirer en nombre et faucher les ennemis encore debout....

L'attente du petit matin en éveil mais épuisé et l'avancée au résultat...
Du sang, quelques membres épars, les ennemis ont ramassé leurs cadavres sauf un .....

Lentement le colosse se dirigea vers le corps et de la pointe du pied armuré il releva la visière et fixa le cadavre....

Il se sentit encore plus fatigué....

Il dit aux hommes:
-"Put this six feet under..."(1)

Plus pour l'odeur et le risque de maladie que par charité...Enfin, il ne l'aurait jamais dit....

Il rentra au camp et quand la relève fut à l'office il entama son propre rituel...

Se déséquiper, se laver et écrire, il prit la plume:

Citation:

Belle Dame,

La situation ici est devenue assez spéciale, nous n’avons pas de gros affrontements et les accrochages sont devenus quasi quotidien...

L'ennemi tente en permanence d'infiltrer du monde dans nos défenses....

La vigilance doit être de mise en permanence et cela nous fatigue tous mais l'arrivée récente de renforts fait plaisir à voir.

Le moral des hommes est bon malgré cette guerre invisible.

Comment vous portez-vous? Et le petit?

Je ne suis guère loquace ce jour, je vous écrirai plus longuement très bientôt, je crois que pour l'heure quelques heures de sommeil me feront le plus grand bien....

Je pense à vous. Le souvenir de vostre visage me garde vaillant....

Maël

hrp:(1) foutez moi cela six pieds sous terre...

Camilledanclair

Les vents les avaient portés loin au sud dans les contrées ibériques et c'est là que le courrier du Duc parvint à la jeune femme. Elle était restée à bord, alors que chacun foulait le sol étranger pour visiter la ville et rencontrer les autochtones.

Camille avait le mal à l'âme ces derniers temps, éteinte, lasse, remettant sa vie profondément en question. Elle accueillit le pigeon sur son épaule avec un peu d'étonnement mais reconnut la bague de Rhuys à sa patte et déroula le fin vélin contenu dans le cartouche étanche.

Elle alla s'installer dans un hamac pour le lire au calme. Damian jouait dans les cordages avec les marins. Elle ne s'en inquiétait plus trop, l'enfant se révélant des plus habiles et le corps renforcé par ce séjour en haute mer. Il grandissait réellement à vue d'oeil.

Le message était court, la vie devait être usante là bas, et Camille s'inquiétait pour ces bretons qui risquaient leur vie pour les alliés de Breizh. Prenant une plume et un fin vélin, elle s'attela à écrire une réponse après avoir offert quelques graines au volatile qui ferait relai à l'Hostel en Roazhon, direction l'Irlande.

Mon cher cavaliere,

le vent nous a finalement conduit aux portes du Portugal. Nous avons essuyé une tempête durant la route mais cela m'aura appris en tous les cas que j'ai l'estomac marin. Damian se révèle dans cette vie de marin. Il passe son temps dans les voilures à grimper à la vigie ou à crapahuter aux petites tâches du bord. J'ai intérêt à faire attention que Grand Sage ne nous l'enrôle pas pour les prochaines traversées.

Pour ma part, je fais de mon mieux pour me porter. Les nouvelles de Rome sont toujours aussi mauvaises. Son Eminence a mis en suspend le rendu de mon procès se sachant sur le point de lui même devoir répondre de ses agissements de ces dernières années. Basse vengeance qui me laisse ainsi en suspend, toujours sous interdit, à ne pouvoir assister aux sacrements, me confesser non plus. Pour un homme qui prétend que la Curie ne connait pas le pardon, son comportement et ses actes ont encore une fois été tristement révélateurs. Cette situation m'inquiète car je vois trop de gens s'éloigner de la Parole par trop d'agissements irrespectueux. Je retrouve heureusement une part de spiritualité à me fondre dans l'enseignement druidique qui offre une vision de notre terre qui me touche.

J'ai eu écho de tensions dans votre famille et de combien les tensions entre membres rendent houleuses les discussions. Je vous en conjure, songez à ceux de la famille qui ont besoin de retrouver une cohésion et une forme de sérénité dans les tourments qui fragilise les Montfort. si votre colère vous assaille à discuter avec certains, songez à Mimilia, Arzur ou Tadeus par exemple, qui ont besoin de pouvoir compter sur le recul de leur patriarche. Prenez ce recul, n'oubliez pas que vous vous devez d'être un pilier de la famille et de la soutenir à votre manière sans pour autant la fragiliser. Les désaccords sont une chose, les guerres intestines une autre. Si les tensions sont trop lourdes, parlez en directement entre protagonistes, mais songez à l'unité et au soutien des votres, je vous en conjure humblement.

Il va falloir que je me secoue de mon coté, que je me batte contre la langueur qui me pousse à disparaitre et retrouver l'ardeur à aider mon prochain. Nous reprendrons bientôt les flots et je dois m'assurer que tout soit prêt pour mon retour pour enfin inaugurer l'orphelinat. Je dois me retrouver, retrouver mon énergie d'antan, mais c'est là chose bien difficile.

vous me manquez en ces instants. Je sais que votre présence me serait rassurante et soutien à mon renouveau. votre absence m'est en revanche douloureuse et la nostalgie me ceuille chaque jour à mon réveil. Je vous en prie, prenez soin de vous et de nos bretons sur place.

Avec tous mes sentiments,

Camille

Camille.

[Vannes, les quais]

Adossé à un mât du bateau, Camille détaillait la mer au loin. Le grand large… Elle s’était instinct portée volontaire et ne le regrettait en rien. Ces semaines en mer lui feraient le plus grand bien. Elle avait reçu la missive de Maël qui l’avait un peu rassurée et confiant Rhuys au vieux Gerwan, elle avait accueilli cette mission avec plaisir. Son petit mousse de fils crapahutait, fasciné, sur le pont du bateau, riant de le sentir tanguer doucement sous ses petons.

Très cher Maël,

Votre pli me cueille sur le départ. Je me suis proposée parmi les volontaires sans hésiter pour le convoyage de matériaux pour Breizh. Prendre la mer quelques semaines, s’éloigner de tout pour ne pas sombrer dans la morosité qui me prend depuis ces dernières semaines, depuis votre départ. Les domaines de Pluvaeg et Rhuys sont désormais en hivernage et l’inauguration de l’orphelinat est prévue pour mon retour. Je ne sais comment vous remercier pour ce don de vêtements. Imagine nous en produit déjà beaucoup mais avec l’hiver qui s’en vient, il sera vital que nous ayons de quoi vêtir chacun des enfants.

Me voici donc à quai, prête à vivre plusieurs semaines d’une nouvelle aventure sur les flots pour notre Breizh. Vous lui consacrez votre bras par les armes. Je lui consacre les miens pour convoyage.

Vous entendre parler ainsi d’Anakin me réchauffe le cœur car tous ceux qui servent avec amour Breizh doivent s’entraider surtout quand ils font partie du même corps. Et je sens combien votre passion pour défendre notre terre est profonde. Je suis d’ailleurs bien heureuse d’apprendre l’essor de la Compagnie Franche De Rhuys. Je vous sais meneur d’hommes et elle n’en sera que soutien supplémentaire à la défense des bretons.

Pour ce qui est du druidisme, oui celui-ci m’interpelle et j’apprends à le connaitre un peu chaque jour à travers son rappel de nos traditions et de notre terre. Je m’essaie aux chants même s’il me faudra apprendre longuement si je suis un jour acceptée à prendre le chemin des scelaiges et des bardes. Il me faudra trouver un druide de cette voie qui veuille de moi comme neveziad. Mais je ne perds pas espoir car j’ai fait des rencontres avec des gens mais également avec une philosophie de vie qui trouve écho en moi.

Je sais que j’ai toujours du mal à me montrer disserte sur ce point, mais je vais bien, malgré la mélancolie de vous savoir loin. Je compte grandement sur l’air du large pour me redonner l’énergie qui me manque et pouvoir voir Adrian prendre tant de plaisir à découvrir la mer me réconforte et me fait revenir des rires qui se faisaient rares.

Vous me manquez tellement mon ami, au point que je ne puis me le cacher plus longtemps et qu’il m’en coute trop de ne point vous l’avouer. J’ai travaillé à une miniature de vous ces dernières semaines que je porte désormais sur moi pour retrouver quelques instants la chaleur de ce sourire qui vient illuminer votre visage quand vous êtes auprès de nous et que vous laissez aller à vous détendre. Ne vous inquiétez pas pour moi cependant. Je saurai attendre inlassablement votre retour en Breizh car j’ai toujours eu foi en votre cœur.

Damian vous embrasse et je me joins à lui.

Camille

_________________

A Anakin

Coldtracker

Le temps ne lâchait pas la partie, la pluie tombait sans relâche et le froid cinglaient les hommes et les bêtes....

Les patrouilles se succédaient chaque jour et en continu...

Les armées fauchaient les ennemis les cherchant, les débusquant jusqu'à plus soif.

Les Bretons étaient de la partie et avaient encore fait un "joli tableau de chasse" .....

Un soir qu'il rentrait de patrouille, le colosse réintégra ses pénates et après s'être déséquipé et lavé...
Il vint enfin se poser devant l'étude de campagne de guerre, soit une simple table de bois sur tréteaux avec un nécessaire d'écriture....

Il plaqua le vélin, trempa la plume et commença:

Citation:

Belle Dame,

Rassurez-vous, vostre dernière lettre me laisse croire que vous être trop inquiète....
Rassurez-vous, tout va bien.

Je ne dis pas que le climat est serein ici mais nous officions bien et nous n’avons aucune perte à déplorer.

Les Bretons montrent l'exemple.

J'ai bien lu ce que vous me disiez sur Anakin , croyez-moi bien.
Je n'ai rien contre lui, rien du tout, je le sais être de bonne volonté pour le pays et cela me suffit.

Nous avons encore des volontaires qui viennent d'arriver, c'est une grande fierté de voir des bretons venir de si loin pour combattre pour nos alliés et faire briller nos couleurs.

La Compagnie Franche De Rhuys prend de l'ampleur....

J'ai lu vostre réussite à la chancellerie,....J'en étais sur. Sous l'égide des professeurs, il me semble assez à facile à dire qu'une carrière prometteuse s'offre à vous.

Le reste de vos activités est sont très intéressantes et l'un d'elle m'interpelle aussi , le druidisme, nous devrons en reparler à mon retour...

L'orphelinat se porte au mieux, j'en suis rassuré.

Je vais envoyé un pli pour que des vêtements soient acheminés sur place pour les enfants.

Abordons le dernier point et cependant le plus important.
Vous.
Je lis que vostre santé est de retour, je ne puis qu'en être ravi.
Prenez-soin de vous et du petit.

Vous me manquez.

Maël

Il plia la missive et la reposa sur la table....

Il prit alors un bâtonnet de cire qu'il passa à la bougie afin de faire tomber quelques gouttes de la matières fondue sur le vélin replié.

La chose faite, il apposa son sceau.

Il se leva et appela un messager a qui il remit la missive.

Il revint alors s'asseoir et resta un long moment à regarder la petite peinture des êtres qui lui étaient chers, on l'avait informer des gestes de Camille, par pudeur il n'en avait pas abordé le sujet dans sa missive mais il était touché au plus au point....

Il regarda les visages sur la peinture et dit à voix haute:
-"Je reviendrai..."

Coldtracker

[Bien loin de Bretagne]

La porte de la maison s'ouvrit et un colosse en armure de jais en passa le pas en se baissant...

Encore un point commun entre les deux cultures celtes, des petits pas de porte...

Les alliés avaient mis une maison à sa disposition, les conditions climatiques étaient telles que le gros de l'armée était logé chez l'habitant....

Car à la pluie s'ajoutait le froid...

Lentement, Maël enleva ses gantelets puis appuya sur le bouton poussoir de son armet pour enlever son casque...

Il eut un sourire de contentement en voyant une bonne flambée dans la cheminée...
La patrouille avait été longue et il s’avouait fatigué...

Sans un mot un page lui prit le casque et les gantelets .

Il n'y avait guère besoin de parler, le colosse n'était pas un mestre de la communication et le page savait ce qu'il avait à faire....

Sa grande taille n'aidant pas, Maël s'assit sur une escabelle pour que le page puisse enlever les courroies de la pansière et de la dossière.

Il rangea le tout dans un coin et se dirigea à nouveau vers le Duc pour enlever les cuissots et les grèves...

Là Maël l'arrêta d'un geste et dit:
-"Je vais faire le reste petit, sèche toute cela, tu graissse tout et prends ta soirée..."

Joignant le geste à la parole, il enleva lui-même les pièces d'armure et donna le tout au page qui partit chargé comme une mule...

Cela faisait partie de la formation.

Seul, il déboucla légèrement son doublet armant et se tourna vers son étude....
Une missive y était déposée et il sourit en voyant de qui cela provenait...

Il regarda un triptyque qu'il avait fait faire en secret, on y voyait une petite peinture , un pan représentait sa fille Anne, un autre Camille et le dernier le petit Damian...

Il tendit sa main d'arme vers la peinture et la toucha du bout des doigts avant d'ouvrir la missive.

Il la lut une fois, deux fois, trois fois....
Puis il la reposa....

Il prépara alors un nécessaire d'écriture et songeait à ce qu'il allait écrire quand il entendit hurler:
-"Beware, beware ennemy in the camp!!!!"

Il releva la tête, encore un ennemi qui essayait de s’infiltrer dans les murs de la ville et qui avait été repéré, il n'allait pas faire long feu...

Il se leva lentement et déboucla son baudrier qu'il déposa près de son lit puis revint à son étude.

Cela galopait dehors, il n'y allait pas tarder à y avoir un mort...

Il prit la plume , aplanit le vélin et....

La porte s'ouvrit doucement ...
Le colosse croyant au retour du page dit:
-"Tu as ta soirée, j'ai tout ce qu'il me faut Duncan..."

Pas de réponse mais un bruit de pas...

Un pas lourd qui ne correspondait pas à celui d'un enfant...

Le colosse se leva immédiatement en se retournant et se retrouva face à une personne masquée et habillée de noire tenant un long poignard en main....

Maël grimaça en constatant que son éspée était près de son lit...
Il dit:
-"Who are you?"

L'autre répondit simplement:
-"Your death!"

Maël connaissait déjà la réponse et s'était mis en position de combat...Sans armes...

L'autre se précipita alors sur lui, le bras armant le coup.
Maël réagit en donnant un violent coup de pied dans l'escabelle où il était encore assis quelques secondes auparavant.
Celle-ci heurta l'une des jambes de l'assaillant qui grogna en tombant...

Le colosse se jeta alors sur lui en empoignant d'abord le bras d'arme pour tenir la lame en distance.
L'autre lui porta un coup de poing dans les côtes qu'il encaissa, il répondit par un formidable coup de tête qui cassa le nez de l'assaillant sans pour autant lui faire lâcher son arme.

Utilisant ses compétences en pancrace, le colosse le fit basculer et le percuta d'un genou pour se retrouver latéralement à lui , là de ses jambes il enserra le cou de l'assaillant pendant qu'il tenait le bras armé de l'assaillant .

Il serra alors de toutes ses forces...

L'autre , le bras armé immobilisé et le cou prit en étranglement essaya vainement de donner des coups de poing mais le colosse serra plus encore.

Plus fort.

Les coups de poings se firent plus faibles et dans une dernière expiration le bras retomba au sol.

Le duc tint la position encore quelques secondes puis il s'empara de l'arme qu'il jeta de côté...

Il constata la mort de l'adversaire et se releva pour sortir en disant aux gardes:
-"I have a gift for you here dudes..."

Les gardes alliés arrivèrent et il leur expliqua la situation...

L'un d'entre eux dit:
-"He had a long knife n'you killed him without weapon ?"

Laconique, il répondit:
-"I have been doing this for a while my friend..."

L'autre éberlué ne répondit point et les autres gardes eurent un signe de tête d'assentiment et évacuèrent le corps pour essayer d'en tirer des renseignements...

La nouvelle se répandit et on sut bientôt que l’adversaire était bien un ennemi qui essayait de s'infiltrer dans la ville, il avait du vouloir se cacher et n'était pas entré dans "la bonne planque".

Lentement, le colosse releva l'escabelle et reprit ses activités...

Il trempa la plume dans l'encre et :

Citation:

Belle Dame,

Je vous avais dit que le pays était magnifique mais il est aussi froid et pluvieux, nous sommes heureusement presque tous logés chez l'habitant .

Les premiers problèmes commencent à surgir, l'ennemi envoie des vagues d'espion pour essayer de s'infiltrer en ville et pour éventuellement mettre le feu aux bateaux, il nous faut donc les trouver et les stopper très régulièrement....

Des patrouilles pédestres et équestres ont été mises en place et se révèlent efficaces.

J'ai eu l’occasion d 'affronter l'un deux, ils sont l'air décidés....
Cela tombe bien, nous le sommes aussi.

Je ne sais guère quand les grandes bastailles auront lieu. Nous sommes en attente mais prêts.

Assez parlé de moi...

Comment allez-vous? Comment va vostre fils?
Quelles nouvelles du Roy et de la Bretagne?

L’orphelinat?

Les "affaires" avec Rome se passent-elles bien?

Prenez soin de vous.

Je vous embrasse.

Maël

hrp:Beware, beware ennemy in the camp: attention, attention ennemy dansle camp
Who are you?: Qui êtes-vous?
Your death: ta mort
I have a gift for you here dudes:j'ai un cadeau pour vous les gars
He had a long knife n'you killed him without weapon ?: Il avait un long couteau et vous l’avez tué sans armes?
I have been doing this for a while my friend.: Cela fait un bout de temps que je fais cela mon ami.

Camille.

Le message était arrivé jusqu'à Camille, apporté par un des messagers de Rhuys où elle passait la journée, le nez dans les registres pour faire les comptes du mois avant de se rendre à Pluvaerg pour le même exercice.
En lisant ce dernier, son coeur se figea. Il lui fallait des nouvelles, son tendre chevalier avait croisé le fer et elle le savait homme à la préserver.
Faisant sceller Tempête, elle se rendit jusqu'aux bureaux du Maréchal. Mais la discussion qui suivit la rassura : les nouvelles n'avaient rien d'alarmantes.
Revenant à l'hostel, elle prit plume, et répondit alors au plus tôt que la lettre rejoigne rapidement Maël et le rassure sur la situation en Bretagne.

Mon Duc,

Les nouvelles ici sont dans l'ensemble de bonne augure.

Le Roy a porté sa constitution et si elle fait grincer des dents, elle a pour moi le prestige de ne pas faire preuve d'hypocrisie. Je craignais le personnage et ce que mon entourage avait dépeint de lui avant que de le découvrir grand duc, mais j'avoue qu'avec les jours qui passent, il a su forcer mon respect bien que je sache qu'il est plein de défiance à mon égard depuis mon arrivée en Bretagne. Peut être un jour cela changera t'il et verra t'il lui aussi par delà les réputations la personne que je suis.

La Bretagne va. Si la Noblesse râle, au moins est elle plus vivante ces derniers temps, tout comme le Parlement qui ose discuter lois et propositions. Le Breton est haut en verbe mais au moins il ose exprimer ses idées avec vigueur et c'est là l'essentiel.

Pour ma part, j'apprends énormément depuis mon arrivée au sein de la Chancellerie. J'ai encore beaucoup à cerner, mais les professeurs ne sont pas des moindres et je ne me découragerai pas car il y a ici beaucoup à faire et vous savez combien j'aime à m'investir pour les autres. Ma santé revenant, mon énergie tout autant, je la canalise au mieux ayant été écartée de l'église par cet interdit. La diplomatie, la chancellerie, mon atelier, l'orphelinat, j'apprends à me reconstruire différemment et ma soif de spiritualité éclot dans la découverte des traditions de notre Breizh. Etre devenue Danvezenn m'enseigne l'humilité face à l'étendue de ce chemin à parcourir.

Damian a beau être haut comme trois pommes, il tient à commencer sa formation d'écuyer pour vous montrer ses progrès à votre retour. Il amuse beaucoup le vieux Gerwan qui a pourtant une patience sans fin et lui enseigne les passes simples. J'assiste à ses cours car si je ne suis pas autorisée à porter les armes, il est toujours utile de connaitre ces gestes de base. Qui sait ce que prévoit le futur dans mon cas.

J'ai pris la liberté de rendre visite à Anakin suite à votre courrier, qui m'a laissé, je le concède une certaine inquiétude. Lui parler m'a apaisé un peu. Il sait écouter. Je sais qu'il existe certaines tensions, mais je gage que s'il vous était possible de discuter ensemble, vous découvririez réciproquement combien votre engagement pour notre terre et profond et si semblable. Il est bon parfois de prendre recul et essayer de découvrir ce qui vit au delà de l'image que nous avons des Autres. Et vous savez combien je peux être obtinée à vous guider sur ce chemin. Je vous autoriserai à me gronder si je ne vous convains pas cependant. Mais qui n'essaye jamais périt d'inanition.

Pour l'orphelinat, les choses prennent forme. La date va être fixée sous peu, dès que j'aurai fini d'en discuter avec Lallie et Rose. Les Culturateurs ont la gentillesse de prendre de leur temps pour m'aider à cet évènement et voir tant de gens se fédérer autour de ce projet me touche profondément, révélant la grandeur de la Bretagne par delà toutes ses tensions. Je prie pour que le projet prenne rapidement vie. Car nous avons déjà quelques petits pensionnaires.

Prenez soin de vous, de vos hommes et de ce cher Lanceor. Saluez les pour moi et revenez nous tous entiers et victorieux.

Je vous embrasse en retour,

Camille

Cachetant la lettre, Camille la remit à l'homme de confiance du Duc et resta un long moment, songeuse, le regard perdu dans le vide avant de se lever.
Elle avait institué depuis quelques jours un rite étrange qui lui était venu sans qu'elle sache pourquoi. Prenant deux roses au bouquet sur la table, elle monta dans les étages.
La première blanche et pure fut déposée sur le pas de la porte d'une enfant trop tôt disparue qu'elle avait découvert dans les récits du Duc et pour qui elle honorait la mémoire ainsi en l'absence de son père.
La seconde, rouge comme le sang, fut déposée dans la chambre non loin, sur l'épais oreiller de la couche du Duc, en une promesse silencieuse d'un retour du guerrier.
Une prière murmurée à la protection des soldats bretons et Camille redescendit vers la cour. Le cour d'armes de Damian allait commencer et la jeune femme se faisait un point d'honneur d'y être présente.
Elle ne vit pas le regard touché du messager qui avait suivi discrètement ce manège pour rapporter nouvelle au duc de l'état de la Dame d'Anclair.
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A Anakin

Camille.

Camille était dans la cour à peindre les lieux pour passer le temps quand on vint lui remettre le pli. son coeur se figea. Comment quelques lignes d'encre sur un peu de peau tannée pouvaient à ce point exhalter la vie autour d'elle. Elle lut et relut la missive puis se levant, elle alla rédiger une réponse à confier au messager pour le Duc avec le dessin qu'elle venait de finir.

Mio cavaliere,

pas même une semaine que vous êtes parti et le temps s'étire à l'infini en une lente torture. Samhain a un écho en mon coeur, laissant un voile sombre envelopper mes jours.

Vous me manquez, terriblement.

Avoir de vos nouvelles est un baume à mon coeur, même si je tremble des combats à venir.
Il me faudra apprendre à vivre ces tourments, je le sais, mais laissez moi le temps d'apprendre à m'habituer à cette peur de vous imaginer mourrant sur une terre lointaine pour notre Breizh et son aura.

Ici les fêtes de Samhain rythment la nouvelle année et Damian a adoré se perdre dans le labyrinthe lors de la cérémonie.
Je découvre peu à peu les traditions druidiques et ai été acceptée comme Danvezenn. Il y a tant à découvrir, tant à percevoir.
Je m'essaie aux chants malgré la mélancolie qui m'habite.

L'orphelinat est presque prêt pour son inauguration. J'ai joint l'évêque et les druides pour leur demander de bénir les lieux, pour les enfants et pour Breizh.
Nous verrons mais dès que j'aurai leurs réponses, la date de l'inauguration pourra être fixée et les invitations adressées à chacun.
Nous avons déjà quelques pensionnaires. Je vais donc pouvoir écrire aux bénévoles pour qu'ils puissent rejoindre l'orphelinat.

Je profite de mes passages à l'abbaye pour passer par vos terres.
Tout se passe bien sur place, et les terres ont été mises en hivernage.
Quelques loups ont été apperçus en forêt mais des battues sont prévues ce mois ci pour sécuriser les terres et les alentours des villages.

A l'hostel, tout va pour le mieux.
Damian harcèle le vieux Gerwan pour qu'il lui raconte ses anciens faits d'armes, et le vieil homme adore à lui narrer les combats malgré ses bougonnements.
J'apprends pour ma part des recettes de votre cuisinier italien qui semble décidé à donner à la "Dame du Maître" des courbes respectables.
Le pauvre s'y arrache les cheveux car je n'ai rien d'une dame de salon à rester inactive sur une liseuse à broder en attendant votre retour.
J'ai abandonné tout espoir de lui expliquer que je ne suis ici que votre hôte.
L'italien est romantique et je ne récolte qu'un froncement de sourcil et un "Basta" blasé.

Voici quelques nouvelles des jours qui passent.
Si vous vouliez que je vous narre d'autres nouvelles n'hésitez pas à me le dire, vous écrire apaise la froideur de mon coeur.
Dans ces minutes où la plume court sur le vélin, je me sens près de vous et ma vie est plus douce, plus claire.
L'éloignement nous fait découvrir, venus des profondeurs de notre coeur, des penchants et des faiblesses bien douces.

Prenez soin de vous et des hommes. Protégez nos alliés. Et Revenez nous... Revenez moi.

Camille qui vous attendra toujours.

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A Anakin

Camille.

Camille s'empourpra aux mots de Mimilia, se mordillant les lèvres et retrouvant quelques couleurs pour le coup.
Elle attendit cependant d'entrer pour retrouver contenance et continuer la conversation.
Déjà une collation leur était apportée qui lui permit d'occuper ses mains à préparer la tisane.

Damian s'étant assoupi, elle le déposa dans une liseuse au coin du feu le couvrant d'un plaid de laine et caressant avec tendresse son front.
Ce petit bout d'homme était sa vie et l'avoir prêt de lui une force pour traverser les mois à venir.

Revenant vers Mimilia, elle lui servi donc une tasse avant de s'en faire couler une, et en boire une gorgée.
Les gestes étaient posés, prudents.
La jeune femme qui s'était ouverte ces dernières semaines, retrouvait ses mécanismes de protection, barricadant doucement ses émotions.

Oui.
Il est parti...
Il devait avoir quitté Rennes et rejoindre le port dans la nuit avec ses hommes pour s'exiler dans les temps et respecter le jugement.
Il ne reviendra pas avant trois mois.

Si cela ne te dérange pas, je partagerai mon temps entre Pluvaeg et Rhuys.
Je lui ai promis de veiller sur sa mesnie.
Et comme l'orphelinat est sur ses terres, cela me sera aisé d'y passer quand je m'occuperai des enfants du couvent.

Une nouvelle gorgée, se recentrer en discutant, retrouver les traits calmes, le sourire doux, encaisser.
Les femmes sont faites ainsi et si elle songeait un jour à partager son existence avec Maël, doux et irraisonné songe, elle devrait apprendre à se faire Pénélope comme toutes les femmes de guerriers et de marins, comme toutes les Bretonnes.
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A Anakin

Coldtracker

[bien des jours plus tard...]

Une missive parvint à l'hostel particulier et un garde vint l'apporter à la Dame D'Anclair en mains propres...

Celle-ci disait:

Citation:

Belle Dame,

Après plusieurs jours de traversée , nous sommes enfin à arrivés à destination.

Le débarquement fut aussi long que l'embarquement mais tout s'est bien passé...

Ce pays est magnifique et ses gens sont accueillants, je suis fier d' apporter le soutien breton à nos alliés avec mes hommes.
J'ai appris quelques nouvelles entre temps, entre autre que le traître avait été condamné pour ce qu'il était....

Un traître...

Une victoire pour Bretagne bien que ses défenseurs soient plus sévèrement punis que les traîtres...

Malgré la noblesse de cette mission, la Bretagne me manque.
Encore plus qu'avant maintenant.
Vous me manquez et j'espère que vostre enfant se porte au mieux.

Me donneriez-vous des nouvelles de l'orphelinat?

Malgré la distance, il arrive encore des volontaires pour servir les intérêts de nos alliés.
Volontaires qui auraient pu s'engager dans l'ordre des trente je suppose mais la trahison de Roxanne et de Meerclaw ont jeté l’opprobre et le discrédit sur l'ordre .

Enfin, je cesse là de noircir du vélin pour des félons .

Ici le vent est aussi puissant que chez nous et le paysage ressemble à la Bretagne par certains points...
A n'en pas douter nos alliés sont nos proches cousins, la culture ne ment jamais.

Les armées se sont mêlées et de nouvelles amitiés se créent.

En attendant le combat, nous nous entraînons chaque jour avec nos alliés pour œuvrer de concert, quand le moment viendra, nous ne serons que plus puissants.

Je ne saurais trop vous donner de détails stratégiques mais sachez que les bretons sont prêts à faire leur devoir.

Je vous écrirai plus longuement très bientôt.

Maël qui vous embrasse au cœur.

Camille.

Camille était restée là combien de temps? Elle ne savait pas.
Surement pas trop longtemps sinon les gardes auraient réagi mais assez pour laisser le temps à Mimilia d'arriver et de la trouver là, plantée, les larmes sur ses joues.
A la voix de son amie, elle resta un moment sans réaction avant de retrouver la réalité.
Elle se secoua le temps que Mimilia parle et plaqua un sourire sur son visage pour donner au moins le change à Damian.

Très bonne idée, je crois que j'ai besoin de me réchauffer. Je suis glacée de l'intérieur...

Elle fit instinctivement un geste pour qu'on prévienne les cuisines, prenant sans le réaliser les commandes de l'hostel comme demandé par Maël.
Et les hommes alentour sans discuter se mirent en branle. Les portes furent ouvertes aux deux femmes et à l'enfant.
Le cheval de la baronne pris en charge, et tandis que Camille guidait Mimilia vers la salle à manger, et s'y installa, Damian ensommeillé par toute cette émotion sur ses genoux, le message fut transmis d'apporter tisane et collation.

Que fais tu ici si tard? Tu n'étais pas au mariage?
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A Anakin

Mimilia74

Mimilia se permets un petit sourire. Et murmure dans un souffle pour que l’enfant n’entende pas.

Je ne suis pas sûre que tu sois glacée de l’intérieur jeune fille… je dirais plutôt brulante…et que ça dévore.

Bim bam boum, qui a dis que Mimilia prenait des pincettes ? ben cette personne a du se tromper pour le coup. Sourire, elle suit Camille dans l’Hostel. Puis s’assied tranquillement.
Si si j’étais au mariage, mais… tu sais bien j’ai quelques différents avec certaines personnes et … l’ambiance est un peu… morose. Je ne veux pas gâcher la fête de ma petite nièce. Et puis je savais que Cold devait partir ce soir, je voulais le croiser. Apparemment je l’ai loupé.
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Camille.

Camille observait le lutin et le géant. La complicité qui naissait entre ses deux là la touchait au plus profond de son être.
L'attitude de son cher fils montrait qu'il retrouvait chez Maël des repères qui lui manquaient.
Oh, elle ne voulait pas qu'il oublie son père. Il était le fils unique d'Altaiir, son héritier et ce serait lui voler le futur de sa famille que d'aller à l'encontre de ça.
Mais Damian avait besoin d'un modèle paternel pour avancer et se construire, et quel meilleur modèle que ce noble chef de guerre, fidèle et passionné par Breizh?

Et puis elle le rejoignit, s'ouvrant à mots couverts de l'émoi que son départ inspirait en elle, tremblant de la réponse à venir. Promesse ou désillusion?
Mais les mots en écho firent bondir son cœur et malgré le moment tragique, son regard s'adoucit, bordé de larmes prêtes à déborder qu'elle retint stoïquement pour que son départ ne soit trop douloureux.
Son visage se laissa aller contre la main qui vint effleurer sa joue, ses pupilles se refermèrent, un soupir léger d'abandon venant dévoiler la faiblesse de son coeur au duc.

Mais déjà il était en selle, la bulle qui les entouraient éclata révélant la dure réalité.
Il partait, et elle ne savait s'il reviendrait. Elle ne réalisait pas que les perles de ses larmes avaient fui l'abri de ses cils pour suivre leur chemin sur ses joues.

Nous veillerons sur Rhuys et je vous écrirai sans faillir. Prenez soin de vous tous, mio cavaliere.

Serrant la main de Damian qui restait droit et sérieux pour honorer le géant, Camille fit quelques pas instinctivement.
Elle aurait voulu monter sur un destrier et partir avec lui. Mais il y avait Damian, ses charges diplomatiques, l'orphelinat qui prenait vie.
Le devoir envers Breizh la voulait ici, et le voulait là bas. Elle devait l'accepter.
Mais rien ne disait que cela ne devait pas lui fendre le cœur et son regard resta accrocher à celui de Maël jusqu'à ce qu'il disparaisse.
Quand le contact finalement fut rompu, le duc partit en emportant son cœur et son éclat, laissant une coquille vide d'émotion, qui ne résonnerait désormais plus que pour son fils durant de longs mois, jusqu'au retour de celui qui venait de dérober son cœur.

Revenez mio amore, où je n'y survivrais pas...
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A Anakin

Mimilia74

C'est une Montfort-Laval au triple galop qui arrive à l'hotel du Duc de Rhuys, elle voulait être là pour lui dire au revoir et lui demander de penser et réfléchir pendant son " éxil" de revenir en paix. Elle ralentir l'allure avant d'entrer dans la grande cour et remarquer que Camille était là, pantoise et seule avec Damian.

FICHTRE !
Je suis en retard ! Le voilà partit!

Elle se laisse agilement glisser à terre.

Allons Camille ne restons pas là, tu vas attraper la mort avec ce vent glacial,
Hop hop hop, on se secoue. On aurait pas une tasse de tisane à m'offrir?

Et oui Mimi déménage comme toujours. Un petit clin d'oeil à Damian. L'air de dire, je suis là pour t'aider à prendre son de ta maman petit homme.
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Camille.

[Sauver encore quelques instants avant l’abîme]

Elle l'avait vu s'échapper avec discrétion pour faire son devoir et savait que le moment approchait.
Son coeur se serra douloureusement et elle prit le temps de retrouver Damian qui jouait avec les enfants de Mimilia pour s'éclipser avec lui à son tour.
Elle ne pouvait se résoudre à le savoir partir sans pouvoir lui faire ses adieux.
Au coeur de l'hostel, elle savait qu'il n'y aurait que ses fidèles hommes pour assister à l'échange mais cela lui convenait.
Elle voulait qu'ils sachent que leur retour serait attendu et qu'elle comptait tacitement sur eux tous pour lui ramener son "cavaliere" en vie.

C'est en passant la garde qu'elle le vit. Tout était prêt, le départ était imminent.
Il trônait là au milieu de sa compagnie, fier et droit, conscient de son devoir et de sa dévotion à sa terre.
Il était beau. Camille rougit en réalisant cette pensée. Certains diraient que ses cicatrices tailladaient sa chair.
Mais elles étaient les médailles des combats menés pour Breizh et donnaient à son aura la force et la plénitude de l'homme d'armes qui sait son affaire.
C'est surtout l'homme au delà de tout ça qu'elle voyait en cet instant.
Celui prêt à donner sa vie pour son peuple, le compagnon d'armes, le chef de guerre, le noble de Bretagne.

Emue, elle libéra la main de Damian, réalisant qu'elle la serrait trop fort pour ne pas se laisser emporter par l'émotion.
L'enfant en profita pour se précipiter dans les jambes de Maël et le serrer très fort, tout aussi ému.
Il était petit encore mais il avait compris que le voyage serait long, l'absence difficile et le retour non assuré.
L'absence, il avait appris à le vivre,n'ayant presque pas connu son père, mais Damian avait senti combien le départ de cet homme là bouleversait sa mère comme aucun autre.

Camille s'avança à son tour lentement, tenant à laisser aux deux hommes de sa vie, le tend de se dire au revoir.
Puis elle les rejoignit et presque timidement ne pu laisser s'échapper que quelques mots.
C'était la première fois qu'elle voyait une personne à qui elle tenait profondément partir si loin et si longtemps sans certitude de retour.
La voix enrouée était prête à se casser d'émotion contenue quand les mots perlèrent de ses lèvres.

Mio cavaliere, vous allez tellement me manquer...

Un main timidement se releva et vint se poser en soutien sur le doublet.
Le toucher, une dernière fois avant que le gouffre de l'exil ne lui prenne inexorablement.
Comment en étaient ils arriver là? Leurs relations étaient restées respectueuses et platoniques.
Mais le coeur a ses raisons et celles de leurs coeurs s'étaient sans nul doute montrées impérieuses.
Il devait partir. Mais se faisant, il prenait avec lui le coeur de sa Dame.
Instinctivement, Camille fouilla sa poche et en sortit une petite broche qu'elle vint épingler à son doublet.

Stoc our az galon, tout prêt du coeur....
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A Anakin

Coldtracker, incarné par Camille.

Elle arriva enfin, ...

Frêle brin de femme à la volonté inébranlable...
Une chose qui lui avait plu des le début, bien avant de voir qu'elle était aussi une magnifique femme...

Il la vit lâcher la main du petit qui courut vers lui...

Le colosse ploya alors le genou et reçut le petit dans ses bras et se releva en le serrant contre lui....

Il lui murmura à l'oreille:
-"Prends soin de ta mère bonhomme...Veux -tu?"

Le tenant bras tendus sous les aisselles sans difficulté , il l'écarta un peu de lui pour plonger ses yeux dans les siens...

Damian le regarda fixement et le colosse vit la tête du petit faire un signe d'assentiment...

Le colosse reprit à voix basse:
-"Bien, reprenons tout ceci sérieusement, on nous regarde..."

Il reposa alors Damian au sol et dit d'une voix grave et forte:
-"Tête haute jeune d'Anclair, je te laisse la garde de Rhuys!"

Un clin d’œil discret à la garde et ceux-ci levèrent leurs lances en guise de salut au jeune garçon..

Il sourit et laissa la Dame d'Anclair approcher...

Il l'écouta lui parler et la laissa accrocher une broche à son doublet....

Il répéta ses mots:
-"Oui...Stoc our az galon, tout prêt du cœur..."

Il aurait voulu dire autre chose mais il ne le pouvait pas afin de la préserver.

-"Vous allez me manquer aussi, bien plus que je ne saurais le dire....

Mais sachez que je m'en vais serein et que quoi qu'il arrive pendant ma mission , je ferai tout pour revenir... "

Il leva lentement un bras et posa sa main d'armes sur une joue de la belle Dame et répéta:
-"Tout près du cœur ."

Sa grand main s 'en fut pour prendre l'une de celles de la Dame et il y déposa un chaste baiser.

Il recula alors d'un pas et fit demi-tour pour faire quelques pas vers son destrier, là il se mit en selle rapidement ...

Il regarda à nouveau la Dame d'Anclair et son fils et dit:
-"Prenez soin de vous..."

Il se retourna sur sa selle et hurla:
-"Breizh da viken!

En route!"

Le colosse mit des jambes et le destrier se mit en route d'un pas lourd...Et Le convoi faisant plusieurs centaines de mètres suivit...

Déjà l'avant garde accélérait et dépassait le Duc de Rhuys pour tenir son poste...

Jusqu'au passage des portes, les yeux de Maël ne quittèrent pas ceux de Camille...

Coldtracker, incarné par Camille.

Moi, Youenn intendant et hommes d'armes, je voyais la conversation et entendais les mots de la Dame d'Anclair je sus que que La Dame avait percé le colosse à jour...

Ce qu'il cachait soigneusement finissait par se voir pour ceux qui côtoyaient le capitaine d'armes...

Je le vis reprendre la parole en cas termes:
-"Il m'en coûte mais je vais vous écouter...

L'argent n'est rien...Et je sais qu'il sera bien utilisé.

La citoyenneté me fâche car elle me tient à coeur mais vu qu'on laisse la traître d'Aanor kergoat se pavaner au parlement, je peux en faire mon affaire, le procès aura servi à la confondre...

Maintenant les bretons savent ce qu'elle est.

C'est pour moi une victoire...

Pour le reste il en sera fait comme vous le dites."

Nous étions presque à l'arrêt quand celui-ci se retourna d'un coup et tel un orage tonna:
-"Voulez-vous voir ma face en triptyque?"

Je me remettais en hâte au travail le sourire au lèvres comme le reste de mes compagnons...

Les intonations du colosse ne contenaient guère de colère et un sourire illuminait son visage.

Le grand homme semblait heureux, serein même....

Je notais le trouble qui secoua nostre capitaine aux dernières paroles de la Dame...

Il était peu de choses qui pouvait atteindre le mestre de guerre mais ces mots là avaient fait mouche à la façon d'une couleuvrine sur palissade de bois .

J'entendis nettement les mots de nostre bon duc, des mots qui commencèrent en bafouillant :
-"Je...Je...Je vous en fais le serment , mon coeur ne changera pas d'une once...Sur ma vie je le jure...

Je ne puis que vous assurer de ma volonté de vouloir revenir, faire amende honorable et vous remercier de vos bons soins .

Il va me falloir partir."

Alors même que les préparatifs se finissaient, je sus que ma tâche à Rhuys allait être intéressante dans le futur.

Le Roy et la Bretagne pouvaient s'enorgueillir d’avoir un tel homme à l'office.

Un honneur qui rejaillissait sur nous tous, nous combattants de Bretagne, un honneur et une fierté .

Coldtracker, incarné par Camille.

[Le soir du mariage de Slicer]

La journée avait été belle...

Il quitta les festivités avec discrétion pour rejoindre son hostel particulier...

Sur place il laissa son cheval aux hommes et leur dit:
-"Preparez le..."

La selle allait être changée pour une selle de guerre et l’animal allait être "bardé".

Il monta les escaliers quatre à quatre et se rendit dans ses appartement privés ou attendaient plusieurs hommes d'armes....

Sans faire de manière il se déshabilla et dit:
-"Harnois"

Des coffres furent ouverts et on en retira un harnois noir de jais....

Le colosse laissa son doublet richement décoré pour un doublet armant noir doublé de soie rouge...

La soie était une matière des plus résistantes....

Le doublet de laine était renforcées de bandes de cuir rouge aux point de tirage...Et chaque aisselle comportait un gousset de maille rivetée pour protéger le point faible de l'articulation

Il troqua ses grandes bottes pour des bottines particulières, elles étaient en cuir épais et le coup de pied était renforcé avec une couture de maille rivetée...

Il ne portait jamais de solerets d'armure car cet équipement qui était efficace à cheval s’avérait handicapant en combat à pied et Maël voulait pouvoir être polyvalent....

Les chausses étaient également en laine épaisse renforcée de cuir aux œillets....

La tenue mise on lui amena les pièces d'armure...
Il dit:
-"Bas seulement."

Il mit les grèves qui se refermèrent par bouton poussoir et courroies de cuir en guise de sécurité...
Il mit ensuite les cuissot auxquells étaient accrochés les genouillères d'un seul tenant articulées...
Il les ferma et accrocha les lanières verticales au bas de son doublet...

Le doublet prenait ainsi en compte une partie du poids des pièces d'armure.....

Il reprit:
-"Descendez le haut avec le reste de mes affaires...."

A l'instar des nombreux capitaines d'armes de l'époque, il ne mettait l'armure au complet que quand le combat était imminent...Le reste du temps, il ne portait que le minimum voir rien....

Ni une ni deux , les hommes embarquèrent plusieurs coffres et descendirent les charger dans le convoi.

Maël commença à bouger et sourit...La mobilité était parfaite....C'était l’avantage d’avoir du sur-mesure...

Il regarda autour de lui pour s'assurer qu'il n'oubliait rien puis il passa une porte dans le fond de sa chambre et se retrouva dans la chambre de sa fille....

Rien n'avait bougé depuis le décès de l'enfant...

Il se rendit près du lit et y prit une chaîne en argent qui soutenait un pendentif...

Il ouvrit celui-ci et posa la main sur la mèche de cheveux de la petite Anne....

Il grimaça comme s'il avait reçu un coup de poing et referma le pendentif qu'il passa à son cou...

Il quitta alors les lieux à grandes enjambées et descendit dans la cour.

La nuit était tombée et bien des flambeaux avaient été allumés....

Là attendaient les troupes....

Le colosse les regarda...

Bretons de souches...Ou pas... Tous professionnels du métier des armes dédiés à une seule chose...

La Bretagne...

Il laissait la moitié de ses forces surplace pour protéger la Bretagne et partait avec l'autre moitié au soutien des alliés celtes...

Il dit d'une voix forte:
-"Tous en selle, attendez mon ordre de départ...."

On lui amena son destrier préparé et il attendit l'arrivée d'une personne...

Dans le froid du soir , on entendait la respiration hachée des hommes et des bêtes, le cliquetis métallique des pièces d'armures et le bruit plus sonore des sabots des nombreux chevaux piaffant d'impatience sur le pavement de la cour....

Il attendait...

Camille.

Camille rougit au contact des doigts du Duc sur sa peau. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait laissé nul homme se permettre de telles intimités, mais il y avait toujours tant de respect et de courtoisie dans les attentions de celui ci qu'elle lui liassa sa main pour écouter ses propos.

Cher Duc, nous ne faisons pas de sacrifices pour Breizh pour que les gens le sachent mais parce que cette terre est chère à notre coeur, que nous y soyons nés ou qu'elle soit devenue notre asile. J'ai appris votre départ proche. Je ne pourrais dire qu'il ne me touche pas car ce serait me leurrer et mentir inutilement. Si vous le désirez, durant la campagne de votre compagnie, nous veillerons Damian et moi sur ces lieux. Je suis persuadée que votre intendant gèrera avec soin vos terres de son coté.

Damian choisit cet instant pour se manifester et c'est le coeur éperdu et l'émotion de voir l'effet de sa présence sur Maël que Camille s'écarta un instant. Damian manquait de présence masculine stable dans sa vie de tous les jours. Elle le savait, mais son statut actuel et sa vie ne lui laissaient guère le choix. Le père de l'enfant ne s'étant manifesté à ce sujet depuis son arrivée en Bretagne, elle faisait de son mieux pour qu'il ne devienne pas un garçonnet trop attaché à ses jupons et voir ainsi Maël prendre soin du petit, lui fit venir une perle d'émotion sur la joue qu'elle essuya rapidement. Un sourire serein vint se poser sur ses lèvres, il serait bien temps de songer à tout ceci plus tard. Elle avait appris à vivre les instants les uns à la suite des autres pour ne pas laisser les vicissitudes de la vie, l'emporter sur le bonheur simple. Elle écouta alors les paroles du Duc et songea au verdict qui venait d'être rendu en cour de justice.

Mon Duc, puis je vous demander une faveur?
Je sais que ce que je vais vous demander ici est certainement une décision extrêmement difficile pour votre tempérament. Cependant, pour le bien de Breizh, elle me semble celle qui permettra d'apaiser et recentrer ses forces. La juge a rendu verdict et a réclamé un pécule, votre exil temporaire et votre retrait de citoyenneté pour six mois. Je sais que cela peut vous sembler injuste, mais vous comme moi, savons que votre emportement et votre soif de reconnaissance de faits abjects a pu vous porter à aller loin pour défendre vos idéaux et votre terre.
Votre mission va vous retenir loin de nous durant votre période d'exil, le pécule n'est pas si important, et vous pourrez repasser devant les Sages pour votre citoyenneté. Prenez du recul durant cette mission, laissez vous du temps avant de songer à intenter une action en cour de justice. Montrez à tous que votre sens du devoir et votre amour de Breizh sont plus forts que l'hypocrisie d'arrivistes et de traitres et que vous savez ployer genou quand c'est pour le bien de cette terre. S'il s'avérait nécessaire, je serai auprès de vous dans ces moments difficiles. Montrez à tous la grandeur, le respect, et l'abnégation que j'ai su lire en vous au delà de la carapace.
Je sais cette supplique bien ardue, mais laissez ce temps, pour vous, pour Breizh, pour la réflexion. Durant votre absence, je serai heureuse de pouvoir vous écrire et j'ai fait dresser un des rapaces de votre volière pour permettre nos échanges. Il retrouverait votre monture par delà les flots. Avoir des nouvelles de vous sera le bonheur de vous savoir vivant, pouvoir vous narrer la vie d'ici saura je l'espère apaiser vos tourments.

Camille qui avait rougi aux derniers mots du Duc y répondit avec émotion tandis qu'il baisait avec déférence le dos de sa main droite.

Revenez mio cavaliere. Je vous attendrai. Et si votre coeur est alors toujours dans de même dispositions, alors vous aurez mon accord pour rencontrer ma suzeraine afin de lui demander accord pour me courtiser.

La fée des glaces doucement fondait au contact du colosse de feu et quelques défenses venaient de tomber sous les attentions policées de celui que tous imaginaient pourtant si rudes. Avec délicatesse, elle guida la main large et rude du guerrier contre sa joue et ferma un instant ses yeux à ce contact fugace qui nourrirait ses songes pour les mois à venir. Le temps, le temps seul savait de quoi leurs demains seraient faits...
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A Anakin

Camille.

Branle bas de combat dans la cour sous les fenêtres de la partie de l'hostel qui est réservée à la jeune d'Anclair et son fils. Camille admirait toujours le Duc malgré ses travers et ses doutes. Parce qu'il agissait et agirait toujours pour Breizh, malgré ses colères, son caractère entier et son coté soupe au lait qui le faisait parfois se perdre sur le chemin de ceux contre qui il luttait. Camille le connaissait depuis peu encore, mais il s'était toujours montré courtois, respectueux et attentif avec elle. Alors elle descendit les escaliers pour rejoindre la cour avec Damian pour saluer leur hôte qui avait accepté de les garder à demeure au départ des Trentes. Quelque part, elle se rendait compte qu'elle devenait peu à peu la conscience et la voix de la sagesse de ce rempart rude de Breizh trop enclin à l'emportement contre ses ennemis au point d'en égratigner malheureusement ceux à qui il tenait. L'orgueil et la force sont apanages des hommes. Elle s'efforçait donc d'être sa raison et son coeur.

Je sais

Je sais que tu coules, Je sais ce que tu coûtes
Je sais que tu tournes et que tu tournes et que t'écoutes
Je sais que la justice ne se trouve que dans les cieux
La vérité un mensonge qu'on se dit droit dans les yeux
Je sais que t'as peur, quand la foule vient m'écouter
Je sais que tu pleures quand mes paroles te font douter
Je sais que tu es dur, quand tu tiens les armes
Le pouvoir sans abus n'a jamais eu aucun charme
Je sais que tu mens, que tu te mens à toi-même
Et tes sentiments ne peuvent pas cacher tes travers
Et quand tu me blesses, je résiste au mal
Quand tu m'aimes avec ta haine, comme un pompier pyromane
Je sais que tu m'as trahis quand c'était la sère-mi
Je sais que je t'ai haï, bien plus que mes ennemis
Je sais que tu saignes quand les mots deviennent des images

Tu sais qu'on est brave, tu sais qu'on est barge
Tu sais qu'on a le poids de ce monde dans nos bras
Tu sais qu'on est grave, tu sais qu'on y croit
Tu sais qu'on vient de loin, mais qu'on ira chez les rois
Tu sais qu'on est large, tu sais qu'on est là
Tu sais qu'on a toujours oublié d'être lâche
Tu sais qu'on s'en sort, tu sais qu'on est fort
Tu sais qu'on vient le dire, notre parole vaut de l'or
Mais tu sais que ...

* Youssoupha
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A Anakin

Coldtracker, incarné par Camille.

Je chargeais des barils avec précautions, je n'avais pas envie que tout cela puisse me sauter à a gueule...

Nous préparions une nouvelle mission sous l'égide du géant, notre capitaine d'armes...

Nous savions tous les tourments qu'il affrontait et pourquoi il les avait provoqué.

Cet homme était capable de vendre son âme pour la Bretagne...

Bientôt, je vis la Dame d'Anclair se présenter alors que je chargeais avec mes camarades les charroys pour la mission pour nos alliés celtes.

Nous entendions tous les paroles déclamées par la Dame et si nous fîmes un effort pour ne pas trop y porter attention, nous ralentissions la cadence pour voir la réaction de nostre capitaine d'armes...

Aussi nous vîmes celui qu'on surnommait le colosse de Bretagne s'approcher de la Dame et lui prendre la main en disant ceci:

-"Dame , belle Dame merci pour ces paroles...

Les bretons sauront-ils jamais quels sacrifices je m'impose pour ce pays?

Je dois vous dire que je vais bientôt partir en mission.."

Je le vis se taire quand le fils de la Dame arriva...

Nous ne n'étions guère habitués à voir nostre bon Duc sourire mais Doué que ces deux là avaient le don pour amener du sourire sur le visage de nostre capitaine qui souleva le petit homme comme on soulève une plume...

J'étais bien sur qu'il s'était attaché à l'enfant, il suffisait de voir la grande délicatesse dont il usait malgré sa grande force avec l'enfant..

Je le vis le reposer en riant et le confier à un valet pour l'emmener voir nos destriers...

A la vérité , je le voyais sourire ainsi avant...
Quand sa petite fille était encore vivante, je pourrais jurer qu'une partie de ce grand homme s'est éteinte à la mort de cette belle enfant....

la Dame d'Anclair souriait sereine posant un regard plein d 'amour sur l'enfant qui partait encourant suivi du valet...

Celle-ci leva légèrement la tête pour regarder à nouveau le géant

Aussi il reprit la parole en ces termes:

-"Vous savez ce que j'ai fait , il fallait gagner du temps pour punir les traîtres à ce pays et il me fallait éprouver la fidélité des trente ...

On peut dire que j'ai été déçu mais j'ai pu faire le tri...

La compagnie que j'ai monté réunit des volontaires qui comme moi sont prêts à faire le "sale boulot" pour Bretagne...

Je vais surement me faire crucifier au tribunal en sachant que la peine demandée est supérieure à celle demandée pour les traîtres à ce pays...

Je me demande ce qui ne tourne pas rond, vraiment...

Mais Dame d'Anclair, tout cela pour vous dire que mon coeur vous est acquis...

Je n'en dirais pas plus et ne ferais pas de geste équivoque de nature à pouvoir gêner mais je voulais que vous le sachiez...Si je ne devais pas revenir.

Je le vis déposer un chaste baiser courtois sur le dos de la main droite de la Dame d'Anclair.

Je ne pus m'empêcher de sourire, il étaient beaux , je n'aurais su dire autrement...

La glace et le feu....

RP dédicacé à Valérie R.I.P

Coldtracker

[Après le procès]

Les hommes s'affairaient, d'autres des nouveaux, arrivaient pour recrutement..

On chargeait es armes et des vivres, il semblait qu'il était temps pour Rhuys de repartir en opération.

Maël suivait tout cela d'un oeil attentif, il voulait que tout soit prêt...

Le procès fini, il pouvait repartir en opération au profit de Bretagne..

Il leva le regard vers les étages où la Dame D'Anclair devait s'affairer et un sourire naquit sur son visage balafré...
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Coldtracker

Un petit passage en CJ?

Certes, il avait deux témoignages à ajouter...
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Coldtracker

Il y avait eu des changements en profondeur....

Le colosse avait laissé l'ordre aux dents longues, aux chercheurs de pouvoirs, aux politicards en somme....

Beaucoup de trente avaient quitté pour suivre le Duc ...

Beaucoup de gens qui avaient choisi l'action ....

Les trente restant avaient quitté les lieux .

Le Duc et ses hommes restaient au service de la Bretagne....

Ceci allait devenir une autre histoire...
Celle de gens qui vivaient les armes à la main au lieu de la tendre pour quémander du pouvoir......
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Camille.

Tant de changements ces derniers temps, des tensions, des déchirures, des malaises.
Camille avait essayé autant que possible de créer un pont qui pourrait renouer un dialogue mais les résultats des derniers jours lui avaient fait trop de mal au cœur.
Elle avait décidé de suivre l'exemple de sa chère Mimilia dans ce genre de situation et de prendre du recul dans une affaire qui après tout ne la regardait pas vraiment.

Elle était la tavernière et la juriste des Trente mais elle se sentait si souvent à part, n'étant conviée à aucune des discussions, ne pouvant donner son avis ou participer à l'Oratoire.
Elle était donc restée à l'Hostel de Rhuys où le Duc lui avait libéré des appartements il y avait quelques semaines. Cependant, là aussi, elle ne participait pas à la nouvelle Compagnie.
La neutralité serait sa position sur ce sujet. Elle serait toujours là pour apaiser les relations si on lui demandait, mais se refusait à écouter de part et d'autre les rancœurs.

Ce matin là, Camille avait donc décidé de profiter du calme des lieux pour s'atteler à réaménager une des pièces de l'étage en un petit atelier.
Ainsi, elle pouvait travailler à ses commandes sans laisser forcément son fils à la nourrice.
Elle ne le voyait jamais assez à son gout et pouvoir passer du temps avec lui lui était essentiel ces derniers temps.
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A Anakin

Roxannemontfortlaval

Je crois que je suis quelques peu "conviée"? à prendre mes appartements à l'Hostel. IL estime que le dispensaire n'est pas un endroit indiqué...

-"Et avec raison Camille. De toute manière ici, ce n'est pas la place qui manque, j'ai moi-même un point de chute dans les étages. Je somnole plus souvent dans quelques bureaux d'ailleurs que je ne suis là-bas. Je vais te conduire dans l'aile des invités si tu veux."

Le bisou, le bisou, le bisou d'un petit Auditore qui apparemment se livre de nouveau à sa question favorite comme à chaque fois qu'il la voit.

Si on habite 'ci, j'peux t'épouser?

-" Tu vois le monsieur là-bas à côté des écuries ? Je crois que c'est son autorisation à lui qu'il te faut demander. Mais tu sais Damian, j'ai bien peur que lorsque tu ne sois en âge de m'épouser, je ne sois devenue toute moche et pleine de rides partout. Les jolies jeunes filles toutes fraîches te paraitront je crois bien plus agréables à épouser.

Mais promis ! Si personne ne veut m'épouser, je me souviendrais de ta demande."

Les gris se posent sur Caled, dont elle avait bien évidemment reconnu silhouette, puis elle regarde amusée, le tombeur miniature.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Camille.

Camille sourit soulagée à son amie. Savoir qu'elle a elle aussi des appartements sur place calme sa conscience et c'est plus détendue qu'elle laisse ses affaires être montées à l'étage tout en souriant de voir Damian dans son énième tentative de séduction avortée. Mais c'est qu'il ne se démonte pas le gredin et à sa dernière frasque Camille éclate de rire.

Dites zolie môman de Yaouen, tu peux lui faire une soeur pour qu'je la pouse?

Qui a dit qu'un italien allait baisser les bras devant l'adversité?
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A Anakin

Coldtracker

Il reprenait la route pour rentrer, il avait déjà commencé son procès.....

Il eu vent qu'en CJ Vonafed et Leyah se pavanaient....

Autant pour le respect aux combattants de Bretagne...

Il se mit en selle et se dirigea au pas vers son hostel particulier....
Il avait su par missive qu'il avait un nouvel escuyer, il espérait pouvoir le former très bientôt...
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Roxannemontfortlaval

Dites zolie môman de Yaouen, tu peux lui faire une soeur pour qu'je la pouse?

Malheureux, mais que viens-tu de dire là. Camille éclate de rire et Roxanne elle, reste bouche bée.

-" Je..hum..je te préviendrais si un jour c'est le cas. Tu as déjà une prédisposition pour les mariages arrangés toi à ce que je vois."

La voix de Roxanne est blanche et elle déglutit. Les regardant un instant tous les deux.

-" Je vous prie de m'excuser, je dois aller m'occuper de mes volières, j'ai un invité de marque qui doit venir les visiter sous peu."

Tentant de remettre de l'ordre dans son esprit, la gonfanonier s'éclipse alors comme si sa tâche était urgemment pressée. Ou peut-être simplement fuyait-elle avant que quiconque ne s'aperçoive que le sujet était on ne peut plus délicat à aborder pour la jeune fille.

Puis c'était vrai, même si elle avait bien pris soin de n'en informer personne, travaillant discrètement à son nouveau projet au sein des Trente, celui-ci venait d'être enclenché avec le courrier reçu l'avant-veille.
Et si elle se préparait à partir pour une importante visite sur Vincennes, elle n'en attendait pas moins la répartie au sein de l'Oratoire des Trente sous peu.

Autant donc qu'elle s'active à la tâche. Puis dans ses volières en principe, personne d'autre qu'elle n'ose s'y hasarder.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Camille.

La brune ne sait trop comment annoncer la chose. C'est qu'en lisant la missive, le tout lui avait semblé logique, des plus convenables et des plus honorables. Mais voilà, elle était ainsi l'italienne, toujours embarrassée à prendre alors qu'elle donnait toujours avec tant de sincérité. Comment expliquer la situation? Alors l'air contrit, prenant sur elle, Camille sortit la missive de son corsage pour la tendre à son amie. Après tout, il n'y avait rien dans ce pli qui puisse choquer non? Alors pourquoi ses joues s'échauffaient elles ainsi? Peut être de réaliser que pour une fois, pour son fils, elle se devait de prendre la main tendue...

Je crois que je suis quelques peu "conviée"? à prendre mes appartements à l'Hostel. IL estime que le dispensaire n'est pas un endroit indiqué...

Ou comment avouer qu'on a une vie derrière l'image qui n'a pas l'éclat qu'il pourrait paraître. Camille entendait déjà Tadeus râler s'il savait : "Tu es consule, tu dois suivre l'étiquette". Sauf que tous les cachets de Camille partaient dans le lancement de l'orphelinat. Oui, parfois l'italienne mériterait une belle fessée pour apprendre à prendre soin d'elle.
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A Anakin

Damian.

"Youpie! On va aller vivre dans la maison immense, et on va voir Yaouen, et on va jouer aux soldats! C'est kro bien!" Voilà tout ce qui traversait l'esprit de Damian tandis qu'il s'agrippait à la crinière de Tempête qui tirait la charrette avec les malles de robe de maman, toutes leurs affaires etc... Il lui tardait d'arriver et c'est dans un grand mouvement des mains qu'il salua les soldats du guet avant de sauter de Tempête quand il vit arriver la maman de Yaouen. Elle était si belle, et au bisou il ne put résister.

Si on habite 'ci, j'peux t'épouser?

Oui le petit tombeur avait un coté monomaniaque ... Froncement du nez tout de même à l'évocation de l'absence de Yaouen : c'est nul les papas, ou c'est pas là, ou ça vole les copains. Trop naze!

Roxannemontfortlaval

Petit rire de gorge en voyant la réaction de Camille. Clin d'oeil aux enfants qui rient allègrement.

Je crois avoir vu également une grande volière avec des rapaces. Vous élevez des faucons?

Non sur le sujet Maël n'aura pas le temps d'en placer une ! Parce que sans le savoir Camille vient de toucher à l'une des cordes sensibles de Roxanne. Ses oiseaux de proie ! Qui dit aigle dit famille chez la jeune fille.

Non point que des faucons. Des aigles en particulier même s'il y a quelques autres oiseaux de proies parmi eux. J'ai fait de ma passion un art qui rend de grands services au sein de l'Ordre. Ces rapaces ont tellement de qualité qui sont si méconnues.
C'est mon père qui m'a tout appris de l'art de la fauconnerie et nous entretenons cet amour du rapace dans notre famille. Mon frère aîné lui-même, Merry en possède également. D'ailleurs l'une des mes anciennes escuyères est actuellement en train de s'intéresser à cet art et je lui procure une formation sur le sujet.
Tu sais Camille, on ne s'improvise pas fauconnier. Cela demande un travail énorme et un investissement de longue haleine ainsi qu'une patience infinie. Et je t'avoues que je suis particulièrement fière que Maël m'ait permis de pouvoir pratiquer cet art au sein de l'Ordre des Trente.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Coldtracker

Il n’avait pas fait exprès et n’avait pas pensé que sa phrase pouvait porter à confusion aussi mit-il le nez dans son verre et laissa Roxanne parler de oiseaux....

Peu peu il repensa à ce qu'il venait de dire et sourit peu à peu...

'Bonjour la gaffe'Pensa t-il...

hrp: le bonjour de la Gironde

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Chimene

De loin, au bout de la tablée, la brune vit le grand mestre en grande conversation avec la clerc, celle-là même qui l'avait baptisé il y a quelques jours. D'ailleurs, Chimène l'appréciait beaucoup, et avait été ravie d'apprendre qu'elle ferait partie des Trente. La clerc sera sans nul doute une aide précieuse parmi eux.

Roxanne était placée à côté d'eux, partageant leur discussion. La chevalier de Sein soupçonna légèrement quelque chose, mais ne dit mot. L'observation était une qualité qu'elle développait sans cesse. En tous les cas, l'alchimie semblait fonctionner entre Camille et le chef des Trente. Tant mieux se dit-elle.

Mais la conversation tourna brusquement sur un autre sujet. Tiens, curieux.
La blonde chevalier parla donc de ses rapaces. Ah oui, d'ailleurs, il fallait qu'elle lui donne des nouvelles d'Ulysse. Il faisait des efforts tous les jours et ravissait la jeune chevalier. Elle espérait pouvoir bientôt l'emmener partout avec elle.
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Camille.

De bon matin la missive était arrivée au dispensaire. Comment avait il su qu'elle ne pouvait plus résider au presbytère et dormait avec son fils sur les paillasses de gardes du dispensaire? Elle s'était montrée discrète face à tous, dissimulant sa situation. Mais il avait su et le vélin était entre ses doigts. Elle le lisait, le relisait, touchée au coeur de l'attention pudique et l'air de rien. Cette manière qu'il avait eu de tourner les choses pour présenter les choses de manière à ce que la conclusion soit logique et honorable. Camille sourit et caressa un instant la texture douce de la peau tannée avant de rouler le document et de le glisser dans son corsage avant de se lever et aller boucler ses affaires.

Quelques heures plus tard, la charrette de la jeune femme, tirée par Tempête s'arrête devant le guet de l'Hostel. Les soldats lui sourient, ils sont visiblement au courant, et une fois au pied du grand bâtiment central, Camille observe le bâtiment imposant et inspire profondément. Il allait falloir apprendre à appeler les lieux sa maison. Au moins Damian serait moins seul et verrait plus souvent son ami Yaouen. Et maintenant, que devait elle faire?
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A Anakin

Roxannemontfortlaval

Blonde qui tient missive en main et qui arpente les lieux d'un bon pas. Ainsi donc, c'est lui qui vient aux nouvelles. Conviée à une discussion. Apprentie neveziad dont les pas se ralentissent au fur et à mesure de sa lecture, pour finir par s'arrêter, les gris toujours plongés dans son vélin.

C'est un roulement et des cahots de charrette qui lui font redresser la tête. Camille et Damian. Missive pliée en quatrième vitesse et vite glissée dans l'un de ses plis dont elle seule a le secret. Mine imperturbable alors qu'elle découvre les bagages entassés dans la carriole.

-"Nozvezh vat Camille. Quel bon vent vous emmène ? "

Gris qui se posent sur le petit Auditore et de s'agenouiller à sa hauteur en tapotant sa joue.

"- Tu sais que toi tu fais parti des privilégiés et que tu as le droit au bisou ! Yaouen-Elfyn n'est pas là, il est au domaine avec son père."

C'est en silence qu'elle se redresse, ne laissant absolument rien transparaitre de son humeur, et pose regard interrogateur sur son amie.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Caled

Seul les imbéciles ne changent pas d'avis. Il avait juré de ne plus reprendre le chemin des armes, officiellement. Il y retournait. Il s'était promis de ne pas rentré chez les Trentes, il y allait.

Le Grand Mestre ne voulait entendre parler de lui. Il le conviait a devenir son escuyer.

Sans aucun doute, ils n'étaient pas idiot, mais censé ,nul promesse ou adage pour cela. Un arrière gout amer, d'une rancune pas si vieille, lui tenait l'esprit alors qu'il passe les portes de l'Hostel des Trentes.

Escuyer en devenir, cavalier il fut, forcement bien qu'il ne soit chevalier, il traîne la vieille jument du paternel supportant les bagages. L'étalon supportant le jeune homme et quelques sacoches.

Pied à terre, c'est qu'il n'a jamais mis le pied en ces lieux. Quelques regard à la dérobé lui sont portés, il décide de quitter sa coiffe de brigand libérant sa tignasse brune, lachant les longes, il se dirige vers un garcon d'écurie.

Veillerais-tu a ce qu'ils ne broutent pas les fleurs du Grand Mestre ? Et me dire ou je puis le trouver ?
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Chimene

C'est en se promenant non loin des écuries qu'elle aperçu un cavalier entrer. La jeune femme plissa les yeux, ne reconnaissant pas cet homme. Il enlève sa capuche et elle reconnait Caled.

Souriante, elle s'approche de lui pendant que le garçon d'écurie prend les rennes de sa monture.

Demat Caled. J'imagine que tu viens voir le Grand Mestre, ton chevalier?
La commandeur avait été mise au courant et sachant ce qu'il s'était passé, elle ne put s'empêcher de sourire de l'ironie de la situation.

Il ne devrait pas tarder normalement. Dit en attendant, peux-tu donner ses différents fromages à Roxanne? Je les ai fait venir de Bourgogne, et je sais que c'est son péché mignon alors.
Puis elle lui chuchote à l'oreille: Et je suis son ange protecteur alors j'espère que tu ne me trahira pas.
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Coldtracker

[Décalage dans le temps, début début aout...]

Ainsi s'était terminée la soirée dans une ambiance conviviale....

Le Duc avait avait raccompagné la Dame d'Anclair et son enfançon à leur domicile, le tout en présence d'une escorte de soldats pus pour la forme du protocole et éviter les rumeurs que pour le potentiel danger qu'il y aurait pu avoir....

Quelques temps après le colosse intégrait un monastère près de Brocéliande dont il ne sortait que pour les urgences....
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Roxannemontfortlaval

TCHIK ! TCHAK ! TCHOUK!

PAF !!

Aieuhhhhh !!!!

Ma Doué, c'est qu'on a beau être rompu à la tâche, ça ne fait pas du bien par là où ça passe quand on est malhabile de ses mains et pas fichue de planter un clou sans se mettre un coup de masse sur les doigts au passage.

Citation:

d'ar Gwener 24 a viz Eost 1460

Slicer Strandhögg a démissionné de l'Ordre des Trente.

Qu'il soit su qu'à partir de ce jour, son titre et son fief lui sont retirés et remis sous la régence de l'Ordre des Trente. Nous le remercions pour son implication au sein de l'Ordre.

Roxanne de Montfort-Laval, Chevalier de Langolen.

Gonfanonier et Porte-parole de l'Ordre des Trente.

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Camille.

Le sujet semble vraiment passionnant, surtout quand tu en parles Roxanne. On sent combien le sujet te tient à coeur. Je serais ravie de découvrir cet univers avec toi si tu en as le temps.

Camille aimait voir cette passion dans le regard de Roxanne qui s'animait à l'évocation des rapaces. Elle donnerait envie à un mulot d'avoir une buse avec un air si décidé et impliquée et Camille espérait qu'elle accepte de lui faire découvrir cette partie de son univers.

A côté d'elles, un Maréchal de Bretagne qui ne le serait bientôt plus tentait de se noyer dans son verre en réalisant ô combien ses paroles auraient pu passer pour une invitation à s’essouffler à une activité certes sportive mais quelques peu déplacées hors mariage. Avait il noté que pourtant la jeune femme ne semblait pas lui en vouloir même si elle changeait avec adresse de conversation? En tous les cas, le sourire qui naissait sur les lèvres du guerrier attirèrent plus surement un haussement du sourcil de la jeune vicaire qui ne le serait elle aussi bientôt plus.

Ainsi vous permettez aux vôtres de développer leurs domaines d'activité. Ce doit être utile d'avoir des rapaces apprivoisés. Je n'imaginais pas un ordre militaire si plein de diversité et d'innovation!
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A Anakin

Roxannemontfortlaval

C'est fait avec tellement de naturel, que ça en passe inaperçu. Une fois encore, assiette est repoussée. De toute la soirée, la blonde n'a fait que chipoter et c'est un savant picorage auquel elle s'est adonné. Les gris restent néanmoins voilés et léger froncement entre les deux yeux reste de mise.
Regard ne devient naturel que lorsqu'il se pose sur son fils. Comme si elle ne voulait pas qu'il puisse déceler ou sentir quelque chose.

Du coin de l'oeil, elle aperçoit la silhouette de Chimène près de l'une des portes. C'est le signal que tout est prêt pour le départ. Roxanne commence à se lever alors que Camille s'adresse à elle.

Le sujet semble vraiment passionnant, surtout quand tu en parles Roxanne. On sent combien le sujet te tient à coeur. Je serais ravie de découvrir cet univers avec toi si tu en as le temps.

Le temps je le trouverais. Si vraiment tu souhaites que je t'apprennes, je t'apprendrais Camille.

Sourire de Roxanne qui ne laisse rien présager, alors que de toute son âme, elle se force à en faire un. Se levant de table, elle tend les bras à Yaouen-Elfyn et quelque éclat semble revenir dans les gris.

Viens Yaouen, il va être temps de partir, les chevaux nous attendent. Dis au revoir à ton copain, tu le reverras très bientôt au domaine.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Coldtracker

Il la laissa faire sans parler.

Parce qu'elle était la femme qu'il aimait.
Parce qu'elle savait ce qu'elle faisait.

Les gestes étaient précis et dosés, elle savait comment ajuster chaque pièce et la serrer avec habilité...
Trop de serrage et le soldat n'était plus à l'aise, trop peu et la pièce boueait et n'était plus en place...

Camille. a écrit:

"-Je vais compter les jours jusqu'à votre retour..."

Doucement il inclina sa tête jusqu'à elle afin que son front vienne toucher le sien...La main droite du colosse vint se poser sur la joue gauche de sa dame et il dit:
-"J'ai une très bonne raison de revenir sitôt que l'office sera accompli.."

Il déposa un baiser sur ses lèvres et se redressa pour aller prendre son armet et ses gantelets...

Il la regarda une dernière fois et s'engouffra dans le couloir pour rejoindre les troupes....
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Camille.

Le bout de pain qui se dirigeait vers les lèvres de la jeune femme s'arrêta en plein vol, bouche qui resta entrouverte aux mots prononcés. Avait elle perçue dans le discours du Duc une allusion ? A voir la réaction de Roxanne, elle n'était pas vraiment la seule et cela faisait rire les enfants. Le visage empourpré, Camille réfléchit à toute vitesse. Devait elle mettre une distance offusquée? Ignorer l'allusion et se servir de la distraction de son amie pour noyer le françoys? Et puis voilà le regard se lève sur Maël et elle oublie le reste dans un sourire doux.

M'entrainer? Hum, je ne dois pas en effet avoir la forme physique d'un Trente, mais mes charges sont assez différentes. Pourquoi pas? Je pourrais venir à la caserne suivre vos conseils, tant que je ne me laisse pas aller à user de mes armes.
Je rêve aussi parfois de me laisser apprivoiser par des étalons, je ne suis jamais très à l'aise avec les chevaux en dehors de ma tendre Tempête. Je me retrouve plus facilement au milieu de mes livres et de mon atelier.

On retrouverait presque une discussion policée si ce n'était le rouge aux joues de Camille qui ne peut passer inaperçu aux regards de Maël et Roxanne. Vite, mettre quelque chose dans sa bouche avant de se laisser aller à dire une bêtise. Un sourire de soulagement et Camille tend son assiette à Roxanne pour happer quelques olives avec empressement.

Je crois avoir vu également une grande volière avec des rapaces. Vous élevez des faucons?

Qui a dit que le changement de sujet tombait comme un cheveu dans la soupe? De toute façon, Camille n'avait pas pris de soupe, donc ça ne compte pas!
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A Anakin

Camille.

-"Voila qui sait me mettre en appétit..."

Et Camille de regarder médusée Maël se servir avec entrain une assiettée à nourrir un affamé. Interloquée en premier lieu, sa surprise se lit sur son visage. Quelle vitalité et quel appétit! Mais rapidement, l'air penaud du Duc arrache un sourire attendri suivi d'un rire des plus amusés de la vicaire. Cet homme est un mélange décidément des plus surprenants : homme enfant, chef de guerre, facétieux dans le privé, implacable en public, plein de valeurs et pourtant de bonté. Tout en lui est contraste et pourtant l'ensemble est d'une cohérence attachante.

C'est ainsi que les deux en viennent à rire de concert sous le regard médusé des enfants. Roxanne allait finir à les prendre pour des fous à se comporter ainsi à n'en pas douter, mais Camille se sentait d'excellente humeur et en avait oublié ses soucis et ses charges pour se détendre sans arrière pensée. Damian en avait un grand sourire aux lèvres en voyant sa maman si détendue. Se resservant pour le coup une belle tranche d'andouille et du pain frais, Camille répliqua au rire du Duc avec jovialité.

Je comprends mieux où vous trouvez l'énergie d'une carrure comme la votre! Doux Iésu, vous êtes impressionnant, je l'avoue. Permettez que je ne suive pas un tel rythme ou il vous faudra me porter pour rentrer!
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A Anakin

Coldtracker

hrp:passage éclair
(1) sourcé historiquement

Il la regarda amusé et dit:
-"Je vous en prie, j'ai appris à Constantinople comment gérer la nourriture en fonction des besoins et à savoir quels aliments sont les meilleurs pour renforcer le physique, encore faut-il le travailler si on ne veut pas devenir une barrique....

Des écrits grecs traduits parlaient de l'alimentation des compétiteurs de pancrace...Pour leur donner ce qu'il faut pour faire du muscle(1)...

Il en va de même pour les exercices développant le souffle"

Il sourit à nouveau et dit:
-"Je pourrais vous entraîner..."
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Roxannemontfortlaval

Et la blonde qui fronce un sourcil et qui manque de s'étouffer, toussant soigneusement au-dessus de son assiette avant de recracher avec le plus de raffinement possible le morceau de viande qu'elle mâchait.

Nom d'une triple buse mais dans quoi venait-elle encore de s'embarquer ! Faut dire qu'elle a tendance malgré son refus péremptoire de l'épouser, à veiller de très près sur SON héros. Elle ne tolère pas une seule présence féminine autour de lui. Dès qu'elle en voit une, ses sens se mettent aux aguêts et elle décortique la donzelle d'un oeil expert.

Mais pour ce qui est de Camille c'est différent. Parce que Camille et elle se ressemblent étrangement de caractère. Presque similaire, ne serait-ce que l'une est aussi blonde que l'autre est brune, elles sont quasiment jumelles caractériellement. Pas étonnant que SON héros fonde sur sa personne.

Et Roxanne a bien joué le coup cette fois encore. C'est qu'elle était emplie de remords la belle blonde. Refuser une telle demande en épousailles, elle qui depuis l'enfance rêvait secrètement de l'épouser SON héros à elle.
Oui mais voila, il y a un vilain petit canard Kermabon qui s'est infiltré dans sa vie. Et Caled a ce pouvoir de lui faire tout oublier et ne plus voir que lui et seulement lui. Son Trecorrois pour lequel elle a humilié SON héros et son propre cousin. Elle le sait.

Mais le coeur a ses raisons. Et au bout de quelques jours de franche bouderie, Maël est revenu de lui-même vers la jeune fille. Ces deux-là ne peuvent se passer l'un de l'autre. SON héros il est. Celui qui lui a offert son bras pour aller à l'autel aussi, prenant la place d'un père parti trop tôt. Un homme qu'elle admire plus que tout. Un homme avec lequel elle se permet des familiarités comme personne d'autre. Un homme dont elle tuerait sans pitié quiconque tenterait d'attenter à sa vie.

Elle se trouve donc là, à cette table en cette soirée si particulière. Et elle est heureuse de les voir tellement bien s'entendre. Après Marzina et Lem voila qu'elle oeuvre pour Maël et Camille. Alors qu'elle est incapable d'appliquer à soi-même ce qu'elle applique aux autres.
Quand donc trouveront-ils le temps son beau Trecorrois et elle-même pour s'octroyer des moments rien qu'à eux ? Ces instants là sont tellement rares et si précieux pour chacun d'eux. Mais il a le privilège Caled, de savoir faire montre de son amour tous les jours dans les gestes, les paroles ou les actes qu'il peut avoir envers elle.

Elle bade, fourchette lambinant dans son assiette, gris qui se posent affectueusemnt sur le couple qui se forme et qui est tellement bien assorti. Le rire cristallin de Yaouen-Elfyn et du petit Auditore qui se moquent d'elle, la voyant recracher en son assiette manque de terminer de lui faire perdre contenance.

Se jetant sur la première chope qui passe sous son nez, elle la boit d'un trait, histoire de retrouver un air quelque peu serein. Allez donc dire à une jeune fille de son âge d'aller chaperonner un homme et une femme plus âgés qu'elle ! C'est le monde à l'envers.
Mais se reprenant, Roxanne n'a alors aucun mal à prendre exemple sur sa tata adorée. La tantine en effet est la spécialiste de ce genre de situation, elle sait toujours s'en sortir à merveille la tata Mimilia.
Sourire de circonstance alors qu'elle tend la main vers l'un des plats.

Camille, tu en veux un peu plus ?

Et de se retenir d'éclater de rire, sachant qu'elle ne fait qu'ajouter à la provocation de Maël.
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Coldtracker

Des terrines et de œufs furent apportées accompagnés de divers épices pour commencer...

Une mise en bouche...De larges tranches de pain étaient à disposition...

la vaisselle italienne avaient de beaux reflets et le Duc fit un signe de croix avant de faire remplir les verres...

Vin de sauge, hypocras, claret, vin de sauge...Il y avait moult choix...

Il leva alors son verre et dit d'une voix forte:
-"A la Bretagne libre et souveraine!

Et longue vie au Roy!"

hrp: il vous faudra être patient maintenant..

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Camille.

Camille voyait arriver les mets avec profusion et une diversité étonnante. Le Duc savait vivre et recevoir et elle réfléchissait où donner de la tête face à tant de délice. Son dévolu se posa sur une andouille de Guémené et une terrine de lapin aux girolles dont les saveurs forestières ravirent ses papilles. Dérogeant au chouchen, elle tenta le vin de sauge et ne fut en rien déçue, bien au contraire. Le tout s'harmonisait parfaitement.

A Breizh et à son peuple!

Et longue vie au Duz!

Regard malicieux, la vicaire salua de sa coupe leur hôte et Roxanne avant de tremper ses lèvres dans cette exploration olfactive qu'était ce nouveau breuvage.
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A Anakin

Coldtracker

Le Duc De Rhuys vida sa coupe d'un trait et dit:
-"Voila qui sait me mettre en appétit..."

Il jeta son dévolu sur les pâstés et se coupa une tranche propre à étouffer un bon croyant..Il y rajouta une tranche de pain énorme avant de regarder ses invités, l'air legrement contri en disant:
-"J'ai faim..."

En effet la bienséance voulait que l'on se serve légèrement quitte à se reservir ensuite...

L'air contri se tranfroma en sourire puis en rire...

Il était de bonne humeur et ne l'avait plus été depuis longtemps...
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Camille.

Cette manière de lever un sourcil limite interloqué à ses facéties avait l'art de faire partir Camille dans un rire joyeux et cristallin. Doux Iésu, cet homme était une énigme en un sens et elle éprouvait, avouons le, un plaisir tout particulier à crocheter une à une les innombrables serrures des portes derrière lesquelles il se trouvait. non pas le Duc, le Chef de guerre, le patriote, mais juste Maël. Elle lui offrit donc le plus doux de ses sourires pour le rassurer sans équivoque.

Soyez sur que vous avez mon entière confiance en votre honneur et votre respect envers les femmes dignes de le recevoir.

Qui dit qu'elle pouvait bien penser à l'énergumène étrange perchée sur son tonneau un peu plus tôt dans la journée à vitupérer au petit vent? Noooon, ce n'était pas son genre! En attendant, Camille découvrit la salle de banquet et la table dressée astucieusement pour donner à l'ambiance une allure plus intime et feutrée que celle qu'elle devait avoir l'habitude de contenir. Apercevant les aquamiles, Camille fit signe aux deux petits larrons de passer par la case mimines, avant de se laver elle même les mains. Un coup d'oeil à Roxanne qui suivait en silence, la tête visiblement à son départ prochain. Ma doué mais comment pourrait elle réussir à forcer un jour son amie à se détendre? Suivant le Duc, elle s'assit avec son aide, le remerciant d'un sourire, avant de sortir son couteau de la poche de ses jupes pour l'installer à table. Une pensée émue à sa nourrice napolitaine qui s'était épuisée à lui rappeler à chaque repas les 50 Contenances de table qu'elle avait à son tour rabâché à Damian.

Citation:

À table, montre-toi courtois, gai et affable
ne te montre pas pensif ou grave.
Tu ne dois pas te vautrer, ni te tortiller ou t'affaler.
Ne te remplis pas la bouche, ne sois pas trop affamé :
le glouton qui mange avidement, qui mange à pleine bouche,
si on venait à l'appeler, il répondrait avec peine.
Quand tu as soif, avale d'abord ce que tu manges :
essuie-toi bien la bouche puis bois.
Le glouton qui boit goulûment avant d'avoir le gosier vide,
dégoûte son compagnon de table qui boit avec lui.
Tu ne dois pas tendre ta coupe à autrui,
quand celui-ci peut l'atteindre et ne t'a pas fait signe qu'il veut te servir.
Quand tu manges avec une cuiller, tu ne dois pas bruyamment avaler.
Si tu éternues ou si te prend la toux,
détourne-toi pour ne pas postillonner sur la table.
Tu ne dois pas critiquer les plats qui te sont présentés,
mais dire que tous sont délicieux.
Tu ne dois pas regarder dans l'assiette d'autrui, si ce n'est pour t'instruire.
Ne farfouille pas dans ton plat,
Qui fouille dans son écuelle, est un rustre, et dégoûte son voisin de table.
Qui partage un tranchoir avec une dame,
dois couper la viande à cette dernière.
Sois généreux, quand ton ami mange à ta table :
si tu découpes la viande, le poisson ou d'autres bons mets,
Tu dois lui offrir la plus belle part.
Tu ne dois pas te fourrer les doigts dans la bouche pour te curer les dents,
ni te lécher les doigts.
S'il te faut parler, ne le fais pas la bouche pleine.

Bonvesin de la Riva
Les 50 Contenances de table, Italie, XIIIe siècle.

Nous allons enfin découvrir les secrets culinaires de votre chef. Me voilà en appétit et sans nul doute empressée à vouloir explorer ce que vous avez à me faire découvrir.
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A Anakin

Coldtracker

Il leva un sourcil et dit:
-"Ho non, vous n’avez point à vous méfier, je ne ferais rien qui pourrait être considéré comme un manquement à l'honneur..."

Il songea qu'il ne se permettrait réellement jamais une telle chose, le respect des femmes...
Le respect de cette femme...

Il sourit et les mena vers la salle où avait été dressée la table, plus petite que d'habitude cependant, mais plus conviviale...

Trônaient déjà les amuse-bouches et différents alcools...

Les aquamaniles étaient à disposition pour se laver les mains...

Le duc mena la Dame d'Anclair à son siège et l'aida à s'asseoir avec le protocole d'usage, il vint ensuite vers son siège et s'y assit...

Mestre des lieux ...
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Coldtracker

Aux questions il répondit:
-"Nous avons plusieurs grandes chambres pour les invités...

Dont une à l'étage de mes appartements pour les invités très importants...

C'est le dernier étage d'ailleurs, il y a mes appartements, les chambres familiales, une salle de travail personnelle....

Vous faire visiter cet endroit me semble délicat d'un point de vue protocolaire... "

Il répondit à l'autre question en riant à nouveau et en disant:
-"C'est une surprise...

Mais vous n'allez pas attendre longtemps, allons manger...."

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Camille.

Camille rougit à l'évocation des appartements personnels du Duc. Elle ne voulait pas sembler indiscrète et en effet il s'agissait là d'un étage où elle n'avait pas aller mettre le pied, tant pour sa réputation que pour la paix de son âme. Se reconcentrant donc sur la discussion, elle sourit à son rire. Il était vraiment plaisant de le voir ainsi riant et détendu. Le Maréchal avait toujours l'air si sérieux voire parfois bourru en public que de l'observer se détendre fit inexplicablement plaisir à la vicaire. Cet homme méritait d'être heureux. Mais comme beaucoup de ceux qui se vouaient à une cause, il ne s'en laissait certainement que peu le temps. Qui plus est, son statut de militaire ne portait que peu aux plaisirs de la paix d'un ménage. il l'avait déjà évoqué plus tôt dans la journée. Aussi dans sa moindre mesure, Camille était elle heureuse de le voir en ce jour si détendu et au moins en apparence heureux.

C'est une chose bien vile que d'exacerber ma curiosité. Vous me poussez au vice, votre Grasce, je devrais me méfier.

Camille ne put retenir ses jades de pétiller de malice à sa tirade malgré son air innocent.

Allons donc manger pour que je ne sombre pas totalement et que l'appétit de nos deux petits pages les portent à s'asseoir à table avant qu'ils ne finissent par galoper dans les couloirs à la recherche de trésors. Par pitié, Roxanne, veillez sur nous, cet homme est un danger ambulant!

Camille rit même si au fond d'elle, sa raison lui criait de ne pas trop prendre au rire cette affection qui naissait pour l'armoire bretonne qui leur tenait lieu d'hôte pour la soirée.
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A Anakin

Camille.

Camille rougit au rire de gorge du Maréchal. Il est impressionnant tout de même quand il se laisse aller ainsi à la bonne humeur. Camille aime le voir ainsi, confiant et détendu et cela se voit au sourire qui vient éclore sur son visage et faire briller ses jades.

Mais où donc vos invités séjournent ils? Enfin, si vous en recevez ici, ce qui n'est peut être pas le cas après tout.

Camille observe les grands couloirs menant vers l'aile des chambres et celui menant vers la zone de réception. Visiblement, sa chance de manger de la cuisine italienne comme elle ne l'a plus fait depuis si longtemps se trouve au bout de ce couloir et ses papilles tressaillent déjà à l'idée. Quand la gourmandise fait concurrence à la nostalgie, rien ne va plus! La vicaire tentait de se concentrer un peu sur la discussion tout de même. Afficher son petit péché de gourmandise ne serait pas des plus convenables!

Ce doit être bien pratique d'avoir toutes vos fonctions et charges centralisées au même endroit. J'avoue que pour ma part, je cours entre mes fonctions ce qui m'épuise parfois. Camille ne le savait pas encore mais à trop courir, elle allait bientôt en payer le prix fort. En attendant, elle goutait sans conteste de profiter de cette soirée de détente. Elle avait demandé de tirer Roxanne loin de son travail pour qu'elle se repose en bonne compagnie et profite de son fils, mais il fallait avouer que les deux amies se valaient dans l'art de se perdre dans le travail pour oublier leurs soucis au détriment de leur vie privée.

Si vous pouvez supporter ma présence, je serais ravie dans ce cas de vous l'imposer pour ce soir déjà. Dites moi, je ne veux pas sembler affamée, mais savez vous ce qui nous attend pour le diner?
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A Anakin

Camille.

Camille rit quand elle le vit ravaler des mots fleuris de justesse. Elle était touchée de l'attention que cela illustrait à son égard et son regard s'en adoucit d'autant plus. Sa description de Lanceor promettait un homme haut en couleur que l'amitié que lui portait visiblement Maël ne faisait qu'attiser sa curiosité.

Avec de telles recommandations comment ne pas désirer le rencontrer? Surtout s'il est l'homme qui a su se faire aimer de cette chère Precio. C'est que je lui dois la vie avec ma manie de m'interposer pour sauver des vies, quelles qu'elles soient.

En attendant, cette bâtisse me plait énormément et je suis prête à soupçonner que votre château vous ressemble tout autant. Force et protection immuable à la face du monde, modernisme et sens de l'art et des Autres quand on parvient à se glisser au delà des défenses. Mais promis, je n'en dirai rien à personne.
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A Anakin

Coldtracker

Il sourit derechef et dit:
-"J'ai une image publique, le reste ne regarde que moi et mes proches....

Ma vie entière est dédiée à la Bretagne mais je me permets de garder quelques petites choses privées...Du peu qu'il reste..."

Il montra un endroit éloigné du bâtiment et dit:
-"Là bas, il y a un granit avec les nom de tout les frères tombés au combat, c'est un endroit paisible où il fait bon se promener le soir...."

Et enfin ils entrèrent dans l'hostel:
-"En bas nous avons les dépendances, les étuves...J’ai bien des étuves personnelles mais l'esprit de cohésion me pousse souvent à aller avec les autres.....

L'hospital de Dame Préciosa...

les cuisines...

Vous voulez visiter?

L'étiquette dit que normalement vous devriez monter au premier étage sans vous arrêter ici.."
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Roxannemontfortlaval

La Chevalier suivait le mouvement, sans trop se préoccuper de la conversation de SON héros et de son amie. Au vol le nom de sa marraine qui lui entre dans les esgourdes et lui fait se souvenir qu'elle doit la voir et lui parler de son frère.
Heureuse Roxanne d'avoir eu des nouvelles de Merry. Mais c'est que son bougre d'aîné lui a mis une peur bleue en lui posant quelques questions inhabituelles chez lui. Résidu d'une mauvaise chute et d'un coup à la tête. Vivement qu'elle se mette en route afin de pouvoir s'assurer par elle-même qu'il va bien. A croire que c'est la 'tiotte soeurette qui est encore plus protectrice que le grand frère lui-même. Faut dire aussi que leur relation est quasi fusionnelle. Très certainement parce que la vie a voulu qu'ils se connaissent sur le tard.

Vaam ! n'a vrai que 'Mian va manzer avec nous ? Et n'a vrai auzi qu'on va manzer dans la zalle où qu'y n'y a eu la fête que z'ai pas pu aller pazque tu as dit oui et que tu n'as pas voulu après ? Dis vaam, va n'y avoir des fraizes pour le dezert ?

Houlà, ça se réveille dans les parages. Excité Yaouen d'être avec son copain assurément. La plupart du temps il le passe avec sa mère ou rarement avec Babette. Alors partager du temps avec son copain c'est une chose qui ne peut que lui plaire au mini-corsaire Montfort.

Huum..oui Yaouen c'est vrai ! Et ensuite on va promener et on ira voir Caled ! Et puis je t'avais dit qu'il y aurait une autre fête, tu vois celle-ci elle est encore plus marrante pour toi vu que ton copain est là.

Un regard amusé qu'elle porte sur son fils alors que le petit Auditore lui tient sagement mais fermement la main.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Coldtracker

-"Lancéor, un gars bien vous allez l'adorer, oui c'est le mari de Préciosa , la chirurgienne de l'ordre, c'est aussi mon vassal.....

On a des points de vue assez similaire e u n langage aussi fleuri l'un que l'autre....Sacr..."

Il allait ponctuer par un juron bien senti mais se reprit de justesse....
L'étiquette...

Il reprit donc:
-"J'ai osé les ouvertures parce que nous sommes à l’intérieur mais autrement je ne le ferais point pour des raisons miliaires, une forteresse doit rester une forteresse après si on peut agrémenter les lieux de vie, ce n'est pas plus mal non?

Vous devriez voir mon château de Rhuys, il n' a pas beaucoup d'ouvertures extérieures, un vrai bâtiment militaire mais en cour intérieure nous avons de grandes fenêtres pour les lieux de vie, le soleil y passe et fait briller les multiples couleurs de carreaux..."

Een disant cela, il pensa à son château un lieu en terre forestière et mer...
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Coldtracker

Il se contenta d'un petit rire de gorge et l'invita à monter les escaliers de pierre en disant:
-"Alors tout cela sera visiter plus tard....

En attendant, nous voici au premier étage,où nous trouvons les quartiers d'habitation des trente souhaitant vivre ici où étant de garde ou d'office...
la salle de banquet ducale,
la salle de réunion de l'ordre,
les offices de mes officiers,
la salle de gouvernement ducal et de mes autres fiefs...

Nous allons manger dans la salle de banquet..."

Il goutait le plaisir d’avoir un femme d'esprit à son bras, une femme d'esprit et une belle femme aussi...
Même si c'était en tout bien tout honneur, il n’en demeurait pas moins que c'était appréciable...

Il s'en montrai d'autant plus protocolaire....

Il reprit:
-"Et je pense pouvoir supporter vostre présence, ne vous inquiétez point pour cela...."
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Camille.

Touchée la Camille. Car s'il se confie ainsi à elle sur tous ces petits détails c'est qu'elle n'est pas une anonyme. Pourtant ils ne sont présentés que depuis quelques heures. Mais qui est elle pour juger de cette étrange situation, elle qui se sent si vite si proche de ce géant breton, de ses valeurs, de son gout des choses, de sa vision des hommes et de la Bretagne. C'est ainsi qu'elle est d'autant plus émue à l'évocation du bloc de granit en l'honneur des hommes tombés pour protéger cette terre et ses traditions. Elle réalise auprès de Maël que si elle est tombée amoureuse de sa terre d'asile, elle a encore tant à en apprendre et qu'il a cette faculté déroutant de lui donner envie d'en savoir toujours plus, la passion de Breizh coulant dans les veines et les paroles du Maréchal.

Troublée elle le suit après un coup d'oeil à sa petite progéniture, son diamant qui papote en précédent les grands dans une charabia bien à eux. Un sourire vient poindre à les voir agir comme s'ils étaient seuls au monde à deviser des coins de jeu, forteresse vue par les yeux des enfants. Mais Yaouenn vient vers Roxanne pour lui parler en tirant Damian avec lui et Camille entre dans les lieux en écoutant les paroles de son guide. Ses joues s'empourpent à l'évocation des étuves. La demoiselle a été élevée en grande partie en Italie avec une pudeur qui ferait sourire ici et la fin particulière de son enfance lui a appris à protéger farouchement sa bienséance afin de ne risquer que l'on lui arrache sur les routes vagabondes son innocence de femme. Ca bien sur, elle ne peut l'expliquer ainsi et si tôt à Maël. Il faudrait qu'elle assume pourtant un jour sa féminité sans cette pudeur chez elle qui n'a pas de place dans les coutumes de son époque. Mais chaque chose en son temps et la proximité du diner à venir lui retirait pour le moment cette épine protocolaire du pied.

Il ne faudrait pas déroger trop avant à l'étiquette. Qui sait, si vous supportez ma présence plus d'une soirée, aurons nous d'autres occasions que je découvre cet étage et ses pièces : cuisines et hospital éveillent ma curiosité.

Ne pas penser aux étuves, ne pas penser. Ni à toutes les visions qu'un tel lieu pourrait éveiller. Elle est vicaire par tous les démons de l'Enfer lunaire!!! Inspirant et se mordillant les lèvres pour se concentrer sur autre chose; elle vint naturellement poser sa main sur le bras du Maréchal, inconsciente de la familiarité que pourrait évoquer ce geste et observa l'escalier.

Damian n'embête pas trop Roxanne, ce n'est pas Nounou. Montons donc découvrir cette salle dont Roxanne vante ici la convivialité. Et merci Roxanne de veiller un peu sur ma terreur.

Camille sourit à son amie, heureuse de la savoir avec eux. Non seulement pour le respect de sa réputation mais parce qu'il fallait avouer que ses discussions avec le Maréchal avaient tendance à abaisser un peu trop sa vigilance de mère. C'est pas bien de se perdre dans les mots de Maël, c'est pas bien de ne pas veiller comme il convient sur Damian et c'est pas bien de se dire que sa cicatrice approfondi son regard de manière si sensu... Argh, c'est pas bien du tout, du tout!!! Inspiration, escalier, étage et avec dignité et distance, par les bourses du pourceau françoys dirait le Maréchal...
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A Anakin

Coldtracker

Le Duc invita tout le monde à sortir et traversa la cour avec la Dame d'Anclair et le reste du groupe pour passer une arcade et se retrouver dans la deuxième cour, là où s’entrainaient les trente ...

Au fond se trouvait l'imposant bâtiment ou résidaient le Duc et l'ordre...

-"Si vous vous voulez bien me suivre" dit-il..
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Camille.

Marchant à coté du Maréchal, un coin d'oeil sur les enfants désormais en sécurité dans la seconde cour, souriant à Roxanne de la savoir les accompagnant pour ce diner, Camille détailla les alentours et les Trente qui s'entrainaient. Son attention était attirée vers un angle de la tour où le mur était surplombé de cibles rudimentaires. Là quelques jeunes écuyers s'entrainaient au tir et la vicaire stoppa sa marche par réflexe. Elle observa les gestes, les forces et les faiblesses de chacun. l'un d'eux se démarquait. Il était doué à n'en pas douter mais il attendait trop. La volonté de bien faire était sa seule erreur. Il devrait attendre l'instinct pour moins trembler. Muscler davantage son bras également. Il n'avait pas encore la confiance complète en ses capacités mais Camille eut un sourire appréciateur quand le trait fusa.

Il gagnerait à travailler en temps imparti pour plus écouter son insctinct mais le tireur en gris est impressionnant.

Camille se tourna vers le Maréchal et sourit tout en parlant. Elle ne faisait guère attention que sa remarque pouvait surprendre entre les lèvres d'une femme d'église. Elle détailla le bâtiment en face d'eux, un peu impressionnée tout de même. Il faut dire que les Trente étaient une grande "Famille", mais elle n'avait plus l'habitude des grandes demeures et prit le temps de l'apprivoiser du regard.

Et bien il est temps de découvrir votre "antre".
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A Anakin

Coldtracker

Il apprécia la remarque et dit:
-"Le temps idéal, c'est le temps de compter jusqu'à trois, à trois, l'avisée doit être prise et l'arc bandé pour être relâché en expiration lente......

Au-delà sur du 'long Bow' en grosse livrée le bras se met à trembler..."

Il montra le tireur et dit:
-"Il va se perfectionner, nostre mestre d'armes et là pour cela, j'ai transmis mon savoir et il transmis par ceux qui l'ont reçu....

Lancéor et Cassius ont été mes meilleurs élèves...

Ceux qui viennent ici et qui y restent, car la charge de trente est pleine de contraintes, ceux-là changent pour toujours..."

Il désigna la grande bâtisse à plusieurs étages au fond de la cour et dit:
-"Ma demeure qui est aussi les quartiers des trente..."

Il sourit, il y avait de l'influence italienne dans l'architecture, il sut d’avance que Camille allait le remarquer...

[hrp: je ne répondrai que le matin ou le soir, merci de votre patience]
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Camille.

Oh, je connais Cassius. Il est un des premiers à m'avoir accueillie en Bretagne. C'est un homme plein de valeurs et de respect pour les gens qui le méritent. Je ne connais pas vraiment Lanceor par contre. Nous ne nous sommes jamais croisés que très furtivement en taverne. Il me semble qu'il s'agit de l'époux de Precio. C'est bien cela?

Camille détaillait en discutant la bâtisse devant eux et sourit en ressentant cette influence de ce que l'on nommerait un jour la Renaissance.

Cesserez vous un jour de me surprendre? Votre hotel est magnifique. Et vous avez osé les ouvertures claires qui manquent tant dans les anciennes maisons si sombres et tristes. Il me tarde de découvrir les lieux!

Nouveau sourire qui illumine le visage. Décidément, cet homme avait l'art d'éclairer la jeune vicaire.
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A Anakin

Camille.

Camille rougit de réaliser qu'elle était comme un livre ouvert face au Maréchal. Mais elle se sentait rassurée en sa présence et en confiance, en sécurité. Alors d'une voix douce et discrète pour que les enfants jouant non loin n'entendent pas elle avoua son trouble face aux équidés.

Pardonnez mes craintes. Je sais que c'est totalement irrationnel et que les chevaux sont des animaux nobles et fidèles quand on sait les dompter. Mais j'ai eu par le passé un épisode très difficile à surmonter qui rend mes peurs parfois incontrôlables. Jai mis du temps à me laisser apprivoiser par Tempête. Des deux c'était à se demander laquelle était la plus rétive. C'est une jument merveilleuse avec qui j'ai des liens très profonds. Mais elle est la seule avec qui je me sente rassurée. Je ne sais pas si je parviendrai un jour à passer outre tout ça, mais j'avoue honteusement n'avoir jamais trop fait l'effort d'oser.

Camille avait ses faiblesses comme chacun et les cassures qui remontaient de son enfance étaient celles qui la rendaient la plus fragile.

Doué sait pourtant que je trouve ces animaux magnifiques.
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A Anakin

Roxannemontfortlaval

Apostrophée la gonfanonier. Par son Maréchal qui lui demande comment se présente la mission. Par son amie qui lui parle d'abricots et d'amande, de dîner et lui sert surtout un regarde de chien battu cachant une panique latente.

Les gris se portent de l'un à l'autre. Camille, les joues rosies. Maël qui semble subjugué. Les deux terreurs qui se roulent dans le foin avec moult éclats de rire.

Les missions se préparent. Tout est sur le départ. Nous partons dans la nuit, nous serons sur place rapidement. Et hum..Trugarez oui je vais accepter de vous accompagner pour ce dîner. Je ne me souviens pas à quand remonte mon dernier repas digne de ce nom.

Toujours à manger sur le pouce la jeune fille. Ou alors travaillant si tard, qu'elle en oublie tout bonnement de s'alimenter se vengeant au petit matin sur les patisseries de Babette ou de Clémence qui lui tiennent au ventre le temps..que ça lui tient au ventre.

De nouveau les gris se portent de l'un à l'autre. Il y a encore peu elle aurait arraché les yeux à toute femme s'approchant de trop près de SON héros. Aujourd'hui, c'est à l'impudente qui essayerait de s'approcher du marin de son coeur qu'elle les sortiraient de leurs orbites. Mais Camille est particulière à ses yeux. Elles entretiennent une relation d'amitié, de confiance, et ont surtout vécus tant de faits similaires. Ce qui a très certainement oeuvré à les rapprocher toutes deux.

Qu'attend on pour y aller ?

Se tournant vers les palefreniers.

Que tous les équidés en partance ce soir se trouvent prêts à partir en fin de soirée.

Puis se dirigeant vers Yaouen et Damian elle en prend chacun un par la main.

Allez mes deux bourreaux des coeurs, direction la salle d'eau pour aller vous débarbouiller et vous laver les mains et à table !

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Camille.

A Anakin

Coldtracker

A la crispation de la Dame, la main droite du Maréchal vint 'tapoter' doucement la main serrée de la dame d'Anclair sur son bras gauche et dit:
-"Pas de crainte à avoir ici...Il faut juste être prudent avec les destriers...

Voila tout..."

Il embrassa les lieux du regard et dit:
-"Par essence, les chevaux sont des animaux dont la seule défense est de fuir...
Dites vous bien que parfois vous pouvez leur faire peur vous aussi....

Bon, les destriers sont un cas particulier mais cela reste vrai pour les autres..."
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Roxannemontfortlaval

En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Camille.

A Anakin

Coldtracker

Camille.

A Anakin

Camille.

A Anakin

Coldtracker

Roxannemontfortlaval

En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Camille.

A Anakin

Coldtracker

Camille.

A Anakin

Damian.

Coldtracker

Camille.

Camille sourit et sort une amande qu'elle tend à Damian, futé qui a repéré le petit délice sec et se met à le grignoter en observant le géant près de sa mère. Camille le couve du regard un moment avant de se reconcentrer sur la question de Maël.

Damian a un an et demi. il est le fruit de ma nuit de noces. Mon mariage a été particulier. J'ai aimé profondément mon époux, mais mes sentiments n'ont pas tenus aux incessantes infidélités. quand j'ai finalement découvert qu'il avait osé partager la couche de sa propre soeur, mes sentiments n'ont pas survécu à une telle luxure. J'ai perdu toute confiance et tout sentiment. Je n'ai plus pu fermer les yeux malgré les devoirs de nos liens maritaux. Je ne pouvais me résoudre à rompre les serments du mariage. C'était aller à l'encontre d'un sacrement. J'ai fini par me tourner totalement vers mon sacerdoce quand je suis venue en Bretagne et qu'il a refusé de nous rejoindre pour ses raisons politiques. Mon mariage a été annulé et je suis entrée dans les ordres. J'ai eu la chance que son Eminence et Monseigneur Hugo m'autorisent à garder Damian auprès de moi. Il est la lumière de ma vie.

Camille parle en recommençant à marcher près de Maël, ses propos sont révélés à voix basse, le regard baissé. Se confier ainsi sur sa vie personnelle n'est pas facile et pourtant avec cet homme les mots coulent naturellement et elle se sent apaisée de se révéler un peu. Les pas doucement les entrainent vers leur destination.
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A Anakin

Coldtracker

Il parla sérieusement:
-"Parlez autant que vous voudrez, cela ne me dérange point....

Pour ma part j'aime le marché pour ce qu'il montre du monde; bien souvent il est une portes ouverte sur d'autre contrées sur des nouveautés...

Des parfums, des arômes, des articles qui font voyager les gens...Et en ce qui me concerne, cela me rappelle des souvenirs....

Je n'ai pas encore trente ans et je parle comme un ancien parfois.."

Il reprit en souriant:
-"Pour le reste je ne peux qu'être d'accord avec vous, j'ai toujours considéré que mes titres de noblesse me donnaient des devoirs et c'est un honneur de les accomplir....

Les privilèges sont secondaires pour moi...

Ma fortune est au service de Bretagne et de mes gens, je ne veux pas que les gens qui résident sur mes terres vivent simplement, je veux qu'ils vivent bien....

Rhuys et Frossay sont de belles terres, fertiles et avec un accès facile à l'eau...
Ruys a l'océan et Frossay a la Loire non loin...

Cela démultiplie les activités de ces terres, j'en suis bien heureux....

Pour ce qui est de l'exemple, mes actes parlent pour moi mais par contre mes paroles me desservent parfois, je suis franc et j'ai parfois un langage très fleuri surtout avec ceux que je ne peux pas 'blairer'...

Ce dont vous parlez pour le jeune Prince de Brocéliande est son principal souci mais en fait ce n'est point de sa faute...

Riwan est né prince et a été élevé ainsi....Il lui est donc difficile d’appréhender la réalité du quotidien pour les petites gens...

Pour autant même si il n'aime pas les Montfort, je n'ai rien contre lui, il a ses qualités, il est bon diplomate,fin politique, n'est pas un couard car je l'ai vu se battre au combat, bon ce n'est pas un grand soldat mais au moins il a fait son devoir....

Tout le monde ne peut pas s'en vanter...

Par ailleurs j'ai connu sa mère, une femme bien, une personne de qualité et j'ose croire que Riwan tient d'elle ...Doué veille sur elle...

Les chose sont plus faciles à comprendre pour moi, je suis fils de chevalier et si mon père était noble il l'était de petite noblesse , nous étions très près du peuple, nous vivions avec le peule....

Je comprends son quotidien, ses besoin et ce qu'il vit...

Et en tant que militaire, je sais que nous vivons une époque nouvelle. L'époque où les guerre se faisaient avec des nobles et du peuple en piétaille non formée est finie.
j'ai toujours été pour les osts d’ordonnance, des osts professionnels et cela arrive, les armées professionnelles sont dans la majeure partie des cas composées de gens du peuple....

Et c'est bien ainsi....

Je dirige un ordre composé de nobles parce que nos missions vont bien au delà du simple devoir et que mes hommes ne touchent pas d'argent, un petit fief leur sert donc à subsister....

Trente chevaliers, chacun dirigeant cent hommes...
Le tout formant un ost d'élite capable de se déplacer rapidement et de frapper sur demande de la Bretagne...

Une noblesse empreinte de devoir..."

Il parlait avec conviction, il croyait véritablement en ce qu'il exposait...

Regardant les étals , il dit:
-"Quelque chose vous ferait plaisir à vous ou au petit?"
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Coldtracker

Il répondit :
-"Si fait!!!"

Il dit au vendeur:
-"Trois livres s'il vous plaît..."

Une fois les fruits pesés , il paya le vendeur avec de l'argent qu'il sortit de son escarcelle, prit les fruits et les donna à la dame d'Anclair.

Ils continuèrent leur chemins et il demanda:
-"Quel âge a le petit?"
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Camille.

Camille cessa de marcher pour l'écouter. Son explication la touchait et elle voulait voir ses yeux tandis qu'il expliquait sa vision de la noblesse. C'était chez elle une chose vraiment sensible. Venant aussi d'une petite noblesse de rien, d'un petit village où l'équilibre entre chacun était essentiel. Camille restait persuadée que la noblesse n'était rien si elle ne se faisait pas la protection des gens de ses terres. C'était un privilège dont il fallait se montrer digne. Cette vision, elle la retrouvait dans les propos du Maréchal, dans la sincérité de ses paroles et de son regard, dans la conviction des mots et la passion qu'il y mettait. Camille en était au coeur. Elle avait rencontré tant de nobles plus attirés par les titres et les privilèges...

Son regard se fit doux et respectueux et son sourire s’agrandit à sa question. Elle observa les étals alentour et se dirigea vers un des marchands. Le saluant avec plaisir, habituée des lieux, elle commença à discuter avec lui. Etre vicaire d'une ville tout comme médecin, vous faisait toujours rencontrer à un moment ou un autre les habitants. Après avoir pris des nouvelles de sa mère, elle se tourna vers Maël pour lui montrer les fruits exposés.

Si vous voulez me faire plaisir, j'adore les abricots. Je sais que c'est une demande particulière, pas de folies mais j'en serais ravie! Et le petit diamant adore les amandes. D'ailleurs si l'on en prend assez, j'irai embêter votre cuisinier pour préparer une amandine aux abricots. Ma grand mère napolitaine en faisait à mourir!

A ce souvenir d'enfance, le visage de Camille s'illumina. Elle se disait qu'elle n'avait plus songé à son passé avec plaisir depuis si longtemps! Cette rencontre et cette journée lui faisait tellement de bien. Elle ne comprenait pas trop pourquoi mais pour le moment, elle ne cherchait pas à analyser quoique ce soit. La journée était belle, et elle était bien, épanouie et ouverte comme rarement. Elle avait un peu peur sans trop comprendre pourquoi, mais pour une fois elle ne se terrerait pas derrière ses barrières.
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A Anakin

Camille.

[les rues de Rennes, direction l'hostel ducal]

Ils avaient quitté le lac pour rejoindre le presbytère. Sur place, la nourrice avait salué le retour de Camille avec soulagement, repartie dans une énième explication au petit Auditore pour lui faire comprendre que "non, il ne pouvait pas l'épouser, ça n'était pas possible". Camille souriait attendrie par les lubies de son fils. Ciel qu'il ressemblait parfois à son père lorsqu'il jetait son dévolu sur une dame. Heureusement, elle lui enseignait avec assiduité les nécessités du respect de son partenaire. Le souci c'est qu'il avait poussé l'adage à l'extrême et demandait à toutes les femmes sur lesquelles il voulait grimper sur les genoux si elles voulaient l'épouser. La nourrice, toutes ses amies et même les dames dans les tavernes y avaient eu droit à un moment ou un autre. Ce qui la fit éclater de rire par contre fut de voir son petit bout d'un an et demie, relever la tête au ralenti, la bouche grand ouverte pour finir par atteindre le visage balafré du Maréchal.

Manman, le sieu' y a mangé trop la soupe! Y est tellement grand qu'y a son visage qui craque!

Camille sourit et vint s'agenouiller devant Damian pour lui expliquer que Maël était grand et fort parce qu'il était un guerrier et qu'il avait mené de nombreuses batailles pour défendre le pays. Elle vit briller dans le regard du garçonnet l'admiration de tous les petits garçons devant un grand costaud avec une épée plus grande qu'eux.

Maréchal, je crains que vous deviez assumer un rôle d'idole. Malheureusement, si mon fils est impressionnable, il n'est pas du genre à s'effrayer facilement. Je sens qu'il va me falloir bientôt trouver une épée de bois digne de ce nom.

Profitant que la nourrice prépare Damian, elle abandonna un moment le Maréchal pour aller enfiler une tenue plus adaptée à un diner qu'à une promenade dans la nature. Après tout, elle était couturière et elle avait la chance de pouvoir créer ses propres tenues. Elle choisit donc une tenue qui s'assortirait à celle de son cavalier du jour, robe en velours pourpre et taffetas noir rehaussée de jupon de satin. Des galons dorés ornait les manches et le buste et le laçage dans le dos glissait dans des œillets dorés coordonnés. Camille avait rarement l'occasion de porter ses vêtures depuis son arrivée en Bretagne et la destitution de ses titres. La plupart des robes qu'elle inventait servait à parer ses clientes. Pour la coiffure, un simple ruban de satin pourpre vint s'entrelacer dans sa chevelure laissée longue, juste brossée avec soin pour ravivait l'éclat naturelle du ton d'ébène.

Revenant dans la grande pièce à vivre, elle fut soulagée que Damian soit déjà prêt et rejoignit le Maréchal qui les attendait dans le jardin. Joues un peu empourprées, elle prit la main de son fils et vint l'accompagner pour cheminer de concert, calmes et silencieux durant quelques minutes. Camille ne se sentait pourtant pas mal à l'aise étonnement. La promenade était agréable et ils atteignirent rapidement le marché où déjà Damian s'émerveillait devant les étals tandis que les adultes avançaient lentement. Le Maréchal ne relâchait jamais son attention en public, Camille le ressentait dans la légère tension de son regard. Elle ne comprenait que trop bien son attitude. Il était homme d'importance en Bretagne et homme à abattre en France. Elle retint un sourire, se disant qu'elle ne devait guère être plus appréciée sur place, étant pour beaucoup dans le Royaume François, celle qui avait imposé la reddition et la trêve face au Ponant. Beaucoup devaient tout autant désirer achever prématurément sa vie par esprit de vengeance et de rage. Mais elle ne se pensait cependant pas suffisamment importante pour qu'ils prennent la peine de venir l'agresser ici et son attention était davantage centrée sur le fait de profiter de ce moment sans pour autant perdre du regard sa jeune progéniture. Elle sourit à la remarque de Maël.

La foule a ses avantages et ses inconvénients. On s'y perd et s'y sent parfois moins visible tout comme on y est tellement plus à découvert. Les marchés ont cela de réconfortant de permettre à tous de se retrouver dans un endroit commun et neutre, de cotoyer des personnes de tous horizons et de ne pas se fermer au monde qui nous entoure. C'est un résumé à une échelle moindre de la vie de la Cité. Regardez, nous avons les artisans et les paysans vendant leurs production à tous, les produits de luxe ont leur zone au sein des rues où se concentrent les plus fortunés tandis que leurs gens se chargent des achats les plus communs. Les moins fortunés achètent préférentiellement des produits de base comme le maïs ou le pain. Chacun se croise pour autant, les nobles les plus à l'écoute des gens allant à pied, conscients que leur attention les rapprochent de ces derniers, les plus attachés à leur rang et leurs privilèges vont à cheval ou restent à l'écart dans leur coche. Je plains souvent ces derniers car ils perdent la richesse que l'on découvre en se confrontant aux Autres et en en découvrant les points de vue.

Camille sourit un peu embarrassée de son monologue.

Je dois vous sembler bien verbeuse, pardonnez moi. Mais je reste persuadée que la Noblesse est un devoir bien plus qu'un droit et que ceux qui la porte se doivent d'être exemples et non maîtres.

Un rire lui échappa.

Je crains que si j'expliquais de telles choses à son Altesse Riwan, il ne s'étouffe de mes propos!
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A Anakin

Yaouen

Pataclop Pataclop dans les écuries des Trente

Ze n'aimais les 'menades et vaam a dit qu'on allait partir promener. Menu peton qui frappe le sol en rythme tout comme il ne le fait le Marezal. Vi celui la même que vaam elle lui raconte les n'hiztoires avant de dormir pazque z'est une tradizion anazestrale qu'elle dit.
Alors que vaam parle avec le môzieur qui z'occupe des zevaux, z'en profite pour m'azeoir zur le zol et ze ne regarde d'un air benêt le petit arc que vaam m'a fait fabriqué et m'a donné zes zours dernier. Que ze peux m'amuzer à le monter et le démonter ! Z'est plus marrant que ma petite épée et mon écu de bois que z'aime beaucoup n'auzi. Mais le n'arc za me plait de zerzer à le monter. Tout comme elle fait maman ! Ze zuis encore malhabile de mes petits doigts mais za va venir, z'apprends ! Et forzement faut que vaam le remarque. En même temps Vaam elle voit touzours tout ou prezque quand z'est moi.

Il te plait ton arc ? Quand tu seras grand si tu deviens archer un jour comme moi tu verras tu te diras que c'était bien pratique un arc démontable. Tu peux cacher les différentes pièces sans que personne ne se doute que tu portes avec toi une arme de jet.

Lui prenant l'arc des mains, elle passe le bois entre ses jambes, glisse la cordelette à une extrémité avant de plier l'arc pour accrocher l'autre bout.

Tu as vu ? Mouvement inverse. La corde est libérée, la tension disparaît. Tu mets la corde que quand tu sens que le bois plié est bien stable entre tes jambes.

Elle lui rend le tout et le regarde se depatouiller, réalisant soudain ce qu'elle est en train de faire. Les petites dents viennent rougir encore plus le carminée de ses lèvres alors qu'elle s'accroupit auprès de son fils.

Amuses toi juste avec mon petit ange. Tu as bien le temps encore et tu n'es pas un escuyer tu es mon petit garçon.

Souffle d'un baiser tendre sur la joue de son fils alors que tout un tas de questions se font jour dans son esprit. L'éduque t'elle bien ? Peut-elle lui offrir un poney afin qu'il fasse ses premières armes dessus ou doit-elle attendre encore ? Comment le protéger tout en lui laissant vivre sa petite vie ? Doit-elle continuer à lui parler de son père au risque qu'il soit perturbé par son absence ou bien doit-elle le laisser prendre son temps avec Caled et les regarder évoluer tous les deux ?

Laborieux quand même lorsqu'on se retrouve seule à élever un enfant et que l'on doit se forger au jour le jour dans son rôle de mère. Sans soutien. Un peu livrée à elle-même en ce moment la toute jeune maman.

Deux petits yeux azurés qui se portent sur la silhouette maternelle.

On part quand faire la 'menade Vaam ? Et quoi ze n'est un n'ezcuiller ?

Coldtracker

[les rues de Rennes, direction l'hostel ducal]

Il marchait calmement car il était en bonne compagnie, il était passé au presbytère avec elle et maintenant ils cheminaient dans les rues de Rennes vers l'hostel Ducal De Rhuys...

C'était jour de marché et les étals attenants aux boutiques se succédaient et vendeurs et vendeuses rivalisaient de gouaille pour vendre divers articles...
Ils faisaient une cible idéale de part leur mise....
La 'bonne mise', pour le vendeur était assez simple, il regardait les vêtements et savait tout de suite à qui il avait à faire ....
Le vêtement pouvait être voyant, beau ou pas, simple ou pas mais la qualité du tissu donnait déjà des indications sur la situation financière du porteur...
La teinture jouait aussi, si la couleur était profonde et bien imprégnée, cela voulait dire qu’il y avait de l'argent...

La mise du Duc ne trompait pas malgré sa simplicité...

Il portait un doublet armant à goussets, noir renforcé de bandes de cuir rouge doublé de soie de même...Cela se voyait car le haut du doublet était dégrafé laissant apparaître la cordelière de sa charge sur le haut de sa chainse blanche....

Certains auraient dit que le colosse aimait se faire remarquer mais la vérité était autre...Le sang ne se voyait guère sur le noir et ne se voyait point non plus sur le rouge...Quant à la soie, si c'était un produit de luxe, c'était aussi un tissu d'une résistance peu commune ...

Les chausse étaient du même noir, un noir profond, indiquant une bonne teinture...

Les bottes, des heuses repliées en cuir marron étaient graissées de frais....
Les nobles portaient plus généralement des chaussures en ville...

Les bottes, heuses et bottines étaient plus réservées à un usage militaire ou cavalier...

Le Duc ne se cachait pas sa mise de militaire, il ressemblait plus à un capitaine d’armes aisé qu'à un grand noble de Bretagne...
Les italiens auraient parler de condottière, il en avait l'allure...

Tout cette apparence se complétait par un baudrier rouge vif qui portaient les fourreaux garnis et portés presque à l'horizontale d'une éespée bâstarde et d'une dague de combat en sus d'une escarcelle ...

Il ne portait point de chapeau ce qui se faisait guère à l'époque mais les hommes d'armes ne se souciaient guère de ce genre de chose...

Maël lui, ne prêtait guère attention aux vendeurs, il prêtait attention à tout, plusieurs tentatives de meurtres avaient développé chez lui un instinct de conservation qui était déjà fortement développé et assimilable à celui d 'un loup défendant sa tanière....

Un instinct d’autant plus aiguisé qu'il était en bonne compagnie

Il avait passé un bon moment au bord de l'eau avec la Dame d'Anclair cela l'avait détendu....

Mais dans la foule, il avait tendance à être méfiant , il fit donc un effort pour avoir un visage serein au lieu de paraître sur le point de tuer toute personne qui approcherait d'un peu trop près...

Heureusement, pour lui la Dame D'Anclair avait le don de le faire sourire...

Il dit:
-"J'aime bien les marchés, j'aime moins la foule mais l'un ne va pas sans l'autre..."
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Lauralyne

Laly n'avait vu que tardivement l'invitation. Du coup elle se demanda s'il était encore temps de s'y présenter. Elle s'y rendit mais vit que les festivités étaient terminées. Elle s'en retourna donc.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, Jepl et Eldon

Roxannemontfortlaval

Animation matinale aux aurores elle est déjà là. Devant sa volière. Face à ses rapaces qu'elle nourrit. Les pages sont auprès d'elle. A l'un, elle explique posément que leur donner et quelle quantité. Chacun des volatiles a droit à un régime bien préparé. Elle y tient.

Départ pour une mission ce jour. Et elle tient à s'assurer que tout soit en ordre avant que le convoi ne s'ébranle. La gonfanonier s'est même donné le luxe d'une séance de tir à l'arc avant que de venir prendre soin de ses oiseaux de proie. L'archère entretient son art et sa précision. Lourdement harnâchée, et accompagnée d'un mini-Trente en herbe qui joue avec son épée et son bouclier de bois offerts par Lanaelle quelques semaines plus tôt. L'enfant depuis sa naissance est habitué à l'ambiance qui règne en ces lieux.

Yaouen, tu restes auprès de moi et tu ne t'éloignes pas !

Le ton est mesuré mais les paroles sont impressionnantes pour le petit bout d'homme qui comprend qu'il doit obéir aujourd'hui. Que sa mère ne tergiversera pas et qu'il se prépare quelque chose. Il ne sait trop quoi bien trop petit encore pour comprendre.
D'un pas ferme mais qu'elle adapte aux petits pas de son fils, ils se dirigent maintenant vers les écuries. Au passage, la jeune fille salue gardes et palefreniers.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Arzur.

Arzur suivit du regard la gamine qui allait et venait à présent entre les tables du banquet, du jus de cuisson plein les joues et des framboises dans les mains... Il sourit, amusé, puis se tourna vers Maëllia après que leur hôte ait annoncé la fin des réjouissances :

- Passez une bonne nuit, mon tendre amour. Je vous laisse au bon soin de votre garde, car moi je vais accompagner cette petite à ma demeure, et lui expliquer les rudiments de l'utilisation d'un baquet d'eau chaude... Viendrez-vous demain ? Je pense que cette enfant sera ravie d'une présence féminine pour la rassurer.

Avec tendresse, il prit les mains de Maëllia, les porta à ses lèvres, puis lui sourit. Il ne résista pas à l'envie de déposer un chaste baiser sur les lèvres, un peu trop bref à son goût, mais ce n'était point l'endroit ni l'heure pour se permettre de plus tendres embrassades. Puis, la laissant repartir, il reporta son attention sur la fileltte :

- Margaux ! Viens donc, petite. Nous rentrons. Il est temps pour toi de te débarbouiller et de profiter d'un bon lit pour dormir...

Il lui sourit, et tendit sa main pour l'inviter à venir.
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Margaux_

Elle en avait encore plein les mains, à croire que le gouffre de son estomac ne pouvait être comblé. On annonçait la fin des festivités, petite mine quand cette nouvelle lui parvint aux oreilles. A peine, le temps de réagir que le Duc était déjà parti, son minois se retourna vers Arzur qui lui tendait la main. Le moineau se mit à réfléchir regardant ses mains et celles de son bon samaritain. Pincement des lèvres quand elle déposa ses prises du jour et essuya ses mimines sur ses vêtements.

On pourra r’venir, j’ai pas dit merci au Duc. J’suis peut-être pas très délicate, mais j’suis polie.

La blonde attrapa la main du Prince s’accrochant pour éviter qu’il ne s’évapore comme tous les autres avant lui. Elle aimait bien être seule, mais bon ça restait une gamine qui malgré tout aimait qu’on veille sur elle. Même si son objectif, c’était bien qu’un jour, ses muscles soient capables de défendre les autres et surtout le Prince, enfin s’il respectait sa parole. Margaux n’était pas stupide bien au contraire, ça mijotait sous son crâne.

Euh, le débarbouillage c’est après dormir hein, pi j’ai faim encore moa. J’ai plus de place dans mes poches, tu peux prêter les tiennes.

Ses mirettes noisettes devinrent suppliante, ne jamais se mettre entre un ventre vide et un banquet.

Maellia_de_kerroch

La nuit était bien avancée et la fatigue de la journée me gagnait.
Je regardais Arzur qui était avec la jeune fille, je cherchais Père du regard, j'écoutais Parrain donner les consignes.
Un signe de la tête quand mon regard croise le sien puis je m'avance vers lui.

- Merci pour cette journée Parrain, je te souhaite une agréable nuit.

Je lui adresse un sourire, sur ces quelques mots, un dernier regard vers Arzur et je quittais la réception direction le domaine de mes parents afin de me reposer avant la prochaine longue journée.
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Coldtracker

Le Duc fit un signe d'assentiment et désigna les différents mets d'un coup de menton...

Il regarda Arzur et dit en souriant:
-"Une recrue de choix, tu as jeune Arzur un garde du corps de première bourre si je puis dire..."
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Margaux_

Aux dires du Duc, le moineau bomba le torse. Cela ne changeait pas grand-chose, on voyait peut être davantage la forme de ses côtes. Mais pour cela, il fallait réussir à entrevoir le « propre ». Margaux afficha tout de même un sourire, pour une fois pas de mauvais caractère qui pointait son nez. Juste une gamine qui pour une fois recevait une forme de compliments.

Vi, j’serais garde de corps de toi Arzur. Me faut juste un peu de temps pour manger par contre.

Elle frotta son nez avec véhémence avant de se diriger vers la nourriture la plus proche. Les yeux pétillants, Margaux s’essuya les mains sur ses braies. Ce qui au final ne changea pas grand-chose à la propreté de ses dernières. Haussement d’épaules, de toute manière, elle allait pas chipoter pour un peu de saleté sur sa nourriture, le moineau avait mangé bien pire. Léger frisson qui parcoure son échine, enfin de compte son passif de vagabonde allait peut-être prendre fin. Alors qu’elle mordait goulûment dans un morceau de pain, la petite blonde revint au pas de course vers le Duc, les poches chargées de victuailles.

C’est bien bon, Duc de Rhuys, t’fais bien à manger, t’sais. Bizarre, on m’a toujours dit que c’était les femmes qui faisaient à manger. Mais on doit pas t’embêter avec ça je pense. Pi comme c’est bon c’est encore mieux, nan. ‘Fin j’espère qu’Arzur va pas me caser dans une cuisine, pas comme ça que j’pourrais le défendre hein.

Elle prit un autre morceau de pain dans sa bouche, avant d’avaler rapidement. Manquant de s’étouffer, c’était le problème quand on voulait parler et manger en même temps.

Coldtracker

Le colosse sourit ne dit point qu'il ne faisait pas à manger mais il se mit à rire et répondit:
-"Oui, il est clair qu'on ne m'embête pas vraiment avec tout cela..."

Il désigna les mains de la ptite et dit:
-"Tu peux prendre ton temps, personne n'ira prendre ta nourriture...

Tu es la bienvenue....Quant à être garde du corps, il te faudra apprendre....
en commençant comme page...

Enfin , cela est le souci d'Arzur ..."
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Coldtracker

Il se faisait vraiment très tard et il pensait avoir mis un point final aux conversations aussi il dit:
-"Que tout le monde aille prendre du repos que ceux qui repartent, le fassent en paix et que ceux qui restent prennent une bonne nuitée... "

Il frappa dans ses mains et une cohorte de valets commença à débarrasser les tables....

Les alcools furent laissés pour les traînards ainsi qu’un plat de viande...

Il salua tout son petit monde d'un signe de têt et quitta la grande salle pour rejoindre ses appartements privés...

Il grimpa les marches et se retrouva face aux quatre gardes qui officiaient de nuit en gardant l'étage en permanence et les salua en leur souhaitant une bonne nuit....

Ce soir le duc avait bu plus que de coutume mais loin d'être ivre, l'alcool n'avait pour effet que de le désinhiber ...

Il faisait sauter la chape de plomb qu'il avait sur le cœur...

Il entra dans ses appartements et desserra son baudrier d'espée puis enleva son doublet armant....

Il s'assit sur son lit et resta ainsi quelques minutes puis il se releva prit une lanterne et se se dirigea vers une porte qu'il ouvrit...

La chambre de son enfant....

Tout était resté en état depuis la mort de la petite fille et il veillait à ce que les lieux soient tenus propres...Nulle poussière, nul désordre...

Il posa la lanterne près d'une glace ce qui illumina la pièce et posa le fourreau de son éespé contre une grande cathèdre où il s'assied ensuite...

C'était là qu'il berçait son enfant ...

Une larme coula le long de sa balafre...

Il resta là assis à regarder le lit de sa petite Anne.

Il avait toujours voulu avoir une famille, il avait eu ce bonheur mais ne l'avait plu...

Bientôt il s'endormit une main sur la garde de son éspée comme s'il pouvait encore protéger ce qui n'était plus...
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Coldtracker

Le duc souriait largement aux paroles de la petite, c'était rafraîchissant, aussi ...

Aussi quand Arzur prit la parole, il laissa faire car après tout il était le but de la petite Margaux...

Il avouait savourer le moment car les convenances étaient tombées et cela faisait du bien parfois et si il pouvait le pardonner à un enfant dans l'ignorance, lui ne pouvait guère le faire...
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Margaux_

Alors qu’elle parlait avec le Duc, le moineau entendit une voix qui ne lui était pas inconnue. Demi-tour de la frimousse vers l’origine, le voilà le bon samaritain qui devait l’aider à survivre dans ce monde. En tout cas, jusqu’à ce que son ventre soit bien plein. On lui avait dit un jour, si tu veux grandir, faut manger. Sauf que depuis un certain temps, elle n’avait pas appliqué ce conseil. Le surnom du moineau lui allait comme un gant, il ne manquait que les plumes pour parfaire l’image. Elle souffla sur ses mèches crasseuses avant de répondre au Prince, le Duc lui avait peut-être confirmé la chose, mais bon le doute, elle l’avait toujours.

J’espère bien que t’as du pain pour moa. J’ai failli mourir et pi y a apparemment des guérandes dans le coin, ça égorgent les enfants. Et pi sa Grasce…

Froncement de sourcils, il fallait peut-être qu’elle le prévienne lui aussi. Elle se pencha en avant pour éviter de parler trop fort.

…sa Grasce c’est le Duc de Rh..uys, pas parce qu’il est gras hein. J’me méfierais de lui, j’pense qu’il peut manger des enfants, sauf moi parce que je l’ai enchanté.

La blonde afficha un sourire triomphant sur son minois. Elle commença à se dire que la Margaux ferait des ravages si elle avait une tenue plus soignée. Ses mains sur les hanches, affichant une mine décidée, Margaux continua d’une voix plus forte.

‘fin tout ça pour dire, qu’heureusement que le Duc était là, sinon couic plus de Margaux. Et j’aurais pas pu faire ce que je dois faire Arzur. Pi j’ai décidé que quand j’serais plus grande, j’ferais aussi peur que le Duc et j’serais aussi bien euhh élevée qu’Arzur. Faut me nourrir par contre, j’peux manger maintenant ?

Elle laissa voguer son regard noisette du Prince au Duc, pleine d’espérance pour qu’un jour elle puisse grandir et s’affirmer un peu mieux. Mais pour le moment on entendait surtout son ventre crier famine, d’ailleurs un grondement se fit entendre. Ses mains se posèrent dessus pour faire taire le bruit.

Arzur.

Arzur s'était approché de Maël et de la petite, au moment où celle-ci mentionnait qu'elle était "un peu moins sale la dernière fois". Avec attention, il observa la gamine, et en effet son visage lui disait quelque chose. Il s'avança :

- Est-ce toi que j'ai rencontré l'autre jour, petite ? J'ai toujours du pain pour toi, et tu me dois un service...

Son visage calme s'éclaira d'un léger sourire. Il n'était pas spécialement démonstratif en public, mais il aimait bien le bagou de la gamine. La façon qu'avait eu Maël de lui répondre était également rassurante ; elle aurait pu se faire trucider par les gardes avant même de pouvoir approcher le Duc. Mais cela n'avait pas été le cas. Il se souvint de la gamine à la bouille crasseuse à qui il avait offert du pain un peu plus tôt dans la semaine... Et il attendit qu'elle le reconnaisse.
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Margaux_

Nan, nan, voilà que le moineau secouait la tête de droite à gauche, il ressemblait pas à un prince. Déjà parce que les nobles, elle les aimait pas des masses, mais alors un prince. C’était pas loin du sommet de la chaine alimentaire des nobles. Petite moue en s’imaginant le pire, mais bon il fallait bien se nourrir. Elle pivota vers la direction que le géant lui avait indiquée, sautillant pour apercevoir quelque chose. Avant de s’arrêter et de fixer le Duc, oui bon Margaux était petite, il fallait bien trouver une solution à la chose. Une chaise trainait par-là, la tentation de grimper dessus se dessinait dans sa caboche. Cependant, il aurait pensé que c’était vraiment la gueuse de base. Elle ravala cette idée, autant chercher une solution. Se souvenir de ce qu’il venait de lui dire, sans rire.

Votre grâce…hum, d’solée mais tu as pas l’air gracieux, Duc de Rhuys. On dirait plus que tu vas écraser tout ce qui passe, ‘fin t’vois ce que je veux dire.

La blonde avait une certaine tendance à dire ce qu’elle pense. Forcément, cela ne plaisait pas à tout le monde, surtout que la manière n’était pas au rendez-vous. Que voulez-vous, vivre dans la rue ne vous apprenait qu’à survivre pas à faire des courbettes.

‘Fin, faut pas le prendre mal hein. Moi j’sais bien que j’suis petite encore et que j’suis pas très comment qu’on me disait d'jà, délicate.

Haussement d’épaules avant de reprendre son petit blabla.

Mais j’voulais vous dire merci pour ton aide, j’suis un peu petite pour le voir. J’espère qu’il se souvient de moa. J’étais un peu moins sale la dernière fois. Pi c’est gentil de vouloir m’aider, j’aurais jamais cru qu’un nobliot puisse l’être. Mais j’ai d’jà filé ma parole à Arzur, j’peux pas revenir dessus. Ça se fait pas, Duc, la rue m’a pas élevé comme ça, nan nan.

Coldtracker

Il répondit du tac au tac avec un sourire carnassier:
-"Si un Guérande cela se mange...?

Non cela ressemble à de la fiente, tout au plus cela se tue pour le plus grand bien de Bretagne....""

Passant à un vrai sourire, il reprit:
-"Tu vas bien m’appeler comme tu veux, la bienséance voudrait que tu m’appelles par mon titre ce qui équivaudrait à 'Vostre grâce 'et moi je devrais me borner à un 'Damoiselle' bien que n'étant pas noble je pourrais m'en tenir à ce que je veux en fait...

Alors tu vas faire comme tu le sens en sachant que ma façon de t’appeler dépendra de ta façon de me parler....

Pour la nourriture et 'toussa', on peut t'embaucher ici...."

Il regarda l'assemblée et désigna Arzur en disant:
-"Pour le reste...Eh bien il est là...Oui, c'est un prince et son frère aîné est le l'héritier du Duché de Retz....

Ces deux homme sont les fils de feu Elfyn De Montfort, Roy De Bretagne...

Ma Roué devant Doué et les hommes jusqu'à ce qu'un nouveau souverain soit sur le trône..."

Il lui laisse ouvertement l'initiative.....
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Margaux_

Prendre note dans un coin de sa tête, elle le savait la blonde…En acceptant cette drôle de proposition, elle devrait user de sa caboche à chaque instant. D’habitude, elle laissait son esprit se reposer la plus part du temps, mais là… en terra incognita il valait mieux l’activer. D’ailleurs ses mirettes se mirent à se lever vers le ciel, signe d’une profonde recherche dans sa mémoire. Duc, ça se casait où dans la « hiérarchie » des nobliots. Ils ne faisaient vraiment rien pour aider les jeunes orphelins. Mais bon, elle casa dans un coin de sa mémoire, le truc du Duc et du maréchal, cela pourrait servir un jour. Puis un autre nom sortit du lot.

C’est quoi un guerande, ça se mange ?

Léger froncement du nez, jamais entendu parler de ce truc là. Mais bon, il parait qu’en Bretagne il y avait de drôle d’histoires, alors rien ne pourrait l’étonner. Il ne fallait pas s’écarter de son but, car là avec ses questions, le moineau pouvait en débiter encore pendant des lustres. Elle jaugea le géant, il avait des questions pertinentes lui aussi et puis il était grand ce qui serait forcement pratique. Sans compter le fait que c’était chez lui, un poids en plus pour lui répondre.

Alors euh j’dois dire quoi Duc ou Marechal ou euh Maël.

La petite blonde secoua sa tête pour tenter d’éclaircir ses idées, laissant tomber par la même occasion des brins d’herbe par terre. Que ses pupilles noisettes virent flotter jusqu’à par terre, si elle commençait à salir la maison du colosse, il allait certainement la livrer au guerande. Tentative discrète de se rapprocher du sol pour ramasser l’herbe qui avait choisi de quitter sa chevelure hirsute. Petit sourire pour faire glisser la chose au Duc qui la suivait du regard, au moins elle avait toutes ses dents. Elle fourra son herbe dans sa poche puis poursuivit.

‘fin bref, j’viens voir Arzur de je sais plus quoi. Nan parce qu’il m’avait tout dit, mais il a commencé à m’dire qu’il était prince. Il a du croire que j’étais comment qu’on dit euh impretionnable. Parce que je suis une enfant et toussa. Après, je l’ai réécouté quand il a parlé de nourriture et puis me voilà. J’voulais pas venir chez vous, j’vous rassure, mais j’y peux rien s’il est là moa. Et pi si j’étais pas venue, Duc de Rh…uys jamais tu aurais été enchanté par moi.

Arzur.

Intrigué par le geste du garde, Arzur chercha ce qui avait provoqué cette réaction. Tous les invités, adultes ou presque, se déplaçaient tranquillement ou bavardaient en groupe, ou encore dansaient au centre de la salle. Il était bien difficile de repérer ici une petite tête blonde. Mais c'est en suivant le regard de Youenn qu'Arzur repéra la gamine. Il haussa les sourcils et chuchota à Maëllia :

- Regardez là-bas, il y a une petite va-nu-pieds qui vient de se faufiler entre nos soldats... La connaissez-vous ? Je ne crois pas l'avoir déjà rencontrée... En tout cas elle se fait discrète.

Puis il réfléchit... et se souvint avoir un jour proposé à une fillette malpropre et affamée de l'aider à nettoyer le vieux bâtiment dans lequel il venait d'emménager, en échange de nourriture pour quelque jours et d'une nuit à l'abri à l'auberge. Il regarda l'enfant avec davantage d'attention... Etait-ce elle ? La crasse qui couvrait son visage, et les mèches blondes qui se promenaient sur les joues et le front l'empêchaient de bien voir.
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Coldtracker

Le colosse fit signe aux gardes de garder l'entrée de sorte qu'il n'y avait pas moyen de s'échapper....

Il s 'était retourné et s'appuyait contre le parapet, il but une gorgée d'Uisge et s'adressa directement à l'enfant:
-"Viens par ici..."

Nul ton de colère, nulle agressivité, plutôt de la curiosité...

Le maître des lieux se redressa et attendit...
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Maellia_de_kerroch

Adossée contre la fenêtre, je regardais chaque personne présente discrètement, je ne pouvais pas mettre de prénom sur les visages mais j'avais parfois de la mémoire.
Arzur me tirait de mes pensées.

- Non, jamais vu cette jeune fille. Etrange qu'elle se faufile ici, elle a peut-être faim ou cherche quelqu'un ou désorientée?!

Arzur semblait intrigué par cette jeune fille. Je la suis du regard.

- Allez à sa rencontre, peut-être elle a besoin d'aide.
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Margaux_

Oui, bon nul n’était parfait surtout à son âge, réussir à se faufiler dans des endroits impossibles, ça elle savait faire. C’était d’ailleurs évident avec sa taille et sa facilité à se planquer quand il faut. Rien n’était inviolable, lui avait-on dit un jour et le sieur en question avait su démontrer cela fort rapidement en démontrant son habilité à entrer dans les fiefs des nobliots. Elle l’avait suivi un temps, histoire de connaitre la base du métier. Voler pour voler ce n’était pas fameux, mais voler pour se nourrir, là son point de vue était moins tranchant. D’ailleurs, ses dents capturèrent sa lèvre inferieur, recherche sur un débouché de la situation : prendre ou ne pas prendre. Ce n’était pas son but, mais bon un petit écart ça ne pouvait tuer personne. Il y avait assez de nourritures pour nourrir l’orphelinat d’où elle s’était tirée des années plus tôt. Oui, Margaux était du genre mauvais caractère et obstinée à souhait.

Cependant, il y avait un truc qui lui sauvait toujours les miches, son cinquième sens. Celui qui à cet instant était viré au rouge vif, le mouvement des gardes et puis euh la voix se fit entendre. Provenant de dehors, elle s’en rapprocha prudemment un peu comme lorsque les animaux baissent les oreilles. C’était le même genre version Margaux, son idée d’emprunter le morceau de pain avait été mis de côté et des hurlements internes commençaient à se faire. Une chance sur deux de réussir à rentrer, une chance sur cinquante de trouver son objectif sans se faire choper. La blonde fit la moue, forcement, il valait mieux attendre avant de faire sa forte tête. Elle resta à quelque pas du géant, levant sa caboche et affichant son visage d’ange…un peu beaucoup sale. Bon deux techniques envisageables, la première faire la muette, la seconde, la blonde. Ses mirettes avaient déjà vu faire des dames avec des nobles qui avec un air d’écervelées réussissaient à avoir ce qu’elle voulait. Et le géant, il sentait le noble à plein nez.

Euh…j’me suis perdue m’sieur. Et pi j’ai entendu la musique et euh j’suis venue voir. J’devrais p’t-être partir hein. M’man va me crier dessus sinon.

Coldtracker

Le colosse sourit, but à nouveau une gorgée et dit d'un ton grave:
-"Arrête les simagrées...

Explique moi donc plutôt ce que tu fais ici, tu n'es pas de ma maisnie, mes gens ne donnent pas l'impression de s'être roulés dans la boue..."

Il sourit sans moquerie et reprit:
-"Tu as de la chance, il y a des nobles qui t'auraient fait rendre gorge pour être rentré sans autorisation en un lieu qui n'est point le tien...

Ce n'est pas le genre de la maison...

Alors je t'écoute..."

Il avança lentement et passa du balcon à la salle...
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Margaux_

La petite blonde effaça son air de benêt, il voulait de la franchise le géant elle allait lui en servir. Mais d’abord, ses petits bras se croisèrent sur sa poitrine. Il insinuait qu’elle se roulait par terre, c’était qui lui d’abord, si elle avait pu éviter d’entrer ici, la blonde l’aurait fait volontiers. Seulement avec sa chance, voilà dans quel pétrin, la gamine se trouvait. En plus, il commençait de parler de sa gorge, léger froncement de sourcils, elle était bien comme elle était sa gorge. On la touchait pas la Margaux, jamais, ses mirettes avaient déjà vu des choses pas très folichonnes dans la rue. Provoquant une véritable volonté de savoir se défendre contre tous.

J'cherche un homme, j’savais pas où le trouver alors j’ai demandé. Pi on m’a dit qu’il serait p’t-être ici, alors j’suis venue.

Un pas en arrière, car la curiosité qui la rongeait, voulait pointer son nez. Son éducation étant limitée, elle manquait encore d’entrainement pour mettre les formes. Mais bon avec les nobles, il fallait toujours en faire des tonneaux et des tonneaux. C’était pas parce qu’ils avaient des tenues propres et une allure soignée, qu’il fallait se mettre en quatre et donner la patte.

Mais d’abord t’es qui toi ?

Oui le manque d’éducation se faisait cruellement sentir…Par contre, elle n’avait pas oublié certains trucs que la nonne lui avait appris à l’orphelinat. Elle exécuta une révérence déséquilibrée, avec des pans de robe imaginaires, ses cheveux retombèrent en cascade devant son minois avant de relever sa caboche. Après une lutte contre chevelure emmêlée, le moineau réussit à remettre en place la masse derrière ses oreilles pour pouvoir ajouter la petite phrase qui fait tout.

Moi, j’suis Margaux, bien contente d’avoir toujours ma gorge.

Coldtracker

Si elle recula, lui, avança d'un pas...La franchise, c'est une chose qu'il aimait...

Il répondit d’abord:
-"Je suis qui moi...?

Je suis Maël De Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Maréchal de Bretagne et plein d 'autres trucs dont tu ne vas pas te rappeler..

Pour faire bref, je suis le propriétaire des lieux, tu es donc chez moi...

Et oui, tu as encore ta gorge, je ne suis pas un guérande, on ne fait pas de mal aux enfants chez moi...."

Il regarda l'assemblée et lui dit:
-"Enchanté Margaux, cet homme que tu cherches est-il ici?

Pour quelle raison le cherches-tu?

Si ce n'est pas un secret bien sûr..."

Elle avait de l'aplomb, chose qu'il appréciait...

Il ne savait guère si elle réalisait qu'elle était plutôt bien tombée car tout les nobles n’avaient pas la même tolérance vis à vis des intrus...

Si jeunes soient-ils...
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--Youenn

De garde de nuit....

Il en a l'habitude aussi il aperçoit la petite qui se glisse dans le groupe, d’ailleurs, il n'est pas le seul, tout les gardes ont vu le petit jeu...

Aussi les hommes lancèrent un regard interrogatif au dizainier qui fit signe qu'il s'en chargeait et c'est leste qu'il suivit le petit bout...

Ils auraient pu se saisir de l'enfant et l’égorger sur place pour avoir oser franchir les portes de l'Hostel ducal sans autorisation...

Mais on était pas chez les Guérande et le Duc De Rhuys n'aimait pas qu'on secoue les enfants...

Les gardes non plus d’ailleurs, ce n'était pas le genre de la Maisnie...

Pas de comportement agressif, elle semblait affamée....

Le dizainier fit signe au duc alors que celui-ci se retournait...

hrp:prière de lire les consignes du sujet, c'est un hostel ducal en 1460, pas "une surboom" où on rentre quand on veut les mains dans les fouilles, je laisse jouer pour l'amour du rp... Merci

Margaux_

Du haut de ses presque dix printemps, la blonde avait réussi à rejoindre la Bretagne. Ce qui en soit était déjà une grande preuve de vaillance. Enfin, la gamine aurait usé de ce terme si elle avait connaissance de son existence et de sa signification. A croire que le « Prince » car oui, il lui avait dit qu’il était prince. La blondinette avait forcement affiché sa mine « Il me prend pour un jambon celui-là ». Mais la suite de ses dires avaient su attirer son attention. Elle savait bien la petite Margaux qu’à ce rythme, sa vie serait soit une galère permanente, soit elle terminerait dans un bordel pour finir comme la vieille Janis qui n’avait plus de dents. AH ça non, la mouflette ne voulait pas terminer ainsi. Alors quand une porte de sortie était apparue devant sa pomme, logique qu’elle la coince.

Certes c’était une enfant, mais loin d’être stupide. Au contraire, sous sa chevelure d’or et la crasse, il y avait de l’intelligence qui pétillait.
Heureusement, le nom qu’il lui avait donné, était un peu connu. Ce qui permettait à la blonde de réussir à trouver son chemin dans ce Duché qu’elle ne connaissait pas. La débrouillardise, c’était là sa qualité la plus utile et peut être son minois qui garantissait un passe partout pratique. Son balluchon sur un coin de son épaule, Margaux se rapprocha de son ultime but, l’imposante bâtisse qui lui faisait face. Dans sa chance, il y avait du monde qui entrait dedans, parfait pour que la gamine puisse se faufiler sans grande difficulté. Après il fallait trouver le « Prince », pas l’habitude de compter sur quelqu’un, mais il aurait pu être plus précis dans ses indications nom d’une plume. Voilà que maintenant elle devait frauder…bon cela ne la gênait pas outre mesure. Habituellement, elle attendait tout de même un jour ou deux pour faire cela. Elle profita d’un groupe qui pénétrait dans le bâtiment pour se glisser avec eux. C’était dans ce genre de cas, qu’on remerciait le Très Haut d’avoir la peau sur les os, au moins personne ne voyait sa personne. Et ses mirettes étaient pile au niveau des bourses…emprunté ne pas emprunter des écus. La question passa rapidement dans son esprit avant de se faire déranger par un invité qui venait de s’apercevoir de sa présence. Les jambes rapides, Margaux commença à galoper comme si les chiens de l’enfer étaient à ses trousses.

Ses oreilles suivirent le bruit jusqu’à atteindre une salle remplit de monde et bien habillé surtout. Son regard se posa sur ses vêtements, heureusement qu’ils étaient foncés sinon on aurait vu les jours de voyage, les aventures dans les champs et la soirée qu’elle avait du passé dans une sorte de terrier. Glissade tactique sur le côté et débuta la recherche d’Arzur, bien que la nourriture qui chatouillait ses narines ne la laissait pas indifférente. Mon dieu, qu’elle avait faim.

Coldtracker

Le Duc commença à distinguer des signes de fatigue dans l'assistance aussi il dit:
-"Que ceux qui veulent aller regagner leur pénates ne se gênent point....

Il est tard...

Ceux voulant résider ici pour la nuit sont les bienvenus, des chambres seront mises à dispositions...."
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Coldtracker

Le colosse se leva, alla sur le balcon seul et un verre d'uisge dans la main il profita de la nuit ...

Il se mit peu à peu fredonner puis à chantonner ....

Finalement, il se mit à chanter pour de bon...

D'une voix basse ...

Une vieille chanson en angloys, hymne d'une famille disparue qu'il avait entendu lorsqu'il était mercenaire....

Les musiciens qui étaient encore là l'accompagnèrent peu à peu dans son chant ....
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Coldtracker

La soirée avançait tranquillement et bientôt , on apporta les desserts divers et variés mais parmi lesquelles figuraient en bonne place des crêpes de sarrasins...

On apporta aussi d’autres liqueurs...

Et la musique repartit de plus belle.
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Inao_juan

Il n'eu pas à attendre longtemps pour se faire comprendre... Quoi que, le doute était toujours de mise avec cette petite créature blonde, avait elle compris ou était elle seulement maline ?
Pour être totalement franc, il n'en savait pas grand chose, mais dans les faits la mission était accomplis et, bien que cela lui aurait fait le plus grand bien, il n'aurait pas à lui passer de savon.
Quoi que, l'arrière des oreilles était il bien propre ?
Restait plus qu'à se délecter, ou non, du breuvage servit par la fouine à mèches blonde.

Petit à petit elle s'approche, marchant doucement, précautionneusement, ses grand yeux de fouine* levé vers le rat, le mode charmeuse activé.
Mais c'est que le rat n'est pas animal facile à berner, à charmer, à manipuler, non non non... Quoi que... Parfois si si si ... Ô pauvre nature humaine tu nous perdra !
Et c'est retenant un sourire, essayant de garder son visage grognon et de mauvais poile, qu'il prend la choppe des mains de la petite, étonné qu'elle n'ait rien piqué dedans... C'est qu'il la savait amatrice de chouchen la fouine. Et même prête à aller voler son breuvage dans le bar sur roulette du rat.
Puis aussi, non mais, elle lui donne du monsieur après lui avoir donné du papy il y a quelques temps de cela ! Voulait elle mourir si jeune ? Vendu sur des étales de pays loin au delà des mers ? Ou bien servir d'esclave personnel du rat ?
Ou seulement innocente ?

Ses yeux se posent sur la petite blondinette qui se trouve devant lui !

- Demat p'tite fouine !!

Petit ébouriffement amicale, pour faire bien devant les gens, comme ça qu'il se rassure le rat !
Puis se penchant à son oreille pour être sur d'être entendu d'elle et d'elle seulement.

- Tu m'a fait rentrer... tu es ma servante pour toute la soirée, surtout si tu veux ta danse...

Ses yeux plongent dans les siens histoires de bien se faire comprendre, le sourire se fait limite sadique et amusé.
Puis mine de rien, il se redresse tout sourire, finalement on va passer un bon moment...
Et ni une ni deux, il pose ses mains sur les épaules de la fouine pour la pousser vers une nouvelle place, c'est que maintenant elle doit rester à côté de lui touuuuut le temps.

*Bin vi lisez donc plus haut !!
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Maellia_de_kerroch

Je ferme les yeux, j'aime quand il m'enlace ainsi tout contre lui. Je souris aux anges.

- Tout va bien, besoin juste de prendre l'air, comme en taverne toujours près de la fenêtre. Et pour vous? Tout va bien?

Mes mains se posent sur ses avant-bras, ma tête contre son épaule, joue contre joue.
Que demander de plus? Il est mon havre de paix.
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Eozenez

Rassurée d'une part par son sourire bienveillant et d'autre part parce qu'il n'en demande pas plus, c'est en le remerciant intérieurement que la p'tite s'échappe et file se réfugier auprès de Gavril. Elle lui sourit "Bonsoir Sergent". Et sans plus attendre charge son assiette autant que faire ce peut. Tout d'abord des crêpes qu'elle noie avec du miel. Par dessus une énorme part de ce gâteau qui a l'air succulent. Ensuite une louche de crème de ... elle ne sait pas de quoi mais après avoir trempé son doigt dedans, elle la sait exquise, sucrée à souhait et parfumée d'une saveur aussi inconnue que tentante. Et enfin, elle parsème le paysage gourmand de baies de toutes sortes : des myrtilles, des groseilles, du cassis, des mûres et même des cerises ! "Mmmmhhh ..." ne peut-elle s'empêcher de laisser échapper avant que son ventre n'exprime quant à lui sa famine par un long gargouillis.

Étape 1 : Admirer ==> OK
Étape 2 : Choisir ==> OK
Étape 3 : Manger des yeux ==> OK
Étape 4 : Dévorer ==> en cours

C'est la cuillère suspendue à mi-distance entre l'assiette et sa bouche, qu'elle se réjouit de voir arriver Niark. Son visage, qui reprend peu à peu de ses couleurs naturelles, est soudainement métamorphosé par un sourire éclatant. Il est venu ... C'est qu'elle sait être convaincante de toute évidence ! Alors, qu'elle le regarde remettre ses compliments au "géant de la capitaine", elle n'oublie pas d'empiffrer le menu gastronomique qu'elle s'est composé. Se tournant ensuite vers elle, il lui fait signe de le rejoindre ... mais n'a pas l'air particulièrement de bonne composition ... !

Connaissant l'amateur de gnôles et autres poisons alcoolisés, afin d’apaiser son éventuelle mauvaise humeur, elle prend la chope qui semblait lui avoir été destinée et va la remplir au tonneau le plus proche ... espérant que cela serait à son goût !

Elle s'approche précautionneusement, pour ne rien renverser (ce qui le mettrait probablement dans une rage folle), tout sourire ... impossible de résister à ses yeux ... ! Elle le sait parfois grognon mais irrésistiblement attendrit par sa joie de vivre et la spontanéité qu'elle doit à son jeune âge. "Bonsoir Monsieur DuRat ..." petit sourire malicieux d'une magnifique fouine* en devenir, qui envoie des œillades innocemment charmeuses...

Attente, presque impatiente de connaître la suite ... elle lui tend son godet ...

* : ben oui, en Bretagne, essayez même pas de me faire croire que vous avez des gazelles hein !

Arzur.

Profitant de la distraction générale causée par le débarquement des soldats dans la salle, Arzur se faufila entre danseurs, ménestrels et invités pour aller rejoindre Maëllia à la fenêtre. Avec tendresse, il se glissa derrière elle et l'enlaça, posant son menton sur son épaule pour regarder au-dehors avec elle. Il lui chuchota :

- Tout va bien ?
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Darklumi

la tablet devenait de plus en plus nombreuse à l arriver des invités . Il la pres de glaria , profitant de la nourriture qu il avait devant lui , buvant du vin apres chaque mise en bouche .
Il y avait des bon plats , de quoi se remplir bien le ventre .

Citation:

Dark... Auriez-vous vu mon papou ? Etonnant qu'il ne soit pas encore là surtout pour manger.

Il a surement eu un empechement , mais il est vrai que le l ai point vu. Veux tu que je parte à sa rencontre ?

Puis il se retourna en entendant la chanson et la musique , il trouva qu elle avait de beau mots et qu elle avait un juste refrain .
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Coldtracker

Maël écouta la chanson surpris et fut touché plus qu'il ne l'aurait cru par les paroles qu'il traduisait au fur et à mesure:

Je chanterai pour mon coeur,
que je veux réconforter,
car malgré ma profonde souffrance
je ne veux ni mourir ni devenir folle,
alors que je ne vois personne revenir
de cette terre sauvage
où se trouve celui qui apaise
mon coeur lorsque j’entends parler de lui !

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Ce qui me peine le coeur,
c’est qu’il ne soit plus dans mon pays,
lui qui est cause de mon tourment.
Je ne connais plus ni jeux ni rires.
Il est beau, moi, je suis gracieuse :
Seigneur Dieu, pourquoi as-tu fait cela ?
Puisque l’un et l’autre, nous nous désirons,
pourquoi nous as-tu séparés ?

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Je souffrirai mon malheur
jusqu’à ce que je le voie repasser la mer.
Il est en pèlerinage,
Dieu le laisse en revenir !
Et malgré toute ma parenté,
je ne cherche nulle occasion
d’en épouser un autre.
Bien fou qui j’entends m’en parler !

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Ce qui m’a bien déçue,
c’est de ne pas avoir été là à son départ.
La chemise qu’il avait revêtue,
il me l’a envoyée pour que je l’embrasse.
La nuit quand son amour m’aiguillonne,
je la mets coucher auprès de moi,
toute la nuit contre ma chair nue,
pour adoucir mes douleurs.

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Ce qui me rassure en mon attente,
c’est que j’ai reçu son hommage;
et quand souffle la brise douce
qui vient de ce doux pays
où se trouve celui que je désire,
volontiers je tourne vers là-bas mon visage;
alors il me semble la sentir
par-dessous mon manteau gris.

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

C'était effectivement une belle chanson de geste des croisade...
Il se rencogna dans son siège savourant la mélodie et les paroles tout en buvant de l'uisge beatha....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Valoche

Val, assise à côté du duc, mange de bon appétit. Elle a choisi un délicieux vin blanc.

Elle sourit lorsqu'elle voit Eoz aux côtés de Gavril et Kiklan.

Soudain messire Niark fait son apparition, quelque peu grognon, il salue la tablée comme seul un militaire c'est le faire. Puis il se tourne vers la petite Eoz. A m'en point douter, la petite fouine avait encore su se montrer très persuasive.

Et puis le trouvère parle d'une chanson qui porterait chance et la voix de la chanteuse s''élève, cristalline.

Val
s'abandonne complètement à la pureté de la voix et de la musique....
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Coldtracker

Avec la même façon de faire qu’avec la jeune archère, il salua Niark à son tour d'un court signe de tête à la façon des hommes d'armes.

Il le remercia pour ses bons mots:
-"Vous êtes le bienvenu, amusez-vous, prenez du bon temps..."

D'un geste, Il lui désigna la salle de banquet de la main lui faisant comprendre qu'il n’avait que l'embarras du choix ou s'installer...

Il savait que Niark connaissait les convenances...
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--Merig

Non mais je vais pouvoir le faire mon chant oui ou zut? voila, ce que pensait Mérig...

C'était inévitable, le défilé des invités venant saluer le maître de maison était conforme au protocole en vigueur...
Il attendit donc avec patience...

Quand l'espace et la parole furent libérés, il dit:
-"C'est un vieux chant des croisades racontant l'inquiétude d'une jeune femme pour son aimé...

Ce chant porte chance dés lors qu'il est chanté près d'une belle dame...En vous souhaitant vostre grâce d'être l'aimé de quelqu’un à nouveau...".

Il n’en dit pas plus mais frappa dans ses mains...

Les musiciens vinrent alors devant le colosse et sur signe de Mérig autour de la jeune femme qui siégeait près du Duc...

Là l'épouse du troubadour lança la musique d'une main et chanta

Un son clair naquit dans la salle....

Coldtracker

Maël qui parlait à Val vit la jeune femme approcher et reçut ses parole avec bienveillance, il opina du chef en souriant et la laissa partir pour ne pas la gêner plus car elle avait l'air assez mal à l'aise ...

Chose qu'il comprenait aisément mais son rang l’avait forcé à faire preuve d'étiquette en public...

L'un des musiciens se présenta alors devant lui pour une demande...

Pour le moins surprenante...

Il regarda Val et dit:
-"Ma foi cela ne peut guère me faire de mal..."

Il regarda le musicien et dit en souriant:
-"Faites..."
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Inao_juan

De mauvaise humeur le rat ? Ça oui, d'un voyage un tant soit peu raté ! D'un retour un tant soit peu inutile ! D'un mariage un tant soit peu à l'eau ! D'une couche un tant soit peu vide !
Mise à part sa bourse bien pleine, il n'avait pas trop de quoi se réjouir en ce moment.
Mais bon, pour rajouter à sa peine, ô malheur, ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, il était maintenant invité à un banquet. Pas que l'idée de ripailler lui déplaise, surtout quand c'est gratuit, mais bon, dans ce genre d’endroits, ça danse, et même si vous restez dans votre coin bien tranquille, il y a toujours une jeune emmerdeuse pour vous demander de danse.
Encore si elle était vilaine, vous auriez peu de mal à l'envoyer balader, jouant d'arguments et d'excuse que seul la malhonnêteté humaine peut faire naître dans votre esprit, mais quand elles sont belle ??
Ni une ni deux, les mots dépasse souvent l'esprit, et qu'on se retrouve en un quart de seconde sur la piste de danse, au milieu des autres badauds à haire votre amour des femmes.

Vous trouvez l'esprit du rat tourmenté ? Vous pouvez !

Mais bon, il avait accepté l'invitation, pas tellement de bon coeur, pas que l'idée d'aller au banquet le réjouisse, ni que l'hôte est une des têtes les plus remarquable de Bretagne, quoi que quand on parle de tête, on devrait plutôt parler de bras dans ce cas... Le bras armée de la Bretagne !
Mais il rejetait une fois de plus la faute sur une femme, enfin... Pas une femme tout à faire, une enfant encore, non dans l'âge mais dans l'esprit, une femme en devenir !
Et si il avait accepté, c'était non pas par mauvaise intention qui ferait frémir les poiles de la nuque du père Tadeuse, mais en tout bien tout honneur.
Car la petite Eozenez était en quelque sorte, sa p'tite fille ? sa fille ? sa petite soeur ? En tout cas il l'aimait, mais pas comme il aimait les autres femme, sorte d'amour paternel d'un rat pour une petite fouine Bretonne.

Tout ça pour en venir au fait qu'il se rendait au banquet, tout de pourpre et d'or vêtu, car bien que Breton maintenant depuis quelques années, pour les grandes occasions, il aimait à porter les couleurs de ses terres natal de Normandie, et puis au passage c'est aussi les couleurs de la famille Dénéré, ou l'art de recycler ses vieilles tenus.
Bottes cirées, épées au fourreau, car jamais il ne la quittait, coiffé comme il le peu, lavé de peu aussi, quelque goutte d'eau de fleurs, et le voila tout fringuant devant la grande porte qui donne sur le banquet.
De loin il avait entendu la musique s'arrêter, des cris, des blabla, des rires et des bruits de choppes qui s'entre choc.
Mais pas de musique... Devrait il attendre que la musique reprenne, que les gens dansent, ça lui éviterait de passer le bonjour à bon nombre d'invités.
Et si la musique reprenait pas ? Il aurait l'air fin devant sa porte...

Et le voila passant le pas finalement, la moue grognon, l'oeil inamical, la démarche sèche, croisant presque les doigts pour qu'elle ne se trouve point dans les parages. Il aurait l'air de quoi si il venait à tomber nez à nez avec sa soit disant fiancée ? L'air de tout sauf malin !

Au loin, de très loin, le maître des lieux était repérable, accompagné d'une capitaine de l'Hermine, d'un sergent et de la petite Eozenez qui, comme à son habitude se faisait toute petite dans son coin.
Fallait passer par la, saluer le maître des lieux était la moindre des choses, et le minimum proscrit par la bien séance.
Traversant la pièce, le rat en profita pour jeter des coups d'oeil à droit et à gauche repèrent les visages familier, espèrent que personne ne face attention à lui et qu'il n'ai pas à s'arrêter toutes les deux secondes pour se forcer à sourire à coup de baise main et de salutations.

Déjà qu'il était grand le Rat, il se trouva néanmoins tout petit face au colosse qui sert de maréchal à la Bretagne... Quoi de chose plus naturel pour un rat de se sentir tout petit ? Bin pas pour celui ci !
Il attendit que le maréchal finisse de discuter avec ce qui avait l'air d'un troubadour avant de se présenter devant l'hôte de ces lieux.
Bottes qui claque sur le dallage, signe de tête respectueux et semblant de sourire.

- Demat Maréchal, je tiens tout d'abord à vous remercier pour votre invitation, c'est un ... Non je vais pas dire que c'est un plaisir d'être ici, mais un honneur !!
Je dois bien vous avouer que si la petite timide qui se cache la bas *Montrant Eozenez discrètement* ne m'avait pas un peu forcé la main, je serais bien au calme chez moi...
En tout cas c'est une bien belle bâtisse que vous avez la !

Remerciement, compliment, il était dans le bon pour la bien séance, le strict minimum qu'on avait dit.
Puis il se tourna vers Valoche et Gavril, dur d'y couper... Ils étaient déjà la ! Petit inclinaisons du torse et de la tête comme salue.

- Capitaine... Sergent... je vois que l'Hermine est bien représentée !!

Dit il tout en tournant ses petits yeux gris en direction de Eozenez... Pas un sourire, mais uniquement un petit signe de l'indexe pour lui dire de venir vers lui et d'un autre signe de la main, lui fait signe d'apporter à boire.
Vas t'elle passer un sale quart d'heure pour l'avoir fait venir ? Qui sait ?!
En tout cas maintenant, il devrait faire la causette !!

Eozenez

Elle observe SA Capitaine qui se détache du géant et viens échanger quelques mots avec son Sergent. Quand tout à coup Capitaine Valoche la montre du doigt ... et elle se dit alors "fritte, suis r'pérée ... ben pour la discrétion, on r'passera !". Elle voit le Sergent se diriger vers elle tout en la regardant. Son visage passe vite de la couleur pêche tendre, que le vent vivifiant et sa jeunesse lui font aujourd'hui revêtir, vers le cramoisi de la honte !

Gavril a écrit:

Allez, en route jeune fille, viens a table, faut que tu manges!

Tout en rajoutant pour être sur qu'elle coprenne le message, car elle était tétue la petite:

L'ordre vient d'en haut, y a une place a coté de moi ou tu surveilleras aussi bien la capitaine.

Elle s’apprête déjà à argumenter ... mais le sergent la connaît trop bien et assied "l'autorité" de la requête. Avant de s'en retourner tranquillement d'où il vient. C'est acquis, il sait qu'elle va suivre.

Elle pense qu'il serait mieux de laisser son arme dehors ... de toute façon, un arc, ça n'est pas utile en combat rapproché ... donc pour éviter de mettre une pression inutile (puisqu'ils ne viennent pas en conquérants), elle dépose arc et carquois à l'entrée.

Elle est timide et ne sait comment se comporter ni que faire. Le monde, l'éducation, les banquets ... c'est pas son domaine. C'est donc gauche et naïve qu'elle se présente face au maître des lieux, et fait une petite révérence étonnamment gracieuse ... comme Dame Izéa le lui a apprit il y a quelque temps "Je vous remercie de nous avoir invité à participer à votre banquet, MonSeigneur ..." rougit à nouveau et se reprend "... Messire ..." ne sait plus. Elle décide donc d'en rester là et baisse la tête avec respect en guise de remerciements salués ... tout en se demandant combien de temps la bonne séance voudrait qu'elle importune leur hôte ?

Fort heureusement, lui sembla-t-il, le "pourvoyeur de sonorités" interrompit sa présentation et, se disant qu'elle avait peut-être abusé, elle fit quelques pas en arrière pour s'effacer le plus discrètement possible et aller tenter de se regonfler un peu sous le giron protecteur de son sergent.

Valoche

La danse est finie.

Citation:

"Merci pour cette danse!

Merci à toi, ce fut un plaisir

Citation:

Si on allait à table?"

Je te suis mais je dois parler à Gavril avant.. dit-elle

Val rejoint donc son mestre d'armes et lui montre la petite Eoz

Emmène là à table et garde un oeil sur elle

Puis elle rejoint la place à la place réservée pour elle. La capitaine salue les trente qu'elle n'a pas encore vus et leur sourit.

Sur la table, les mets les plus fins s'étalaient devant ses yeux. Elle se rend compte qu'elle une faim de loup...
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Darklumi

Dark sourit au dire de glaria , Il avait entendu tout comme elle que la musique avait fini par s arreter .

je vais bien merci ! mais qui est kiklan ?

Il pu voir son visage quand sa soeur d arme le designa du doigt . Puis quand elle parla des gens en taverne , il etait clair qu entre la position assise et debout , les gens n avaient pas la meme allure .

si cela peux te rassurer ,je suis pas tres danseur moi non plus , mais je me debrouille , de plus je serai ravi d avoir cette danse avec toi . Mais pour l instant allons gouter aux plats de ce banquet , tout cela m a l air goutu .

Il l entraina prendre place a table et lui sourit .
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Gavril

Gavril écouta son ami plus que son capitaine, en effet, il y avait de quoi manger, il lui répondit alors en regardant tous les mets a disposition.

Eh bien, je vais attendre encore un peu, je n'ais pas lancé mon dévolue sur un met en particulier, du moins pas encore. D'ailleurs, elle est gouteuse cette volaile ?

Tout en finissant sa phrase, il vit Dark qui s'avançait vers lui, il ne l'avait point vue! Quoi qu'il en soit, il se leva pour le saluer. C'était un des rares bretons qui avait connu son frère, c'était un des seul lien qui le ratachait a ce frère si peu connu, seulement par correspondance épistolaire.. Les autre personnes de l'ost qu'il avait connut était soit décédé, soit trés bien caché dans des grottes. Il l'acceuilli d'un sourire tout en lui fesant l'acolade et lui répondant:

Demat Dark, content de te voir aussi, je ne t'avais pas vu, désolé. Je vais bien ma foix, tant qu'on est pas mort, on va bien! Et je pense que le banquet sera fort aprécier, il nous faudra d'ailleurs remercier fortement ton grand mestre pour cette invitations.

Aprés ces quelques amabalités, il se rassit prés de Kiklan, et regarda d'un oeil vers ou dark se dirigeait. Vrs une dame qui regardait kiklan comme si elle le conaissait ou peut être plus qui pouvait savoir. Tout en donnant un coup de coude complice au capitaine Kiklan, il lui dit.

Mon capitaine, je crois que vous avez une conaissance ou une demoiselle a compter fleurette las bas.

Il lui lança un regard plein de malice, de une, pour sa petite phrase qui voulait inciter kiklan a lui en dire plus, mais aussi par l'utilisation du terme capitaine. Il n'aimait pas trop qu'il l'apelle comme sa en privé, il n'était certe pas en privé, mais la conversation n'avait rien a voir avec quelque chose de publique. Donc dans le pire des cas, Gavril aurait respecté le protocol et dans le meilleur, taquiner avec plaisir le capitaine. Tout en finissant sa phrase, la capitaine vint lui parler rapidement, il l'écouta avec attention et inclina la tête pour dire qu'il avait compris.

Capitaine, je reviens a vous dans une minute!

Il se leva prestement, puis sortit pour chercher la petite eoz, lui faire signe n'avait apparament pas marcher, on allait donc utiliser les grand moyen: la parole! Il hésita quelques instant a la rejoindre silencieusement et lui faire un jolie bouh, mais aprés tout, il avançait déjà vers elle et devait déjà être repéré. Il se raprocha d'elle et lui lança:

Allez, en route jeune fille, viens a table, faut que tu manges!

Tout en rajoutant pour être sur qu'elle coprenne le message, car elle était tétue la petite:

L'ordre vient d'en haut, y a une place a coté de moi ou tu surveilleras aussi bien la capitaine.

Il se retourna pour retourner a sa place, la laissant le suivre tranquillement. Il se réinstalla a sa place tout en lançant a Kiklan.

J'espère que j'ai pas été trop long capitaine! Je ramène une charmante demoiselle en plus.

Il éspérait qu'eoz est entendut, quand il était détendus, il adorait taquiner les gens et sa, c'était le meilleur moyen de taquinage connu. Le taquinage, un mot inventé, mais un sport trés vanté!

Glaria

Elle posa sa main sur son bras et se joigna à la tablée où de multitudes mets y étaient posés.

Merci Dark.

Elle s'installa alors à table, se demandant où bien pouvait se trouver son père.
Dark a ses côtés. Un brouhaha de paroles se faisait entendre et notre Glaria avait bien du mal à suivre une quelconque conversation. Aussi, elle se tourna vers son voisin et frère d'armes.

Dark... Auriez-vous vu mon papou ? Etonnant qu'il ne soit pas encore là surtout pour manger.

Elle se mit à sourire à sa dernière phrase.
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Coldtracker

Le Duc avait mandé un couvert et celui-ci fut promptement installé pour Val...

Les mets les plus raffinés étaient à disposition, aussi bien sucrés que salés .

Il lui dit :
-"N’hésite pas à prendre ce qui te fera plaisir, on ne sait pas de quoi demain sera fait..."

Il montra les boissons et se proposa de la servir:
-"On a de tout, qu'est ce qui te ferait plaisir?

Hypocras, rouge, blanc, clairet, vin italien?"

Il montra un autre contenant et dit:
-"On a aussi de la gnôle d'Ecosse, cela s'appelle "uisge beatha"(1) et cela vous nettoie le gosier pour dix ans...On peut nettoyer une plaie avec pour ainsi dire..."

Et il se servit un verre de la dernière boisson ....

Alors même qu'il parlait avec val, la musique reprit... Une musique, presque violente, très rythmée, des paroles de soirée bien entamée

hrp:(1)whisky
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--Merig

N'avait-il point fini?

Il n'arrivait pas à trouver le bon moment pour monopoliser l'attention du Grand Duc...Enfin du Duc qui était très grand...

Bigre!!!!Quand ils avaient été demandés pour faire du son à cette soirée, il n’avait pas imaginé rencontrer un gars de cette carrure...

Un loup à la carrure d'ours....Un esprit affûté carapacé de muscle et d'une agressivité cachée sous un léger vernis de courtoisie...

Un tueur... Mérig savait les reconnaître ...
Et l'autre, le lancéor, ne valait guère mieux, il sentait la mort à plein nez...Une mort toute professionnelle donnée avec réflexe et maîtrise de soi...

Le Mérig connaissait son monde et savait voyager de château en château avec ses compagnons pour donner de la couleur aux soirées mais cet homme, ce géant là, déparait sérieusement à l'aune de ses standards...

Sa femme avait dit quelque chose sur lui:
-"Il sent la sauvagerie maîtrisée, comme tenue en chaîne..."

Il avait entendu bien des choses sur cet orgueilleux personnage mais il n’avait pas été préparé à cela...

L’homme semblait surveillé par la mort elle-même à croire qu'il était son champion..l'Ankou semblait poser une main bienveillante sur un pourvoyeur d’âmes....

Et il comprit....La soiré aidant, tandis qu'il jouait et tantôt chantait, il entendit, le récit de la vie du géant au regard si fier et glacé....

Aussi se résolut-il à lui dédier un chant qu'il considérait comme un porte-bonheur...

A bien étudier l'homme, il semblait porter une lourde tristesse en lui et la femme qui était à ses côtés semblait lui tirer des sourires qui n'étaient point que de circonstances...

Ils finirent ô fortuna et parla à l'oreille de son épouse qui esquissa un signe d'assentiment et il prit la parole:
-"Vostre grâce , pardonnez-nous de vous déranger en si grande conversation avec cette belle dame qui siège près de vous mais nous aimerions interpréter un vieux chant pour vous, il paraît qu'il donne chance et bonheur..."

Glaria

Elle se mit à sursauter ne l'ayant pas vu arriver, ses yeux braqués sur les pas légers du colosse. D'ailleurs elle s'était remis à penser au cours du mestre d'armes sur les déplacements des pieds sur le sol.

Au son de sa voix, elle se tourna esquissant un sourire.

Oui, ça va et toi ?

J'ai suivi mon ami Kiklan. Je ne sais pas d'ailleurs si il m'a vu. Enfin j'étais juste derrière lui et je ne voulais pas le déranger.

Mais c'est vrai qu'il est agréable de les revoir ici qu'uniquement en taverne. Ca nous change un peu. Au moins, je les vois debout et non plus assis.

D'ailleurs, certains m'avait l'air moins grand en taverne.

Glaria se mit à sourire. Une danse... Il lui demanda si elle voulait danser. Alors qu'elle allait lui répondre, la musique s'interrompit.

Et bien... les musiciens ont du avoir peur de notre arrivée !

Elle se mit à rire discrètement.

Mais tanpis pour leur regard, à la prochaine danse, je serais ravie d'être votre cavalière. Mais je vous préviens... A part pour les pas de danse du mestre d'armes, je suis une piètre danseuse. Ce sera à vos risques et périls.
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Glaria

Elle revenait de sa promenade lorsqu'elle vit du monde passé et entré. D'ailleurs, elle suivit les personnes. Elle crut reconnaitre son ami Kiklan. Elle sourit espérant ne pas se tromper. C'est que cela faisait un moment qu'elle ne l'avait vu.

Elle reconnut la voix du Grand Mestre à peine était elle entrée dans la grande salle où se déroulait le banquet. C'est qu'elle l'avait complètement oublié ce banquet. Elle jeta un coup d'oeil à l'ensemble de la pièce vérifiant si il se trouvait déjà là lorsqu'elle fut étonnée de voir le Maréchal se mettre à danser. Elle n'aurait jamais pu imaginer qu'un colosse puisse danser aussi légèrement.

Elle se rapprocha du banquet pour admirer les différents mets qui étaient posés. Puis elle resta là à regarder les différentes personnes se mettre à danser.
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Coldtracker

Haussement de sourcils du colosse qui dit:
-"Elle peut se détendre ta jeune archère, il ne lui arrivera rien ici, le pire qu'elle ait à craindre est qu'un de mes hommes essaie de lui compter fleurette et je gage qu'elle saura l'envoyer sur les roses si nécessaire...

Mais ils ont comportement exemplaire, cela ne serait être un souci"

Il sourit et reprit :
-"Seule?

Ma doué les hommes de Bretagne sont-ils devenus aveugles?

Ils dansèrent encore un peu avant que la musique ne cesse et il lui baisa la main en disant:
-"Merci pour cette danse!

Si on allait à table?"
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Darklumi

Dark etait deja en salle commune , il avait pu salué les menbres de l hermine à leur entrée . L escuyer alla voir son ami gavril .

noz vat gavril je suis content de te voir ,vas tu bien ? J espere que comme tous tes compagnons d arme ,tu sera apprecier ce banquet organisé par notre grand meste

Il lui fit une accolade et le laissa à ses occupations . Quand il apperçu glaria admirant les differents mets . Dark avanca vers elle et lui sourit .

noz vat glaria , vas tu bien ? Il y a de plus en plus de monde a ce banquet , chose admirable ... meme l hermine est parmi mous .

Dark la salua en inclinant legerement la tete .

Mais puis je me permettre de t inviter à une danse ?
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Valoche

Val ferme les yeux et se laisse emporter par la danse tout en conversant avec le maréchal

Non en effet ce n'est pas une nouveauté pour nous

Elle se rappelle leur fuite vers la Bretagne et le carreau envoyé par ses soins à un de leurs poursuivants.

A leur arrivée en Bretagne, ils s'étaient séparés tout en restant amis.

Citation:

-"J'ai aussi bien réussi ma vie militaire que j'ai loupé ma vie personnelle...Les militaires de carrière ont le don de faire fuir les femmes et mon caractère n’arrange rien...
Quand j'ai cru enfin pouvoir vivre une vie normale, la guerre a repris une fois de plus et j'ai tout perdu..."

Elle sait que la mort de son enfant puis de sa femme l'ont beaucoup meurtri et elle en est très sincèrement désolée pour lui. Personne ne devrait avoir à vivre ça. Aussi elle décide de ne pas en parler . pas la peine de rouvrir une plaie qui saigne encore.

Elle lui sourit tristement et lui dit:

Je pense que c'est le métier qui veut ça........ Je n'ai pas non plus trouvé celui qui fera battre mon coeur et à vrai dire, je ne cherche pas non plus La compagnie et l'amitié de mes frères et soeurs d'armes me suffissent pour l'instant.

Puis son regard se porte sur Eoz

C'est eozenez la malicieuse et la meilleure archère de toute la compagnie, je l'apprécie beaucoup
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Kiklan

Contrairement à gavril et Eozenez, il était très détendu et bien décidé à faire un repas digne de ce nom! Il passa donc par la table du banquet avant de rejoindre Gavril et fit le plein de nourritures toutes aussi variées et délicieuses les unes que les autres. Saluant les gens qu'ils connaissait au passage, il se mit à coté de son ami qui semblait moins détendu que lui:

Je crois que pour le coup, sa changera des repas de campagne.. Sa m'impressione de voir le maréchal comme sa en tout cas, il doit bien cacher son jeu. remarque, la seul foix que je l'ais vu, il fracassait un crane a la primatial quand la duchesse s'était fait attaquer.

Ah oui, c'est vrai que la première impression est importante... Mais je pense qu'il n'est pas homme à s'enerver facilement...

Il se fit un devoir de manger le morceau de volaille qui l'appelait irresistiblement puis en proposa à Gavril:

En parlant de repas de campagne, on est invité à manger non? Tu veux un petit quelque chose hum? Tout est excellent ici!

Puis levant un peu la tête pour appercevoir la jeune archère il lui fit un signe qu'elle pouvait aussi venir se remplir l'estomac. Il regarda les danseurs et se mit à rire silencieusement à la vue de certains pieds lourds qui mettaient les pieds de leur belle en danger d'applanissement!
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Maellia_de_kerroch

Il y avait de plus en plus de monde, la musique changeait de rythme, la dernière était terminée.
Arzur est une personne du monde public, il se devait par son titre de prince de se présenter ici et là, c'était son monde pas le mien.
Ma main lâcha la sienne, je prenais conscience que ceci nous séparé et nous séparera toujours.
Je pris un verre, à seize ans on pouvait bien se marier et avoir des enfants, pourquoi ne pas boire une chopine.
Je m'avançais direction la fenêtre, là où je me sentais généralement bien, à l'air libre.
Je m'accoude, tournant le dos au monde, non pas par impolitesse mais car le fenêtre sont faite ainsi, puis je regarde les étoiles briller dans le ciel.

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Gavril

Gavril ne savait pas danser, pourquoi, il ne s'était jamais vu l'envie d'aprendre, a quoi cela pouvait'il bien servir, a pars pour le paraitre. Mais le paraitre, Gavril n'en avait cure, il suffisait de le regarder, certe propre pour l'ocasion, habillé sobrement d'une fine armure de cuir comme toujours, mais son visage transpirait le sauvage, une barbe mal rasé, des cheveux longs.. Un des nombreux stéérotype du barbare breton pour les français, et cela ne le déplaisait pas, au contraire, a défault des proportions du maréchal, il avait cette apparence qui teinté de son visage de marbre le rendait totalement indechifrable. Pas plus mal pour quelqun de sa formation..

Quoi qu'il en soit, une foix les présentations faite, il allait s'installer suivant les recomandations du duc, dos a un mur.. Il ne tarda pas non plus a repérer la petite eoz, sans doute parce qu'il avait été dans sa position de guetteuse a une fenêtre plus d'une foix, par contre ce n'était pas pour les même raisons.. Quoi qu'il en soit, il l'invita du regard a rentré, comme apparament, l'avait déjà fait d'autre membre de l'hermine. Il vit le capitaine Kiklan le rejoindre, un bon ami ce capitaine. Du moins, se plaisait'il a le pensser. Il n'y avais pas beaucoup de trente pour l'ocasion, c'était byzarre, ils débarquaient vraiment nombreux chez le duc, c'était un chouillas génant pour Gavril, mais sa, personne n'aurait pus s'en rendre compte. Il y avait donc les deux jeunes gens, un qu'il avait déjà vu, un fils de feu le grand duc, un prince donc. Il y avait aussi la jeune fille qui venait de le quiter pour rejoindre une fenêtre, peut être géner de la situation et de l'arrivé de temps de monde, le dernier homme semblait être parent avec la jeune fille, ce qui était sur, c'est qu'il l'avait déjà croiser en taverne, un imminent membre des trentes si ses souvenirs étaient corect. Aprés son petit tour de la salle, il s'adressa donc au capitaine de la tierce a coté de lui.

Je crois que pour le coup, sa changera des repas de campagne.. Sa m'impressione de voir le maréchal comme sa en tout cas, il doit bien cacher son jeu. remarque, la seul foix que je l'ais vu, il fracassait un crane a la primatial quand la duchesse s'était fait attaquer.

Gavril ne pus réprimer un petit rire, assez discret pour que seul Kiklan puisse le voir.

Kiklan

Une invitation, un banquet et les liens qui pouvaient se ressérés... Aucune bonne raisons de ne pas y aller! Il avait donc été en compagnie de toutes les hermines qui le voulaient. Une fois reconnus puis guidés vers la salle à manger, un gars énorme vint les acceuillir:

-"Voila nos amis des hermines, je les ai invité, qu'on leur fasse grand accueil!"

Jamais il n'avait vu d'hommes aussi grand! Ses adversaires devaient encore se retourner dans leur tombe! Pourtant, l'heure était à la fête et pas aux combats. L'homme était bienveillant et ce n'était pas pour déplaire à Kik' que de sympathiser avec les trentes. Et la meilleure facon de le faire était de partager un repas! De ce coté ci, les hotes ne savaient pas ce qu'ils perdaient! Il faut dire que le capitaine de la tierce avait une faim de loup!
Gavril était là ainsi que les deux autres capitaines et la meilleure archère qu'il ai jamais vu, Eozenez. D'autres hermines arriveront peut-etre afin de faire une petite pause durant cette alerte. Val' les présenta et le colosse, un dénommé Mael d'après ce qu'il avait put entendre, les salua aussi.

-"Vous êtes ici mes invités, installez vous et profitez de la soirée...

Les occasions de se réjouir ont été bien rares ces derniers temps...."

Ne sachant que dire lorsque l'on remerciait un noble, il se décida quand meme à parler:

Je vous remercie au nom de tous pour cette invitation et pour votre acceuil Maréchal...

Il lui fit un bref signe de tête puis rejoingnit son ami Gavril avant de prendre place à table.
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Valoche

Val dansait aux bras du maréchal au rythme de la magnifique musique des trouvères.

Soudain son regard est attiré par quelque chose. Ce quelque chose n'était autre que la petite Eoz, la petite fouine des hermines. La championne des archères toujours prompt avec son arc.

Nul doute qu'à l'instant présent ce n'est pas l'envie qui lui manque mais Val se promet de la présenter plus tard au duc .Pas question qu'elle continue à se cacher...

Citation:

-"Alors que de chemin parcouru n'est-ce pas?"

La capitaine sourit

- oui en effet ... Tu es devenu duc, maréchal..... moi j'ai fait la dernière guerre au côté du général Cassius......
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Coldtracker

Ils dansaient au gré des paroles et de la musique...

Le colosse s'était effectivement amélioré depuis qu'il avait compris que la danse était comme l'escrime de Lichtenauer...

Qui elle -même était une danse....De mort...Que le colosse maîtrisait à la perfection...

La danse conviviale demandaient les mêmes qualités:
Harmonie, équilibre, souffle, tenue et puissance...A des mesures moindres et au bénéfice de l'amusement et non de la survie..

Aussi, Maël évoluait-il sans difficulté suivi corps à corps par Val qui était à l'aise...

Il répondit:
-"Oui, depuis que nous sommes arrivés ensemble en Bretagne, mon office d'hommes d'armes a bien rempli mon temps, mes faits d'armes m'ont valu mes anoblissements et mon statut actuel...

Pour la dernière guerre, je sais...Vous n'étiez pas bien loin de nous, on a pataugé dan les mêmes tripes ce qui n'est pas vraiment une nouveauté pour tout les deux hein? "

Val faisaient partie de ceux qui l’avaient aidé à voler les plans d'attaque de la France sur la Bretagne pendant la campagne de l' hermine...

Plans qu'il avait remis en mains propres à la Reyne Nathan à l'époque...

Il reprit tout en la faisant danser:
-"J'ai aussi bien réussi ma vie militaire que j'ai loupé ma vie personnelle...Les militaires de carrière ont le don de faire fuir les femmes et mon caractère n’arrange rien...
Quand j'ai cru enfin pouvoir vivre une vie normale, la guerre a repris une fois de plus et j'ai tout perdu..."

Son visage était calme et souriant et ne traduisait nullement la tristesse qui était la sienne au souvenir de ces instants...

La perte de son enfant, la perte de son épouse...

La tristesse se vit seulement un bref instant dans ses yeux bleu glace...

Il reprit avec ironie:
-"On ne peut pas dire que je sois très doué si tu voyais le "doublet"(1) que je me suis pris ce soir...Un moment d’anthologie...

Bref, soit les femmes craquent, meurent ou je me trompe..."

Il était un peu amère de cette vie de solitude mais il sourit de nouveau content de passer un moment avec Val et lui dit:
-"Capitaine hein? Si les gens savaient tout ce que tu es capable de faire, je gage que tu serais plus gradée que cela..."

Attentif....Toujours...Il remarqua les coups d’œils de Val et suivant leur direction, il demanda:
-"Quelle est cette jeune personne?"

hrp: (1) la veste...
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Lanceor

Le mestre fut surpris de voir entrer les membres des Hermines, mais n'étaient ils pas frères d'armes ?

Il fit signe au maître des banquets qui s'approcha de lui.

Qu'on les serve en vin et qu'ils soient placés autour de la table. Veilles à les mêler aux autres déjà présents.

Il prit deux timbales sur la table, les remplit généreusement de vin d'Anjou et se dirigea vers le jeune d'Artignac.

Bienvenu d'Artignac.

Levant la tête.

Et la bienvenue à vous tous !
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Arzur.

Alors que leur première danse se terminait, les deux jeunes gens virent entrer plusieurs personnes. Des membres de l'Hermine. C'était une bonne idée que de les avoir invités, voilà qui concourrait à resserrer les liens entre les deux ordres.

La musique diminua après quelques instants, et Arzur et Maëllia cessèrent de danser. Leurs mains restèrent entrelacées; par habitude, par envie.

Tandis que Cold faisait les présentations, le jeune prince salua à son tour, inclinant légèrement la tête en direction des invités, sans pour autant prendre la parole : le Duc était maître de cérémonie et s'acquittait de sa tâche avec professionnalisme et bonhommie.
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Eozenez

La petite avait suivit discrètement les capitaine, elle aussi. Elle savait qu'elle n'était pas invitée mais n'avait pu résister à la tentation de venir et voir à quoi pouvais bien ressemble l'antre des Trentes. Et aussi, un banquet ... oui, on lui en avait déjà parlé mais elle voulait voir de ses propres yeux, les tables croulants sous les mets plus succulents les un que les autres, sous les desserts et autres plaisirs à foison ...

Le garde quittant sa position pour escorter les Hermines à l'intérieur, elle en profita pour se faufiler et se positionna sous une fenêtre. Les capitaines s'approchèrent d'un grrraaand bonhomme qui, après les présentations d'usage, enleva sa Capitaine. Alors Eoz fut en alerte, au moindre mouvement suspect ... elle lui décochait une flèche dans le séant ... que cela soit su, personne ne ferait de mal à SA Capitaine. Néanmoins, cette dernière ne semblait pas rechigner à la tâche ... ni les autres capitaines de l'Hermine de bouger. Elle était sans doute impressionnée par la taille et par l'allure du géant ... cela la rendait nerveuse.

Amblard

Ils avaient bien reçu l'invitation, une de celle qui ne se refuse pas.
Le Marechal, Duc de Rhuys avait invité les Hermine chez lui pour un dîner.

Pres de Valoche de Lauralyne et du nouveau Capitaine de la tierce dizaine Kiklan, Gwenaël s'avance dans les lieux.
Des nouveaux lieux qu'il ne connait pas.

Un sourire une fois qu'ils arrivent vers le Marechal qui a plutôt l'air ravi de voir l'Hermine ici.

"Voila nos amis des hermines, je les ai invité, qu'on leur fasse grand accueil!"

Se rapprochant du Duc après qu'il eu saluer Valoche.

Marechal.

Tout simplement ce mot accompagné d'un salut simple comme le Duc les apprécie.
Un salut d'homme d'arme en somme.
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Valoche

Val sourit au maréchal et lui répondit:

- c'est si gentiment demandé que je ne peux refuser de danser avec toi, mais avant permet moi de te présenter les hermines qui m'accompagnent

je pense que tu connais le duc du Trégor, et voici Kiklan, capitaine de la tierce.

Laly capitaine de la haute dizaine (qui viendra plus tard) et cet homme là au visage de marbre est Gavril , un soldat de ma dizaine, il en est le mestre d'armes il a beaucoup d'avenir mais ce soir il assure mon escorte personnelle..

voila maintenant on peut danser...
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Gavril

Gavril était derrière son capitaine depuis le début. Il avait mis pied a terre en meme temps qu'elle..

Gavril n'était pas habituer au diner dans des endroits comme celui si, il était loin d'être issu d'une famille noble, encore moin d'une famille riche, enfin, vu que la conaissance de sa génaologie s'arrétait a sa mère et a son père, qui pouvait savoir.. Quoi qu'il en soit, il n'avait jamais connu ceci, du moins en tant qu'inviter, chez le général, c'était différent, c'était sa vie, et avant, c'était pour suivre ses chefs comme aujourd'hui mais vraiment pas pour manger.. Il était un homme de l'ombre depuis toujours et sa lui convenait parfaitement tout du moins.

Il suivit donc sa capitaine en tête du cortége accompagné des autres capitaines qui suivait eux même l'homme d'arme qui les guidait. Des qu'ils entrérent dans la salle, Gavril repéra d'un coup d'oeil le lieux, une simple habitude, on pouvait être sur qu'aucune menace ne pouvait venir d'ici, quoi que, on ne pouvait jamais être totalement sur. Des jeunes gens dansait en effet, Gavril s'inclina pour saluer les personne présente, mais reconnu du premier coup d'oeil le duc, il l'avait déjà vu, et on ne pouvait pas le louper..

Il souria a l'acceuille du duc, le regarda baiser la main du capitaine tout en reprenant un visage de marbre. Il laissa son supérieur et l'hote s'entretenir tout en regardant ailleurs, une marque de respect. Puis s'inclina a son tour devant le duc pour la saluer, ne sachant si il pouvait parler ou non, il préféra s'abstenir s'affirmant mentalement que si il devait être présenter, la capitaine s'en chargerait..

Coldtracker

-"D'Artignac! C'est un plaisir"dit le colosse en faisant un signe de tête à la façon des hommes d'armes à l'héritier du Trégor..

Maël De Morrigan-Montfort était un grand noble de Bretagne , il était avant tout un homme d'armes et celui-ci savait reconnaître des frères et sœur d'armes quand il en voyait ...

Il salua donc chacun de la même façon.

Il reprit:
-"Vous êtes ici mes invités, installez vous et profitez de la soirée...

Les occasions de se réjouir ont été bien rares ces derniers temps...."

Les premières présentations faites, il vit que la chanson s'était terminée, le jeune couple avait ouvert les "hostilités"

Il tendit donc la main à Val et dit:
-"Je promets que je me suis amélioré..."

Il regarda alors les musiciens et demanda:
-"Disse mi !"

La chanson commença et le colosse enlaça sa cavalière tout en restant respectueux...

Le ryhtme était entraînant...L'usage voulait que maintenant tout le monde pouvait danser...

Commençant à danser avec elle, il lui dit en souriant:
-"Alors que de chemin parcouru n'est-ce pas?"
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Coldtracker

Le colosse reprit à l'adresse de lancéor:
-"J'adore quand un plan se déroule sans accroc.."

Si les cigares avaient existé en 1460, il aurait dit ceci en allumant un havane bien cossu des familles et en donnant un à son ami....

A défaut, notre Duc remplit lui-même le godet de son vassal et le sien avec un sourire d'aise...
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Valoche

Les Hermines mirent pied à terre devant l'hôtel du maréchal et des trente. Ils confièrent leurs montures au palefrenier.

Ils étaient invités et bien décidés à en profiter. Ceci les changeraient des alertes.

Val était accompagnée par son escorte personnelle et les autres capitaines et au garde en faction elle dit:
Nous sommes attendus par le duc

Il guide les capitaines dans la salle à manger.

Des personnes dansaient pendant que d'autres festoyaient et riaient.

Val affiche un sourire et salue le duc et les personnes présentes. Elle ne connait pas grand monde mais elle connait bien le maitre de maison..
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Coldtracker

Le Duc le va a têt et dit :
-"Voila nos amis des hermines, je les ai invité, qu'on leur fasse grand accueil!"

Alors que les gens dansaient, le colosse se leva et se dirigea vers les hermine, là il fit face à Val, lui baisa la main avec courtoisie et lui dit:
-"La bienvenue à toi et tes amis, tu es radieuse...

Je ne suis guère en vaine ce soir, ferais-tu l'honneur à un ami de longue date de danser avec lui?"

Peu de gens le savaient mais Val et Maël se connaissaient depuis longtemps et Val avait un sacré parcours militaire derrière elle, un parcours en commun avec le colosse...

Il se tourna bien sur vers les autres membres des hermines venant à sa rencontre pour le saluer...
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Coldtracker

L’aube était encore loin...

Très loin même ...

Et si les deux jeunes gens se sentaient gênés, les autres étaient ravis et loin d'être moqueurs, ils étaient enchantés de voir un si beau couple danser...

Il regarda lancéor et dit :
-"J'envie la chance que tu as mon ami d’avoir ton enfant près de toi, les enfants sont le trésor d'une vie..."

Et il jeta un œil à la salle regardant si d’autres convives arrivaient...
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Arzur.

Voyant son trouble, Arzur adresse un sourire rassurant à sa cavalière... Pour sa part, il avait appris à danser à la cour de Lady Alisa, et se sentait plus à l'aise dans l'exercice. Il la guida dans les pas, conduisant de son mieux les gestes de la jeune fille.

Avec tendresse, il garda les yeux dans les siens. Lorsqu'elle les baissa, par gêne sans doute, il se pencha légèrement et déposa un baiser sur sa joue, au coin d'une bouche un peu pincée dont il voulait adoucir le trait en un sourire plus heureux.
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Maellia_de_kerroch

Je le suivais, pas après pas, j'essayais de ne pas quitter ses yeux, de rester droite comme i, mais mes pieds attiraient mon attention. Je baisse la tête plusieurs fois afin de voir si mes pieds étaient à la bonne place, si je n'allais pas lui écraser les orteils ou chuter en me rétamant au sol.
J'avais l'air ridicule.

Arzur est un jeune homme comme on en faisait pas, il tentait de me rassurer sans cesse, dans tout et à chaque fois.
Son baiser au coin de mes lèvres me soutirait un sourire, un sourire gracieux.
Après de longues minutes qui me paraissaient interminables, à son contact je me détendais, mes pas se faisaient plus souple, plus entrain.
Je viens me serrer tout naturellement contre lui, mes lèvres au niveau de ses oreilles, un murmure.

- Je crois que là, il sera difficile de nier cette évidence.

Mon regard se pose sur Père et sur Parrain, qui avaient très bien orchestré tout ça, même si nous aurions préférés le faire avec le temps.

Qu'est ce que le temps à seize ans ?!
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Coldtracker

Un large sourire naquit sur le visage du duc qui dit:
-"C'est habile mon ami!"

Il applaudit des deux mains alors que la chanson commençait...

Elle avait été choisi exprès par le duc pour les deux jeunes gens...

Joyeuse et facile à danser...
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Arzur.

Ha, le fourbe ! Voilà Arzur et Maëllia sur le devant de la scène malgré leurs réticences. La main de Lanceor posa celle de la jeune fille dans celle de l'écuyer. Avec un sourire un peu gêné et contrit, Arzur accepta de jouer le jeu : c'était désormais une relation officielle, et il savait que leurs rangs à tous deux allait les obliger à quelques démonstrations sociales de ce genre. Il fit contre mauvaise fortune bon coeur : autant il était vrai qu'il n'était guère de caractère à se mettre ainsi au centre de l'attention, autant il était vrai aussi qu'il aimait danser, et qu'il aimait la demoiselle dont il tenait la main. Il ne pouvait nier qu'il appréciait donc aussi cette occasion de danser avec elle..

Alors, ils s'avancèrent tous deux vers le centre de la pièce, tandis que les luths débutaient une mélodie adaptée. Arzur regarda Maëllia et lui sourit. Puis, il s'inclina devant elle, et la danse commença...
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Maellia_de_kerroch

Je toussotais et me sentais un peu obligée. J'étais gênée.

Je sentais bien qu' Arzur se sentait comme poussé et qu'il n'avait pas plus envie que moi d'être au centre des conversations ni d'être le principal centre d'attraction de la soirée.
Il n'avait sans doute pas prévu de danser et moi non plus.
Danser ?!
Je ne savais ni chanter et encore moins danser, au cloître on ne m'avait pas appris tout ça.
Ne pas me marcher sur les pieds, je serais capable de lui écraser moi sans le faire exprès, je savais autant danser que tenir un balai et pour cause.

La jeune Kerroch se souvenait des obligations qu'elle avait, ne jamais désobéir à ses parents, ne jamais leur faire honte, ne jamais s'opposer à eux, toujours rester dans la légalité, être droite, fière et surtout ne jamais contredire son père.

D'un pas lent, léger je suis Père, ma main se pose dans celle d'Arzur, mes yeux se posent sur lui, je les ferme une seconde, je m'incline par respect.
Comment on danse déjà?

Ma main dans la sienne, l'autre se pose sur son épaule, mon corps ne touche pas le sien, la distance est respectée. Je me laisse entraîner, honteuse et rougissante à le fois.
Tout ceci ne devait être qu'un cauchemar, Mère allait me réveiller.

Dites l'aube c'est encore loin ?!
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Lanceor

Le visage du père se raidit.

Oserais tu désobéir à ton suzerain jeune fille ?

Regardant par dessus la tête de la jeune fille vers Arzur.

Et toi jeune escuyer, tu désobéirais à un ordre de ton Grand Mestre ?

A nouveau vers sa fille.

Je n'ai jamais danser qu'avec une seule femme et c'est ta mère... Mais je t'amènerai à ton cavalier.

D'un geste relativement leste pour un homme de sa carrure, le mestre passe par dessus la table et saisit la main de sa fille. Levant celle ci bien haut à la manière des courtisans, c'est d'un pas léger qu'il se dirige vers son escuyer.

Elle est à toi... Pour cette danse... Prends bien soin de ne pas lui faire mal en lui écrasant les pieds par exemple...

Et de tendre la main de la jeune fille vers Arzur.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Maellia_de_kerroch

Ma bouche s'ouvre et se referme, telle une carpe.

Je maudissais un instant Arzur, mais les obligations étaient là, elle avait voulu que tout ceci reste discret, comme à Saint Pol, leur ville paradisiaque.
Là bas tout était simple pour eux, Préciosa les surveillait, mais ils étaient libre, ils s'amusaient comme des enfants de leur âge, loin des obligations, loin des regards indiscrets.
Oh ils n'avaient rien fait de mal loin de là, mais avaient appris à s'apprivoiser, s'apprécier, à rire ensemble, loin des autres, se découvrir mutuellement.

Les voici à Rennes, bien-sur ici tout étaient différents, les obligations revenaient, les regards aussi, ils ne s'affichaient que rarement en public, ils avaient leur jardin secret. Ils se protégeaient, inconsciemment peut-être mais quand même.
Seulement voilà, la réalité nous rattrape un jour, tôt ou tard, et trop tôt au goût de la jeune Kerroch.
Au devant de la scène Arzur, il n'était pas à son aise, il fut surpris tout autant que Maëllia.
Elle rougissait, si elle avait pu se mettre sous les tables à quatre pattes et s'en sortir ainsi elle l'aurait fait.
Un regard vers Père, un regard vers Parrain, si seulement Mère était là elle aurait pu lui trouver une porte de secours, hélas elle était seule, mais Arzur était là, il serra sa main, elle se rassura aussitôt, comme s'il était son unique air, son échappatoire.
Maellia regarde Arzur, ce regard qu'il connait bien, voulant lui dire, ne t'inquiète pas.

Elle se lève et s'approche de son Père, l'ordre de Parrain était clair mais chacun était là pour s'amuser. Et elle voulait s'amuser.

- Je préférerais que Père m'accorde la première danse et qu'ensuite il me dirige vers Arzur, n'est ce pas plus logique ?!

Un sourire en coin, elle tend sa main vers son Père.
Elle est la fille de son père et de sa mère, d'un soldat et d'une diplomate.
La jeune Kerroch a plus d'un tour dans son sac et ça laissait le temps à Arzur de prendre la poutre d'escampette s'il le voulait ou de se remettre de ses émotions.
Lui pour Elle, Elle pour Lui, dans toutes les circonstances.
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Lanceor

Dans une grande finesse qui lui sied à ravir, le mestre commença à frapper son gobelet d'étain sur la table.

Une danse ! Une danse ! Une danse !...

Finesse et discrétion tenaient le haut du pavé.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Arzur.

Diantre, s'étaient-ils donc ligués pour faire rougir les deux adolescents ? Avec vigueur et bonne humeur, voilà que les hommes gueulaient en coeur pour les faire danser... Arzur serra doucement la petite main féminine dans la sienne, et regarda Maëllia comme pour quérir une autorisation, du soutien, ou du courage... ou les trois à la fois.
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Coldtracker

Le Duc fit un clin d 'œil à lancéor et dit tout haut:
-"Arzur!!!

Moi Maël De Morrigan-Montfort, Maréchal de Bretagne, Grand Mestre et chevalier de l'ordre des Trente, Duc De Rhuys, vicomte de Frozay, cauchemar à plein temps des françoys et de Leyah que le cul lui pèle...

Je te somme dés à présent...

D'inviter Maëllia à danser!!!!

Exécution!"

Il regarda les musiciens et dit:
-"La saint-Jean!"

Et les trouvères entonnèrent....
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Coldtracker

La soirée battait son plein, il se rendit compte que Roxanne ne revenait pas...
Aussi fit-il débarrasser son couvert...

Cela libéra de l'espace autour de lui, de cette façon le Duc De Rhuys Rhuys, au milieu d'une grande table jointes à deux autres formant un U, ressemblait encore plus à un prédateur...

Beaucoup de monde mais peu de personnes près de lui...

C'était ainsi qu'il devait en être à ce qu'il semblait....

Les trouvères qu'il avait fait venir avaient des membres originaires de l'occident mais aussi de contrées lointaines, étrangères, des contrées où il avait séjourné....

Un mélange de culture qu'il aimait retrouver dans la musique...

La musique, une des rares choses qui pouvait l'apaiser

D'un signe il leur fit signe d'entonner un nouveau chant.

Cette fois-ci ce fut une femme qui se mit à chanter

Le son et le rythme venaient de loin de très loin...
cela lui rappela Constantinople où il avait servi comme mercenaire avant sa chute...

La voix , elle, bruissait comme un feuillage d'Irlande...

Cette musique avait le don de le faire voyager dans le passé...

Machinalement, il but une gorgée de gnôle....
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Arzur.

Arzur avait raté le tout début du repas, ayant passé du temps avec le petit Yaouen à explorer les écuries, et revint dans la salle au moment où Lanceor tonnait une ode généreuse à l'amour et aux Trentes... en mentionnant joyeusement que Maëllia était la promise de l'écuyer. Son coeur manqua un battement : le chevalier était gonflé de crier cela en public... même si, honnêtement, il était très probable que quiconque l'ignore parmi les invités. Arzur se sentit rougir et lança un regard gêné à Maëllia, et plein de reproches à son chevalier. Du moins, autant qu'il en avait la possibilité. Il sentit qu'il allait se faire chambrer...

Tâchant de se faire discret - ce qui était sans doute raté à cet instant - il se faufila en direction des tables. Et, comme ils se l'étaient promis juste avant d'arriver, il vint s'assoir à côté de Maëllia, à qui il avait promis être son chevalier sur la soirée. Là, il allait être difficile de nier quoi que ce soit. Mais tout de même, le mariage n'était pas encore prévu pour tout de suite !

Sentant la gêne de sa voisine, qui n'aimait pas plus que lui être mise en avant publiquement pour ce genre de chose, il lui prit doucement la main. Quitte à ce que tout le monde le sache... Autant ne pas se priver d'un peu de tendresse.
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Coldtracker

Le Duc sourit, releva son verre et trinqua...

Il est vrai qu'Arzur et Maëllia allient bien ensemble ...

Deux jeunes gens honnêtes ....

Et il reprit:
-"A l'amour!"

Et il salua les convives qui buvaient pour la belle Bretagne et son serviteur...Rhuys
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Lanceor

Le mestre prenait du bon temps avec ses frères d'armes.

Buvant et discutant avec chacun d'entre eux. Cependant, à chaque instant, son regard se portait sur sa fille.

Il leva son verre à la demande du Maréchal. Le langage n'était pas des plus polissé en ces lieux mais chacun connaissait la valeur de l'autre au point de lui confier sa vie.

Se tournant vers sa fille et parlant haut.

Où est mon escuyer ? Arzur ? Ton chevalier t'attend et ta promise aussi !!!

Levant sa timbale et portant une santé.

A Breizh ! Aux Trente ! Au Duc de Rhuys ! Et à l'amour...

Un sourire se dessina au coin des lèvres du mestre et il vida son godet.
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Roxannemontfortlaval

Elle était restée sidérée alors qu'il assimilait ce qu'elle faisait en tant que Dileuriad et ce qu'elle faisait en tant que Trente. La Dileuriad pouvait négocier mais le fait qu'elle soit une Trente faisait d'elle une traitre à ses yeux..Elle le laisse dire et ne répond rien. Elle connait la haine qu'il éprouve pour le Bleizhmorgan. Il l'avait déja prévenue. Elle ne voyait tout de même pas ce que la Trente venait faire là au milieu. Mais s'il en était ainsi. Il était furieux et triste.
Voilà où mène l'honnêteté papa que tu m'as tellement prônée. C'est injuste ce qu'il vient de me dire. Parler à un "traitre" fait maintenant de moi "une traitre"..

Un soupir dans la nuit. Elle se dirige sans un mot vers les écuries. Arzur est là avec Yaouen. Sans un mot la mort dans l'âme elle prend son fils dans ses bras. Et elle s'éloigne le coeur ravagé par les dernières paroles qu'il a eu à son égard. S'il s'est senti insulté il vient également de le faire d'une manière dont il n' a même pas idée.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Coldtracker

Le Duc De Rhuys écouta avec calme et lorsque ce fut fini recula d'un pas et dit:
-"Je te prie donc de m'excuser, j'ai du mal interpréter les choses et je me suis fait des idées...

J'ai été un fol de croire ce que j'ai cru réalité...Tu dis des choses sur moi qui ne sont pas vraies...
Mariage arrangé? Moi?

C'est insultant, je m'attendais à mieux ...

Je ne vais pas essayer de te convaincre, je vois que tes sentiments à mon égard ne sont pas ceux que j'espérais...

Je te souhaite donc d'être heureuse avec cet homme..."

Il sourit gentiment et se retournant, s’éloigna pour se figer quelques secondes, il reprit la parole sans se retourner et dit:
-"Quant à ce fils de putain de Gwenc'hlan, traître à la Bretagne qui a combattu, tué bretons et ponantais...
Que tu lui aies parlé en tant que membre de la famille Montfort, ma foi, tu fais ce que tu veux....Si tu veux te salir, c'est ton problème...

Mais pas en tant que trente, un trente, sert la Bretagne, un trente combat pour son pays et ne pardonne point à ceux qui ont trahi...

Nous réglerons donc cela ailleurs et je prendrai la décision qui s 'imposera la-dessus une fois que j'y aurai réfléchi...."

Et là, il reprit son chemin vers la grande demeure à grandes enjambées...
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Maellia_de_kerroch

Manger, dévorer. Qu'importe il fallait remplir mon estomac qui crie "j'ai faim".
Je m'installe simplement, chacun prenait place, d'autres arrivaient.
Je croise Roxanne qui s'en va, je me dis que je la saluerais plus tard.
Arzur venait de faire son entrée, il était avec le petit garçon de Roxanne, le Maréchal donne un ordre inaudible de ma place, j'espérais que ce n'était pas trop grave.

Je ne connaissais pas grand monde en Breizh et je me rendrais compte qu'a cette tablée pas plus.
Je me fais toute petite me sentant légèrement seule pour le coup, si seulement j'avais un protecteur, il pourrait me faire la conversation histoire de paraître moins esseulée.
Je cherche Père des yeux.
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Coldtracker

Alors qu'il se dirigeait vers la maison , il sentit un sensation qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps, une énergie renouvelée...

Trop de sentiments, trop de gentillesse, cela affaiblissait, il s'était laissé allé et s'était nourri d 'illusions...

La belle vie de celle où les gens nageaient dans le bonheur n'était pas faite pour lui ...

Il grimpa les escaliers quatre à quatre, son habituel rictus carnassier de retour sur son visage, il entra dans la salle et prit place...

Il regarda Maëllia et sourit en disant:
-"Tu es ici chez toi...Fais toi plaisir, j'ai fait mettre les petits plats dans les grands pour toi...."

Il regarda lancéor et leva son verre plein d 'une gnôle à vous tuer un ours et dit:
-"Je bois à la tête de ce fils de putain de gwenbidule sur une pique et au champ de bataille, un lieu où la situation est claire..."

Il le vida sans ciller....
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Roxannemontfortlaval

Et quelle soirée...
Les yeux arrondis de stupeur, elle regarde son bout de chou partir avec Arzur en direction des écuries. Puis c'est au tour des invités d'être lâchés et la voila entrainée vers de magnifiques jardins. Apaisants et calmes dirait-elle alors qu'elle n'avait encore aucune idée du coup de tonnerre qui allait s'abattre sur elle. La main de Maël est venu se saisir de la sienne.

-"Viens , j'ai à te parler...."

Elle a bien conscience que ce n'est point des Trente dont il souhaite l'entretenir. Deux yeux bleus acier viennent alors se poser sur les siens. Un regard perçant qui lui rappelle quelque peu celui d'Alwen. Forcément, elle ne peut s'empêcher de se faire la remarque.
La dissolution de son mariage date de quelques heures à peine. Elle n'a pas encore pris le temps de tout digérer. On a beau dire, il reste des séquelles et on ne fait pas table rase du passé du jour au lendemain.
Et puis Caled lui manque.
Néanmoins battements de coeur qui s'emballent lorsqu'il l'attire dans les jardins. Son cousin est un très bel homme pour qui sait le voir sans armure. Elle est bien évidemment au courant qu'entre eux c'est un lignage au neuvième degré, qui ne pourrait être contesté par le droit canon. Certains, elle le sait, se sont déjà penché sur la question au sein de la famille. Elle avait bel et bien compris qu'ils en arriveraient là, depuis le dérapage dont il avait fait preuve à l'investiture.
-"Je n'ai jamais été très doué pour ce choses...Aussi vais-je être franc...

Je suis jeune, j'ai à peine trente ans et je voudrais refaire ma vie, je ne pensais pas la chose possible après tout ce qui est arrivé..."
-"Mais à ton contact , peu à peu les choses ont changé comme mon regard sur toi a changé...

Plus jeune que lui elle est en effet. Mais elle se sent infiniment touchée par ses paroles. Néanmoins, les gris cherchent dans les yeux de Maël une lueur qu'elle n'y voit pas. Peut-être cette lueur qu'elle avait l'habitude de voir dans les yeux d'Alwen. Ce même genre de lueur, qu'elle détecte intensément dans le regard de son homme de main.

Boule qui se forme au creux de l'estomac.

Tataaa !! Merry !! Oncle Marick !! au secours !! Où êtes vous ? Pourquoi est-ce à elle de gérer cela toute seule ? Et surtout face à lui. SON héros. La personne qu'elle admire le plus au monde après son père.

Regard du colosse qui déborde d'affection. Un sourire bienveillant. Elle retient son souffle. La suite va venir c'est certain !!

-"Je sais que tu vis une relation avec ce Caled...

Nous ne sommes pas des enfants et nous avons chacun nostre vécu...

Alors j'aimerais te courtiser et si cela fonctionne entre nous t'épouser...

Je crois que nous avons la même ligne de pensée tout les deux, je crois que nous avons beaucoup de choses en commun même si il y a beaucoup de souffrance...

Je voudrais rajouter des point communs mais cette fois-ci avec des souvenirs heureux ensembles...

Je te le dis mais tu le sais déjà , je ne suis pas un cadeau, j'ai l'esprit aussi marqué que le corps mais si tu es d'accord tu pourras toujours compter sur moi, toi,comme ton enfant d'ailleurs...

Tu vois tout ceci fait beaucoup de 'je', les 'nous' c'est mieux...."
-"Maintenant si ta relation avec Caled est sérieuse, il est bien évident que je ne m'imposerai pas si ton bonheur passe par lui..."

Le coeur de la blonde tressaute et ses mains se nouent nerveusement lorsqu'elle l'entend...

"Ce Caled"...

Arrière-goût qui lui reste en travers de la gorge. Jalousie latente. Mais ces quelques mots pourtant si simple viennent faire mal.

Les gris s'assombrissent. Et d'instinct, voix nouée qui lâche

Il se nomme Caled. C'est Caled. Pas "ce" Caled...Et effectivement nous nous fréquentons depuis plusieurs semaines. Mon frère a d'ailleurs autorisé que Caled de Kermabon me fasse la cour. Et j'avoues que je me sens bien avec lui. Il a su me redonner le sourire lorsque je l'avais perdu. C'est un jeune homme vrai. Simple. Mais d'un naturel désarmant et il ne joue pas. Il est sérieux. Et nous passons du temps ensemble dès que nous le pouvons. Et présentement oui il fait partie de mon bonheur quotidien.

Et puis il aime Yaouen également. Il comprend mon désir d'avoir toujours mon fils auprès de moi.

Oui j'ai souffert. Oui je souffre encore ces derniers jours. Une dissolution ça laisse des traces. Mais tu me connais quand c'est ainsi je m'isole dans mon coin et j'attends que ça passe. Le fait que Caled était absent n'a pas aidé non plus sauf dans le sens ou je me suis aperçue que son absence me pesait énormément.

Je suis touchée infiniment par tes paroles parce que tu représentes tellement pour moi. Tu es celui qu'enfant je rêvais d'épouser un jour. Longtemps, longtemps j'ai vécu avec cette idée en tête. Et puis tu es celui qui m'a accompagné à l'autel alors que mon père n'était plus de ce monde pour le faire. Tu es la personne que j'admire le plus au monde. Après papa.

Mais tu vois, je ne trouve pas dans tes yeux ou tes paroles cet amour que j'ai besoin de vivre. Celui qu'Alwen a pu m'apporter avant que tout ne bascule entre nous. Celui-là même que je retrouve auprès de Caled.

Elle se sent mal à l'aise la blonde. Parce qu'elle vient de grandir en quelques minutes. Ce n'est pas à n'importe quel blanc bec venu qu'elle s'adresse. Elle éprouve un immense respect pour lui. Sans aucun doute de l'amour également. Mais ce genre d'amour qu'une fillette voue à SON héros. Dont on se raconte des histoires en se disant qu'un jour il viendra vous enlever sur son beau destrier et que ce genre de choses n'arrivent jamais en fait.

Sauf que voila, c'est en train de lui arriver. Elle le sait sincère. Elle connait sa souffrance, ils ont vécu la même avec la perte pour lui de sa fille, pour elle de son fils de coeur.

Me courtiser, ce n'est pas à moi que tu dois faire la demande. Tu aurais du t'adresser à mon frère, voire ma tante ou mon oncle en son absence. Mais Merry a donné sa bénédiction à Caled sous conditions, je ne sais trop lesquelles.

Et puis je suis jeune. Moi non plus je ne suis pas un cadeau. Autant je ne déroge à rien dans ce que j'entreprends autant tu sais très bien qu'il y a de tes ordres auxquels je n'obéirais pas. Nous avons énormément en commun mais nous avons aussi des différences.

Tu te souviens quand tu m'as expréssément interdit d'adresser la parole à Gwenc'hlan ? Et bien en fait je t'ai désobéi. Pour le bien de la famille. Pour le bien de la Bretagne. Et tu vas hurler si je te dis que j'ai répondu favorablement à son invitation. Alors que je sais pertinemment que ça va te faire bondir.
Tout cela pour t'expliquer que je ne suis pas la jeune femme qui va t'obéir au doigt et à l'oeil si j'estime qu'il est mieux d'en faire autrement.
Bien sûr je parle de la vie courante. Pas des Trente ce qui est différent encore.

Alors oui du fait de ta situation, nombre de femmes te diraient oui tout de suite. Mais en ce qui me concerne, ça me fait peur. Tu es un duc, tu as de nombreuses terres, tu es puissant et reconnu. Mais tu ne supportes pas non plus que l'on te résiste. Et avoues qu'avoir une épouse qui n'irait pas forcément dans ton sens tout le temps, je ne suis pas certaine que tu l'acceptes.

Et puis il y a des choses qui ne s'achètent pas ou qui nous tombent dessus sans qu'on s'y attende. Et Caled est important dans ma vie, et prend chaque jour qui passe un peu plus d'importance encore. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais j'ai la certitude que je ne dois pas passer à côté de ce que nous vivons et avons à vivre lui et moi.

Voila je crois avoir répondu. Le vrai amour pour moi il réside en la faculté de savoir reconnaitre quand l'autre personne est heureuse. Et je le suis avec Caled. Tu m'es très cher mais pas comme tu l'aimerais sans doute. Pas assez de cette manière là du moins pour que je me permette de tout abandonner, projets et rêves que je vis actuellement. Je te vois tellement plus en Héros, je ne suis pas certaine qu'entre nous il y aurait cette alchimie qui fait qu'un couple dure toute la vie. Ou en donne l'impression du moins. Et c'est une chose que je vis avec Caled.

Elle aussi il a fallu que ça sorte d'une traite. Et elle est essoufflée parce qu'elle n'a pas l'habitude. Et que c'est une terrible épreuve pour elle que de lui dire cela. Et pourtant il le faut. Je serais toujours la pour t'aider sur tes terres si tu en as besoin, pour te seconder chez les Trente ou ailleurs. Tu es spécial Maël à mes yeux. S'il n'y avait pas eu Caled, sans doute aurais-je accepté ce qui ressemble plus à une proposition de mariage arrangé de ta part que d'un véritable coup de foudre.
Mais un marin Trecorrois a pris possession du coeur et de la vie de la jeune fille. Elle le regarde, prête à détaler chercher son fils et s'éclipser selon la réaction qu'il va avoir.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Coldtracker

Le colosse se tourna vers Arzur et lui dit:
-"Pourrais-tu prendre soin du petit quelques instants, je dois parler à sa mère...Fais-lui faire un tour de l'écurie, nous avons eu des naissances, il y a quelques poulains..."

A l'assemblée:
-"Installez-vous, nous arrivons..."

Il prit Roxanne par la main et lui dit en souriant:
-"Viens , j'ai à te parler...."

Ils sortirent de la salle et descendirent les escaliers, là , il la mena dans les jardins...

Un calme bien heureux y régnait et il regarda le ciel avant de se lancer en la regardant droit dans les yeux:
-"Je n'ai jamais été très doué pour ce choses...Aussi vais-je être franc...

Je suis jeune, j'ai à peine trente ans et je voudrais refaire ma vie, je ne pensais pas la chose possible après tout ce qui est arrivé..."

Son regard s'assombrit et il reprit:
-"Mais à ton contact , peu à peu les choses ont changé comme mon regard sur toi a changé...

Il sourit largement, un sourire bienveillant..
Un regard des plus affectueux.

Il reprit alors :
-"Je sais que tu vis une relation avec ce Caled...

Nous ne sommes pas des enfants et nous avons chacun nostre vécu...

Alors j'aimerais te courtiser et si cela fonctionne entre nous t'épouser...

Je crois que nous avons la même ligne de pensée tout les deux, je crois que nous avons beaucoup de choses en commun même si il y a beaucoup de souffrance...

Je voudrais rajouter des point communs mais cette fois-ci avec des souvenirs heureux ensembles...

Je te le dis mais tu le sais déjà , je ne suis pas un cadeau, j'ai l'esprit aussi marqué que le corps mais si tu es d'accord tu pourras toujours compter sur moi, toi,comme ton enfant d'ailleurs...

Tu vois tout ceci fait beaucoup de 'je', les 'nous' c'est mieux...."

Il fit une pause et reprit:
-"Maintenant si ta relation avec Caled est sérieuse, il est bien évident que je ne m'imposerai pas si ton bonheur passe par lui..."

Il se tut...

Il avait tout dit d'un trait...Il était ainsi....
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Coldtracker

Maël vit Roxanne avec le petit et porta un regard bienveillant sur l'enfant...

Son regard se reporta sur Roxanne et il dit:
-"Il faudra que l'on parle ce soir...J'étais très sérieux lors de l'investiture...

Me feras-tu le plaisir de siéger près de moi?"
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Arzur.

Arzur s'accroupit devant le petit garçon, et l'attrappa par la taille :

- Bonjour jeune monsieur Yaouen ! Comment vas-tu aujourd'hui ?
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Yaouen

Petite tête brune qui s'en met plein les mirettes. Et qui du haut de ses gambettes fraîchement en état de marche, donne la main à sa mère. Ignorant qu'il est encore de tout il ne cesse de lever les yeux sur tout ce monde.
Puis un graaaand môssieur dans son champ de vision. Petite main qui se resserre d'instinct dans celle de sa mère, l'index de celle restée libre dans la bouche alors que les petites azurites se portent avec curiosité mêlé de crainte sur le môssieur qui a presque les mêmes yeux que lui. Et puis maman qui se penche et murmure quelques mots dans son oreille ce qui a le don d'apaiser l'enfant immédiatement.

Na pour de vrai mamoune ? Z'est le môssieur des n'hiztoires n'avant de faire dodo ?

Puis déjà le sourire s'élargit et il tire sa mère pour aller faire un bisou timide à son grand cousin.

N'a vais bien 'Zur et toi ?

Coldtracker

Le colosse qui attendait une réponse sourit largement à l'enfant...

Il ne voulait pas lui faire peur...
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Roxannemontfortlaval

Pas si discrète que cela au final son arrivée. Déjà Maël est là, lui expliquant que ce qu'il lui a dit à l'investiture était sérieux. Oui c'est une chose qu'elle a bien intégré, elle le connait assez pour savoir qu'il ne plaisantait pas.

"Me feras-tu le plaisir de siéger près de moi?"

Hochement de tête significatif, elle accepte de manger auprès de lui à sa table. Occasion peut-être d'en apprendre un peu plus sur lui. Puis fait-elle bien, fait-elle mal, elle ne le sait. Son aîné n'est pas très présent en ce moment, son homme de main non plus et la tantine est accaparée par son mariage imminent. Alors question conseil elle ne voit guère grand monde à demander à part l'oncle Marick qui lui a déjà fait part de son ressenti.

Quelque peu sauvage la gonfanonier depuis la déclaration officielle de la fin de son mariage.

Oui bien sûr Maël.

Et tant pis pour les convenances, c'est à peine si elle s'aperçoit qu'elle vient de l'appeller par son prénom devant tout le monde, comme elle l'a toujours fait d'ailleurs lorsqu'ils sont ensemble dans son bureau chez les Trente.
Elle commence à réaliser que SON héros semble changer de comportement envers elle depuis quelques temps. Et les questions vrillent dans sa caboche, cherchant un sens à cela. Peut-être aura t'elle un élément de réponse dans la soirée.
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Roxannemontfortlaval

Arrivée qui se voulait discrète. Avec un p'tit bout de chou qu'elle tenait par la main. Car après tout, Yaouen-Elfyn avait bien le droit de festoyer lui aussi. Si la mère n'en avait pas forcément l'envie, autant ne pas priver le fiston d'une telle aubaine. Puis pas souvent qu'il était de sortie le mini pirate Montfort. Il fallait bien qu'il voit un peu de monde. Déjà il venait de passer quelques jours chez la tantine au milieu de ses cousins et parait-il qu'il s'était bien amusé. C'était de toute manière mieux que de rester avec une maman dont le caractère était plutôt morose ces derniers jours. Sans doute le contrecoup de la dissolution de son mariage, le fait que Caled soit particulièrement occupé ces derniers jours avaient fait aussi que la blonde s'était de nouveau retranchée dans ses bureaux.
A fortiori, c'est avec des diplomates qu'elle s'était pas mal entretenue ces derniers jours et elle avait repris la sale habitude de dormir dans ses bureaux. Forcément, quand l'homme de main n'est pas dans les parages pour veiller, les sales habitudes revenaient en force.

C'est un Yaouen en forme qui débarque, tirant sur la main de sa mère, ravi de faire ses premiers pas au milieu de tous ces bottés. Même pas peur le gamin. Faut dire qu'il en a déjà vu et entendu de toutes les couleurs. Une mère un peu pâlotte qui fuient tous les regards pour aller se retrancher vers un coin de table.

Vaaammmm !!! ga'de 'Zur il est là !!*

Pas idiot le petit avait remarqué la présence de son grand cousin qui lui avait parlé l'autre jour à son baptême.

Maman regarde Arzur est là !*
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Arzur.

L'on avait fait prévenir le prince que les Trente étaient invités à un banquet en l'hostel... De nombreux écuyers et chevaliers en parlaient déjà, et Arzur savait qu'ils seraient assez nombreux. Ce serait une bonne occasion de faire connaissance avec ceux qu'il n'avait pas encore rencontrés...

Dans la caserne, Arzur enfila un habit propre d'escuyer, ceignit une courte dague à sa ceinture, puis passa une main rapide dans ses cheveux pour les remettre en place. Ceci fait, il se hâta de rejoindre le lieu du banquet. Il entra...

- Demat à tous... j'espère ne pas être en retard ?

Des yeux, il parcourut la pièce : il reconnu Lanceor, son chevalier, de même que sa fille Maëllia, et Coldtracker. Il y avait aussi Chimene, Darklumi, et... Le jeune homme observa les visages, chercha à retrouver les noms qu'il ne connaissait pas encore très bien.
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Coldtracker

Un peu décontenancé mais ravi par la marque d'affection le colosse referma ses bras sur la jeune fille et lui caressa la tête avant de dire:
-"Et moi ravi de t’avoir en ces lieux, tu ici chez toi comme tout ceux de ta famille..."

Sur ce son père arriva et parla, il se dégagea gentiment de l’étreinte de la jeune fille et répondit au père:
-"Pour sur, il y a de quoi te faire péter la ventrière...C'est ma pomme qui a demandé à ce qu'on mette du petit dans les grands..."

Il regarda la fille et le père s'asticoter en souriant, il les rapprocha tout les deux en posant des bras d'ours sur chaque épaule et dit :
-"Allons festoyer, les occasions sont rares et doué quand le devoir nous appellera..."

Ils rentrèrent dans la salle et dit:
-"Ce soir c'est fête!!"

Il regarda les trouvères mandés pour l'occasion et dit:
-"Musique"

Les musiciens se mirent à l’œuvre et le chanteur donna de la voix

La chanson donnait le point de vue des femmes qui bien souvent avaient le malheur de perdre un être aimé à la guerre....

Et puis les chants s’enchainèrent ....
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Lanceor

Braies en cuir et gambison de toile épaisse, c'est ainsi qu'apparaît le mestre. Il ne porte à la ceinture que sa miséricorde et son escarcelle. Nul besoin d'autre chose en ces lieux, ils sont sûrs...

Sourire quand il apercoit sa fille et ses familiarités.

Attention ma fille, c'est un torse de Trente... C'est froid, c'est de l'acier breton, tu vas attrapper un rhume !

Court signe de tête à son suzerain.

Paraîtrait qu'il y a de la boustifaille et de quoi faire bombance dans les parages ? Vous êtes au courant de quelquechose ???
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Maellia_de_kerroch

Un sourire sur mon minois voyant père arriver.

- Père serait-il jaloux ?!

Je m'approche de lui, fièrement sourire en coin, je glisse mon bras sous le sien.

- Je meurs de faim, pour ma part ! Cochonnaille humm
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Coldtracker

Le colosse salua le trente d'un signe de tête et dit:
-"Juste pour le plaisir d’avoir ma filleule en ces lieux..."

Sur ce, un homme lui apporta une missive qu'il lut rapidement ...
Il héla un garde et dit:
-"Les effectifs en alerte...Les françoys se sentent pousser des couillards avec bélier compris à ce qu'il semble..."

Sur ce il revint à ses invités du soir et dit:
-"Bon que font mes invités?"
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Maellia_de_kerroch

Je faisais demi-tour, pas encore prête à ce genre de baignade devant tout le monde. La jeune Kerroch était encore pudique.
J'attendais Père, quand le voix de Parrain se fit entendre, j'avance sourire aux lèvres.

- Je suis ici mon Parrain, je voulais passer aux étuves, mais je n'ai pas osée. Ca viendra un jour peut-être, à la Garde nous n'avons pas cela. Je suis ravie d'être ton invitée et si contente que tu me reçois en tes murs.

Je m'approche du colosse, je l'entoure de mes bras, comme je fais avec mère et père, tantine, signe d'affection d'une jeune de seize ans pour ceux qu'elle aime.
Ma tête se pose contre le torse géant, juste quelques secondes afin de ne pas le mettre mal à l'aise.
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Darklumi

Apres un bon bain aux etuves , dark avait rejoind ses quartiers . Il enfila sa tenue de reception et se prepara au repas .
C est donc apres quelque minutes qu il poussa le porte de la salle commune ,il y avait devant lui un magnifique banquet et deja le grand mestre et le chevalier chimene de present .
L escuyer les salua en s inclinant tout en les fixant du regard .

demat grand mestre et chevaliere chimene , j espere ne pas etre trop en retard , j ai apprit il y a peu de temps qu il y avait une reception ce soir . Pour quelle occasion est il ? .
vos journées furent elles bonne ?

Il attendit qu on en donne l autorisation pour prendre place .
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Coldtracker

Il lui sourit et récupéra ses affaires....

Avant de partir il dit:
-"Il faudra que l'on se parle ce soir...."

Sur ce, Il s'habilla et partit vers la salle commune où le baquet allait avoir lieu...
tout était déjà en place, on attendait plus que les invités....

Sa place était au centre comme mestre de maisnie, cela lui faisait toujours un drôle d'effet....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Chimene

Après s'être dignement vêtue pour le banquet, la brune alla voir son nouveau compagnon. Quel beau cadeau lui avait fait Roxanne. Elle l'admira à travers la volière un moment, puis se décida à se rendre au banquet.

A bientôt mon mignon. A mon retour, je t'aurais trouvé un nom.

Ben oui, fallait bien qu'elle le nomme quand même. Sur le chemin, elle réfléchit à plusieurs prénom, mais aucun ne la satisfaisait.
Elle y réfléchirait plus posément plus tard.

Arrivée devant la tablée, elle regarda aux alentours. Le Maréchal avait déjà pris place en son centre. Sachant qu'il y aurait le mestre d'armes, l'invitée d'honneur Maellia et Roxanne à ses côtés, elle partit s'installer un peu plus loin, parmi les autres chevaliers. Surveillant les autres arriver, elle guetta l'entrée de Chrisgue, lui réservant la place à ses côtés.
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Roxannemontfortlaval

Mais tel l'éclair qui jaillit, pas le temps de dire ouf que le colosse surgit de la brume sur son cheval blanc -ah non c'pas ça ! Je m'égare – Donc telle une boule de feu Maël arrive auprès d'elle et la projette dans les airs déchirant au passage sa chainse. Et dans un équilibre précaire en voila une qui finit sa course le séant dans l'eau.Vol plané dans les airs et un plongeon en règle dans le bassin. Ou presqu'en règle, ce qui la fait se plonger jusqu'au menton dans l'eau, rouge de honte...et de colère !! Et de souffler sur ses mèches. Fallait dire que ça faisait pas dans la dentelle dans le coin !

Le maréchal quant à lui est déjà sorti de l'eau et se tourne d'un bloc vers elle, l'interpellant. Baissant la tête et évitant de le regarder, elle tend la main désignant en silence le secrétaire de l'une des étuvières.

Puis elle se plonge entièrement la tête sous l'eau, se mettant en apnée quelques minutes. Lorsqu'elle ressort la tête, le silence s'est fait dans les lieux.

Vaporeuse, la jeune Montfort l'était en façade, façonnée à ce pragmatisme dénué d'émotion, à ne présenter à l'autre, l'étranger, que ce qu'il attend de vous.
Une toile où ça et là était jeté du rose mêlé au gris de son enfance, du rouge d'une passion causant la rupture avec ses traditions, son avenir sans doute la plongeant dans un sorte de morne léthargie d'un beige sans éclats, du noir immuable et incontournable des pertes subies et aux nombreux espaces vierges encore inexplorés sans réel sans figuratif.

La vie est-elle ainsi ? Des apports qui vous transportent aux pertes qui vous dépossèdent...Ceci avec une redondance insidieuse ne vous laissant en bouche qu'un arrière goût de bonheur pour mieux vous accabler par la suite.
Elle tentait juste de limiter au maximum les apports pour ne plus ressentir la douleur des pertes, ce qu'elle avait fait fort bien jusqu'ici.

Les pieds dans l'eau et le minois en l'air elle apprécie simplement le moment présent.

Un long moment plus tard, elle s'en ressortait des étuves, toute propre sur elle, repartant s'assurer que ses rapaces avaient leur portion de viande à volonté avant qu'elle n'aille elle aussi, se sustenter.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Arzur.

Après avoir passé une partie de la journée à s'entraîner dans la cour des Trente, Arzur fut conduit par l'un de ses compagnons en direction des études, qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir. L'homme le laissa à la porte pour aller se restaurer, et Arzur entra. Des cris se faisaient entendre; des rires féminins, un beuglement masculin, des éclaboussures et des chuchotis.

Avec précaution, il s'avança...
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Glaria

Alors que tous s'afféraient à leurs affaires, certains se concentrant sur l'apprentissage des engins d'artillerie, d'autres se prélassant aux étuves, notre escuyère avait décidé de se promener et de visiter un peu plus les lieux s'étant jusqu'alors intéressée à la salle d'armes, la lice, c'est à dire à tout lieu permettant à elle ou aux trente de s'entrainer.

Cette fois-ci elle s'échappa pour se retrouver devant un habit de verdure. Elle regarda autour d'elle se demandant si elle pouvait y circuler. Elle traversa l'arc de pierres séparant le lieu où elle se trouve à un autre lieu plus apte à la méditation par sa verdure et son silence.

Elle traversa un petit pont de bois où la rivière circulait librement au-dessous. Le lieu semblait magique, sorti de nulle part. Un vrai havre de paix. Voyant une plaque de granite au centre de cet espace dissimulé par toute la verdure, elle s'avança vers celle-ci.

Se mettant face à elle, elle put y lire des noms. Elle ne les connaissait pas n'étant pas bretonne de naissance, mais une force en elle lui fit poser ses doigts sur chacun des creux des gravures martelées dans la pierre. Elle se mit à lire tout doucement chacun des noms gravés. Elle avait une voix douce et apaisante, et le coeur qui se serrait à chacun des noms qu'elle lisait.

Otant son épée de son fourreau, elle se mit à genoux devant ses noms, esquissant un sourire tout en baissant le visage vers le sol. Elle avait bizarrement l'impression de les ressentir en elle. Ses personnes étaient sûrement mortes au combat, sur le champ de bataille pour leur pays, pour la Mère Bretagne.

Elle posa son épée devant elle... non... devant eux. Elle resta ainsi plusieurs minutes, fermant les yeux comme pour mieux les écouter. Ecouter leur sagesse, leur force, leur tenacité, leur foi en la Bretagne. Ils avaient péri pour Elle, et ils sont désormais réunis à jamais.

Ils appartiennent à la Bretagne encore plus que les vivants. Que dire ? Rien, laissons au silence, tous les mots qui les honorent.

Pour notre escuyer, ils représentaient plus la Bretagne que les vivants. C'est grâce à eux que la Bretagne est ce qu'elle est. Fière et Maternelle.

Dans la vie comme dans la mort, elle savait protéger ses enfants.
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Maellia_de_kerroch

Les étuves, endroit que je ne connaissais pas trop. Je suis le mouvement, doucement, tenant ma besace avec mon vêtement de rechange.
Une longue chaisne de couleur bleu pâle et blanche.

Je souris, légèrement rougissante de voir autant de monde en tenue légère.
Un regard à droite un regard à gauche, je serre ma besace tout contre moi.
Non, je ne pouvais pas.
Des éclats de rire me viennent aux esgourdes, je tends l'oreille dans un premier temps, puis je m'approche lentement, observant le spectacle.
Oh purée tantine ! Oh par tous les Saints Parrain.

J'en reste pantois.
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Chimene

La chevalier vit Roxanne tenter de s'enfuir, comme elle l'avait prévu. Mais ...comme Chimène l'avait prédit, le maréchal la rattrapa et elle retomba dans le bassin.

La brune éclata de rire. Ah pour sûr le maréchal l'avait bien eue, et déjà, Roxanne sort de l'eau en prenant une grande goulée d'air et se met à rougir.
Nouvel éclat de rire de Chimène, qui ne peut s'en empêcher.

Alors Roxanne, ne t'avais-je pas dit que tu serais à l'eau comme il faut?

Le maréchal crût alors avoir réglé "l'attaque" en bonne et du forme des deux jeunes femmes, mais il restait les vêtements cachés.

Nouveau sourire de la brune qui se détourna pour ne pas se faire remarquer. Le maréchal interrogea donc Roxanne, mais la brune doutait que celle-ci lui révèle la cachette après son "effeuillage".

Chimène se dirigea donc vers la sortit après s'être lavée rapidement, et croisa Darklumi. Puis, vînt Maellia et la brune sourit de la réaction de la jeune femme.
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Coldtracker

Le colosse savourait son petit moment de détente quand il entendit du bruit, il ouvrit un œil et vit deux des membres des trente arriver et...

Une attaque en règle se déroule...

A base d'artillerie aquatique....

Le Maréchal de Bretagne essaya de rester sérieux mais il n'y arriva pas et il se mit à sourire...

Il déclara voyant un semblant de retraite s'effectuer:
-"Pas si vite..."

Il se déplaça brusquement dans le bassin envoyant de l'eau valser un peu partout et attrapa un bras de Roxanne tandis que de sa main, il la soulevait par le séant...

Il visa soigneusement et lança Roxanne à l'autre bout du bassin en disant:
-"Boutez le feu!"

La chainse entortillée dans la main du colosse se déchira et resta dans la main de celui-ci...

Maël déclara en voyant Roxanne projetée en tenue d'Eve:
-"Ha...Au temps pour moi, j’achèterai une autre chainse de lin pour me faire pardonner"

Et de penser;
'Ce n'est pas la moitié d'une belle femme vingt Doué'

Avisant la chainse trempée, il la lança dans la figure de Chimène pour faire bonne mesure....

Il se mit à rire de bon cœur et dit:
-"Je pense avoir maté la rébellion...."

Il entendit tousser , se retourna et vit Darklumi et dit:
-"Ne vous inquiétez pas, la zone est pacifiée à ce qu'il semble..."

Reprenant un peu de sérieux , il dit:
-"Bon, il va quand même falloir penser à sortir d'ici..."

Joignant le geste à la parole, le colosse sortit du bassin et avisa sa tenue de rechange...

Qui n'y était pas....

Il se retourna vers le bassin et dit:
-"Roxanne?"

Se présenter dans la grande salle nu et dégoulinant d'eau pouvait s’avérer gênant et il avait dans l'idée que Roxanne et Chimène n'étaient pas étrangères à la disparition de ses vêtements...
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Darklumi

Dans les ecuries , preparant sa monture pour quelque passes dans le lice d entrainement . L escuyer eu vent d un repas organisé par le marechal , il regarda alors son etat . le resultat n etait pas beau à voir , des restant de paille dans les cheveux et une forte odeur melant sueur et crotin se degageait de lui .

je ne puis me presenter comme cela

Il demanda à un garçon d ecurie de finir avec sa monture et lacha à l occasion la paille qu il avait dans la main , chose avec laquelle il nettoyait la robe de son equidé .

L homme regagna se quartier afin de trouver des vetements convenable pour la soirée . il chercha dans le coffre pres de son lit la bonne tenue , etant tisserant de metier, il savait quoi faire avec un morceau de tissue.

Tous cela n arranger pas son odeur corporelle , il decida alors de se rendre aux etuves . En arrivant à l entrée , il pu entendre une certaine agitation .
essayant de reconnaitre les voix . Il se permetta de mettre un pied dans la piece d un geste timide, il toussa .

HUMMM .... HUMMMM
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Roxannemontfortlaval

Invitation de SON héros, en bonne et due forme.

-"Il y a un grand repas ce soir pour fêter la venue de la fille de lancéor, ma filleule, je vous y attends après les ablutions...

Pour l'heure je file aux étuves, si le cœur vous en dit..."

Ah mais en fait il ne s'agit pas d'une mais de deux invitations. Pas la première fois qu'elle irait aux étuves, mais jamais encore elle ne s'y est trouvé avec de la compagnie, choisissant soigneusement ses moments pour y aller. Oui bon, elle va pas cacher non plus qu'elle y était allé avec Alwen à l'époque ou leur mariage était au plus beau.
Mais là pour le coup, l'invitation a le don de la prendre de cours. Et déjà Chimene qui accepte, ne lui laissant guère le choix à elle-même. Oui, si la brune y va, la blonde aussi.
Puis après tout quoi de plus courant que des étuves huuuum ?!!! N'empêche qu'elle n'a pas envie, mais alors pas envie du tout de ressortir de la-dedans avec de grosses plaques rouges partout sur le corps ! Puis elle se souvient des recommandations de l'oncle Marick.

"Roxanne, commandement douze : Dans les étuves enfumées tu éviteras d'aller!!"

Oui mais voilà, l'invitation n'émane pas de n'importe qui. Quand même ! Et nous voila donc blondine et brunes parties en direction des étuves. La manière dont elles se regardent toutes deux, malice dans le regard, ne laisse guère présager de ce qu'il pourrait arriver à leur hôte.

Grande pancarte devant les étuves.

Citation:

« Que nul du dit mestier ne soutienge en leurs étuves, bordiaux de jour et de nuit. »

Arrivée devant les étuves, Roxanne se penche vers l'une des habituées du lieux.

Auriez-vous fourgeoire à me donner s'il vous plait ?

Car la jeune fille n'est quand même pas sans ignorer, pour en posséder une pour ses besoins quotidiens, que la fourgeoire contenant l’escurette (cure-oreille), la furgette (cure-ongle) et le fusequoir (cure-dent) étaient tout de même fort pratique en ces lieux.

« Seigneur qu’or vous allez baigner Et étuver sans délayer ; Les bains sont chauds, c’est sans mentir... »

Oui l'étuvière, oui, on s'en doute que l'eau est chaude hein !! pas besoin de crier ainsi dans mes esgourdes !!

Ronchon la chevalier qu'elle est. Mais elle observe. Bien tenue est cette étuve, normal, il s'agit de celle de l'Ordre des Trente.

Dans l'entrée et sur tout le couloir, des fonds de bain en molleton ont été disposés afin d'éviter de se prendre des échardes sous les pieds et de récolter les saletés entre les bains des différents protagonistes. Et quelques étuvières se hâtent de remplir des seaux d'eau au puits, de les faire chauffer, et d'aller les vider dans le bassin. Celui-ci est d'ailleurs entouré d'un large rideau afin de préserver le plus possible la chaleur des eaux.
Elle avait entendu dire que l'on pouvait avoir, dans les étuves publics, son cuvier particulier dans lequel on mange et boit grâce à une planche posée en travers du baquet. On peut aussi se baigner en famille ; certains baquets sont de taille respectable et on y entre à trois ou quatre, ou même plus parfois. Il y a des étuves où hommes et femmes se baignent ainsi de compagnie, mais sans être nécessairement de la même famille. L’atmosphère y est souvent gaie ; on y boit du vin épicé, on s’y repose sur des lits, on s’y caresse, et on y fait toutes sortes de choses bien agréables, quoique proscrites par la morale...

Et en voila déjà une d'étuvière qui s'approche d'elles, leur proposant à chacune un sapo, savon en mélange de cendres de hêtre ou de saponaire et de suif de chèvre.

Trugarez.

Déjà Chimene a repéré la tenue de rechange propre du Maréchal. Les deux chipies se regardent, l'oeil mutin en disant long sur leurs intentions. Alors que le chevalier Chimene se met en tenue pour le bain, la blonde elle attrappe tout le barda du maréchal et va le cacher...dans le secrétaire de l'étuvière en chef qui trône un peu plus loin.

Lorsque battement d'ailes se fait entendre et rapace loyal vient se poser sur son épaule, missive attachée autour de la serre.

Tiens, un Phoenix de retour, il semblerait que Merry ait fait des miracles.

Fine main qui s'empare du vélin portant le sceau familial. Que nenni, ce n'est point la tantine mais l'oncle.

Citation:

Très chère nièce,

Le vent mauvais d'une rumeur pernicieuse ayant porté jusqu'à nous des bruits fort étranges, nous avons décidé de prendre la plume ce jour d'huy pour éclairer nos lanternes, sans amalgame aucun avec le Diogène des Anciens qui cherchait un homme. Il était grec, et je ne suis point de ce bord là. Mais trêves de réinterprétations historico-philosophico-platoniciennes.

Il est venu à nos ducales esgourdes un bruit bruissant dans la brise légère d'Hennebont, et qui raconterait que tu te serait mis en tête de prendre des bains aux étuves de Roazhon. Ma doué, quelle folie! Ne sais-tu donc point, très chère nièce, que l'eau pénètre les pores et les affaiblit, tant et si bien que sa victime malheureuse se soumet à l'insu de son plein gré aux assauts de la peste noire, de la dysentrie, et même - horreur -, du capitalisme? Une eau croupissant dans des bassins qu'on sait même pas qui c'est donc qui s'a baigné dedans avant que toi tu vas te tremper ne saurait inspirer la moindre confiance à tout être sensé, qui ne doit point oublier que la crasse forme une couche protectrice, qui doit être à l'épreuve du temps et du Tahitidouc'h.

Prophylaxie un jour, prophylaxie toujours, n'oublions pas non plus les sages préceptes d'Aristote, qui énonca après son fameux commandement dix huitième, "Du nutellac'h tu n'abuserac'h", le vingt-huitième (oui, le pauvre homme ne savait pas compter), qui veut que "dans l'étuve fumeuse et embrumée, surtout tu n'iras point te tremper".

Et quant au poète, ne dit-il pas:
"Les pauvres hères qui se baignent dans les bains publics,
Bains publics, bains publics,
En s'disant des "ben... c'est pas si mal" pathétiques,
Ont des p'tites gueules pas sympathiques".

Donc en un mot comme en cent, méfiance, très chère nièce, méfiance!

Grobizouc'h,
Marick

Elle ne portait plus que simple tunique la chevalier et reste bouche bée en lisant les recommandations du chef de famille. Oui, le chef de la branche Montfort-Laval en personne.

Aïe, aïe, aïe !! que faire ?

Et Chimene, ignorante de l'avertissement d'en rajouter.

Et bien, tu veux quand même pas aller à la fête toute crasseuse quand même? Et puis...c'est le maréchal qui nous invite.

Les gris s'emplissent de malice. Elle ira en chemise, pas envie d'attrapper cette maladie dont il semble bien connaitre les symptômes. Se pourrait-il que l'oncle Marick l'ait attrappé lui-même un jour ? Faudra qu'elle pense à lui poser la question.
Puis c'est missive tenue entre ses quenottes qu'elle entre donc dans le bassin, eau jusqu'à la taille, se rapprochant tranquillement avec Chimène du maréchal.

Regards entendus avec la Chevalier et...SUS AU MARECHAL !!!

Séance d'arrosage de concert et merveilleusement bien synchronisée. C'est qu'elles l'ont élaboré longuement leur tactique d'attaque.

Splashhhhhhhhhhh !!! plouf !!

Sacrebleu, les voila trempées elles aussi maintenant !

Tentative de retrait en règle pour la blonde qui sait que riposte va forcément se faire entendre alors que des éclats de rire se font entendre dans les lieux.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Chimene

Chimène replaça son nouveau compagnon dans la volière en attendant de pouvoir le prendre avec elle pour de bon. Elle savait qu'il serait bien traité ici.

Puis, le Maréchal passa près d'elle et Roxanne pour annoncer la soirée. Une fête! Super se dit la chevalier.

La dernière phrase la surprit davantage. Tiens. De plus, ses yeux s'étaient posés sur la blonde de façon étrange. Il se tramait quelque chose, et la brune se doutait quoi. Elle rit en silence, Roxanne semblait bien assez troublé comme cela.

D'ailleurs, avant de faire le moindre pas, elle l'interrogea du regard.

Et bien, tu veux quand même pas aller à la fête toute crasseuse quand même? Et puis...c'est le maréchal qui nous invite. ajouta-t-elle d'air malicieux.

Elle se rendit donc jusqu'à l'entrée des étuves où le maréchal devait déjà se trouver...tout nu!
Avant qu'elle puisse entrer, la blonde la retînt par le bras, la prévenant de ne pas lui faire de coup fourrer.
Comme si c'était le genre de la brune!

Elles entrèrent donc toutes deux dans les étuves, croisant au passages des étuvières bien rougissante. Chimène pouffa de rire en pensant à tout ce qui devait se passer dans cet endroit.

Après quelques minutes pour observer les lieux depuis le mur, discrètement, Chimène expliqua où était situé le maréchal. Elle lui montra également où il avait déposé ses affaires propres. Et c'était juste à côté! Regardant Roxanne de ses yeux d'ébène, elle attendit que celle-ci soit prête.
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Coldtracker

-"C'est entendu alors, je vous attends tous tout à l'heure après les ablutions..."

Sur ce il se dirigea vers les étuves de l'hostel, il avait son étuve personnelle mais il se bornait la plupart du temps à utiliser les étuves communes et mixtes..

On discutait beaucoup aux étuves et on apprenait souvent es chose sur la vie de la maisnie même quand le Duc y était...

Il fallait aussi être proche des hommes et des femmes de la maisinie et les étuves en étaient une étape..

Sur le chemin , il passait voir Roxanne et Chimène et leur dit:
-"Il y a un grand repas ce soir pour fêter la venue de la fille de lancéor, ma filleule, je vous y attends après les ablutions...

Pour l'heure je file aux étuves, si le cœur vous en dit..."

Il partit et héla un valet pour lui demander une tenue de rechange...

[Aux étuves]

Sur place, la bonne odeur du savon d 'Alep lui tira un sourire et les étuvières qui le saluèrent de même...
Bien souvent les étuvières remplissaient d'autres fonction ...Plus intimes mais le Duc déclinait l'offre à chaque fois...

Il y avait peu de monde , quelques hommes et femmes se baignaient et discutaient de la journée, en l'apercevant, il fut salué et répondit d'un signe de tête...
La nudité ne dérangeait personne, on ne s'étonnait guère de la chose, l'époque n'était pas à la pudeur ...

On se dépêcha de lui apporter des serviettes et du savon et il commença à se déshabiller...

Une fois nu, il passa la main sur le miroir de métal embué et s'observa...

Il eut un rictus de satisfaction en voyant la musculature puissante qu'il entretenait mais le rictus disparut bien vite à la vue du reste...

Il était couturé de cicatrices...

Il s 'était habitué à celle de son visage, Lusiana l'avait recousu et avait un travail propre mais il ne se faisait guère au reste, il avait l'impression de porter les témoignages de toutes les guerres auxquelles il avait participé...

Et ce n'était pas qu’une impression, chacun de ses membres portait des cicatrices...
Sutures faites au fil de boyau de bœuf ou de mouton, cautérisation chimique...Thermique...

Il avait eu le droit à tout....Et il devait s'estimer chanceux car malgré des blessures très graves lors de batailles, il était encore de ce monde...

La dernière blessure en date le titillait encore à la cuisse gauche...
Celle -ci portait une marque ronde traversé d'un trait de suture..
Il avait fallu ouvrir pour retirer le carreau à barbillon...

Il entra dans l'eau et en savoura la chaleur , il se saisit du savon et se frotta vigoureusement le corps avant de s'immerger complémentent dans l'eau...
Il resta près du bord, la dague à portée de main...

Plusieurs tentatives d'assassinats avaient eu le don de le rendre très méfiant...Et à raison...

Perdu dans ses pensées, il resta là à s’imprégner de la chaleur de l'eau....
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Maellia_de_kerroch

La jeune Kerroch sourit.

- Avec plaisir Parrain, je meurs de faim ! Et quoi de mieux que de partager un repas avec Père et Parrain ?!

Un regard vers Père puis aux alentours. Fille protectrice assurément, je n'apprécierais pas que les yeux d'une mouche se posent sur Père.

- Père, penses à t'habiller, ne choppe pas la mort.

Un sourire sur mon minois, j'étais aussi protectrice qu'il l'est envers moi. Mais petit à petit je retrouvais l'appétit, l'envie de rire, des couleurs sur les joues, j'oubliais un visage et ça me faisait du bien.
Je me faisais une raison avec le temps et sur ce point il avait raison.
Je les regarde tour à tour, ne connaissant pas le chemin, j'attends.
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Chrisgue

Chrisgue, venu pour le cours d'artillerie s'aperçu que ce dernier n'était pas encore commencé, du coup, il regarda machinalement à droite et vit sa Chevalier avec le Chevalier Roxanne

ils était en plein cours de fauconnerie, art qu'il avait pu apprendre lors de sa "captivité" chez ces salauds d'anglois

il s’approchât donc pour observer comment sa Chevalier allait se débrouiller
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Chimene

Chimène observe la blonde chevalier avec son aigle. Ils avaient l'air de parfaitement s'entendre. Roxanne devait avoir un don pour communiquer avec les rapaces.

Elle écouta donc attentivement ce que disait son ancienne mentor. Voilà, elle se sentait redevenir son escuyère. Et elle aimait cela. Voilà longtemps qu'elle observe ces animaux voler sans toutefois oser s'en approcher.

Enfile le!

Chimène fut surprise, mais enfila docilement le gant de cuir, attendant la suite avec anxiété. Qu'allait donc faire Roxanne.

La blonde se dirige vers la volière et en ressort avec un jeune faucon qu'elle pose sur son gant. La jeune chevalier et l'oiseau s'observe mutuellement. Ils sont aussi jeunes l'un que l'autre. Tout est à apprendre pour chacun d'eux.

Il est tien désormais. Je ne doute pas que tu sauras l'élever et le dresser en suivant ce que j'ai à t'apprendre.

Ces mots tournent en boucle dans sa tête. A elle. Le faucon qu'elle tient sur sa main est à elle. Revenant à elle, un sourire se dessine sur son visage.

Trugarez Roxanne. Je saurais me montrer digne de ton enseignement.

Elle regarda le jeune faucon et son sourire se fit encore plus éblouissant.

C'est comme un rêve qui se réalise. Je t'en serais éternellement reconnaissante.

Délicatement, sans effrayer les animaux, Chimène fit une bise à Roxanne, témoignant de sa gratitude.
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Maellia_de_kerroch

Je notais dans ma tête, apprendre le corps à corps et aussi apprendre à nager.
Une longue inspiration, je frotte ma tenue.

- Oui Père, mais c'était vraiment très bien, faudra refaire ça !

Je range mon arme puis mes deux bottes claquent l'une contre l'autre, salut militaire envers son Père. La jeune Kerroch n'était pas des Trente mais elle avait une éducation.
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Coldtracker

[Fin d'après midi]

Le Maréchal observait et ne boudait pas son plaisir à observer la technique...

La liaison arme lutte était une nécessité dans le combat de lichtenauer.

Bien souvent les combattants oubliaient que l'issue du combat ne dépendait pas que de l'arme...

L'arme se résumait à une seule chose, le combattant en son entier...
Le reste n'était qu'aide...

Aussi, savoir lutter à main nues était essentiel, lutte bretonne, glima nordique et bien sur le pancrace dévastateur, autant d'arts qu'il fallait savoir maîtriser...

Il dit:
-"Belle leçon Lancéor...

A refaire , effectivement.

Un tour aux étuves et un bon repas pour fêter la venue de ta fille, cela vous dit?"
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Roxannemontfortlaval

Tête qui se redresse à l'arrivée du chevalier de Sein.

Demat deoc'h Chimene. Toujours bien quand je suis auprès d'eux et toi ? Tu es venu assister à une séance d'affaitage ?

Elle lui désigne la volière.

Ils sont capturés au nid, entre sept à quarante jours après leur naissance. En général, un rapace s'effarouche pour un rien. Ici, il est habitué aux bruits. Et l'affaitage débute dès lors qu'ils atteignent l'âge de deux mois. La plupart des rapaces ne chassent que des oiseaux, mais l'autour lui peut porter son choix sur du gibier à poil.
Lors d'une chasse, le rapace s'abat sur sa proie et c'est le chien au sol qui vient l'immobiliser. Mais lors de l'affaitage, il est fréquent que des rapaces se perdent, meurrent aussi.

En vol, ça va vite, très vite, et ... haut, très haut. Déjà à 100 noeuds/h après son vol de battement, lorsqu'il monte d'amont à plus de 300 mètres de haut, avec ses 90 cm d'envergure, et quand il décide de piquer sur sa proie sans prévenir, alors là on ne maîtrise plus rien, vu qu'il peut atteindre une vitesse de 250 noeuds/h lorsqu'il fond sur sa proie.

Combien de fois Phoenix m'a t'il labouré les épaules !

Roxanne observe Chimène qui semble fort curieuse et interessée par ses petits protégés. Se saisissant d'un gant de cuir, elle s'approche d'elle.

Enfile le !

Gonfanonier on ne peut plus sérieuse. Jamais encore, l'art qu'elle a pu apprendre de son père, elle ne l'a transmis à une autre personne. Et elle était loin de s'imaginer que son ancienne escuyère puisse s'y interesser. Or la fauconnerie est un art qui demande du temps, de la passion et une patience à toute épreuve.

Première chose à savoir Chevalier. C'est que selon les lois de la nature, un équidé et un rapace ne font pas bon ménage ! Le cheval a naturellement peur du rapace. J'ai mis longtemps à dresser Orphée et Phoenix afin qu'ils cohabitent l'un avec l'autre.

Puis la jeune femme entre dans la volière et porte son choix sur un jeune faucon. Il est muni de ses jets et de ses anneaux et Roxanne le présente à Chimène, le posant sur sa main gantée.

C'est un jeune gerfaut de trois mois. Il est tien désormais. Je ne doute pas que tu sauras l'élever et le dresser en suivant ce que j'ai à t'apprendre. Phoenix est un aigle. Toi, c'est un faucon que tu as. Et la particularité du faucon, contrairement aux autres rapaces, c'est de buffeter sa proie. C'est à dire la percuter ou la frapper avec son bréchet pour la déstabiliser.

La chevalier se tait, observant Chimène avec l'oiseau. Elle lui laisse déjà intégrer ce qu'elle vient de lui dire. Car il y a tellement à apprendre sur cet art.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Maellia_de_kerroch

Elle aimait mordre la poussière, fallait la mordre avant d'apprendre.
Je me relève, déterminée la jeune Kerroch.
Nul besoin de parler, les mots ne remplaceront jamais les gestes lors d'un combat.
Je me replace rapidement, non loin de lui, pas le temps de parler biscuits.
Je mettais ma jambe gauche en avant, l'épée à dextre, la garde au-dessus du visage , cette méthode me permettre de mieux voir Père et de facilité mes déplacements, en évitant ses attaques hautes, j'essayai un coup de riposte vu que son ventre était à la portée de mon épée, le coup arrive au niveau de ses côtes.
Un sourire un coin sur mon minois, il est rapide, il a la force d'un homme, bien-sur sous son poids je n'aurais pas fait le poids, mais pas défaitiste j'étais.

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Lanceor

Savoir briser les distances et surprendre sans cesse...

Le coup est donné quasiment au corps à corps, c'est l'amplitude qui fait des dégâts.
D'un pas, le mestre est entré au contact, brisant ainsi l'attaque de la lame qui se retrouve dans son dos. Le torse collé à celui de sa fille, il passe le bras droit sous le gauche de Maellia, la charge sur la hanche, saisit l'épaule droite et tire vivement pour la faire basculer par dessus lui.

Le soleil de la jeune fille est fort joli, l'atterrissage l'est moins, surtout que le pied du mestre est déjà sur sa gorge tandis qu'il n'a pas lâché le bras d'armes.

Ton épée est un outil, pas une fin en soi ! Tu dois savoir te battre aussi bien avec tes poings, tes pieds qu'avec épée ou dague.

Debout ! C'est assez pour aujourd'hui...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Lanceor

La distance n'est pas anodine lors d'une passe d'escrime, et le mestre a vu venir l'estoc depuis longtemps.
Un simple décalage à dextre, une saisie des mains tenant l'épée et retour à l'envoyeur.
Le fort de la lame de Maëllia vient la frapper légèrement entre les deux yeux, les jambes feront le reste.

La jeune fille se trouvant en déséquilibre, tête relevée dû à l'arrivée de sa lame en pleine figure, il ne reste qu'à appuyer sur la jambe arrière pour la faire choire sur les fesses.

Cette garde peut se faire aussi bien à l'approche qu'à l'engagement. A l'approche, tu pratiqueras un coup travers et à l'engagement un simple estoc haut. Si tu estoques dans cette position, ne fais pas de marche en première attaque, faite un transfert du poids du corps sur la jambe avant, comme si tu voulais juste piquer mais sans quitter ta place.*

Le fait de t'avancer d'un pas aurait pu être fatal pour toi...

Tout était dit...

Relèves toi et change de garde.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Maellia_de_kerroch

J'incline la tête sur le côté, puis je regarde Père, il voulait voir ce que j'ai dans le ventre. J'avance donc.

- Bien Père !

La meilleure défense c'est l'attaque. Je m'apprêtais à l'attaquer, par la garde du boeuf senestre, mes bras sont plus ou moins fléchis de façon à ce que mes mains soient relativement près de mon visage.
Ma lame est alors orientée vers le visage de Père, provocation ? Exactement.
Cette garde va me permettre de le menacer au visage de la pointe de l'arme, j'engage un premier coup.

A cet instant, je ne suis ni raide ni statique, je tente de garder mon équilibre et de connaître la rapidité de mouvement de Père.

Bien-sur que j'allais me défendre et attaquer, bien-sur qu'il allait m'avoir, mais l'important était de s'amuser, s'entraîner et éviter de se faire arracher un bras bêtement.
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Lanceor

Le mestre opine du chef.

Ainsi donc, tu as un entraînement "difficile" à la GE ?... Vous m'en direz tant !
Avance sur le pas d'armes.

Le mestre s'en retourne vers l'endroit où il s'entraînait avec Werner. Au passage, il saisit une bastarde dans un ratelier garni.

Posant la pointe sur une de ses bottes, il observe la jeune fille.

Montres moi une garde avec ton dussack et prépares toi à parer mon attaque...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

Le colosse reprit à l’attention de l’assistance:
-"C'est entendu, demain cours d'arstillerie, en attendant la soirée va tomber, on va fêter la venue de Maellia par un banquet...."

Il héla un valet et dit:
-"Régis prépare un banquet et ne fais pas le con..."

Il reprit:
-"En attendant allons voir Lancéor et sa fille au pas d'armes, j'ai dans l'idée que cela peut être amusant et instructif pour vous..."

Il avait formé Lancéor et il pensait que le mestre d'armes était une de ses plus grandes réussites et il lui avait fait un grand honneur quand il avait embrassé la carrière de mestre d'armes comme lui...

Un soldat exceptionnel et un exemple pour l'ordre.

Il se dirigea vers le pas d'armes...
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Maellia_de_kerroch

J'accueille mon Père avec sourire quand il s'approche de moi. Dégoulinant, beurk. Mais quenenini c'est mon Père, bien-sur j'aurais pu me serrer contre lui, mais devant tous les hommes et femmes des Trente, non il ne fallait pas.

- Ta fille est venue voir son Père, qu'elle n'arrive pas à croiser ! Puis aussi, j'suis curieuse de voir comment font tous ces gens pour s’entraîner sur certain engins de guerre qui font un bruit du tonnerre, puis Parrain aussi je ne le vois jamais une visite de sa filleule doit lui faire plaisir, puis à Rennes je m'ennuie comme un rat mort !

Pourquoi chercher plus loin, elle voulait voir son Père et son Parrain simplement.

- Mais quelle jeune fille naturellement dotée une cervelle, ne rêverait pas de s’entraîner avec son père ? Puis tu sais à la GE j'ai eu un entraînement difficile ! Autre chose Père ? Non tout va bien, Mère et moi aussi.

Main sur son pommeau, prête à s'amuser sans vraiment s'amuser, à seize ans savoir combattre à l'épée ce n'est pas négligeable.
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Lanceor

Fin du énième assaut, les bardiches se sont heurtées, les corps ont esquivés les lourdes lames.

Signe de tête du sergent d'armes.

Le mestre se retourne et aperçoit sa progéniture.

D'un geste, il lance sa bardiche à Werner et se dirige vers sa fille. Le torse nu dégoulinant de sueur, il s'essuie le front d'un revers de la main.

Que fais tu ici jeune Kerroch ? Tu es dans l'antre des soldats ! Ici on manie les armes et c'est ainsi qu'on gagne son salaire... J'ose espérer que tu es venue t'entraîner et non pas pour autre chose ?....

Le sourire qu'il affiche est en contradiction avec ses dires. Le paternel est heureux de voir sa fille.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Chrisgue

Chrisgue s'approcha de Coldtracker

Dites moi, j'aurais une question, si j'ai bien entendu vous allez bientôt donner des cours sur les pièces d'artillerie! Si c'est le cas, je serai volontaire pour y assister, plus je regarde ces pièces d'armes, plus elles m’intéressent et plus je ressent l'envie d'en savoir plus sur elle
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Maellia_de_kerroch

- Parrain je serais honoré que tu me fasses une démonstration !

Ah pour sûr elle ne s'était pas trompée, elle aimait la GE mais les Trente était un tout autre registre, des hommes performants, une élite très à cheval, entrainement rigueur et sérieux devait sûrement être le crédo de chacun.

Je regarde autour de moi.

- Bien, tu as surement à faire avec les Hommes. Oui je vais faire la surprise à Père ! En espérant que je n'arrive pas en plein entrainement trop violent.

Mes bottes claquent l'une contre l'autre, nous étions dans un camp militaire pas autour d'une tisane avec biscuits. Salut réglementaire pour mon Parrain avant de disposer à la recherche de Père.

Je salut de la tête poliment les femmes et hommes que je croisais, qui s’entraînaient toute la journée, ce camp est vraiment plein de vie.

Au loin je vois Père, je m'approche doucement, ne pas crier, ne pas courir, un coup d'épée est si vite arrivé, attendre qu'il termine sa phrase, l'entrainement et qu'il me regarde.
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Ftn_andenmarv

ftn venait de poser ses bottes sur le sol breton, après avoir passé presque un mois en mer, c'est tout naturellement qu'il prit la route vers le QG des Trente, il allait enfin pouvoir revoir ses compagnons

il passa la grille quand un bruit sourd le surpris lui et sa monte, qu'il maitrisa tant bien que mal,

s'adressant à un des gardes,

il se passe quoi ici on s'amuse sans moi??
fais mener ma monture aux écuries

et continua son chemin à pied dans l'enceinte
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Coldtracker

Il sourit et dit :
-"je suis heureux que cela aille bien pour toi....

Je suis comme toi, je préfère l'espée mais être un professionnel du métier des armes requiert une connaissance de tout les corps de spécialités qui composent un ost et en maîtrisant ces engins tant au niveau théorique pratique, tu gagnes le respect des spécialistes qui les manient au quotidien puisque tu en sais autant qu'eux...

C'est l'un des aspect de l'office de mestre de guerre...

J'ai l'impression que je suis bon pour un cours alors ...

Va d'abord saluer ton père, tu veux?
On va t'attendre , je vais donner le cours quand tu reviendras..."

Il pensa à Roxanne qui devait s'occuper des oiseaux à cette heure....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Chimene

Après avoir longuement observer le mestre Lancéor, la brune chevalier continua son chemin. Puis, elle fit demi-tour. Roxanne lui avait dit qu'elle irait s'occuper des rapaces, et Chimène avait toujours été passionnée par cet art.

En arrivant, elle aperçut la chevalier de Langolen avec un faucon sur la main. Chimène s'approcha doucement, ne voulant nullement effrayé l'animal.

Demat Roxanne. Comment vas-tu?

La brune s'arrêta à quelques pas de son amie, et l'observa attentivement. Décidément, elle allait en apprendre des choses.
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Roxannemontfortlaval

Retour de l'Officialité. Un destrier qui arrive au galop sous la herse. Silhouette blonde qui saute à terre alors qu'Orphée n'a quant à lui pas mis ses sabots à l'arrêt. Les fins gants de la jeune fille sont brutalement enlevés alors qu'elle s'adresse au palefrenier arrivé au pas de charge.

Tu le mènes aux écuries et tu me le mets à l'aise. Ensuite j'aimerais que tu le mènes dans la prairie derrière les douves. Qu'il puisse se défouler en semi-liberté.

Elle ne manque pas d'entendre tonner les "maquinas" mais la gonfanonier passe sur les lieux, saluant toute la troupe d'un air calme démenti par les gris assombris et sans plus se préoccuper de ce que SON héros nomme "le cul d'Aanor" c'est quelques détours qu'elle emprunte, se dirigeant vers les quartiers réservés aux rapaces.
Peu de monde passe en ces lieux, voire-même personne à part elle. Il n'est pas encore l'heure de la boustifaille en ce qui les concerne, mais Roxanne aime à venir ici. Son père aurait adoré cet endroit c'est certain. Les mâchoires sont serrées, Phoenix ne sera pas de la partie aujourd'hui, il est depuis quelques jours soigné par Merry. Et son frère ne lui a pas caché son peu d'optimisme pour la guérison de ce qui fut le rapace de son père. Il se fait vieux. La jeune fille a d'ailleurs bien l'intention de retourner au plus vite sur Treguier s'occuper de Phoenix. Mais dans l'immédiat c'est un passage en revue auquel elle s'adonne. Cette passion là, elle lui a été léguée par son père. Et être au milieu de ces rapaces a le don de l'apaiser.

Elle avait revêtu son gant et sifflé l'un des rapaces qui ne tarde pas à fondre sur l'appui qu'elle lui tend.

Gant de cuir indispensable, qui permet de se protéger des serres du rapace avant son envol, et après son retour.

Elle l'avait muni de son chaperon. Coiffe de cuir dont on couvre la tête du rapace, pour l’aveugler afin qu’il reste calme et non perturbé par l’entourage. ntroduit en occident par Frederic II et décrit dans son célèbre traité « De arte venandi cum avibus ». Cité par Marco Polo en 1298.

NOn loin d'elle, un bloc. Pièce en bois où l’on place un rapace qui ne chasse pas. Le perchoir devient la « perche » au XII° siècle et le terme est utilisé en cynégétique au XIII° siècle, puis on parle de « bloc » lorsqu’on l’assimile à un siège pour l’oiseau.

Un autre rapace tenait un leurreen ses serres puissantes. Simulacre de proie formé de 2 ou 3 ailes d’oiseaux, attachées ensemble et tenues au bout d’une lanière que l’on fait tourner pour faire revenir le rapace .

Equipé de jets, courtes lanières de cuir attachées aux pattes de l’oiseau pour le tenir ou le fixer à la longe. Le touret quant à lui, est formé de deux anneaux de fer qui empêchent les jets de s'emmêler. Et pour parfaire le tout, une longue ficelle, appellée filière, permet de retenir le rapace et le faire revenir lors des séances d'apprentissage.

Et Roxanne s'apprêtait justement à en faire une.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Maellia_de_kerroch

Le colosse me serre contre lui, je l'enlace de mes bras de bon coeur. Soupire aux lèvres. Je l'écoute parler de sa blessure, je baisse ma tête pour regarder furtivement me disant ca doit faire mal quand même.

- Oui je suis bien à la Garde Épiscopale, Killdragon mon supérieur est un homme très aidant et présent pour nous autant que possible, si tous les hommes étaient comme lui avec sa gentillesse et sa patience..

Ma phrase reste en suspend, Archibald ne quittait pas mes pensées.

. Je suis ravie de mon choix Parrain. Puis, je me dis que je ferais une belle curé ! Tu ne trouves pas ?

Je ris bêtement, légèrement rougissante. Il me présente les armes, j'écoute attentivement, quasiment du latin pour moi ça.

- C'est de la grosse artillerie lourde ça et tu as des hommes qui arrivent à maîtriser ce genre d'engin sans avoir peur? Tes hommes Parrain ils sont entiers ? Car il faut être un peu fou dans la tête non ?

Seize ans et l'ignorance totale des armes de ce calibre.

- Moi Parrain tu sais mon truc c'est l'épée et franchement, y'a rien de mieux pour me défouler ! Mais parfois apprendre autre chose ça pourrait servir. Vous faites des journées ouvertes au public ? Une sorte d'animation ? Bien-sur les Trente ne sont pas des bêtes de foire, mais pour initier des personnes, ça pourrait peut-être donner des idées ou futurs talents?

Je regarde la bombarde que je caresse du bout des doigts. Hum ça doit te détruire une maison rapidement ça.

- Père est là bas, très bien alors je le croiserais sans doute après, avant j'ai envie de voir comment font tes hommes, si je ne te dérange pas bien-sur.
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Maellia_de_kerroch

Mes pas se font rapide. J'avance vers l'attroupement. Je me hisse sur la pointe des pieds, puis ma colère et ma tristesse s'en vont pour faire naître un sourire.

- Parrain je suis heureuse de te trouver, il en faut du chemin pour te voir. Vous semblez bien vous amuser ici, l'entraînement chez les Trente on peut dire que ça détonne ! Tu vas bien on dirait ?! Tu me présentes tes bêtes de guerre?

Un regard à gauche un regard à droite visitant des yeux les engins de guerre. Père ne devait pas être bien loin.
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Coldtracker

-"Bonjour jeune fille...Enfin Damoiselle!!"

Ce qui l'empêcha pas de la prendre dans ses bras comme un ours serre un arbre mais avec douceur...

Il répondit en la reposant:
-"Oui, je vais bien...La cicatrice de ma cuisse droite me fait encore "sourire" mais ce n'est plus une gène..."

Pendant la dernière guerre, un carreau d'arbaleste avait eu l'indélicatesse de se loger dans sa cuisse droite perforant le cuissot d'acier du colosse qui chargeait à cheval...

Huit mois au front...
Ils avaient ramassé comme on disait...
Des victoires mais aussi des demi-victoires, des demi-défaites et des défaites...
Une drôle de guerre où il étripait un bonhomme un jour pour un château et le laissait à son camarade le lendemain pour le reprendre le surlendemain...
Une guerre d'usure...
Une guerre d'épuisement...
Mais une guerre où les trente avaient tenu bon...

Il reprit:
-"Tu as l'air en forme on dirait, tu manges bien à la garde épiscopale?
Ils ne sont pas trop ennuyeux les curetons, pardon les religieux...

C'est toujours Kill le patron non? Un frère d'armes d’exception..."

Il montra les pièces d'arstillerie et dit:
-"Tout ceci?
Tu as de la couleuvrine, du trait à poudre, du veuglaire, du fauconneau, de la bombarde...Du matériel qui doit être pris en compte dans nos conflits actuels...

Même si si je suis un puriste de l'espée...

J'ai l'intime conviction qu'un jour, on pourra plus s'en passer, les dégâts qu'elles provoquent sont déjà énormes et ont balayé tout les autres engins de sièges à peu de choses près...."

La voyant l'air interrogateur il dit:
-"Ton Père? il est au fond, il apprend à nos gens à bien manier les armes d'hast..."
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Coldtracker

Le colosse dit:
-"Ma foi, je pourrais donner un cours demain si cela vous intéresse sur la bombarde et le veuglaire .

Si cela ne dérange pas lancéor, la fonction de mestre d'armes est la sienne ..."

Il chercha du regard et dit:
-"Mais où est Maellia?"
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Chimene

Chimène avait entendu le coup de tonnerre, surprise, elle leva les yeux et vit un ciel sans nuage.
Elle comprit donc d'où venait ce bruit. Oui, en y repensant, elle l'avait déjà entendu sur les champs de bataille il y a environ un an.

Elle se rendit donc dans la cour, jetant un coup d'oeil au passage sur l'entrainement du mestre d'armes. Curieuse, elle s'arrêta, et l'observa.

Il s'entrainait avec une espèce de hache géante. Elle chercha le nom exact. Oui elle l'avait déjà entendu. Ah oui! Une bardiche.

Par contre, en y repensant, le mestre ne leur avait jamais appris cela. Elle voulut donc en savoir plus, et pour cela, se posta près d'un mur, discrète. Elle le regarda porter les coups avec précision, et esquiver rapidement. Pour sûr, il méritait son titre de mestre d'armes!
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Chrisgue

Chrisgue saisie l'occasion au vol

Heu, il ne serait pas possible de l'entendre tonner?
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Lanceor

Le tonnerre avait grondé, pourtant aucun nuage à l'horizon... C'est dans une des cours de l'Hostel, que le mestre s'adonnait à un exercice fin et subtil qu'est l'utilisation de la bardiche.

Face à son fidèle Werner, les deux hommes, torses nus, se taillaient joyeusement la couënne à coups de cet instrument si délicat. La maîtrise d'une telle arme nécessite à la fois du muscle mais aussi de la concentration. De par le passé, le mestre avait déjà vu un bras ou une jambe quitter seul le pas d'armes sur une fente trop appuyée...

Mein Gott ! Zé engore zes malates gui vont béder leur magines invernales !!

Le teuton, comme tous les gens de pied, prenait les arstilleurs pour des fous. En effet, il fallait avoir une certaine forme de courage pour oser aller faire joujou avec des engins qui vous explosaient, de temps à autre , en pleine poire !

Fermes la bouffeur de chou et concentres toi ! Déjà que t'as pas grand chose dans la caboche alors imagines si je te la fends en deux !!!

Quand les armes sont lourdes, les discours le sont tout autant.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Coldtracker

-"N'est-ce pas...Généralement le bruit va en s'amplifiant quand on grimpe dans le calibre des pièces...

Quand la bombarde, notre plus grosse pièce, est chargée au maximum, le tir fait un bruit d'enfer et si le sol est en terrer battue, on ressent une légère secousse au départ du coup..."
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Chrisgue

chrisgue avait les oreilles qui bourdonnaient

Ah oui ça fait du bruit, mais moins que je ne l'aurais imaginé, par contre je suis surpris par le recul
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Coldtracker

Le colosse laissa la fumée se dissiper et dit:
-"J'adore quand un tir se déroule sans accrocs..."
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Maellia_de_kerroch

Le garde me disait que le Duc acceptait de me voir. J'entre dans l’antre. Des yeux je visite l'endroit, comme émerveillée. Les prunelles bleus Océan de la jeune Kerroch étaient fixées sur les arches, je salut la demoiselle des Trente qui prend le temps de me saluer, je lui adresse un sourire poliment. J'avance.
Des hurlements se font entendre, des tirs également.
J'ouvre grand mes mirettes posant ma main sur mon coeur. Diantre que se passe-t-il ?
Mon coeur s'affole, une main sur le pommeau de mon épée, une sur mon coeur. La guerre ?
Un homme arrive vers moi, je n'arrive pas à le distinguer. Je secoue la tête. Slicer.
Je cours vers lui.

- Que se passe-t-il Slicer ? Parle je t'en prie.
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Coldtracker

Sourire du colosse et :
-"Non!

Mais, mais, mais, l'idée que tu développes est la bonne...La lumière n'a pas de mèche, on en a pas sur les canons, on les garde pour bouter le feu...

On ajoute de la poudre dans la lumière reliant ainsi la poudre du canon à la surface...

Et là on trace une ligne de poudre qui relie toutes les lumières...

Ainsi quand on enflammera le début de la ligne de poudre, tout les coups partiront....

C'est bien vu Glaria..."

Il se tourna vers hans et dit:
-"bist du bereit?"(1)

Hans fit un signe d'assentiment et le colosse dit:
-"Bouchez vous les oreilles...."

Là,il hurla:
-"Boutefeu le cul d'Aanor!!!"

Hans répéta alors l'ordre comme le voulait le commandement d'arstillerie:
-"Boutefeu le cul d'Aanor!!!"

Et là il enflamma la poudre ...

Une série de détonations (2)résonnèrent dans la cour se répercutant aux alentours....

Là, le colosse sourit et dit:
-"J'ai bien fait d'envoyer un homme prévenir la prévôté qu'on allait faire du bruit..."

hrp:(1) Es-tu prêt?
(2)merci les copains de l'Ost Du dauphin..
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Glaria

Entendant malgré ses doigts dans ses oreilles la question du Maréchal, elle tenta une réponse. N'étant pas spécialiste de l'artillerie, elle ne savait pas si sa réponse était bonne ou pas.

Je dirais qu'on attache toutes les mèches ensemble et on y met le feu tous en même temps !
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Coldtracker

Le colosse fit un signe d'assentiment et dit:
-"Hans..."

Et l'arstilleur se mit à l’œuvre pendant que le mestre de guerre expliquait:
-"le petit trou à la base des nombreux canons s’appelle la lumière c'est là qu'on va bouter le feu...

Il permet d’enflammer la poudre dans le canon.

Alors dans un premier temps on s 'assure que le fut du canon est propre...

Dans un deuxième temps on y met la poudre empaquetée pour plus de facilité...

Dans un deuxième temps on met de la bourre...De la charpie de tissu si on est en veine et out ce qui tombe sous la main pouvant faire l'affaire quand on est dans l'urgence, de la paille par exemple....

Dans un troisième temps on met le projectile, en métal c'est bien, pierre si on pas mieux....A noter qu'on peut mettre de la mitraille dans chaque petit canon qui décuplera encore l'effet multiple des canons..."

Tout en expliquant Hans chargeait Aanor par ses nombreuses "gueules"...

Le colosse continua:
-"Pour l'occasion on va tirer sans projectile, nous aurons donc seulement la poudre et la bourre , cela va faire du bruit...

A ton avis, comment fait-on pour faire partir tout les petits canons en même temps?"

Il attendit une réponse...

Il salua Glaria qui venait de saluer...
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Glaria

Ecoutant les conseils de son papou et voyant le garde et le Maréchal près d'une pièce d'artillerie, elle n'attendit pas une seconde pour se boucher les oreilles avec ses doigts restant sur le coup immobile à quelques mètres d'eux, vérifiant qu'elle se trouvait au bon endroit pour ne rien recevoir de facheux pour elle attendant que le coup parte.

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Glaria

Glaria arriva dans les lieux. A l'inverse de son papou, et comme à son habitude, elle arriva à pied, son épée dans son fourreau et sa main posée sur le pommeau.

Ce n'est qu'une fois entrée dans l'enceinte du batiment, qu'elle retira sa main machinalement. Elle se savait en sécurité. Elle reconnut la fille du mestre d'armes qu'elle salua avec la dignité que son rang demandait. Mais à l'inverse d'elle, elle pénétra sans soucis particulier.

Elle se mit alors à contempler et à admirer les lieux. Elle leva ses yeux pour admirer toute la splendeur de l'architecture.

Elle entendit des voix non loin de là où elle se trouvait et en prit la direction. Elle esquissa un sourire en voyant les personnes présentes. Le Maréchal, le Sénéchal et chrisgue, son frère d'armes.

Elle s'avança vers eux, regardant les différents armes d'artilleries et les salua comme il se doit.

Demat d'an holl
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Slicer

Mon Duc, je vous m'occuper de Maellia, je préfère ne pas être trop près pour les tirs d'artillerie.

Sur le départ, il croisa sa fille, qu'il salua et lui sourit.

Bouche toi les oreilles Glaria, l'orage approche, et il est tout près !

Grand sourire, et le voilà qui se dirige vers l'entrée, cherchant la jeune De Kerroch du regard.

Il se porta à sa hauteur quand il la vit, la salua et lui dit :

On va amener ton cheval aux écuries. Et prépare toi à te boucher les oreilles, va y avoir du bruit, beaucoup de bruit dans un instant !

Et de sourire malicieusement ...
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Coldtracker

Voila une réponse qui était faite pour lui tirer un sourire...

Il appela un homme qui entretenait la bombarde et en disant:
-"Hans! könntest du bitte führen Sie die Waffe? Tu veux bien?" (1)

Il montra le ribaudequin...

Il reprit à l'adresse de Chrisgue:
-"Hans est du Saint Empire germanique, il ne parle pas très bien nostre langue mais est un expert arstilleur, il va mettre le ribaudequin surnommé "Aanor" en branle et je vais expliquer l'opération...

La chose à savoir avec les Canons c'est qu'ils fonctionnent tous plus ou moins de la même façon, les différences se situent dans le calibre, les doses de poudre, la portée et les dégâts qu'ils peuvent faire, ces données définissent l'utilisation que l'on en a en temps de guerre..

Bon, on a les canons à boîte comme les veuglaires , c'est un peu différent mais nous verrons cela après....

Vous me suivez?"

hrp:(1)pourrais-tu faire fonctionner le canon s'il te plaît?
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Coldtracker

Camille. a écrit:

"-Je vais compter les jours jusqu'à votre retour..."

Camille.

A Anakin

Coldtracker

Roxane2

Zakarine

Camille.

A Anakin

Lanceor

Coldtracker

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[RP]Hostel ducal de Rhuys, compagnie Franche Bretonne