Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 22, 23, 24, ..., 27, 28, 29   >   >>

[RP]Hostel ducal de Rhuys, compagnie Franche Bretonne

Lanceor
[Quelques jours plus tard]

C'est au petit matin que les pas lourds des destriers carapaçonnés se firent entendre dans les rues de Rennes. La compagnie du mestre rentrait de mission. La garde de faction ouvrit les portes pour les laisser entrer.

En tête du convoi, le mestre se retourna.

Cavaliers ! Démontez !
Dizainiers et sergents d'armes rompez le convoi pour mise en place et inspection !


Et le mestre démonta, déjà les escuyers prenaient les aides.
_________________
"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."
Imagine
Quelques jours déjà qu'elle est revenue d'Irlande avec les derniers Bretons restés sur place. Le rapatriement des hommes , armes et matériels de campement a pris du temps.

Quand elle est partie en Irlande, il y a maintenant quelques mois , sa vie a basculé. Epouse comblée de Kiarna de Brasco, mère d'une petite Victoria, Couturière de métier , sa vie était un long fleuve tranquille. Puis elle prit un grand virage et tout partit en éclat. Un être vous manque et vous connaissez la suite. Son époux a disparu lors d'un voyage pour affaires alors qu'elle était encore sur le bateau qui l'amenait en Irlande. Une grande peine mérite un grand bonheur pour compenser. Quelques jours plus tard, elle se rend à l'évidence, elle est enceinte. Une chance pour elle qui venait de s'engager à venir en aide aux irlandais, elle se retrouve affectée à Port Lairge et n'en bougera plus jusqu'à son retour. C'est ainsi qu'elle pu mettre au monde le mois dernier, le premier fils , tant espéré du couple. Il porte le prénom choisi par son père Kiarna. William de Brasco. Sa nouvelle fierté.

Durant ses mois loin de chez elle, elle a eu le temps de réfléchir à ce que pourrait être sa nouvelle vie, seule. Une femme sans époux n'est plus tellement en sécurité. Puis ce qui a fait pencher la balance, c'est qu'elle ne se voyait plus habiter leur maison à Tréguier. Pas sans lui. Pas là où sa douleur sera ravivée quelque soit l'endroit où elle posera les yeux. Il est trop tôt , elle n'est pas prête ..pas encore. C'est comme ça qu'elle a pris la décision de s'engager pour la bretagne et pour la compagnie de Rhuys. Oublier sa douleur . Ses amies d'enfance, Zakarine de l'Etoile bleu et Sisoue avaient déjà signé, elle signa à son tour.

Le temps de profiter quelques jours de retrouvailles en famille, revoir ses amis Tréglorrois, elle vint s'installer à Rhuys. Elle pris ses quartiers dans les dortoirs des femmes. Dans la chambre juxtaposée elle installa ses enfants et son amie Marie qui fera office de nurse durant les entrainements de la mère. Elle préfère les savoir en sécurité et non loin d'elle. Désormais sa vie sera partagée entre Tréguier, les rares jours de repos et Rhuys.
_________________
Mab

C’était légèrement en retrait, appuyée contre un mur, bras croisés, que Mab observait en silence l’arrivée de la compagnie du mestre, rêvant déjà d’un éventuel prochain départ à leurs côtés.
Partir en mission et vivre enfin ! Même si la mort était au bout du chemin - et que ce chemin était bien souvent fort court pour un homme d’armes, mais ça elle préférait ne pas trop y penser- quoi de plus adrénalinant ?
Bon, il y avait bien d’autres choses excitantes dans la vie mais comme ce serait un peu hors contexte ici, elle préférait ne pas trop y penser non plus. Mab avait cette particularité d’être très sélective dans ses pensées, cela lui évitait de trop penser justement, qualité évidente de tout homme d’armes partant au combat.
Mais passons là.
Que savait-elle faire au juste ? Rien ou si peu si ce n’était d’offrir l’un de ses fins sourires condescendants à ceux qui osaient le lui faire remarquer. Des rêves, la Mab en avait pleins la tête, quoi de plus normal que de tout vouloir lorsqu’on nait avec presque rien. Ambitieuse la gueuse. Elle qui avait passé son enfance à admirer les faits d’armes des Trente, voilà qu’aujourd’hui, à défaut de l’Ordre, c’est sa Légende qu’elle avait enfin rejoint… Que rêver de plus ? De pouvoir se montrer digne de la confiance du Duc en premier lieu, encore lui faudrait-il remonter ses manches... mais pour l’heure, ses manches étaient bien baissées et c’est bras croisés qu’elle observait. Ambitieuse la gueuse, mais également contemplative à ses heures.
Coldtracker
L'hostel ducal s'activait, vivait, tout le monde était de retour.....

Anciens et nouveaux apprenaient à se connaître et sous la férule du mestre d'armes, tous engrangeaient le savoir et la pratique necessaires à l'office des armes.

Le Duc De Rhuys marchait parmi les allées et cours de l'hostel, il était revenu d'une tournée d'inspection du domaine de Rhuys et en avait été satisafait et ce jour,il inspectait la petite forteresse que consitutait l'hostel ducal....

Inspection et inventaire des armes de contact et de jet, du materiel d'arstillerie, de la poudre, du materiel de campagne...

Passage au écuries histoire de voir la tenue des lieux et la santé des montures, destriers, courisers,palefrois, affrus, chevaux de bât....

Et...

Une mule;) nouvellement arrivée avec une recrue

Les gens de l'hostel étaient content de revoir le Duc, il semblait apaisé ...

La maisinie savait que la Dame d'Anclair y était pourquelque chose bien que la relation qui exitait entre le Duc et la Dame originaire d'Italie fut des plus chastes.
Tous avait compris qu'elle l'avait aidé à apaiser la colère qui était la sienne depuis le décès de son enfant...


Le colosse aurait pu passer inaperçu au milieu des hommes d'armes tant sa mise évoquait celle d'un capitaine aisé plus que celle d'un Duc richissime .

Bottes brunes chausses de jais, doublet armant noir renforcé de cuir rouge et de soie de même et goussets de mailles rivetés aux articulations....
Une tenue d'armes sur laquelle on n'avait plus qu'à attacher le harnois...
Il portait sur lui les fourreaux garnis de son éspée bâtarde et de sa dague Panzerstecher en sus d'une escarcelle...

Une tenue qu'il améliorait quand ilsortait car il devait montrer son rang, il en était ainsi.

Mais il ne pouvait passer inaperçu, il frisait les deux mètres et ses épaules étaient larges comme celle d'un ours...Par ailleurs une nouvelle recrue aurait remarqé qu'il ne portait pas le blason de Rhuys sur le coeur ...

Car il était Rhuys.

De temps en temps, il s'arrêtait et faisait connaissances avec une recrue qu'il n'avait pas encore vu et donnait des conseils .

Il ne fallait pas s'y tromper, il était beaucoup moins tendre en campagne de guerre.

Mais ses sodlats n'étaient pas que des soldats, ils étaient de sprofessionnels engagés qui venaient avec femmes et enfants s'installer au domaine.

Rhuys avait à coeur de faire vivre tout ce monde.

En l'occurrence , il attendait la venue prochaine de la maréchale de Bretagne.
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Camille.
Les jours étaient passés et Camille et Damian avaient repris leur appartement et leur place discrète et présente pourtant au sein de l'hostel. Camille avait commencé à travailler à remettre en place et approvisionner l'infirmerie et le dispensaire de l'hostel. Avec le retour de nombreux soldats, les petits maux étaient plus fréquents et les petites blessures devaient être soignées. La dame d'Anclair alignait donc sachets d'herbes séchées et fioles de teintures mère avec application sur les étagères du local. Deux jeunes filles de la maisnie avaient accepté de l'aider et s'affairaient à changer les draps des paillasses et nettoyer les lieux comme tous les matins.

Apercevant par les fenêtres Rhuys finir le tour de ses hommes, elle sourit et sortit pour le saluer. Elle espérait que le travail qu'Alen et elle avaient abattu durant l'hiver, tant au domaine qu'ici lui avait convenu. Elle avait toujours mis en avant le bien être et l'aide aux gens de Rhuys, se demandant s'il ne l'aurait pas jugée trop clémente à travailler à la réfection des chemins, et à soutenir les plus démunies. Elle avait l'empathie d'une neveziad pour le peuple de Breizh malgré ses origines italiennes. Cette terre l'avait envoutée et fait sienne, et elle y trouvait sa plénitude à lui rendre cet Amour.S'approchant du colosse, elle lui sourit et vint faire un petit point matinal.

Demat, mio cavaliere. Le dispensaire est en ordre et je me suis permise de passer commande de quelques plantes que nous n'avons pu trouver en cette saison, pour les remèdes à préparer. Avec les arrivées des nouvelles recrues et de votre lance, nous n'avions plus suffisamment en réserve.

Savez vous si la maréchale viendra bientôt icelieu pour rencontrer la compagnie? Je dois voir avec Alen pour organiser de quoi la recevoir dignement. Nous avons gibiers et cochonnailles, ainsi que des tubercules et des pommes en réserve. Que diriez vous d'une terrine de sanglier accompagnée d'une soupe de pois, suivi de filets de harengs marinés, puis en viande de lapin au lard et aux marrons et pour finir des poires pochées au vin rouge?


Sourire malicieux de la dame d'Anclair. Maaaais non elle n'y a pas réfléchi du tout. Mais bon, elle a tout de même songé à un repas de réception digne de la Maréchale en fonction de leurs réserves à l'annonce de sa venue.
_________________

A Anakin
Coldtracker
Le colosse finissait trnaquillement son tour quand la Dame vint le voir....

Elle arrivait toujours à lui tirer un sourire.

Il écouta les propos liés au domaine et lui dit:
-"Merci à vous c'est une très bonne chose, pour les plantes médicinales n'en commandez point trop, j'en ai ramené un plein chargement de campagne, je compte mettre en vente une partie de cette cargaison mais l'essentiel restera ici à vostre disposition."

La suite de la conversation eut le don de le faire sourire derechef, la Dame d'Anclair avait déjà pensé à tout et c'est ainsi qu'il répondit:
-"C'est juste parfait, vous avez un don pour l'improvistaion."
Il rajouta un petit clin d'oeil à sa taquinerie.

Il fallait l'avouer le menu était parfait et en accord avec la venue d'une dignitaire comme la Maréchale.

Il reprit:
-"Pour sa venue, j'attends de ses nouvelles."

Il lui tendit un bras et dit:
-"Feriez vous quelques pas avec moi?"
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Camille.
Camille observait le colosse tandis qu'il lui répondait. Son coeur battit un peu plus fort de voir le sourire venir illuminer son visage. Peu de gens pouvaient seulement réaliser la tendresse des mots et les attentions dont cet homme, souvent rude en public, pouvait être capable. Elle aimait à penser qu'elle était celle qui parvenait à l'adoucir un peu et à lui procurer ces sourires bien trop rares en temps normal de ce sentiment si simple pourtant et trop souvent absent des attitudes du colosse : le bonheur.

Peut être était ce en partie pour cela qu'elle prenait tant de plaisir à prendre soin de la maisnie alors que rien ne l'y obligeait. Cet homme méritait le bonheur car il avait tout donné à Breizh, son temps, sa vie et surtout celle de sa famille, de sa propre fille. Nul ne devrait avoir à vivre cela et sans doute trouvait elle pour cela si naturel de le laisser prendre tant de place dans la vie de son fils. L'un manquait de la force d'un père, l'autre de la tendresse d'un enfant...

Mais trève de songe, il lui tendait son bras et elle y déposa tout naturellement sa main avec un sourire radieux.


Notre première promenade au bord du lac m'a accompagnée dans mes songes tout le long de votre absence. C'est donc un plaisir que de pouvoir deviser avec vous en marchant un peu.

Pour les plantes, je vais faire attendre la commande le temps de voir ce qui est disponible dans votre cargaison. Nous ne réserverons que le nécessaire. Le reste doit être vendu pour pouvoir financer les prochaines campagnes.

Pour le repas, ma foi, je ne sais si je suis douée pour l'improvisation mais pour la gourmandise à n'en pas douter! Les poires au vin sont toujours un tel délice! Leur chair tendre et rendue fondante par la cuisson garde en bouche ce léger grumeleux qui chatouille les papilles et le vin rehausse de son bouquet le sucré des fruits. C'est un dessert parfait après des gibier et des poissons marinés qui laissent leur force en bouche. J'espère que la maréchale répondra bientôt. J'ai plaisir à travailler avec elle au conseil. Je ne la connaissais que peu avant mais c'est une femme qui connait son métier et c'est toujours agréable à côtoyer!

Oh, maintenant que vous êtes rentré, j'aurais une demande à vous faire, n'étant plus clerc et désormais autorisée à porter les armes. Auriez vous du temps entre les divers entrainements de vos recrues pour parfaire ma formation à l'épée? Je n'en ai plus manié depuis bientôt deux ans et je me trouve fort rouillée!

_________________

A Anakin
Coldtracker
Sourire serein du Duc qui dit:
-"Cela tombe bien en vérité, j'ai promis de donner un cours particulier à l'un des recrues, un cours gagné en loterie Bretonne, je pense que vous serez un bon partenaire pour elle..."

Il marchèrent quelques pas et il reprit:
-"Je vais voir la maréchale au plus vite...Il me faut aussi lancer une campagne de recrutement, nous sommes toujours en recherches de volontaires..."

Et ils continuèrent à marcher et deviser ainsi dans les allées...
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Douchka
Un problème de taille, et qui durait depuis des lustres, sans jamais vraiment osé en parler et en le masquant du mieux possible mais cela devenait vraiment trop voyant et surtout surtout, ça faisait cling cling ...

Elle avait cherché un moment qui pourrait lui venir en aide et lors d'un séjour en taverne Rennaise, elle avait, grâce à Camille, peut être trouvé la solution.

Déhanchée pour pas que l'épée traine trop par terre, elle s'avança aux grilles.


Hum, Hum Demat !

Pourriez vous annoncer la Comtesse du Vendelais je vous prie, je suis attendue.


Un regard rapide sur le bout de son épée et ses yeux qui toisent de nouveau le garde, lui faisant comprendre qu'un seul sourire moqueur de sa part, lui attirerait les foudres Douchkaïennes.
_________________

Protège moi Kyky
Camille.
Camille était sur le pas d'entrainement de tir à l'arc quand on vint l'informer de l'arrivée de la comtesse. Inspirant profondément, elle posa son regard, étira la corde, aligna son regard à la flèche et tira avec un léger décalage à gauche de la cible en raison du vent léger de cet après midi là. La flèche s'envola et vint s'enficher dans le foin tressé de la cible. Un sourire doux de l'italienne et celle ci posa son arc dans le raque des armes d'entrainement.

Gwenn, file récupérer la flèche, j'ai la visite d'une dame, je ne peux la faire attendre.

Le jeune écuyer sourit à la d'Anclair et fila à son oeuvre, tandis que Camille enfila une cape chaude pour ne pas prendre froid après son entrainement et se dirigea d'un pas leste vers le poste de garde. Ainsi Douchka l'avait prise au mot et était venue à son invitation. Elle en était heureuse car il y a longtemps qu'elle songeait à pouvoir avoir des conversations autres que politique avec elle. Voyant celle ci, elle l'accueillit avec un grand sourire et un signe de tête aux gardes qui s'écartèrent.

Demat Douchka, entrez donc. Je sais que les portes sont bien gardées mais nous abritons la compagnie de Rhuys et maitriser la sécurité des lieux est un bon entrainement pour nos recrues. Je suis heureuse que vous répondiez à mon invitation. Venez, nous allons nous réchauffer à l'intérieur le temps de faire aller chercher Herman, un des forgerons de Maël.

D'un signe de la main, elle lui montra la tour centrale où se trouvait les lieux d'habitation.

Si le Duc passe nous rejoindre, il pourra surement vous faire visiter les lieux. Je reste une invitée ici.
_________________

A Anakin
Douchka
Bien heureuse que le garde n'ai pas remué une babine en la regardant elle vit arriver Camille pour l'accueillir.

Demat Camille, merci de votre invitation.

Savez vous que je n'avais jamais mis les pieds ici avant?

C'est encore plus impressionnant que je ne l'imaginais.

J'espère bien que le Duc me servira de guide, à présent que je suis là.

Elle la suivait, regardant autour d'elle, ne refusant pas de se mettre à l'abri du vent bien froid en ce jour de Mars.

Dites j'espère que votre forgeron est des plus discrets, je n'aimerais pas trop que ce handicap soit su de tous, vous comprenez?

Un sourire de connivence à la jeune femme.
Les femmes savaient ce que secret voulait dire en général.

_________________

Protège moi Kyky
Camille.
Alors qu'elles passaient la porte du bâtiment, Camille acquiesça à la question de la comtesse.

Tous les hommes de Rhuys sont d'une totale confiance. C'est un critère indispensable quand on sert Rhuys. Maël est un homme qui exècre la trahison et l'en faire démordre et pour ainsi dire impossible pour le commun des mortels. Il est un homme respecté par ses gens et un peu craint aussi je le pense. J'ai passé l'hiver ici à aider l'intendant et j'ai appris à les connaitre. Aucun n'oserait aller à trahir Maël et si celui ci donne son aval pour vous aider vous n'aurez rien à craindre, soyez en assurée.

Camille avait une certaine passion qui couvait sous son calme habituel. Elle avait de l'admiration pour l'homme et cela se percevait aisément. Pour le reste, elle ne se serait jamais permis de laisser paraitre ses sentiments personnels pour le Duc, c'eut été malséant d'autant plus qu'elle était son invitée en ces lieux.

Voulez vous boire quelque chose? Des fruits? De quoi vous restaurer?
_________________

A Anakin
Coldtracker
Il était toujours informé, c'était logique et on vint lui annoncer la visite.

Il observait le cours de Lancéor et était plus que satisfait du mestre d'armes qu'était devenu son élève...Un Mestre parmi les mestres.

Aussi quitta t-il les lieux et s'en vint à la rencontre des deux dames.

A la vérité, le colosse était loin d'avoir toujours été d'accord avec la Dame Douchka , il l'aurait même mis sur un bûcher en buvant de l'hydromel en riant un bon coup...

Mais le temps avait parlé...La mort aussi.

Celle d'Anakin.

Un point commun et pas l'un des moindres....

Les portes avaient été ouvertes à la Comtesse et cela signifiait beaucoup.

Mais surtout deux choses: Sécurité et Discrétion .

Aussi arriva t-il devant les deux Dames et si il donna un chaste baiser sur la main à la Dame d'Anclair , il fit un court signe de tête à la façon des hommes d'armes et des plus protocolaires à Douchka et lui dit:
-"Soyez la bienvenue en l'hostel de Rhuys, vous êtes sous ma protection comme le veulent les traditions et la bienséance , que puis-je faire pour vous?"

Il sourit....Chose rare...
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Douchka
Elle écoutait Camille et souriait malgré elle.
Toute la retenue et la pudeur contenue de la Dame, la faisait sourire tendrement.
Elle avait un je ne sais quoi qui allumait ses yeux en prononçant le nom du Maître des lieux mais Douchka fit mine de ne s'apercevoir de rien du tout, écoutant bien sagement.


Citation:
Voulez vous boire quelque chose? Des fruits? De quoi vous restaurer?


Oh je boirais volontiers de ce quelque chose dont on m'a parlé et qui viendrait d'Italie! Il faut goûter à tout n'est ce pas?

A peine le temps de finir sa phrase que le Duc apparaissait.
Il y a bien longtemps qu'ils ne s'étaient croisés et leurs échanges avaient bien souvent été musclés et enrichis de multiples noms d'oiseaux.
Deux caractères forts, deux entêtés, deux Bretons qui donneraient tout pour Breizh.
Ils avaient de ces points communs qui les avait fait bien souvent se heurter, sans vraiment apprendre à se connaître.
Les évènements récents, les avaient rapprochés, sans même qu'ils ne s'en rendent compte.
Sans doute parce que respect et réconfort étaient des mots qui signifiaient beaucoup pour eux deux.
Et que parfois les mots soignent les maux d'où qu'ils arrivent.

Elle le regarda le saluer à la façon des hommes d'armes, sourit à cette marque mais ne put s'empêcher de lui tendre une main franche et directe qu'elle espérait qu'il empoignerait volontiers.

Merci de votre accueil, c'est un plaisir pour moi de vous revoir, après tout ce temps.

Je me suis permise, grâce à Camille je l'avoue de venir vous soumettre un petit souci qui devient de plus en plus un problème pour moi.
Je pense qu'il n'est pas nécessaire que j'explique à l'homme que vous êtes l'attachement que l'on peut avoir concernant son épée.
Je tiens beaucoup à la mienne, elle m'a été offert par mon parrain et ami de toujours Caradoclebouc qui l'avait forgé de ses mains.
Je ne sais si vous l'avez connu ...

Depuis sa disparition je n'ai jamais voulu la quitter et je n'avais jamais osé lui dire à quel point elle était trop longue pour moi.
Je masquais jusqu'alors en me déhanchant légèrement pour qu'elle ne traine pas trop au sol.
Mais voila, que le bout s'abime et que j’attrape mal dans la région du bas du dos.
Cruel dilemme, je ne veux pas m'en séparer mais j'avoue que le soir au coucher quand je la dépose, je me sens légère comme une plume et que le dos s'apaise.

Elle le regarde pour voir si elle n'est pas trop ridicule et si elle ne lui arrache pas un rictus.
C'est qu'il a sans doute d'autres chats à fouetter.


Ce qui m'a décidé, réellement à demander de l'aide c'est qu'à présent quand je marche avec mon épée, ça fait "Cling cling" et que dans le cas d'attaque surprise ou même pour participer à une embuscade et bien je me trouve vraiment trop peu discrète pour être crédible.

Voila mon grand problème Mael ...
Auriez vous une solution, afin que je n'annonce plus ma venue par des "Cling Cling"?

Elle regarda Camille du coin de l'oeil, comme pour lui dire "Bon voila j'ai tout laché, tant pis si il se moque".
_________________

Protège moi Kyky
Coldtracker
Le colosse resta pendif un instant et montra l'éspée d'un doigt et dit:
-"Puis-je la prendre?"
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 22, 23, 24, ..., 27, 28, 29   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)