Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, ..., 27, 28, 29   >   >>

[RP]Hostel ducal de Rhuys, compagnie Franche Bretonne

Coldtracker
Maël qui parlait à Val vit la jeune femme approcher et reçut ses parole avec bienveillance, il opina du chef en souriant et la laissa partir pour ne pas la gêner plus car elle avait l'air assez mal à l'aise ...

Chose qu'il comprenait aisément mais son rang l’avait forcé à faire preuve d'étiquette en public...

L'un des musiciens se présenta alors devant lui pour une demande...

Pour le moins surprenante...

Il regarda Val et dit:
-"Ma foi cela ne peut guère me faire de mal..."

Il regarda le musicien et dit en souriant:
-"Faites..."
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Inao_juan
De mauvaise humeur le rat ? Ça oui, d'un voyage un tant soit peu raté ! D'un retour un tant soit peu inutile ! D'un mariage un tant soit peu à l'eau ! D'une couche un tant soit peu vide !
Mise à part sa bourse bien pleine, il n'avait pas trop de quoi se réjouir en ce moment.
Mais bon, pour rajouter à sa peine, ô malheur, ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, il était maintenant invité à un banquet. Pas que l'idée de ripailler lui déplaise, surtout quand c'est gratuit, mais bon, dans ce genre d’endroits, ça danse, et même si vous restez dans votre coin bien tranquille, il y a toujours une jeune emmerdeuse pour vous demander de danse.
Encore si elle était vilaine, vous auriez peu de mal à l'envoyer balader, jouant d'arguments et d'excuse que seul la malhonnêteté humaine peut faire naître dans votre esprit, mais quand elles sont belle ??
Ni une ni deux, les mots dépasse souvent l'esprit, et qu'on se retrouve en un quart de seconde sur la piste de danse, au milieu des autres badauds à haire votre amour des femmes.

Vous trouvez l'esprit du rat tourmenté ? Vous pouvez !

Mais bon, il avait accepté l'invitation, pas tellement de bon coeur, pas que l'idée d'aller au banquet le réjouisse, ni que l'hôte est une des têtes les plus remarquable de Bretagne, quoi que quand on parle de tête, on devrait plutôt parler de bras dans ce cas... Le bras armée de la Bretagne !
Mais il rejetait une fois de plus la faute sur une femme, enfin... Pas une femme tout à faire, une enfant encore, non dans l'âge mais dans l'esprit, une femme en devenir !
Et si il avait accepté, c'était non pas par mauvaise intention qui ferait frémir les poiles de la nuque du père Tadeuse, mais en tout bien tout honneur.
Car la petite Eozenez était en quelque sorte, sa p'tite fille ? sa fille ? sa petite soeur ? En tout cas il l'aimait, mais pas comme il aimait les autres femme, sorte d'amour paternel d'un rat pour une petite fouine Bretonne.

Tout ça pour en venir au fait qu'il se rendait au banquet, tout de pourpre et d'or vêtu, car bien que Breton maintenant depuis quelques années, pour les grandes occasions, il aimait à porter les couleurs de ses terres natal de Normandie, et puis au passage c'est aussi les couleurs de la famille Dénéré, ou l'art de recycler ses vieilles tenus.
Bottes cirées, épées au fourreau, car jamais il ne la quittait, coiffé comme il le peu, lavé de peu aussi, quelque goutte d'eau de fleurs, et le voila tout fringuant devant la grande porte qui donne sur le banquet.
De loin il avait entendu la musique s'arrêter, des cris, des blabla, des rires et des bruits de choppes qui s'entre choc.
Mais pas de musique... Devrait il attendre que la musique reprenne, que les gens dansent, ça lui éviterait de passer le bonjour à bon nombre d'invités.
Et si la musique reprenait pas ? Il aurait l'air fin devant sa porte...

Et le voila passant le pas finalement, la moue grognon, l'oeil inamical, la démarche sèche, croisant presque les doigts pour qu'elle ne se trouve point dans les parages. Il aurait l'air de quoi si il venait à tomber nez à nez avec sa soit disant fiancée ? L'air de tout sauf malin !

Au loin, de très loin, le maître des lieux était repérable, accompagné d'une capitaine de l'Hermine, d'un sergent et de la petite Eozenez qui, comme à son habitude se faisait toute petite dans son coin.
Fallait passer par la, saluer le maître des lieux était la moindre des choses, et le minimum proscrit par la bien séance.
Traversant la pièce, le rat en profita pour jeter des coups d'oeil à droit et à gauche repèrent les visages familier, espèrent que personne ne face attention à lui et qu'il n'ai pas à s'arrêter toutes les deux secondes pour se forcer à sourire à coup de baise main et de salutations.

Déjà qu'il était grand le Rat, il se trouva néanmoins tout petit face au colosse qui sert de maréchal à la Bretagne... Quoi de chose plus naturel pour un rat de se sentir tout petit ? Bin pas pour celui ci !
Il attendit que le maréchal finisse de discuter avec ce qui avait l'air d'un troubadour avant de se présenter devant l'hôte de ces lieux.
Bottes qui claque sur le dallage, signe de tête respectueux et semblant de sourire.


- Demat Maréchal, je tiens tout d'abord à vous remercier pour votre invitation, c'est un ... Non je vais pas dire que c'est un plaisir d'être ici, mais un honneur !!
Je dois bien vous avouer que si la petite timide qui se cache la bas
*Montrant Eozenez discrètement* ne m'avait pas un peu forcé la main, je serais bien au calme chez moi...
En tout cas c'est une bien belle bâtisse que vous avez la !


Remerciement, compliment, il était dans le bon pour la bien séance, le strict minimum qu'on avait dit.
Puis il se tourna vers Valoche et Gavril, dur d'y couper... Ils étaient déjà la ! Petit inclinaisons du torse et de la tête comme salue.


- Capitaine... Sergent... je vois que l'Hermine est bien représentée !!

Dit il tout en tournant ses petits yeux gris en direction de Eozenez... Pas un sourire, mais uniquement un petit signe de l'indexe pour lui dire de venir vers lui et d'un autre signe de la main, lui fait signe d'apporter à boire.
Vas t'elle passer un sale quart d'heure pour l'avoir fait venir ? Qui sait ?!
En tout cas maintenant, il devrait faire la causette !!
Coldtracker
Avec la même façon de faire qu’avec la jeune archère, il salua Niark à son tour d'un court signe de tête à la façon des hommes d'armes.

Il le remercia pour ses bons mots:
-"Vous êtes le bienvenu, amusez-vous, prenez du bon temps..."

D'un geste, Il lui désigna la salle de banquet de la main lui faisant comprendre qu'il n’avait que l'embarras du choix ou s'installer...

Il savait que Niark connaissait les convenances...
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
--Merig
Non mais je vais pouvoir le faire mon chant oui ou zut? voila, ce que pensait Mérig...

C'était inévitable, le défilé des invités venant saluer le maître de maison était conforme au protocole en vigueur...
Il attendit donc avec patience...

Quand l'espace et la parole furent libérés, il dit:
-"C'est un vieux chant des croisades racontant l'inquiétude d'une jeune femme pour son aimé...

Ce chant porte chance dés lors qu'il est chanté près d'une belle dame...En vous souhaitant vostre grâce d'être l'aimé de quelqu’un à nouveau...".


Il n’en dit pas plus mais frappa dans ses mains...

Les musiciens vinrent alors devant le colosse et sur signe de Mérig autour de la jeune femme qui siégeait près du Duc...

Là l'épouse du troubadour lança la musique d'une main et chanta

Un son clair naquit dans la salle....
Valoche
Val, assise à côté du duc, mange de bon appétit. Elle a choisi un délicieux vin blanc.

Elle sourit lorsqu'elle voit Eoz aux côtés de Gavril et Kiklan.

Soudain messire Niark fait son apparition, quelque peu grognon, il salue la tablée comme seul un militaire c'est le faire. Puis il se tourne vers la petite Eoz. A m'en point douter, la petite fouine avait encore su se montrer très persuasive.

Et puis le trouvère parle d'une chanson qui porterait chance et la voix de la chanteuse s''élève, cristalline.

Val
s'abandonne complètement à la pureté de la voix et de la musique....
_________________
Coldtracker
Maël écouta la chanson surpris et fut touché plus qu'il ne l'aurait cru par les paroles qu'il traduisait au fur et à mesure:

Je chanterai pour mon coeur,
que je veux réconforter,
car malgré ma profonde souffrance
je ne veux ni mourir ni devenir folle,
alors que je ne vois personne revenir
de cette terre sauvage
où se trouve celui qui apaise
mon coeur lorsque j’entends parler de lui !

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Ce qui me peine le coeur,
c’est qu’il ne soit plus dans mon pays,
lui qui est cause de mon tourment.
Je ne connais plus ni jeux ni rires.
Il est beau, moi, je suis gracieuse :
Seigneur Dieu, pourquoi as-tu fait cela ?
Puisque l’un et l’autre, nous nous désirons,
pourquoi nous as-tu séparés ?

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Je souffrirai mon malheur
jusqu’à ce que je le voie repasser la mer.
Il est en pèlerinage,
Dieu le laisse en revenir !
Et malgré toute ma parenté,
je ne cherche nulle occasion
d’en épouser un autre.
Bien fou qui j’entends m’en parler !

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Ce qui m’a bien déçue,
c’est de ne pas avoir été là à son départ.
La chemise qu’il avait revêtue,
il me l’a envoyée pour que je l’embrasse.
La nuit quand son amour m’aiguillonne,
je la mets coucher auprès de moi,
toute la nuit contre ma chair nue,
pour adoucir mes douleurs.

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

Ce qui me rassure en mon attente,
c’est que j’ai reçu son hommage;
et quand souffle la brise douce
qui vient de ce doux pays
où se trouve celui que je désire,
volontiers je tourne vers là-bas mon visage;
alors il me semble la sentir
par-dessous mon manteau gris.

Mon Dieu, quand ils crieront «En avant !»
ô Seigneur, aidez le pèlerin
pour lequel je tremble,
car impitoyables sont les Sarrasins.

C'était effectivement une belle chanson de geste des croisade...
Il se rencogna dans son siège savourant la mélodie et les paroles tout en buvant de l'uisge beatha....
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Darklumi
la tablet devenait de plus en plus nombreuse à l arriver des invités . Il la pres de glaria , profitant de la nourriture qu il avait devant lui , buvant du vin apres chaque mise en bouche .
Il y avait des bon plats , de quoi se remplir bien le ventre .

Citation:
Dark... Auriez-vous vu mon papou ? Etonnant qu'il ne soit pas encore là surtout pour manger.



Il a surement eu un empechement , mais il est vrai que le l ai point vu. Veux tu que je parte à sa rencontre ?

Puis il se retourna en entendant la chanson et la musique , il trouva qu elle avait de beau mots et qu elle avait un juste refrain .
_________________
Arzur.
Profitant de la distraction générale causée par le débarquement des soldats dans la salle, Arzur se faufila entre danseurs, ménestrels et invités pour aller rejoindre Maëllia à la fenêtre. Avec tendresse, il se glissa derrière elle et l'enlaça, posant son menton sur son épaule pour regarder au-dehors avec elle. Il lui chuchota :

- Tout va bien ?
_________________
Maellia_de_kerroch
Je ferme les yeux, j'aime quand il m'enlace ainsi tout contre lui. Je souris aux anges.

- Tout va bien, besoin juste de prendre l'air, comme en taverne toujours près de la fenêtre. Et pour vous? Tout va bien?

Mes mains se posent sur ses avant-bras, ma tête contre son épaule, joue contre joue.
Que demander de plus? Il est mon havre de paix.

_________________
Eozenez
Rassurée d'une part par son sourire bienveillant et d'autre part parce qu'il n'en demande pas plus, c'est en le remerciant intérieurement que la p'tite s'échappe et file se réfugier auprès de Gavril. Elle lui sourit "Bonsoir Sergent". Et sans plus attendre charge son assiette autant que faire ce peut. Tout d'abord des crêpes qu'elle noie avec du miel. Par dessus une énorme part de ce gâteau qui a l'air succulent. Ensuite une louche de crème de ... elle ne sait pas de quoi mais après avoir trempé son doigt dedans, elle la sait exquise, sucrée à souhait et parfumée d'une saveur aussi inconnue que tentante. Et enfin, elle parsème le paysage gourmand de baies de toutes sortes : des myrtilles, des groseilles, du cassis, des mûres et même des cerises ! "Mmmmhhh ..." ne peut-elle s'empêcher de laisser échapper avant que son ventre n'exprime quant à lui sa famine par un long gargouillis.

Étape 1 : Admirer ==> OK
Étape 2 : Choisir ==> OK
Étape 3 : Manger des yeux ==> OK
Étape 4 : Dévorer ==> en cours

C'est la cuillère suspendue à mi-distance entre l'assiette et sa bouche, qu'elle se réjouit de voir arriver Niark. Son visage, qui reprend peu à peu de ses couleurs naturelles, est soudainement métamorphosé par un sourire éclatant. Il est venu ... C'est qu'elle sait être convaincante de toute évidence ! Alors, qu'elle le regarde remettre ses compliments au "géant de la capitaine", elle n'oublie pas d'empiffrer le menu gastronomique qu'elle s'est composé. Se tournant ensuite vers elle, il lui fait signe de le rejoindre ... mais n'a pas l'air particulièrement de bonne composition ... !

Connaissant l'amateur de gnôles et autres poisons alcoolisés, afin d’apaiser son éventuelle mauvaise humeur, elle prend la chope qui semblait lui avoir été destinée et va la remplir au tonneau le plus proche ... espérant que cela serait à son goût !

Elle s'approche précautionneusement, pour ne rien renverser (ce qui le mettrait probablement dans une rage folle), tout sourire ... impossible de résister à ses yeux ... ! Elle le sait parfois grognon mais irrésistiblement attendrit par sa joie de vivre et la spontanéité qu'elle doit à son jeune âge. "Bonsoir Monsieur DuRat ..." petit sourire malicieux d'une magnifique fouine* en devenir, qui envoie des œillades innocemment charmeuses...

Attente, presque impatiente de connaître la suite ... elle lui tend son godet ...

* : ben oui, en Bretagne, essayez même pas de me faire croire que vous avez des gazelles hein !
Inao_juan
Il n'eu pas à attendre longtemps pour se faire comprendre... Quoi que, le doute était toujours de mise avec cette petite créature blonde, avait elle compris ou était elle seulement maline ?
Pour être totalement franc, il n'en savait pas grand chose, mais dans les faits la mission était accomplis et, bien que cela lui aurait fait le plus grand bien, il n'aurait pas à lui passer de savon.
Quoi que, l'arrière des oreilles était il bien propre ?
Restait plus qu'à se délecter, ou non, du breuvage servit par la fouine à mèches blonde.

Petit à petit elle s'approche, marchant doucement, précautionneusement, ses grand yeux de fouine* levé vers le rat, le mode charmeuse activé.
Mais c'est que le rat n'est pas animal facile à berner, à charmer, à manipuler, non non non... Quoi que... Parfois si si si ... Ô pauvre nature humaine tu nous perdra !
Et c'est retenant un sourire, essayant de garder son visage grognon et de mauvais poile, qu'il prend la choppe des mains de la petite, étonné qu'elle n'ait rien piqué dedans... C'est qu'il la savait amatrice de chouchen la fouine. Et même prête à aller voler son breuvage dans le bar sur roulette du rat.
Puis aussi, non mais, elle lui donne du monsieur après lui avoir donné du papy il y a quelques temps de cela ! Voulait elle mourir si jeune ? Vendu sur des étales de pays loin au delà des mers ? Ou bien servir d'esclave personnel du rat ?
Ou seulement innocente ?

Ses yeux se posent sur la petite blondinette qui se trouve devant lui !


- Demat p'tite fouine !!

Petit ébouriffement amicale, pour faire bien devant les gens, comme ça qu'il se rassure le rat !
Puis se penchant à son oreille pour être sur d'être entendu d'elle et d'elle seulement.


- Tu m'a fait rentrer... tu es ma servante pour toute la soirée, surtout si tu veux ta danse...

Ses yeux plongent dans les siens histoires de bien se faire comprendre, le sourire se fait limite sadique et amusé.
Puis mine de rien, il se redresse tout sourire, finalement on va passer un bon moment...
Et ni une ni deux, il pose ses mains sur les épaules de la fouine pour la pousser vers une nouvelle place, c'est que maintenant elle doit rester à côté de lui touuuuut le temps.


*Bin vi lisez donc plus haut !!
_________________
Coldtracker
La soirée avançait tranquillement et bientôt , on apporta les desserts divers et variés mais parmi lesquelles figuraient en bonne place des crêpes de sarrasins...

On apporta aussi d’autres liqueurs...

Et la musique repartit de plus belle.
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Coldtracker
Le Duc commença à distinguer des signes de fatigue dans l'assistance aussi il dit:
-"Que ceux qui veulent aller regagner leur pénates ne se gênent point....

Il est tard...

Ceux voulant résider ici pour la nuit sont les bienvenus, des chambres seront mises à dispositions...."

_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Coldtracker
Le colosse se leva, alla sur le balcon seul et un verre d'uisge dans la main il profita de la nuit ...

Il se mit peu à peu fredonner puis à chantonner ....

Finalement, il se mit à chanter pour de bon...

D'une voix basse ...

Une vieille chanson en angloys, hymne d'une famille disparue qu'il avait entendu lorsqu'il était mercenaire....

Les musiciens qui étaient encore là l'accompagnèrent peu à peu dans son chant ....
_________________
http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU
Margaux_
Du haut de ses presque dix printemps, la blonde avait réussi à rejoindre la Bretagne. Ce qui en soit était déjà une grande preuve de vaillance. Enfin, la gamine aurait usé de ce terme si elle avait connaissance de son existence et de sa signification. A croire que le « Prince » car oui, il lui avait dit qu’il était prince. La blondinette avait forcement affiché sa mine « Il me prend pour un jambon celui-là ». Mais la suite de ses dires avaient su attirer son attention. Elle savait bien la petite Margaux qu’à ce rythme, sa vie serait soit une galère permanente, soit elle terminerait dans un bordel pour finir comme la vieille Janis qui n’avait plus de dents. AH ça non, la mouflette ne voulait pas terminer ainsi. Alors quand une porte de sortie était apparue devant sa pomme, logique qu’elle la coince.

Certes c’était une enfant, mais loin d’être stupide. Au contraire, sous sa chevelure d’or et la crasse, il y avait de l’intelligence qui pétillait.
Heureusement, le nom qu’il lui avait donné, était un peu connu. Ce qui permettait à la blonde de réussir à trouver son chemin dans ce Duché qu’elle ne connaissait pas. La débrouillardise, c’était là sa qualité la plus utile et peut être son minois qui garantissait un passe partout pratique. Son balluchon sur un coin de son épaule, Margaux se rapprocha de son ultime but, l’imposante bâtisse qui lui faisait face. Dans sa chance, il y avait du monde qui entrait dedans, parfait pour que la gamine puisse se faufiler sans grande difficulté. Après il fallait trouver le « Prince », pas l’habitude de compter sur quelqu’un, mais il aurait pu être plus précis dans ses indications nom d’une plume. Voilà que maintenant elle devait frauder…bon cela ne la gênait pas outre mesure. Habituellement, elle attendait tout de même un jour ou deux pour faire cela. Elle profita d’un groupe qui pénétrait dans le bâtiment pour se glisser avec eux. C’était dans ce genre de cas, qu’on remerciait le Très Haut d’avoir la peau sur les os, au moins personne ne voyait sa personne. Et ses mirettes étaient pile au niveau des bourses…emprunté ne pas emprunter des écus. La question passa rapidement dans son esprit avant de se faire déranger par un invité qui venait de s’apercevoir de sa présence. Les jambes rapides, Margaux commença à galoper comme si les chiens de l’enfer étaient à ses trousses.

Ses oreilles suivirent le bruit jusqu’à atteindre une salle remplit de monde et bien habillé surtout. Son regard se posa sur ses vêtements, heureusement qu’ils étaient foncés sinon on aurait vu les jours de voyage, les aventures dans les champs et la soirée qu’elle avait du passé dans une sorte de terrier. Glissade tactique sur le côté et débuta la recherche d’Arzur, bien que la nourriture qui chatouillait ses narines ne la laissait pas indifférente. Mon dieu, qu’elle avait faim.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10, ..., 27, 28, 29   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)