Yolanda_isabel
* By Jamel Beddouze bien sûr !
Elle est revenue de Paris, enfin. Elle a retrouvé Ses filles et plus que tout, elle a retrouvé Clotaire, en taverne un soir. Pourtant, elle n'a pas eu le temps de voir Aimbaud, son aimé aîné, alors même qu'ils vivent sous le même toit actuellement, il faut dire qu'ils sont un peu en froid, ces derniers temps. En froid.. L'idée même d'aller le voir lui tiraille le cur mais elle se morigène de sa lâcheté, et le sourire vient se poser sur le visage poupin de ladolescente alors quelle quitte les cuisines non sans y avoir pris un pichet de vin et deux godets. Un pour lui, un pour elle, un tête à tête fraternel, un retour aux sources, et cela sarrose.
La porte de la chambre de son frère est ouverte avec fracas, alors quelle entre avec force de bruits et de palabres déjà. Un baiser sur la joue duveteuse de son aîné alors quelle pose le godet devant elle, et sen sert un, quelle embarque avant de se laisser tomber sur le banc devant la cheminée.
-« Tu mas tant manqué et jai tant à te raconter. Non, ne dis rien, écoute ! Tu nen reviendras pas ! »
Et pour sûr, il nen reviendra pas, elle se rince le gosier au vin avant de poursuivre, pleine demphase, sûre de son effet théatral.
-« Jétais à Paris, tu te souviens, je tavais prévenu ! Et bien, figure toi que jai contacté Charlemagne, quil devient exécrable celui-ci.. Il ne saméliore pas, enfin bref, je lai contacté pour récupérer mon héritage, enfin javais déjà Ségur, mais puisque Ségur est morte, jaurais au moins les robes, même si elles ne sont pas tout à fait à ma taille.. Tu crois que ça me coûtera cher de les faire repriser ? Enfin.. Ce nest pas le sujet ! Donc, jai vu Charlemagne et nous avons soupé ensemble, puisquil ne convient pas de laisser à la porte une Altesse Royale, nest-ce pas.. Et bien figure-toi que je ne sais quelle mouche la piqué, puisquil ma demandée en mariage. »
Elle reprend un peu de vin pour faire passer la longue tirade. Il pourrait vouloir parler en cet instant, quelle ne le laisserait pas placer un mot, cest son moment de gloire.
-« Jai refusé, évidemment. Il y a Clotaire, tu te doutes bien. Dailleurs, en parlant de Clotaire, la dernière fois, nous nous sommes croisés tout à fait inopinément, et oui, cétait le hasard. Le hasard a du bon, puisquil ma demandée ma main ! Jai dit oui, évidemment ! Cela veut dire que nous sommes fiancés, tu crois ? Enfin, il a quand même dit quil viendrait te faire sa demande, puisquil faut faire cela dans les formes. Enfin bref.. Et toi ? Comment vas-tu ? Nous ne nous sommes pas vus depuis le départ pour Paris et le Lavardin ! Dailleurs, je suis déçue de n'avoir pas pu faire la route avec toi. Enfin, jen garderai tout de même un bon souvenir, puisque jai réussi à passer les huitièmes de finales. Je dis moi, mais cétait Linien en vérité, tu te souviens, hein.. Tu te fâches facilement ces derniers temps. »
Et piapiapia.. Faire comme si rien ne s'était jamais passé au Lavardin.
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Telle que vous me voyez en cet instant, je suis inutile. Ne me demandez rien.
- [NB : Ce post est sponsorisé par des daubes musicales hors du commun, telles que "Mon frère" des Dix Commandements, "La Vie C'est Comme Ca" des Milles et une vies d'Ali Baba, "Le même sang" de Sinik featuring Diam's, "Petite soeur" de Lââm, "Petite soeur" de La Fouine feat Evaanz, "Au mariage de Kevin et ma soeur" des Fatal Picards, "Le grand-frère et la petite soeur" de Henri Dès, "Suis-je le gardien de mon frère. de Se-se-sefyu Molotov. Et plus si affinités ! Donc si vous aussi, vous vous rendez compte que vous en aimez certaines, faites comme moi, investissez dans une corde et un tabouret.]
Elle est revenue de Paris, enfin. Elle a retrouvé Ses filles et plus que tout, elle a retrouvé Clotaire, en taverne un soir. Pourtant, elle n'a pas eu le temps de voir Aimbaud, son aimé aîné, alors même qu'ils vivent sous le même toit actuellement, il faut dire qu'ils sont un peu en froid, ces derniers temps. En froid.. L'idée même d'aller le voir lui tiraille le cur mais elle se morigène de sa lâcheté, et le sourire vient se poser sur le visage poupin de ladolescente alors quelle quitte les cuisines non sans y avoir pris un pichet de vin et deux godets. Un pour lui, un pour elle, un tête à tête fraternel, un retour aux sources, et cela sarrose.
La porte de la chambre de son frère est ouverte avec fracas, alors quelle entre avec force de bruits et de palabres déjà. Un baiser sur la joue duveteuse de son aîné alors quelle pose le godet devant elle, et sen sert un, quelle embarque avant de se laisser tomber sur le banc devant la cheminée.
-« Tu mas tant manqué et jai tant à te raconter. Non, ne dis rien, écoute ! Tu nen reviendras pas ! »
Et pour sûr, il nen reviendra pas, elle se rince le gosier au vin avant de poursuivre, pleine demphase, sûre de son effet théatral.
-« Jétais à Paris, tu te souviens, je tavais prévenu ! Et bien, figure toi que jai contacté Charlemagne, quil devient exécrable celui-ci.. Il ne saméliore pas, enfin bref, je lai contacté pour récupérer mon héritage, enfin javais déjà Ségur, mais puisque Ségur est morte, jaurais au moins les robes, même si elles ne sont pas tout à fait à ma taille.. Tu crois que ça me coûtera cher de les faire repriser ? Enfin.. Ce nest pas le sujet ! Donc, jai vu Charlemagne et nous avons soupé ensemble, puisquil ne convient pas de laisser à la porte une Altesse Royale, nest-ce pas.. Et bien figure-toi que je ne sais quelle mouche la piqué, puisquil ma demandée en mariage. »
Elle reprend un peu de vin pour faire passer la longue tirade. Il pourrait vouloir parler en cet instant, quelle ne le laisserait pas placer un mot, cest son moment de gloire.
-« Jai refusé, évidemment. Il y a Clotaire, tu te doutes bien. Dailleurs, en parlant de Clotaire, la dernière fois, nous nous sommes croisés tout à fait inopinément, et oui, cétait le hasard. Le hasard a du bon, puisquil ma demandée ma main ! Jai dit oui, évidemment ! Cela veut dire que nous sommes fiancés, tu crois ? Enfin, il a quand même dit quil viendrait te faire sa demande, puisquil faut faire cela dans les formes. Enfin bref.. Et toi ? Comment vas-tu ? Nous ne nous sommes pas vus depuis le départ pour Paris et le Lavardin ! Dailleurs, je suis déçue de n'avoir pas pu faire la route avec toi. Enfin, jen garderai tout de même un bon souvenir, puisque jai réussi à passer les huitièmes de finales. Je dis moi, mais cétait Linien en vérité, tu te souviens, hein.. Tu te fâches facilement ces derniers temps. »
Et piapiapia.. Faire comme si rien ne s'était jamais passé au Lavardin.
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Telle que vous me voyez en cet instant, je suis inutile. Ne me demandez rien.