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[RP] - [Seignelay] Le retour des brebis échaudées

--Xanthy


Elle s'étira ne savait si elle avait dormi longtemps mais se sentait l'esprit vif et clair. Elle sortit vivement de sa couche, laça ses jupons, sa houppelande, tata doucement sa coiffure et sourit. La mèche rebelle était là fidèle, une petite sieste lui avait suffit pour s'échapper de la natte.

Elle prit une petite bourse, mit sa cape de velours noir, un col d'hermine et descendit l'escalier. Elle allait trouver quelques colifichets, ou autre chose, elle verra bien.

Arrivée dans la grand salle, elle le vit, elle vit un vieux et une donzelle. Elle remarqua de suite le décolleté, la jambe découverte. Oh oh ! Autant le voyant avec Isandre, elle n'avait pas eu d'alarme, autant là, il lui fallait marquer son territoire.
Elle s'approcha souriante :


Oh Adhémar, vous voilà …


Elle passe ses mains autour de son cou, se met sur la pointe des pieds et embrasse de petits baisers doux et tendres ses lèvres. Collant ses petits seins ronds et fermes, son ventre, contre lui. Elle recule un peu la tête, susurre :

Vous m'avez manqué.

Elle l'embrasse à nouveau, cette fois-ci gourmande à pleine bouche. Qu'elle revienne cet été, quand la chaleur sera revenue, pour le moment il est à elle le W.
Julienna, incarné par Livinia
--Julienna. a écrit:
Nouvelle plainte... cette foutue cheville... soudain quand elle entendit "deux paires de baffes", elle se redressa sur ses deux jambes, oubliant la douleur qu'elle simulait quelques instants avant. L'homme était resté à ses côtés, il ne devait pas partir mais si quelqu'un la soignait, il en profiterait pour s'esquiver peut être prestement...

Elle voyait le rebouteux non loin d'eux et son allure n'était guère engageante... comme tous les gens de son genre cela dit...

Ca ira, ne vous en faites pas, il me suffira de ne point délacer ses bottines avant un moment...

Quelques règles de politesse à son presque bienfaiteur... il avait dans le regard quelque chose qui ne lui était pas inconnu... Elle saurait bien vite si elle se trompait... ou non ....

Avec cette maudite blessure, je ne me suis pas présentée. Julienna, Julienna Desnoisettiers.

Elle s'incline élégamment, ne manquant pas au passage d'apercevoir le regard que les hommes alentours jetaient sur son décolleté... Elle l'aperçut descendre l'escalier et embrassa l'homme à pleine bouche...


Oh mais je vois que .... vous n'avez guère perdu de temps ...

Ou comment semer un vent de zizanie...
--Adhemar_watelse
Il fut décontenancée par la lever soudaine de la grande blessée. Écarquillant les yeux, il la regarda d'un air étonné. A croire que le rebouteux faisait des miracles.

- Dites donc, vous semblez être un bon soigneur regardez elle n'a plus mal où presque.


Les vieux haussa les épaules et fit demi tour. Il lui payerait une bière, ça valait bien une bière une guérison spontanée.

Citation:
Avec cette maudite blessure, je ne me suis pas présentée. Julienna, Julienna Desnoisettiers.


- Je suis...


Il est, oui il est. Un corps qui se colle au sien, une bouche qui se fait timide, puis intransigeante, le voilà a en perdre la parole. La brune se réveille enfin, lui accorde ce qu'il attend depuis des lustres, devient chatte brulante. Là juste là, à ce moment précis et il ne peut qu’apercevoir dans cet épanchement aussi soudain qu'impulsif, une manœuvre purement invasive. Reprenant son souffle, un sourire contrit, il achève enfin de se présenter, l'air un peu décontenancé.

- Je suis Adhémar Watelse, pardonnez moi.


Pourquoi pardonnez moi ? Pardonnez la serait plus approprié non ? Mais la réplique de la dame le laisse dubitatif.

Citation:
Oh mais je vois que .... vous n'avez guère perdu de temps ...


Il la regarde, fronce un sourcil et ne peut s'empêcher de rétorquer.

- Plait-il ?

Bon sang, mais qu'est-ce qu'elles avaient toutes ces bonnes femmes aujourd'hui, sa nièce qui sort de ses gonds, Xanthy qui devient possessive et cette étrangère qui se permet de lui faire des remarque ? Il regarda la porte, se passa la main dans les cheveux et prépara une stratégie de repli.
















--Xanthy


Elle laisse enfin la bouche, ces lèvres qu'elles avaient envie de goûter depuis des jours, mais reste plaquée, une main se posant sur son bras, l'autre posée sur son torse, contre lui, apprécie grandement l'instant.
Elle regarde, note le sourire contrit, l'air un peu hagard de W et l'écoute donc se présenter à la dame, qui rétorque :


Pas perdu de temps !

et eux de demander surpris.

Plait-il ?
Plait-il ?
--Julienna.
Sourire narquois au bout des lèvres. Poisson ferré, prise de deux qui plus est ! Elle ne regrettait pas d'avoir laché l'amorce.

Mais oui trés chere.

Pourquoi s'adresser à la jeune femme... c'est l'homme qui l'intéressait mais son jeu était de la déstabiliser. Elle n'était pas dupe du baiser fougueux. Il était une marque de territoire et ce territoire la... il deviendrait, redeviendrait le sien. Foi de Julienna. Adhémar Watelse, elle en avait perdu sa trace et le hasard avait voulu qu'elle le croise à nouveau ...

Cet homme qui semble votre propriété...

oublier qu'il est la, déstabiliser Adhémar... tenter tout au moins... Comment réagirait il...

Ce bel homme pensez vous en votre fort intérieur ... fut mien, que dis je ... est mien !

Telle une trainée de poudre... elle venait d'allumer la mèche...
--Xanthy


Cet homme est vôtre ?

Elle s'appuie encore un peu plus contre lui, sourit, lève la tête, regarde les yeux caramel, puis tourne ses prunelles vers la femme :

Alors je vous laisse le vôtre et je garde l'homme libre, parce que je le préfère ainsi.

La main qu'elle a posée sur son torse remonte doucement vers la joue, puis l'index caresse les lèvres, elle le regarde à nouveau et lui dit :


Cette femme vous réclame mon ami.

Elle leur sourit, ne les juge pas, mais, lui et cette blonde, quelle déception.
--Adhemar_watelse


Comme si une bûche venait de lui tomber sur le carafon, il les regardait toutes deux, complètement hébété. Une collée à lui en train de l'enflammer, doigt qui se promène et lèvres brûlantes et l'autre décolleté à damner un sein qu'il ne connait ni d'Adam ni d'Eve qui prétend qu'il est sien.

- Mais qu'est-ce que...


Oui mais qu'est-ce que ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel, voilà ce qu'il aurait voulu dire, s'il n'était pas aussi assommé par ce qu'il entendait.

- Il suffit !


Il se détacha de Xanthy et les regarda toutes les deux.

- Nous mais vous vous entendez toutes les deux ? On croirait deux poules dans un poulailler à ce battre un coq ?

Se tournant vers l'inconnue :

- Dame avec tout le respect que je vous dois, je ne vous connais pas. Vous faites erreur, je ne vous ai jamais...

Embarras, il devait choisir ses mots. Pour quoi remplacer sauter ?

- Nous n'avons jamais eu de relations quelconques. Quant à vous Xanthy.


Que lui dire à elle, celle qui l'a subjugué en Guyenne jusqu'à quelques heures encore ?

- Arrêtez de vous donner en spectacle, c'est... pathétique.

Il les foudroya toutes deux du regard. Puis :

- Si vous avez fini Mes Dames, j'ai quelques affaires à régler en ville.

Fiche le camp de ce foutoir et aller retrouver sa nièce, voilà ce à quoi il aspirait là justement.

--Xanthy


La jeune femme voit rouge, se donner en spectacle, elle, alors qu'il louche sur le décolleté de la blonde …. Elle ne veut pas d'un époux car elle ne supporterait de le partager, il en est de même d'un amant avec l'avantage que l'on peut le quitter. Mais comment quitter un homme qui n'est pas votre amant.


Tudieu et Morte couille !

Mahault serait là elle te demanderait si tu as tes
Mes quoi ?
Ben tu l'embrasses, puis tu .... , rien rien …
Wé.


Elle s'écarte de trois pas, peut baisser le menton et le fixer de ses prunelles devenues marine.


Ne vous donnez pas cette peine de nous laisser Messire Watelse, c'est moi qui part, j'ai également des courses à faire.
Dame, il est à vous.


Elle resserre les pans de sa cape. Oui des courses et retrouver ses malles et une autre auberge. Et pourquoi pas continuer son voyage vers Dijon, dés que visite au neveu sera faite. Elle tient parole et ne voudrait faire offense à la belle et aimable nièce de l'inconstant.

La jeune femme est en colère, tout ça pour rien. Si, ils avaient dormi ensemble. Dormi ! Elle avait passé la dernière journée de voyage à se demander comment ils avaient réussi à s'endormir malgré les bruits, les rires gras et avinés, les grincements et autres désagréments d'une taverne pleine à craquer.
--Adhemar_watelse


Citation:
Ne vous donnez pas cette peine de nous laisser Messire Watelse, c'est moi qui part, j'ai également des courses à faire.
Dame, il est à vous.


Mortecouille, il allait lui en fiche lui de "Il est à vous".

- Oui tiens après tout, même si je n'appartiens à personne, puisque je ne suis pas un esclave, Dame Julienne, Julianna, enfin peu importe votre nom, retrouvez moi ici ce soir. J'aurais besoin d'une compagnie complaisante ça me changera.


Puis s'adressa à l'aubergiste à voix haute, il annonça :

- Aubergiste, préparez les bagages de Dame Xanthy, elle poursuit son voyage ce jour.

Regardant la brune en colère il lui rétorque fort aimablement :

- Ma nièce sera ravie de me retrouver pour elle toute seule, je vous excuserais auprès d'elle, promis. Ce fut un plaisir de vous avoir promener jusqu'ici, bonne fin de voyage Dame Xanthy.

Oui, il était goujat, mais il ne s'en était jamais caché, pas plus qu'il ne s'était caché d'être un homme à femmes. Tout le monde le savait, tous sauf une petite brune délicieuse aux yeux azurs qui n'aurait jamais du prétendre qu'il était sien. Comme elle, le sentiment d'appartenance le faisait fuir... Quant à la blonde ? Demain elle ne serait qu'un nom de plus à sa collection.
--Xanthy


Elle entendit les mots, les prit comme autant de soufflets, serrant encore plus fort les pans de sa cape autour d'elle. Elle n'appartenait à personne, elle le pensait libre comme elle l'était, là fut son erreur.

Je saurai m'excuser seule auprès de votre charmante nièce. J'ai également apprécié le voyage.
Adieu, Messire Watelse, que le ciel vous garde.


Elle le salua, ne jeta même pas un regard à l'autre femme, retourna sur ses pas et remonta dans sa chambre, ne claquant même pas la porte.
La journée si bien commencée, la rencontre fort agréable de sa nièce, sa curiosité de rencontrer un enfant qui ne mourait pas ……
Un trop plein de sentiments la gagnait, elle avait des missives à écrire, un voyage à continuer et de la colère à hurler.

Elle défit le col d'hermine, le jeta au sol, la cape suivit et elle marcha de long en large dans sa chambre, les idées se télescopaient, les mots s'entrechoquaient, que n'avait-elle vérifié réellement ses intentions ? Que ne lui avait-elle dit : "je vous veux à moi toute seule juste un hiver" ..... "Voulez-vous de moi tout un hiver ?......"
--Julienna.
La trainée de poudre n'avait pas tardé à faire son effet. Le couple naissant battait dangereusement de l'aile...
La brunette avait pourtant l'air de ne plus savoir ce qu'elle voulait. Le garder, le reprendre, partir, rester... Il n'en fallut pas plus à Jul pour saisir la balle au bond...


Mais trés cher, bien sur que nous avons eu des relations par le passé et quelles relations...

Elle fit semblant de s'éventer, tout guillerette à l'idée de...

C'est d'ailleurs avec grand plaisir que je vous retrouverai ce soir, et je vous apporterai la preuve de nos relations passées...

Elle tapota son petit sac baluchon accroché à son poignet...
--Xanthy




Chère Isandre, chère damoiselle,

Ce mot pour vous demander de bien vouloir m'excuser de ne pouvoir tenir promesse de vous visiter.
Je suis triste de ne pouvoir saluer votre hôtesse et faire la connaissance de votre frère.
J'en suis vraiment navrée et déçue car je me sens proche de vous deux, en effet, j'ai perdu mon père à votre âge et ma mère en bas âge.
Si d'aventure, il vous venait l'envie de vous confier à une presque inconnue, vous trouverez en moi une amie attentive et discrète.

Que le très Haut vous protège tous deux,

Xanthy


Elle n'était pas encore calmée, au contraire, mais sa missive lui convenait. Voilà, cela de fait. Elle ne disait rien de lui, rien d'elle, rien d'eux.
Elle se leva et rumina encore , marmonnant, tout bas :


Mais qu'a-t-il donc cru ? Ne voit-il pas que cette gourgandine veut le piéger ?
Oh ! Que je déteste la femme que je suis face à ses yeux caramel si tendres …
Je ne sais plus parler, je suis aussi niaise qu'une jeune vierge au soir de ses noces …


Elle ramasse le col de fourrure, sa cape les pose sur le dossier de la chaise. Remarche à nouveau de long en large, ses mains se tordent.

Oh Mahault ! pourquoi suis-je si gourde ? Ce n'est qu'un homme, rien qu'un homme !

Elle tape du pied, piétine, trépigne comme une enfant capricieuse qu'elle n'a jamais été.
Elle voudrait crier, hurler.
Elle est complètement désemparée.
--Adhemar_watelse


Elle avait prit congé avec un semblant de dignité, tête haute mais regard furibond qui la trahissait. En était-il affecté ? Non, il était assez cruel pour ne pas s'émouvoir. Dans ce trait de caractère là, il ne différait pas de Georges-Léonard son ainé. La blonde l'intriguait, il arqua un sourcil, elle jouait les gourgandines, surement une femme mariée en mal de sensations fortes.

- Apportez, apportez, j'étudierais vos preuves avec attention. Bonne journée à ce soir.

Son regard se balada sur le décolleté outrageux, il salua en lui faisant un baise main et il se dirigea vers la porte. Il était temps qu'il se rende à son rendez vous avec sa nièce. Il marcha longuement, libéré à la fois et encore sous l'emprise de la colère, mais l'air frais le détendit peu à peu. La marche fut longue avant d'arriver aux abords du château, mais avec tout ce bazar la matinée avait filé et il était dans les temps.

Il se présenta aux grilles et se fit annoncer.

- Faites savoir je vous prie qu'Adhémar Watelse est arrivé, je suis l'oncle d'Isandre Watelse.
--Xanthy
[à l'auberge]

Toc toc toc



Xanthy interrompt sa marche, vérifie machinalement sa vêture et sa coiffure, toujours cette mèche rebelle qu'elle passe derrière son oreille puis va ouvrir.
Elle voit la servante Doda sur le pas qui se dandine, n'osant croiser son regard.
Ne voulant ajouter à sa gène elle demande :


As-tu entendu dire que je partais ?

Hochement vigoureux de la servante qui répond :

Mais Dam'selle, vos mall' sont pô 'ncor' arr'vées …

Elle lui sourit, la fait entrer, va dans sa bourse, revient vers elle et lui donne 3 écus.

Tu donneras cet argent à ton maître. Je désire garder cette chambre le temps de rejoindre un groupe de voyageurs qui aura ma confiance.
L'hiver, je ne voyage jamais seule et je n'ai même pas mon chien pour compagnon.


Je suis partie trop vite, sans réfléchir, pense-t-elle.
Elle prend la missive et la lui tend.


Peux-tu également faire porter cette lettre à Damoiselle Watesle. Elle loge à Seignelay.
Oui da, dam'sell'. Chui bien content' qu' vous restions lô.
Merci Doda, merci pour tout.

Après une dernière courbette, la servante se retire. Xanthi l'entend descendre l'escalier de son pas vif et lourdaud. Elle sourit, déjà un souci de moins.
Elle se rassoit à sa table, elle a d'autres lettres à écrire.
--Julienna.
La voila la, la Jul, Adhémar s'était évanoui dans la nature mais elle savait qu'il serait présent le soir. Certificat en poche, elle lui rafraîchirait franchement la mémoire. Mais avant cela ... elle n'avait qu'une envie... aller asticoter la brunette qui elle s'était quasiment enfuie dans les étages.

Elle sortit le certificat de mariage, le regarda avec malice en grimpant les escaliers. Elle réagit soudain qu'elle ne savait pas quelle était la chambre de la dénommée Xanthi.

Non pas que ça l'eut dérangé d'ouvrir toutes les portes, mais sait on jamais ce que l'on peut y trouver derrière... Certaines situations vaudraient d'être cocasses...


Elle interpela la femme de chambre.

Dites moi, ma brave, quelle est la chambre de la brunette qui accompagnait l'homme tout à l'heure, que dis je ... qui le vampirisait ?

Elle pouffa... une autre petite trainée de poudre de semée...
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